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298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL

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The Stranger




The Stranger
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à Westeros depuis : 23/09/2013
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MessageSujet: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime18.11.13 22:56


Quand la mort est une fête
Event - Animation

Année 298 - Douzième Lune - Semaine 1
Port Réal
Une semaine auparavant, lors du banquet royal marquant la fin du tournoi en l'honneur de la nouvelle Main du Roi mais, surpris de rencontrer de la résistance, les vandales avaient tous succombé sous l'assaut. Tout à l'exception de leur chef. Celui-ci, voyant la Princesse du royaume à terre et le visage ensanglanté avait perdu tout esprit combatif et s'était rendu sans aucune résistance. L'homme n'avait même pas chercher à se défendre lors du rapide procès qui avait suivi deux jours après. Le procès n'avait pas eu lieu en public pour épargner aux témoins plus ou moins traumatisés d'être en plus livrés en spectacle à la populace. La sentence de mort avait été prononcée et l'information s'était répandue dans tout Port Réal en quelques heures.

Quelques jours après, le gibet avait été monté sur la place devant le Grand Septuaire de Baelor. Les marchants ambulants avaient déployé leurs stands la veille du jour de l’exécution afin d'avoir le meilleur emplacement et le guet avait fermé l'esplanade au public pour la nuit.

Une semaine jour pour jour après les événements du banquet royal, donc, le soleil se leva sur le Grand Septuaire et sur la place qui lui faisait face. Celle-ci était déserte, un vent d'automne rafraîchissait l'air, la scène en bois semblait immense. Les gardes Lannister, Stark et Barathéon se joignirent aux soldats du guets pour sécuriser les lieux. Une heure après le lever du soleil, l'accès fut ouvert au public. L'arrivée du condamné était prévu pour midi. Des petits groupes d'artistes se préparaient à faire quelques numéros sur le parvis pour occuper le public alors que les marchands finissaient d'installer leurs étalages.


© Belzébuth
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Tyrion Lannister
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime21.11.13 23:09

Cela faisait quelques jours que Tyrion avait appris la venue prochaine de son père à Port Réal. Il ne savais pas trop où celui-ci allait loger. Cersei pensait que ça serait au château mais les préparatifs de la demeure familiale laissaient croire qu'au moins une partie de sa suite si ce n'est lui en personnes s'installerait dans les mêmes bâtiments que Tyrion. Autant voir les choses du bon côté, il reverrait sûrement son oncle. Et puis ça lui évitait le long voyage jusqu'à Castral Roc... Tyrion avait donc mis sa semaine à profit. Il avait rendu visite à sa nièce, il avait discuté avec le Lord Commandant de la Garde au sujet du Mur, il avait même pu voir la Main du Roi pour lui transmettre le message du Lord Commandant de la Garde de Nuit. Il avait retrouvé la chaleur de chacune des putes de Port Réal. Il avait aussi passé pas mal de temps au château. Discutant souvent de choses et d'autres avec Lord Renly, interrompant les fêtes de sa bien aimée sœur, réprimandant son adorable neveu, plaignant discrètement la pauvre Sansa Stark et guettant sa soeur chasseuse de chat. Il avait aussi passé un moment avec Tommen qui s'ennuyait de Myrcella toujours cloîtrée.

Puis, ce que la rumeur annonçait arriva : le jour de l’exécution du seul survivant. Quel dommage, pensait-il de couper la tête d'un guerrier qui pourrait passer ses jours et ses nuits dans le froid glacial du Nord... Mais bien qu'il avait expliqué à Lord Stark l'importance de remplir la garnison de Châteaunoir, il se doutait que sa bien aimée Reine de sœur n'accepterait pas de permettre à l'homme qui avait blessé sa fille de survivre. Il ne savait pas trop à quel point le roi serait impulsif concernant la question mais il y avait fort à parier qu'il voudrait faire un exemple. Une tête pourrissant au bout d'une pique sur les rempart du château, on ne connaissait rien de plus dissuasif.

Ce matin là, donc, en se réveillant entre les bras d'Esmeralda, Tyrion était d'humeur triste. La jeune lysienne tenta bien de le remettre de bonne humeur mais seule une coupe de vin réussi à lui rendre un semblant de sourire. Il avala un petit déjeuner léger toujours installé dans son lit, nu comme au premier jour, avec sa superbe compagne à la peau douce. Ignorant qu'elle mettait les pieds dans le plats, elle évoqua l'attraction du jour. Tout le monde en parlait à Port Réal et elle était déçue de ne pouvoir y aller. Elle demanda au nain s'il serait présent. Celui-ci grogna en guise de réponse :


Bien obligé, mais c'est du gâchis si tu veux mon avis, ma belle... Parlons d'autre chose, veux-tu... Ou ne parlons pas, plutôt...

Et sur ses mots, il se replongea sous les draps pour faire diverses choses qui ne seront pas décrites ici. Le jeune fille se mit à rire et ne se fit pas prier pour s'occuper d'autre chose que de politique.

[…]

Ce n'est qu'une heure plus tard que Tyrion émergea de la maison close. Son garde du corps l'attendait de l'autre côté de la rue. Vêtu de rouge et d'or, particulièrement peu discret, l'homme fit remarquer au lutin qu'il était en retard. Le Lannister lui rétorqua que c'était son boulot d'attendre et ce sans rechigner. L'homme, sentant son maître de mauvaise humeur s'abstint de commentaire. Tous deux marchèrent en silence à travers les rues de Port Réal en direction du Grand Septuaire de Baelor. Plus ils approchaient, plus les rues étaient animées. Finalement, alors que sa route aurait du obliquer vers le château pour arriver sur place en même temps que le Roi et sa suite, Tyrion s'engagea sur la place elle même. Il sema son garde ou plutôt le distança. Celui-ci savait que le nain aimait bien avoir l'impression d'être tranquille, il décida donc de se mêler aux gardes de la place afin de suivre Tyrion sans qu'il ait l'air côlé aux basques par un chien de garde. Le jeune homme lui en fut reconnaissant.

Clopin-clopant, il s'approcha de l'étal d'un marchand pour humer les pains au miel et les tourtes à la viande mais il n'avait pas faim et s'approcha plutôt d'un spectacle d'accrobaties improvisées qu'il regarda un moment avant de lancer une pièce d'argent aux artistes et de s'éloigner. Finalement, il s'installa en haut des marches du Grand Septuaire, au pied d'une statue figurant un guerrier, et s'assit à même la pierre en se disant qu'il aurait, d'ici, une bonne vue, perdu au milieu de la foule.
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Cersei Lannister
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime26.11.13 22:04

Cersei était réellement de bonne humeur en ce jour. Elle rayonnait de toute part et sa sérénité semblait inaltérable. Pour beaucoup, les jours d’exécutions étaient synonymes de fêtes - un peu de divertissement faisait toujours plaisir à la populace - mais pour Cersei, cette exécution avait un gout grisant de victoire et de puissance. C’était sous son insistance, c’était grâce à son habile déploiement de supplique, à son infatigable obstination que cet homme allait être enfin châtié. Sans sa persévérance, jamais Robert n’aurait eu le courage de faire tomber cette tête : ce n’était pas un roi qu’elle avait épousé, c’était un ivrogne débauché. Jamais elle ne pourrait oublier sa lâcheté déguisée en accès de pitié et de miséricorde qui l’avait poussé à épargner cet homme qui venait de blesser leur fille ! Qui pouvait respecter un homme dont on peut blesser la famille en toute impunité ? Il fallait que ce mécréant serve d’exemple ! Pour son sommeil et celui de sa princesse, pour l’honneur et pour avertir du sort réservé à ceux qui lèveraient le petit doigt sur eux.


C’est donc la tête haute, et radieuse que Cersei s’avança sur la place de l’exécution. Un monde fou grouillait déjà sur place, et Cersei fut plus que ravie de ne pas avoir à se mêler à la foule. Entourée par ses soldats, elle monta sur la petite estrade réservé au roi, à ses conseillés et à ses proches et défia la ville du regard.

Beaucoup de tête se tournèrent dans sa direction, et bien que son orgueil fût au moins aussi grand que le désert rouge, Cersei savait que, pour une fois, ce n’était pas elle le point de convergence de toutes les attentions. Sans aucun doute, c’était Myrcella qu’elle tenait par la main avec douceur mais fermeté.

Elle avait beaucoup hésité à amener sa petite princesse aujourd’hui, mais la jeune fille l’avait convaincue de sa force et rassurée sur son état. Cersei voulait donc désormais lui prouver que rien au monde ne pourrait jamais lui résister. Elle avait protégé si longtemps… Il fallait toutefois qu’elle lui apprenne le sens de la vengeance, qu’elle voit le pouvoir dont elle disposait. C’était pour l’avoir blesser que cet homme allait mourir, et il ne fallait pas qu’elle oublie. Il ne fallait jamais qu’elle craigne les hommes comme lui. Bien qu’elle ait longtemps différé ce moment, et qu’elle fut déterminé à aller différent, Cersei se devait, en tant que mère et en temps que Reine, de lui apprendre également qu’elle devait toujours réclamer la justice, et savoir se montrait impitoyable. Elle était résolue à assumer elle-même ce rôle, bien que persuadé que son père ferait un meilleur percepteur. Disons qu’elle craignait qu’il ne manque de sentiment et de délicatesse…

Malgré cette décision, elle n’allait certainement pas laissé son précieux trésor subir seul la douloureuse épreuve de paraitre devant tant de monde encore marquée par cette infâme estafilade. C’est pour ça qu’elle s’était arrangée pour ne pas la quitter une seconde, qu’elle se tenait à ses côté, pour qu’elle puisse puiser en elle les forces dont elle pourrait manquer, espérant toutefois que sa présence ait un effet… dissuasif sur les moqueries. Si le monde ignorait encore de quoi était capable la petite princesse, il savait de quoi elle-même était capable. Et s’il y a bien une chose qu’il ne faut jamais faire avec une lionne, c’est toucher à ses enfants !

Après avoir jeté un regard global à la foule, Cersei s’assit gracieusement sur le siège qui lui était destiné, Myrcella tout près d’elle, défiant le monde entier, parée de toute la dignité dont elle était capable, de faire la moindre remarque, le moindre sourire perfide à l’égard de sa fille.
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Leyïa Tarly
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime27.11.13 17:43

Port Réal brillait d'une douce musique aujourd'hui. Le chant de la mort était sur toutes les lèvres, le son des épées était presque audible. Un sourire n'avait pas quitté mes lèvres depuis le début de la semaine. J'aimais sortir, je n'éprouvais pas de réelle envie de voir un homme mourir, mais après tout. Je m'ennuyais. Et je n'y allais pas seule pour une fois. J'avais découvert que la solitude n'était pas bonne solution à mon avenir. Et puis, je perdais un peu les pieds en ce moment. Je ne comptais plus les nuits à pleurer. Je n'étais qu'une enfant, et pour une fois depuis bien longtemps, je voulais voir Mère, je voulais retrouver ses embrassades. Elle me manquait tellement. Et même Talla arrivait à me manquer. Je m'étais jurée que personnes ne s'en rendrait jamais compte, ni même les oiseaux ou les araignées. Je me devais d'être forte. Je ne pleurais même pas devant ma femme de chambre. Non. Seule, totalement seule. On ne pouvait se confier à personnes ici. Certes, j'avais toujours rêvé de vivre ici. Je m'y plaisais, bien sur, je faisais partit des jeunes filles qui cherchaient le prince, qui rêvait en secret de l'avoir comme époux. Et j'attendais le retour de mon époux. Je ne comprenais pas. Voilà bien longtemps qu'il aurait dut rentrer.

On laissait mon corset, me coupant le souffle, mais je devais être magnifique aujourd'hui. Surement une chance de voir le prince et sa mère, d'exprimer ma peine pour la pauvre princesse, originellement si belle. Ma poitrine ressortait et alors que l'on voulait la couvrir, je refusais d'un geste. Je voulais être la plus attirante possible.

"Lady Tarly... Une lettre pour vous."

Je me retournais, un sourire aux lèvres vers celui qui m'avait apporter la lettre. De qui pouvait-elle bien provenir. Un simple regard au blason glaça mon cœur. Une truite... Je fronçais les sourcils avant de l'ouvrir avec application, prenant garde de ne pas réitérer mon geste originel en me coupant le doigt la première fois. Les mots auraient dut serrer mon cœur. Et pourtant, un immense sourire naquit sur mes lèvres avant que je ne jette le papier dans le feu. Il était mort. Il était partit. J'étais enfin libre. Je pouvais maintenant devenir l'épouse du prince. Je le savais, il fondrait !! C'était moi. Ou personne d'autre. Sansa Stark était bien fade à côté de moi.

 ***
  *
***
Sur des talons qui me faisaient gagner plusieurs centimètres, j'avançais dans la foule, un garde du corps à mes côtés. La nouvelle avait dut arriver aux oreilles de Père en même temps que moi, et j'allais devoir rentrer à Corcolline. Je ne savais si j'étais heureuse ou non. Surement plus malheureuse que l'inverse. Après tout, je ne verrais plus mon doux prince. Mais je ne pouvais rien dire. J'étais dans les invités de marque, enfin, dans les invités quoi. J'avais un siège, comme durant les tournois. Sur lequel je pris place, mon garde du corps suivant de très près. Père n'était pas un homme aimé, alors me supprimer pour le faire souffrir était une bonne alternative. Sauf qu'il se fichait totalement de ma personne. Enfin... J'étais déjà là. Et j'attendais maintenant...
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Myrcella Baratheon
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime01.12.13 17:10


Event Animation – Quand la mort est une fête

Cela faisait une semaine pile poil qu’elle avait été agressée. Une semaine qu’elle avait passée « seule » à s’ennuyer et récupérer. Elle n’était pas encore complètement guérie, cela allait de soi. Sa cicatrice était encore bien voyante sur sa joue. Boursoufflée, rougie mais propre. Une « belle cicatrice » c’était ainsi que Mestre Pycelle la décrivait. La blessure faisait encore parfois souffrir Myrcella mais moins que cette angoisse qui parfois s’emparait d’elle. Elle se sentait certes bien mieux physiquement mais elle était toujours sous le choc. Elle ne se l’avouait pas et n’en parlait à personne mais elle n’avait pas oublié et n’oublierait jamais, c’était certain. Le traumatisme qu’elle avait subi lui laissait quelques séquelles invisibles. Voilà pourquoi elle avait tant aimé l’idée de son oncle Tyrion de demander à ses royaux parents un garde du corps personnel. Elle n’avait pas avoué qu’il s’agissait d’apaiser ses angoisses, pourtant, c’était bien de cela qu’il s’agissait.
N’allez pas penser qu’elle ne pouvait plus fermer l’œil de la nuit et que ses journées étaient rythmées par sa peur d’être à nouveau prise à partie. Non, il ne s’agissait pas de cela. Les angoisses l’assaillaient quand elle n’avait rien à faire et qu’elle était seule. Le plus souvent la nuit et le plus souvent quand elle se remémorait le banquet royal. Elle s’avait qu’elle se provoquait elle-même ces idées noires mais pour le moment elle ne parvenait pas à ne plus y penser. Pourtant, elle avait confiance. La sérénité reviendrait. Peut-être même aujourd’hui. Oui, car il s’agissait d’une journée spéciale. En ce jour, son assaillant allait mourir. Exécuté et la petite princesse allait assister au spectacle, elle en avait expressément fait la demande.
Selon elle, tout cela allait l’aider à avancer. Après l’exécution elle allait enfin réintégrer sa chambre personnelle et retrouver une vie normale. C’était tout ce dont elle avait besoin.

Myrcella s’était faite belle pour l’occasion. Elle n’avait plus de bandage la faisant ressembler à un œuf emballé, cependant, elle devait encore porter un pansement. Rien ne devait venir se loger dans ou sur la plaie afin d’éviter l’infection. La terre, la poussière, les miasmes des petites gens qu’elle allait forcément croiser aujourd’hui… Les précautions prises étaient grandes pour que Myrcella soit le plus en sécurité possible. Sécurité de sa cicatrice mais aussi d’elle-même. Sa mère avait déployé tant de gardes qu’elle savait que rien ne pourrait lui arriver aujourd’hui ou du moins, elle croisait les doigts pour que tout ce passe bien. Elle lui avait aussi fait amener une jolie tenue. Un peu trop claire au gout de la jeune princesse pour une telle circonstance ais après tout, cet homme devait payer le prix cher pour ce qu’il avait fait et pour la famille royal il s’agissait bien d’un jour de fête.
Ce n’était pas ainsi que Myrcella voyait l’exécution mais elle n’en dit rien. De toute façon, elle ne savait pas réellement quoi penser. Se réjouir ou non. Il mourrait mais le méritait-il réellement. Oui, il lui avait fait du mal mais de là à lui couper la tête ? N’était-ce pas mieux de l’envoyer en prison pour toujours ? Ou au mur ou… Elle ne savait pas. Elle n’avait aucune idée de ce qui était le mieux alors elle n’y pensait pas trop. Elle était juste certaine qu’elle devait s’y rendre pour montrer à tout le monde qu’elle allait bien ! Le Peuple devait la voir la tête haute ! Arriverait-elle à regarder la tête de son agresseur tomber ? Cela, elle le saurait bien assez tôt.

Habillée, coiffée, soignée, elle n’avait pas attendu longtemps que sa mère vienne la chercher.
Ce fut main dans la main qu’elles se rendirent sur le lieu de l’exécution.
Il y avait énormément de monde et elle le savait, tous les regards étaient tournés vers elle. Il y avait ceux qui chuchotaient sur son passage, ceux qui essayaient tant bien que mal de voir la cicatrice, ceux qui riaient, ceux qui s’exclamaient… Ceux qui, enfin, lui souriaient. Il y avait les sourires plein de pitié qu’elle n’aimait pas vraiment. Elle ne les méritait pas en fait. Elle n’avait pas besoin de tels regards, elle était en vie, princesse, en quoi faisait-elle pitié ? Les regards qu’elle appréciait le plus étaient ceux, sincères de rares badauds. Il fallait les comprendre ces autres qui ne faisaient finalement preuve que de curiosité. Ils n’avaient pas vus la princesse depuis l’accident et ne pouvaient que s’imaginer sa nouvelle apparence. Peut-être étaient-ils même déçus que finalement elle ne soit pas plus amochée ?

Le chemin lui parut presque interminable mais heureusement, Cersei était avec elle. Elle lui donnait de sa force. Myrcella ne voulait pas la coller de trop près. Elle n’avait pas peur. Cependant, elle était apaisée par cette main qu’elle tenait.
Elle alla donc s’installer. Elle rendit à quelques personnes des sourires. Elle se tenait bien droite, fière, essayant au mieux d’être aussi resplendissante et sure d’elle que sa mère.

© one more time.
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Tyrion Lannister
« Invité »

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MessageSujet: Re: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime12.12.13 13:03

Depuis son perchoir, Tyrion vit arriver la suite royale. Cersei était entourée de gardes et de nobles en tous genres lui tournant autour. Mais ce n'est pas sa sœur que le nain observa, c'était sa nièce. La gamine avançait très dignement en tenant la main de sa mère. Elle observait tout autours d'elle. Après une semaine enfermée dans sa chambre de malade, se retrouver ainsi au milieu de la foule devait lui faire un gros changement. Tous ses gens s'installèrent sur l'estrade officielle. Tyrion se demanda un instant si Myrcella l'avait aperçu mais il était un peu loin et elle regardait le peuple sans chercher un visage particulier donc il y avait peu de chances qu'elle le repère. L'estrade de la noblesse se remplissait aussi. La place du Grand Septuaire était de plus en plus bondée. Il ne manquait plus que les principaux acteurs de cette farce : le Roi, le bourreau et le condamné.

Les gens discutaient autours de lui, il écoutait d'une oreille curieuse les conversations de la populace. Tous n'appréciaient pas le Roi mais ils étaient globalement d'accords pour dire que ce prétendu chevalier qui avait blessé la Princesse ne méritait pas de vivre et que le sort qui l'attendait était justifié. Certains, tout de même, défendaient son acte, disaient que ce n'était qu'un aléa mais que l'homme, avant tout, avait tenté de défendre les droits des moins aisés, qu'il s'était opposé au Roi et n'avait pas blessé la gamine de son plein gré. Soudain, l'un des badaud pointa le nain du doigt et chuchota pas si discrètement que ça (on oublie parfois que le son monte et Tyrion les surplombait) à ses compères qu'il valait mieux peser leurs paroles. Il avait été repéré. Un nain richement vêtu, même sans porter les armoiries Lannister, il était reconnu partout.

Il cessa de tendre l'oreille et reporta son attention sur la scène toujours vide puis sur l'entrée de la place où un chemin était toujours maintenu par les gardes pour le passage prochain du Roi et de son condamné. Peut être qu'être perché où il était donnait des fausses idées aux gens. Ils le prenaient pour un espion du Roi (ou, pire, de la Reine) écoutant les conversations des roturiers... Un oisillon de Varys... L'idée le fit sourire, il était peut être un peu ça, en fait, sans vraiment le savoir... Ce n'était certainement pas pour le plaisir du jeu que le maître des chuchoteurs lui accordait plusieurs heures une fois par semaine. Voilà qu'il était maintenant un outil de l'eunuque. Il ne savait pas trop dire si l'idée l'amusait ou le mettait en colère.

Le sortant de ses pensées, une femme en robes volantes passa entre les gens pour proposer de la bière. Elle portait un plateau contenant deux grosses cruches et des gobelets en terre grossière. Tyrion l'appela et elle monta les marches pour venir le servir. Il donna trois pièces de cuivres au lieu d'une et engloutit la boisson d'une traite. On s'agitait près de l'entrée de la place, le spectacle allait enfin commencer...
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The Stranger




The Stranger
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime15.01.14 13:08


Quand la mort est une fête
Event - Animation
Année 298 - Douzième Lune - Semaine 1
Port Réal

Certaines villes semblent avoir une âme.

C'était à n'en pas douter le cas de Port Réal. Elle avait traversé des moments de grandeur mais aussi des moments de destructions et de famine mais elle restait en tous temps égale à elle même. C'était une ville marchande, une ville de débauche, une ville de richesse, une ville de pauvreté. Elle avait sa puanteur propre et rien qu'à l'odeur on savait qu'on était arrivé. Elle avait ses sons, ses rumeurs, ses cris, ses secrets. Elle avait ses désirs, ses passions, ses amours, ses folies. Elle était vivante.

Et rien ne l'excitait d'avantage qu'une exécution en place publique !

Qui plus est, l'homme qui allait être raccourcis d'une tête (au sens propre du terme), avait été présenté comme méritant son sort et la présence de la Princesse blessée au côté de sa mère la magnifique Reine Cersei ne jouait pas en sa faveur. Même ceux qui n'étaient pas très fan du Roi des Sept Couronnes ne pouvaient cautionner qu'on s'en prenne à cette magnifique et innocente jeune fille. Elle était fière et toujours aussi belle malgré la balafre encore rouge qui barrait sa joue. Attendrissante était le bon mot. C'était révoltant d'imaginer qu'elle ait pu se retrouver à terre, baignant dans son sang de la main d'un chevalier.

Plusieurs années auparavant Port Réal s'était révolté du sort que Robert Barathéon (ou plutôt Tywin Lannister, en l’occurrence) avait réservé aux petits enfants du dernier roi Targaryen mais personne n'osait dire que ce qui arrivait à la Princesse Myrcella était un juste retour des choses ou que c'était bien mérité. C'était juste révoltant.

Soudain, alors que la populace se régalait de brioches et d'acrobaties autant que de la beauté de la Reine, les cors sonnèrent. Les derniers badauds se précipitèrent vers la place et un silence étrange se fit. Tous savaient que le cortège, un cortège morbide, venait de quitter le Donjon Rouge et allait arriver dans quelques minutes.

Le temps sembla se figer. L'impatience se lisait sur tous les visages.

Le Roi arriva en tête. Grand, gros, imposant, solennelle, presque effrayant et indubitablement royal. Il était entouré de ses gardes à l'armure blanche. Il salua sa femme, passa une main sur la chevelure de sa fille en prenant garde de ne pas la décoiffer et s'installa sur son trône. Près de lui, Lord Stark, la Main du Roi, s'assit aussi sur son siège.

Derrière eux venait un homme aux mains liés et aux pieds entravés qui suivait comme il pouvait le cheval auquel il était attaché. Les cheveux en désordre, une barde d'une semaine, des vêtements salles et déchirés. Le séjour dans les geôles du château n'avait pas du être bien agréable. Entourré de nombreux gardes Lannister, l'homme fut agenouillé face à la foule, au milieu de l'estrade, devant le billot. Dans son dos, un homme venait de s'arrêter. Un homme qui faisait trembler les badauds bien plus que le condamné. Un homme armé d'une magnifique mais énorme et assurément mortelle, épée.

Cet homme était Ser Illyn Paine, la Justice du Roi.


© Belzébuth


[HRP : Je rappelle que ce topic est ouvert à toutes les personnes étant à Port Réal au moment des faits. Si vous n'avez pas encore posté, vous pouvez toujours le faire, vous pouvez dire que vous êtes arrivés avant mon post ou après, peu importe. Essayez d'interragir entre vous.
Joff, je n'ai volontairement pas parlé de toi afin que tu puisses décider si tu es déjà là ou si tu arrives avec ton père]
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Myrcella Baratheon
« Invité »

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MessageSujet: Re: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime19.01.14 15:07


Event Animation – Quand la mort est une fête

Le temps ne semblait plus vouloir avancer alors qu’elle s’était installée aux côtés de sa mère. L’agitation autour d’elle lui donnait presque la nausée mais elle n’en montrait rien. Personne ne devait lire sur son visage qu’elle était inquiète et même effrayée. Elle prenait exemple sur sa mère et tentait de faire comme elle. Assise droite, la tête haute. Les cheveux bien dégagés de son visage. Digne, fière d’être qui elle était. Fière aussi de ce à quoi elle ressemblait maintenant. Elle n’était pas entièrement changée mais tout de même.
Elle était donc perdue dans ses pensées quand tout à coup le silence se fit. Là, son cœur se mit à battre tellement fort qu’elle eut l’impression que les gens autour d’elle pouvait l’entendre. Myrcella se serait bien agrippée à la main de sa mère mais elle n’en fit rien. Elle se raidit peut-être un peu, anxieuse de voir le visage de celui qui lui avait fait du mal. Anxieuse aussi pour la suite. Voir cette tête détachée de son corps… Le voulait-elle vraiment ? Méritait-il cette mort ? Surement mais elle était encore trop jeune pour tout comprendre. Enfin, elle était là, elle devrait faire avec, rester stoïque. Elle prit une grande inspiration, elle avait à nouveau l’impression que tous les regards étaient tournés vers elle.
Non, en réalité les regards étaient tournés vers ce monstre qui s’était attaqué à cette pauvre enfant qu’elle était. Finalement et alors qu’elle lisait en les yeux de tous ceux l’entourant, de la haine, elle fut prise elle aussi d’une envie irrépressible de le voir enfin mourir. C’était comme si elle était liée au peuple à sa mère, à tout le monde, excepté cet homme.
Quand son père passa et lui caressa les cheveux elle lui sourit comme elle lui avait toujours sourit. Comme si de rien n’était. Comme si elle n’était pas là pour assister à sa toute première exécution. Comme si, aussi, cet homme n’allait pas mourir « à cause d’elle ». Si il s’était attaqué à n’importe quelle autre enfant, il courait surement encore les rues, mais là… Pas de chance. Savait-il seulement pourquoi il l’avait frappé elle et non quelqu’un d’autre ? Peut-être devrait elle s’en assurer, mais quand ? Y allait-il avoir un discours ? Combien de temps cela prendrait-il avant qu’il soit exécuté ?
Ses mains étaient moites.
Elle n’avait pas encore vraiment osé le regarder mais c’était le moment. Il était à présent agenouillé au milieu de l’estrade. Elle ne chercha pas à croiser son regard pourtant, c’était plus fort qu’elle, maintenant qu’il était là, elle avait le plus grand mal à le quitter des yeux et même quand le bourreau fit son apparition, elle ne cessa de regarder celui qui bientôt allait mourir.

__ « Mère, pensez-vous que cela va être long ? Allez-vous devoir prendre la parole, ou Père ? » Elle avait murmuré, ne voulant pas que tout le monde l’entende. Elle ne demandait pas cela par impatience mais pour savoir comment les choses allaient se passer. Elle n’osait pas vraiment poser les questions en détails mais elle en mourrait presque d’envie.
Malheureusement, elle n’avait pas pu demander avant comment les choses se dérouleraient et là elle ne tenait plus. L’angoisse de l’inconnu était assez forte et ce surtout quand l’inconnu allait finir en bain de sang !
© one more time.
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime21.01.14 4:42

Ici, l'ont disait le mot "mort" comme une brise de vent et ont la semait avec autant de fierté. Sansa n'avait jamais aimée la mort, elle l'avait toujours effrayée. Plus jeune fréquemment hantée par des pensées morbides, Sansa ne portait que peut d'intérêt à la vue du sang ou d'autre éléments de torture. Si le défaut était permis de ne pas être raisonnable, être toujours obsédée par la mort en faisait disparaître la vie au point d'en atténuer la saveur , pourtant si douce, lorsque l'ont savait y goûter. Souvenez donc de ce goût divin, non amer, agréable et subtile d'une vie tranquille et passagère. C'est une saveur rare, mais au combien convoitée en ce monde. Une fille de suzerain n'a pas à savoir comment donner la mort , une fille de suzerain doit la craindre et non prouver qu'elle était capable de la donner. Sansa excellait dans ce rôle.. celui de peur et du silence.


En revanche, à son tableau gris quelques notes de couleurs réussissait à ce faire un chemine , quoique tout aussi tachée par ces ombres rouge flottants comme une annonce au dessus de sa petite tête. " Reine ô reine , comme je m'y voit déjà " Lui soufflait son esprit son esprit d'enfant. Petit oiseau aurait du savoir que les reines n'échappaient pas plus à la mort qu'aux silence de leur roi, petit oiseau était une idiote ,mais elle ne le savait pas..Arf, petit oiseau devrait bien grandir un jour ! du moins pour l'heure l'innocence avait de ces vertu que l'ont aime à déposséder lorsque l'ont prend de l'âge et à regretter une fois chose faite. Sansa suivait du regard la douce Myrcella, pourtant si belle malgré ce trait cachant son visage. Fort heureusement , cet incident avait eu bénéfice de ne pas trop entaillé sa beauté même si l'acte en lui était au yeux de Sansa : passable de bien plus de torture que celle d'une mort douce et rapide. La douce s'assit à ça place les yeux fixes , osant pourtant un bref sourire à l'égard de la petite fille. Le ton rouge de ses cheveux auburn flottant au vent annonçait le sang et Sansa s'attendait à être venue voir du sang. Il était coutume dans le nord que de dire qu'un homme qui prononce la sentence doit lui même tenir l'épée. Aujourd'hui du moins, elle le savais bien, personne n'oserait, personne n'aurait ce courage, ça n'était pas le nord ici, ça ne le serait jamais. Au grand plaisir pour Sansa !, que de beauté que d'oser imaginé un instant cette vie au coté d'un prince tel Joffrey. Au grand malheur de ne pas savoir grandir au contraire..


Sansa avait de la peine, juste de la peine, elle se fichait de la politique, de l'étique du "pourquoi" ce geste sur une enfant royal. Elle était en colère que la soeur de son prince souffre, c'était un tout et cela ce fondait si bien avec ces rêves. Petit oiseau avait peur de la vu du sang, mais c'est par un petit sourire qu'elle réussit encore à ce divertir en attendant l'arrivée du cortège qui ce suiva celle du roi . L'allure imposante de cette homme avait de quoi faire peur et Sansa baissa ses petits yeux en osant lui décrocher un regard. Après cela ,Elle tomba sur l'oeil pourpre et concentré de son père et resta ainsi en attendant l'heure . Les femmes voient au mieux plus de sang que les hommes dans leur vie, mais notre petite colombe elle n'avait pas encore eu l'occasion d'en voir autant et d'aussi près..
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Leyïa Tarly
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime21.01.14 8:10

Un sourire étirait mes lèvres lorsque je vis la justice du roi arriver, avant de s'agrandir lorsque se fût Sansa Sark. La louve était bien trop jolie et les personnes susceptibles de me faire de l'ombre était à bannir. Sansa était la plus à même de voler le cœur de mon prince, de lui faire voir des merveilles. C'était hors de question que la moindre différence arrive. J'en avais parlé pendant de longues heures avec Myrielle. Ma meilleure amie m'avait éclairé sur la question. Nous avions eu du temps pour étaler nos plans, pour que le chasseur et le lion prouve leur force réciproque. On méprisait ma famille pour n'être que les vassaux des Tyrell. Nous n'avions peut-être pas de ville à notre image mais notre force armée était puissante et notre devise parlait pour nous. Toujours premier au combat. J'étais la digne fille de mon père. Je ne lui ressemblais pas mais son caractère avait crée en moi un semblant de miroir. J'étais la fille qu'il avait toujours voulu. Loin de la bêtise de Talla. J'avais pour moi la beauté et l'intelligence d'une reine. Ô que je méritais d'être la princesse, l'unique reine des nuits de Joffrey. Mais on m’ôtait ce droit avec une facilité déconcertante au profil d'une enfant plus jeune, d'une petite peste, d'une idiote bien plus stupide.

Je me dirigeai sans bruit vers la jeune Stark. Elle avait sûrement du entendre parler de moi, après tout, toutes les femmes ici n'avaient pas ma beauté et l'annonce de la mort de mon époux avait fait grand bruit. Un Tully qui avait péri. J'aurais presque pu devenir sa cousine, je ne savais rien de mon époux sauf qu'il n'était pas de la branche principal mais qu'il portait le nom des truites. J'aurai du me satisfaire de ce que père m'offrait en temps et en heure. Mais maintenant, il était trop tard. Je m'assis donc à côté de l'héritière du Nord avec un splendide sourire sur les lèvres. Je devais me concentrer sur elle aujourd'hui. Et non sur le prince.

"Sansa. Quelle joie de vous voir. Comment allez vous aujourd'hui ?"

Accompagnées de mon magnifique sourire, mes paroles prenaient toutes leur saveur. Personne n'aurait pas se douter que je la haisai de tout mon coeur. J'étais juste une belle demoiselle de la haute qui parlait avec une autre noble. Cette petite dinde pouvait m'être utile. J'aurais du m'en rendre compte bien avant. Cersei pouvait être fière de moi. J’agissais comme elle me l'avait apprit. La reine des sept couronnes pouvaient croire en moi. Jamais je ne la décevrai. Et Sansa ne serait qu'une proie de plus. Je serais l'Amie. Celle à laquelle on confit tout. L'oreille attentive dans la moindre tourmente. Oui petite idiote. Tu peux te glorifier de m'avoir à tes côtés. J'étais aimée ici.


Dernière édition par Leyïa Tarly le 22.01.14 19:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime22.01.14 17:22

Plus le temps avançait, plus petit oiseau tremblait. Quelle drôle d'idée que de devoir assister à la mort, quelle idée cruelle même.. L'ont avaient coutume de dire que c'était l'usage, qu'il fallait bien le faire, mais Sansa n'aimait décidément pas ce genre d'étique.. Le vent soufflait fort près de sa poitrine, ce méli-mélo de circonstances n'était d'ailleurs pas fait pour la rassurer. Personne ,au grand personne, ne semblait prendre pitié de sa détresse, mais c'était bien son devoir que d'être ici après tout. Le roi parlerait t-il ? , la reine aussi ? Sansa attendait elle même la sentence en tremblant des mains. Elles étaient devenues humides depuis le début de l'attente et cela n'irais surement pas en s'arrangeant. En revanche, au moment ou elle se redressa pour enfin affronter son devoir, la douce petite chose se fit aborder par une rose. Leyïa Tarly, ah Leyïa ..! Sansa n'appréciait que trop sa sympathie. Jolie blonde au tempérament semblable, il allait de soit que petit oiseau lui vouait une confiance aveugle voire démesurée au vue du sourire tendre qu'elle lui lança lorsqu'elle arriva à sa hauteur.

Douce mademoiselle Tarly ! êtes vous venue sauver petit oiseau de ses malheurs ? Non bien sur cela serait trop beau, trop vrai. Lorsqu'un insecte ce débat, il va en logique que l'ont se devait d'abréger ses souffrance en l'écrasant.

Sansa continua de sourire, arborant avec douceur et dévouement sa plus belle allure en s'aquittant si bien de ce rôle de dame. << Oh , bonjour dame Tarly, souffla t-elle d'une voix douce et bienséante >> Elle si prude, si sage à son égard que rêver de mieux si cela n'était d'une oreille attentive ? D'une amie, confidente et sincère. Sansa passa une main timide dans ses cheveux auburn. Elle tourna un moment son regard près de la famille royale puis retrouva le regard de miss Tarly rassurée. << C'est un triste jour que de devoir donner la mort .. mais au combien mérité pour ce félon >> déclara t-elle presque en sanglot. << Comment aller vous dame Tarly ? votre présence ici me rassure , au combien.. >> dit t-elle le ton complice et sincère. Sansa sourit, comme elle avait toujours su le faire et avec toute la belle dévotion dont t-elle était emprunt en étant encore une enfant. Enfant stupide certes, mais une enfant innocente. << Quel crime odieux .. , termina t-elle le regard fixe sur le fautif >>

Qui aurait pu faire cela à une enfant ? Royale ou non l'oeuvre du criminel en disait long, très long sur la bataille et ce jeux aux règles bien définie. La seule lois restait celle du plus fort, même si il était permis d'avoir de l'honneur, mais que cette "qualité" serait avant tout une faiblesse au sein de ce cette guerre du pouvoir.. " gardez votre honneur ou c'est à votre porte que la mort ira commencer sa quête "
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The Stranger




The Stranger
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL 298 - Lune 12 - Semaine 1 - Jour 6 - PORT REAL Icon_minitime08.03.14 22:00


Quand la mort est une fête
Event - Animation
Année 298 - Douzième Lune - Semaine 1
Port Réal

Une fois que chacun des membres de cet étrange défilé eut pris place, une étrange silence tomba sur la place du grand septuaire. Chacun attendait de voir tomber la tête hirsute du coupable. Car il était coupable, nul n'en doutait. Le visage de la petite princesse était une accusation criante et impossible à ignorer. Qu'importait que l'homme n'ait pas été celui qui avait porté l'épée qui avait défiguré la fille du roi ? Il était le meneur de ces hommes et, accessoirement, le seul survivant de l'attaque. Il paierait pour tous les autres.

La Main du Roi se leva alors. Lord Stark n'était pas ravi d'être la voix du roi pour cet événement, mais c'était ainsi. Il n'était pas non plus convaincu que les méthodes soient les bonnes. Lui qui avait passé les dernières années à inculquer à ses fils que le suzerain devait lui même appliquer ses peines, voilà qu'il allait parler au nom du suzerain et laisser un autre agir au nom du même suzerain. Mais les valeurs du Nord n'étaient pas partagées dans tout Westeros et il n'allait pas reprocher au Roi de ne pas exécuter lui même les sentences. Qui était-il pour cela ?

Mestre Pycelle lui donna un parchemin qu'il déroula et prit le temps de relire encore une fois. Il en connaissait les termes, les ayant lui même dictés au Mestre, mais il allait devoir les lire et il ne se permettrait pas la moindre hésitation. Il inspira alors profondément et pris la parole d'une voix forte et ferme.


« An l'an 298, durant la 4ème semaine de la Onzième Lune, Ser Farlan et de nombreux rebelles ont attaqué le Roi Robert Barathéon Premier du nom et sa famille lors du Banquet donné pour clôturer le Tournoi de la Main. »

Beurk, le Tournoi de la Main... c'était en son nom que ces dépenses avaient été faites et c'était lui qui avait donné l'occasion de ce carnage. Cela le blessait terriblement. Il n'en montra rien et poursuivi.

« Après avoir forcé les portes du Donjon Rouge et assassiné une trentaine de gardes, Ser Farlan et ses acolytes ont fait irruption au milieu des invités désarmés. Les convives étaient désarmés et leurs agresseurs se sont montrés cruels et sans pitié. Lors du combat qui a suivi, les rebelles, sous les ordres de Ser Farlan, ont blessé plusieurs hommes et dames de la cours dont la Princesse Myrcella Barathéon.

Ser Farlan, vous êtes accusé d'être responsable de toutes ces atrocités. Vous avez reconnu les faits. Après délibérations, le conseil du Roi a conclu que vous étiez coupable et deviez subir la peine capitale pour cela. »


Et quel conseil ! Personne n'avait osé s'opposer à la rage de Robert qui voulait que cet homme qui l'avait en plus insulté soit puni pour ses crimes et au nom des autres. Ned était droit et il lui avait semblé juste que cet homme soit condamné. Il avait organisé une attaque au sein du Donjon Rouge. L'homme, après avoir vu la blessure de la princesse, s'était repenti et n'avait pas même cherché à se défendre. Dans sa tête, cet homme était déjà mort.

Néanmoins, en bon Gouverneur du Nord et Suzerain de Winterfell, Lord Stark n'avait pu s'empêcher d'évoquer la possibilité d'envoyer Ser Farlan purger sa peine sur le mur. Robert s'était fermement opposé à ce que le coupable puisse prendre le Noir. La proposition ne lui en serait donc pas faite. Au yeux de Ned, c'était du gâchis.


« Au nom de Robert Barathéon 1er du nom, Roi des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes, Seigneur des Sept Couronnes et Protecteur du Royaume, Moi, Lord Eddard Stark, Seigneur de Winterfell, Gouverneur du Nord et Main du Roi, je vous condamne à mort pour le crime que vous avez commis contre votre Sourevain et la famille royale. La sentence va être appliquée maintenant par la main de Ser Illyn Paine, Justice du Roi. »

C'était fait, c'était dit.

L'homme n'avait pas bougé. Son attitude montrait qu'il avait écouté mais il n'avait esquivé aucun geste, aucun mot, rien. Il était déjà mort.

Ned recula d'un pas et repris sa place près du Roi sans pour autant s'asseoir. Le bourreau, lui, s'avança. Nul ne pouvait voir son sourire sous son masque mais ceux qui le fréquentaient assez étaient capable de le deviner à la manière dont ses rides se dessinaient autour de ses yeux. On pencha la tête du condamné au dessus du billot et la lame se leva.

Un instant plus tard, un choc sourd se fit entendre et c'était fait. Quelques cris se firent entendre dans le parterre des badauds et les conversations reprirent. On ne pouvait pas retirer ça à Ser Illyn : il était efficace et faisait le boulot proprement. La tête ne roula pas bien loin, elle fut aussitôt ramassée et fichée sur une pique. Elle ornerait les créneaux du château pendant quelques jours ou quelques semaines au moins...

Le Roi se leva alors et la foule applaudit.
Fin du spectacle, le cortège royal se retira. La pique décorée resta encore un moment sur l'estrade, les yeux vident semblaient observer les passants qui se dispersaient déjà.

Dans un coin de la grand place, un jeune homme serait les poings.
Son oncle venait de mourir.


© Belzébuth
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