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[Port-Réal] Le pouvoir de la rue (PV Isendre et ouvert aux gens à Port royal)

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Quand Aryos entendit les mots de Varys au sujet de la jeune femme qu'avait rencontré Isendre, il vit ses craintes être confirmés. Elle était donc bel et bien l'amante du prince ou de moins elle était amoureuse de lui. Pauvre Isendre, pensa-t-il, te voilà donc tombé dans les pièges d'une sacrée créature. Une rose remplie d'épine et sans cœur à offrir. Il devrait donc veiller à ce que son jeune ami ne fasse pas de bêtise. Peut être devraient-ils quitter la famille dés le matin pour éviter tout problème. Les navires n'étaient pas prêts à prendre voile mais au pire, ils pourraient prendre la route terrestre vers le Dorne et qui savait, peut être faire un halte à Hautjardin pour faire changer d'idée à Isendre. Pour Aryos, les choses étaient simples : la famille royale était trop dangereuse pour qu'on puisse seulement penser à vouloir courtiser quelqu'un qui de loin ou de près avait des contacts avec eux. Un nid de vipères que les simples hommes devait fuir. Mais il n'en voulut pas à son ami. Il était tout simplement tombée sur la mauvaise femme. Ceci pouvait arriver surtout dans cette ville.

Il désirait parler avec Isendre sur cette histoire de femme mais il ne pouvait pas se permettre ceci devant Varys. C'étaient des conversations qui mieux valaient faire loin du regard du Maître des Chuchoteurs. Varys même s'il était né à Essos, était aujourd'hui au service d'un roi bien étrange pour quelqu'un de Braavos. Il se contentait donc de reprendre la discussion avec l'Araignée au sujet de sa réplique sur la liberté des hommes.

« C'est bien vrai. Rien n'est moins douloureux que la chose inconnue depuis toujours. Raison pourquoi le poison le plus terrible est la nostalgie. Donner la liberté à un esclave, ça revient à donner de l'eau à un assoiffé. Vous ne pouvez pas lui donner toute l'eau en une fois car sinon il la recrachera. Il faut lui donner l'eau de la liberté goutte par goutte à fin que son esprit s'habitue et ne la rejette pas. C'est bien plus dur que de briser quelques chaînes mais peut être moralement plus valorisant et courageux. »

Gentiment la conversation évoluait pour prendre les allures d'un débat philosophique. La fable fut très intéressante et était digne de toute discussion sur la vraie nature humaine. C'était une approche réaliste des rapports entre les hommes. Aryos n'était pas du tout de l'avis que le diplomate avait raison. Peut être à première vue mais sur long terme, il était convaincu que les humains ne pouvaient pas se nourrir que de pain. Ils avaient besoin d'agir librement et respirer par eux-même. Certes, quand on était affamé, on n'avait guère rien à faire de la liberté mais une fois l'estomac rempli, n'était pas ceci le désir prochain de tout homme pas trop malheureux pour penser ?

« Je pense que les deux hommes ont raison de leur point de vue. La différence réside dans le fait qu'un croit que la vie se résume aux possessions matérielles et les deux autres en ont donné à leur vie un désir supérieur : celui de la liberté. Peut-on en vouloir au diplomate ? J'en doute, car il est victime de ses désirs. Les avis peuvent diverger sur la réponse à donner et peut être que ceci dévoile toute la complexité de l'esprit humain. Certains, surtout ceux qui ont rien et sont libres, pensent que l'or peut être préférable à une liberté dont on reconnaît la valeur que quand on l'a perdue. D'autres peuvent avoir si faim que la liberté leur semble inutile quand leur estomac est vide. Un affamé n'a guère envie de nourriture spirituelle. Mais je crains que là nous dérivons dans la philosophie. Peut être que ce n'est ni le lieu et le moment pour philosopher sur ce monde, même si discuter avec vous est plaisant. »

La phrase de l'Araignée sur le monarque était trop belle pour qu'il puisse s'empêcher de faire un commentaire. Il ne fallait pas être devin pour savoir qu'il n'avait guère que du mépris pour le roi de Westeros. Que devait-il craindre ? Il n'était pas son sujet et le roi avait bien cherché le mépris qu'il lui vouait. Fainéant, incapable et monstrueux dans ces actes. Qui à part un monstre aurait l'idée de faire cette mise en scène d'une exécution ? Un homme qui ne respectait rien ne méritait pas de considérations de sa part.

« Je me demande si les rêves de votre roi valent vraiment d'être connus. Les vôtres doivent en revanche être passionnants. Je paris que des gens seraient prêts à payer cher pour les connaître. Reste à savoir s'ils ne seraient pas déçus par ce qu'ils pourraient découvrir. Je vous rassure, je n'en fais pas partie de ces gens. Si votre intelligence est fascinante, je considère que les pensées et ambitions de chacun sont des choses qui méritent de rester secret. Les dieux l'ont voulu ainsi pour une raison. »

La vérité était surtout qu'Aryos n’ambitionnait pas à savoir de ce que Varys pouvait bien penser. Il n'était pas né et n'avait pas l'intention de vivre à Westeros. A ses yeux, Varys faisait partie d'un autre monde, de ce Westeros plein d’occasions et potentiels mais dont les enjeux restaient quand même propre à soi. Ou peut être mieux dit, il savait qu'il ne saurait jamais ce qu'un homme comme Varys pouvait bien penser. Il avait connu des gens comme lui, c'étaient des puits sans fond et offrant aucune prise. Ceci pouvait bien évidemment qu'augmenter sa fascination pour le Maître des Chuchoteurs mais d'un autre part, on finissait pas accepter l'éternelle ombre planant sur ces esprits.

« Ce sont des animaux magnifiques et sages. Je vous mentirais en disant que ce ne fut pas compliqué de trouver un moyen de les transporter. Il fallut des bêtes assez petits et des navires assez grands mais ou existe une volonté, apparaît un chemin. Egalement nous avions dû faire preuve de bien de gentillesse à leur égard pour les maintenir calmes durant le trajet. Pénétrer Westeros fut en revanche bien facile. Ce continent est tellement grand, qu'il devient bien difficile de protéger ses entrées. Et ce n'est pas comme si nous les Braavosi, nous ignorions comment faire entrer discrètement des marchandises. Ceci au grand damn du Grand Argentier du Roi.» dit-il avec un sourire révélateur. Port royal avec tous ces couloirs souterrains était l'exemple vivant des bonnes heures de la contrebande. Westeros était une passoire. Ses côtes trop étendues pour parvenir à empêcher un navire décidé d'accoster. On pourrait faire débarquer toute une armée si on se prenait avec intelligence, sans que ceci soit remarqué à temps par les autorités. Il suffirait pour ceci de cacher le départ de l'armée mais une fois en pleine mer, il avait peu de moyens de connaître quoique ce soit ce qui s'y passait. L'océan était la complice des envahisseurs. Des premiers hommes aux Targaryen, l'histoire prouvait que celui qui misait sur la mer, rendait Westeros vulnérable et exposé. Les fer-nés l'avait compris et Port Lannis payait le prix fort.

« Une fois sur terre, je vous rassure que personne a osé nous embêter. Je vois mal le roi de Westeros me convoquer car j'ai osé faire débarquer trois éléphants sur ce continent. Je paris même que votre monarque n'en a même pas connaissance de ma présence à Port royal sauf si bien évidemment vous avez prit soin de l'informer. Mais l'avez-vous fait ? Je pense qu'il existe des choses plus graves en ce moment qui attirent l'attention royal. Je ne m'en plais pas. La vie est plus simple quand on est ignoré par ceux qui croient détenir le pouvoir. Mais si vous voulez un éléphant, je vous rassure qu'il aura moyen de vous procurer un tel animal. Je vous vois bien intéressé par ces bêtes.»
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Varys, intéressé par ces bêtes?

Oh, elles étaient bien trop vulnérables, sincères et honnêtes pour attirer l'oeil du Maître des Chuchoteurs. Il n'était pas un stratège militaire, encore moins un éleveur en vue de faire parader quelques princes sur le dos d'un tel édifice de chaire. Non, des éléphants en tant que tel, il s'en fichait comme de la dernière pluie - bien que la seconde chose fût plus importante puisqu'elle apportait parfois fraîcheur à un Port-Réal reclus dans la chaleur et l'humidité. Ce qu'il désirait y trouver, y comprendre, c'était bien ce qu'Aryos cherchait à faire avec ces trois bêtes. Deux désormais, puisque l'une d'entre elles était restée à Beaumarché. Il y avait peut-être là bien plus que n'imaginait le jeune homme, sans-doutes pas véritablement intéressé par les conséquences des alliances politiques.
Il ne fallait jamais mettre de côté le double tranchant de chaque chose. Le symbole et le réel. Le réel était ici un cadeau à quelques privilégiés Seigneurs de Westeros, le symbole, en revanche, ne dépendait peut-être pas totalement d'Aryos. Varys, en tant qu'observateur avisé, regardait les réactions qui naissaient autour de ce double tranchant d'un tel acte. Il attendait, patient, et analysait les différentes choses possibles que l'on pouvait retirer d'un tel acte.

A l'évidence, Aryos était devenu intéressant pour l'eunuque dès l'instant où il avait décidé de se lier concrètement à Port-Réal. Mais il est ici préférable de ne pas dire en quoi, laissant supposer différentes choses à ceux qui en ont le temps et l'envie.
Quoiqu'il en soit, le jeune-homme et sa famille allaient devenir une force non inutile dans les futurs combats qui attendaient Westeros. Cela n'était pas encore le cas. Peut-être faudrait-il attendre dix, vingt voire trente ans, mais un jour l'oeuvre construite par tant de personnes arriverait à maturité. A ce moment précis, Aryos et les siens deviendraient utiles et intéressants.
Varys était patient. Suffisamment pour commencer à créer des liens et des alliances bien des années avant que cela eût une quelconque résultante sur les événements. C'était là tout l'art de l'Araignée, qui avait appris que les efforts et le travail sont toujours récompensés avec le temps. Qu'il fallait peut-être aller au-delà du court terme et attendre. Attendre qu'un jour les choses se mettent en marche, que l'on se rende compte des rapports logiques entre les différents événements. Le temps avait toujours fait son oeuvre, et la place actuelle de cet étranger venu d'Essos était bien la preuve de cette ascension et de ses résultats qui arrivaient peu à peu à force de patience et de foi.

Le gras eunuque fut un temps interloqué par le comportement d'Isendre, visiblement touché par sa remarque. Il le regarda se mettre de côté, comme si rien ne pouvait le retenir dans cette discussion. Ce garçon n'avait visiblement rien pour être totalement heureux à l'état actuel des choses. Bâtard Desdaings, il venait à cause de Varys de perdre un autre être cher qu'il pensait de son côté. Ses yeux vitreux suivirent un temps le mouvement de ses pubères bras avant d'aller se placer dans le regard d'Aryos. A l'évidence, cet homme était la seule source de rédemption de ce gamin pas bête du tout mais bien trop entouré par des gens qui n'avaient que faire de sa personne. Un autre homme dans l'entre-deux de la société, sans cesse obligé de se battre contre les limites et les clichés imposés par des castes qui ne voulaient que trop que le monde ressemblât à un assemblage logique où le bâtard, la femme libre, la prostituée, l'homosexuel-le et l'eunuque n'avaient pas leur place.

A eux tous, ils formaient un groupe d'à-part, des marginaux de la société. Varys avait fait le choix de s'en servir pour vivre. De ne pas faire de cette mise de côté un poids lourd à porter mais bien une chance et une raison d'être. A la différence de Littlefinger, ses différences avec les autres et particulièrement avec ceux qui avaient le pouvoir à Westeros n'avaient pas été la source d'un vide à combler au plus vite. Il ne voulait pas leur ressembler. La vie et ses aléas avaient fait en sorte qu'il se retrouvât ailleurs, dans aucune des cases correspondantes de la société. Il ne voulait pas aller contre cela, et faire de sa différence une force. A bientôt cinquante-ans, le Maître des Chuchoteurs était sûrement l'un des plus puissants hommes du continent, Aryos ajoutant même que ses talents et sa réputation s'étendaient encore jusqu'à Essos, et ce sur une nature différente des autres. Être eunuque.

De fait, il avait toujours eu une sorte de mépris pour ceux qui, rejetés de la société, se faisaient une raison et s'enfermaient dans une monotone fatalité qui ne donnait qu'envie de vomir.
Il ne croyait pas à la fatalité, pas plus qu'au destin. Il pensait simplement que les actions d'un homme le définissent avant tout, et que seuls les choix montraient la véritable valeur d'un être humain. Aussi, il n'accordait pas de crédit aux superstitions, guère plus à l'hypocrisie humaine qui voulait que les choix ne fussent jamais assumés par ceux qui les faisaient.

Mais ce qu'avait compris l'Araignée ne datait pas de la veille. Et il ne s'était pas réveillé un beau matin, soudainement investi d'une compréhension sur la vie et les hommes qu'il n'avait pas la veille. Ce qu'il avait désormais compris ne tenait pas de la chance ou du hasard, qui n’existaient pas plus que l'humour chez Eddard Stark.
Ce qu'il pensait désormais dépendait de toutes ces années où il avait du s'en sortir seul, des heures passées dans la misère, la saleté et la pauvreté. A la différence des ces deux hommes là, Varys avait connu un statut social au bord de la mort, où l'hygiène n'est qu'un lointain rêve et où la santé n'est que branlante assurance. En s'endormant le soir, le jeune Varys n'était jamais certain de se réveiller le lendemain. Et rien ne disait que si cela avait lieu, il pourrait se rendormir le soir avec autant de membres ou même en vie. Ce passé, il était l'un des rares à l'avoir connu et à être dans une toute autre situation sociale désormais. De ce fait, il était presque impossible pour ceux qui n'avaient pas connu la même chose que Varys de s'imaginer ces conditions de vie. In fine, peut-être, cela devenait également guère possible pour eux de comprendre son point de vue sur la vie, et la futilité de certaines choses face à des questions de vie ou de mort que peu ont déjà vécu dans leur vie.

Il ria, à la question d'Aryos sur les éléphants.
Dans un mouvement typique de soieries, il en vint même à toucher le bras musclé du jeune homme.

« Par les Sept ! Mon ami, me voyez-vous désormais dresseur d'éléphant? Quelle originalité que la vôtre, vraiment. L'eunuque y alla de tout son sourire suave et doucereux, reprenant calmement la parole. Non, de telles créatures peuvent susciter autant de peur que d'adoration. Je suis véritablement soulagé que vous n'ayez pas rencontré de dommages lors de votre périple vers Port-Réal. Mais, l'eunuque se rapprocha et se mit presque à chuchoter, pouvez-vous m'accorder une confidence entre hommes libres venus d'Essos? A qui destinez-vous donc les deux restants? J'ai entendu dire que vous ne tarderiez pas à prendre route vers Dorne. Le climat de ces terres favorisera d'agréables moments à ces animaux sûrement bien moins accoutumés à la froideur de contrées nordiques. »

Tout était généralement dans l'évocation pour cette Araignée qui avait laissé sous-entendre bien d'autres choses derrière ces mots.
De quels animaux parlait-il? Pourquoi s'intéressait-il plus spécifiquement à Dorne qu'aux deux autres endroits où s'étaient arrêtés les deux jeunes hommes? Des questions que certains coutumiers du Maître des Chuchoteurs pouvaient allègrement se poser, bénéficiant de l'habitude. Mais Aryos comprendrait-il la subtilité des propos de son interlocuteur?

Peut-être valait-il mieux pour lui que non, de manière à lui assurer une sécurité jusqu'à ce qu'il revînt à Braavos. Car quiconque rencontrait le Maître des Chuchoteurs en personne ne pouvait pas être toujours certain de continuer sa route sans dommages. Bien qu'actuellement, un mouchard de Varys se tenait dans l'ombre de la terrasse tandis que trois autres s'assuraient à ce que personne d'autre ne vînt les voir. Et puisque les espions de Cersei, Pycelle ou Baelish n'étaient pas aussi compétents que ceux de l'Araignée en matière de chemins cachés et autres secrets de Port-Réal, il était très peu voire pas probable du tout que certains autres espions fussent en train de suivre la conversation.
Mais la prudence avait toujours été mère de sûreté.

« Il est bien certain que notre bon Roi n'est pas au fait de la venue de ces bêtes. Mais pensez-bien que dès que celles-ci entrent dans quelconques Citées, tous les espions de toutes les entités à pouvoir peuvent informer sa Majesté de leur venue. Mais je subodore ne pas me tromper en songeant que ces derniers ne s'y intéressent que peu. »

C'était peut-être là ce qui différenciait les espions des autres et ceux de Varys. Ces derniers avaient à leur tête une personne aux plans plus vastes et plus importants que le simple espionnage.
Chaque chose avait son importance dans la logique de l'Araignée.
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Varys comme dresseur d'éléphant? C'était une idée comme une autre et pourquoi pas. L'Araignée ne manquait pas d'un certain sens de l'ironie.

« Pourquoi pas ? Quel raison aurait-il de vous refuser le plaisir d'une telle occupation. Pensez-vous que les hommes sont destinés à un seul métier ? Je me passionne pour ma part pour la chimie et l’ingénierie. Le dressage pourrait être votre loisir et qui sait, peut être que vous y trouverez comme moi des applications pour votre fonction principale. »

Aryos prononca ses mots avec un sourire aux lèvres. Il ne pensait pas que l'Eunuque allait se lancer dans le dressage car cet homme ne semblait pas avoir le caractère à aimer se soumettre à des distractions. Varys était probablement fait du bois de ceux qui vouent leur vie à un seul et unique but sans faire de concession. Et même si l'Araignée aurait des distractions, il était probable qu'ils restaient inconnues de tous.

« Je suis si heureux de vous savoir soucieux de notre bien-être durant nos voyages. Mais je doute que nous courrons bien de risques en étant accompagné d'éléphants...au moins en ce qui concerne les bandits et voleurs. Pour les autres dangers, je crains qu'il soit bien plus difficile de s'en prémunir. »

A quoi Varys pouvait bien faire référence ? L'intervention du roi ou d'un grand seigneur ? Possible mais peu probable en vue que les Tarnos étaient des parfait inconnus en ces terres et n'avait aucun poids politique. A quoi bon s'intéresser à ce qui du premier regard n'avait ni pouvoir ni puissance ? Mais les mots de l'Eunuque le mirent la puce à l'oreille. Il devrait donc se montrer un peu plus prudent durant le prochain trajet. Peut être que c'était une simple phrase sans signification de sa part mais ça pouvait aussi bien être un avertissement qu'il serait imprudent d'ignorer. Surtout avec l'histoire d'Isendre, un peu plus de prudence ne pourrait pas faire du mal. On n'était décidemment pas à Essos ici.

« Oh si vous insistez. » dit-il sur un ton presque amusé par la curieusité visible de Varys. « Le troisième éléphant est destiné aux Martells et pour ce qui concerne le deuxième, j'hésite encore entre l'offrir au seigneur suzerain de la terre de l'Orage ou le seigneur du Bief. Tout dépend comment avanceront certaines négociations et les besoins diplomatiques. Il est toujours difficile d'estimer comment évoluera la situation quelque soient les précautions qu'on puisse prendre. »

Aryos ne s'était vraiment pas encore décidé sur la question du deuxième éléphant. Hautjardin et l'Accalmie représentaient chacun une option, pas forcement incompatibles entre eux mais qui révélaient deux stratégies bien différentes. Devait-on miser sur le seigneur Renly et Summerhall pour avoir le contrôle de la route terrestre entre Lancehélion et Port royal ? Ou est-qu'il fallait courtiser les roses du Hautjardin pour avoir accès aux richesses terrestres de cette contrée ?

Grâce à Beaumarché, on avait un point de contrôle stratégique dans les Conflans. Les marchandises du Val et des terres des Stark devait invariablement passé par cette ville pour soit rejoindre Riverrun soit descendre vers Port royal si la route royale était fermée ou trop dangereuse. Le pont en pierre allait sécuriser ce passage quand le vieux pont en bois sera soit emporté par une tempête soit tombera en ruines. Un pont sous contrôle des Tarnos. Beaumarché était une des clés principales pour avoir le contrôle sur le commerce des Conflans, du Nord et du Val. Désormais, il fallait reussir à avoir le contrôle sur Summerhall, la clé de voûte du Sud et l'accès aux richesses du Bief. Ce qui semblaient être des actions isolées, ayant lieu dans des contrées loin du pouvoir, étaient en vérité une action coordonnée à l'échelle continentale pour contrôler les flux commerciaux internes de Westeros.

En temps de paix, ce commerce pouvait apporter des millions de dragons d'or et en temps de guerre, rendre celui qui contrôle ces clés de voûte maître de l'échiquier. Les troupes du Nord et du Val auraient besoin de franchir le Fork pour descendre vers Port royal, Port Lannis ou Riverrun si Darry était trop bien défendue. Celui qui contrôlait donc le pont de Beaumarché pouvait donc soit faire perdre beaucoup de temps à ces deux royaumes soit leur donner un avantage décisif en franchissant le pont et prenant Darry par le Sud. Summerhall fermait pour sa part l'accès au Dorne. Reconstruite et bien armée, ce château pouvait empêcher les Dorniens de sortir ou leurs ennemis d'entrer. Et celui qui avait accès au Bief, pouvait assurer le ravitaillement de n'importe quelle armée.

Les Tarnos voyaient le continent à grande échelle, sans frontières avec ses rivières, terres, montagnes et villes. Les seigneurs de ce continent pensaient au niveau de forts et de châteaux. Leur regard se concentrait sur leur région et pas au-délà. Ils ne voyaient pas Westeros comme quelque chose d'organique, entier et vivant.

Est-ce que le roi de Westeros ignorait vraiment sa présence dans la ville ? Il n'avait pas de peine à le croire. Comme déjà dit, les puissants avaient leurs yeux pour que leurs semblables. Un petit marchand passait inapercu dans ce vaste réseau d'espions qui couvrait Westeros. Sauf que, Varys lui l'avait retrouvé sur le sommet du Septuaire de Baelor...était-il donc plus surveillé que voulait l'avouer l'Araignée ? Mais probablement que c'était lié à la nature de Varys de comprendre plus vite et voir l'importance des petites choses. Les autres devaient probablement même ignorer le nom de sa famille. Mais est-ce que Varys savait tout ? Avait-il connaissance de certaines cargaisons introduites dans la ville grâce aux deux navires qui avaient accostés au moment ou il était entré dans la cité ? Peut être que oui ou peut être que pas. A force de voir les éléphants, on pouvait perdre de vue des choses plus petites mais avec bien plus de puissance.

« Je suis heureux d'entendre que Sa Majesté n'est pas embêtée avec des histoires de marchands et d'animaux exotiques. Elle doit certainement avoir de choses bien plus importante à faire que de s'occuper du commerce dans ses terres. Mais je vois mal ce que des espions pourront bien raconter à leurs maîtres ? Qu'un marchand est en ville avec deux animaux exotiques ? Autant rapporter le prix du pain et du fromage. Rare sont les gens qui sont intéressés par les marchands et les gens sans titre. C'est peut être pour ça que vous êtes aussi efficace ? »

L'idée de voir des espions suivre ses pas et gestes lui semblait assez amusante. Ils ne risquaient décidément pas de faire des grandes découvertes sur lui à part peut être le fait de le voir avec un ami sur le toit du Septuaire. Quel fabuleux gaspillage d'énergie. Mais qui savaient, peut être que Varys sous-estimait ses concurrents et qu'il en avait plus qu'un qui pensait qu'Aryos devait être surveillé voir peut être même Isendre surtout après ses dernières rencontres avec cette jeune fille du Bief.
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Je ne pouvais toujours pas croire ce que m'avait dit Varys et en même temps j'avais l'air tâche au milieu des deux érudits. J'étais un enfant comparés aux deux, vous voyez ... j'avais l'impression d'être un yorshire face à deux rottweiller. Je ne sais pas pourquoi , mais je me sentais très mal à l'aise. La remarque de Varys était assez déplacé et m'avait mis mal à l'aise au plus hat point. Je n'écoutais plus leur conversation, déjà parce qu'ils parlaient de sujets comme la politique qui me sont complétement étranger. Mais à vrai dire, à l'heure actuelle je m'en fichais. J'aurai aimé être un expert dans d'autres domaines comme le discernement, la capacité de voir qu'une femme se fiche de moi ou bien l'art délicat de la manipulation. Si j'avais pas été aussi énervé, j'aurai sans doute essayer d'aller lui soutirer des informations. Mais non, dans l'état actuel des choses j'aurai fais quelques choses de stupide, et j'étais suffisament embêté d’être peut être dans le colimateur du prince pour en rajouter une couche. Soyons réaliste, si Varys dit vrai, le prince va m’en vouloir t’interrompre leur idylle.


Mais j’y pense, cette femme est peut être prisonnière des passions de ce prince ? Si c’était le cas, elle y est contrainte et m’aime peut être plus que lui. OUI ! Tout s’éclaire désormais. Le destin m’avait mis sur sa route pour que je la délivre du tyran Lannister . Mon dieu mon pauvre Isendre, et toi qui pensait un instant que tu étais manipulé. Tout s’explique haha, j’ai bien cru un instant que je m’étais fais avoir de la plus belle des manières. Ouff, heureusement que je conserve un esprit rationnel et impartial ! Cela m’ôtait un poids sur la conscience. Quoi que, je n’avais pas de preuve. Je devais donc m’en assurer. Et pour cela, je n’avais plus beaucoup de temps à Port Real je devais agir vite. Agon se plait énormément ici, cela ne m’étonnerait pas qu’il me demande de rester dans le coin. Ce ne serait pas un adieu pour lui, ça serait un “au revoir”. Ce n’est pas un voyageur comme moi, c’est un sédentaire. Il acceptera de rester à Port Real pour surveiller ce qu’il se passe ici. Oui, c’était mieux que d’aller faire mon enquête maintenant. De plus, Agon idolâtre tellement cette ville qu’il n’aurait pas aimé rester. Il préfére courtiser ici, dans cette ville de débauche que d’aller courir à l’aventure à Braavos.


J’écoutais donc leur conversation avant de ranger mon arme. Quand soudain survint une ombre, une ombre que je venais tout juste de regarder. Je regardais dans cette direction et je me levais d’un coup pour avertir les deux protagonistes que quelques choses s’étaient amené ici. Cette chose, je ne savais pas ce que c’était et à vrai dire je m’en fichais un peu. Si la bête se cache, c’est qu’elle n’est pas animée de bonne intention. Je fini par faire glisser ma lance entre mes doigts pour échauffer mes poignées.


“Qui va là … ?”


Je pris la torche que m’avait donné Aryos et je la lancais en direction de l’ombre. J’espérais que ce n’était rien de menacant car j’ai déjà fais couler suffisament de sang hier. C’était déjà un de trop. Je regardais donc la flamme qui éclairait désormais la bête tapis dans l’ombre, il s’agissait d’un …



_________________________

Lancé de dé 6 pour savoir ce qui se cache dans l’ombre :


1 : Un chat errant qui grogne puis disparait

2 : Un mendiant nous demandant l’aumône

3 : Un brigand qui fuit en se voyant repérer

4 : Un brigand bien décidé à en découdre

5 : Deux brigands dont l’un fuit et l’autre reste pour en découdre

6 : Deux brigands prêts à en découdre.




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The Fate




The Fate
« The Winds of Winter »

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Corbeaux : 660
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'Dé 6' : 4
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Il y avait toujours un double tranchant. La première chose, évidente ou non, et ce qu'il s'y cachait derrière. Varys était évidemment dans ce double tranchant, ce double sens des actes qui n'étaient pas toujours compris au commencement.
Aryos à Port-Réal, Varys le pistant et le rencontrant, rien n'avait été laissé au hasard. Peut-être y avait-il la curiosité d'un homme désirant en rencontrer un autre, peut-être également cela tenait de la pure coïncidence. A la fin de cette conversation, les deux hommes auraient de quoi le penser. Varys n'avait pas semblé être trop curieux, ni trop explicite.
Mais au final, et ils l'ignoraient sûrement au vu d'un esprit qui n'avait pas préparé toutes les machinations de l'Eunuque, cette rencontre était une étape d'une processus grandeur nature qu'Aryos ne comprenait pas encore totalement. Pourtant, tout était très simple et très clair, mais qu'en effet, il y avait des éléments complexes ajoutés pour la logique de la chose. Comme dans toute machine, chaque rouage aussi futile seul fût-il, il devenait un élément indispensable de la bonne marche du monstre de fer. Aryos était un de ces rouages, même s'il l'ignorait lui-même et qu'il passerait sa vie à l'ignorer. Maître des Chuchoteurs, Varys n'avait évidemment pas que cela à faire de rencontrer tous les marchands, aussi intéressants fussent-ils, qui foulaient le port de la Capitale. Non, il y avait bien une raison pour tout cela.

Le Roi ignorait pour le moment les trois éléphants.
Rien n'était prédis d'avance. Dans l'absolu, cette information ne servait strictement à rien dans un Conseil Restreint. Mais si dans les jours qui suivraient cette rencontre Westeros tombait en guerre civile, savoir que quelques Seigneurs possédassent de tels animaux n'était jamais de trop. Aussi, l'Araignée ne s'interdisait pas d'en informer la Main ou le Roi en temps venu. Il y avait tellement de choses qui pouvaient se passer en quelques secondes, c'était impossible à prédire. Il attendrait donc, avec dans un coin de son esprit ce murmure venu d'ailleurs. Comme tant d'autres avant elle, cette information serait peut-être complètement mise de côté jusqu'à la fin des temps. Le tri qu'avait à faire Varys était immense, tant il entendait et lisait des choses en une seule journée. C'était là un travail mental que peu arriveraient à faire. Il brûlait les papiers, retenait tout, faisant de son esprit la seule bibliothèque de murmures existante. Personne ne pourrait tomber sur le puits des murmures de Varys. Son "palais intérieur" comme il aimait à l'appeler était la seule faiblesse qu'il possédait, et elle était entièrement faite de neurones et de connections cérébrales.

Une habitude et une méthode acquises avec le temps et l'expérience.
On ne s'improvisait pas espion, encore moins était-on facilement le Maître d'entre-eux tous dans les Sept Couronnes.

L'arrivée d'Ashara Arryn et de sa délégation avait prouvé que la fonction de Varys était à la limite du sûr. Du jour au lendemain, il pouvait devenir n'importe qui. L'étranger devant fuir dans les cales d'un navire et se faire rapidement oublier. Mais ce que Pycelle n'avait pas compris en tentant de faire tomber Varys et même la nièce de Jon Arryn, c'était que le Maître des Chuchoteurs n'était pas un joueur de la dernière pluie. Il ne faisait pas ce qu'il faisait depuis la veille. Rapidement, il s'était rendu compte de la duperie, et le chemin mental s'était tracé à une vitesse folle. Ses espions avaient retrouvé le valet du Mestre, ils avaient prouvé que le Mestre avait les moyens de savoir pour l'empoisonnement de l'ancienne Main, il avait également trouvé le moyen de prouver que le document avait bien été en sa possession. Une réaction rapide, mesurée, réfléchie, mais qui si elle avait été absente lui aurait coûté sa place voire sa liberté et sa tête. Les choses ne tenaient qu'à un fil, surtout dans les hautes sphères du pouvoir. Et l'Eunuque l'avait rapidement compris, de manière à préparer une somme immense de plans de secours.
Ce jour là, peu avaient vu le coup d'oeil qu'il avait fait à l'un de ses petits oiseaux présents dans la salle du Trône.
Celui-ci était allé en voir quatre autres, dont Drick qui était encore dans l'ombre de la terrasse. L'un avait tâché de préparer une fuite à l'Eunuque, un autre avait été chargé de retrouver le valet de Pycelle et un dernier était parti vers un endroit qu'il est préférable, pour le moment, de taire l'identité exacte.

« Aussi efficace? Il exécuta son plus beau sourire mielleux de toute la conversation et fit un mouvement d'épaule exprimant clairement son hésitation. Disons seulement que je mets corps et âme à la bonne et juste protection de notre cher Royaume. J'ai bien peur qu'il ne m'appartienne guère de juger du reste, mon cher Aryos Tarnos. »

Fausse modestie?

Pas véritablement. Il avait toujours pensé qu'un autre aurait pu avoir sa place, et aurait également pu faire son travail de la meilleure façon possible. Les relations et la méthode de Varys étaient uniques, mais cela ne voulait pas pour autant prétendre qu'il était le seul à être capable de le faire. Le passé avait prouvé que d'autres Maîtres des Chuchoteurs avaient très compétents dans leur fonction. Rien ne pouvait donc laisser à penser que d'autres ne pourraient pas le faire.
C'était donc un jeu d'équilibriste que l'Eunuque aimait faire et qu'il était nécessaire pour lui d'exécuter au risque d'être remercié rapidement par le Roi et sa Main. Une précaution n'étant jamais de trop, il se préparait à tous les scénarios possibles.

Les dires d'Aryos quant aux deux autres Seigneurs concernés par les pachydermes cadeaux n'étaient pas de trop. Son esprit prenait note. Et sans qu'Aryos le sût, il venait une fois de plus d'entrer dans un mouvement assez politique et grand resté secret. Ses éléphants deviendraient donc une monnaie d'échange, ou le gage d'une information que Varys aurait peut-être à transmettre à certains Seigneurs.
Encore et toujours ce double tranchant des actes et des choses, que seuls quelques uns pouvaient comprendre.

La conversation fut soudainement interrompue par un brigand arrivé là d'on ne savait où. Du moins, en apparence.
Varys tourna sur ses talons avec une délicatesse digne d'un danseur de l'eau, toujours les mains jointes, et observa de son vitreux regard un être qui ne pensait pas se retrouver face à ces personnes là. Car en effet la carrure d'Aryos bien que fine restait musclée, et les rayons de lunes ne faisaient pas disparaître l'épée de son jeune compagnon.

Les brigands restaient une menace constante, mais il était plutôt étrange que l'un d'entre-eux fût monté si haut et eût réussi à suivre Aryos ou/et Varys dans ce dédale de sous-terrains humides et secrets. Il y avait donc de quoi se poser quelques questions. Peut-être était-ce une manipulation de l'Araignée qui voulait s'éclipser toute en discrétion et supprimer Aryos? La chose paraissait probable, mais sensiblement futile. Car le jeune-homme avait évidemment bien plus d'intérêt pour le gras bonhomme vivant que mort. Il y avait donc autre chose, autre chose que personne ne réussissait à dire ou définir tant la situation pouvait déraper à n'importe quel moment.
Toutefois, son visage garda une distance et un calme qu'on avait coutume de lui connaître. Si intérieurement Varys s'était inquiété, il semblait impossible de le percevoir à travers sa joufflue face qui ne laisser rien transparaître de ses émotions. Son sourire mielleux n'était évidemment plus le même, mais rien chez lui n'apparaissait comme un signe d'une quelconque détresse.

Les choses s'étaient passées à la fois de manière très lente et très rapide. Comme ces événements qui changent toute une vie et qui, une fois passés, semblent s'être déroulés dans un laps de temps minuscule mais qui semblèrent éternels et sans fin au moment où on les avait vécu.
Il y eut un mouvement dans l'ombre. Un homme s'était jeté sur le brigand, le temps à Varys de dire à Aryos « Ayez l'obligation de transmettre mon bon souvenir aux Martell et le manque que nous avons tous à Port-Réal de ne point les voir parmi nous. »
Puis, dans un mouvement de soieries, l'Eunuque retourna dans l'ombre de laquelle il était arrivé et disparut totalement du champ de vision. Une sortie pour le moins rapide et discrète, ne laissant guère le choix entre de la lâcheté ou un bon moment pour l'Araignée de s'éclipser.

Spoiler:


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La conversation avec Varys prenait son courts et Aryos ne remarqua pas au premier instant la présence de Drick ou du brigand. Les ombres nocturnes camouflaient les deux hommes.

« Protégez donc ce royaume. Quelque chose me dit que ces terres ne seront jamais en manque de gens capable de le protéger. Westeros exulte l'ambition personnel en assez grande quantité pour empoisonner le monde entier. »

C'est alors que le brigand fit interruption sans avertissement. Isendre avait entendu un bruit et après avoir lancé la torche à l'encontre du lieu de provenance dévoila le vil personnage. La première pensée d'Aryos fut : comment est-ce que cet homme avait pu monté ici ? Varys pour sa part resta calme ou au moins ne faisait pas apparaître ses inquiétudes. L'Araignée se contenta de se déplacera de quelques pas avant de disparaître après un dernier salut. Aryos eut à peine le temps de lui répondre avant que les ombres engloutissent le Maître des Chuchoteurs. Il avait disparu près d'une des tourelles du Septuaire ce qui laissait supposer qu'il y devait exister encore un autre passage secret.

« Je le ferais. Les Martells auront vos salutations. »

Ainsi donc Varys savait que lui et Isendre se dirigeaient vers le Dorne ? La demande de Varys fut secondaire par rapport au fait que l'Araignée avait volontairement ou pas, dévoilée qu'elle savait pour leur destination. Intéressant, il avait donc un sérieux intérêt de la part de Varys pour leur voyage mais à quel but ? Il était probablement impossible de le savoir surtout quand le protagoniste était un homme comme le Maître des Chuchoteurs. Mais peut être qu'il était temps d'être un peu plus prudent et de prendre certaines précautions minimales pour éviter que des informations plus cruciales soient découverts par des gens bien moins amicaux que l'Araignée.

Alors que le brigand s’avança, un autre homme apparu derrière l'homme, encapuchonné et bougeant rapidement. Celui-ci poussa alors le vilain qui tomba au sol et cogna sa tête à une des pierres angulaires de la coupole du Septuaire. L'apparition spectrale disparue dans l'ombre, là ou Aryos avait vu Varys pour la dernière fois. Rapidement, il se précipita vers l'homme. Il se mit à genoux et toucha avec un doigt le cou du malheureux. Il pouvait sentir le sang propulsé vers sa terre par la force des battements du cœur de l'agresseur. Aryos s'adressa à Isendre dans une voix calme.

« Il n'est pas mort, heureusement mais nous ne devrions pas trainer dans le coin. Si cet homme est monté jusqu'à ici, alors c'est qu'il était bien décidé. »

Aryos se releva et regarda Isendre. Son visage révélait de l'inquiétude concernant l’intrus. Pour lui, ce ne pouvait pas être un simple brigand mais quelqu'un qu'on avait envoyé avec un but précis ici haut. Mais qui ? Il se pencha au-dessus du corps et saisit la bourse du voyou. En l'ouvrant, il découvrit plusieurs pièces d'or. Leurs gravures et leur forme ne donnait aucun doute sur leur provenance : De l'or de Castral Roc. Certes, il pouvait avoir mille raisons pour qu'un homme ait ces telles pièces d'or mais c'était une trop grande coïncidence. Ce brigand avait réussit à connaître l'existence de couloirs secrets, avait pu monter ici haut et savoir que des gens s'étaient réunis en pleine nuit. Qui autre qu'un tueur engagé pouvait-il être ?

Pouvait-il être un agent des Lannisters ? Tout parlait pour ça. Les Lannisters étaient dans la ville surtout dans le Donjon rouge et ils avaient un motif. La Banque de Fer et eux se disputaient depuis longtemps pour la main-mise sur les flux financiers de Westeros. Sans la Banque, les rois de Westeros étaient à leur merci en ce qui concernait les emprunts. Les Tarnos faisaient partie des rares familles qui pouvaient encore offrir à la Banque de nouveaux capitaux en grande quantité vu leur réticence jusqu'à là d'y investir massivement. La pièce d'or et le fait qu'il fallait des très bonnes sources d'information pour connaître le passage secret réduisait le cercle des suspects massivement.

Que faire ? Devait-il en informer son père ? Il en était forcé d'une certaine façon mais quelles pourraient en être les conséquences ? Une attaque contre un membre de la famille serait un acte de guerre impardonnable. Les choses pouvaient rapidement dégénérer et au pire découler dans une guerre ouverte entre Braavos et Westeros. Les Septs Couronnes risquaient de ne pas supporter le coût économique d'une guerre surtout si la Banque de Fer mettait le continent sous embargo. Il fallait donc qu'il informe son paternel mais en se contenant de narrer les faits. Mieux ne valait pas mentionner la piste des Lannisters, pensa Aryos. Le temps n'était pas à une guerre entre Tarnos et Lannisters ou pas avant des préparations bien soigneuses.

Mais pour le moment, il fallait se contenter du plus urgent. Isendre et lui devaient descendre du toit du Septuaire et quitter la ville au plus vite. Il ne fallait pas exclure le fait que d'autres agents pourraient apparaître. Si les Lannisters cherchaient à provoquer une querelle de famille, alors ils ne se cantonneraient pas à une première tentative.

« Isendre, je pense que nous devrions retourner à la Maison de Commerce et nous préparer à partir pour le Dorne. Cette ville est visiblement un lieu trop dangereux en ce temps. Peut être que nous pourrons revenir quand la situation s'aura calmer. »

Devait-il lui parler sur ses craintes par rapport aux Lannisters ? Non, Isendre n'avait pas à être entraîné dans des conflits qui englobaient les deux continents. Ou pas encore aujourd'hui. Le jeune avait du talent mais ces conflits étaient si complexes et vulnérables, qu'un faux mot à la mauvaise personne, pouvait déchaîner des tempêtes. Il fallait procéder par étape. Premièrement, quitter Port royal et aller au Dorne. Là, sa famille avait des alliés. Aussi lui et Isendre seraient là-bas en sécurité. Ensuite informer son père sur ce qui s'était arrivé en tentant de le persuader que c'était qu'un voyou qui était monté sur le toit par accident. Ce serait difficile de faire passer cette théorie mais peut être qu'elle pouvait éviter qu'une querelle de famille éclate ouvertement entre les seigneurs de Castral Roc et les enfants de l'Esclave.

Un vent se leva et des nuages s'amassaient lentement au ciel. Il sentit la puissance d’Éon frôler la peau de sa joue et regarda le corps inerte du brigand. Toi, mon ami, tu risques d'avoir déclencher des événements dont personne peut estimer l'ampleur, se disait Aryos à lui-même. Espérons que les Lannisters ne soient pas dans le coup et que ce soit qu'un accident. Autrement, les dieux savaient ce qui allait arriver. Père était un homme pacifique mais quand ça concernait sa famille, il pouvait perdre son calme et devenir d'une violence que seul une poignée de gens avait vu et senti. Cette nuit qui avait dû être une soirée calme au sommet du Septuaire était entra de devenir le berceau d'une série d’événements difficile à prédire.
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Alors que je m'apprétais à croiser le fer avec ce brigand, je me sentais engaillardi. Le chemin que m'avait montré Aryos était trop sinueux et caché pour qu'un brigand débarque ici par hasard. Non, quelqu'un devait déjà avoir lancé des gens à notre poursuite. Pourquoi ? Est ce qu'Aryos a des ennemies ici ? Ou est ce qu'il s'agit comme Varys l'avait dit de fidéle de Joffrey qui veule éliminer un concurent direct. C'est en pensant à ça que je vis rouge. Alors que nous nous apprétions à croiser le fer, je me suis surpris à vouloir sa mort. Oui, je n'avais pas encore prévenu Agon qu'il surveille la belle. Si ces assassins m'en voulaient à moi, peut être essayeront ils de s'en prendre à Leyia ? Le brigand en savait trop, il avait sans doute écouter notre conversation, guettant le meilleur moment pour frapper. S'en était trop, je jure sur les septs qu'il ne s'en tirera pas vivant. Je m'avançais vers lui en faisant ce qu'on appele en escrime une marche, c'est à dire un pas en avant sans tenter d'assaut.

Ce fût ce moment là qu'un homme surgit de l'ombre et mis un coup qui l'assoma net au moment ou l'attention du brigand était porté sur moi. Aryos n'avait rien tenté pour se protéger, sans doute me faisait il confiance pour porter les armes à sa place. Mais cet homme venait de me voler ma proie. J'avais déjà armer ma lance prêt à lui enfoncer dans le foie pour le faire crever lentement. Mais du coup j'avais retenu mon coup pour éviter de planter l'ami de l'araignée. Tiens en parlant de lui, il s'était éclipsé. C'était assez étrange comme manière de disparaitre ça ! Aryos s'approcha du corps sonné de l'homme. C'était pas raisonnable du tout, et si l'homme feignait d'être assomé pour attaquer Aryos. Celui-ci fini par dire

« Il n'est pas mort, heureusement mais nous ne devrions pas trainer dans le coin. Si cet homme est monté jusqu'à ici, alors c'est qu'il était bien décidé. Isendre, je pense que nous devrions retourner à la Maison de Commerce et nous préparer à partir pour le Dorne. Cette ville est visiblement un lieu trop dangereux en ce temps. Peut être que nous pourrons revenir quand la situation s'aura calmer.»

"Dangereuse ..." Je marquais un temps de pause "Nous ne sommes pas des proies dans un jeu organisé par des chasseurs ... cet homme en voulait à nos vies !" Je désignais l'homme avec la pointe de ma lance. "Le préjudice doit être réparé, et peu importe son employeur, il faut lui envoyer un message clair ..."


En réalité, je me fichais éperduement qu'il me traque, mais je ne pouvais pas supporter l'idée qu'on traque Aryos ou Leyia. D'un geste rapide je plantais ma lance dans sa tête. Une mort instantané et sans douleur. Oui, Aryos pourrait m'en vouloir d'avoir agis avec mes nerfs, mais en y réfléchissant, c'était la meilleure solution. L'homme serait aller voir son employeur et celui-ci aurait envoyer directement beaucoup d'homme à notre poursuite. Maintenant, le brigand ne parlera plus, plus jamais. Et il ne pourra plus faire du mal aux gens qui me sont cher. Les morts sont inoffensifs, et en l'état actuel des choses, mieux vaut quitter rapidement les lieux. Je rengainais mon arme maintenant que le brigand était décédé. Cette fois, je me fichais pleinement de l'avoir tué. Le dicton dit vrai, la deuxiéme fois, c'est plus facile. Et j'avais typiquement rien à faire cette fois. Cette mort, je ne l'aurai pas sur la conscience ... Je fini par ajouter

"Nous pouvons y aller ... "

Puis, je me mis à baisser, tête baisser et regard sombre. Cette attaque .. nous n'aurions jamais dût la subir. Désormais c'était officiel, Port Real est un lieu trop dangereux. Agon devra protéger la belle. Je l'avertirai bien assez tôt. Mais pour l'heure j'escortai mon ami jusqu'à la chambre du commerce. Et je ne manquerai ça pour rien au monde. J'étais exténué et je voulais à tout prix fuir la conversation avec Aryos ...
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Le corps assommé du brigand gisait toujours au sol. Quand Aryos proposa de quitter vite ce lieu, Isendre ne le suivit pas dans ce projet. Il ne voulait pas qu'ils agissent comme des proies alors qu'ils étaient probablement entra d'affronter des puissances largement supérieures à eux dans cette cité. Ceci n'était pas Braavos. Le pouvoir des patriciens n'était qu'une timide lueur dans la cité des rois et des conquérants.

« Nous sommes hélas probablement impliqué dans un jeu qui nous dépasse largement sur tout point. Peut être qu'il voulait à nos vies mais il n'est que le pion d'une puissance supérieure. »

Isendre pointa alors sa lance contre l'homme. C'est alors qu'Aryos comprit ce qu'il voulait faire. Non, le tuer n'apporterait rien et au contraire ne ferait qu'agrandir la détermination de l'expéditeur. Avant qu'il puisse dire un mot, Isendre avait planté sa lance dans la tête du pauvre malheureux. Il l'avait fait avec une vitesse et détermination effrayante pour quelqu'un qui tuait pour une première fois. Nul moment d'hésitation ou de questionnement. Une telle attitude était rare mais pas impossible. Certains avaient l’instinct de meurtre en eux et qui attendait que le bon moment pour se réveiller. Mais Isendre ? Ce fut une véritable surprise de voir un garçon si timide il y a quelque jours devenir un guerrier accomplissant si facilement le geste qui ôtait la vie.

Le sang coulait du crâne du pauvre malheureux ainsi que de masse cérébrale. L'odeur de liquide rouge commençait à se répandre dans l'air. C'était l'odeur de la mort. Aryos se mit à genoux auprès le mort et ferma les yeux de l'assassin en prononçant les paroles rituelles suivantes.

« Valar morghulis. »

Ceci voulait dire : tous les hommes doivent mourir. C'était un salut habituel à Braavos mais on l’utilisait aussi face à la mort inattendue. Il se releva et se retourna vers Isendre. Avec une voix ferme, il dit.

« Il sert rien à envoyer des messages avec le sang de ceux qui ne peuvent plus nous nuire. Tu as probablement voulu bien agir mais la vie de chaque vie est précieuse. On le retrouvera de toute façon et ceux qui l'ont engagés sauront autant que s'il avait vécu. »

Il n'ajouta rien à sa réponse. Il considérait, peut être à tort, que la mort de cet homme fut inutile et donc en aucun cas justifiable. Même les plus pauvres et violents avait droit à un minimum de justice. Mais c'était quelque chose de difficilement concevable sur un continent habitué à l'arbitraire des rois et des seigneurs. Les magistrats dans ces terres étaient surtout des fonctionnaires au service de la cruauté des puissants, si des tels hommes existaient.

Ils rentraient à la Maison du Commerce et Isendre se sépara d'Aryos sans le dire un mot. Peut être qu'il avait besoin de repos après cette nuit éreintante. Il eut à peine le temps de l'informer sur la suite du voyage.

« Sache que demain soir nous partirons pour Dorne. Si t'as des choses à faire, fait le avant le couché du Soleil. »

Si ça avait dépendu que de lui, il aurait prit le bateau le matin même mais Isendre l'avait parlé sur cette fille Tarly. Il considérait comme la politesse minimale de le laisser une chance de dire adieu à ce jeune amour. Vu que le prince en personne semblait convoiter cette fille, il était peu probable qu'ils auront beaucoup de chance de se revoir dans un avenir prochain.

Rentrant dans sa chambre, Aryos n'alla pas se coucher directementz mais s'assit devant une table pour écrire une lettre à son père. Il devait l'informer directement de ce qui s'était passé car il était certain que cette attaque ne resterait pas éternellement secrète. Son père en serait informé d'une façon ou d'une autre, autant tenter de prévenir le pire.
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