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[Port-Real] Retrouvailles, larmes de joie et premières confidences

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MessageSujet: [Port-Real] Retrouvailles, larmes de joie et premières confidences [Port-Real] Retrouvailles, larmes de joie et premières confidences Icon_minitime30.09.14 2:19

298 – Lune 13 – Semaine 3 – Jour 1

Le voyage avait été long, terriblement long, et épuisant. Sur son cheval fatigué, Thyra fixait la grande porte de la capitale avec des yeux éteints. Elle y était, enfin, et pourtant, cette satanée porte semblait s’éloigner à mesure que la Fer-née avançait. Un bâillement, encore un, lui échappa, suivi d’un soupir. Elle n’en pouvait plus de cette route interminable, des mouvements réguliers et désormais lents de sa monture, et du silence lourd qui planait depuis le matin sur le groupe, à peine coupé par quelques échanges rapides. Heureusement, les voix de la capitale arrivèrent bientôt aux oreilles des deux nordiens et de la fer-née, qui, instinctivement, donnèrent un petit coup de talons pour accélérer le pas, pressant les chevaux malgré leur fatigue. Aussi, rapidement, plus vite qu’elle ne l’aurait cru possible, la jeune femme passa les gigantesques portes de Port-Réal.

La ville était animée, les odeurs des commerces caressaient goulûment le nez fin de la brune et les couleurs des étoffes exposées semblèrent magnifiques aux yeux de Thyra, qui avait passé le dernier mois à n’admirer que le vert des bois et le brun de la terre. Enfin ses sens se réveillaient, et elle se délectait des sons, des odeurs et des visions que lui offraient les rues d’ici. Elle se sentait revivre, dans cette ville loin de chez elle, après tout ce temps passé à dormir à même le sol et à ne partager que peu de mots avec les deux hommes que Barbrey avait envoyé pour la protéger sur la route royale. Bientôt, comme une ultime récompense, elle retrouverait les conversations qu’elle aimait tant avec Elhenna. Sa petite Lenna lui manquait tant et si bien qu’elle avait l’impression d’avoir été séparée d’elle pendant des années. Aussi, elle perdit vite l’envie de s’arrêter pour visiter la ville et goûter à ces plats qui agitaient son ventre pour se diriger droit vers le fameux Donjon Rouge. Selon Lady Dustin, c’était là que logeait Elhenna le temps de son séjour, et donc là-haut qu’elle avait le plus de chance de la trouver. Se frayant un passage à travers les passants, il ne lui fallu pas longtemps pour trouver le bon chemin, mais le suivre s’avérait être d’une toute autre difficulté. Contrairement à Tertre-Bourg, les gens étaient nombreux ici, très nombreux, et peu aimables, pour la plupart. Et si la fer-née réussit à rester calme pendant de longues minutes, la colère grimpa lentement en elle, jusqu’à lui faire donner trois coups de talons sur le flanc de sa monture. Ni une ni deux, la bête s’avança sans plus prêter attention aux passants, bousculant la plupart de ceux qui ne se poussèrent pas à temps de son chemin. Bientôt, comme pour preuve de l’habitude des habitants à affronter les cavaliers, un passage naturel se créa parmi la foule, permettant à la Fer-née de se mouvoir avec aisance, la tête haute, le regard dur. Elle n’avait pas de temps à perdre ici.

Arrivée au pied des portes de bronze du Donjon Rouge, face aux gardes présents, une boule d’anxiété se coinça dans la gorge de Thyra. Lady Dustin avait rédigé une lettre à leur attention, présentant sa pupille et expliquant sa présence dans la capitale. Ce que Barbrey lui avait décrit comme facile s’était avéré être le pire cauchemar de la jeune femme pendant tout le trajet. Et s’ils refusaient parce qu’elle était une Fer-née ? Et si Elhenna n’était pas autorisée à recevoir une demoiselle de compagnie ? Comment ces choses-là fonctionnaient, ici ? Posant pied à terre, Thyra s’avança vers eux, sa lettre en main et le regard fier.

« Je viens pour Elhenna Dustin, pupille de Lord Stark, Main du Roi. J’ai une missive écrite de la main de Lady Dustin, dame de Tertre-Bourg. »

Sa voix était ferme, décidée. Les gardes échangèrent un regard, et sans même prendre la peine de lire la lettre que la fer-née leur tendait, la laissèrent passer avec ses accompagnateurs et son cheval. Après un instant d’hésitation, elle se saisit des rênes de sa bête et avança dans la cour extérieure du donjon, où elle retrouva un nombre important de personne, la plupart semblant appartenir au peuple. Une ville dans la ville. Son regard étonné croisa celui des deux hommes qui descendirent de leur monture pour se mettre au niveau de la pupille. Pourquoi était-ce si facile d’entrer dans le si fameux Donjon Rouge ?

« Nous sommes dans la cour principale ici, accessible au peuple. – lui lança Adrack, le plus grand de ses deux suiveurs, comme en réponse à la question qu’elle n’avait pas formulée – Nous devrions nous diriger vers ses portes, plus loin. Elles semblent mieux gardées que celles que nous venons de passer. »

« Ce ne sera pas très difficile de faire mieux … » marmonna Thyra entre ses lèvres avant de tirer sur les rênes pour faire avancer son cheval fatigué vers le lieu que lui suggérait Adrack. Tertre-Bourg lui paraissait à la fois bien plus simple et bien mieux gardé que cet endroit. Tout était trop grand ici, presque oppressant. La Volmark avança donc aussi rapidement que ses muscles endoloris le lui permirent. Chevaucher si longtemps lui avait donné des crampes et un horrible mal de dos. Elle savait pourtant qu’entre elle et le cheval, elle n’était pas la plus à plaindre. L’animal semblait vraiment à bout, le regard vitreux, la tête basse. Lui flattant l’encolure, elle l’encouragea silencieusement à continuer. Les écuries ne devaient pas se trouver bien loin, après tout.

Rapidement, malgré la foule, ils arrivèrent vite devant les gardes, qui cette fois, s’emparèrent de la missive que Thyra leur tendait. L’un deux la lu avec un air d’idiot incapable de comprendre ce qu’il était en train de faire, avant de faire un signe de tête à ses collègues.

« Nous avons reçu une lettre de lady Dustin il y a peu, annonçant votre arrivée. Je crains cependant que sa fille n’ait été mise au courant. Voulez-vous que nous l’appelions pour vous ? »

Un sourire illumina le visage de Thyra l’espace d’une seconde. Quoi de mieux que des retrouvailles surprises pour faire plaisir à Elhenna ?

« Non, merci. Amenez-moi juste à sa chambre, cela suffira. »

Accompagnée d’un garde apparemment très jeune, Thyra laissa là son cheval, ses affaires et les deux hommes qui l’avaient accompagnée et qui semblaient pressés par l’envie d’une bonne bière et d’une couche agréable, pour se diriger vers les appartements des invités. L’endroit était grand, presque trop, et l’envie de découvrir chaque recoin de cet immense labyrinthe caressa les tripes de la fer-née. Une envie qui fut vite submergée par celle, plus intense, de revoir Lenna. L’impatience la grignotait doucement, et le bruit que produisaient ses pas sur le sol sonnait comme la promesse d’une rencontre imminente.

« C’est ici, mademoiselle. »

Trop excitée par l’idée de retrouver son amie, Thyra ne releva même pas le titre que le garde lui avait donné. Elle s’approcha de la porte, attendant que l’homme s’éloigne suffisamment pour enfin frapper et entrer sans qu’on ne l’y invite, pour se retrouver dans une chambre vide.

« Elhenna ? » appela la jeune femme, sans que son appel ne trouve de réponse. Ah, elle avait été bien sotte de laisser le garde s’éloigner. Elle se retrouvait à présent seule dans un lieu qu’elle ne connaissait pas, sans aucune idée du lieu ou pouvait se trouver l’héritière de Tertre-Bourg. Aucune ? Pas tout à fait. Au fond d’elle, elle était même persuadée de l’endroit où se trouvait Elhenna, à ce moment de la journée. Tournant les talons, elle refit le chemin inverse assez rapidement, et dès qu’elle aperçu une personne apte à l’aider, lui demanda son chemin. Doucement, à force de détours et de demandes nombreuses, la Fer-née trouva le lieu qu’elle cherchait. Les écuries. C’était une évidence pour elle, Lenna devait forcément se trouver là, quelque part entre les tas de foins et les abreuvoirs, à caresser des dizaines de chevaux.

Et effectivement, Thyra ne tarda pas à l’apercevoir. Son cœur se mit à battre plus fort, et un grand sourire s’empara de son visage. Elle fit encore quelques pas, pour être au plus près d’elle, et, dans son dos, lui lança :

« Encore dans les écuries ? Tu ne changeras donc jamais ! »

Les cernes sous ses yeux, ses cheveux mal coiffés et ses ongles sales ne permettaient aucun doute quant à la date de son arrivée ici. Mais les étoiles dans ses yeux et son sourire éclatant semblaient prendre le dessus sur tout le reste. Elle était heureuse de revoir celle qu’elle considérait comme sa petite sœur, et il n’y avait rien qui pouvait lui gâcher ce plaisir.
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Elhenna Dustin




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Age du personnage: 16 ans
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Elhenna Dustin
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Retrouvailles, larmes de joie et premières confidences [Port-Real] Retrouvailles, larmes de joie et premières confidences Icon_minitime03.10.14 1:19

Ce jour-là, Elhenna était d'humeur taciturne. Elle habituellement si vive n'avait pas décroché un mot depuis l'aube, ni même un sourire. Il y avait de nombreuses raisons à ce revirement de comportement. Son mariage futur qui commençait à se dessiner plus nettement et moins lointain à l'horizon, le Nord et ses gens qui lui manquaient de plus en plus. Et toujours pas de nouvelles de Thyra. Pas une lettre ou un mot, rien. Les courriers de Barbrey étaient déjà rares, elle avait pensé que la Fer-Née compenserait ce manque. Et elle souffrait de voir qu'elle avait fait erreur.

La jeune femme soupira doucement en flattant l'encolure d'Ardent. Son regard solennel caressa son étalon rouge un moment, tandis qu'elle décidait d'écrire à l'héritière Volmark aujourd'hui. Tant pis pour son orgueil qui lui disait d'attendre encore un peu. Elle voulait savoir comment son amie allait et qu'elle lui donne d'autres nouvelles de Tertre-Bourg que celles glanées ici ou là dans les lettres de Barbrey.
Elle posa alors son visage triste dans le cou d'Ardent un instant. Le cheval était d'un calme absolu ce jour-là, comme s'il répondait à l'humeur de sa maîtresse. Elle huma la bonne odeur de foin qu'il dégageait, se réconfortant dans la douce chaleur qui émanait de l'animal. Elle aurait bien dormi ici avec lui à la nuit tombée, si elle avait été certaine que personne ne remarque son absence du Donjon Rouge. Malheureusement, c'était peu probable. Et quand bien même, il n'y avait pas qu'Ardent ici. Elle aurait pu être surprise par n'importe qui dans les écuries, endormie sur le foin. Une attitude bien loin de ce que l'on attendait de l'héritière de William Dustin et du domaine des Tertres. « Tiens ton rang. » lui avait commandé Barbrey. Ça commençait à royalement l'ennuyer. Maîtriser la sauvage qui faisait battre et se révolter son cœur lui demandait beaucoup d'énergie.

- Encore dans les écuries ? Tu ne changeras donc jamais !

Elhenna ne pu retenir un tressaillement lorsqu'on lui adressa ces mots. Elle n'avait entendu personne approcher et se retourna brusquement car cette voix... Elle avait l'impression que cela faisait des mois qu'elle ne l'avait entendue.
Aucune réaction de la part d'Ardent qui ; habituellement, était le premier à se manifester lorsque l'on s'approchait trop de la fille de Barbrey par des coups de sabots plus ou moins prononcés. Exceptions étaient faites pour les proches de la louve. Était-ce possible ?

Et face à elle, Thyra Volmark. Le visage d'Elhenna se durcit, tandis qu'elle fronçait les sourcils.

- Mais qu'est-ce que tu fiches ici ?

Elle était tellement surprise de la voir débarquer à Port-Réal comme cela, sans plus de cérémonie. Sans que quiconque l'ait prévenue. Pas même Barbrey.

- Tu as laissée mère seule à la Tertrée ?

Ce n'était pas une question et presque un reproche. Qu'est-ce qui avait pu décider la veuve de William Dustin à finalement autoriser sa pupille à rejoindre sa fille à Port-Réal ? Elle ne lui faisait pas confiance ? La colère faisait battre son cœur plus fort.

Et puis ses yeux gris embrassèrent ceux de la Fer-Née et elle n'y tint plus. Elle fit un pas vers elle, le dernier qui les séparait avant de la serrer avec force dans ses bras.

- Oh, Thyra, tu m'as tellement manqué !

Sa voix était pleine de sanglots contenus et elle mit un moment avant de relâcher un peu son étreinte. Au contact de sa sœur de cœur, elle se sentait déjà mieux qu'au matin, lorsqu'elle avait mentalement fait l'énumération de tout ce qui la contraignait depuis son départ de Tertre-Bourg.
La jeune louve plongea son regard à présent brillant de complicité dans celui de la Fer-Née mais sans pour autant totalement la libérer de ses bras tremblants d'émotion. Que c'était bon de la voir !
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Retrouvailles, larmes de joie et premières confidences [Port-Real] Retrouvailles, larmes de joie et premières confidences Icon_minitime14.04.15 0:27

L’immense sourire qui se dessina sur les lèvres de la Volmark lui tirait les muscles et endolorissait un peu plus son corps meurtri par le long voyage. Pourtant, rien ne pouvait l’empêcher de montrer la joie qu’elle ressentait à enfin retrouver Lenna. Lenna… Ah, qu’elle avait changé ! Sa peau déjà semblait plus foncée que lorsqu’elle brillait sous le froid soleil du Nord. Ses traits semblaient plus matures aussi, sans que la fer-née ne puisse l’affirmer vraiment. Peut-être n’était-ce que l’idée que sa Lenna, sa petite sœur, puisse vivre seule dans cette immense ville sans son aide qui lui renvoyait cette vision. Elle qui semblait si fragile au premier abord… Elle était pourtant une jeune femme forte, une fière nordienne, et sa réaction première en apercevant la Volmark en était une preuve évidente.

- Mais qu'est-ce que tu fiches ici ?

Thyra s’était tant attendu à cet air de reproche qu’elle ne put que sourire davantage en l’apercevant enfin. La question ne demandait pas de réponse, être présente auprès de la Nordienne était une évidence pour la fer-née, comme un devoir, un besoin vital.

- Tu as laissée mère seule à la Tertrée ?

Levant les yeux au ciel, Thyra posa les mains sur ses hanches, son sourire se mutant en œillade complice envers la belle héritière.

« Garde tes reproches pour plus tard, je n’ai pas voyagé un mois à dos de bourrique pour t’entendre râler dès mon arrivée ! »

D’autant qu’elle pensait sincèrement que Lady Dustin était bien plus protégée entre les murs de son château que Elhenna, seule à Port-Real. Aucune des personnes de cette capitale ne semblait être digne de confiance, et Thyra n’aurait pu dormir une nuit de plus à la Tertrée en sachant Lenna ici, seule. Elle avait donc insisté auprès de Barbrey pour venir, ignorant les obligations qu’elle devrait subir en venant ici et la peur de se retrouver loin de sa Dame, plus loin encore chez les Continentaux. Chez ses ennemis naturels. Il lui fallait faire profil bas, et malgré tous ses efforts pour se convaincre du contraire, elle savait que cela allait être difficile. Mais elle n’imposerait pas ce poids à la nordienne. Elle était là pour veiller sur elle, pas pour être veillée.

Le premier contact que lui offrit Elhenna lui fit oublier l’espace d’un instant ses courbatures et ses horribles douleurs au dos. L’enlaçant avec douceur, elle ferma les yeux alors qu’elle posait son menton sur l’épaule de la jeune femme. Cela lui avait tant manqué qu’elle eut l’impression que l’instant ne dura qu’une seconde. Elle ne pouvait l’affirmer à voix haute, mais ce simple geste représentait plus que beaucoup de choses pour elle. Revoir le sourire de sa petite sœur était comme une récompense pour tout ce qu’elle avait enduré pendant le voyage, et un souffle de courage pour ce qu’elle devait encore faire.

Passant sa main quelque peu rugueuse sur le visage d’Elhenna, la fer-née lui offrit un sourire réconfortant en réponse aux sanglots qu’elle avait entendu dans sa voix.

« Tu m’as manqué aussi. Et maintenant que je suis enfin arrivée ici, je ne te laisserai plus. »

Thyra marqua une pause, un petit sourire aux lèvres. Elle ne savait pas combien de temps Lady Dustin la laisserait à Port-Réal. Peut-être devrait-elle repartir dans quelques jours à peine, sur ordre de Barbrey. Elle avait promis d’obéir et de rentrer aussitôt la lettre demandant son retour à la Tertrée arrivée. Mais elle n’avait pas envie de penser à cela pour le moment. Il lui fallait profiter de chaque instant avec Elhenna, ne pas refaire la même erreur qu’au départ de celle-ci pour la capitale.

« Bon, raconte-moi tout ! Je veux absolument tout savoir sur ce que tu as fait ici. Tu n’as pas encore été promise à un homme, rassure-moi ?! Je tiens à avoir mon mot à dire si jamais on te refile un empoté capricieux entre les pattes. »

Thyra offrit un léger sourire carnassier à la nordienne, de ces sourires qui veulent dire « je plaisante ! ». Ou peut-être bien « Je lui arracherai la tête du corps à mains nues si on t’oblige à épouser un homme comme ça ». Après tout, la fer-née en était bien capable.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Retrouvailles, larmes de joie et premières confidences [Port-Real] Retrouvailles, larmes de joie et premières confidences Icon_minitime15.04.15 22:45

Devant le sourire grandissant de Thyra, Elhenna n'avait d'autre choix que celui de partager cette complicité qui lui avait tant manquée. Leurs retrouvailles étaient pleines d'émotions. Des émotions contenues. Avouer à la Fer-Née qu'elle lui avait manqué, ce n'était qu'un infime morceau de l'iceberg du vide et du manque qui habitait la louve depuis son arrivée à Port-Réal.

Mais peu importait maintenant, elle était là et c'était tout ce qui comptait.

- Garde tes reproches pour plus tard, je n'ai pas voyagé un mois à dos de bourrique pour t'entendre râler dès mon arrivée !

Si l'intense bonheur de la revoir n'avait pas été le plus fort, Elhenna aurait ri aux mots de Thyra et lui aurait rétorqué sur le même ton que si elle était meilleure cavalière, cela lui aurait certainement pris moins de temps. C'était faux bien sûr mais la louve aurait adoré voir le visage de sa sœur de cœur en entendant cela. Elles se seraient ensuite gentiment chamaillées certainement.
Mais à cet instant là, la fille de Barbrey n'avait besoin que d'une chose : tenir son amie contre elle, au moins un moment. Respirer sa peau pleine de poussière et ses cheveux emmêlés.

L'héritière de la Tertrée sourit lorsque Thyra caressa son visage et elle attrapa ensuite les mains meurtries de la voyageuse avant de déposer un baiser sur chacune d'elles puis de les garder serrées dans les siennes.

- Tu m'as manqué aussi. Et maintenant que je suis enfin arrivée ici, je ne te laisserai plus.

Elhenna n'en était pas certaine et déjà, elle redoutait que Barbrey ne rappelle sa pupille à Tertre-Bourg. Encore que, les récents événements survenus à Port-Lannis l'en dissuaderaient peut-être. Il ne ferait bientôt pas bon être un fer-né se baladant sur le continent. Thyra savait-elle ? La louve priait pour que les Volmark ne soient pas impliqués dans cette attaque.
Elle ne répondit donc pas tout de suite aux questions de son amie sur son séjour à la Capitale. Son visage était devenu grave, tandis qu'elle lui demandait :

- Sais-tu ? Pour Port-Lannis ? Des fer-nés ont attaqué la ville.

Il était probable que son long voyage ait tenu Thyra éloignée de la nouvelle. On venait tout juste de l'apprendre à Port-Réal. La louve planta son regard gris dans celui de son amie, sans lâcher ses mains usées par le voyage. Elle imaginait que la nouvelle serait sans doute un coup dur pour la jeune femme.

- On n'en sait pas plus pour le moment... Ni quelles Maisons sont impliquées.

Elhenna ajouta d'une voix rassurante en prenant doucement Thyra par les épaules :

- Mais je suis sûre que l'on n'a pas à s'en faire.

Elle n'en dirait pas plus. La fer-née comprenait aisément ce à quoi la fille de Barbrey faisait allusion, elle en était certaine. Le statut premier de la jeune femme était celui d'otage. Si les Volmark avaient fait la bêtise de participer à cette attaque, on demanderait la tête de Thyra. Elhenna sentait son cœur battre plus fort à cette pensée. Pour sa sœur de cœur, elle transgresserait les règles. Elle l'aiderait à fuir plutôt que de supporter l'idée qu'elle soit exécutée.
Mais on n'en était pas encore là. La dernière rébellion avait décimé les Volmark, il était donc peu probable qu'ils aient participé à la dernière attaque. Il faudrait faire preuve de discrétion jusqu'à ce qu'on en sache plus, simplement. Mais ça ne serait pas si facile.

- Tu ne veux pas te reposer ou prendre un bain avant que je te raconte ? Tu dois être exténuée.

Et comme la réponse de Thyra ne faisait aucun doute, Elhenna s'assit dans la paille, contre Ardent et invita son amie à faire de même. Autant être au moins installées confortablement le temps qu'elles se racontent leurs dernières semaines passées l'une sans l'autre.

- Heureusement que tu arrives seulement maintenant, lui confia-t-elle dans un sourire. Figure-toi qu'on m'a déjà demandée en mariage ! Un Lord des Terres de l'Orage...

Elle rassura aussitôt la jeune femme en riant franchement :

- Ne t'en fais pas, j'ai dit non bien sûr ! Il serait mort de froid dans le Nord. Et puis je n'allais pas abandonner les Tertres comme ça !

Elle failli ajouter qu'elle ne l'aurait pas quittée pour aller jouer à la dame du Sud mais elle s'abstient. Les deux filles avaient assurément déballé assez de sentimentalisme pour la semaine entière.
Son regard s'assombrit un peu, tandis qu'elle continuait :

- Cependant... Je doute pouvoir retarder bien longtemps le moment où je ne pourrais plus dire non.

Elle porta un instant son regard sur Ardent, impressionnant de tranquillité avant de le poser de nouveau sur Thyra :

- J'ai rencontré Eddard Stark aujourd'hui. Nous avons commencé à faire une liste des nordiens qui feraient un bon parti...

Ce n'était pas exactement ce que Barbrey l'avait envoyée faire ici aussi elle ajouta, dans un murmure :

- Hors de question que j'aille voir le Roi pour en tirer quoi que ce soit.
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