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Uchronie du Trône de Fer de George R.R. Martin. Venez incarner un riche Lord, un noble chevalier, un seigneur ruiné ou un roturier dans le Royaume des Sept Couronnes !
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Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née !

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AuteurMessage
Glenhild Bonfrère




Personnage
Age du personnage: 22 ans
Surnom: La Sirène Sanglante
Métier/Titre(s): Capitaine sans navire et sans equipage

Glenhild Bonfrère
« ↯ Fière née ↯ »
« D'écume, de Sang & d'Acier »

Copyright : Echo des Plaines & tumblr
Citation : « La liberté a parfois les mains rouges de sang. »
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 380
à Westeros depuis : 09/05/2013
Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Empty
MessageSujet: Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Icon_minitime10.05.13 0:06


Glenhild Bonfrère


feat. Kristanna Loken
« La pire des défaites : celle d'avoir refusé le combat. »






© Echo des Plaines

Personnage

Appartenance : Îles de Fer
Age : 21 ans
Métier/Titre : Capitaine de La Sirène de Fer
Situation familiale : Célibataire
Famille : Lord Gorold (père), Lady Moïra, née Harloi (mère), Gysella & Gynella, Geneva, Gullietta & Gullia, Gemarei, Gladyn & Gladys, Glenhild, Gwin (†) & Gwen, Gaëlle, Gormond, Gran (†) & Greydon (onze sœurs dont quatre paire de jumelles, et trois frères triplés).
Allégeance : La Grandeur Fer-Née
Rang spécial : ↯ Fière née ↯
D'écume, de Sang & d'Acier

Histoire

La Terreur Noyée (277)
Revenant d’un voyage de quelques mois dans le détroit pour établir quelques relations commerciales avec les marchands des Cités Libres et des côtes est de Westeros, Gorold Bonfrère fit route vers Grand Wyk. Boutre ventru doté de deux mats aux grandes voiles noires, baissées pour l'heure, avec sa figure de proue en forme de dragon et son éperon de fer, un redoutable navire de guerre de deux-cent pieds de long pouvant transporter autant d’hommes et moitié de rames. La « Terreur Salée » d’où s’élevaient la clameur rythmée et grave des rameurs et la voix forte du capitaine qui donnait ses ordres pour l’approche et l’accostage. Le ciel était terriblement bleu, à vous en faire croire aux Sept, le soleil brillait à vous exploser les mirettes, mais le vent et la houle qui semblaient venir de nulle part ne facilitait pas une manœuvre déjà difficile en temps normal. Heureusement, l’homme qui se tenait fièrement sur le pont dans ses vêtements dont le rouge et le noir virait au gris salé, avec sa cape de fourrure, était déjà un marin aguerri. Ainsi au terme de nombreux hurlement et de courses effrénées entre les bans de rame pour jeter les amarres au bon endroit, le boutre vint frôler la plancher des vaches avec sensualité. Deux gamins bondirent hors du navire et, vite, vite, enroulèrent les lourdes cordes qui leur écorchaient les mains autour des bollards de la passerelle accolée aux pierres grises de Grand Wyk. Là, fermement attachés au grand quai du port, d’autres bateaux dont une quarantaine de boutres, mais certains de la flotte du Sire de Cormartel étaient en mer. Une multitude de gens s’affairaient, des pauvres, des riches, des pêcheurs, même des marchands étrangers, certains se contentèrent de baisser la tête sur le passage de leur seigneur, d’autres accueillirent les voyageurs plus chaleureusement. Mais aucun n’osa parler de ce que tout le monde savait mais que personne ne voulait avouer à l’impétueux Lord Bonfrère. Ses colères étaient connues pour être aussi soudaines et féroces que celle du Dieu des Tornades et aussi mortelles qu’un grain blanc. La plupart des rameurs et des guerriers embarqués restèrent sur le port rejoignant, à pieds, leurs familles éparses sur la côte ou dans les terres. Gorold quand à lui ne s’attarda pas et, avec quelques uns de ses hommes, enfourcha le massif cheval noir qu’on lui amena pour rejoindre sa demeure.

]« ENCORE UNE FILLE ?! » Le Seigneur regarda le mestre d’un air furibond. L’homme de science baissa les yeux et la tête faisant tinter sa lourde chaine, mais cela ne suffit pas à calmer la rage de son puissant maitre qui le prit par le cou en grognant, l’étrangla quelques instants et le projeta au sol avec violence. ]« Mais qu’ais-je donc fais au Dieu Noyé pour mériter ça ?! » Il bouscula tous ceux qui se trouvaient sur son passage et fit irruption dans la chambre ou son épouse indigne se remettait à peine d’avoir mis au monde sa onzième fille. ]« Femme ! Pourquoi me tourmentes-tu ainsi ? » Il gifla la pauvre parturiente encore exténuée par l’accouchement et  l’allaitement et prit sans ménagement le nouveau né des mains de sa mère. L’enfant ne pleura pas, blonds étaient les quelques cheveux épars qui couvraient son crane, rose sa peau encore fripée par neuf mois dans l’eau, bleus-gris ses yeux. Tout en la tenant par les bandelettes de linge comme on attrape un chaton fripon, le père, tout indigné qu’il soit devait bien le reconnaître : elle lui ressemblait terriblement. En souriant, elle leva sa petite main et essaya d’attraper le nez de son père, ratant un peu son coup entre ses petits yeux à peine ouverts, elle le griffa finalement. C’était définitivement une Fer-Née que cette petite, se dit, en silence, le père sur le visage duquel venait d’apparaître un léger sourire, et il consentit à la nommer : Glenhild. Il la reposa sans plus de précaution sur sa mère et prit congé pour un peu de réconfort auprès de ses femmes-sel.

L’eau était froide, le vent vous fouettait le visage et le sel vous piquait les yeux, le ciel était d’un gris à peine plus clair que les pierres de la plage qui plongeait dans la baie et tous écoutaient la litanie du prêtre du Dieu Noyé. Serrant son bébé contre elle pour le maintenir au chaud le plus longtemps possible, Lady Moïra attendait qu’Harold Faux-Noyé lui demande l’enfant. Il confia alors sa trique de bois flotté à un de ses disciples et prit l’enfant avec douceur et entra dans l’eau glaciale pour l’en asperger. Contrairement à la majorité de ses sœurs, Glenhild ne pleura pas, elle ne pleurait jamais, et quand ça lui arrivait, elle hurlait plus qu’elle ne versait de larmes mettant la maisonnée sans dessus-dessous. Certains des invités dodelinèrent de la tête en pensant que ce baptême n’avait rien d’un véritable baptême Fer-Né, tout au plus une mascarade pour cacher l’attirance du maitre des lieux envers la culture des contrées vertes. Mais il aurait fallut être fou ou suicidaire pour le dire tout haut, aussi on se contenta de quelques murmures et tout le monde rentra bien sagement chez lui. C’était comme ça depuis quelques années déjà, Cormartel glissait peu à peu vers Westeros acceptant son pouvoir, ses mestres, son commerce, ses lois, oubliant peu à peu l’Antique Voie et se pliant au règles de Sept Couronnes. Qu’y pouvait-on ? D’ailleurs, pouvait-on vraiment s’en plaindre ? Après tout cet état d’esprit un peu plus conciliant que la moyenne valait aux terres des Bonfrère d’être l’une des plus riches de l’archipel. L’exploitation du Fer des Monts Durgranite et son commerce avait fait la fortune de la Maison pendant que les autres dépérissaient. Au fond, les habitants étaient bien contents d’avoir à manger et de pouvoir vendre le fruit de leur labeur à des gens qui payaient mieux que les Fer-Nés, chèvres, poisson, fromages, bateaux.

De Sel et de Roc (283)
Néanmoins, dès qu’elle apprit marcher, Glenhild grimpa tant bien que mal les hautes marches  qui conduisaient au dernier étage du donjon et grimpant sur le rebord d’une fenêtre, elle regardait la mer. Encore et toujours, jusqu’à même rater les leçons des mestres ce qui lui valait de sérieuses corrections. Pourtant on l’apercevait à peine depuis l’édifice colossale aux épaisses murailles hérissées de piques, et on ne l’entendait pas, même le sel avait disparut de l’air humide. Mais cette chose avait quelque chose de fascinant pour la gamine, comme un lointain souvenir d’inachevé. Quelques années plus tard, après avoir grimpé sur les créneaux du chemin de garde et avoir traversé cent fois les passerelles suspendues qui reliait le donjon aux tours, elle put de nouveau la voir de près.
Devenue aussi effrontée qu’imprudente, l’enfant terrible échappa une fois de plus à la vigilance de sa mère qui avait fort à faire avec toutes ses filles et les triplés mâles qu’elle venait de mettre au monde au plus grand bonheur du Sire de Cormartel. Elle partit à pied du château et courut à perdre haleine pour la rejoindre comme une jeune fille l’aurait fait pour un amant. Seulement elle avait tout juste cinq ans et elle s’emmêlait fréquemment les pieds sur les pentes escarpées, s’écorchant mains et genoux, visage et coudes, mais rien, ni le sang ni la douleur, ni la longue route qui la séparait encore de la côté ne pouvait l’arrêter. Une fois arrivée, après plusieurs heures de marche, car elle avait tout de même finit par ralentir sa course, elle admira l’eau mouvante et verte, et grise, l’écume des vagues, cet animal indompté qui faisait le cadeau de la Vie et de la Mort. Mais, l’enfant, épuisée s’endormit sur les cailloux acérés et ne se réveilla qu’une fois que la marée montante ne l’eut submergée d’une bonne vague. Ne sachant pas nager, elle se noya, mais dans sa grande sagesse, le Dieu Noyé qui avait d’autres projets pour elle la sortit de là par le biais d’un prêtre qui après l’avoir vue dormir, l’avait reconnue à temps. Il la sortit de l’eau, frêle et bleue, et la réanima tout en espérant qu’il ne soit pas trop tard et en prononçant la formule consacrée : « ce qui est mort ne saurait mourir mais se lève à nouveau, plus dur à la peine et plus vigoureux ». Elle cracha l’eau et vomit même, mais encore une fois ne pleura pas. Ainsi fut baptisée Glenhild. Comme une véritable adepte du Dieu Noyé, car il donne à chacun son chemin vers les festins sous-marins, et celui de celle-ci n’était pas si court. Frigorifiée mais toujours aussi fascinée, elle dit alors au noyé : « Montre-moi l’Antique Voie. J’ai essayé de trouver le chemin à travers les collines, j’ai cherché partout, j’ai courut, j’ai fais tout le tour plusieurs fois, mais je ne l’aie pas trouvée. Pourtant il y a bien une route, et aussi du fer avec un prix pour chaque once. Mais certains disent que Père a perdu l’Antique Voie, alors je me suis dit que ça n’était pas celle-ci parce qu’il l’emprunte très souvent. » [/b][/color]  Le prêtre sourit et la ramena chez elle tout en lui expliquant de quoi il s’agissait, que l’Antique Voie était le chemin de la vie à emprunter pour les braves, pas une route qu’on peut voir, mais une qu’on peut sentir. La petite ne comprenait pas tout mais elle retint le principal, écoutant attentivement même si elle ne sentait plus ses jambes et avait mal partout, suivant tant bien que mal et sans se plaindre une seule fois l’homme qui heureusement marchait lentement.

Quelques semaines plus tard, ayant bien compris qu’il ne servirait à rien de la punir et encore moins de lui interdire de sortir à nouveau, son père la prit sur son sombre étalon et l’emmena au port. Du haut de son perchoir qui renâclait-elle admira les bateaux et elle sut. Guillerette comme jamais, elle annonça donc la bonne nouvelle à son père : « Père ! Quand je serais grande je serais capitaine d’un boutre ! Je me battrais selon les préceptes de l’Antique Voie et je redonnerais à Cormartel la fierté d’être Fer-Né ! » Elle sauta alors à bas du cheval, courut jusqu’au quai et bondit sur le pont de l’Écume Sanglante avant de courir sur le pont de bois bercé par le roulis, sous le regard amusé de son père. Elle s’était déjà révélée un sacré garçon manqué, mais aussi assez forte et têtue pour choisir cette voie, alors, avec onze filles à marier, Gorold Bonfrère n’avait jamais été très enclin à la forcer à faire la même chose que ses sœurs. Il se fichait bien qu’elle ne soit pas une Lady, il en était même presque fier bien qu’il se garde de le montrer, sachant parfaitement ce qu’il lui faudrait affronter pour arriver à ce qu’elle voulait. Avec une agilité assez exceptionnelle pour son âge, elle sauta entre les bancs de nage et marcha sur le bastingage jusqu’à ce que Beron Pyke, le fidèle capitaine du boutre ancestral de la maison ne sorte de la cale. Voyant son seigneur et reconnaissant alors sa fille, il la laissa faire, mais ce dernier lui fit alors un signe de tête, il l’attrapa alors par le col et la souleva de terre.
- Que fais tu là garnement ?!
- Lâchez-moi ! Je suis le Capitaine !
- Non, c’est moi le capitaine, et on ne devient pas capitaine à six ans !
- Lâchez moi je vous dis ! Elle se débattit et réussit même à envoyer quelques coups de pieds et de poing dans le buste de l’homme qui ne la lâcha pas pour autant, restant de marbre. Lâchez-moi ! C’est un ordre !
- Tu n’as pas d’ordre à me donner, qui que tu sois, tu es sur MON boutre ! Répondit alors le gaillard d’une voix forte si proche du timbre de son père qu’un frisson lui parcourut l’échine. Mais sans se démonter elle continua.
- Un jour se sera le mien, je vais payer le Fer-Prix et se sera le mien ! Lâchez-moi et vous verrez ! Un sourit en coin se dessina animant tout le visage du capitaine alors que celui de l’enfant restait sombre et rageur.
- Je veux bien te croire petite, mais ce jour n’est pas encore arrivé, et pour le moment c’est moi le Capitaine de ce bateau. Ton père seul peu me donner des ordres, et encore. Alors n’oublies jamais ceci : Chaque capitaine est le seul Roi sur le pont de son navire. Comprenant alors son erreur, la blondinette fit la moue et grogna un peu avant de répondre plus calmement.
- D’accord Capitaine, je m’en souviendrais…. Heu… pouvez-vous me lâcher à présent ? Il sourit et la lâcha. Un peu impressionnée certes, mais riche d’un nouvel enseignement, elle resta plantée devant lui un moment les mains sur les hanches avant de reprendre, plus assurée que jamais. Je veux servir à votre bord alors, pour apprendre. Le marin souleva un sourcil et après un coup d’œil à son seigneur, il répondit.
- Tu es un peu jeune, reviens me voir quand tu auras appris à te battre et que tu seras capable de soulever cette rame, nous verrons ça. Glenhild regarda la rame sus-désignée posée sur un banc et conclut bien vite qu’elle serait incapable de la soulever avant plusieurs années, mais rendez-vous était pris, et elle devait se préparer.

Entre Fer et Mer (289)
Et elle se prépara.
Durant les années qui suivirent, son père lui enseigna tout ce qu’il savait et l’emmena même dans quelques unes de ses expéditions. Elle apprit à manier l’épée, la hache, la lance, les hachettes pour la danse du doigt, à faire des nœuds, à se repérer avec les étoiles, à connaître les fonds marins pour éviter les récifs, à lire les vents, prévoir les tempêtes. Et comme assez rapidement, le sujet vint sur le tapis, son père lui expliqua aussi pourquoi d’aucun disait qu’il avait oublié l’Antique Voie. ]« Ce n’est pas vrai, je n’ai rien oublié, je la suivais avant et je suis content que tu aies décidé de la suivre, mais voies tu, la vie n’est pas toujours si simple. Nous avons été vaincus par le Trône de Fer, deux fois vaincus. Si je ne m’étais pas plié aux lois des Sept Couronne, nous serions comme les autres, nous crèverions de faim. Je ne te demande pas de comprendre, mais tu verras que dans le monde dans laquelle nous vivons, nous n’avons plus la liberté de prendre ce que nous voulons par les armes. Le faire serait du suicide et nous mourrions non seulement nous mais tous ceux qui travaillent pour nous et les autres Fer-Nés, or j’ai une responsabilité envers eux comme envers toi, et je ne peux pas faire tout ce que je veux uniquement parce que j’en ai envie. Parce que crois le ou non, si cela ne tenait qu’à moi, je pillerais encore les côtes de Westeros et du continent et je piraterais plus de bateau qu’Euron Greyjoy. Mais ce temps là où tout nous souriait est terminé, tu devras toi aussi faire avec cette réalité. » Avec ce discours plein de sagesse, Glenhild compris bien des choses, mais une fureur l’habitat après ce jour, une rage sourde contre tout ce que représentaient les Sept Couronnes. Jamais elle n’oublierait les mots de dépit et de soumission de son père, et si un jour elle pouvait le libérer, alors elle tenterait sa chance.

Plusieurs années après cet échange, Balon Greyjoy s'autoproclama Roi du Sel et du Roc et jeta ses troupes dans une guerre sanglante et perdue d’avance. Ayant refusé d’assister à son couronnement, Lord Gorold Bonfrère retint ses troupes, mais tous n’obéirent pas à son ordre et ceux qui partirent ne revinrent pour la plupart pas. Glenhild avait 12 ans et ayant réussit à soulever une rame, elle avait enfin été engagée comme mousse sur l’Écume Sanglante, mais Beron Pyke furent de ceux qui furent loyal à leur seigneur et restèrent à quai. Elle tenta de soulever les marins contre leur capitaine et de prendre le bateau pour aller se battre avec les autres. Beaucoup étaient d’accord sur le principe, mais ni prêts à être dirigés par une enfant, ni à se rebeller contre le bâtard de Grand Wyk, aussi la dénoncèrent-ils. Elle le combattit en duel sur le pont même du navire et, bien-évidemment perdit le combat. Il épargna sa vie mais elle fut sévèrement punie et reçut cent coups de fouets avant d’être attachée au mat du boutre et de rester sans boire et sans manger pendant plusieurs jours. Lorsque la rébellion fut terminée et que les autres maisons payaient les peaux cassées des erreurs de Lord Balon, elle était enfermée dans les geôles humides de Cormartel ressassant ses erreurs et ravalant sa bile. Mais ainsi, la famille fut épargnée et le gros de la flotte avec, et malgré toute sa rancœur, elle comprenait mieux que jamais le choix de son père et acceptait sa punition avec dignité.

Après quelques mois dans les cachots, elle put enfin réaliser son rêve : servir sur l’Écume Sanglante, le plus ancien navire de la maison, cent-quarante pieds de long, ces voiles rouges, léger rapide et maniable, sa ligne simple, sans fioritures, mais terriblement efficace pour les razzias. Beron la prit sous son aile, oubliant bien vite les heurts passés mais lui faisant néanmoins payer la tentative de mutinerie. Elle commença par les tâches les plus dures, mais cela et tout le reste l’endurcit et continua de la convaincre qu’elle était sur la bonne voie et elle ne perdit pas courage, s’accrochant à son rêve, ne lâchant jamais prise, ne rechignant jamais au travail. D’ailleurs, la voyant, déjà grande pour son page mais aussi fine qu’une brindille, charria de lourds cordages, des haches, des rames, des paniers de minerait de fer, tout le monde compris que rien ne pourrait la dissuader de devenir capitaine et qu’elle en aurait les épaules. Elle aidait parfois le capitaine pour la navigation mais elle passait le plus clair de son temps à nettoyer le pont et à ranger les lourdes rames, à remplir et vider la cale, à donner à boire aux rameurs et à faire à manger. Puis peu à peu, elle put l’aider plus souvent, ramer, combattre, piller, ramener des serf, sacrifier des captifs au Dieu Noyé, mais aussi commercer avec Westeros et les cité libres, négocier le prix du fer, faire du transport de marchandise. A la mort du second, tué lors d’une razzia dans les terres disputées, elle fut nommée second, elle avait alors dix huit ans et elle resta encore deux ans à bord de l’Écume Sanglante acquérant au fil des années une certaine notoriété dans les Îles de Fer au delà. La blondinette qui s’était engagée avait encore grandit et forcit, et elle n’avait plus rien d’une jouvencelle si tant est qu’elle en avait jamais eut l’air. D’ailleurs, elle n’était plus vierge depuis un bon moment - une sombre histoire de danse du doigt à laquelle elle excellait - elle entretenait des relations avec quelques amants, marins du bord ou guerriers d’ici et d’ailleurs. On apprit à la traiter avec respect par le mot acéré ou la morsure de l’acier et elle n’eut rapidement plus rien à envier à son père en termes de respect craintif, sauf qu’en plus de ça on l’estimait pour son courage et sa valeur en tant que navigatrice et combattante.

Le Gout du Sang (297)
Beron Pyke et Gorold Bonfrère se mirent d’accord, si elle désirait être capitaine, il était grand temps de lui faire construire un bateau. Elle s’était montrée digne de l’Antique Voie et des manigances de son père, digne Fer-Née, guerrière émérite et seconde de qualité. Elle ferait un excellent capitaine, quoi qu’en disent ceux qui osaient encore, alors que la propre fille de Balon l’était elle aussi, critiquer les femmes à la tête d’un boutre. C’était le cas de nombreux hommes, même dans les rangs de l’Écume Sanglante ou de la Terreur Salée, et ne parlons même pas de la relation de Glenhild avec la plupart de ses sœurs qui la considéraient comme une sauvage apportant le déshonneur à leur maison. Vraiment, les contrées vertes n’avaient que trop pervertis Cormartel, mais néanmoins, si sa mère avait cessé de lui parler définitivement depuis de nombreuses années, sa cadette, Gwin, semblait suivre son exemple et elle s’entendait très bien avec ses frères et son père. Les diners en famille n’avaient rien de réjouissant, mais bien qu’elle n’ait jamais levé la main sur un membre de sa maison, personne n’osait plus critiquer ces choix et encore moins ceux de son père de l’avoir laissée faire. Certainement sans Asha, il lui aurait été plus difficile de convaincre son père et plus ardue encore le chemin et les épreuves, mais elle n’avait pas à pâlir, ni devant l’une ni devant l’autre. Elle s’imposait en meneuse de troupe hors-pair et en grande sœur admirable pour les derniers nés alors que ses sœurs ainées étaient déjà presque toutes mariées à pondre des marmots en pagaille. Pas son truc de pouponner, et elle laissait le Thé de Lune faire son œuvre pour ne pas se retrouver dépendante de qui que se soit.

C’est ainsi que la Sirène de Fer vit le jour et fut baptisé à l’eau salée par les mains unies du père et de la fille. Cent pieds de long, et capable de transporter une centaine d’hommes conçu pour la vitesse et la maniabilité avec une ligne élégante et effilée, un faible tirant d’eau et cinquante rameurs expérimentés. Doté d’une figure de proue en forme de sirène armée d’une lance, sa voile carrée un peu plus grande que celles de la plupart des autres boutres est rouge et noire et brodée de la corne de guerre Bonfrère bordée de fil d’or. Le boutre magnifique était de ceux dont Glenhild n’aurait osé rêver et pourtant il lui appartenait. Et comme c’était le signe de la reconnaissance de son père et de son capitaine, nul besoin de payer le Fer-Prix pour cela, elle l’avait fait à maintes reprises ces dernières années. Son anniversaire ainsi que le baptême du boutre furent fêtés en grande pompe sur Grand Wyk, elle recruta un équipage digne de lui, dont sa cadette et ses frères firent rapidement partie malgré le fait que Gwin soit moins douée que son ainée. Asha, entre autre, fut invitée et durant le banquet, elles purent faire plus ample connaissance, car si elles s’étaient souvent croisées elles s’étaient finalement assez peu parlé. Ainsi, elles purent e dire tout le bien qu’elles pensaient l’une de l’autre et une fois ce respect mutuel établi, une amitié forte les lia. Depuis, lorsqu’Asha demande des boutres supplémentaires pour un raid, Glenhild est la première à répondre et souvent les capitaines de son père ne sont pas loin derrière.

Mais en attendant que la bataille se prépare et qu’elle revienne pour aider son amie, elle navigue sur les mers pour servir les intérêts de son père, un peu, et honorer le Dieu Noyé, beaucoup. Ainsi, depuis maintenant un an, elle parcourt les océans et le détroit et pirate tous les navires qui ont le malheur de croiser sa route, mêlant subtilement Fer-Prix et commerce pour survivre en mer et pouvoir parfois poser le pied sur la terre ferme sur les Îles de Fer ou ailleurs, de Westeros aux cités libres. Elle aime la vie qu’elle mène, mais elle garde à l’esprit son rêve secret, l’autre, celui qu’elle n’a jamais avoué à personne : redonner à Cormartel et aux Îles de Fer toute la vigueur d’antan, reconquérir les côtes du Nord, du Conflans, de l’Ouest et du Bief et de nouveau pratique l’Antique Voie librement.


Personnalité

L’intelligence n’étouffe pas Glenhild, néanmoins elle a celle du commandement, de la navigation et du combat, l’art de motiver ses troupes et celui, non des moindre de sentir l’or. La stratégie et les complots ne sont pas sa tasse de thé du tout, elle, elle suit l’Antique Voie et ce qu’elle aime c’est voir la crainte dans les yeux de ses ennemis, attaquer de front. Légèrement tête brûlée sur les bords et beaucoup au milieu, sa témérité est légendaire, mais si elle perd beaucoup d’hommes dans ses piratages, elle en gagne au moins autant par l’importance des butins qu’elle rapporte. Chanceuse ? Un peu certainement, d’aucun diraient bénis par le Dieu Noyé à qui elle offre de nombreux sacrifiés, et elle suscite le respect aussi parce qu’elle le rend bien, partageant toujours les gains, et les captifs équitablement et appréciant le cran plus que toute chose. Femme forte et sauvage, nul ne peut la soumettre et ce qui s’y sont essayé pour une raison ou pour une autre sont morts ou gravement estropiés. Elle est froide et brutale au combat, mais pas systématiquement dans le quotidien, une farouche guerrière doublée d’une fière Fer-Née, le mélange est explosif et elle ressemble à son père par bien des aspects. Mais son gout pour la liberté lui permet aussi d’être assez libérale avec ces hommes et ceux de son père, elle estime qu’ils n’ont pas spécialement à lui obéir en dehors du pont de la Sirène de Fer, et tant que c’est le cas, tout se passe bien. D’ailleurs elle n’est jamais la dernière à boire et plaisanter avec eux ou jouer à la danse du doigt, elle a le chic pour fêter les victoires de manière outrancière autant pour valoriser ses hommes que pour honorer les morts. Sa liberté ne s’arrête qu’à sa loyauté envers son père, et nul autre membre de la famille, et les Greyjoy, dont Asha de qui elle est très proche, seulement un jour il lui faudra certainement choisir entre les deux.

Si vous la défiez, elle peut s’avérer dangereuse, mais pas imprévisible, elle répond toujours, et plutôt tout de suite que plus tard, pour elle, qu’il s’agisse de vengeance ou de se faire respecter, c’est tout de suite qu’un affront se paye, et ce quelque soit le danger. Personne ne peut d’ailleurs prétendre qu’elle manque de courage ou d’aptitude pour ce qu’elle fait, elle le fait très bien et malgré les critiques des misogynes, elle continue. Tant et si bien qu’ils ont fini par se taire, à force de perdre des doigts, des mains, des couilles ou tout autre chose qui dépasse lorsqu’ils faisaient une remarque inappropriée. Cela dit elle n’a plus véritablement besoin de prouver sa valeur, tout le monde la connaît et la plupart la respectent pour ses faits d’armes. De plus, désormais, s’attaquer à elle c’est s’attaquer à son équipage qui est l’un des meilleurs des Îles de Fer, aussi mieux vaut y réfléchir à deux fois avant d’ouvrir la bouche.

Ce comportement, ses aptitudes à la navigation et sa beauté relative lui ont valut le surnom de Sirène Sanglante. N'allez pas croire qu'elle ne perd jamais, cela arrive, à la danse du doigt, sur terre et sur mer, mais elle mène tous les combats sans sourciller, jusqu'au bout, et lorsque défaite il y a, elle l'accepte avec autant de dignité qu'elle accepte la victoire.


Physique

Grande et élancée, fine mais puissante à force de travail, elle possède une musculature saillante et sèche et des yeux gris qui passent du bleu au vert selon la lumière, le temps, son humeur, la houle et tout autre chose d’une vie rude.  Elle coiffe, le plus souvent, ses très longs cheveux d’une blondeur presque argentée en petites tresses pour ne pas qu’ils la gênent lorsqu’elle se bat. Elle porte le plus souvent des vêtements ternes mais utilitaires et chauds, en particulier son armure de cuir clouté, un collier de cuivre et son épée à la taille et une cape en fourrure grise et fauve. Elle se peint le front à l'oxyde de fer lors des raids et des batailles.

Elle a su se forger une sacrée réputation en tant que capitaine mais aussi en tant que combattante, elle est forte, agile et rapide et manie presque aussi bien l’épée que la hache ou la lance. Par contre, c’est une piètre archère, elle préfère de toute façon tuer au corps à corps et prend un plaisir sans mesure à faire couler le sang et ce depuis la première fois qui a réveillé en elle des instincts de prédatrice sanguinaire. Résultat, elle a des cicatrices plus ou moins importantes absolument partout sur le corps, mais heureusement pour ses traits fins assez peu sur le visage. Enfin, hélas pour sa jolie peau et son visage, elle n’a pas choisi une vie destinée à l’embellir, son visage, ses mains et ses cheveux sont asséchés par le sel et le vent, ses lèvres gercées. Bref pour n’importe quel homme habitué aux jolies jouvencelles des contrées vertes, elle est loin d’être d’une beauté à couper le souffle, voir laide, très certainement pour ceux qui ne savent pas voir au delà du sel et de l’armure. Néanmoins, en devenant une guerrière, elle n’a pas entièrement renoncé à sa féminité, et si elle s’arrange, ce qui reste très rare, elle reste une belle femme. Enfin le charisme et la puissance qu’elle dégage et sa démarche souple font d’elle quelqu’un qu’on regarde, qu’on apprécie ou non les femmes comme elle.


Joueur

TC : Ashara Arryn

Moi, Glenhild Bonfrère de Cormartel, je certifie sur l'honneur avoir plus de 16 ans et d'avoir prit connaissance du règlement interne du forum


© Ashara pour GoT Chronicles grâce à un tutoriel d'Orange de CSSActif



Dernière édition par Glenhild Bonfrère le 13.07.16 12:39, édité 5 fois
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Invité
« Invité »

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MessageSujet: Re: Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Icon_minitime10.05.13 15:42

Que dire hormis parfait...
Tu es validée belle fer née !
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Glenhild Bonfrère




Personnage
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Glenhild Bonfrère
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MessageSujet: Re: Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Icon_minitime10.05.13 15:58

Merciiiiiiiiiiiiiiiii belle Reine (je fais un peu de lèche on sait jamais ça peut servir)
En plus t'as vu j'ai des bateaux, je transporte tout, les immaculés, les dotrakis, les dragons, suffit d'y mettre le prix ^^ queen
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MessageSujet: Re: Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Icon_minitime10.05.13 16:11

Oh que j'aime et admire les personnages comme ceux-là, surtout avec une aussi belle fiche calin
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MessageSujet: Re: Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Icon_minitime10.05.13 16:24

Tu deviens un partie intéressant alors !!
Pour le prix, ce que tu veux mais pas d'or...j'en ai pas !
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MessageSujet: Re: Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Icon_minitime10.05.13 18:18

Ravi de voir une fer-née nous rejoindre ! Je te ne te souhaite pas la bienvenue, car tu es là depuis bien plus longtemps que moi si je ne m'abuse ^^. J'espère qu'on aura l'occasion de discuter de rp en commun ! A bientôt.
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Ashara Arryn




Personnage
Age du personnage: 19 ans
Surnom: Le Faucon Blanc
Métier/Titre(s): Dame des Eyrié et de la Maison Arryn, Suzeraine et protectrice du Val d’Arryn

Ashara Arryn
« Devoir, Force & Honneur »
« ! Pour le Val ! »

Copyright : EdP, tumblr, Jon snow
Citation : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 8678
à Westeros depuis : 16/02/2013
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MessageSujet: Re: Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Icon_minitime11.05.13 20:18

@ Dany : MP envoyé Razz

Merci Le Choucas, se sera un plaisir !!
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MessageSujet: Re: Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Icon_minitime12.05.13 14:44

Bienvenue ici.... Wink
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Glenhild Bonfrère




Personnage
Age du personnage: 22 ans
Surnom: La Sirène Sanglante
Métier/Titre(s): Capitaine sans navire et sans equipage

Glenhild Bonfrère
« ↯ Fière née ↯ »
« D'écume, de Sang & d'Acier »

Copyright : Echo des Plaines & tumblr
Citation : « La liberté a parfois les mains rouges de sang. »
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 380
à Westeros depuis : 09/05/2013
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MessageSujet: Re: Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Icon_minitime29.08.13 8:32

MAJ
Changement du code de la fiche
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MessageSujet: Re: Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Glenhild Bonfrère de Cormartel - Fière-Née ! Icon_minitime

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