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Uchronie du Trône de Fer de George R.R. Martin. Venez incarner un riche Lord, un noble chevalier, un seigneur ruiné ou un roturier dans le Royaume des Sept Couronnes !
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[Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer

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MessageSujet: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime26.07.13 15:26

An 298 – Lune 7 – Semaine 3 – Jour 5

... ... ...
Glenhild & Arianne




Quand Dorne rencontre les Iles de Fer
Arianne regardait Lancehélion depuis son balcon. Le soleil commencé à sombrer à l’ouest et la ville reprenait son train de vie. Un vent tiède venait secouer les cheveux de la princesse Arianne. L’héritière de Dorne avait passé sa journée à ne rien faire et à ruminer sur son sort. Elle avait scruté le Détroit des heures entières sans savoir réellement pourquoi. Elle ne savait que penser.Se rendre à Port Réal et dans le Conflans ne serait peut-être pas le bienvenue...

Elle se passa une main dans ses cheveux sombres. Elle s’habilla en garçon, cacha un poignard dans sa botte. Elle attrapa une cape sombre qu’elle mit sur ses épaules. Ses cheveux étaient attachés avec un début de tresse pour finir en queue de cheval. Elle sortit de sa chambre et sortit de Palais Vieux pour se rendre dans la ville. Un de ses hommes la suivit lorsqu’elle sortit de la cour du château. Elle se dirigea vers le port, là où l’air était le plus respirable. Le vent apportait un air plutôt frais. Certes les odeurs n’étaient pas celle que la princesse de Dorne préférait, mais elle préférait cela à l’étouffement de la ville. Même si cette dernière était bien moins étouffante pour Arianne que Port Réal. Il y avait beaucoup moins de monde à Lancehélion que dans la capitale. Elle s’arrêta pour contempler la mer et le ciel s’assombrir d’un bleu d’encre à l’horizon. Le vent marin venait faire virevolter sa cape et les quelques mèches rebelles qu’elle possédait. Cela lui rappelait des souvenirs. Son pirate était surement quelque part à voguer sur la mer entre l’ouest de Westeros et l’est d’Essos. Que faisait-il ? L’avait-il complètement oublié ou il pensait de temps en temps à elle. Elle aimerait tellement le revoir.

Le chevalier de la jeune femme la sortit de ses pensées. La brunette se tourna vers lui. Elle l’avait presque oublié. La jeune femme regarda autour d’elle, elle vit une auberge. Elle avait besoin de se changer les idées dans tout cela. Entre son voyage, son pirate partie et le Roi Robert, Arianne ne savait plus où elle en était. Elle entra dans la bâtisse. Il y faisait une chaleur étouffante malgré les courants d’air crée par l’aubergiste pour rafraîchir la pièce. Il y avait beaucoup de marin venu des quatre coins de Westeros. Beaucoup ne la connaissait pas mais les marins dorniens se turent et la regardèrent passer en baissant légèrement la tête. Ils s’assirent sur une grande table. A l’autre bout de celle-ci se trouvait des marins qui n’avaient rien de dornien. Leur teint était pâle, leurs yeux était dure, vêtement gris, sale, plein de sel avec un petit air féroce. Arianne pourrait parier qu’ils venaient des Iles de Fer ou du Nord. Ils dévisageaient la princesse et son chevalier. Elle les ignora mais son chevalier ne semblait pas à l’aise.
« Laissez les ser Gerrys, du moment que nous les cherchons pas, il n’y a aucune raison pour qu’ils aient un geste inconsidéré. Détendez-vous. »

Gerrys Bloiseau la regarda d’un œil septique. Il n’aimait pas voir des gens de la sorte lorgner la princesse de Dorne de la sorte. L’aubergiste arriva rapidement pour leur apporter un rafraîchissement en faisant une petite courbette pour Arianne. Elle le regarda, amusée par le geste. Sa révérence était tellement gauche que cela ressemblait plus à un pas de danse raté. Mais elle ne lui en formalisa pas.

L’ambiance dans la taverne était bonne enfant. Un marin dornien probablement saoul se leva et monta sur une table avant d’entonner la fameuse chanson « l’épouse du dornien ». Une chanson bien connu à Dorne mais qui pouvait se montrer provoquante pour les hommes venu d’une autre région de Westeros qui les mettait au défi d’avoir une amante dornienne. Le marin chantait à tue-tête de façon horrible. Gerrys ne semblait apprécier le doux chant du marin, il s’excusa par avance auprès d’Arianne. Il se leva, attrapa le marin par le col en le faisant descendre de son piédestal. Il le menaça de lui couper la langue s’il continuait à chanter aussi faux. La princesse regarda la scène en rigolant. Elle se leva et posa une main sur l’épaule du chevalier.
« Voyons ser Gerrys, laissez ce pauvre bougre chanter si cela lui plait. Sa journée a surement dû être bien difficile pour qu’il chante cette chanson. »

Beaucoup éclatèrent de rire en comprenant le sous-entendu de la jeune femme, le concerné rougit jusqu’aux oreilles. Elle le regard amusé.
« Vous pensiez peut-être que votre princesse pouvait être sage et ne rien dire de telle ? Je pensais avoir une autre réputation ! » Elle lui donna un petit coup dans le ventre « Amusez-vous matelot, profitez de votre soirée et allez retrouver votre femme avant qu’un étranger ne la prenne à votre place. »

Elle entraîna son chevalier vers leur table. La musique repartit de plus belle dans l’auberge. Le chevalier qui était censé la protéger venait encore d’être surpris par la princesse. Bien que cela fasse trois années qu’il la servait, elle arrivait à le surprendre tous les jours.

La princesse ne fit pas attention et elle percuta un homme, et il se renversa sa pinte sur lui. Le chevalier réagit au quart de tour et écarta la princesse avant que l’alcool ne touche ses vêtements. L’homme la regarda d’un œil noir et Arianne s’excusa. Cela ne servait à rien d’énerver cet homme qui ne semblait pas aimable du tout. D’après sa tenue et son accoutrement, elle en déduisit que c’était un fer-né. Ces gens n’était pas des personnes à vexé ou à énerve.

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Dernière édition par Arianne Martell le 08.10.13 10:56, édité 1 fois
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Glenhild Bonfrère




Personnage
Age du personnage: 22 ans
Surnom: La Sirène Sanglante
Métier/Titre(s): Capitaine sans navire et sans equipage

Glenhild Bonfrère
« ↯ Fière née ↯ »
« D'écume, de Sang & d'Acier »

Copyright : Echo des Plaines & tumblr
Citation : « La liberté a parfois les mains rouges de sang. »
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 380
à Westeros depuis : 09/05/2013
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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime28.07.13 6:29

L’Antique voie était une chose, la vie réelle dans des Îles de Fer soumises à la Couronne des Sept Royaumes de Westeros en était une autre. Aussi, parfois, Glenhild Bonfrère, Capitaine de La Sirène de Fer prenait des libertés avec le Fer-Prix et au lieu de pirater dans le détroit et dans la Mer d’Eté et de piller les côtes d’Essos, elle commerçait. Elle vendait ses services comme mercenaire de la mer, protégeant certaines cargaisons contre les pirates ou louait son bateau et ses talents de navigatrice pour les transporter elle-même. Et le plus souvent, il s’agissait de faire les deux, transporter une partie et protéger les autres bateaux qui voguaient avec elle. C’est ainsi qu’elle se retrouva à Lancehélion, engagée par un Riche Marchand Tyroshi. Elle devait apporter des tissus et des teintures riches dans la principauté et ramener de Dorne des épices et du vin et protéger d’autres navires transportant les mêmes denrées ou d’autres choses encore plus précieuses. Avec elle voyageaient, quelques autres troupes de mercenaires engagés sur les navires ainsi que certains des capitaines de son père ou d’autres Fer-Nés.
Jusqu’ici tout c’était passé à merveille malgré la traversée des degrés de pierre, aucune attaque à déplorer, ni même une petite tempête. Bref, vu le prix qu’elle était payée, si tout se déroulait aussi bien, c’était vraiment une mission enrichissante, reposante et agréable. Une fois payée elle partagerait équitablement avec le reste de l’équipage de son boutre comme à son habitude. Elle dirait aux médisant qu’elle  préférait parfois se plier aux règles des autres plutôt que de crever de faim ce que ses hommes s’empresseraient d’acquiescer car, effectivement, ils étaient plus riches, pour ceux qui survivaient, que nombre de Fer-Nés. Travailler pour la blonde guerrière s’avérait aussi lucratif qu’amusant et dangereux, souvent. Mais cette fois, pas si dangereux…

Ainsi, au crépuscule d’un soir d’été chaud et sec sur les rives du désert, La Sirène Sanglante sur la Sirène de Fer et une bonne dizaine de boutres et de galéasses ventrues accostèrent dans le port de la cité resplendissante. Les dômes dorés du palais brillaient de mille feux sous les derniers rayons du soleil et la blancheur des murs donnait à la ville des airs de mariée immaculée prête pour sa nuit de noces. Ça n’était pas la première fois que Glenhild se rendait à Lancehélion, mais il fallait tout de même l’avouer, bien qu’elle aimât plus que tout, ses îles, de Lordsport à Cormartel, la capitale Dornienne était resplendissante dans son habit du soir. Et malgré sa froideur salée de Fière Fer-Née, elle ne pouvait pas rester totalement insensible aux charmes des contrées vertes. L’austérité des Îles de Fer était bien grise à côté de toutes ses couleurs, et le gout du sel semblait bien fade à humer l’air épicé, et pourtant, Glenhild continuait à aimer ses terres, tout en appréciant la beauté de ce qui ne lui appartenait pas. Des femmes sur le port dans des voiles légers faisaient comme un arc en ciel sur le quai, les hommes, dockers ou capitaines hurlaient leurs ordres, un joyeux bazar, l’animation folle d’une ville importante, bien loin de Pyk ou de Grand Wyk.

Pendant que les mousses et mariniers s’occupaient des amarres et sauta à bas de son boutre sur le ponton, avec son épée à sn flanc gauche et sa dague dans la botte gauche pour aller flâner un peu le temps que tout soit déchargé.  De toute façon ils avaient le temps, les épices ne seraient pas là avant le lendemain, ils passeraient donc la nuit ici, voir même plus si la caravane avait du retard ou encore que le chargement se révélait plus long que prévu. Sa mission était de rendre la cargaison et les bateaux entiers, pas de s’assurer que se serait fait en temps et en heure, de cela elle se fichait éperdument et sa dévotion à ce travail avait ses limites. Vêtue d’une chemise noir attachée sur ses bras par des lacets de cuir, de braies assorties et tout aussi tachées de sel, de bottes de cuir d’une couleur indéfinissable. Elle portait par-dessus son et son armure de cuir clouté dans la mesure où elle s’était attendue à devoir affronter des pirates.
Elle n’avait pas pris le temps de se changer, ou plutôt n’y avait même pas pensé, car elle s’en fichait pas mal et avait trop l’habitude d’être ainsi vêtue pour véritablement se rendre compte qu’elle n’avait pas l’allure des Dames d’ici. Grande, blonde, musclée, en armure et arme, les cheveux tressés sur son crane et la tête découverte, la démarche assurée et énergique, la jeune femme dénotait véritablement avec les filles du coin. Et malgré le fait qu’elle se sentait aussi à l’aise dans la foule du port que sur son boutre, elle gardait toujours une attitude de bête sauvage indomptée et son regard de tueuse, elle ne pouvait pas ‘en défaire, bien qu’elle soit d’excellente humeur. Aussi nombreux et nombreuses furent ceux qui la dévisagèrent et se retournèrent sur son passage, mais elle n’y prit pas plus garde que cela. Elle voulait juste visiter, s’imprégner de la ville, humer quelques épices goûter les plats qui arrachaient la gueule et boire un coup avant de rejoindre son bord pour la nuit.

Quelques uns de ses hommes ainsi que sa sœur et son frère la rejoignirent et une fois assouvie sa soif de découverte et son envie irrépressible de se dégourdir les jambes, ils se rendirent dans une auberge non loin de là. Beaucoup de ses hommes étaient des cousins, issus de branches cadettes des Bonfrère de Cormartel, d'ailleurs ou bâtards, la plupart du temps grands et imposants. Tous blonds, pour certains presque un blond argenté et d'autres plus doré, leurs yeux variant du gris clair au bleu foncé. Non sans avoir effrayé quelques personnes au passage, car les regards commençaient à être pesants et si Glenhild avait bien une particularité, c’était de refléter sa nature profonde dans chacune de ses gestes. Elle était une guerrière, une tueuse, et cela personne ne pouvait réellement l’ignorer malgré son visage presque angélique. Aussi, il lui suffisait d’un regard, parfois d’une attitude ou d’un vif déplacement pour apercevoir des visages tétanisés ou entendre quelques cris. Et cela l’amusait beaucoup, même si elle n’avait aucune intention de leur faire le moindre mal. La petite troupe prit place à une grande table et chacun commanda à boire et à manger pour lui et ses camarades, ce qui engendra rapidement une surabondance de plats et de choppes sur la table. A eux seuls, ils faisaient plus de bruit que tous les autres marins réunis, il faut dire que ça n’était pas tous les jours qu’ils avaient l’occasion de s’amuser.
Les défis fusèrent, pour manger les plats les plus pimentés ou pour jouer avec des couteaux, pour boire plus vite que le voisin ou gueuler plus fort, tout était bon pour rigoler un coup. Tant et si bien que la majorité d’entre eux, Glenhild comprise, ne remarquèrent pas l’arrivée d’une jeune femme brune devant laquelle certains s’inclinèrent et d’un chevalier qui semblait l’escorter et non vouloir se la faire. Seuls les deux Fer-Nés assis au plus près de la princesse ne manquèrent pas de la remarquer et de la dévisager avec envie, car elle était jolie et que cela faisait plusieurs jours qu’ils n’avaient pas touché une femme. Celle la était un morceau de choix, mais surtout, ils se demandaient ce que les simagrées de certains des autres marins présents dans l’auberge signifiait. S’agissait-il de quelqu’un d’important, de connu ? En tout cas ils ne savaient pas qui et étaient à mille lieux de s’imaginer qu’ils étaient assis à côté d’une princesse.

Alors que le Dornien chantait « L'épouse du Dornien », Daron se leva et s’approcha doucement, une choppe à la main, il trinqua avec le Dornien qui chantait faux et se mit à chanter avec lui, tout aussi faux. Son ébriété ne fit plus aucun doute lorsqu’il se mit à parler d’une voix pâteuse et incertaine alors que le Chevalier qui accompagnait la princesse s’était levé pour faire taire son ami d’un soir. Il le regarda un instant interdit et brandit un doigt autoritaire juste sous le nez de l’intéressé. « Laisses-nous chanter toi ! Si t’aimes pas la chanson, t’es pas obligé de rester ! » Il se tourna alors vers l’assemblée et beugla. « Et moi… vos femmes, j’les prends quand j’veux ! Et même pas je crains le baiser de vos lames ! Regardez plutôt la mienne ! » En riant à gorge déployée, il sortir une énorme hache et l’abattit avec force sur la table en bois qui craqua sous le coup, mais ne céda pas, la hache resta plantée dans la table et Daron rit de plus belle. Glenhild secoua doucement la tête, sachant très bien que la moindre phrase déplacée pouvait transformer la gentille auberge et cette soirée agréable en bagarre générale. Elle se leva en mettant la main sur l’épaule d’un de ses hommes qui semblait un peu moins éméché que les autres et faisant un signe de tête vers Daron. Le guerrier mandé par la blonde trinqua avec son frère d’arme et quelques autres types autour pour calmer le jeu et montrer que tout cela n’était qu’une plaisanterie. Mais on entendit non loin quelqu’un dire :

« Et tes femmes à toi on peut les prendre, les deux blondes là ?! »

Glenhild qui était désormais debout, ou plutôt les fesses appuyées sur la table, les bras croisés à côté de la hache pour éviter tout débordement, eut un petit sourire carnassier et regarda en direction de la voix. Elle saisit un regard qui croisa le sien, et lorsque l’homme compris, en apercevant les reflets du sang et des batailles dans ses yeux, à qui il avait à faire, il regretta d’avoir parlé, et cela se vit immédiatement sur son visage. Elle sut alors que c’était bien lui, mais ne bougea pas d’un pouce. Par contre ses hommes étaient partagés, certains attendaient de voir sa réaction, un peu effrayé par ce dont ils la savaient capable dans ses cas là. D’autres amusés voir morts de rire car ils la savaient non seulement largement capable de se défendre tout seule, mais en plus, certainement amusée par le défi et désirant s’en charger seule. Et d’autres encore, plus protecteurs envers leur Capitaine, se retournèrent vivent et se levèrent essayant de trouver qui avait dit ça et prêt à lui faire comprendre qu’on ne parlait pas de leur reine comme ça.

A peu près en même temps, la jeune brune, bouscula Beron qui renversa sa choppe en grognant, pas tant sur Arianne que sur l’alcool ainsi gâché. Maintenant, tout le monde connaissait son identité exacte, et ce même si les Fer-Nés présents ne faisaient pas tous le lien avec la Maison Martell et la Principauté de Dorne. Glenhild par contre avait tout de suite saisit l’importance du personnage et elle était à la fois surprise et curieuse de voir une telle personnalité dans un endroit pareil à cette heure. Mais elle avait, pour le moment d’autres chats à fouetter. La blonde répondit sur un ton tellement calme qu’il en était effrayant, toujours appuyée sur la table, sans même décroiser ses bras, se contenant de le fixer de ses yeux gris-bleus aussi acérés que le fil de l’acier et aussi perçants qu’une lame dans le ventre. Elle siffla d’un coup sec pour rappeler ses chiens de garde et ils se rangèrent sur le coté.

« Comme tu ne me connais pas, je te laisse une chance de te rétracter. Car ceux qui veulent prendre la Sirène Sanglante, doivent lui donner quelque chose en échange. Et dans Sirène Sanglante, il y a Sirène, mais aussi Sanglante. Tu vois où je veux en venir ? » Elle se saisit de la hache de Daron, faisant mine de ne pas lutter contre la force qui l’avait coincée là et s’approcha de lui d’un pas lent et mesuré. Elle s’arrêta l’air interdite et regarda la hache un instant avant de reprendre. « C’est un peu gros pour jouer au jeu du doigt, mais après tout, puisque tu as une grande gueule, c’est à la mesure de ta question. Par contre, ça ne semble pas à la mesure de ton courage, je me trompe ? Tu n’a pas l’air d’avoir envie de jouer avec moi… Pourtant si tu gagnes tu m’auras, pour toi tout seul, toute la  nuit… » Elle fit tournoyer la hache autour de sa main après avoir fait signe aux gens de s’écarter et continua à avancer vers l’homme désormais tétanisé, alors que les autres s’écartaient peu à peu. L’arme était extrêmement lourde et elle avait du mal à la maîtriser, mais seul un guerrier avertis aurait pu s’en rendre compte. « Tu vas te pisser dessus ou on peut commencer le jeu. Tu connais ? Je lance la hache et tu dois la rattraper et me la lancer à ton tour. Celui qui ne rattrape pas à perdu, par contre su tu perds un doigt, tu peux choisir de continuer. Bon là vu la taille de la hache, tu risque de perdre bien plus qu’un doigt, mais comme tu n’as pas de couilles et que je doute même de la présence d’une queue, que pourrait elle bien te couper d’utile ? » Elle abattit soudainement la hache sur le sol et, tout près de l’homme qu’elle dépassait de plusieurs pouces, lui saisit un téton et le tordit en tirant vers le bas jusqu’à ce qu’il s’agenouille. « C’est bien ce que je pensais, une vrai femmelette ! » Elle le lâcha et ajouta « Allez, rentre chez ta maman et à l’avenir, évites de chercher une Fer-Née ! »

Quand elle se retourna, traînant la hache derrière elle pour la rendre à son propriétaire, elle vit alors que, contrairement à elle qui avait su garder son calme, les choses avaient quelque peu dégénéré de ce côté-ci. En effet, Beron avait décidé d’obtenir réparation pour l’alcool renversé et, ne voulant pas agresser une femme directement, s’en prenait à Ser Geris, refusant de le laisser passer tant qu’il ne lui offrait pas un verre…
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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime02.08.13 16:49

... ... ...
Glenhild & Arianne




Quand Dorne rencontre les Iles de Fer
Visiblement les fers-nés n’étaient vraiment pas des gens fréquentable. Celui qu’Arianne avait offensé sans vraiment le vouloir était plus grognard. Son chevalier l’avait écarté dard dard de l’alcool et cela la déséquilibra. Elle reprit prestement son équilibre. Mais le marin ne s’était pas contenté de son excuse et il eut un geste galant, s’il l’on pouvait qualifier cela de galant, car il s’énerva sur Gerrys Boisleau et non sur la princesse. Le problème qui se posa, était que le chevalier dornien n’avait nul envie de se laisser marcher sur les pieds et il parlait au nom de sa princesse. Il était certes un homme extrêmement calme mais quand il s’agissait de protéger l’héritière de Dorne cela pouvait vite dégénérer. Les dorniens avaient le sang chaud, à l’image du prince Oberyn. Et il n’allait pas se laisser impressionné par un homme du Nord, bien que les fers-nés revendiquaient leur indépendance.

Arianne entendit une voix féminine répondant à la provocation du dornien. Celui déchanta bien vite et disparut rapidement. Les femmes fers-nées étaient coriaces, bien plus que les dorniennes qui avaient pourtant la réputation ne pas être faible de caractère. Arianne se retourna vers son chevalier. Les deux commençaient à s’échauffer sérieusement. Gerrys porta sa main droite sur la poignée de sa lame.
« Ser, ça suffit… »

Elle ne sut s’il refusa d’obéir pour sauver son honneur face au fers-nés ou s’il ne l’avait pas entendu. Beaucoup les regardaient. Si cela tournait mal, l’évènement remontrait aux oreilles de son père, et la princesse de Dorne ne souhaitait nullement cela. Elle avait déjà une dent contre son père alors s’il devait être déçu par elle, elle ne le supporterait surement pas. Arianne devait absolument ramener l’ordre entre les deux et dans l’auberge. Et à commencer par remettre le chevalier à sa place. Elle était certes très proche de lui, mais cet écart de comportement n’était pas tolérable. L’aubergiste commençait à s’inquiéter. Cela faisait deux altercations entre Ile de Fer et Dorne. Il trottina appeuré vers Arianne.
« Princesse, s’il vous plait, faites quelques choses… Je ne veux pas que ça dégénère dans mon auberge. Cela ferait mauvaise impression. »

Arianne regarda l’aubergiste, son regard était suppliant. Elle lui tapota l’épaule et grimpa sur la table la plus proche face aux hommes qui se disputaient. Au moment où elle allait parler le dornien dégaina sa lame dans un bruit métallique et cristallin. Il fallait faire vite.
« GERRYS ! »

Jamais personne n’avait entendu l’héritière de Dorne interpeller quelqu’un de cette façon, surtout qu'elle n'avait pas précisé son titre de chevalier. Elle était calme mais au fond d’elle la fureur bouillonnait. Son regard se faisait encore plus sombre que d’habitude. Mais d’ordinaire son regard était de braise mais ce soir-là, il ne l’était pas.
« Suffit ! Rangez moi cela de suite si vous ne voulez que je vous renvoie à Boisleau dès demain ! »

Ser Gerrys regarda Arianne. Ses yeux bleu vert reflétaient sa vexation. Arianne se fichait pas mal de ce qu’il pouvait bien penser à ce moment l’homme qui la protégeait pour le moment. Elle posa ses mains sur ses hanches et attendit que son chevalier daigne à ranger l’arme qu’il avait sorti. Mais il ne la rangea pas. Son regard restait fixé sur le fers-nés. Un silence de mort c’était abattu dans l’auberge.
« Ser…j’attends…
-Princesse il vous a…
-Cet homme ne m’a rien fait. Rangez cette épée immédiatement. »


Il la rangea en grognant. Arianne plongea sa main dans sa poche et descendit de son perchoir. Elle s’approcha du fer-né qui la dépassait de plus d’une tête. Elle lui fourra dans la main trois cerfs d’argent.
« Vous avez votre réparation maintenant. Mais vous pouvez vous frottez aux femmes de Dorne la prochaine fois, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds mais s’énerve moins facilement que les chevaliers. »

Arianne aurait préféré que le marin vienne directement réclamer son dû à elle que de s’en prendre à Ser Gerrys. Elle sortit sa lame de sa botte et la pointa vers son chevalier.
« Avec vos impertinences vous avez effrayé l’aubergiste. Allez-vous excusez de suite si vous souhaitez rester à mon service. »

Décidément la princesse de Dorne n’arrivait pas à passer inaperçu quand elle se baladait dans Lancehélion. Elle alla s’assoir sur la table et attendit que le chevalier revienne. Les dorniens reprirent leur discussion, mais l’ambiance n’était pas aussi joyeuse qu’au début. Elle espérait juste que cela ne remontra pas jusqu’à Palais Vieux. Elle ne voulait pas se faire sermonnée par son père. Cela lui donnerait une autre bonne raison de laisser Dorne à Quentyn et non à elle. Elle était capable de faire revenir l’ordre, elle le savait mais son père l’ignorait. Lancehélion aimait sa princesse et ne connaissait nul Quentyn qui se trouvait pupille des Feuboyr. Arianne ne comprenait pas la décision de son père, mais elle ne lui avait rien dit sur ce qu’elle savait. Elle restait silencieuse sur ce qu’elle savait bien décidé de montrer à son père de quoi elle était capable.


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Glenhild Bonfrère




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Glenhild Bonfrère
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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime06.08.13 2:46

Les choses pouvaient dégénérer d’un instant à l’autre et à priori, aucun des marins présent n’avait vraiment envie de calmer le jeu, surtout pas les Fer-Nés qui aimaient trop les défis pour essayer de raisonner leur ami. Aussi, lorsque le chevalier qui gardait la Princesse posa la main sur la garde de son épée, Beron fit de même avec l’énorme claymore qu’il portait dans son dos et esquissa un sourire.

« Tu veux te battre pour un verre ? Ça me va, je suis de bonne humeur et j’ai envie de me battre aussi ! Alors, on va dehors ou on fait ça ici ? Et tu sais, si je gagne, je remporte le joli petit lot que tu protège, c’est le prix du pari, à moins que tu ne te décide à payer mon verre renversé ! »

Comme le Dornien continuait de le menacer du regard, il finit par sortir sa lame au moment ou la Princesse montait sur la table et que les sifflets des pirates fusaient à la vue de la jolie brune. Ils s’attendaient probablement à une danse et non à un discours autoritaire, mais ils comprirent bien vite qu’elle n’était pas là pour faire joli. Enfin, ils ne respectaient vraiment qu’une seule femme, et celle-ci terminait de régler son différent avec le dornien à grande gueule. Mais Glenhild finit par se retourner et observa la scène prête à intervenir, car il était hors de question qu’ils se fassent arrêter pour avoir troublé la paix du Roi ici, à Lancehélion ou ils accostaient souvent. Heureusement, une fois qu’Arianne eut calmé son chevalier les pirates se calmèrent et Beron se contenta de la remercier pour les pièces qu’elle venait de lui donner et alla se rassoir avec ses amis. La blonde ne les vit pas dans la foule, mais elle était furieuse de constater que si elle n’était pas là, ses hommes étaient absolument incapables de se tenir et de jouer le jeu des sept couronnes. Qu’ils ne s’inclinent pas passe encore, elle ne l’aurait de toute façon pas fait non plus, mais qu’ils cherchent des noises à Arianne Martell, ça non ! Que cherchaient-ils ? Une nouvelle guerre contre les Iles de Fer ? Un séjour dans les geôles du Palais Vieux ? Elle rendit son arme à Daron et frappa fort sur la table.

- Z’êtes tarés ou quoi ? Vous voulez qu’on se fasse tuer par les hallebardiers du Prince ? Pourquoi vous-pouvez pas passer une soirée tranquille ? Pourquoi il faut toujours que vous vous battiez et que vous cherchiez des noises à tout le monde et surtout à n’importe qui ! Putain de merde ! Arianne Martell ! Va dire au Roi robert d’aller se faire foutre pendant que tu y es ! »
- Franchement c’est pas l’envie qui m‘en manque ! »
- Moi non plus ! Mais je n’ai pas envie de me prendre la garde royale sur le coin de la tronche espèce de con ! Vous pouvez comprendre ça ? Que ça nous plaise ou non on fait partie de ce putain de royaume qui ne nous a même pas compté dans ses Sept Couronnes. Et que ça vous plaisir ou non, elle peut vous faire pendre pour moins que ça ! »

Nan mais Glenhild, j’ai gagné de qui boire toute la nuit !  Comme la blonde ignorait ce qui s’était passé, elle resta un instant interdite. Beron lui montra alors les pièces si chèrement gagnées.

- T’as volé ça à qui ?! »
- Personne c’est Machin Martell qui me les a données, pour me repayer le verre qu’elle a renversé. »
- Trois cerfs d’argent pour une choppine ? » Glenhild jeta un coup d’œil à Arianne et se dit que pour donner autant, elle devait être bien riche, mais ça n’était pas une raison pour se tenir de la sorte. Elle secoua la tête d’un air dépité et fit un signe de main méprisant vers la jeune femme assise non loin pour lui signifier combien elle le trouvait idiot. « Beron va lui rendre cet argent et t’excuser après d’elle et de son chevalier ! Trois Cerfs d’Argent soutirés à une femme et ça se prétend Fer-Né... » Beron se leva tout penaud et commença à s’approcher d’Arianne alors que la blonde ajoutait d'une voix forte : « Et c’est la Princesse de Dorne, alors c’est plutôt toi qui devrais  l’inviter à boire ! »

Beron était tout de même un peu vexé de devoir s’excuser auprès d’une femme et lui rendre son argent.

« Pardon Princesse. Je n’aurais pas dû vous ennuyer vous et votre ami. Tenez. »

Il lui tendit les trois cerfs d’argent et s’en retourna à sa place et la blonde qui observait la scène lui laissa le temps de revenir avant de lancer un sourire à la Princesse en guise d’invitation et de lever une choppe de bière.

- A Dorne et à la Princesse Arianne ! »
- A Dorne et à La Princesse ! » Reprirent les compagnons de la Sirène Sanglante en cœur.
- A Dorne ! A la Princesse ! A Arianne ! Vive Arianne Martell ! » Scandèrent à leur tout les autres marins éméchés de la taverne trop heureuse de pouvoir trinquer à leur chère demoiselle et repartir de plus belles dans l’ambiance festive, maintenant que la hache de guerre semblait être bel et bien enterrée.
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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime31.08.13 21:34

... ... ...
Glenhild & Arianne




Quand Dorne rencontre les Iles de Fer
Arianne regardait de loin Gerrys s’excuser auprès de l’aubergiste. Le chevalier dornien semblait d’une humeur noire, ce faire reprendre par sa princesse ne devait être bien glorifiant pour lui. Mais elle n’en avait que faire, elle avait calmé les deux protagonistes toute seule, et elle était contente. Elle avait de l’autorité sur un chevalier, alors elle pourrait en voir sur le peuple dornien tout en satisfaisant le plus grand nombre. Certes certains ne seraient pas contents, et c’était le cas de Ser Gerrys Boisleau, mais il en fallait toujours un peu pour râler selon elle, sinon la tâche était trop facile et Arianne aimait les défis. Elle n’était pas le genre de femme à baisser les bras devant une difficulté, elle faisait tout l’inverse. Bon la plupart des problèmes, elle les réglait avec une petite dose de charme bien à elle, elle avait sa réputation de charmeuse à tenir.

Son chevalier revint vers elle, et son regard se radoucit. Elle n’était pas spécialement rancunière pour des petits accrochages de la sorte. Elle pardonnait rapidement quand cela n’avait pas de conséquence sur le long terme. Et cela allait être oublié le lendemain, et plus jamais on n’en reparlera. Gerrys bredouilla quelques choses en arrivant mais Arianne ne comprit pas. Elle lui donna une tape amicale sur l’épaule pour lui dire qu’elle oubliait son petit écart de comportement. Mais il continua à regarder le sol d’un air grincheux. Le retour à Vieux palais allait être joyeux ! Si le chevalier boudait juste parce qu’il n’avait pas eu le dernier mot avec le fer-né, Arianne allait choisir un autre de ses chevaliers moins susceptible pour la suivre dans Lancehélion lorsqu’elle sortirait.

Le fer-né revint vers eux, elle entendit une voix féminine derrière elle, dire tout haut qu’il devrait plutôt l’invité à boire. Elle sentit Gerrys se tendre, il était prêt à bondir si le marin manquait de respect à la princesse, mais il ne fit que s’excuser de son comportement et lui rendit les trois cerfs d’argent. Arianne ne comprenait pas se revirement de situation. Peut-être que la voix féminine qu’elle avait entendu était responsable de cela. Elle suivit du regard le marin qui alla vers une jeune femme blonde. Visiblement cela devait être son capitaine. Il attrapa une chope de bière et but en l’honneur de la princesse. Rapidement toutes la taverne répondit à cela. Arianne n’avait pas l’habitude d’être prise au dépourvu de la sorte. Elle attrapa sa chope et la leva avant de boire une petite gorgée. Elle sentit le gout amer de la bière envahir sa bouche et l’alcool lui brûlait doucement la bouche. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas bu, elle avait oublié le gout de l’alcool. Une ambiance joyeuse était revenue dans la taverne.

Elle se dirigea vers la femme blonde qui semblait être le capitaine du fer-né. Elle voulait comprendre pourquoi, l’homme avait agi de la sorte et pourquoi il en avait reçu l’ordre. Pour Arianne lorsqu’elle donnait de l’argent, on ne le lui rendait pas. La jeune femme était assez imposante, de grande taille, un visage sévère, elle imposait le respect. Mais il en fallait un peu plus pour effrayer la princesse de Dorne.
« Vous êtes son capitaine ? » lui demanda-t-elle en désignant le marin de la tête. « Pourquoi lui avoir ordonné de me rendre l’argent ? Vos traditions ? »

Arianne avait peut-être du mal à comprendre les traditions fers-nés, en même temps l’Antique voie, qu’il pratiquait, était très peu connu à sur le continent, déjà que Dorne était éloigné des Iles de Fer, Arianne avait beaucoup de mal à comprendre leur tradition. Elle comprenait juste le fait, qu’ils aient une religion différente des Sept, les nordiens avaient eux aussi leur propre croyance avec les anciens dieux.



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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime10.09.13 3:34

Glenhild avait repris le cours de la soirée et buvait et riait et jouait avec ses hommes. Deux d’entre eux avaient même commencés une danse du doigt aussi dangereuse qu’endiablée et les hachettes volaient en tournoyant de l’un à l’autre. Les Fer-Nés regardaient en encourageant les protagonistes ou en les raillant, ou les deux en même temps et les autres buveurs se demandaient s’ils ne feraient pas mieux de s’éloigner. C’était plutôt sage effectivement, car les lames étaient affutées et bien que le but du jeu soit de rattraper les armes par le manche il arrivait un moment ou on pouvait rater son coup. Or, si les marins qui s’adonnait à ce loisir étrange ne tenaient pas vraiment à leurs doigts, peut-être que les autres tenaient d’avantage à leurs doigts de pieds.

Glenhild, qui venait de se tourner pour attraper sa choppe et boire un coup remarqua alors que la Princesse venait vers elle. Elle se leva brusquement et d’un pas vif vint vers elle pour lui éviter de trop s’approcher des hachettes sans pour autant interrompre le jeu. La brune ne semblait pas effrayée, ce qui était rare pour une femme observant la Sirène Sanglante, et au fond signe d’une grande folie ou d’une immense confiance en soi et en son rang. Pour une princesse, la blonde opta pour la seconde option et effectivement, Arianne n’avait rien à craindre, en tout cas pas ici et pas tant qu’elle serait présente. Il ne s’agissait pas de se mettre en porta-faux avec Lancehélion où elle accostait souvent ni avec le pouvoir central des Sept Couronnes. Elle lui sourit donc de toutes ces belles dents blanches et ce le plus amicalement possible. Mais ayant peu l’habitude de se forcer à sourire, il apparut sur son visage un rictus qui ressemblait d’avantage à ce qu’elle faisait quand elle allait partir à l’abordage, du genre carnassier.

« Glenhild Bonfrère de Cormartel, Capitaine de la Sirène de Fer. Ravie de vous rencontrer Princesse Arianne Martell. » Répondit elle d’un ton assuré et presque enjoué en lui avançant la main pour serrer la sienne.

Encore une fois enjoué pour la blonde signifiait à peine mois glacial que d’habitude, et totalement martial, mais elle était à son maximum. Quand au nom de la Princesse, les échanges précédents et les bribes de souvenirs de ses leçons avaient été utiles, mais elle était loin de tout connaître sur Dorne et sur les autres grandes Maisons Nobles. D’ailleurs elle s’en fichait pas mal, ce qui l’intéressait elle, c’était les étoiles pour se repérer sur les océans, les marées, les vents, les courants, ou encore, comment trancher un membre et les points faibles des armures. Bref la navigation et le combat. Quand à s’incliner devant une Dame, elle ne l’avait jamais fait et n’allait pas commencer maintenant. Elle émit un petit rire et répondit à la question de la brune.

« En quelque sorte oui. Mais avant tout parce qu’une choppe renversée ce n’est pas la mer à boire et que ça ne vaut pas trois cerf d’argents, à peine trois sol, et encore pour cette daube je trouve cela cher payé si vous voulez mon avis. Mais qu’importe, il n’avait pas à agresser votre garde du corps et encore moins à vous emmerder pour si peu. Nous ne sommes pas ici pour nous battre et c’est déshonorant pour moi qu’il accepte votre argent aussi facilement. Venez, écartons nous… »

La grande blonde posa délicatement sa main entre les omoplates de la Princesse et l’incita à la suivre de l’autre coté de la table pour se mettre à l’abri. Elle tapota l’épaule de deux de ses marins pour qu’ils leur laissent la place et prit place en désignant le siège vacant à coté d’elle. Elle jeta un coup d’œil au Chevalier et lui fit signe qu’il pouvait approcher et s’installer s’il le voulait.

« Que voulez vous boire Princesse ? Et votre homme ? »

La guerrière sourit et une fois la réponse obtenue, elle envoya un de ses hommes chercher la commande en lui lançant sa bourse.

« Vous m’avez demandé si mon ordre de vous rendre l’argent était dû à nos traditions, j’en déduis donc que vous vous y intéressez, ou au moins que vous avez entendu parler de l’antique voie. Alors si on veut faire simple, le principe du Fer-Prix, c’est de s’octroyer tout ce que l’on possède par le combat, le prix du sang et de l’acier quoi, plutôt que la monnaie pour acheter des choses. C’est bien archaïque n’est-ce pas ? »

Glenhild termina sa choppe d’une traite avant qu’une autre arrive et plongea son regard gris dans celui de la jolie Dame. Pour sûr, elles étaient bien différentes, mais cette petite était courageuse, à n’en pas douter, et en plus, elle s’intéressait aux traditions Fer-Né, ce qui n’était pas pour déplaire à la Sirène Sanglante. Et puissante en un sens, ce qui encourageait la blonde à la caresser dans le sens du poil…
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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime21.09.13 19:17

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Glenhild & Arianne




Quand Dorne rencontre les Iles de Fer
La fer-née se présenta. Glenhild Bonfrère. Arianne connaissait très peu les grandes familles fers-nées, à vrai dire elle ne les côtoyait pas tous les jours. Elle connaissait un peu plus les maisons de sa région, celle de l’Orage, du Bief et des terres de la Couronne mais après ces connaissances restaient assez limité aux très grandes familles nobles. Et à vrai dire pour les Iles de Fer, elle ne connaissait que les Greyjoy et les Harloi. Le reste, elle ne s’en préoccupait pas forcément et elle avait d’autres chats à fouetter que de d’apprendre tous les noms des familles nobles de Westeros. La princesse de Dorne remarqua que la fer-née ne s’était pas incliné et elle remercia les Sept pour être enfin tombée sur quelqu’un qui ne se préoccupait pas forcément de son rang. Ce n’était pas souvent qu’elle tombait sur des gens comme ça.

Elle serra la main de la fer-née. Et celle-ci répondit à sa question. Arianne comprit un peu sa position. Il était vrai que trois cerf d’argent pour une chope cela faisait beaucoup mais la princesse n’avait pas réfléchit et avait donné les pièces qui lui étaient tombées sous la main. Elle voulait juste régler ce problème le plus rapidement possible pour la taverne retrouve son ambiance joyeuse et festive. Et bon, elle aurait fait une mauvaise princesse, selon elle, si elle n’était pas intervenue. Elle voulait faire mieux que son père. Même si Doran était un prince que le peuple de Dorne aimé, il restait parmi la population un arrière-gout de vengeance non assouvis. Arianne voulait donner au peuple sa vengeance. Mais son père était le seul frein dans l’histoire. Oberyn, Obara, Lady Nym, Tyerne et les autres le souhaitaient autant qu’elle et autant que le peuple…enfin son oncle Oberyn avait plus qu’un arrière-gout de vengeance, tout son être respirait cela.

La fer-née l’éloigna de la table où ses hommes semblaient se livrer à un jeu dangereux. Ils se lançaient des haches et devaient les rattraper par le manche. C’était un bon truc pour perdre un doigt ou un pied. Elle s’assit à côté de la fer-née qui lui proposa un siège vacant à côté après avoir fait déplacé ses marins. Glenhild lui proposa quelques choses à boire pour elle et son chevalier mais Arianne refusa poliment. Elle avait suffisamment bu pour ce soir et pour son chevalier, il était suffisamment bougon.

La fer-née expliqua ce qu’était en gros la tradition fer-née. Arianne était soudainement intéressé. Elle comprenait beaucoup mieux pourquoi Glenhild avait ordonné à son marin de lui rendre l’argent. Elle trouvait l’Antique voie vraiment intrigante et Arianne s’aperçut que Dorne réclamer de prendre les armes pour avoir sa vengeance. Si on faisait bien attention l’Antique voie fer-née n’était pas forcément bien loin à Dorne. Certes ici les Sept étaient vénérés avec quelques partisans du R’hllor mais Dorne était l’une des rare régions des Sept Couronnes à avoir beaucoup de femme sachant manier les armes. Il suffisait de regarder les Aspics des sables. Elles savaient toutes se défendre avec des armes différentes. Arianne elle-même avait appris à manier l’épée.
« Peut-être archaïque certes mais pas des moins inintéressantes. A vrai dire, je pense que votre tradition permet de régler des problèmes que la diplomatie ne peut pas résoudre. Si Dorne avait eu cette tradition, la région serait surement moins hostile, plus calme. »

Arianne n’évoqua pas le désir de vengeance. Mais cela viendrait un jour.
« Et ce que nous réclamons depuis tant d’année ne peut s’acheter avec des dragons d’or. Dorne aurait besoin de l’Antique voie dans tant de chose…Et c’est bien connu, l’argent ne fait pas le bonheur ! » Finit-elle en rigolant.

Les Lannister étaient certes les plus riche mais ils n’étaient surement pas la famille la plus heureuse des Sept Couronnes. L’argent ne peut pas tout acheter finalement. Malheureusement les jeux de pouvoir en particulier le jeu des trônes sont régis par l’argent.




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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime05.10.13 22:27

Glenhild fut surprise par la poignée demain de la Princesse, elle aurait plutôt pensé qu’elle ferait comme toutes les Ladies, un signe de tête, une révérence ou un regard noir pour qu’elle s’incline. Elle la lui rendit avec une poigne franche mais sans trop serrer la main délicate de la jeune femme dans la sienne calleuse et puissante et sourit, plutôt enchantée, finalement, par cette réaction. Mais, bien que n’ignorant pas les crimes perpétrés pendant la rébellion de Robert, elle était plus attachée à sa propre vengeance, à savoir celle issue des conséquences la rébellion Greyjoy. En fait, elle avait beau passer parfois à Lancehélion, elle n’avait jamais eut de conversation qui le mette sur la voie de cet intérêt commun et n’était pas du genre à trop réfléchir aux problèmes des autres ou à la politique. Du coup, la première réflexion d’Arianne lui passa un peu au dessus de la tête et elle répondit de son point de vue seul.

« La diplomatie ? La diplomatie n’existe pas chez nous. On se bat pour avoir ce qu’on veut, on se venge si on nous a offensés. Les discutions, la politique et les alliances ne sont pas légions. Même si cela se développe, la religion des Sept prenant de plus en plus d’influence sur les Îles de Fer. Par contre, de la à prôner l’antique voie pour la pacification d’une région, j’ai d’énorme doutes, je pense que ça risquerait fort d’avoir l’effet inverse. De plus, nous faisons désormais partie d’un royaume où l’agriculture est la principale source de revenu. Nous n’avons que nos mines, un peu d’artisanat et surtout nos caréneurs pour nus enrichir et échanger avec les autres, et la pêche pour manger. Or, l’antique voie implique de ne pas vendre ses services et de prendre par la force ce dont nous avons besoin, ce que nous ne pouvons plus faire sur les côtes proches. Nous devons donc aller plus loin avec tous les dangers que cela implique, entre les pertes plus importantes, la concurrence des autres pirates des degrés de pierre et les temps de voyage. Alors pendant ce temps, le peuple Fer-Né crève de faim. Heureusement certains l’ont compris, comme mon père qui commerce avec les Sept Couronnes pour vendre le Fer de ses mines. Nous ne pouvons plus vraiment vivre comme nos ancêtres le faisaient, nous devons évoluer vers un mode de vie compatible avec le monde dans lequel nous nous inscrivons. Nous adapter ou mourir, tel est l’enjeu. »

La grande blonde dodelina de la tête, un peu perdue dans ses pensées pendant quelques secondes. Puis elle reprit, toujours le regard dans le vague et en se posant un tas de questions, ce qui se ressentait dans sa voix et le ton utilisé alors. Depuis combien d’années cherchait-elle une solution pour que son peuple revive son antique gloire pendant plus longtemps que les deux semaines d’une nouvelle rébellion qui serait écrasée dans le sang ? Elle eut un sourire en coin. Elle se souvint qu’elle avait commencé cette longue réflexion quand elle n’avait rien d’autre à faire, enfermée qu’elle était dans les geôles humides et sombres de Cormartel pendant les quelques semaines qu’avaient durées la dernière folie de Balon. Neuf années à retourner tous les éléments qu’elle avait, très peu, dons son esprit pour sauver les Îles de Fer d’une faillite évidente. Neuf années à chercher des réponses partout où elle pouvait en trouver, dans ses prières, dans ses sacrifices au Dieu Noyé, dans ses voyages, dans ses rencontres. Neuf années et rien, elle ne savait toujours pas comment faire.

Elle n’avait pas étudié l’histoire et encore moins la politique ou l’héraldique, ou même la stratégie militaire en dehors des batailles navales et encore, cela elle l’avait appris sur le tare. Il y avait un mestre à Cormatel depuis plusieurs années avant sa naissance, mais, s’il dispensait l’éducation des enfants de Gorold, il s’en tenait à l’essentiel, les grandes lignes et la géographie ou l’astronomie, matières indispensable aux marins. Et puis, il fallait l’avouer, la guerrière n’avait jamais été très assidue pendant les mornes leçons. Très vite son regard quittait les parchemins à l’odeur de moisir et se perdait depuis la fenêtre de la plus haute pièce du haut donjon d’où elle pouvait apercevoir l’horizon mouvant de l’océan. Elle humait l’air iodé qui lui parvenait encore et trouvait toujours que sa demeure était bien trop éloignée de la mer. Dès qu’on la libérait enfin, elle descendait dans la cour pour apprendre à manier l’épée et se battre avec les hommes du château, ses sœurs étant bien trop précieuses pour salir leurs robes dans de vils combats. Et les lions, les loups, les soleils transpercés d’une lance, les roses, les faucons, les cerfs, les dragons, les truites, tout cela était bien vite oublié.

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il nourrit les riches comme les pauvres, il permet aussi d’avoir un peu d’influence sur la politique, ce dont nous sommes totalement dépourvus depuis la conquête. » Elle reporta son attention sur Arianne et revint totalement à la conversation, alors qu’il aurait pu sembler que l’instant d’avant elle était sur les flots, navigant cheveux au vent. « Mais… vous parlez de Dragons d’Or et de ce que vous réclamez ? De quoi s’agit-il ? »
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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime08.10.13 11:21

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Glenhild & Arianne




Quand Dorne rencontre les Iles de Fer
La princesse voulait bien croire que la diplomatie n’existait pas chez les fers-nés. L’altercation entre la marin fer-nés et le chevalier dornien en était une preuve. Bon Gerrys n’était pas très doué pour la diplomatie non plus alors les deux combinés avaient quelques étincelles. Et ce que disait la capitaine fer-née était juste. La guerre et le sang ne pouvait pas tout régler, mais la diplomatie non plus. Et c’était ce trop-plein de diplomatie qui commençait à faire bouillonner le peuple de Dorne et en particulier Oberyn. Mais le père d’Arianne préférait passer dix-sept années à réfléchir sur le futur de sa région qu’a réclamé la vengeance de la mort de sa sœur. Au final Dorne attendait toujours, écrasé par la diplomatie de son souverain. Cela tenait pour le moment, mais pour combien de temps.
« Effectivement la violence et la guerre ne règle pas tout, mais la diplomatie non plus. Certaines choses réclament la prise des armes. »

Arianne remarqua que la blonde semblait absente même si elle répondait. Elle semblait perdue dans ses pensées. La princesse curieuse, se demandait bien à quoi à la fer-née pouvait bien penser. Pour la brune, son esprit était occupé par plusieurs choses mais deux en particuliers. Son statut d’héritière de la régence de Dorne que son père semblait vouloir lui enlever et la vengeance de la mort d’Elia Martell. Et plus le temps passait plus le deuxième point occupait son esprit. Elle ne se souvenait pas de la rébellion précisément vu qu’elle n’avait que six ans à l’époque mais elle se souvenait de l’état d’Oberyn, de son père et lorsque les cloches de Lancehélion on résonnait pour annoncer la mort de la princesse Elia Martell. Elle se souvenait encore du visage de sa tante. C’était les seuls souvenirs qui lui restaient de ces jours sombres.

La fer-née lui dit que l’argent permettait de nourrir les riches et les pauvres. Arianne était d’accord sur ce point. L’argent faisait beaucoup de chose. Les Martell étaient une maison souveraine. Son père avait le titre de prince, elle le titre de princesse. Mais l’argent que possédait sa famille ne semblait nullement influencer la couronne avec les Lannister aussi prêt du trône.
« L’argent permet effectivement de nourrir des bouches et de faire du commerce avec le reste de Westeros et Essos. Mais l’argent de Dorne n’a aucune influence pratiquement. Pourtant nous n’en manquons pas. Seuls nos titres et la réputation que Dorne est une région difficile à conquérir donc dangereuse qui nous permette d’avoir un peu d’influence sur Westeros. Du moment que nous sommes sage, le Roi se contrefiche de notre région tout comme les Iles de Fer. »

Glenhild sembla revenir à Dorne et lui demanda de quoi elle parlait quand Arianne évoqua ce que l’argent ne pouvait pas donner au peuple dornien. La princesse se demanda si elle devait le lui dire. Pourquoi pas. Si sa mémoire était bonne, les terres de l’ouest et les iles de Fer n’étaient pas les meilleurs amis.
« La vengeance. Dorne réclame une vengeance depuis dix-sept ans. Mon père l’étouffe avec sa diplomatie et ses réflexions. Et une fois Jon Arryn a réussi à l’étouffer également. Dix-sept ans c’est long…mais retenir Oberyn Martell et le peuple dornien ne peut pas se faire indéfiniment. Il parait que les Lannister paient toujours leurs dettes. J’espère qu’ils paieront bientôt celle qu’ils doivent à Dorne depuis dix-sept ans. »




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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime13.10.13 3:34

« La violence règle tout, sur le coup et la diplomatie rien au fond. Mais parfois la prise des armes est pire encore que le silence et la misère. Car au final, qui paye les guerres des puissants ? C’est toujours le peuple, d’une manière ou d’une autre, toujours le peuple qui crève sous les coups pendant et de faim après. Voila ce que je dis, moi. » Fit elle en posant violemment a choppe sur la table de bois. « Que si avant de déclarer la guerre à leur voisins les suzerains réfléchissaient deux minutes aux conséquences, il y aurait moins de guerres. Et surtout aucune guerre perdue d’avance ! » Elle sourit. « Enfin nous on s’en fout. Moi je veux mourir comme ça, en me battant, même si c’est pour perdre, même si je préfère me battre pour la victoire évidemment. Mais je ne voudrais pas que mes sœurs soit violées ou tuées à cause d’une énième rébellion inutile. Sauf que les Fer-Nés ne tiendrons plus longtemps en paix, la vie est devenue trop dure et les Mestre trop influents, ça va péter, croyez moi, un de ces quatre ça va péter. »

La rébellion de Robert n’avait pas changé grand-chose pour les Fer-Nés si ce n’est que, croyant le pouvoir faible ils avaient décidés d’attaquer et s’étaient bien trompés, ce qui avait eut des conséquences terribles.

« Du moment que nous sommes sage oui. Mais le sommes-nous ? Et pour combien de temps. Cela dit, vous avez plus d’atouts dans votre manche que nous, au moins, vous avez de l’or, chose dont nous sommes dépourvus. Nous, nous n’avons que du Fer… »

Elle sourit et trinqua brutalement avec Arianne, heureuse de voir qu’en elle aussi grondait la rage contre le Trône.

« La vengeance ? Pourquoi donc ? Quelle vengeance ? Depuis… »

Dix sept-ans, c’était plus ou moins l’âge du règne de robert ça non ? Glenhild repartit dans ses pensées pour les remettre en ordre. La rébellion… mais oui !m le massacre d’Elia et de ses enfants ! Voila la vengeance que réclamaient la Princesse Arianne, le Prince Oberyn et tout Dorne derrière eux. Soudain tout s’éclaira dans son esprit et la conversation à la lumière de cette révélation devenait encore plus intéressante et prenait tout son sens. Était-il ainsi possible que les Dorniens et les Fer-Nés aient des objectifs ou au moins un ennemi commun ? Et si oui comment les faire s’associer en ce sens ? Si différents, et si… les Fer-Nés ne faisaient pas d’alliance, pas de diplomatie, à moins que…

Les yeux d’acier de la blonde eurent un reflet brillant de cruauté sanglante. Dorne oui… Dorne c’tait pas grand-chose, mais c’était mieux que rien comme allié, et si ils haïssaient les Lannister et le Roi autant qu’eux, alors peut-être que tout n’était pas perdu. Ainsi le dieu noyé l’avait mis sur le chemin d’Arianne, le fil était là, même si il était tout cousu de sang et qu’il ne montrait encore aucune voie sûre. Ca ne serait pas simple de lier le tout, surtout pour une femme dont la seule tactique n’avait jamais été que d’attaquer de front encore et encore. Mais el simple fait de savoir cela était tellement grisant que Glenhild souriait en coin depuis plusieurs minutes avant de se rendre compte qu’elle avait toujours quelqu’un à côté d’elle.

« La vengeance pour la Princesse Elia Targaryen et pour ces enfants. » Reprit-elle en fixant toujours le fond de la salle.

La guerrière se tourna vers la jeune femme.

« Si nous voulons tuer la même personne, pouvons nous alors être amis ? Commencerions-nous par Tywin ou par Robert ? Et surtout comment nous y prendre, nous sommes des marins, et vous, comment vous battez vous ? »

Les Dorniens étaient réputés pour leurs techniques de guérilla et d’attaques éclaires à cheval ainsi que pour leurs archers. Mais tout cela la blonde l’ignorait et comment l’aurait-elle su ? Et puis au fond, élargir le champ des razzias grâce aux cavaliers Dorniens ne les ferait pas gagner la guerre. Si ?
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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime26.10.13 11:57

... ... ...
Glenhild & Arianne




Quand Dorne rencontre les Iles de Fer
Arianne aimait bien discuter avec la fer-née. Au moins, la discussion était vivante, animée et dans le fond assez honnête. La brune ne pouvait pas avoir ce genre de conversation avec son père. A la rigueur Oberyn, mais pour le moment son oncle était assez occupée. Après il y avait Obara mais sa cousine était plus une combattante et les discussions étaient souvent courtes et allait droit aux murs. Lady Nym’ était déjà plus calme mais tout aussi dangereuse que son aîné. Arianne se méfiait parfois d’elle. Elle était aussi belle que dangereuse. Bon Tyerne s’était autre chose. Sarella était cultivé et préférait surement la diplomatie à la violence. Alors avec la fer-née Arianne pouvait avoir le genre de discussion qu’elle appréciait.
La dernière remarque de Glenhild fit sourire la princesse. C’était assez prévisible quand elle y pensait et cela ne la surprenait pas dans le fond.
« Je doute que beaucoup de fer-né souhaitent mourir dans leur lit comme les vieux seigneurs continentaux. Je pense que beaucoup de dornien souhaite également mourir une pique à la main que dans leur lit avec leur famille pour pleurer à leur pied. »

Arianne ne savait pas comment elle préférait mourir. Elle n’y avait pas pensé au fond. Mais il était vrai que de mourir l’arme au poing était une idée plus réjouissante que de mourir dans un lit à Palais Vieux.

La remarque de Glenhild sur la sagesse et le temps que cela durera fit méditer la brune. Selon elle, cela ne durera pas longtemps. L’autorité de Roi était faible. La guerre était imminente. Mais pour combien de temps.
« La paix ne durera pas longtemps. Robert n’a pas l’autorité qu’il prétend avoir. Le peuple gronde, la guerre n’est pas loin. »

La blonde commença à lui demander de qu’elle vengeance elle parlait avant de s’interrompre. Arianne vit bien que dans ses yeux, Glenhild avait compris. Et quand elle prononça le nom d’Elia, la jeune femme ne put qu’hocher la tête. Sa tante était morte à cause de Tywin Lannister et de ses chiens. Et ils n’avaient toujours pas payé pour ce crime affreux. Tuer des innocents…tuer une petite fille de quatre ans…tuer un nourrisson. C’était la justice que Dorne réclamait. Une justice qui n’avait pas été rendu.

Sa famille bouillonnait, en particulier Oberyn et Arianne de plus en plus. Jon Arryn avait réussi à calmer la région avec le retour du corps du prince Lewyn Martell. Mais il n’avait pas rendu Elia, Rhaenys et Aegon. Le père de la jeune femme semblait s’être contenté de la dépouille de son oncle. Certes Aerys avait sa part de responsabilité dans la mort de la princesse Elia mais il était mort. On ne pouvait pas lui rejeter toute la faute. Mais les deux chiens de Tywin Lannister en revanche…

La fer-née lui proposa alors une amitié pour tuer les même personne. Et elle s’intéressa aux techniques guerrières de Dorne. Le sourire d’Arianne s’élargit. La voilà sa vengeance. Elle dessinait lentement au loin.
« On commencera par Tywin et ses chiens. Le roi pour plus tard…Dorne n’a pas de grande armée. On peut lever je pense environ dix milles hommes. Nous avons de bon archers et notre arme favorite et la pique. Certains les empoisonnent pour les rendre plus dangereuse. On aime les guerres par guérilla. Des petites attaques localisées en même temps. Nos cavaliers se déplacent rapidement grâce à nos chevaux qui sont endurants et rapides. Nous ne sommes pas faits pour les champs de bataille car nos équipements de protection sont assez légers car nous préférons la rapidité et la discrétion qu’à la force. Nous n’avons qu’une petite flotte de cinq ou six galères de guerre. Je crois que j’ai fait le tour … »

C’était de cette façon que Dorne avait résisté à aux Targaryens pendant presque deux cents ans. La région n’était pas simple à prendre alors il fallait éviter qu’elle se rebelle car mater une rebellion dornienne ne serait pas aisé.

« Mais nous avons un problème de taille qui freine… Mon père, Doran Martell. Il ne s’engagea pas dans une guerre. Je peux avoir la Vipère Rouge et les Aspics des sables avec moi, et l’armée de Dorne. Mais mon père nous mettra des bâtons dans les roues et il est capable de beaucoup de chose avec sa fichue garde. »

Aero Hotah. L’ancien garde la mère de la princesse qui était resté à Dorne auprès du prince. C’était un guerrier redoutable et fidèle à Doran. Et la garde entière du prince de Dorne était du même style que leur capitaine.



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Glenhild Bonfrère




Personnage
Age du personnage: 22 ans
Surnom: La Sirène Sanglante
Métier/Titre(s): Capitaine sans navire et sans equipage

Glenhild Bonfrère
« ↯ Fière née ↯ »
« D'écume, de Sang & d'Acier »

Copyright : Echo des Plaines & tumblr
Citation : « La liberté a parfois les mains rouges de sang. »
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 380
à Westeros depuis : 09/05/2013
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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime29.10.13 19:02

« C’est bien vrai cela Princesse ! Mourir ainsi est un honneur pour le peuple courageux et fier que nous sommes ! Et s‘il en est de même pour les Dorniens alors c’est un peuple courageux et fier aussi ! Et cela me plait ! »

Glenhild leva son verre et renversa un peu de brune sur la table avant d’en boire une grande lampée et de lâcher un rot bruyant. Elle écouta ensuite Arianne parler du Roi avec un large sourire, même son elle ignorait les derniers événements ; Les informations arrivaient aux Iles de Fer avec pas mal de retard généralement, et sur les boutres partis en mer avec plus encore de retard.

« Vous semblez bien informée, on dit qu’il s’empâte et n’est plus le guerrier qu’il était, qui ne fait que bouffer et baiser… moi j’évite Port-Real, je m’y sens trop à l’étroit avec tous ses manteaux d’or qui trainent partout… »

La blonde évitait aussi Port-Lannnis, car depuis la rébellion, les ouestiens avaient une dent contre les Fer-Nés, et c’était bien réciproque. Aussi, quand Arianne parla de tuer Tywin, elle fit une moue qui en disait long sur les sentiments qu’elle avait à l’égard du sire de Castral Roc. Bien sur qu’elle voulait le tuer, mais… s’il y avait bien une personne dont il fallait se méfier en tout premier lieu, c’était lui !

« Intéressante stratégie, cela ressemble à la razzia en un sens. Approche furtive, rapidité d’attaque et de retraite, efficacité. L’association de vos chevaux de vos archers et de nos boutres et nos guerriers pourrait être très intéressante pour mettre à sac une ville par exemple. Néanmoins, tuer Tywin Lannister n’est pas si facile, ça se saurait… »

Glenhild se perdit quelques instants dans ses pensées, elle n’était pas une grande stratège, généralement elle préférait foncer dans le tas que de réfléchir avant d’agir. Mais là, il s’graissait de mettre à terre un puissant Royaume et la plus riche des Sept Couronne, ça n’était pas une mince affaire et moins encore l’attaque d’un village protégé uniquement par quelques fermiers armés de fourches. Ah comme elle aurait aimé pouvoir embarquer tout de suite et aller prendre Port-Lannis, mais elle l’avait dit, une guerre perdue d’avance était bien pire que la misère, les conséquences de la dernière rébellion lui en avait fait prendre conscience.

« Vous avez su résister aux Armées des Targaryen pendant plusieurs siècles. Ne serait-il pas plus judicieux de les amener sur votre terrain pour les défaire ? Dans les montagnes Rouges ils n’auront plus l’avantage du nombre, leurs armures leur pèseront et leurs lourds chevaux ne pourront pas charger grand-chose. Or, si, comme nous, vous vous mettez a à piller les villages limitrophes de l’Orage et du Bief, la couronne sera bien obligée d’agir ! »

Un sourire cruel se dessina sur les lèvres de la Sirène Sanglante, car au fond, la vengeance d’Arianne pouvait aussi être sa victoire sur les Sept Couronnes. La vision de cette guerre qui associerait Dorniens et Fer-Nés était si alléchante ! Deux contrées incomprises, insoumises et isolées, ensemble pour une même cause. Mais la Princesse était-elle consciente de ce que cela impliquerait ? Car elle, et tous les Fer-Nés, ne voulaient pas uniquement la vengeance pour la prise de Pyk, ils voulaient recommencer à pouvoir vivre comme ils l’avaient toujours fait, selon l’antique voie. Ne semant pas et volant, tuant ou violant tout ce dont ils avaient besoin avec pour seule maîtresse la mer et pour seul Dieu le Dieu Noyé qui réclamait toujours plus de sang. Le simple fait de penser à la possibilité d’un tel retour aux sources donnait des frissons d’excitation à Glenhild qui termina sa choppe encore une fois et hurla pour qu’on la resserve ce qui fut fait à al vitesse de l’éclaire.

Mais restait le problème du Prince Doran. La guerrière pensa aux états généraux de la royauté, institution ancienne des Iles de Fer qui n’avait hélas plus court, elle savait pourtant cela irréalisable à Dorne, mais probablement bénéfique pour les Iles de Fer car Balon ne méritait plus sa place, si tant est qu’il l’avait jamais méritée. Cela dit, pour en revenir à la Suzeraineté de Dorne, si elle était farouchement opposée au parricide ou au fratricide, là elle s’en fichait, il ne s’agissait ni de sa famille, du d’un Fer-Né et il se dressait sur le chemin de son rêve. La sentence était sans appelle, il devait crever. Mais comment…

Elle se pencha alors vers Arianne et la prit fermement par le bras pour lui murmurer à l’oreille :

« Quand à votre problème, n’est-il pas vieux et très malade ? Quelle légitimité a un Prince qui ne peut même plus tenir une arme ? N’est-il pas temps pour lui de laisser sa place, d’une manière ou d’une autre… De gré ou de force… Sa garde ne fera pas long feu contre nos guerriers, et si vous nous faites entrer dans le palais, alors que restera-t-il entre lui et nous ? Je règle votre problème et vous réglez le mien… donnant-donnant. Evidemment, il faut me donner un maximum d’informations. »
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MessageSujet: Re: [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer [Dorne - Lancehélion] Quand Dorne rencontre les Iles de Fer Icon_minitime03.11.13 14:09

... ... ...
Glenhild & Arianne




Quand Dorne rencontre les Iles de Fer
Arianne avait l’impression que la fer-née l’appréciait de plus en plus au fil de leur discussion. Elles avaient la même haine, la même idéologie. Arianne avait certes moins de mordant et plus de retenu du à son éducation mais elle pouvait aussi se montrer hargneuse quand elle le voulait. Elle préférait l’autorité calme cependant avec une petite dose de diplomatie dans certaines situations. En fait les deux jeunes femmes se complétaient. Glenhild possédait ce que la brune n’avait pas et inversement.

La fer-née trouva la façon de se battre des dorniens assez intéressante. Mais le point qu’elle souligna n’était pas faux. Tuer Tywin Lannister ne serait pas simple. Mais Dorne ne souhaitait pas forcément la mort du vieux lion mais de deux de ses chiens. Clegane et Lorch. C’était eux les responsables. Si déjà le peuple dornien pouvait avoir leur tête, cela calmerait la haine. Pour le lion du Roc, ce n’était que la cerise sur le gâteau rien de plus.

La blonde lui proposa une technique qui serait plus avantageuse pour Dorne. Effectivement les attirer dans les marches de Dorne serait une riche idée. Mais ils risqueraient d’avoir les armées du Bief, de l’Orage et de la couronne. Donc ils n’auraient pas l’avantage numérique. Stannis Barathon pourrait envoyer sa flotte à Lancehélion, il faudrait que les fers-nés protègent les côtes dorniennes.
« Cela est très risqué. Nous aurions au minimum quatre armées face à nous. Nous sommes moins puissants qu’avant. J’ignore combien de temps nous pourrons tenir dans les marches. Et il nous faudrait repérer nos cibles dans tous ces soldats. »

La sirène sanglante lui proposa une solution pour son père. Arianne écarquilla les yeux. Glenhild lui proposait-elle de tuer son père ? Arianne avait une dent contre son père depuis plusieurs années mais elle ne souhaitait pas pour autant sa mort. Il restait son père et elle l’aimait. Si Doran mourrait, elle prendrait la tête de Dorne mais son peuple l’aimerait-il si elle était responsable de la mort de son paternel.
« Vous me demandez de jouer un rôle pour tuer mon père ? Je ne souhaite pas la mort de mon père. Il y a surement un autre moyen pour qu’il ne nous pose pas de problème. J’ai peut-être une autre idée…Mais je risque gros si je me fais prendre. Je me demande s’il existe un poison pouvant plonger une personne dans un sommeil profond. Pas pour le tuer juste pour le mettre hors service pendant un certain temps. Je prends la tête de la région pendant ce temps, et à son réveil il reprendra la tête de Dorne. Je ne souhaite pas sa mort, il reste mon père. »

Si on optait pour cela, il fallait la jouer fine pour qu’Arianne ne se fasse pas prendre. Son père n’hésiterait pas à la faire enfermer dans la prison de Lancehélion pour ça et elle pourrait vraiment dire adieux à la régence de Dorne quand il allait rendre l’âme. La situation pour son père était plus que délicate. Dans les deux cas, elle jouait gros.
Elle plongea son regard brun dans celui de la blonde.
« Dans les deux cas je risque gros. Je ne dis pas non à ce défi, si Dorne peut obtenir sa vengance, mais avoir le risque de perdre ma place d’héritière me ferait mal. Mon père est capable de beaucoup chose en dépit de son âge et de sa maladie. Il ne faut jamais le sous-estimer. »




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