Troisième fils de Mace Tyrell, Loras s'intéresse dès son plus jeune âge au maniement des armes. Particulièrement doué dans tous ce qu'il touchât, on disait de lui qu'il était un prodige, un génie. Sa beauté combinée à son talent ne fit qu'accroître sa popularité naissante.

Celle-ci connut pourtant un bond lors du tournoi pour les douze ans de Joffrey. Après avoir remporté une joute contre Hosteen Frey, il envoya au tapis Jaime Lannister à la surprise générale. Il y récolta son surnom de Chevalier des Fleurs, notamment à cause de son armure ainsi qu'à la façon dont il distribuait un rose à une demoiselle de l'assemblée avant chaque joute.

Notons au passage qu'il a séjourné une partie de sa jeunesse à Accalmie où il servait Renly Baratheon en tant qu'écuyer. Il y a par ailleurs gagné son titre de chevalier.

Ayant bien conscience qu'il est le préféré des trois, Loras ne se prive pas d'influencer les décisions du Lord en faveur des plans qu'il a pour Renly et Margaery. Généralement, il obtient gain de cause, mis à part quelques échecs bien évidemment. Mais sa fierté est bien trop grande pour qu'il les admette.

Son frère aîné, héritier de Hautjardin pour lequel il témoigne du respect. Il n'est en aucun cas jaloux de la position qu'occupe Willos dans l'ordre de succession, puisque ce rang ne l'intéresse pas - bien trop de responsabilités notamment le mariage - et qu'il préfère s'illustrer sur les champs de bataille.

Opinion relativement neutre à son sujet. Loras le respecte comme il est son aîné et avoue avec fausse modestie que son frère est meilleur que lui dans bien des domaines.

D'abord son écuyer, Loras est devenu son amant. Situation corsée dans la mesure où si on venait à découvrir leur relation, la réputation du Seigneur de l'Orage et celle du Chevalier des Fleurs prendrait un sacré coup. Pourtant, cela ne les empêche pas de se fréquenter, même si en public ils tentent de sauvegarder les apparences avec plus ou moins de succès. Qui plus est, Loras est persuadé que Renly serait le Roi dont le Royaume nécessite, il essaye donc de le convaincre - avec plus ou moins de succès - qu'il aurait toutes ses chances s'il devait y avoir une course pour le Trône de Fer. Disons que ce n'est pas gagné, mais il y a du progrès.

D'aussi loin que sa mémoire remonte, il se souvient avoir régulièrement croisé Lord Ambrose à Hautjardin. Bien que ce dernier soit plus proche de son frère aîné que de lui, il a toujours éprouvé une sincère sympathie à son égard, d'autant plus que Lord Ambrose l'aide à assouvir sa soif de victoires en tournoi. Il lui doit sa première jument, Hellebore, spécialement dressée par le lord pour les joutes. Certes, si vous lui demandez à qui revient la victoire, il vous répondra du tac au tac à son talent. Cependant, le cheval n'est pas complètement étranger à l'affaire.
Sa confiance en ce vieil ami de la famille est quasi-absolue. Il aime passer du temps avec lui pour parler de joutes et analyser ses prestations pour s'améliorer. Bref, il l'apprécie, le respecte, et ne peut s'empêcher de se sentir redevable d'une certaine façon pour tous ces services rendus.

Loras ne sait que penser de Lord Redwyne. Il ne l'aime pas particulièrement, sans pour autant lui vouer une haine farouche. A vrai dire, il pourrait bien s'entendre avec lui si ce dernier arrêtait de lui lancer des petites piques à l'occasion. Certes, le Lord et une personne agréable ; il est courageux et Loras ne saurait dénigrer son influence dans le Bief. Mais, s'il y a bien une chose qui insupporte le Chevalier des Fleurs – ou plutôt son égo -, il s'agit sans aucun doute des quelques moqueries dont il fait l'objet. Bien qu'il reste parfaitement stoïque en présence de son oncle, se cachant derrière sa politesse et sa courtoisie habituelle, sa fierté ne peut s'empêcher de se sentir profondément insultée face au bonhomme. Sans compter que, par sa faute, le Tyrell s'est déjà retrouvé dans des situations épineuses. Allez savoir pourquoi, mais le Lord s'est sentit investi de la mission de « faire profiter des choses de la vie » à Loras, au plus grand malheur de notre chevalier, ce qui souvent lui fait vivre des moments scabreux à souhait.
En résumé, si Loras peut l'éviter, il ne s'en privera pas.

Blablabla.

La relation avec sa très chère grand-mère reste cordiale, même si, avouons-le, Loras ne la porte pas particulièrement dans son cœur. Il reconnaît indéniablement ses talents pour l'intrigue et la respecte. Toutefois, ses plans rentrent souvent en contradiction avec ceux concoctés par le Chevalier des Fleurs – notons au passage que bien souvent, ceux de sa grand-mère sont meilleurs que les siens bien qu'il ne veuille pas l'admettre. N'aimant pas vraiment qu'on lui mette des bâtons dans les roues alors qu'il se pense si parfait, il ne peut qu'aimer moyennement la compagnie de la vieille dame. Sans compter que cette dernière n'a pas sa langue dans sa poche et qu'elle n'hésite pas à le remettre à sa place de temps à autre, quelque chose que Ser Loras n'apprécie guère. En fait, il ne la fréquente pas souvent, quoiqu'il lui est arrivé quelques fois d'aller chercher conseils au sujet de l'avenir de Margaery. Puisque leur objectif est le même en ce qui concerne Margaery, eh bien, Loras accepte de faire quelques efforts pour travailler avec sa grand-mère afin d'aider pour le mieux sa sœur. Pas trop souvent non plus.

Il y a une vraie complicité entre ces deux-là : Loras est bien plus proche de sa sœur cadette que de ses deux autres frères. Avec elle, il se sent bien, il a l'impression qu'il peut tout lui dire sans exception - même ce qui concerne Renly -, sa confiance en elle est absolue. Il lui a également promis un trône depuis qu'ils sont tout petit. Il lui obtiendra, il le sait, elle deviendra la Reine comme elle le désire. Ce n'est qu'une question de temps à vrai dire.

Il y a des gens, parfois, dont on se méfie mais avec qui on reste en bons termes par miracle. Leyïa fait partie de cette catégorie assez étrange. Au premier abord, son opinion à son égard tendrait à être neutre voire à l'indifférence. Une jolie demoiselle qui présente bien, rien d'extraordinaire en somme. Néanmoins, avec l'ajout du facteur Margaery, l'équation a tendance à se complexifier. Techniquement, l'amie de sa sœur adorée ne peut qu'être également son amie. En ce sens, il l'apprécie beaucoup et l'aiderait probablement si elle avait un quelconque problème. Pourtant, il ne peut s'empêcher de paraitre suspicieux face à la demoiselle. Les mauvaises langues mettront cela sur le compte de sa possessivité, lui préfère nommer cela de la simple méfiance. Elle reste toutefois une personne qu'il aime bien fréquenter, dans la mesure où, d'une part, Leyïa n'a pas de vues sur lui comme la moitié des filles des Sept Couronnes, ce qui le met franchement plus à l'aise, et d'autre part, qu'elle reste agréable ... Quand elle en a envie.

Si Loras se souvient d'elle, c'est seulement à cause de toutes les rumeurs qui circulent en ce moment au sujet du Val. Peut-être lui a-t-il offert une rose accompagnée de son sourire commercial à l'occasion, histoire de faire bonne mesure, ou peut-être ne l'a-t-il pas fait. Dans tous les cas, leur rencontre s'arrête après quelques mots échangés. D'ailleurs, il ne se rappelle pas avoir été particulièrement bien accueilli par la demoiselle, de sorte qu'il eut pensé pendant un court instant l'avoir offensée d'une quelconque manière. Toutefois, il reste forcé d'admettre que rencontrer des dames peu sensibles à son charme est agréable, dans la mesure où son fanclub composé d'adolescentes bourrées d'hormones le gonfle de temps en temps. Elle reste tout de même une femme parmi d'autre et elle ne l'intéresse pas réellement pour l'heure, quoiqu'il serait probablement intéressant de discuter avec elle à l'occasion.

Une jeune fille parmi d'autres ... S'il devait se souvenir de toutes les demoiselles à qui il a offert une rose en tournoi, sa mémoire serait depuis longtemps saturée. Il se revoit vaguement lui tendre une rose rouge, accompagné d'une joli sourire charmeur comme il sait bien les faire. En fait, il avait jugé que faire un tel présent à la fille de la Main était la moindre des choses. Ses sentiments à son égard sont donc plutôt neutres, sympathiques, sans aucune animosité, il en sait trop peu pour pouvoir se prononcer et ne cherche, de toute manière, pas vraiment à en connaître davantage.

Blablabla.