Le ciel brillait de millier d'étoiles. Contre toute attente, j'étais sortie de mes appartements et c'était dans les jardins du palais que j'étais assise. J'entendais les rires qui montaient de la capitale mais seule la beauté du ciel me transportait loin d'ici. Je faisais de même voilà ce qui me semblait une éternité. Les nuits passées à contempler le ciel avec Elis, à l'écouter pincer les cordes et chanter les musiques que je lui inspirai. J'avais dansé pour lui une fois. Nous avions ris tous les deux et un jour, lorsque l'une des merveilles cachées de la nuit avait traversée le ciel, j'avais fais le voeu que jamais je ne parte, que jamais je n'oublie notre amour. Et je l'avais pourtant fait. Je m'étais trahit moi-même. Le prince m'avait volé mon coeur. En parlant de lion voilà un moment que je n'avais pas vu sa cousine. Je ne la reveillerai pas, après tout, le soleil venait de se coucher. Elle devait sûrement se trouver à la demeure des Lannister puisqu'elle avait l'honneur de porter leur nom, d'arborer leur couleur et de voir son cousin quand l'envie lui en prenait. Malgré la jalousie que j'aurais du ressentir à son égard, je ne le pouvais. Myrielle était d'une gentillesse sans nom et l'une de mes rares amies pour ne pas dire la seule. J'avais confiance en elle, et j'adorai l'écouter parler de son cousin pendant des heures. Lui poser des questions sur ce qu'il aimerai, ce que je pouvais faire pour lui plaire.

Malgré la nuit, je réveillai le garde du corps qui m'accompagnait partout et d'un ton sans équivoque lui signala que nous nous rendions à la demeure Lannister. Il bougonna quelques secondes puis, se rapellant qu'il était payé pour me suivre, il prit son épée et m'ouvrit la route. Il ne faisait que somnoler. De toute façon, personne n'allait m'attaquer dans les rues de Port Réal. J'étais certes belle, mais je ne voyais ce qui pouvait motiver quelqu'un à abuser de moi. Et puis, je n'avais pas le temps. Je defroissai ma jupe qui avait souffert d'être assise dans l'herbe et ôtais la branche qui avait eu l'audace de s'accrocher aux soiries. Cette robe était une pure merveille. Un cadeau de ma soeur lors de mon départ. Du rouge éclatant des Tarly, bordée de dentelle noir et des filaments d'argent. Elle m'avait plus dès le premier coup d'oeil mais je ne l'aurais jamais montré devant ma soeur. Élis m'aurait vu dedans qu'il aurait fait une syncope. Mais Elis n'était pas là et il était plus que temps que j'oublie le magnifique troubadour.

«Nous sommes arrivés mylady. Dois-je vous attendre devant la porte où...

Face au regard qu'il lançait au bordel non loin, je sus très bien ce qu'il voulait. Et c'est avec un large sourire que je lui donnais congés. Par les septs qu'elle soit bien là et que je ne me sois pas trompée. J'avais envie de parler avec elle. J'avais besoin de parler avec une. J'avais toujours vu mes désirs exaucés. Pourquoi changer ?

Je n'eus pas à attendre longtemps que la jeune Lannister se trouvait devant moi, un magnifique sourire sur son doux visage. Les membres de cette maison étaient définitivement trop parfait. Je ne parvenais à leur trouver le moindre défauts et si mon père, dans l'amour qu'il me portait, trouvait à me marier avec l'un d'entre eux.... Si je portais leur nom, je n'aurais plus occation d'épouser Joffrey, je le savais. Je ne serais pas reine. Mais je ne faisais pas partit des plus grandes familles, et jamais les Lannister me laisseraient devenir la reine. Je savais que Cersei pouvait m'aider. Mais ce serait une mésalliance pour la couronne et jamais une Tarly ne serait leur maitresse. J'en rêvais pourtant toutes les nuits. Il me tardait d'être mariée pour que mes rêves ne soient plus que des souvenirs. Oh bien sur, j'avais peur. Finalement, le Tully n'était pas n'importe qui, il était beau, il m'aimait. J'aurais dut me contenter de ce que je pouvais avoir au lieu de rêver à des fins obscures. Rêver de grandeur, rêver de ce que je n'aurais jamais. Mais c'était maintenant trop tard, il était parti loin. Il avait rejoint ses ancêtres. Je ne voulais pas que recommence le balais des hommes à séduire. Je ne voulais que la beauté de Port-Réal. Je voulais que la reine continue de m'apprendre à être une femme puissante. Je voulais continuer à glousser sur la présence du prince. Père ne pouvait me faire partir. Je souris à Myrielle, éternellement, malgré mes pensées que j'aurais aimé plus douces.

<< Leyïa ! , fit alors Myrielle d'une voix clair, mais comment à tu fait pour parvenir seule jusqu'ici ? qu'elle plaisir de te voir ! Tu me semble bien tourmentée à tu faim , soif ? désire tu que mes gens t'apporte quelque chose ?

Un petit sourire étira mes lèvres devant tant de prévenance. Je n'avais besoin de rien, je voulais juste parler avec elle. Tourmentée, oui je l'étais. Les femmes avaient décidément un destin bien plus dur que les hommes. J'aurais voulu la princesse, je l'aurais eu. Mais, étant du sexe faible, je me pliais à ce que voulait mon père, je me plias aux exigences d'un Lord inconnu. Mais je pouvais avoir du pouvoir. Je le savais. Ce n'était pas ça que je voulais. Bien sur, un homme pauvre, il était hors de question que je l'épouse, et cela, Père le savait. Il ne me laisserait pas seule avec un homme sans fortune. J'étais exigeante, je voulais des bijoux, je voulais de belles tenues et parures. Briller aux bras d'un homme parfait qui ferait de moi sa douce qu'il aimerait pour l’éternité. J'avais trop lut petite. Septa ne voulait pas que je me perde dans des contes, elle m'avait dit que lorsque je me confronterai à la réalité, la chute ne serait que plus cruelle. Mais c'était possible. je savais au fond de moi qu'il suffisait d'avoir de la chance. Je savais charmer, je savais être la jeune fille qui faisait battre les cœurs. Alors qu'il me choisisse. Moi, et personne d'autre. J'étais plus belle, j'avais bien plus de prestance que cette idiote de Sansa.

-Je ne suis pas venue seule, mais mon garde du corps à trouver plus appétissant le bordel que d'attendre avec moi devant ta porte. Tu m'as manqué Myrielle. Laisse donc tes gens dormir, je venais pour toi. Tu me sembles bien pâle, quelque chose ne va pas ?


Venir et directement lui parler de mes problèmes ne m'aurait pas déranger, mais j'étais une jeune fille de bonne famille. J'avais été bien éduquée. J'appliquai à la lettre tout ce que j'avais appris, en toute circonstance. Toujours parfaite, personne ne me voyait flancher lorsque cela arriva, bien plus souvent que je ne l'aurais voulu. Une princesse parfaite. Ils pensaient tous que j'avais un coeur de glace. Car bien que je mentais en permanence, je n'étais pas la seule à jouer parfaitement à ce jeu. Parfois, j'aurais aimé être un faible oisillon. Une fille de bonne famille, une jeune fille sans réelle ambition, capable d'aimer celui qu'on lui proposera. Ne possédant pas la moindre touche de caractère. Capable de faire ce qu'on attendait d'elle. Et non l'intrigante manipulatrice que je pouvais être. J'étais partagée en deux, je ne savais vraiment ce que je voulais. La phrase de ma soeur me hantait. Elle avait très bien comprit. M'avait bien comprit. J'avais pleuré sur mon départ alors que je ne voulais rien plus que cela Mais non, j'avais voulu qu'on me plaigne. Je savais que je ne reviendrai plus à Corcolline. J'étais libérée, j'étais enfin libre de vivre comme je l'avais toujours voulu. Et pourtant... Parfois je rêvais de retourner vers ma mère, de revivre les jeux de mon enfance. C'était tellement facile. Même Talla me manquait. J'aimais Port-Réal, mais parfois je me sentais encore une enfant. C'était dans ses moments là que Myrielle était l'unique personne que je voulais voir. Celle qui serait toujours là, dans le moindre doute. Elle seule pouvait m'éclairer. Elle connaissait son cousin bien mieux que moi. Elle savait les sentiments que j'avais pour lui, mais ne se privait pas pour me dire la vérité. Je ne l'avais vu qu'une seule fois à vrai dire. Cette rencontre me hantait encore la nuit. Je tentais de l’apercevoir partout. Où qu'il soit. Je riais avec les autres damoiselles de la cour. Je tentais même de m'approcher de Sansa maintenant. Je ne reviendrai plus à Corcolinne. Le passé est passé et c'était à moi d'écrire la suite.

Un doux sourire sur les lèvres, je croisai les prunelles de mon interlocutrice et amie et ne baissai pas les yeux. Elle m'était bien supérieure de par son rang, mais ici, toutes les deux, notre nom n'avait plus d'importance. Nous n'étions plus que deux véritables amies, échangeant sur leur vie. J'étais heureuse que la reine l'ait fait venir ici. Nous nous entendions si bien. Et j'étais si fière de pouvoir dire que je la connaissais. Peut-être pas mieux que personne, mais le chaton n'avait plus de secret pour moi. J'étais ici chez moi dans la demeure de Lannister. J'avais l'impression d'être enfin à la maison. J'étais faite pour faire partit de leur famille

<< Quelques chose ce prépare je le sent. Ce climat d'avant guerre ne me laisse pas songer à un avenir radieux , quoi qu'il semblerais que l'histoire en est l'habitude ! mais cette fois.. je croit que le coup porté aux perdants sera plus fort Pour être même tout à fait honnête, je pense que cette fois le nom de Lannister ne jouera pas en ma faveur si ce coup devait être porter sur ma famille.. Il se peu même, dans le pire des cas, que cela me conduise plus rapidement à la mort.. >>

Je la regardai, un regard interrogatif naissant dans mes si belles prunelles. Je ne comprenai pas de quoi elle voulait parler. Je sentais aussi que quelque chose allait changer mais je ne comprenais pas quoi. Et à vrai dire, je m'en fichais. Tant que personne ne touchait à Joffrey et mon chaton préféré, je me fichais de ce qui pouvait arriver. Je ne voulais qu'être heureuse, porter moi aussi le nom Lannister, arboré leur couleur avec un sourire immaculé. Je pouvais apporter tellement à leur nom. Mais jamais Père ne voudrait m'offrir à un Lannister. Le Bief n'était pas l'allié véritable des gens de l'Ouest. Mon Père voulait pour moi un Tyrell ou autre personne des environs. Il n'aimait pas les Lannister. Je n'étais pas comme les autres Tarly. Je voulais le pouvoir, je voulais être maitresse de ma vie. Je voulais décider de qui j'aimais. Mais parfois je rêvais d'être semblable à ma soeur, pouvoir aimer le premier qui serait assez fou pour devenir mon époux... J’étais trop exigeante. Je voulais tout, je voulais le pouvoir mais je n’étais pas née dans la bonne famille. Je n’étais pas une Stark moi. J’avais une blondeur étrange mais rien en commun avec Sansa. Bien plus belle, je le savais. J’avais inspiré trop de chanson à Elis. Elle ne pouvant s’en venter cette petite peste. Mais qu’importe, elle avait son père de son côté. Le mien n’était pas main du roi. Il aurait pu, il avait l’envie de pouvoir et l’intelligence d’un homme d’arme.

« Les Lannister ne perdront jamais dans quelques guerres qu’ils soient. Vous êtes bien plus puissants que les autres familles et l’argent fait tout dans ce monde.

Je lui fis un sublime sourire qui se voulait rassurant. Qu’elle n’est pas peur. Elle était une Lannister. Elle ne pouvait avoir peur de rien. Sa famille était la plus riche et à mes yeux la plus puissante. Je voulais leur faveur, leur couleur. Porter leur nom était le plus beau des cadeaux, elle ne pouvait refuser d’être des leur. Elle ne pouvait me dire cela. La mort… la guerre était loin d’être proche. Elle flottait dans l’air mais Robert était encore présent et il ne laisserait jamais le monde lui échapper.


<< M'enfin passons .. ces choses là viendront quand elles le devront ! .. , J'ai eu le plaisir de croisé "tu-sais-qui dans " les couloirs l'autre jour. Savais tu qu'il nourrissait de l'intérêt pour l'arbalète ? autant dire que je pensais beaucoup plus envieux à manier l'épée ! >>

Mon sourire grandit après les paroles du chaton. Elle l’avait croisé. Comment arrivait-elle à le voir ? Je ne l’avais croisé seul qu’une unique fois. Et depuis, il était toujours accompagné lorsque j’étais dans les parages. Et moi en compagnie des jeunes filles avec qui je passais la plupart de mes journées lorsque My’ n’était pas là. La blonde me manquait la plupart du temps. Elle était la seule à savoir pour les sentiments que j’éprouvais pour le beau prince. L’arbalète ? C’était intéressant. Père m’avait montré lorsque j’étais plus jeune. Ou était-ce Sam à l’époque où il me comptait encore comme ça petite sœur ? Avant qu’il ne se rende compte de ma langue de vipère qui ne serait que mauvaise pour sa petite personne. Il m’aimait quand j’étais enfant. Et, à partir du moment où j’avais commencé à devenir une femme, il m’avait laissé de côté. Je n’avais pas compris et l’avais haït pour cela. Je le détestais maintenant. Il n’était plus rien qu’un mort. Un souvenir de plus.

Par les sept ! Comment va-t-il ? L’arbalète ? Tu sais que Père m’a apprit lorsque j’étais plus jeune ? Je ne dois pas avoir l’adresse du prince mais je pourrais lui en parler. Si tu savais comme je me languis de le voir. J’espère le croiser à chaque instant dans les couloirs. Une femme est stupide Père m’avait dit un jour. Il avait raison. Je le croiserais surement bientôt ? Enfin, j’espère.

Mon sourire, mon intonation, tout prouvait mon amour pour le jeune homme. Je serais incapable d’être heureuse avec quelqu’un d’autre. Il n’y avait que lui. Qu’importe qui j’épouserai. Il était le seul qui serait capable d’avoir ma première nuit. Je voulais lui offrir une flopée d’enfant blond. Mais devant lui, je devais uniquement me montrer la plus charmante des damoiselles. Il aimait sa mère, elle était mon modèle. Une femme forte, charmeuse mais bien loin d’être faible comme Sansa Stark. Non, moi, il pouvait m’aimer. J’étais la femme qui lui fallait. Pitié Joffrey. Aime moi… Mais je ne te supplierai pas. Je ne me mettrai jamais à genou. Même pour toi.

« Tu as raison .. encore une fois.. »

Je lui fis un grand sourire. J'avais souvent raison. Bien plus souvent qu'à mon tour. Les autres devaient se méfier de moi. Je n'étais qu'hypocrisie. Un mensonge à moi toute seule. Et j'aimais cela. On ne changeait pas un duo gagnant. Myrielle le savait. Je le savais. Nous étions nous deux un duo gagnant. Nous pourrions détruire des montagnes à nous seules. Faire changer le sens du courant de la Nera. Notre beauté n'avait d'égale. Les deux plus belles femmes des sept couronnes. Seul mon sourire lui répondit. Après tout, je ne pouvais lui dire que je le savais, elle lisait dans mes pensées.

« Tu n'est peut être pas Lannister, de sang, mais ton âme vaux bien celle de ma grande cousine Cersei ! D'ailleurs si je conduit ma conversation sur Joffrey c'est parce que je me demande si une rencontre plus.. hm .."approfondit" peut être envisageable .. Je suis presque sur que Joffrey nourrit de l'intérêt sincère pour toi , mais disons qu'un coup de pouce serait juste ce qu'il faut ! En tout les cas tu m'avait caché cela ! je ne te savait pas douée avec les armes ! avouons que tu m'impressionnera toujours Ley' ! »

J'éclatai d'un petit rire qui en étonnait plus d'un. Je continuais quelques secondes à rire dans ma barbe avant que ses mots ne parviennent réellement à mes oreilles et ne fassent leur chemin dans mon esprit. Une rencontre plus approfondit ? Non ? Joff nourrit de l'intérêt pour toi ? Myrielle, tu ne peux imaginer ! Tu ne peux savoir ce que tu m'offres là. Tu ne peux savoir à quel point je le veux. Il sera mien, je peux le jurer sur tout ce que je rêve et ce que je possède. L'amour peut être dévastateur. Et peut détruire bien des vies. Je n'arrivais à me mettre dans la tête que je n'aurais jamais le Prince. Je ne pouvais me résoudre à croire cela. Pourquoi Sansa Stark existait ? Pourquoi était-elle aussi idiote ? Pourquoi était-elle là ? Je voulais sa mort. Je voulais qu'elle meurt. Je ferrai tout pour qu'elle meurt, qu'elle disparaisse et que Joffrey soit mien. A jamais.

« D'ailleurs après mes tracas, il semble que t'es joli yeux me parle autant que les mots invisibles qui te tracasses, veut tu m'en parler ? »

"Ton cousin Rielle. Et mon père. Il ne voudrait jamais que j'épouse un Lannister. Il n'aime pas les gens de ton rang. Même si son rêve serait que je devienne reine, jamais la main du roi ou même le roi ne laisserait cela arriver. Je ne possède pas le Bief. Je n'ai rien d'autre que mon amour à lui offrir. Mon père est puissant. Je le sais. Mais pas assez pour la couronne. Je l'aime tellement Rielle. J'en ai même mal."

Un sanglot m'échappa. Pour la première fois j'étais prête à craquer. Je ne dormais plus assez et je ne maitrisais plus mes émotions. J'étais instable en ce moment. Je le voulais plus que la moral me laissait le faire. Je ne pouvais m'imaginer sans lui à mes côtés. Les larmes roulaient sur mes joues mais je les essuyais rapidement.

"Je suis désolée Rielle. Je n'aime pas qu'on me voit comme ça. Je ne veux pas paraitre faible...

Et pourtant je faisais quoi à l'instant. Je n'étais qu'une petite idiote. Pourquoi je ne pouvais m’empêcher de craquer. J'étais forte, je serais reine. Mais tout me l’empêchait. Les miens, le reste du monde. Je n'étais qu'une Tarly. Je ne pouvais même pas offrir le Bief. Même si Joffrey m'aimait, il ne pourrait faire ce que je voulais... Il m'aurait mais... les autres n'en avaient que faire. Rielle, tu ne peux comprendre. Ou alors si, tu me comprends même plus que moi-même. Je n'étais qu'une garce sans coeur qui perdait toute sa force à l'instant devant toi. Les larmes n'en pouvaient plus de couler. Je ne m'étais jamais sentie aussi ridicule.

Les lumière s'apaisant, les deux amie était toujours là. Que le monde pouvait être cruelle avec les femmes , surtout les femmes ! Elles qui méritaient de loin toutes les faveurs des princes avec le respect qu'il leur étaient dû. C'était une chose bien cruel d'être femme, d'être promise, d'être vendu ! . Le code le voulais, mais alors pourquoi refuser pareil délice à son amie ?

Elle qui possédait bien plus de qualité que les femmes du peuple.. Cette "liberté" ou plutôt ce privilège d'être née fille de bonne famille ne servait t-il plus à rien ?. Soupirant une dernière fois en songeant Myrielle souffla de colère à l'idée que l'ont puisse ne serait-ce qu'oser imaginer Leyïa loin de son but, " ça jamais " marmonnait Myrielle dans son esprit . Son esprit se figea avec la splendeur du décor qui la fit à nouveau sourire. Allons .. chacun sait que les voeux d'amour ne sont pas fait pour les gens de bonne famille , ceci reste le privilège du peuple qui à bien plus besoin de connaître ou de toucher du regard ce bonheur. " Au diable " songeait Myrielle, Leyïa aurait Joffrey au risque d'en faire une affaire personnelle ..

"Ton cousin Rielle. Et mon père. Il ne voudrait jamais que j'épouse un Lannister. Il n'aime pas les gens de ton rang. Même si son rêve serait que je devienne reine, jamais la main du roi ou même le roi ne laisserait cela arriver. Je ne possède pas le Bief. Je n'ai rien d'autre que mon amour à lui offrir. Mon père est puissant. Je le sais. Mais pas assez pour la couronne. Je l'aime tellement Rielle. J'en ai même mal."

La pauvre sanglota à ses mots, aussi Myrielle compris avec facilité combien il était rude et primaire pour Leyïa d'oser tirer un trait sur ses sentiments.. Myrielle savais que Leyïa avait tout d'une reine, absolument tout ! même si elle n'avais jamais croisé la fille Stark, le petit chat savais déjà qu'elle ne l'égalerais jamais..

Soucieuse et prude de verser quelques larmes à son tour Myrielle attrapa gentiment la main de son amie <<Oh Ley.., fit tendrement Myrielle, Au diable la Stark et les usages, nous parlons de roi ,de rôles, d'attitudes et de devoirs., dit le petit chat le regards affectif, Personne ne sait mieux que toi et moi combien ce rôle te conviendrais, combien il te rendrais ce que tu est même ! Joffrey sera roi et son avis sera à prendre en compte pour ça .. Même si je n'est jamais vue cette Stark ,fit t-elle presque avec dégout, rien, ni elle ni une autre ne saura être une reine aussi accomplie que tu le serais. Essuyant affectueusement ses larmes Myrielle se surprit presque à pleurer à son tour tant elle ressentait en elle la détresse de son amie, Je suis sur que le temps nous donnera les armes pour combattre ces "détails", Allons ne t'excuse pas Ley' je suis trop impliquée pour oser te demander ça .. , fit t-elle en affichant un sourire d'apaisement, Il est dit dans un de mes livres que l'amour triomphe de tout je pense qu'il en sera de même pour toi .Termina t-elle. Et d'ailleurs en ce qui me concerne j'en fait aussi une affaire personnelle .. >>

<<En tout les cas moi je serait là ..>>

Il était douloureux d'aimer. Dans les romans, ce sentiment était décrit comme la plus belle chose qui pouvait arriver à quelqu'un. Je ne le croyais pas. J'aurai dut naître Tyrell. J'aurai eu les armes de ma famille. Mais je n'étais qu'une simple Tarly. Noble, mais bien peut face aux gouverneurs de l'Est. Une famille nous suivait mais nous n'avions même pas une ville à notre botte. Une simple forteresses. Il était dur de comprendre, moi qui avait toujours rêvé, aujourd'hui mes rêves m'étouffaient. Je soupirai une nouvelle fois, essayant mes larmes auxquelles je refusai la présence. Elles me rendaient faible et la faiblesse et le danger qui pouvait toucher une femme. Les hommes devaient se croire supérieurs mais les femmes dirigeaient le monde dans l'ombre. Je savais ce qu'il me restait à faire. Le poison était larme des femmes et serait le mien. J'allais devoir m'offrir les services d'un Sans Visage. Faire disparaître cette petite garce de Stark.

Je souris à Rielle lorsqu'elle prit ma main contre la sienne, un sourire que je voulais éblouissant mais qui ne parvenait qu'à prouver ma tristesse. Je m'étais fait des illusions. Que je payais du prix fort aujourd'hui. Talla m’avait prevenu. Mais Joffrey était un bien meilleur parti qu’Elis n’est ce pas ? Je priais les sept avec plus de ferveur que jamais auparavent. Je devais tenter le destin où je n’aurais jamais ce que je voulais.

<<Oh Ley.., , Au diable la Stark et les usages, nous parlons de roi ,de rôles, d'attitudes et de devoirs. Personne ne sait mieux que toi et moi combien ce rôle te conviendrais, combien il te rendrais ce que tu est même ! Joffrey sera roi et son avis sera à prendre en compte pour ça .. Même si je n'est jamais vue cette Stark , rien, ni elle ni une autre ne saura être une reine aussi accomplie que tu le serais. , Je suis sur que le temps nous donnera les armes pour combattre ces "détails", Allons ne t'excuse pas Ley' je suis trop impliquée pour oser te demander ça .. [ b] Il est dit dans un de mes livres que l'amour triomphe de tout je pense qu'il en sera de même pour toi [/b]. Et d'ailleurs en ce qui me concerne j'en fait aussi une affaire personnelle .. >>

Je fis un grand sourire au chaton Lannister, un sourire où naissait la sincèrité de ma personne. Je ne savais pas qu’elle voulait vraiment autant que moi que je devienne sa cousine. Si tu savais Myrielle. Si tu savais à quel point je voulais que nous ne formions qu’un tout. Il fallait que j’arrête très vite. Je ne parlais que de lui, je ne pensais que par lui. Je ne pouvais faire un pas sans rêver de le croiser. Je ne pouvais bouger d’un centimètre sans rêver qu’il m’accoste qu’il me parle, qu’il tombe sous mon charme.

« Il est vrai que ton cousin étant le futur roi… Il pourrait avoir le choix de sa Dame, mais Sansa Stark est la fille de la Main. Jamais Robert ne voudra mettre fin aux fiancilles. Seul la mort de la louve m’offrirait le Prince…murmurai-je d’un air grave. Je n’avais pas le droit de prononcer de telles paroles et pourtant, je venais d’ouvrir mon cœur devant ma seule amie. Elle me comprendrait. J’étais prête à tout pour son cousin et elle le savait. Cet amour que je lui portais était dévastateur. Une histoire personnelle, tu m’en dira temps Rielle.terminai-je avec un petit rire. Les larmes se tarissaient enfin. Je ne pleurais pas longtemps. Je n’aimais pas craquer lorsque je n’étais pas seule.

<<En tout les cas moi je serait là ..>>

« Il en est de même pour moi Rielle. Tu sais que tu m’auras toujours à tes côtés. Encore plus si je deviens ta cousine. »

J’eus un petit rire charmant et lui offrit un magnifique regard dont j’avais le secret. Qu’en penses-tu Myrielle ? J’étais faite pour porter le nom Lannister et même sans la moindre goutte de votre sang dans mes veines, j’avais le physique idéal pour donner les enfants qu’il fallait à Joffrey. Ne me manquait que l’émeurade du regard là où mes prunelles étaient un océan de promesse. Mes boucles blondes pouvaient m’offrir bien des choses. Père me l’avait toujours assuré.

Myrielle avait des idées de grandeurs, un instinct animal semblait même l'avoir envelopper subitement. Le chat travaillait ses griffes et il y avait fort à faire avec cela. Chaque pas qu’elle faisait vers Joffrey rendrait Leyïa plus grande, plus reine, plus belle..plus confiante et plus mature.. Dans un sens, elle ne pu s’empêcher d’avoir peur de perdre à son tour cette innocence dans la bataille, mais elle serais juste moins intensive, plus discrète, même plus "maniable".Myrielle était détendu à l'idée de réussit et c‘était plutôt agréable comme sensation.

Quel heure pouvait t-il être ? Elle n’en savait trop rien. La notion du temps n’avait plus autant d’impact sur sa façon d’agir et de percevoir le monde extérieur en cet instant. Il fallait aider Ley' et c'était là son but fix. Elle avait un tout nouveau regard. Une toute nouvelle vision, depuis qu’elle avait décidé de cela. Son cœur s’emballa légèrement mais une pointe de nostalgie l’enveloppa. Son cœur était lourd désormais, il avait besoin de retrouver sa légèreté. Parviendrait-elle à raviver son cœur, comme avant ?.

A vrai dire elle espérait rester toujours ainsi..Elle succombait lentement au doux charme de l'amour même si elle n'aimait pas. Qui aurait pu devinez ceci ? Une Lannister envieuse d'être amoureuse,mais bien trop "politique" pour l'oser ?.. Arf le temps ferait son oeuvre jeune Myrielle, ne soit donc ma si pressée ! Te souviens tu de t'es romans ? Te souviens tu de quelques fin tragiques ? Les fins heureuses arrive à ceux qui le méritent pas à toi ! Ley' y arrivera toi tu n'y pense même pas ! << la mort de la louve ..hm, marmonna alors Myrielle, j'aimerais beaucoup rencontrer cette Stark .. >> Ne vous y tromper pas, Rielle n'était pas du genre à alimenter les désirs de meutres de ses amis.. Néanmoins, il était bien utile et adorée par cette dernière de ce servir de l'art et la manière de la manipulation. << Elle est assez jeune je croit , fit Myrielle songeuse , c'est une enfant rend toi compte, je pari qu'elle ne saigne même pas encore.. , souffla t-elle dépitée. Comment Joffrey pourrait en venir à nourrir quelques intérêts pour une enfant ! >> fit Rielle un brin moqueuse dans la voix. Elle qui connaissait si bien l'art et les goûts de son cousin s'avait aussi comment il aimait ce genre de "gens". Myrielle ria , encore et encore de plus en plus désireuse de croiser un jour cette Stark. << Je parie qu'elle doit être laide et sans forme..? Robert oserais t-il pareil supplice pour son fils ? >>

« Il en est de même pour moi Rielle. Tu sais que tu m’auras toujours à tes côtés. Encore plus si je deviens ta cousine. »

<< Tu est adorable Ley , fit t-elle tendrement, pour ma part je peut aisément m'occuper à décourager la Stark ? même si je parle peu, je n'emplois mes vis qu'à servir satisfaire que de devoir mettre à terre un loup sans même utiliser mes griffes..>>

<< la mort de la louve ..hm, j'aimerais beaucoup rencontrer cette Stark .. >> << Elle est assez jeune je croit c'est une enfant rend toi compte, je pari qu'elle ne saigne même pas encore.. Comment Joffrey pourrait en venir à nourrir quelques intérêts pour une enfant ! Je parie qu'elle doit être laide et sans forme..? Robert oserais t-il pareil supplice pour son fils ? >>

Je ne la quittai pas des yeux pendant qu’elle réfléchissait. Sansa. Laide et sans forme ? J’aurais préféré. Même si elle n’était encore qu’une enfant et que son corps n’avait donc pas les formes du mien, elle restait d’une beauté éblouissante. Loin de moi, je pouvais largement l’avouer. Mais elle était belle. Je voyais son doux sourire, ses lourds cheveux auburn. Oui, une petite princesse. Mais trop faible pour faire sa place dans les jeux de la cour. Trop timide pour devenir reine. Elle était trop… innocente. Il était drôle de savoir que la jeune Stark avait le même âge que moi et de comparer nos différences. J’étais bien plus femme qu’elle, j’avais déjà saigné alors qu’elle balbutiait les intrigues et qu’elle découvrait Port Rèal. J’étais faite pour le prince là où un Tyrell lui suffirait.

« Sais-tu qu’elle a mon âge Rielle ? Mais elle est encore une enfant là où je suis une femme. Joffrey l’aurait déjà épousé si elle avait saigné. Peut-être qu’en priant les Sept, elle ne deviendra jamais une femme.

J’éclatais de rire à mes paroles. C’était une idée stupide qui m’était passée par la tête. La Stark deviendrait une femme. Mais elle n’aurait jamais Joffrey à son bras. Je deviendrai son amie. Je serais gentille avec elle. Je la manipulerai à ma guise, lui parlant d’Elis, lui expliquant à quoi ressemblait l’Amour. Je lui montrerai des hommes plus charmant les uns que les autres. Je la dégouterai du lion. Et si celui ne suffit pas, je mettrai fin à ses jours d’une main des plus habiles. On ne se méfie pas assez des femmes. Nous sommes la puissance et les hommes obéissent à nos dessins obscurs.

<< Tu est adorable Ley , pour ma part je peut aisément m'occuper à décourager la Stark ? même si je parle peu, je n’emploie mes vis qu'à servir satisfaire que de devoir mettre à terre un loup sans même utiliser mes griffes..>>

« Voilà justement ce à quoi je pensais. Je pourrais devenir amie avec elle, nous pourrions lui faire croire les plus belles choses de ce qu’est l’Amour. Qu’elle oublie Joffrey, qu’elle trouve d’autres hommes bien meilleurs et qu’elle supplie son père de partir. La Main sent les dangers qui l’entourent et s’ils deviennent trop important, il rapatriera ses filles à Winterfell. Il rompra les fiançailles ? Les loups ne sont pas dangereux.

Le chasseur avait depuis toujours tué les loups. Armé d’une arbalète, du symbole de ma famille. J’étais faite pour tuer les loups. Je le savais. Je ne pouvais m’ouvrir de mes projets à Père mais personne ne devinerait qu’il s’agit d’un empoissonnement. Elle s’endormira pour toujours et tous croiront que son sommeil l’a emporté. Mais je devais tenter autre chose avant des mesures drastiques. Si cela arrivait maintenant, je serai très vite suspectée. Je n’aimais pas la louve et beaucoup trop de gens le savaient. Que si j’étais son amie. Myrielle pouvait m’aider. Elle pouvait aller où elle voulait et, en tant que son amie, je pouvais la suivre. Nous serions cousine. J’aurais Joffrey, je brillerai dans une tenue éblouissante à l’instant où il me recouvrirait les épaules du manteau que je rêvais splendide. Les sept m’en soient témoins. Je préférerai me donner la mort plutôt que de la voir devenir reine. Je serais celle qu’il faut pour le royaume. Leyïa Lannister. Voilà bien longtemps que je rêvais de ce titre. Reine des sept couronnes. Tous ceux qui m’avaient regardé de haut s’inclinerait. Je voulais le prince. Je voulais Joffrey. Et Myrielle m’aiderait.

La paix a ses victoires. Non moins célèbres que celles de la guerre il faut savoir que la paix ne corrompt pas moins que la guerre ne dévaste.. Parmi cette promesse de terreur il était l'heure des pactes à Port .. ,Myrielle pouvait être une de ces femmes cruelles et emplois à toutes les rêveries dramatiques de ces braves gens attendant l'heure fatidique ! ..Elle qui avait une de ces consciences de destruction et insaisissable lorsqu'un des siens était en danger ..

Myrielle ne jura biensur que par la récompense de voir Leyïa reine ce qui ,bien sur , devenait plutôt profitable pour quelqu'un emplois à la tuerie des autres qu'elle (Il faut dire qu'elle avait toujours porté au mérite ses propres intérêts plus que celui des autres) mais cela en devenait une exception lorsqu'il s'agissait de ses amis ( entendont par là la force indéniable d'une véritable amitié ).L'aube rougit par le sang des morts avenir se levait péniblement et les deux jeune femmes étaient encore là à planifier leur vices .. homme, femme et enfant regarderait au loin (non certain de revoir le soleil un jour ) devant la force de ses deux parfums délicieux ..

Myrielle serait l'iris cachant l'amertume et Leyïa serait la rose laissant enjoliver une fausse douceur. La mine triste des vieillards et l'allure neutre des enfants avait apporté un gout amer à ce décor aux allures de guerre imminente . Petit chat se redressait l'allure souple, mais l'oeil vif et attentif aux moindres mouvements alentours pour reprendre la route de la guerre méfiante << Je devrais pouvoir facilement la repérer .. après tout il s'agira de trouver la fille la plus idiote de tout Port Réal non ? , s'amusa Myrielle, je croit que la pauvre enfant n'a que douze ans , je me souviens avoir entendu quelques mots venant de cousine Cersei dans les couloirs à son sujet.. Je tacherais dans savoir d'avantage ! Ton idée serait un régale pour les yeux si nous arrivons à nos fins , mais nous y arrivons toujours.. Tu as raison un lion ,à défaut d'être aussi invincible qu'un dragon ,sait le duper de part sa malice . Alors pourquoi craindre un loup qui n'est qu'un chien ? >> Dit t-elle. << Pour l'heure nous devons trouver cette petite peste et songer à quelques intérêts qui pourraient ce voir briser par nos dires ..As tu des idées ? je connais trop bien ton sens de l'analyse pour te le demander >>

<< Je devrais pouvoir facilement la repérer .. après tout il s'agira de trouver la fille la plus idiote de tout Port Réal non ?>>

J'éclatai de rire aux paroles de la lionne. Elle n'avait pas tout à fait tord. Non pas que Sansa était stupide, j'étais sûre qu'elle pouvait réfléchir. C'était surtout qu'elle était niaise. Elle vivait dans ses rêves, persuadée que Joffrey était son prince charmant. Être sa confidente serait sûrement la meilleure alternative.

<< Je croit que la pauvre enfant n'a que douze ans , je me souviens avoir entendu quelques mots venant de cousine Cersei dans les couloirs à son sujet.. Je tacherais dans savoir d'avantage ! Ton idée serait un régale pour les yeux si nous arrivons à nos fins , mais nous y arrivons toujours.. Tu as raison un lion ,à défaut d'être aussi invincible qu'un dragon ,sait le duper de part sa malice . Alors pourquoi craindre un loup qui n'est qu'un chien ? Pour l'heure nous devons trouver cette petite peste et songer à quelques intérêts qui pourraient ce voir briser par nos dires ..As tu des idées ? je connais trop bien ton sens de l'analyse pour te le demander >>

Je lui adressai un tendre sourire, sachant quoi faire. J'avais eu le temps de réflexion. J'y pensais depuis longtemps. J'y pensais en permanence. Les fiancés étaient maître de mes pensées. Ils les obnibulaient en permanence. J'avais eu le temps de tester toutes les combinaisons possibles du jeu d'échec. Mon plan pourtant dépendait de nombreux "Si". Si Joffrey tombait amoureux de moi, si son grand père voulait, si Need Stark rompait les fiançailles. Il y avait bien trop d'éléments divergents.

"Et le chasseur tue le loup d'un simple coup d'arbalète, mon blason parle pour moi malgré sa laideur" J'étouffai un petit rire. Notre blason voulait dire beaucoup. Nous etions forts et Talla comme Samwel n'étaient que des défaut. Les deux derniers seraient bien différents. La plus jeune n'avait pas ma beauté mais mon intelligence et mon envie de pouvoir. Quand à Dickon. Il était encore jeune mais deviendrai comme mon père. J'en étais persuadée. "Quand à la louve... Devenir son amie serait un premier pas en avant. Nous sommes aimée ici aussi bien l'une que l'autre. Elle sera fière de nous avoir comme amies, elle sera heureuse d'avoir des oreilles attentives pour se confier. Le Nord ne regorge pas de jeunes filles comme nous. Et ce n'est pas avec son sauvageons de soeur qu'elle pouvait parler. Et une fois que nous aurons son amitié... Il sera facile de la monter contre Joffrey, de l'aiguiller dans les bras d'un Lord qui lui semblera parfait. Il paraît que ton cousin ne la traite pas comme il le devrait. Cela peut largement jouer en notre faveur."

Mes prunelles brillaient de l'envie d'en découdre et des plans qui se brouillaient dans mon esprit. Je voyais un futur radieux mais il n'y avait que cette petite garce comme ombre au tableau. Je n'avais pas peur de séduire Joffrey. Je n'avais pas peur de devenir reine. Les obligations n'étaient pas de dangereux monstres à mes yeux. Le pouvoir m'attirait comme la flamme d'une bougie le ferait d'un papillon. Mais plus que tout, c'était Joffrey que je voulais. J'aurais peut-être préféré qu'il ne soit pas prince. J'aurais eu l'occasion de l'épouser beaucoup plus facilement. Car étant prince, il serait beaucoup plus dur de devenir sa reine au regard d'où je venais. Mais finalement. Myrielle était ma meilleure amie et serait la meilleure pour m'aider. Si je n'avais pas Joffrey, j'aurais au moins connu sa cousine. Je ne le remercierai jamais assez.

<< Faisons ainsi, .. La jeune Stark aura sans doute besoin de s'assurer de notre confiance et qui mieux qu'une "futur" membre de sa famille pour lui en donner la preuve ? J'irais la première à sa rencontre pour te dire digne de confiance, cela assurera nos arrières et permettra un moyen de rapprochement plus réfléchit. Hm je croit effectivement qu'un petit incident à donner à Joffrey de quoi se divertir avec elle.. Du moins notre but reste de la contrer, donner raison à sa souffrance pourrait nous dévoiler au grand jour.. De même que ma cruauté à ses limites, la Stark ne ma rien fait et je sait d'avance qu'elle n'aura jamais mon cousin tant que je serais face à elle. >>

Myrielle se pinça les lèvres un brin ardente et reprit << Je pense également que la main du roi Eddard Stark pourrait se douter de cela, ce pourquoi je prévois finesse et dévotion . Le roi tiens à cette union, mais il nous faudra donner raison à la rupture de ces dernière tout en te mettant en valeurs.. >> Myrielle avait l'habitude se cacher derrière des mensonges et son jeux d'actrice démesurée ! Leyïa et elle avait partagée une amitié si fidèle que l'ont est en droit de dire quelle demeure la raison principal qui lui donnerais l'envie de faire souffrir la gamine Stark.

En revanche elle avait toujours été maladroite pour le dire .. cachée dernière ses promesses , elle faisait fuir la véritable raison de sa clémence ( aurait t-ont le courage de le dire ? ) il s'agissait bien d'un sentiment interdit à la race de son espèce : " la pitié " . C'était une gamine , ni plus, ni moins. Myrielle ne se salirais pas les mains pour cela et pour n'importe qu'elle autre. Elle avait tout de même une morale, même si elle savait que la méthode du silence et des faux semblant était beaucoup plus bénéfique lorsque l'ont était une femme.. Une femme de sang Lannister qui plus est ! . << Bref quoi qu'il en soit ..,soit sur que nous mangeront dit loup demain ! >> s'amusa un peu Myrielle en replaçant ses long cheveux d'or en arrière.. << Tu à bien fait de venir finalement.. Je croit que cette discussion aura été bénéfique sur bien des aspects ! >> la Lannister ferma les yeux un instant , reprenant goût à la malice de part ce simple projet qui titillait gentiment ses griffes ..

<< Faisons ainsi, .. La jeune Stark aura sans doute besoin de s'assurer de notre confiance et qui mieux qu'une "futur" membre de sa famille pour lui en donner la preuve ? J'irais la première à sa rencontre pour te dire digne de confiance, cela assurera nos arrières et permettra un moyen de rapprochement plus réfléchit. Hm je croit effectivement qu'un petit incident à donner à Joffrey de quoi se divertir avec elle.. Du moins notre but reste de la contrer, donner raison à sa souffrance pourrait nous dévoiler au grand jour.. De même que ma cruauté à ses limites, la Stark ne ma rien fait et je sait d'avance qu'elle n'aura jamais mon cousin tant que je serais face à elle. >>

Mes lèvres se tendirent sur un sourire comme j’en faisais peut. J’étais une véritable Lannister et je maudissais mes ascendants. Je maudissais mon blason, mon nom, tout ce qui m’éloignait mon prince. Je ne l’aurais pas eu, fille Lannister. Mais j’aurais pu m’offrir un hérité. Je devais me contenter des branches secondaires de familles, je n’avais le droit de briller comme je l’aurais dû. J’étais une beauté qui resterait secrète et cela m’arrachait des larmes lorsque j’étais seule. J’étais le soleil de Corcolline, je n’étais pas ma sœur ou les autres enfants Tarly. Mais ses cinq lettres m’empêchaient de devenir une reine pour les sept couronnes. Le chasseur qui vivait dans l’ombre de la rose. La main armée, les épines du Bief… Rien de plus.

Je devrais croiser Sansa lors de l’exécution publique du traitre qui a attaqué ta cousine comme un vaurien. Je resterai douce, une simple oreille attentive à son malheur. Je ne dirais de mal de Joffrey, mais j’attendrai qu’elle me face réellement confiance pour planter plus profonde mes épines.

Mes yeux brillaient de mes promesses. J’aurais Joffrey. Quoi qu’il m’en coûte. Qui que je tue, qui que je détruise. Le prince serait mon époux pour les temps à venir. Je lui donnerai tout ce dont-il rêve. J’étais faite pour être une aussi puissante reine que Cersei. Et elle me préférait à la louve.
<< Je pense également que la main du roi Eddard Stark pourrait se douter de cela, ce pourquoi je prévois finesse et dévotion . Le roi tiens à cette union, mais il nous faudra donner raison à la rupture de ces dernière tout en te mettant en valeurs.. >>

Myrielle avait raison. Eddard Stark était un homme dangereux. Il était trop malin pour qu’on puisse le manipuler mais il avait de l’honneur. Il n’était pas adepte des coups dans le dos. Et cela, c’était tout à notre honneur. On s’inquiétait des grands, on ne se méfiait pas de deux jeunes femmes. La lionne peut-être un peu plus que moi, du fait de son nom. Mais moi, je n’étais rien. J’étais parfaite. J’étais le petit oiseau idéal pour Cersei. Elle le savait…

<< Bref quoi qu'il en soit ..,soit sur que nous mangeront dit loup demain ! Tu à bien fait de venir finalement.. Je croit que cette discussion aura été bénéfique sur bien des aspects ! >>

Il me plait toujours de discuter avec toi Rielle. Mais je vais devoir te laisser, on s’inquiètera de mon absence dans ma chambre, et je doute que ma septa me laisse faire l’école buissonnière toute la journée. Nous nous croiserons surement à la cour, du moins je l’espère.

Je lui fis un sourire, avant de la serrer dans mes bras. Cette fille était ma meilleure amie, et la lady le resterait toujours. Nous étions semblables, et rien ne pouvait nous séparer. Elle savait que je passai une grande partie de mon temps dans les jardins royaux lorsque je n’étais pas avec ma septa, et elle savait que jamais elle ne me dérangerait. Mon père ne m’avait que trop félicité de mettre liée d’amitié avec une Lannister. Il ne les aimait pas, mais savait trouver la puissance et de l’intérêt dans chaque chose. Je n’étais pas amie avec elle pour mon intérêt, mais il était vrai qu’elle m’apportait beaucoup.