An 298, Lune 12, Semaine 4, Jour 1
(Belcastel)

La Fierté de Fer naviguait aux abords des terres de Belcastel, chargé en or, marchandises et provisions dûment négociés à Port Lannis. Suivit par plusieurs navires fer-nés soucieux de s'enrichir, tous voguaient en direction de Pyke. Mais la Fierté de Fer se distinguait des autres, tant il paraissait robuste et léger à la fois, se mouvant en harmonie parfaite avec les vagues. C'était là le talent de Falko Vendeloyn, reconnu comme étant le meilleur constructeur de navire des Îles de Fers et probablement même des Sept Royaumes. Vigdys plongeait son regard dans l'horizon azuré, nonchalamment accrochée à l'un des cordages portant sa voile, perdu dans ses pensées. Son besoin identitaire se faisait plus pressant que jamais et elle savait qu'elle partirait bientôt à la recherche de l'héritière Targaryen, elle seule pouvant lever le voile sur son identité. Fille sans nom, bâtarde de père inconnu, la guerrière rêvait fiévreusement de connaitre le nom de son géniteur, enfin. Alors elle pourrait faire taire les voix de ces fous inconscients qui lui manquaient de respect, non jamais sans en avoir subit la rage de l'indomptable jeune femme. Fière, belle et redoutable, voilà qui définissaient Vigdys Pyke de la noble famille Vendeloyn.

« ▬ Encore à te torturer l'esprit. » la voix de son cousin Falko la tirait de ses rêveries. L'attrapant affectueusement par les épaules elle répondit par aveux : « ▬ Je ne peux rien te cacher Falko.
▬ En effet. Mais je crois que pour l'heure nous avons d'autres choses à nous préoccuper. » Il pointa son doigt à l'horizon et Vigdys put apercevoir au loin des navires approchant. En mer, on apprend vite à reconnaître ses amis de ses ennemis et on connaît par coeur l'étendard de ses voisins. Celui-ci était totalement inconnu à la guerrière bouclier.
« ▬ Qu'en pense tu ? Des pirates ?
▬ Seul le Dieu noyé peut le dire.
▬ Nous n'attendrons pas sa réponse pour le savoir.répondit la belle, enhardie et sans peur. Allons à leur rencontre. »

Vigdys lança fièrement et fermement ses ordres à son équipage qui lui obéit sans contester. Curieuse et téméraire, la demoiselle à la chevelure noués de tresses voguait vers l'inconnu, prenant garde à rester encore à bonne distance. Les volontés de ces voyageurs voisins lui seraient révélées bien assez vite, et Vigdys les recevrait de pieds fermes, la main déjà posée sur le pommeau de son glaive.

« ▬ Ils sont en légère supériorité numérique. » souffla Falko à l'oreille de sa cousine.
▬ Et alors ? Tu crois que la Fierté de Fer et les navires qui nous accompagnent ne peuvent pas les mettre en déroute ? Qu'as-tu à l'esprit mon cher Falko ?lui lança-t-elle. Connaissant bien son cousin et, étant aussi doué pour manier l'art de la stratégie que pour ériger un navire solide, elle attendait avec une curiosité brûlante de connaître ses suggestions.
▬ Je pense que nous pourrions éviter de perdre équipage et marchandises. Il serait dommage de prendre trop de risques après une aussi bonne pêche à Port Lannis. En proposant cependant un combat singulier entre les capitaines et décrétant que le vainqueur pourrait s'emparer des biens de son adversaire..
▬ Tu risquerais la vie de ta propre cousine ?le coupa-t-elle dans un rire qui ne laissait pas place à la peur. Cette idée me plaît, mais tu ne connaît pas l'adversaire et si je suis vaincue, tu sais très bien que les fer-nés ne se laisseront jamais piller de façon aussi humiliante, ils préféreront la mort. Et il en sera probablement de même pour notre ennemi.
▬ J'ai foi en toi et en tes talents de guerrière. Tu ne seras pas seule cependant et s'il advenait que tu sois en difficulté, j'aurais eu tout le temps pour préparer nos guerriers marins à une attaque surprise, tandis qu'un autre groupe sera chargé de te porter secours. Ainsi dans tous les cas l'effet de surprise jouera en notre faveur. Dans le cas inverse, je les aurais malgré tout préparer à une défense sans faille.
▬ Ton plan me plaît et je serais toujours surprise par ton intelligence et ta vivacité. Transmet ces ordres à nos hommes. » accepta-t-elle avec admiration.

Se rapprochant de leur ennemmi, Vigdys fit présenter un étendard neutre, symbole d'un pour parler, fit stopper le navire et déployer le ponton initialement prévu à l'accostage. S'avançant au dessus des vagues sur cette longue planche de bois, la guerrière fit passer son message sans pour autant dévoiler son identité. Elle lançait un défi au capitaine adverse pour un combat singulier à bord de la Fierté de Fer. Le vainqueur pourrait prendre ce que bon lui semblera de son ennemi. Elle ponctua sa phrase par ces quelques mots railleurs :

« ▬ Ne me dîtes pas que votre capitaine a la crainte d'affronter une femme ? »

Ragnar voguait aujourd'hui entre Les îles de fer et les terres de l'ouest. Ça faisait une éternité qu'il n'était pas allé dans cette région du monde. C'était risquer pour lui de venir dans cette zone. Soit Balon ne lui accorder aucune attention et il n'y aurait aucun problème pour lui. Soit il prenait Ragnar au sérieux et il y avait beaucoup de chance qu'il tombe sur des fer-nés et qu'ils l'attaquent, mais en y réfléchissant, son pavillon actuel était inconnu depuis maintenant un certain temps pour sa propre patrie, alors, une attaque arriveraient très certainement. Un malheur de tuer son propre peuple. Il espérait ne pas en arrivait la quand son second vint l'aborder. « Ragnar, il y a des boutres qui se dirigent vers nous! » « Combien? » « À peine moins que nous! » Il se tourna vers son second, non pas l'air inquiet, mais déçu et heureux à la fois. Ce n'était pas le genre d'homme à rechigner devant un combat serré, mais il aurait aimé que ça ne soit pas des fer-nés

« Bien! Tout le monde en position de combat! Prenez vos armes! Aujourd'hui l'océan deviendra rouge! Que les navires adoptent la formation habituelle! »

La formation dont il parlait était une formation en croissant de lune. Offrant une maniabilité et un encerclement brutal et animal, comme la plupart des stratégies fer-nés cela dit. Elle avait pour but d'encercler les ennemis avec les navires moyens et petits sur les flancs, avant de les prendre à revers et par l'arrière, pendant que les navires ennemis, se briser sur les gros boutres au centre de la formation. Les combats étaient souvent terriblement sanglant, mais Ragnar avait aussi un avantage, il ne rejetait pas l'idée d'avoir des archers à bord. Ce genre d'armes étaient jugés lâche et inutile par certain fer-nés, pourtant leur utilité mêler au talent martial des guerriers des îles de fer, apportait une dévastation des plus jouissif.

A sa plus grande surprise, les navires avaient des pavillons de paix. Voilà quelques choses de bien étrange de la part des gens natifs de sa patrie. Après tout, ne sachant pas que Ragnar était le chef des 7 navires présents. Pour eux, il s'agissait certainement de navire lointain, après tout le Diamant Jaune par exemple, ne ressemblait en rien à un boutre, tout aussi maniable et plus solide, mais incapable de remonter les fleuves trop peu profonds, au contraire des boutres. Pour eux il devait s'agir d'un convoi marchand, ou autre, alors pourquoi cette approche pacifique? Les fer-nés n'étaient pacifiques qu'entre eux et encore! Seul la moitié des navires de Ragnar étaient des boutres, c'était peut-être une escorte et même dans un cas comme ça, ils n'avaient pas d'intérêt à aller vers Ragnar saut peut-être pour le tuer... ou simplement prendre ses marchandises et ça...

« Il y a quelque chose qui cloche, qu'aucune attaque ne soit effectué sans que j'en donne l'ordre ou qu'il déclenche les hostilités! Préparez vous à riposter à tout moment! »

Le silence s'installa sur les navires de l'amiral des corsaires. Les battements de son cœur étaient en rythme avec la danse divine des vagues qui faisaient flotter les navires. Il était calme, d'un calme froid et serein, comme s'il avait fait ça toute sa vie. Ce n'était pas faux, Ragnar passaient presque tout son temps en mer à naviguer, se battre et piller. Il ne rentrait dans un port que pour vendre ses marchandises. Le navire s'approcha très prêt de La mort noir et abattit un pont d'abordage. Une femme y monta et prit la parole.

« ▬ Ne me dîtes pas que votre capitaine a la crainte d'affronter une femme ? »

Ragnar était au milieu de ses hommes. Vêtu comme un guerrier, non comme un noble. Il se dissimulait sans mal et pris la parole tout en restant cacher aux yeux de la femme.

« Je n'ai peur d'affronter, ni un homme, ni une femme, ni un roi » sa voix raisonna sur le pont du navire. Elle était dur et forte comme la pierre, déterminer et indomptable comme l'océan. Il se montra alors et marcha avec détermination sur le pont d'abordage de son navire qui fut placé comme réponse. Il se plaça la, à découvert, alors que ses archers des îles d'été avaient dans leurs ligne de mire la jeune femme et les hommes qui pourraient menacer la vie de leur capitaine. Pendant ce temps, les navires de Ragnar c'étaient positionné en C au tour des navires qui leur faisaient face.

« En revanche, étant moi-même des îles de fer, je connais les façons de faire de mes semblables. Et je n'ai aucune confiance en toi petite. Ne ferais-je pas mieux de te tuer maintenant et de brûler tes navires? Alors, faisons simple... dit moi ce que tu proposes?»

Puis il regarda de plus prêt le navire. Cherchant un emblème, Ce qu'il finit par voir. « Des boutres Vendeloyn? C'est ça? »

Les hommes et femmes des navires des deux camps s'observaient avec une intensité qui en aurait fait rougir les dieux de la guerre du monde entier. Ces deux jeunes gens ne c'était pas rencontré depuis bien longtemps. Si Ragnar avait la moindre idée de qui il avait en face de lui, il serait peut-être moins sûr de lui. Ce n'était pas qu'il ne pouvait pas lui faire face martialement parlant. Cela, c'était quasiment sûr, mais d'un point de vue émotionnel, s'il avait su, il tirerait la pire tronche du monde en sentant arriver le tirage d'oreille. La jeune femme était belle, sur d'elle et terriblement froide. Elle avait cette crinière blonde qu'il jurerait d'avoir déjà vue. Il y avait bien cette Bonfrère qu'il avait croisé il y avait quelque temps déjà au niveau des degrés de pierre, mais elle... elle avait l'aura des grands, de celle qu'on lui prêtait si souvent de l'autre côté du monde, au niveau des cités libres et au-delà de ces cités indépendante.

▬ Tu ne pourrais me tuer si tu essayais pour un million d'années. »Lança-t-elle avec orgueil. « ▬ Et si tu es si sûr de toi ? Qu'est-ce qui t'empêche alors de te plier à ce défi ? A moins que tu ne sois qu'un lâche. Un vrai fer-né n'aurait peur de rien. A l'issu de ce combat, le vainqueur pourra prendre ce qu'il veut au vaincu. »

« Non, un vrai fer-nés n'accepterait jamais la défaite en se battant! A qui crois-tu parler!? J'en es vue des dizaines et des dizaines comme toi qui disais la même chose. Incapable de différencier lâcheté et sagesse, perdant plus d'hommes et de navires que ramenant de richesse à bon port. Parce que les gens pensant ainsi on trop d'orgueil pour ne faire autre chose que de foncer dans le tas bêtement. La vérité c'est que même si je te mettais une raclé, ce qui à de grande chance d'arriver. Toi et tes hommes attaqueraient parce qu'un VRAI fer-nés, ne laisserait jamais partir un butin. A en juger par ton apparence, nous avons à peu prêt le même âge, mais parce que tu es resté sur les îles de fer, tu n'as pas vu VRAIMENT, le reste du monde. Il faut s'adapter et rester aussi fort que possible. Tu ne sais que te battre sur la mer et naviguer, de la plus admirable des façons, je n'en doute pas, mais tu ne sais pas comment faire pour survivre loin de chez toi pendant une dizaine d'année. Tant que tu n'auras pas fait ça. Tu resteras une gamine arrogante avec trop d'orgueil et aucune expérience, car c'est ça la véritable expérience, pas de s'attaquer à de pauvre petit marchand ou pêcheur. Quand tu auras écrasé des Lysiens sur armés en plus grand nombre sans perdre un seul navire... tu viendras me donner des leçons de courage.»

Ce qui fut assez amusant, ce fut la réaction de l'ensemble des hommes de Ragnar. Il avait acquiescé chaque mots de l'homme et n'avaient que du méprit pour les paroles de la jeune capitaine. Ils voyaient en lui un dieu vivant. L'homme qui avait vaincu toutes statistiques, leurs vies avaient tous étés sauvés au moins une fois. Il leur avait amené, pillage, richesse, boisson et femme de joie à n'en plus pouvoir en consommer. Les hommes derrières le jeune homme devaient tout ce qu'il était et tout ce qu'il avait à Ragnar. Alors, le traiter de lâche, était vraiment la preuve d'une stupidité ou d'une inconscience débordante, mais comment cela aurait pu être autrement. Après tout, tous les pirates du monde savaient qui était l'amiral des corsaires et ses exploits. Ils en avaient au moins tous entendu parler au moins une fois, mais il était tellement rare qu'il soit dans ce coin du monde que la belle ne pouvait se douter du monstre de bataille qu'elle avait en face de lui.

En tout cas, Ragnar avait eu le mérite d'être brutal et clair. Est-ce que la jeune femme allait être aveuglée par ses émotions ou comprendre ce qu'il disait? C'était une tout autre histoire. Ragnar aimait énormément son peuple, mais la plupart des Fer-nés ne pensaient qu'à taper et à tuer sans se préoccuper de choses plus grandes. Si tous les fer-nés n'étaient pas comme ça, peut-être qu'aujourd'hui les îles de fer auraient eu 2 à 3 fois plus de boutre et que le reste de Westeros tremblerait face à la puissance de son peuple. C'était des paroles et des pensées comme celle de la jeune femme qui avait amené les îles de fer à l'affaiblissement et à la décadence, mais qui était cette petite idiote?

« ▬ Je suis Vigdys. De la famille Vendeloyn de Lumière Isolée. »

*oh merde* pensa Ragnar. Ce n'était pas qu'elle lui faisait peur, il n'avait rien à envier à personne au niveau du maniement des armes, mais bon... bon il était dans la merde maintenant c'était clair. C'était son ami d'enfance qu'il avait en face d'elle.

« Bien je vois... Vigdys Pyke. Tu peux le dire, il n'y a aucune honte à avoir tu sais petite. »

Cette fois, la petite était dit sur un ton bien plus gêner, mélangeant joie et stress. Pourtant, aucune peur n'était véritablement présente dans son ton de voix ou son visage. Il l'observait intensément, à la fois amuser et la fois curieux de qu'elle allait être sa réaction. Il y avait de grande chance quel soit mitigé, presque sûr qu'elle soit violente, mais dans quel pétrin il c'était fourrer. D'un autre côté, il avait beau lui avoir promis de l'attendre pour partir avec elle jusqu'au bout du monde, il n'en demeurait pas moins vrai qu'il ne pouvait attendre s'il devait un jour se venger de Balon Greyjoy et de Robert Barathéon. Il se lança.

« Je suis l'amiral des corsaires, le fléau des mers lointaine... l'héritier de Noirmarées... » Il marquait des silences après chaque information importante, comme quand on édifie un château, pierre après pierre, coup de marteau après coup de marteau, parce que c'était certainement ce qui devait se passer dans la tête de Vigdys. "Frère Cadet de Baelor Noirmarées... Je suis Ragnar Noirmarées Vigdys... "

A vos marques... prêt... partez! Les choses sérieuses commençaient... voyons voir ce qui allait bien pouvoir arriver!

Vigdys écouta ce discours qui, bien que sage, ne faisait pas mouche. Elle ne se sentit nullement blessée dans son amour propre, elle savait qu'elle avait à apprendre et que cet homme avait, peut être, plus voyagé qu'elle, mais pour autant elle avait la sagesse de ne pas laisser sa colère emportée par des paroles. Elle sourit à son adversaire avec respect, mais n'hésita pas à corriger quelques évidences erronées. « ▬ Tu ne me connais ni moi, ni mon passé. Qui te dis que je n'ai rien appris ? J'ai eut le meilleur de mentor, j'ai a mes côtés un grand stratège et j'ai voyagé pendant de nombreuses années en mer dès mon jeune âge, apprenant auprès de fer-nés féroces et impitoyables. Ton expérience est peut être plus grande, mais ton orgueil te rend peu sage et, s'il est vrai que tu connais bien la mentalité fer-née, tu en oublies de rester humble et le Dieu Noyé pourrait te rappeler à ses côtés pour cela. Moi, je tire ma force dans ce que j'ai appris et ma sagesse dans ce qu'il me reste à apprendre. Mes compagnons sont sélectionnés parmi les plus méritants, sans distinction d'origines, et nous avançons ensemble avec le courage de ceux qui ont tout à apprendre et rien à perdre. Toi et les tiens êtes peut être plus expérimentés, mais c'est en vous endormant sur de bien ennuyeux acquis que vous courrez à votre perte. La chance sourit aux audacieux. » Ses compagnons d'armes acquiescèrent avec fierté, conscients de la sagesse des paroles de Vigdys qui ne put réprimer un sourire.

Lorsque cet homme qu'elle avait l'impression de connaître entendit son nom, il réagit de façon bien étrange, ce qui interpella la jeune femme. Et ce "petite" si familier qu'elle ne pouvait expliquer. Alors qu'il se présentait à son tour, la guerrière buvait ses paroles comme on boit un alcool fort, comprenant sans l'accepter à qui elle avait à faire, écarquillant ses grands yeux bleus toujours plus surpris à chaque mot. « ▬ Je suis Ragnar Noirmarées Vigdys... » C'était lui. Elle ne pouvait y croire. Elle l'avait haït pour l'avoir abandonner, l'avait pleurer parfois car elle le croyait mort - sinon pourquoi n'était il jamais revenu pour elle ? - sans pour autant parvenir à concilier ces deux sentiments contradictoires. Elle ne pouvait être triste parce qu'elle était en colère, mais ne pouvait être en colère tant elle était triste. Une chose était certaine, c'était bien Ragnar qu'elle avait face à elle.

Aujourd'hui, à ce tournant de leur histoire, un seul reprenait le dessus, mais la jeune femme ne laissa rien paraître et se dissimula derrière un sourire énigmatique. Déposant toute arme, elle s'avança vers le ponton en direction de son ami d'enfance. Elle plongeait dès lors son regard dans le sien, restant pourtant fermée à toute lecture de sa part et s'avançait, encore et toujours l'air paisible. Bientôt elle fut arrivée à bord du navire de Ragnar et elle lui fit face. S'écoulèrent ensuite plusieurs secondes d'un silence étrange. Son sourire s'effaça et elle se jeta sur lui, lui assénant un coup au visage. Elle chercha à le saisir afin de pouvoir le jeter au sol où elle pourrait encore le frapper à loisir (1), tout aussi prête à l'esquiver s'il tentait de riposter (2). Ragnar avait peut être changé, il n'était peut être plus l'homme qu'elle avait connu et pourrait bien l'attaquer sans honte. Après tout, il n'avait eu aucun regret à la laisser derrière lui, chose qu'elle n'aurait jamais imaginer. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle voulait le faire payer, elle voulait lui faire mal. « ▬ Je te hais. » lui cracha-t-elle, appuyé d'un regard noir et rancunier. Vigdys avait perdu contrôle de ses sentiments.

Dé 1 : - 1 ou 2 : Vigdys parvient à mettre Ragnar au sol. - 3 ou 4 : Aucun des deux n'a encore prit le dessus. - 5 ou 6 : Ragnar met Vigdys au sol.
Dé 2 (prit en compte seulement si résultat du dé 1 est 3 ou 4 car sinon on sait déjà que l'un des deux à prit le dessus ) : - 1 à 3 : Vigdys parvient à esquiver Ragnar - 4 à 6 : Si Ragnar attaque Vigdys, elle ne parvient pas à esquiver le coup.

Le membre 'Vigdys Pyke' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Dé 6' : 3

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#2 'Dé 6' : 5