Année 274 - lune 6 - semaine 1 - jour 6

Villevieille. La grande cite portuaire vient à peine de se réveiller, et déjà, de nombreux marins et commerçants s’affairent dans le port, troquant et négociant les marchandises qui seront vendues dans la matinée dans les différents marchés de la ville. Doucement, la vie prend son cour dans les rues encore fraiches baignées d’un soleil presque blanc. Tout est calme. Mais plus pour longtemps. Dans le silence paisible et endormi du port résonnent tout à coup une symphonie de cloches qui font s’envoler un groupe de mouettes installé près du clocher. Si la plupart des habitants ne s’arrêtent qu’un instant à l’écoute de cette musique joyeuse pour ensuite replonger dans leur travail, un attroupement se forme sur les quais, au plus près de la demeure des Seigneurs qui règnent sur la ville. Les badauds se regroupent et s’échangent en souriant des informations glanées parmi les gardes. Ils viennent fêter un évènement qu’ils ont encore du mal à croire : l’arrivée d’un nouvel enfant dans la maison des Hightower. Un dixième enfant. Dans d’autres familles nobles, une telle prouesse généalogique tournerait au fiasco, causant la division des richesses et l’éparpillement du pouvoir de la famille. Mais les Hightowers sont si riches, aussi riches que les Lannisters disent certains, qu’ils peuvent se permettre un tel luxe. Les sujets en sont certains désormais, l’imposante famille est favorisée par les dieux, bénie par eux. Et ce n’est aux yeux de la plupart d’entre eux que justice. Grâce aux bon soins et au travail acharné de Leyton, le chef de famille, la ville compte parmi les plus prospères de Westeros et à cela s’ajoute à une politique avisée et tournée vers le peuple, attentive à ses réclamations, mais aussi juste et cruelle au besoin. Si les seigneurs de la Grand-Tour ne peuvent pas encore se vanter d’être adorés par tous les habitants de leur cité, ils n’en sont pas loin du tout. La fratrie engendrée par le patriarche et son épouse ne fait d’ailleurs pas défaut à la noblesse et à la réputation du patriarche. Ses six filles et ses trois fils sont tous en bonne santé, beaux et forts, promis à un grand avenir. Mais dans les discussions qui résonnent et s’élèvent le long des murs du phare une question revient sans cesse. Est-ce un garçon ou une fille ?

Dans une des plus hautes pièces du phare, les cris furieux d’un nouveau né résonnent contre les murs de la chambre. Rhea, pâlie par l’effort et encore faible, tient contre elle son dernier enfant. Elle sourit au dessus de lui, ses cheveux tombant en mèches sombres autour de son visage anguleux. Son mari est à ses côtés ,il couve du regard sa femme et son enfant. Il est ému mais retient ses larmes. La grossesse, tardive, a été difficile et il se souvient encore de toutes les épreuves qu’a du traverser sa chère épouse en portant cet ultime enfant. Des malaises au début de la grossesse à l’accouchement aussi long que douloureux, de véritables tortures pour lui, qui malgré tout son or, malgré tous ses titres, se trouvaient dans l’impossibilité de soulager la souffrance de Rhea. Des moments difficiles durant lesquels ils ont toujours pu compter sur le soutien et les conseils avisés du mestre. Ce dernier leur avait dit et répété chaque jour d’être forts et de ne pas perdre espoir, qu’il allait tout faire pour faire en sorte que cette grossesse se passe bien mais que seule une volonté de fer du couple pourrait aider à traverser cette épreuve. Et il avait raison. Car ils étaient là, neuf mois plus tard, portant dans leurs bras leur dixième enfant. Un nourrisson en pleine forme. Un petit garçon. Un cadet qui faisait déjà montre d’une féroce envie de vivre.


Dernier né de la fratrie Hightower, Humfrey cloture la prodigieuse descendance sans pour autant disparaitre dans l’ombre des ses ainés. Il grandit evidemment à Villevieille, dans la Grand-Tour, entouré des bons soins de sa mère et de la curiosité de son frère, Gunthor et de sa sœur, Lynce. Ses autres frères et sœurs étant bien plus agés que lui, ils ne lui portèrent que peu d’attention, et Humfrey ne leur en tint jamais rigueur, trop heureux de la complicité qu’il partage en grandissant avec Lynce mais surtout avec son frère. C’est un garçon plein de vie et d’énergie, appréciant plus que tout l’exercice et les défis qui vont tester les limites de son corps. Si Gunthor est plutôt porté vers les livres, c’est dans le combat que le cadet trouve sa véritable passion. C’est donc sans grand étonnement que rapidement il afficha un physique plus costaud que celui de son frère, pourtant de deux ans son ainé. Mais il doit tout de même se plier aux exigences de ses parents qui le contraignent à étudier avec autant d’assiduité que ses ainés. Réticent au départ, il y découvre bien vite un intérêt croissant et c’est sous la tutelle et les encouragements de son grand frère qu’il découvre l’Histoire, la Géographie, les langues, l’arithmétique et tant d’autres domaines différents qui font partie du bagage de bas de tout Hightower qui se respecte.


Lorsqu’il entre dans l’adolescence, Humfrey semble décidé à faire honneur au surnom de cette période de la vie, autrement dit : l’âge ingrat. Pourtant, au premier abord, le garçon répond parfaitement aux attentes de ses parents, et les dépasse même. Il est de taille normal, il est fort pour son âge, son visage déjà anguleux possède un charme antique, et c’est un élève brillant et curieux. Le problème est ailleurs et il persistera jusqu’à ses treize ans. S’il aime profondément sa sœur et son frère, il supporte de moins en moins la nature capricieuse de la première et le tempérament castrateur du second, et il le montre. Il peut alors rester calme durant de longues périodes, pour éclater d’une colère qui semble sortie de nulle part sans crier gare, et plus il prendra en age, plus ses colères se feront fréquentes. Son caractère, déjà bouillonnant dans sa petite enfance, se fait plus instable et prompt à la violence. De plus en plus souvent, il se bat avec son frère pour un oui ou pour un non, sa force lui apporte un avantage quasi automatique et terrifie sa mère ; il frappera même sa sœur au visage dans un élan de rage qu’il regrette encore aujourd’hui. A cette irascibilité fraternelle s’ajoute un ras-le-bol notoire concernant l’attitude de ses proches parents, convaincus qu’ils pourront faire de ce cadet un mestre ou un précepteur, ses frères supervisant déjà la plupart des travaux du domaine militaire de la cité.


Malgré les nombreuses remontrances de son père qui ont fait trembler ses ainés avant lui, il ne quitte pas ses positions. Lorsque son père cède enfin devant la ténacité de son fils cadet, et qu’il l’autorise à débuter son entrainement pour devenir écuyer, les choses rentrent à peu près dans l’ordre. Il arrive mieux contrôler sa fureur, passe ses nerfs dans les exercices physiques, il apprend à écouter sa raison plutôt que son coeur . Petit à petit il renoue avec son frère et sa sœur. Mais il remarque quelque chose d’étrange. Lynce et Gunthor sont plus complices que jamais, et semblent plus jumeaux que frères et sœurs, l’excluant presque malgré eux de ce lien particulier qui les uni désormais. Ce lien si particulier, Humfrey le découvrira par hasard, au détour d’un couloir alors qu’il revenait des écuries après avoir veillé la naissance d’un poulain jusque tard dans la nuit. S’il se souvient encore du spectacle dérangeant des corps unis de Lynce et Gunthor, il se souvient encore mieux du pincement au cœur qu’il ressentit alors, et qui avait le gout amer de la jalousie. Une jalousie déplacée, mais qu’il ne pouvait que refréner. Il ne dit jamais à ses ainés qu’il avait été témoin de leur secret, mais, dans nombre de petits détails insignifiants, il lui paraissait parfois qu’ils le savaient.



Peu de temps après cela, Humfrey fut envoyé à Hautjardin pour poursuivre son apprentissage, avant d’être choisi par Moryn Tyrell, Commandant du guet de Villevieille pour devenir son écuyer. Il ne peut être plus heureux que de servir un homme qu’il admire autant, et se montrera si assidu et appliqué qu’il en oubliera presque son frère et sa sœur. Il apprendra la nouvelle de ses fiançailles avec Jorah Mormont en dernier, et assistera avec un certain vagueà l’âme au repas qui fut organisé en l’honneur de Lynce la veille de son départ pour le mariage auquel il ne pourra pas aller. Si à l’époque, cette union lui semblait du temps perdu sur son apprentissage, il ne se rendra compte que bien plus tard qu’il ne reverrait pas sa sœur avant de longues années. Il entretiendra néanmoins avec elle une correspondance régulière, même après son départ pour Essos.
Moryn est ravi de cet écuyer aussi intelligent qu’endurant, quoiqu’ayant un sacré tempérament qui lui attirera d’abord les foudres des écuyers des gardes du guet, ainsi que celles de quelques chevaliers. Une fois habitués au caractère volcanique du jeune homme, Les ecuyers et chevaliers perçoivent la personnalité plus complexe du garçon. Il commence à être franchement apprécié notamment pour sa nature généreuse et profondément honnête et loyale. Ses qualités comme ses défauts font de lui un homme en qui les autres ont confiance et qu’ils suivent allégrement que ce soit dans ses escapades que lors des rixes qu’il provoque entre écuyers lors des tournois. Ser Moryn se rend vite compte du talent du jeune homme pour diriger et propose alors à son père de le former pour lui succéder un jour au commandement du guet. Celui-ci fait part de la proposition à son fils, et ce dernier en est sincèrement honoré mais décline l’offre car ses rêves le portent vers la capitale. Car déjà, on commence à susurrer un surnom pour cette force de la nature, un surnom qui fait naitre des visions du passé dans les yeux des soldats plus agés, celui du « Taureau ». On comprend donc facilement que le jeune homme ne souhaita rien de moins que de reprendre un jour le poste qui fit la gloire de son grand oncle, Gerold Hightower, le Taureau Blanc. A dix-neuf ans, il est fait chevalier et participe dans la même année à un tournoi où il se montrera si habile et fort, que l’évènement verra la confirmation de son surnom.



Il est nommé par son père et les conseillers de celui-ci à la tête d’une milice concentrée sur le centre-ville. Ce petit groupe rassemble tous les chevaliers qui ne souhaitent pas se lier au serment du guet, et a notamment été créée à cause d’une recrudescence des viols, des agressions, mais aussi des mouvements de foule déclenchés par des perturbateurs. A la tête de ses hommes, Humfrey se révèle être l’homme de la situation, et sa popularité auprès des sujets de son père dépasse celles de ses frères et sœurs. Parfois, Leyton fait appel à son fils pour qu’il l’aide à gérer les affaires de la ville.
Humfrey a donc tout, la naissance, la situation, le talent, la jeunesse, la force. Mais ce n’est pas assez pour lui. Il souhaite dépasser son grade de capitaine et devenir un des généraux de l’armée de son père. Il a pris six années pour faire ses preuves avant d’enfin tenter de revêtir le manteau d’or. Mais ses années ont encore vu grandir son ambition. Son oncle était commandant du Guet, il serait Lord Commandant de la Garde Royal.

Le moins que l’on puisse dire du caractère du jeune Humfrey, c’est qu’il est aussi, sinon plus, flamboyant que le grand feu qui brûle perpétuellement au sommet du grand phare de Vieilleville.
A peine arrivé à l’âge viril, il a rêvé toutes les gloires, pour lui, sa famille et son Nom, et pour réaliser ses rêves, sous le garçon fougueux et la jeunesse tempétueuse, se cache un politique avisé, servi par une énergie extraordinaire. Et il y a beaucoup à tirer de cette épouvantable énergie et de cette ambition démesurée, son père l’a bien compris. Force de la nature, ce dernier fils fait fit de sa place dans l’héritage familial et est guidé par le désir effréné de jouir, d’enrichir ses enfants, de voir de nouveau des princes et des rois parmi ses neveux et ses nièces.
Souvent, il envoie ses capitaines porter ses excuses ou rendre une réponse aux premières heures du jour car, à peine levé, il expédie les affaires, infatigable au travail, mettant les secrétaires de son père sur les dents. Comme tous les audacieux, il a ses jours de fortune et de gloire, et il opposera toujours aux rigueurs du sort une résistance opiniâtre et ne s’avouera jamais vaincu. Cette ténacité qui jamais ne se lasse, fait de lui une personnalité forte aux yeux de la cité sur laquelle règne sa famille.
Mais s’il est homme de savoir, à égal valeur que ses frères et sœurs, il n’en demeure pas moins impétueux. Il est, comme aiment à le rappeler autant son entourage que le peuple, ce que l’on appelle poliment un « tempérament ». Aussi prompt à tirer l’épée qu’à utiliser ses poings, il est guidé par son orgueil et son appétit de puissance le pousse à combattre quiconque remet en cause sa force ; C’est sans un regard sur leur rang ou leur passif qu’il défie ainsi petits bourgeois, nobles chevaliers et même parfois, simple citadins. Il a le gout du combat et du sang et déteste réfréner ses pulsions une fois la lutte engagée, ce que son père lui reprochera souvent. Il y a du monstre en lui. Sa force de caractère et de corps ne justifièrent que trop bien qu’il hérita vite du surnom de son grand oncle, le Taureau . Et, malgré cette bête tapie derrière sa belle figure, le peuple de la cité de son père l’affectionne, car il aime la force et la jeunesse qu’il dégage. Il a cette façon d’obéir aux ordres de son père qui semble si bien correspondre à la cité, cette façon d’agir, son système de gouvernement franc, net, rapide, cruel au besoin.
Humfrey aime profiter de la vie, c’est un bon vivant aimé de ses hommes appréciés par lui en retour, même s’ils le savent, aucun d’eux ne doit s’aviser de lui faire de l’ombre. Chaque fois qu’il paraît en publique, il aime frapper la foule, attirer les regards et l’admiration, il ne peut supporter d’être le second nulle part.
Malgré son gout pour la reconnaissance, il demeure un homme plein de secrets. En publique, lorsque la politique est reine, la méditation est son attitude favorite ; son penchant, c’est le silence. Il parle peu et par sentence, semble toujours absorbé, avec dans ses yeux clairs l’expression mutine et défiante d’un orgueil qu’il sait justifié, et qu’il ne quitte pas plus que son poignard.
S’il parait souvent inébranlable dans sa façon d’agir comme de penser, de cœur autant que d'esprit, il est néanmoins influençable par les personnes qui ont son respect et son admiration. Sa sœur demeure aujourd'hui encore la seule personne de Westeros à savoir suffisament bien jouer de la cape pour faire plier le taureau sauvage qu'il est pour les autres, et la distance qui les sépare désormais n'y a rien changé. Sa loyauté quant à elle revient exclusivement à son sang. A fleur de peau la plupart du temps, ses émotions prennent souvent le pas sur son devoir, sa bravoure aveugle étouffant les ordres qu’on pourrait lui donner, et il est alors capable d’une violence explosive. Jeune, hardi et audacieux, manquant d'une sagesse que seule l'age pourra lui apporter, il préfère l’impétuosité à la circonspection.
Séduisant souvent malgré lui, il exerce un magnétisme fort sur les femmes qui aiment dompter les hommes aux caractères de fauves. Son esprit n'est pas naturellement porté vers la manipulation et il ne recherche pas à tout prix l’attention de la gente féminine. La séduction n’est pas son domaine de prédilection. Si les attentions que peuvent lui accorder certaines Ladies peuvent l’amuser voire le toucher, il n’aime pas jouer la carte de l’hypocrisie et fait parfois montre d’une franchise déplacée voir blessante lorsqu’il se trouve confronté à une dame qui lui déplait ou qui l’énerve, tout simplement. Il est donc très maladroit avec les femmes. Il est rare qu’il entre de lui-même dans un jeu de séduction, car il attend souvent la seule chose qui le motive réellement : la compétition. Se mesurer contre un autre homme, pouvoir prouver encore une fois sa puissance ou encore s’incliner à contre cœur. Quand il se retrouve à devoir se battre contre un adversaire pour les beaux yeux de la belle, il est aux anges, car rares sont les occasions où il peut libérer tout sa violence sans passer aux yeux des autres pour un fou furieux. Humfrey est d’ailleurs très instable quand il s’agit des mouvements et humeurs de son cœur ; il se questionne souvent sur ses sentiments et se lasse très vite de ses conquètes. Il a tendance à se montrer presque machiste mais, paradoxalement, il respecte profondément les femmes et se montrera toujours très protecteur avec elles ; même si cet élan protecteur est plus motivé par son désir de s’imposer une fois de plus plutôt que par un quelconque interet dans les droits des femmes.

Tout comme ses frères, il a hérité de la grande taille de leur père. Une taille rendue naturellement impressionnante par des épaules larges, des bras d’aciers et une musculature très tôt acquise. Sa carnation est pâle, et ne bronze que difficilement. De sa mère, il a hérité la sombre et épaisse chevelure et les yeux bleus, de son père il prit le regard magnétique et perçant. Sur son visage au profil de médaille pousse une barbe noire qu’il garde courte.
Son excellente condition physique, qu’il entretient à force d’exercice et d’entrainement, lui a octroyé un port de tête royal et des mouvements fluides et élégants, mais toujours empreints d’une force animale. Si la vitesse lui a toujours fait défaut face à certains, il compense souvent ce manque par une endurance impressionnante, ainsi que par l’agilité et l’habileté dont il peut faire preuve malgré son gabarit, sans oublier bien évidement la même force qui rendait son grand oncle si redoutable.
Pour ce qui est de l’entretient de son apparence, il a les moyens de garnir sa garde-robe de merveilles aux étoffes hors de prix et ne manque d’ailleurs pas de le faire. Il porte de riches habits et possède tout une variété vestimentaire pour parfaire son image : manteaux, pourpoints, capes, chemises, bottes, gants et tant d’autres merveilles aux coupes diverses et variées mais teintes des couleurs qu’il a fait siennes dès son adolescence, le noir et l’or. Plus qu’un choix esthétique, ces couleurs lui permettent de se distinguer des autres gentilshommes et de leurs toilettes arc-en-ciel en arborant une telle sobriété de teintes qui n’exprime que trop bien la nature profondément portée vers le monde militaire du cadet Hightower. Il est rare d’ailleurs de ne pas le voir arborer à la ceinture une épée, un poignard ou une dague qui n’a pas toujours pour seule fonction d’être décoratif. On ne dénie pas non plus que le tissu noir et épais de ses vêtements, facile à entretenir ou sinon plus prompt à camoufler des salissures, l’autorise à se lancer plus fréquemment dans les rixes que s’il aimait à porter la soie vert-pâle.
Il n’arbore aucun bijou, exception faite des cérémonies officielle où il se doit de porter au cou l’imposante chaine d’or, qui pourrait-on dire, fait partie intégrante de l’uniforme de tout fils Hightower qui se respecte.
Humfrey fait partie de ses rares personnes qui ne s’habillent pas pour séduire les femmes mais pour impressionner les autres hommes.