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[Bief] Look at, young boy [Owen] - FlashBack

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MessageSujet: [Bief] Look at, young boy [Owen] - FlashBack [Bief] Look at, young boy [Owen] - FlashBack Icon_minitime02.11.14 13:24

Look out young boy
Owen & Aaricia

Never be afraid



An 294, Lune 2, Semaine 1, jour 3
Port-Ryam – La Treille

Cela faisait plusieurs jours qu’elle chevauchait. Elle avait pris le bateau à Villevieille en direction de la Treille. Pour quelle raison ? Elle n’en savait rien à vrai dire. Elle était perdue depuis qu’elle avait quitté Dorne. La haine embrasait son cœur à la simple évocation de son foyer, plus particulièrement de la nouvelle femme de son père. C’était une mégère, une sorcière. Dès l’instant où elle avait rencontré le regard de son géniteur, ce dernier avait oublié sa défunte épouse et s’était déclaré fou d’amour pour elle. Cette femme était avide de pouvoirs. Et elle avait fini par convaincre son père qu’Aaricia, enfant bâtarde de quelque suzerain recueillie à Dorne, ne désirait qu’une chose : s’arroger les biens de son père et devenir son héritière unique. Ser Wells était un homme avisé d’ordinaire mais il semblait qu’il avait complètement perdu l’esprit sous l’emprise de cette femme. Il n’écoutait qu’elle, ne jurait que par elle. Il ne tarda pas à céder à ses suppliques. Et Aaricia dut quitter sa patrie, quitter sa demeure, n’emportant que son étalon blanc, Scarto, et son épée.

Elle était donc partie, la mort dans l’âme… Mais elle était loin d’être une pauvre femme sans défense. Son père l’avait toujours considéré comme son fils de substitution. Aussi était-elle fort habile dans l’art de l’épée. Elle ne savait faire que cela à dire vrai. Mais rien que cela, c’était déjà un sacré avantage dans le monde. Un homme d’armes était toujours nécessaire en ces temps troublés… Ainsi, Aaricia s’était-elle embarquée pour la Treuille. La traversée avait été épouvantable, elle avait été malade à n’en plus finir et lorsqu’elle toucha enfin la terre ferme, elle adressa un remerciement aux Sept de s’en être sortie vivante.

La jeune femme comptait rester quelques temps sur l’île, puis repartir. Elle n’avait plus aucune attache, aucun lien sur le continent. Elle était libre d’aller et venir à sa guise mais elle trouvait cette liberté bien chère payée en réalité. Que ne donnerait-elle pas pour retrouver son père, le château et ses gens… Malheureusement, tout cela était derrière elle, elle devait se mettre ça dans la tête. Jamais plus elle ne retrouverait son chez elle. Jamais plus elle ne serait en sécurité derrière des hautes murailles. Elle devait mener son propre chemin et, surtout survivre. Les femmes à Dorne étaient considérées bien mieux que dans le reste des Sept Couronnes. Les habitants des royaumes qu’elle traverserait la considéreraient comme une faible femme, un objet de convoitise même. Elle se devait d’être prudente mais ce n’était pas vraiment dans sa nature de l’être.

Arrivée sur le port de Port-Ryam, elle paya le capitaine pour la traversée et elle se mêla à la population des marins, des putains et des marchands. Un bazar sans nom régnait sur le port, des vendeurs à la criée hurlaient le prix de leurs marchandises, des hommes se retrouvaient avec de grands éclats de rires. Tout ceci était nouveau pour Aaricia et elle observait autour d’elle d’un œil intrigué. Elle menait son cheval derrière elle, les rênes en main. Soudain, son regard fut attiré par un regroupement d’hommes. Visiblement, c’étaient des marins. Ces derniers avaient pris pour cible un jeune homme. Aaricia était particulièrement impulsive, ce qui était son plus gros défaut. Pinçant les lèvres, elle attacha son cheval, et s’avança d’un pas en direction des trois hommes.

Holà, faquins ! Si vous voulez vous en prendre à quelqu’un, au moins adressez-vous à quelqu’un de votre taille et non pas un gamin dont le lait lui coule encore du nez !

Les hommes cessèrent de tabasser l’enfant et se retournèrent, le regard mauvais.

Tiens donc, une donzelle qui vient nous donner leçons… Intéressant. Et sacrément bien roulée… On peut dire que tu tombes à pic ma jolie…

Un homme continuait de rester près du blondinet tandis que les deux autres se rapprochaient d’elle. Aaricia restait immobile et quand elle les jugea suffisamment proches, elle dégaina son épée. Un des hommes avaient déjà avancé son bras pour l’attraper par l’épaule. Elle le transperça de son regard froid et lança :

Touche-moi et cette main ne touchera plus jamais rien…

Elle savait que la curée allait bientôt être lancée…

Code by AMIANTE


Dernière édition par Aaricia le 02.11.14 14:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Bief] Look at, young boy [Owen] - FlashBack [Bief] Look at, young boy [Owen] - FlashBack Icon_minitime02.11.14 14:43

 La guigne, la mauvaise fortune, la malchance ! Appelez cela comme vous voulez mais il y a des jours où il ne valait mieux pas sortir de son lit. Des fois, ils arrivaient sans prévenir et ce fut exactement ce qui frappa Owen de plein fouet ce jour là. Il faisait chaud mais la brise marine apaisait les chaleurs et délivrait un vent bien frais. Le soleil de plombs qui frappait la Treille avait le don d'échauffer le cerveau de certains mais d'autres n'en avait nullement besoin pour laisser court à leur malice ou leurs envies. Le Tyssier était de ceux là. Cela faisait quelques mois maintenant qu'il profitait de quelques moments de temps libre pour descendre jusqu'à ce village, admirer les bateau et descendre quelques verres de vin en toute anonymat dans une auberge. Il serait plus simple de siroter calmement au château quelques bons vins mais à l'âge de 14 ans, il n'était pas rare que les hommes se sentent invincibles, pensent tout savoir et développe un certain goût pour intrépidité et les choses défendues. Défendues par les normes bien évidemment. Lord Paxter Redwyne était parfaitement au courant que sa pupille sortait de temps en temps explorer les villages aux alentours, il lui arrivait même de se faire accompagner de ses deux fils bien que leur compagnie soit pour lui plus un fardeau qu'un véritable plaisir tant les jumeaux semblaient avoir hérité de capacités intellectuelles inversement proportionnel à celui de leur père. Récemment, il avait goûté à un nouveau plaisir, celui des plaisirs charnels.

Elle s’appelait Margot. C'était la fille des aubergiste où il aimait bien aller s'en jeter un. Un flirt naïf et anodin qui avait débouché sur la découverte des corps. Tout aurait été parfait s'ils ne s'étaient pas fait découvert la semaine passée en plein action dans une grange par le propriétaire de cette dernière. Owen avait juste eut le temps de se sauver avec ses vêtements pendant que la pauvre fille se faisait enguirlander. Nulle doute que ses parents devaient être au courant mais ce n'était sans doute pas dérangeant étant donné que Margot semblait être la seule à savoir que le Tyssier était de noble naissance et au vue de l'amour qu'elle prétendait lui porter, ne risquait pas de révéler ce secret. Pourquoi tant de secret ? Simplement pour se préserver un tant soit peu. Il ne voulait pas salir le nom de sa maison. Hommes comme femmes devaient rester vierge pour le mariage. Sans compter que s'il venait à l'engrosser, il ne voulait pas que l'opprobre soit jeté sur lui. Ils pourraient faire en sorte que tout cela reste discret. L'histoire devait encore être dans les mémoires, si bien qu'il préférait ne pas tenter les Sept enfers et rentrer dans l'auberge. Margot sortait souvent pour vider des bassines ou des marmites ou simplement pour respirer un bon bol d'air frais. Il comptait l'attendre dans la cour arrière et ils s'enfuiraient alors tous les deux pour batifoler dans un coin tranquille. Il allait tourner à l'angle de l'auberge quand une voix de rustaud se fit entendre.


«Hé cé ti pas le blondin qui vint à l'auberge ? T'sais bien c'lui qui parle comme un nobliau qui sait bien causer ! C'lui qu'il a dépuceler la Margot ? Cé ti l'vieux Walder qui m'la raconté ! Nus com' des nouveaux nés qui z'étaient oui-da !»

 «J'crois bin que c'est lui ! Bufford l'avait dit qu'il offrait cinq pintes de sa meilleure bière à celui qui lui filerait une bonne correction. M'en va pas t'cacher que je cracherais pas sur c'te charité. Ca vous dit qu'on lui la coupe et qu'on la rapporte à Bufford ? Ha ha ha.»

«S'pourrait même que j'm'amuse un peu avec lui. S'fait longtemps que j'ai plus serré d'ptit blonds moi. L'a l'air mignon pour sûr et bien a'm goût ! Suis sûr qui va crier com' une dame ha ha ha !»

Là ça devenait nettement moins marrant ! Premièrement, maintenant qu'Owen avait enfin pût utiliser ce qui lui pendait entre les jambes autrement que pour expulser son excédent de boisson, il était hors de question qu'on lui la sépare du reste de son corps. Encore moins qu'on s'amuse avec lui comme s'il était une vulgaire putain de port. Dans sa précipitation il accéléra le pas et tourna à l'angle du bâtiment et avança sans regarder. In extremis, il s'évita de percuter un mur mais se rendit compte qu'il était bel et bien prit au piège dans un cul de sac car au même moment, les trois hommes arrivaient. L'un était un solide gaillard d'une trentaine d'année originaire des îles d'été à en juger par sa peau. Les deux autres étaient plus petits, plus trapus. L'un avait les cheveux d'un noir de jais et l'autre n'avait pas un poil sur le cailloux. Le chauve semblait d'ailleurs excité par la situation au vue de l'excroissance qui tendait fièrement ses braies. C'était bien sa veine. Paxter ne le laissait jamais sortir avec son épée. Les seules choses qu'il avait à sa disposition était une petite dague qu'il pouvait attraper moyennement rapidement dans sa botte droite et la planche de bois qu'il venait de ramasser qui était posée contre le mur. Autant dire qu'il n'y avait pas grand chose à faire pour se défendre. Le Chauve venait déjà de lui foutre une torgnole et Owen voyait des étoiles danser autour de lui. Il était collé contre le mur pendant l'homme excité et celui aux cheveux noirs s'approchaient de lui d'un air menaçant, l'homme à la peau d'ébène semblant monter la garde.

La voix d'une femme retentit alors ? Serait-ce Margot ? Et non une parfaite étrangère mais sa simple présence et intervention sembla détourner l'homme aux noirs cheveux et le guetteur d'Owen. A son humble avis, ses deux là semblaient plus enclin à se farcir l'intervenante plutôt que l'araignée ce qui dans un sens le ravissait. Il en restait plus que le chauve qui semblait déjà être prêt à se défroquer pour accomplir sa sale et basse besogne. N'écoutant que le peu de courage qu'il possédait mais surtout son sens de l'opportunisme, Owen profita de la légère distraction causée par la femme pour frapper de toutes ses forces avec la planches de bois qu'il avait ramassé en direction de ce marin à la mine patibulaire. Allait-il réussit à l'atteindre ? Avec sa dague ou une épée, il aurait eut plus de chance mais acculé contre un mur et avec une simple planche de bois, rien n'était moins sûr.
Table de lancer de dés a écrit:

1 : Owen n'a même pas le temps de frapper, il est poussé contre le mur et est sonné pendant un tour de poste.
2 : La planche est vermoule et casse sur la tête de l'homme qui à le temps d'agripper le Tyssier pour l'immobilisé.
3 : Le coup est bien porté mais l'homme l'évite. Owen à une petite ouverture pour se saisir de sa dague (1/6)
4 : Le coup est porté sur l'homme au niveau des épaule, il chancelle un peu et Owen à une grande ouverture pour se saisir de sa dague (3/6)
5 : Le coup est porté aux parties intimes de l'homme qui s'effondre le temps d'un post et convulse de douleur.
6 : Le coup est porté aux parties intimes de l'homme qui tombe dans les pommes sous l'effet de la douleur.
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The Fate




The Fate
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Le membre 'Owen Tyssier' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 6' : 5
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