Clovis est né il y a 59 ans, à Accalmie. Fils d’ouvrier et d’une tisseuse de pacotille, il a vécu dans une modeste chaumière avec le confort qui allait avec. Avait-il au moins un lit de paille, un toit et de quoi sustenter ses besoins primaires, qui sont de boire et manger. C’était une situation assez normale puisse que Mace, le père de Clovis, avait pris la virginité d’Amanda, mère de Clovis, sans vouloir ce qui en découlait, un enfant. Suite à la naissance du bébé, les deux amants décidèrent de se marier par le biais du Septon d’Accalmie. Jusqu’à ses 9 ans, la vie de Clovis était pour le moins calme, il allait faire le marché avec sa mère pour vendre ce qu’elle tissait et parfois il allait aider son père à l’atelier. Enfant plein de vie et joyeux, lorsqu’il ne travaillait pas, il était entouré de ses amis et déjà de sa petite femme, il eut très tôt une petite amourette avec une autre jeune enfant. Un jour, en rentrant du marché plus tôt que prévu, sous une pluie froide, Amanda rentra à la maison trempée et fut malade le lendemain. Maladie à laquelle elle succombera en seulement deux semaines, devant l’impuissance de Mace, de Clovis et des quelques personnes qui étaient amis avec la famille. Cependant, ils étaient trop pauvres pour pouvoir bénéficier de l’aide d’un Mestre, économies réunies.

S’en suivit en une année, une longue déchéance pour Mace qui sombre d’abord dans l’alcoolisme puis dans la violence. Mace et Clovis devinrent de plus en plus pauvres, à tel point que Clovis du abandonner toutes relations sociales autres que celles de ses travails. Il était obligé de travailler autant par son père, celui-ci prenait ensuite le fruit du dur labeur de Clovis pour se payer à boire. Si au départ Mace n’était pas violant envers Clovis, il le devint après quelques mois d’alcoolisme. Coup de ceinture, poings dans la figure, le jeune garçon fut battu jusqu’à ses 14 ans. Par contre, jamais ne fut-il victime d’abus sexuel, ça non. Mace et Clovis depuis la mort d’Amanda, s’étaient ainsi complétement isolés de la vie extérieur, si ce n’est pour travailler et encore travailler. En seulement cinq ans, Clovis développa une certaine musculature à force de travail et devint un garçon aux cheveux sombres, de grande taille et aux mains noirs et usées. Physiquement impressionnant pour son âge, construit et marquer par la vie, et par son père, accessoirement. C’est en effet à 14 ans que le calvaire s’arrêta, lorsqu’il se confia au même Septon qui avait marié ses parents 14 années plus tôt. Homme de foi, celui-ci retira Clovis de son père (père qui ne fut pas d’accord au début). La fin de Mace fut aussi sèche et brutale que les débuts de Clovis : Mace mourut de faim, clochard, obligé de vendre son foyer.

Le Septon quitta Accalmie avec Clovis en prenant la route principale. Ils s’arrêtèrent à mi-chemin à Porte de Bronze, pour se revigorer et prier. Si au départ Clovis était récalcitrant et appréhendait ce qui allait se passer, le voyage avec le Septon fit en sorte qu’il changea d’avis et se tourna vers la Foi, dans sa forme la plus simple. Il ne s’agissait pas encore de fanatisme ou de philosophie, juste de Foi. Ils quittèrent Porte de Bronze pour aller dans les Bois du Roi, tout en suivant le chemin menant vers Port-Réal. Là-bas le Septon déposa Clovis dans un Septuaire, puis l’homme repartit seul pour Accalmie en laissant Clovis aux mains des Septon et Septa. Clovis apprit pendant plus de 20 ans la voie des Sept ainsi que le métier d’apothicaire et de guérisseur, il prononça ses vœux de ne jamais se marier et ne rien avoir. Il a une vision assez spécifique des Sept et base sa philosophie sur chacun des Dieux, chose qui va être détaillé plus loin dans l’histoire. A 52 ans, il décida de partir du Septuaire pour devenir un Septon itinérant, dans une quête « sacrée » pour sauver les gens de Westeros. C’est à partir de ce moment qu’il fut confronté à ce qu’il appelle « Les épreuves des Sept »

Grossièrement, durant les premiers mois de son voyage, Clovis fut confronté à plusieurs cas qu’il résolu en fonction des Dieux. En effet, lorsqu’on lui demandait son avis, de marier telle personne, d’aider telle personne, de faire cela, Clovis le fit uniquement en pensant aux significations des Dieux, base de sa philosophie de vie. De ce fait, Clovis défend : Justice-Autorité, Pitié-Miséricorde-Protection, Sagesse, Courage, Chasteté, Tolérance.

Clovis vénère les Sept et même si cela n’a pas toujours été facile, même si cela n’est toujours pas facile, il tente de perpétuellement respecter ce qu’il défend. Il reste que Clovis est un homme très prudent, il sait que voyager est dangereux à cause des brigands et c’est pourquoi il essaie de rester sur les routes qui sont gardées, sans s’éloigner des sentiers battus.

Dans un petit village aux abords des Jumelles, Clovis rencontra Faron et sa chatte (qui était encore un chaton) Biscuit. Clovis avait 54 ans et Faron 12 ans. Il vit en Faron la même personne qu’il était lorsqu’il était jeune, mais en mieux encore. Faron était aussi victime d’un père alcoolique qui la battait, mais sa mère était bien en vie et elle ne faisait qu’approuver son crétin de mari. Cette malheureuse Faron devait être née dans le mauvais monde car elle n’aimait pas être une femme et ce que cela implique. Faire la vaisselle, nettoyer, être juste une pute reproductrice, être faible et niaise bref, être une femme. Elle ne voulait pas spécialement être une chevalière, elle n’avait jamais tenu d’épée, elle ne voulait pas spécialement un métier d’homme… Faron voulait tout simplement être libre de son destin, un destin sans préjugés immoraux envers les femmes.
C’est lorsque Faron alla parler à Clovis en lui racontant tout, que leurs destins changèrent. Au début hésitant, quand celle-ci annonça qu’elle voulait être une femme libre de son destin, il accepta finalement avec plaisir, voyant presque en elle un être supérieur. Clovis devint son protecteur contre elle-même et elle sa protectrice contre sa faiblesse.

Faron voyage avec Clovis depuis maintenant cinq ans, mais elle ne sait toujours pas qui elle veut être (je laisse finalement le choix au joueur). Aujourd’hui, Clovis l’aime comme un père et il lui donne tout. Faron le rend bien à Clovis. Attention, si encore maintenant Clovis ne possède rien, ce n’est pas le cas de Faron qui n’hésite pas à réclamer un payement aux clients de Clovis, sans que ce dernier le sache, évidement. Ils voyagent actuellement vers le Sud.

Enfant, Clovis était peu courageux, même couillard et peu sûr de lui à cause des moqueries de son père saoul. Cela lui a valu de nombreux surnoms méchants qui le hantent encore car il est très susceptible. Ce qui le maintenait en vie c’était les souvenirs de sa douce mère et beaucoup de résistances, oui, de de la résistance, Clovis en a toujours eu. Cela paya finalement. Actuellement Clovis se force à être plus sûr de lui et plus courageux mais changer ce vice est une véritable épreuve presque insurmontable à laquelle, Faron véritable force de la nature, l’aide.

Justice-Autorité, Pitié-Miséricorde-Protection, Sagesse, Courage, Chasteté-Pauvreté, Tolérance.

C’est incontestablement la philosophie de Clovis, en rapport avec les Sept. Au quotidien ce n’est pas toujours facile de respecter cette philosophie de vie, mais lorsqu’il regarde son amulette des Sept et cette jolie enfant qu’est Faron, il se souvient du pourquoi il fait ça. Ce qu’il fait ? Mener une vie exempte de pêcher ou du moins, essayer. Depuis qu’il est partit du Septuaire, Clovis s’est juré de sauver toutes les vies qui pouvaient l’être et d’aider tous ceux qui le veulent partout dans Westeros. Riche ou pauvre, aucune importance car aux yeux des Dieux, personne n’a le droit ultime de décider qui doit vivre ou mourir.

Ironie chez Clovis, c’est un homme qui connaît la vie et ses dangers mais qui seul, peut-être désespérément naïf. Il n’est pas un menteur, ni un manipulateur et si comme un enfant, il sait qu’il ne doit pas s’éloigner des routes, il ne connaît rien à la politique et aux jeux malsains auxquels certains, même en dehors de la scène politique, jouent. En effet, même un noble pourrait se faire passer pour un pauvre et lui demander l’aumône, Clovis tomberait dans le piège, c’est pour dire.

Il n’est pas violant et ne sait pas se battre, ni avec ses poings ni avec une arme. Clovis est un homme simple et respectueux de ce qui l’entoure mais il reste humain et comme tout le monde, il peut être jaloux. Il lui arrive de se mettre en colère ou de ne pas être objectif. Il se laisse très vite influencer par qui sait parler, entre autre, par la jeune Faron. Faron le mène au doigt et à l’œil depuis qu’elle a compris quel genre d’homme il est, et comment il fallait faire.

Enfin, ce qu’il arrive sûrement le moins à respecter est le courage. Faron à bien assez de courage pour eux deux, mais Clovis reste un homme peureux et prudent et qui ne prendra pas le risque de se confronter à des hommes armés sans être assurer d’avoir une porte de sortie. Pour finir, Clovis jalouse secrètement Faron pour son caractère hardi et courageux car contrairement à lui, Faron n’hésite pas à dire ce qu’elle pense et à se battre.

Clovis est un vieil homme grisonnant touché par le temps. Il est robuste et aux épaules larges, ses bras sont longs et épais, habitués aux travaux. Il se porte bien pour son âge.

Pas très envelopper, il mange ce qu’il faut, sans plus. Son dos et ses jambes sont tassés et depuis dix ans, il fait plus petit que ce qu’il n’est réellement. Ses dents sont jaunes et usées, il n’a d’ailleurs plus toutes ses dents. Il a aussi deux grandes oreilles collées. Alertes, elles fonctionnent encore très bien pour le plus grand désarroi de Faron.

Son visage blanc mât est carré et ferme comme celui d’un guerrier tandis que sa peau est fripée. Il arbore deux petits yeux bleu clairs mais n’a pourtant pas le regard fourbe. Son pif est écrasé et ses pommettes sont saillantes. Oui visage ferme, mais qui arbore constamment un sourire des plus réconfortants et des plus doux. Ses cheveux ondulés sont mi-longs et grisonnants. Pilosités bien marquées, son corps est poilu et il porte une fine moustache ainsi qu’une barbe naissante.

Au niveau de la corpulence, il mesure 5,7 pieds et pèse 80 kg. C’est donc bien un homme robuste et imposant qu’on ne rate pas, contrastant avec sa personnalité timorée. Il ne marche pas avec beaucoup d’assurance et est même presque boiteux à cause de ses nombreux voyages depuis toutes ses années et même sur le dos d’un cheval il n’a aucune allure car il est un piètre cavalier. Physiquement, Clovis reste un homme simple et ayant les pieds bien sur terre, il sait qui il est et il connaît ses limites.