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299 – Lune 7 – Semaine 3 – Jour 4 - PORT REAL

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Durran Baratheon




Personnage
Age du personnage: 16 ans
Surnom:
Métier/Titre(s): Roi des Sept Couronnes

Durran Baratheon
« Roi des Sept Couronnes »

Copyright : moi (avatar+signature)
Corbeaux : 457
à Westeros depuis : 30/10/2012
299 – Lune 7 – Semaine 3 – Jour 4 - PORT REAL Empty
MessageSujet: 299 – Lune 7 – Semaine 3 – Jour 4 - PORT REAL 299 – Lune 7 – Semaine 3 – Jour 4 - PORT REAL Icon_minitime15.04.15 23:18

Retrouvailles douces-amères
Robert Baratheon (PNJisé par The Bleeding Star) et Durran Baratheon


299 – Lune 7 – Semaine 3 – Jour 4 - PORT REAL 598368Baratheon

An 299 – Lune 7 – Semaine 3 – Jour 4 (18 Aerionyr 299)
Donjon Rouge, Port-Réal




Dans un salon privé attenant à ses appartements, le Roi faisait les cent pas. Les Dorniens furent arrivés dans la matinée et depuis il n'avait pas caché son impatience. Si Oberyn disait vrai, il amenait avec lui le bien le plus précieux du Royaume aux yeux de Robert.
Pourtant pouvait-il faire confiance à la Vipère, son accession au Trône ne se fut pas sans heurt. Et la sœur du Martell restait une grande tragédie de cet épisode.

Il devait le voir, regarder dans ses yeux pour savoir. Robert avait ordonné de le recevoir seul ce soir.

Il prit la carafe de vin et se resservi à ras bord. Le Roi avait promis de tempérer ses ivresses, mais là sa main tremblait. Il but une grande gorgée pour la calmer, posa son verre et se dirigea vers une vasque. Il sa passa de l'eau sur le visage avec grands gestes, éclaboussant le sol. Les mains posées sur le rebord du récipient, il observa un instant les gouttes couler le long de sa barbe jusque dans le bassin, dessinant de petits ronds.
Il entreprit de s'éponger quand l'on cogna à la porte.

A son arrivée à la capitale, le Prince Oberyn avait insisté pour que le prince se lave et se change, pour effacer poussière et sueur accumulés au cours de la dernière étape de leur voyage. C'était donc propre et vêtu d'une tenue sombre que Durran arriva jusqu'au salon privé du Roi. Il faisait son possible pour dissimuler sa nervosité derrière un masque mais il avait attendu cette rencontre depuis si longtemps que la tâche lui était rendue bien difficile.

Il finit par frapper à la porte et attendit une réponse.

Tournant d'un coup la tête vers l'entrée, le Roi laissa tomber le linge maintenant humide.
Il inspira profondément, se racla la gorge et, d'un ton fort qu'il espérait suffisamment ferme:

"Entrez!"

La porte s'ouvrit alors et Robert blêmit un instant.

Le jeune homme entra prestement et se retrouva devant le roi. L'homme avait bien changé par rapport aux portraits qu'on lui avait montrés de lui jeune mais il parvenait tout de même à reconnaître ses traits. Il resta un instant sans voix, les mots lui échappant.

Les deux hommes se regardèrent un instant, aucun n'osant avancer ni prononcer le premier mot.
Le Roi croyait se revoir à sa glorieuse époque.
Il réussit tout de même à bouger un bras en direction d'un fauteuil, l'invitant à s'assoir. Lui-même prit place sur celui en face. Les deux ne seraient séparés que par un petit guéridon supportant un plateau de mets et de boissons.

"Sers toi et assieds toi."

Heureusement personne n'irait rapporter le contenu si banal de la première phrase du Roi à son fils légitime.

Durran fut sorti de sa transe lorsque son père lui fit signe de venir s'asseoir et il obéit sans réfléchir. Se servant la moitié d'une coupe de vin, il ne but cependant pas immédiatement, prenant parole à la place.

- J'ai imaginé cet instant des centaines de fois et ce que je pourrais dire mais les mots me manquent.

Il fit cet aveu sans honte, se sentant moins mal à l'aise qu'au moment où il était entré.

Le Roi reprit sa coupe. Il observa encore longuement son rejeton, essayent de découvrir quel détail pourrait clocher. Tant de fois ces dernières années, on s'était servi de lui.
Une seule question lui vint à l'esprit et il la posa brusquement.

"Comment? Par les Sept, comment es-tu en vie? Je me souviens t'avoir enterré. Une tombe porte ton nom!"

Le prince ne répondit pas immédiatement, se souvenant du récit que lui avait fait Raymar et de ses correspondances avec Lord Arryn. Il fixa le roi des yeux lorsque sa voix s'éleva à nouveau.

- Ser Raymar m'en a fait le récit quand j'ai été en âge de comprendre et de me taire. J'étais pris d'une forte fièvre et Lord Jon a découvert qu'il s'agissait d'un empoisonnement plutôt que d'une maladie. Craignant pour ma vie tout en ignorant d'où venait la menace, il a sollicité l'aide d'un vieux mestre pour m'administrer une potion qui a ralenti les battements de mon coeur, jusqu'à ce que je ressemble en tous points à un mort.

Il s'arrêta un instant, son poing se serrant en se souvenant des soupçons dont Lord Arryn lui avait fait part, au sujet des Lannister.

- Au terme de la cérémonie funéraire, lorsque ma dépouille devait être acheminée vers Accalmie, il m'a interverti dans mon cercueil avec le corps d'un enfant des rues et m'a discrètement fait acheminer jusqu'à Hautjardin avec Ser Raymar et quelques autres hommes de confiance de Lord Jon. Là-bas, les Tyrell m'ont accueilli en secret et Ser Raymar est resté veiller sur moi.

Robert serra sa mâchoire à l'idée du poison. Cela faisait maintenant si longtemps, mais empoisonner un Prince n'est pas quelque chose qui disparait des mémoires aussi facilement. Il se fit la promesse de retrouver les coupables. Et contre eux, ni duel judiciaire ni le noir ne seraient accordés.

Ses yeux fixement rivés sur ceux de son fils:

"Autant que tu le saches de suite. J'ai fait mettre ta mère aux arrêts. Tu as passé moins d'une journée ici et pourtant tu dois être au courant de ce qu'on l'accuse?"

Il eut le plus grand mal à prononcer le mot "mère" devant Durran.

"Je voulais des retrouvailles plus réjouissantes, les voilà entachées. Quel père je fais! J'ai loupé ton éducation, maintenant je ternis nos retrouvailles."

Durran ne réagit pas aux paroles de son père et ne détourna pas non plus son regard du sien quand il lui parla de ce qui était arrivé à sa mère.

- Je n'ignore pas les accusations qui ont été portées à son encontre. Dans sa dernière lettre, Lord Jon m'avait confié ses doutes quant à la légitimité de mes frères et sœur. J'ai supposé que ma mère et son amant étaient peut-être responsables de ce qui m'est arrivé.

Le prince esquissa ensuite l'ombre d'un sourire.

- Nous sommes en vie tous les deux, ce n'est déjà pas si mal. Je ne suis pas non plus le fils idéal mais j'espère... j'espère que nous pourrons apprendre à nous connaître et rattraper les années qui nous ont été volées.

Avec un bruit de métal froissé, une nouvelle coupe alla rejoindre le paradis des gobelets. Le Roi ne sentit pas sa main la broyer. Une grimace de rage déforma son visage à l'énoncé de ces suppositions.

"Es-tu sûr de ce que tu dis, fils? En es-tu vraiment sûr?"
Sa voix grondait dans la pièce. N'importe qui, se trouvant en face de cet homme en cet instant, aurait instinctivement reculé. Sa colère saturait le salon.

Le prince regarda la coupe déformée mais se contenta de froncer légèrement les sourcils. Il avait vu des hommes enragés auparavant, des Dothraki avides de sang et des mercenaires qui se battaient avec acharnement. Il conserva donc son calme quand il lui répondit, d'un ton égal.

- Je n'ai aucune preuve et aucune certitude. Lord Jon expliquait ses déductions au sujet de Joffrey, Myrcella et Tommen en énumérant certains détails, notamment la prédominance des traits Baratheon dans les unions des dernières décennies, une prédominance qu'il a également constatée chez moi et chez vos enfants naturels, notamment ceux qui se trouvent dans la capitale.

Le défunt suzerain du Val avait apparemment souhaité que le fruit de ses recherches ne disparaisse pas avec lui au cas où quelque chose lui arriverait, ce dont il lui était reconnaissant.

- Il n'a jamais pu trouver d'indice quant à l'identité de la personne qui a attenté à mes jours. Beaucoup de gens auraient pu l'avoir fait, pour des motifs très variés. Vengeance, haine, ambition... Mais il n'en reste pas moins que de vos quatre enfants, il semble que je sois le seul qu'on ait tenté d'assassiner.

Si quelqu'un voulait faire porter le chapeau aux Lannisters, il n'aurait pas pu mieux s'y prendre. Pourtant aux vues des vilénies de son épouse, Robert serait prêt à le croire sur parole.

"Son procès sera peut-être une épreuve pour toi. Ta demi-fratrie est sous bonne garde."

Le Roi prit une coupe (encore) intacte et attendit de la remplir avant de l'avancer vers son Prince, comptant trinquer avec lui.

"Crois le, je n'ai pas été un bon père pour mes enfants. Qu'ils soient bâtards ou légitimes, jamais je n'ai participé à leur éducation. Il a mieux valu pour toi que tu grandisses hors de ma portée. Tu es devenu un homme bien, du moins c'est ce que colportent les rumeurs."

S'adossant enfin, il lâcha un profond soupir. Un sourire commença à illuminer sa face.

"Il a fallu tout ce temps, tout ce chaos, pour que j'aie un fils."

Il acquiesça silencieusement, se demandant ce qu'il ressentirait en voyant sa mère enchaînée répondre de ses actes devant le Trône de Fer et la cour rassemblée pour assister à son procès.

Il avança sa propre coupe vers la sienne pour trinquer, touché par l'aveu et le compliment que le roi venait de lui faire.

- Bien est un terme relatif je suppose. J'essaie de vivre avec honneur. J'ai surtout été élevé comme un chevalier parmi ce que les royaumes comptent de meilleur comme de pire comme chevalerie, à Hautjardin. Je crains de ne pas être vraiment préparé à être un prince.

Il esquissa un léger sourire, quelque peu amusé par le comportement de son père.

- Peut-être était-ce nécessaire pour que nous soyons prêts tous les deux ? On m'a dit que vous étiez un grand guerrier autrefois mais j'imagine que vous n'avez pas dû avoir l'occasion de vous battre contre quelqu'un qui n'ait pas peur de vous blesser ou de vous offenser ces dernières années... Peut-être pourrons-nous voir si votre marteau est de taille face à mes épées ?

Le prince essayait de détendre un peu l'atmosphère et surtout de ramener les idées de son père vers des perspectives moins sombres que toutes les trahisons et les complots qu'abritait le Donjon Rouge.

Robert partit d'un grand rire, aussi colossal que sa colère récente. Le même avec de nombreuses années en moins. Il aurait sorti la même phrase à son âge.

"Nous nous sommes tous ramollis. Mais sous cette couche de graisse, se cache encore une couenne aussi dur que de l'acier valyrien."

Il se frappa le ventre d'une main aussi large qu'un battoir à linge.

"La récente, très courte, bataille a ravivé mon sang et fait revenir les cales aux doigts."

Il engloutit sa coupe d'une gorgée.

"J'aurais de la peine à déjà terrasser mon rejeton. Mais ton défi ne restera pas sans réponses."

Jamais il ne s'était senti ainsi. On aurait put le prévenir de la pire des nouvelles, son sourire ne se serait pas effacé.

"Tu as tant de choses à savoir pour être un Prince. Cela peut paraitre un poil comme dans les chansons de ménestrel. Mais tu possèdes déjà plusieurs choses que l'on ne peut pas apprendre à un fils de Roi. Il te faut maintenant connaitre les pièges et les ficelles de ton rôle."

Le sourire de Durran s'élargit quelque peu en voyant son père rire.

- J'ai hâte de pouvoir en juger de mes propres yeux. Je tâcherai de vous ménager, après tout je serais aussi peiné de perdre mon père si peu de temps après l'avoir retrouvé.

Le combattant auquel il ferait face ne serait sans doute pas le même que celui qui avait occis Rhaegar Targaryen au Trident mais il ne doutait pas qu'il devait encore être bien formidable malgré tout.

Il but une gorgée de vin et prêta attention aux paroles du roi, curieux vis-à-vis de certaines de ses paroles.

- J'aspire à connaître ces choses et à devenir, je l'espère, un bon roi quand viendra mon heure. Mais quelles sont ces choses que je possède déjà ?

"Tu possèdes mon sang. Et il se dégage de toi quelque chose que je n'ai pas trouvé chez le précédent Prince. Que lui et sa mère aillent se faire posséder le fondement!"

Le Roi redevint sérieux un instant.

"Il faudra t'armer l'esprit pour faire face à ce qui va arriver. La guerre n'est jamais finit… Hélas! J'espère que tu hériteras de la paix."

Robert se leva de son fauteuil et recommença à tourner dans le salon.

"Je vais devoir te légitimer aux vues et aux sus de tous. Ensuite, tu n'auras plus un moment à toi. Ce soir ce finit ta vie d'apatride. Et plus tard, je t'inviterai à un Conseil."

Durran se demanda si le fait que son demi-frère soit né d'un inceste avait quelque chose à voir avec le jugement que portait son père sur lui. Certains disaient que c'était ce genre d'union consanguine qui aboutissait à la folie qui avait accablé certains rois Targaryen.

- Je préférerais la paix mais l'histoire semble nous apprendre qu'il vaut mieux être préparé à la guerre.

Le prince se leva à son tour mais demeura où il se trouvait, simplement tourné vers son père.

- J'imagine que ça ne sera pas facile de convaincre tout le monde, en dépit de notre ressemblance. J'ai certains documents avec moi que Lord Jon m'avait envoyé mais la plupart des parchemins sont en possession de Ser Raymar. Les Martell m'ont déjà reconnu, en vertu des fiançailles qui me lient à leur princesse. Les Tyrell devraient aussi me reconnaître, Willos et Garlan sont comme des frères pour moi mais je crains davantage la colère de Lady Olenna à ne pas voir sa petite fille ceinte d'une couronne.

A peine arrivé et déjà il causait bien des soucis. Il aurait préféré un retour moins fracassant à proprement parler, craignant de raviver la rivalité hostile des maisons Tyrell et Martell.

- Quel sera mon rôle lors des conseils, père ?

"Nous convoquerons Tyrell et Martell. La Rose a beau l'avoir en travers que tu aies préféré le charme torride d'une dornienne, ce n'est pas pour autant qu'ils se feront relaps."

Il lâcha un clin d'œil vers son fils.

"Il me faut ces documents et ce Raymar. Il faudra les acheminer tant l'un que l'autre avec la plus grande prudence et protection!"

Le Roi s'appuya contre le dossier de son fauteuil.

"Au Conseil, tu écouteras avant tout. Si tu as un avis à donner, réfléchis bien avant. Ne fais pas comme ton idiot de père. Mais montre que tu as des idées bien arrêtées. Et surtout, ne montre jamais à ces chacals que tu doutes."

Durran ne savait pas qui il aurait préféré entre Margaery et Arianne si le choix lui avait été vraiment donné. La fille avec qui il avait grandi n'aurait pas été son choix d'épouse mais la dornienne ne lui avait pas non plus facilité la tâche non plus, même s'ils avaient été en mesure de discuter plus facilement au fil du temps.

Il n'en rougit pas moins aux propos de son père et préféra ne pas relever, rebondissant sur ses autres propos.

- D'après les échos que j'ai eus depuis mon arrivée, Ser Raymar aurait quitté la capitale après le procès de Lysa Arryn en compagnie de Lady Ashara. Je tâcherai de lui écrire au plus vite pour lui demander de venir mais peut-être devriez-vous aussi prendre contact avec Lady Arryn de votre côté ? Je ne sais pas si elle a connaissance de mon existence, il est possible que Ser Raymar la lui ait révélée.

Lorsqu'il évoqua le conseil, le prince hocha simplement de la tête, songeur.

- Je ferai mon possible pour ne pas vous décevoir. J'ai éprouvé certaines difficultés à Lancehélion à m'attirer le soutien des princes de Dorne parce que je n'étais pas très doué ou enclin à ces intrigues. Y a-t-il des gens en particulier dont je doive me méfier au Conseil ?

"Fils, si je devais écouter la raison plutôt que mon cœur, je me méfierai de toi aussi. Ser Barristan est loyal mais absent pour le moment. Lord Overton semble être de notre côté. Ton oncle Renly, bah, c'est Renly quoi!
Quand à Mestre Pycelle, il est aussi retord que vieux et noueux.
Parmi ceux encore en vie ou pas porté disparu, il reste la Main. Ned, mon meilleur ami et presque mon frère."


La plus longue tirade qu'il ait sorti depuis un bon moment. Robert déglutit.

"Il reste quelques jours et beaucoup de choses à voir. Mon Durran, de longs moments, bien chargés, nous attendent. Espérons que l'on puisse s'échapper un moment du Donjon pour rattraper le temps hors ces murs."

Durran supposa qu'il y avait du vrai dans ce que lui disait son père mais il ne savait honnêtement plus à qui faire confiance parmi les gens qui l'entouraient. Il avait hâte de revoir Raymar, ayant confiance en lui plus qu'en nul autre.

- Je verrai en les rencontrant alors et me fierai à votre jugement concernant Lord Stark. Personne ne peut nier son engagement dans la rébellion, ni face aux Greyjoy.

Il sourit lorsqu'il fit référence à leur emploi du temps bien chargé.

- Et moi qui espérais chasser dans le Bois du Roi... peut-être une autre fois.

"Une autre fois, fils."

Robert aurait voulu passer la nuit entière à discuter avec Durran, mais l'attendais encore beaucoup. Il se dirigea vers lui et ouvrit en grand ses bras. Ne laissant pas le choix à son rejeton que se subir sa colossale étreinte.
Le relâchant et le tenant les bras tendu.

"Bonne nuit mon Prince, que les Sept te gardent."

Une fois que Durran fut prêt à sortir, il ajouta, un large sourire mangeant sa face:

"Je peux aussi te raconter une de mes fabuleuses batailles si tu as du mal à t'endormir."

Il fut surpris par cette étreinte, peu habitué à en recevoir. Même petit, Raymar avait toujours montré une certaine déférence à son égard et ses gestes d'affections étaient moins démonstratifs et plus rares. Il lui rendit néanmoins celle-ci et lui sourit d'un air amusé quand il s'écarta.

- Je pense que je dormirai comme un bébé après cette longue journée mais merci de vous proposer. Bonne nuit, père et que les Sept vous protègent.

Sur ces mots, il referma la porte derrière lui et se dirigea vers ses appartements, un léger sourire toujours aux lèvres.

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