Aiglefort. C'était le nom écrit sur l'écriteau qui acueillais les voyageurs vers la ville. Le soleil s'aprêtait à se coucher, les derniers rayons de soleil effleurant l'horizon, indiquant à Aaliyah et son contingent de chevaliers ― incluant Stepan― qu'ils devraient s'arrêter pour la nuit dans cette charmante ville montagnarde. Elle n'était certe aussi grande et étendues que certaines autres villes qu'Aaliyah avait visité en chemin vers le Val, mais l'architecture était des plus intéressante, et les façade, quoi qu'invitantes.

Les voyageurs se trouvèrent une humble mais charmante auberge nommée Le Blason et l'Épée. quelques chambres furent réservés, et Aaliyah eut le droit à la sienne, courtoisie des messieurs qui l'accompagnait. Aaliyah avait les jambes en comporte après une longue chevauchée et se ferait un grand plaisir de s'étendre et de dormir dans un bon lit, à la chaleur d'un feu. Par contre, son estomac réclâmait un bon repas chaud et consistant. Elle se rendit au rez-de-chaussé ou elle se régala d'un ragoût de boeuf et d'une sauce riche. Près du feu de foyer, Aaliyah mangeait lentement en se réchauffant et détendant ses muscles endoloris par la chevauchée montagneuse.

La fin de ce délicieux repas fut suivit par la remonté à sa chambre. Aaliyah ne prit même pas la peine de se déchausser ou de se changer; elle était beaucoup trop épuisée pour cela. Elle ne fit que se glisser rapidement sous la couette après avoir éteindues les bougies. Ses paupières, lourdes comme de la pierre, se refermaient tout seuls. La jeune femme se laissa porter par les flots du sommeil et s'endormit...

Ou plutôt, croyait s'être endormie. Aaliyah n'avait été que plongé dans un état de repos durant une heure trente. Elle s'était reposée, certes, mais lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle réalisa qu'en faite, elle ne s'était jamais assoupi. Aaliyah retenta l'expérience plusieurs fois lorsque finalement à minuit, exaspéré qu'elle ne trouve le someil alors que ses membres ne pouvaient plus la supporter, elle décida de se laisser faire et de rester éveillée.

Le jeune Flowers enfila sa robe d'extérieure ―qui allait la tenir au chaud avec sa laine et sa fourrure― et décida de s'aventurer dans la jolie ville d'Aiglefort. L'aubergiste fermait boutique lorsqu'elle quitta le bâtiment, et plus aucune lumière ne pouvait être vu dans aucune lucarne. Eh bien, c'est les étoiles qui guideront mes pas dans ce cas, se dit Aaliyah. Il faisait nuit noire, mais Aaliyah s'était tout de même quelquefois habituée à chasser par mauvais temps, ou l'on voyait guère plus loin que le bout de son nez.

Aaliyah déambula dans les routes sinueuses qui contournait la montagne, cette montagne qui abritait une charmante ville. Il y avait quelques lumière ça et là, ce qui indiquait à la jeune touriste qu'elle ne s'était pas égarée en dehors des limites de la ville. Par contre, plus elle avanâit, moins elle se rappelait d'ou elle était arrivée. Pour être certaine de ne pas se perdre daantage, Aaliyah décida de rester ici. Attendre la levée du jour à l'extérieur était sans doute l'idée la plus idiote, mais elle n'avait guère le choix pour l'instant.

Non loin d'ou elle se trouvait, elle entendit des rires gras et des tintement de verres. Un claquement de porte de bois la fit sursauter et se retourna vers le bruit soudain. Un homme ― ivre à en douter sa démarche piteuse― sortait de ce qui semblait être une taverne. Par les Anciens Dieux et les Nouveaux, merci! s'exclama Aaliyah mentalement. Peut-être trouverait-elle quelqu'un à qui parler dans cette taverne pour retrouver le chemin de son auberge.

La jeune femme entra dans la taverne et fit détourner plsuieurs regards. Elle était certainement la première femme qui osait franchir les portes de cet endroit. Tant pis, se dit-elle. Je n'ai pas le goût de mes les geler jusqu'au petit matin. Elle se trouva une table ― encore une fois près du feu de foyer et un serveur lui demanda poliment si elle souhaitait quelque chose à boire.

― Du vin rouge. Du local, si vous en avez.

Aussitôt dit, aussitôt fait. L'homme eut le temps de lui servir sa coupe de vin avant qu'Aaliyah ne puisse terminer d'observer quel genre d'hommes fréquentait cette taverne. Il y avait des chevalier et quelques forgerons. Mais les autres...? Aaliyah prit une gorgée. La nuit allait être longue.

Bien que la plupart des gens que les hommes de la tavernes étaient bien réchauffés par l'alcool, Aaliyah était gelée. Le feu à côté d'elle ne tarderait de faire effet sur ses orteils engourdis, et le vin lui, ne tarderait pas à la réchauffer en entier. Aaliyah n'avait pas l'intention de se rendre ivre, juste de tuer un peu de temps alors qu'elle était perdue dans cette ville qui lui est inconnu, et qu'elle n'avait toujours pas de gentilhomme à qui demander le chemin.

Alors qu'elle croyait l'espoir disparu, un homme ―qu'elle jugeait être âgé entre vingt neuf et trentre quatre ans― demanda poliment de se joindre à sa table. Selon son évaluation, il n'avait pas du tout l'air d'être ivre ou intentionnellement déplacé. En faite, il avait plutôt l'air de quelqu'un de sympathique. Les apparences sont parfois trompeuses... mais Aaliyah avait naturellement un flair pour ce genre de choses.

- Puis-je me joindre a vous ?

Lui adressant un sourire et l'invitant d'un signe de la main à prendre place à la chaise devant la sienne, elle lui dit:

― Je serais ravie de partager ma table avec vous, messire. Je vous en prie. Prenez place.

La politesse avec laquelle Aaliyah avait prononcé son invitation la surprenait elle-même. C'était bien la première fois qu'elle invitait un Lord à partager une table en sa compagnie. De toute manière, il ne savait rien sur elle, n'est-ce pas? Pour l'instant, il n'y aurait aucune raison pourquoi les choses tournerait au vinaigre.

― Qu'est-ce qui amène un Lord à venir boire en compagnie d'une dame dans une humble taverne en cette froide soirée? Ce n'est certainement pas pour la qualité du vin, car le vôtre et sans nul doute de qualité supérieure à celui que l'on sert ici.

La jeune femme resta surprise de la réponse de son interlocuteur:

- Je vois que vous avez malgré tout deviner qui je suis, et ce a l’insu de ces gens totalement dépourvu de sens malgré le fait qu'ils soient tous saoul, mais je me suis dit que je pourrais en profiter pour venir dans la taverne et entendre des choses a mon propos ou tout simplement des nouvelles rumeurs qui doivent sans doute circuler dans Westeros.

Aaliyah compris qu'il n'avait pas souhaité être démasqué en cette soirée tardive par les gens qui fréquentaient la taverne. Les villageois n'aimaient pas particulièrement leur Lord? Hum. Peu probable selon la courte évaluation fait par Aaliyah. En effet, cet homme dont elle ne connaissait pas encore le nom, lui avait inspiré le respect et la galanterie. Peut-être cachait-il des choses? En faite, tout le monde cache quelque chose... se dit Aaliyah.

― Veuillez accepter mes plus sincères excuses, dit-elle d'une voix compatissante. Je n'avais pas voulu gâcher votre couverture. C'est l'étiquette qui me fait parler ainsi. On m'a apprise que lorsque l'on croise quiconque portant des épées, capes ou autres, il s'agis souvent d'un Lord. Pardonnez moi, je n'ai jamais eu l'intention d'être impolie ou arrogante.

La jeune femme espérait ne pas trop avoir froissé ce Lord par le début de leur conversation qui laissait jusqu'à maintenant, à désirer. Bien qu'Aaliyah soit quelque peu intimidé par l'atmosphère de cette taverne, elle n'avait pas souhaité être impoli envers ce gentilhomme.

― Vous avez tout de même raison de venir ici pour information. Ce n'est pas dans les rues d'Aiglefort que les gens causeront à votre sujet ou de leur voyages. J'espère que vous entendrez de belles choses à votre sujet. N'est-ce pas ce que tout Lord souhaite de ses sujets? rigole Aaliyah.

Aaliyah prit une gorgée de vin et reporta son attention sur le nouveau venu.

- En faite, je ne pensais pas m'asseoir auprès de vous mais plutôt dans un coin de la taverne tranquille sans me faire remarquer, mais lorsque je vous est vu ... je doit admettre que sa me permettrait d'avoir une couverture parfaite en un sens .... Et vous, que faites vous dans cette région reculé, a vous regardez vous réchauffez près du feux et votre façons de vous comportez avec moi, il est facile de constater que vous n'êtes pas du coin .... alors d'ou venez vous si cela n'est pas trop indiscret a votre égard bien sûr.

Était-ce par sa beauté ou ses cheveux blonds que tous devinaient qu'elle n'était pas de la région? Ou avait-elle l'étiquette et les tradition qui n'étaient que trop peu semblable à celles du Val? Aaliyah ne pouvait le savoir, même si Stepan lui avait mit puce à l'oreille en matière de jolies dames.

― Vous avez visé juste, je ne suis pas d'ici,avoua Aaliyah en lui adressant un sourire. Je viens du Bief, contrés de champs et de plaines verdoyantes. Je dois dire que c'est la première fois que j'admire une cité aussi charmante que la vôtre, Messire. Bâtir à même la montagne est prodigieux, et certes très original. Il est rare de contempler d'aussi belles villes de par chez moi.

Avant de se perdre dans le récit de ce que ressemblais sont chez elle, Aaliyah se devait de mentionner qu'elle était en effet perdue et qu'elle ne pouvait retrouver le chemin de son auberge.

― Je me présente, Aaliyah Flowers, fille de Magnus Delaney. Puis-je vous demander une faveur, Messire? Si je me retrouve ici ce soir, c'est pour la simple raison que je suis perdue. J'ai quitté mon auberge vers minuit et puis en déambulant dans Aiglefort, et bien je me suis égarée. Cette taverne était l'endroit le plus près que j'ai trouvé pour me réchauffer, car j'étais frigorifiée. Seriez-vous capable de me raccompagner jusqu'à l'auberge Le Blason et l'Épée, lorsque le temps sera propice à un retour à l'extérieur?

Les rougis non par le froid mais par la gêne, Aaliyah ne pouvait éprouver correctement comment idiote elle se sentait de se perdre pour ensuite se faire raccompagner par quelqu'un qui connaissait la ville comme le fonds de sa poche. Le Lord d'Aiglefort en plus! C'était le comble. Aaliyah allait certainement se souvenir de son passage dans cette vile.