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Uchronie du Trône de Fer de George R.R. Martin. Venez incarner un riche Lord, un noble chevalier, un seigneur ruiné ou un roturier dans le Royaume des Sept Couronnes !
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298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL

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The Fate




The Fate
« The Winds of Winter »

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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime25.04.13 14:24


Tournoi de la main
Event
Dès le départ, tout le monde sentit que quelque chose n'allait pas dans la position du prêtre rouge bedonnant sur sa monture. Il se tenait légèrement penché et sa lance n'était pas très bien positionnée, même le public s'en rendit compte. Aussi, lorsque le choc survint, personne n'en fut réellement surpris. La lance du Dornien trouva aisément l'armure du Prêtre rouge alors que sa lance à lui se perdait bien au-dessus de l'épaule de son adversaire. Le coup fut suffisamment fort pour déstabiliser Thoros qui tomba en arrière, sa jambière restant accrochée à la selle un moment avant que le cheval ne se décide à détaler sans lui.

Alors qu'une vague d'inquiétude parcourait la foule, le chevalier se releva et leva haut sa main pour assurer qu'il allait bien. Il retira même son casque pour adresser un large sourire à la fois à son adversaire et au public, il ne semblait guère concerné par sa défaite.

- Vainqueur ; Ser Gerris Boisleau.

Encore une fois, il fut très simple de dégager la piste pour le combat, qui s'annonçait intéressant, rien qu'au nom du premier participant.

- Lord Gregor Clegane, Ser Hugh du Val !

L'immense Montagne à cheval ne tarda pas à se montrer, dans une impressionnante armure noire, sur un étalon puissant et tout aussi sombre. A côté de lui, son jeune adversaire semblait ridicule. Personne ne tenta de miser sur le petit nouveau, il n'y eu même pas de pari sur ce tour.

Et comme prévu, ce fut Gregor Clegane qui remporta cette manche, mais pas de la façon dont on pouvait s'y attendre ; la lance fit en effet voler Ser Hugh, mais en se brisant, elle ficha aussi un éclat de bois dans la gorge du chevalier. Lorsque les médecins tentèrent de le rejoindre sur la piste, il était déjà trop tard. Et on se contenta d'évacuer son corps et de repasser un peu de sable sur l'endroit où il était mort, avant d'en appeler au prochains concurrents.

- Vainqueur ; Lord Gregor Clegane ... Ser Garlan Rowan et Alyn de Winterfell.

Le membre de la garde de Lord Stark s'avança le premier, dans une armure qui ne valait manifestement pas grand chose. Il se tenait pourtant aussi fièrement que possible sur son étalon, et vint rejoindre l'autre côté de la piste après avoir salué profondément le Roi. Il attendit que son adversaire soit en place, puis se jeta en avant à toute vitesse. Sa lance était légèrement décalée sur le côté, mais il ne semblait pas le remarquer.


© Belzébuth
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime25.04.13 14:24

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'Dé' : 1
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime10.05.13 7:23

298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Nicola10
[ PNJ : Ser Garlan Rowan ]


Alors que la lice s’imbibait encore du sang versé et que l’on évacuait en hâte la dépouille encore chaude du jeune jouteur du Val, le crieur annonça l’opposition suivante et Ser Garlan adressa une prière silencieuse au Guerrier alors que retentissait son nom.
Le maître d’armes de Cordial écarta la lourde toile de la portière de sa tente et se glissa à l’intérieur de celle-ci tout en songeant au gamin qui venait de trouver la mort sur la lice. Une fois dans la pénombre il murmura une nouvelle prière aux Sept afin que le jeune Valois soit accueilli en leur sainte garde. *La Montagne a délibérément redressé sa lance !* était-il persuadé. Certes, il ne pouvait nier qu’un malencontreux éclat de lance semblait à l’origine de l’accident mais en jouteur expérimenté, il lui était impossible de faire comme s’il n’avait rien vu. Et ce qu’il avait vu était un chevalier qui n’en était pas un, une brute non taillée pour la joute qui faisait fi de tous les usages et de toutes les conventions liés à cet art de la chevalerie et qui, par sa négligence ou sa férocité avait bien trop relevé sa lance pour faire maintenant l’étonné face à la tragique issue du duel qu’il avait livré...
*Que l’Etranger t’accompagne avec miséricorde, chevalier !* pria Ser Garlan dont toutes les pensées étaient tournées vers le jeune défunt. Il avait fait une partie du long chemin depuis là-bas avec d’autres chevaliers du Val et il se souvenait nettement avoir fini le voyage en compagnie du groupe du jeune homme. *On devrait interdire à ce qui n’en sont pas dignes de jouter !* s’agaça-t-il en finissant de s’équiper dans l’obscurité de sa tente.

Une fois prêt, il sortit. Fermement résolu à mettre de côté son affliction passagère pour se concentrer sur son duel. La lumière du plein jour l’aveugla un instant, alors qu’il sortait de sa tente en trombe, suivit des cliquetis empressés de son jeune écuyer, trottant à sa suite...
Né dans le Bief, homme d’honneur, de devoir et de conviction, Ser Garlan était un chevalier dans l’âme et la plus pure tradition et, comme à son habitude, il mettrait tout son cœur et toute son âme dans cette première joute. Sa lance, il la brandirait au nom de son seigneur et de son roi, de la nouvelle Main, mais aussi cette fois au nom de ce jeune valois mort à cause de ce faux chevalier que les gens appelaient la Montagne...

Au bout du champ de joute, sa jument piaffait. En face, au loin, il voyait Alyn de Winterfell, l’opposant qui lui avait été attribué. Le chevalier de Bois-Doré savait que son adversaire appartenait à la garde rapproché de Lord Stark mais il ignorait totalement quel genre de jouteur il pouvait être... Il ne l’avait jamais croisé lors d’aucun tournoi ; ou en tous cas n’en avait aucun souvenir. Il se méfiait tout de même de l’inconnu. Certes, la joute était une discipline d’une grande singularité et d’un technicité des plus fine mais l’homme qui lui était opposé était un membre de la garde personnelle de Lord Stark et à cet égard, il convenait de se méfier de lui autant que tout autre… Son armure, celle qu’il revêtait pour chaque tournoi depuis son départ du Bief lui avait bien souvent porté chance et attiré sur lui la faveur des Sept. Aussi la portait-il encore aujourd’hui pour ce Tournoi de la Main dont la seule lecture des grands noms inscrits pour les joutes permettait d’attester qu’il resterait comme l’un des plus prestigieux de ces dernières années. L’armure le serrait quelque peu à la taille, mais cela ne le gênait pas outre-mesure : ainsi resterait-il fermement vissé sur sa selle, ce qui restreignait légèrement une certaine liberté de mouvement mais lui assurait par ailleurs une meilleure prise. Il abaissa la visière de son heaume lorsque son écuyer lui porta la lance de tournoi qu'il empoigna avec la même vigueur que lors des précédents tournois, tout en appliquant les conseils qu’il donnait lui-même à tous ceux qu’il entraînait à Cordial. Son autre main serrait fermement la poignée de son bouclier où, un arbre aux ramures dorées élançait avec majesté des feuilles rutilantes dans un ciel d’albâtre. Quelques courtes secondes s'écoulèrent qui parurent à Ser Garlan une petite éternité. Le Biefois attendait le ferme signal des trompes pour s'élancer en direction d'un adversaire qu'il regardait fixement. Quand le silence fut rompu, il lui sembla s'envoler vers le nordien.

– Pour Cordial et pour mon Roi !

Le hurlement jaillit de sa gorge et peut-être se perdit-il en plusieurs échos sur les parois métalliques de son casque. Qu'importait, il suscita en lui tant de frissons et d’ardeur qu'il redoubla de férocité à l'approche de l’adversaire qui s'élançait en face contre lui. Où frapper pour cette première joute ? Le Rowan inclina légèrement sa lance vers le bas pour frapper non le haut du bouclier mais son centre. Il souhaitait asséner un tel coup que sa lance, même sil elle devait se briser à l’impact, pousserait certainement le nordien hors de son cheval. C'était une tactique assez brutale mais il espérait qu'elle paierait, car il souhaitait de tout cœur l'emporter à cheval, et non au combat à pied, car il redoutait particulièrement les nordiens, pour qui il avait un grand respect, lors des combats à l’épée. Toutefois, si les Sept décidaient de le lui imposer, alors il s'emploierait à donner tout ce qu'il avait pour offrir à son rival un combat honorable.

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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime16.05.13 12:43


Tournoi de la main
Event
Le jeune homme venant de Winterfell n'avait jamais participé à un seul tournoi, en fait il n'en avait qu'à peine entendu parler avant de devoir suivre son Lord Suzerain à Port-Réal. Aussi n'était-il pas réellement spécialisé dans l'art de jouter, il ne savait pas encore bien se positionner même si on le lui avait rapidement expliqué. Cependant, il n'eut pas la chance de tomber sur un autre combattant inexpérimenté au premier tour, et sa lance passa largement à côté de Ser Garlan Rowan, alors que celle de son adversaire l'atteint en plein thorax. Le jeune homme fut projeté en arrière d'un seul coup et lâcha tout pour éviter de se faire traîner par son cheval.

- Vainqueur : Ser Garlan Rowan !

Alyn resta un moment au sol, encore sonné par le coup qu'il avait reçut. Un de ses collègues vint l'aider à se relever, et lorsqu'il reprit ses esprits, il applaudit son adversaire comme il le méritait, avant de se retirer rapidement.

La journée continua ainsi, et les tours préliminaires trièrent bien vite les meilleurs concurrents, jusqu'à ce qu'on arrive à moins de seize candidats, qui furent de nouveau répartis au hasard. Le premier de cette nouvelle série de combat opposa le Limier, le terrifiant garde du Prince Joffrey, à Jory Cassel, dernier concurrent en provenance de Wintefell. Malheureusement pour lui, Sandor Clegane était un adversaire redoutable et il en termina rapidement avec lui. Le prochain combat fut alors annoncé, aussi vite que possible car on commençait à croire qu'il n'y aurait plus le temps de terminer le tournoi avant la fin de la journée.

- Ser Gerris Boisleau et Ser Harold Rethian !


© Belzébuth
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Mancinia
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime29.05.13 13:12

Mancinia avait dormi d'un sommeil sans rêves. Ou, si elle avait eut un cauchemar, elle ne s'en rappelait en rien et de cela, elle en était reconnaissante. Sa première nuit dans cette ville à la réputation sulfureuse lui donnait bien quelques angoisses et depuis son départ de Winterfell, ses rêves prenaient de plus en plus la forme de ses souvenirs sans la moindre modification fantasque, ses songeries déguisées devaient être le résultat de sa rupture ombilical avec sa patrie. Elle était restée étendue quelques minutes, ses prunelles accrochées sur le plafond tout en s'efforçant de ne penser à rien, de profiter le plus longtemps possible de cet état de pensée vierge commun à l'éveil, un état de pensée qu'elle n'avait pas connue depuis longtemps. Après ces vicissitudes de la précédente journée, la demoiselle avait trouvée cette auberge s'égarait dans ses propres coins et recoins. Non contente d'inventorier la nouvelle venue d'un air circonspect, la tenancière, planta une défiante dans la pièce qu'elle lui avait tendue. Ses chambres étaient spacieuses et claires, ses fenêtres donnaient sur les toits, la rue et plus loin, la Néra. Sans parler de son ragoût de poisson qui n'avait pas de rival dans les Sept Couronnes. Et mieux encore, l'identité de ses clients ne l'intéressait pas. Ce qui n'était pas pour lui déplaire. Une fois rassasiée, le matelas bourré de paille l'avait fait sombrer aussitôt. Avant de repoussée ses couvertures, ses découvertes de la veille lui revinrent en mémoire.

Et Mancinia se souvenu aussi que le Tournoi de la Main se poursuivait. Et si elle allait s'imposer parmi la populace ? Observer tous ses hommes se pavaner devant le Roi, mordre la poussière et voir des jouvencelles les applaudir. Que demande le peuple ? Elle aimerait d'ailleurs voir la tête de ser Loras Tyrell et ainsi voir sa valeur. Il était le benjamin du Tournoi et il s'était illustré de nombreuses fois. Elle eut un rire méprisant, fils dernier-né de Mace Tyrell, il avait dû avoir des maîtres d'armes aussi nombreux que la Garde du Guet. Pas étonnant qu'il soit si doué. Après avoir fait sa toilette et remis des vêtements propres, la jeune femme se permit ensuite d'avaler un maigre repas pour ne pas trop entacher ses économies qui avait bien fondue depuis son départ du Nord. Il lui fallait néanmoins un peu de force et se changer les idées avant de se mettre en quête d'un travail. Étant donnée les circonstances, Mancinia se savait devoir rester discrète puisqu'une femme bien sous tout rapport n'était pas censée porter les armes. Elle avait bien vite compris en descendant vers le Sud que le Nord était beaucoup moins coincé des fesses à l'idée qu'une demoiselle puisse brandir une arme et mieux, qu'elle parvenait à la manier. Et de nouveau, l'écrasant astre solaire l'inonda de ses rayons brûlant dès qu'elle mit un pied dehors. Ce Tournoi semblait avoir attirée une foule importante dans la cité et le Guet avait visiblement bien du mal à contenir les troubles engendrés par un tel afflux de population.

Combien d'esclandres, de bagarres, de résistances à l'autorité ou d'incendies depuis son arrivée, la veille au matin ? Pire encore, elle avait entendu ce matin à l'auberge que des femmes étaient agressées en pleine rue. Parfois violées. Non, franchement, elle était ravie de porter une arme à la ceinture. Cette chaleur accablante échauffait les esprits. Mancinia s'était vite fait à l'idée de vivre dans cette Capitale turbulente, mais Port-Réal contrastait tant avec Winterfell. La Capitale de Westeros n'avait en rien usurpée sa réputation sulfureuse. Elle n'avait rien raté des réjouissances principales lorsqu'elle arriva, puisque le crieur annonça la suite : Sandor Clegane contre Jory Cassel. Duel intéressant, mais rapidement expédier. Les Loups du Nord ne pouvaient rien contre un Limier. On annonça ensuite deux inconnus. La populace trépignait, seigneurs et gentes dames tentaient en vain d'étouffer leur gaieté.
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime02.06.13 17:15


Tournoi de la main
Event
Le chevalier Dornien entendit son nom encore une fois. Il remonta sur sa monture de feu pour le deuxième tour. Il pouvait sentir les muscles de l’animal se tendre. La foule commençait à rendre la bête nerveuse. Le chevalier flatta l’encolure du cheval pour le rassurer. Même s’il l’avait l’habitude des tournois, celui-là était particulièrement long et le destrier de Gerrys commençait à s’inquiéter. Il avança le long de la lice d’un pas nerveux, pour se mettre face au Roi et s’inclina devant lui. Il ne connaissait pas son adversaire mais il le salua respectueusement. Il voulait se faire discret en tant que Dornien. Les tensions entre sa région et le pouvoir en place étaient assez grande et il ne voulait pas décevoir la princesse Arianne. C’était aussi une des raisons qu’il le poussait à rester dans sa tente à se concentrer sur les joutes. Il ne voulait avoir d’altercation avec d’autres chevaliers.

Il repartit au petit galop, pour essayer de détendre sa monture, vers l’extrémité de la lice. Et son écuyer lui tendit sa lance et son bouclier. Ils échangèrent un regard. Il maintint son cheval immobile en fixant son adversaire. Il n’allait pas changer de technique aujourd’hui. Ser Gerrys était un homme avec plein d’habitude et n’aimait pas changer ses manies. Il attendit donc que le chevalier de l’autre côté ai lancé sa monture pour faire de même. Lorsque cela fut fait, il ne fit qu’effleurer les flancs du cheval pour sentir la puissance de l’animal. Il bondit au galop en direction de l’adversaire. Il tendit d’avantage ces rênes par rapport à d’habitude, son cheval était beaucoup plus nerveux que d’habitude. Il le remit en ordre et abaissa sa lance. Maintenant les dés étaient jetés. Il se rapprochait de plus en plus rapidement de son adversaire. Le choc était imminent.



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© Belzébuth
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime02.06.13 17:16

Le membre 'Arianne Martell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Renly Baratheon
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime11.06.13 14:30

HRP: je poste en accord avec Petyr

Les tournois… Renly Baratheon n’en avait jamais été un adepte. Certes, cela permettait à la jeunesse d’exprimer ses ardeurs guerrières tout en distrayant le peuple. Mais le Seigneur d’Accalmie n’avait jamais aimé la violence, et aujourd’hui encore il avait du mal à comprendre comment certains pouvaient trouver aussi passionnant ces exercices dangereux. Par ailleurs, le Maître des Lois avait été choqué, comme bon nombre des membres du Conseil restreint, à la vue du coût faramineux de ce Tournoi, une aberration alors que le Trésor royal était vide et que la couronne s’endettait chaque jours un peu plus En résumé, s’il était là aujourd’hui, présent non loin de la tribune royale, s’était uniquement parce que sa position l’y forçait. Renly Baratheon était sans doute le moins intéressé de tous les spectateurs, et qui le regardait attentivement aurait pu facilement remarquer son regard perdu dans le vide, déconnecté des joutes qui absorbaient l’attention des autres.

Par deux fois seulement le Seigneur d’Accalmie prêta attention au Tournoi. La première fois, ce fut lorsque le crieur annonça Ser Loras Tyrell. A la mention de son amant, Renly sortit immédiatement de sa rêverie. Ses yeux se portèrent sur silhouette altière et sur le visage fin et souriant du prince de Hautjardin, et il sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Mais il se rassura bientôt, se disant que Loras était l’un des meilleurs jouteurs du royaume et qu’il ne pouvait rien lui arriver. Renly observa, fasciné, Loras charger avec assurance et grâce. Effectivement, le jeune Tyrell remporta haut la main son duel contre Harwin de Winterfell, un total inconnu qui semblait novice dans l’art des joutes.

Lorsque Loras disparut de la lice, Renly détourna son attention du tournoi, mais il ne put pas ignorer la sanglante joute entre Ser Hugh du Val et le sinistre Gregor Clegane. La Montagne avait toujours mis Renly mal à l’aise, bien qu’il ne l’ait rencontré que quelque fois. Cette brute sanguinaire, indigne du titre de chevalier, incarnait ce que le seigneur d’Accalmie détestait par-dessus tout.
et le sinistre Gregor Clegane. La Montagne avait toujours mis Renly mal à l’aise, bien qu’il ne l’ait rencontré que quelque fois. Cette brute sanguinaire, indigne du titre de chevalier, incarnait ce que Renly détestait par-dessus tout. Un instant il se revit lors du Siège d'Accalmie, lorsque le petit garçon qu'il était alors devait affronter la mort et la souffrance qui régnaient en maîtres sur les murs et dans les rues de la citadelle. Il détacha avec horreur ses yeux de la scène, et en parcourant du regard l'assemblée, il comprit rapidement qu'il n'était pas le seul à être choqué par cette boucherie.

Finalement remis de ses émotions, Renly détourna à nouveau son attention du tournoi, et son regard se porta vers la deuxième rangée de spectateurs où il venait de repérer Petyr Baelish, juste devant lui. Le seigneur d'Accalmie avait pu apprécier, au cours des réunions du Conseil restreint, la perspicacité et la clairvoyance du Grand Argentier, auxquelles s'ajoutaient un sens de la répartie acide et une habile rhétorique. Bien qu'il se méfiât beaucoup de cet individu retors et arriviste -mais qui à la cour avait confiance en Littlefinger ?-, Renly ne dédaignait pas de temps à autre sa conversation parsemée de piques. C'est pourquoi il se penchât vers Baelish et l'interpella:

-Eh bien, Lord Baelish, vous avez l’air d’être absorbé par le spectacle. Il est vrai que ces jours sont ceux des fêtes et de la distraction ; d’ailleurs n’est-il pas vrai que vos affaires marchent fort bien en ce moment ?

Nul n’ignorait à la cour les sources de revenus de Littlefinger, en particulier ses bordels qui comptaient parmi les plus chers de la ville. Renly devait être l’un des rares nobles de la cité à ne jamais y avoir posé les pieds.

-Que diriez-vous de prendre les paris pour la prochaine joute ? Quatre dragons d’or me semble être un enjeu intéressant.

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Tyrion Lannister
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime01.07.13 12:05

La route depuis Winterfell avait été longue... très longue ! Certes, le retour avait été nettement plus rapide que l'aller avec le lent cortège royal mais une semaine et demi de chevauchée, pour un homme c'était déjà épuisant alors pour un demi-homme... La selle adaptée que Tyrion utilisait pour monter à cheval était le plus confortable possible pour sa morphologie mais c'était loin d'être moelleux. Ajouté à ça, Yorren n'était pas d'une grande conversation et que dire de son escorte Stark ? Vraiment, le temps avait paru des plus long à Tyrion qui était bien content d'avoir retrouvé son confort la veille au soir.

Il faisait déjà nuit quand il avait atteint Port Réal mais les portes de la ville étaient restées ouvertes à cause du flux incessant de voyageurs arrivant de tout Westeros pour assister au tournois de la main. En tant que frère de la reine, frère de l'un des participants et héritier de la famille Lannister, Tyrion se devait d'assister à cet événement. Il était donc assez content d'être arrivé à temps à la capitale. Sa bien aimée sœur n'aurait pas manqué de faire des commentaires s'il avait été absent. Mais sa présence ne lui éviterai pas les dits commentaires, il le savait pertinemment. Présent ou absent, il aurait tord et lui déplairait. Peut importait, finalement.

En retrouvant l'odeur suffocante de Port Real, Tyrion avait un instant hésité sur sa destination mais il s'était senti trop fatigué et fourbu pour se diriger vers l'un des établissement de Littlefinger. Il s'était donc contenté de rentrer chez lui. Faisant parti de la famille royale, il avait eu droit à des appartements au Donjon Rouge qu'il avait le plus courtoisement possible déclinés : il ne voyait pas de nécessite à vivre sous le même toit que Cersei. Il avait donc opté pour une résidence luxueuse en bordure du château, dans le quartier des nobles et riches bourgeois. Il s'y sentait plus libre de ses mouvements même s'il ne doutait pas un seul instant que Lord Varys avait des oisillons un peu partout, même ici.

Il avait un peu pris par surprise son intendante et ses domestiques en rentrant en pleine nuit plusieurs semaines après le cortège royal. Sa maisonnée se demandait un peu ce qu'il devenait... Mais sa chambre fut prête en un temps record et après avoir soupé d'un rapide dîné, il avait retrouvé avec délectation ses draps et couvertures douillettes pour une nuit enfin exempte de cauchemars.

Le soleil était déjà haut quand il se réveilla le lendemain matin. La onzième heure de la matinée sonna alors qu'il engloutissait des œufs brouillés et du bacon en guise de petit déjeuner. Il prit un bon bain et sorti des vêtements légers, frais et (surtout) propres pour ce vêtir. Son choix se porta pour un ensemble aux couleurs Lannister car il devrait, ce jour-là, encourager son frère lors des joutes. Il mit de l'ordre dans ses cheveux raides, choisi une belle broche d'or figurant un lion aux yeux rubis pour fixer sa cape, orna ses doigts de quelques anneaux et parti à l'assaut des rues de la ville.

La première heure de l'après midi venait de sonner, les rues de Port Réal était étrangement calmes, le tournoi battait son plein et la populace y était réunie. Il prit un chemin détourner pour ne pas se perdre dans la foule. Avec sa petite taille, il risquait par trop de se faire bousculer. Il arriva donc sur les lieux du tournoi par l'accès des participants. Les gardes ne l'arrêtèrent pas et lui indiquèrent même ce qu'il cherchait : la tente de son frère. Mais quand il l'atteignit, celle-ci était vide. Jaime devait déjà être près des pistes. Tyrion espérait qu'il n'avait pas manqué de combat important. Il s'en serait voulu de ne pas voir son frère mordre la poussière, par exemple.

Finalement, cahin-caha, il trouva le chemin de la tribune royale et escalada les marches pour se trouver une place. Ignorant le roi ivre (qui de toutes façons ne l'avait pas remarqué), il salua sa sœur qui lui accorda à peine un regard. Cela n'avait rien de surprenant, mais à peine rentré à Port Réal, Tyrion aurait aimé un meilleur accueil. Près du roi se tenant sa nouvelle main. L'homme à l'honneur qui, visiblement, se serait bien passé de tout ce raffut. Un peu plus bas était assis le prince héritier près de sa promise. Tyrion s'approcha d'eux et s'inclina (peu car il était déjà assez bas).


« Mon neveu, je te souhaite la victoire pour ton champion. Lady Sansa, vous êtes magnifique. »

Cette pauvre jeune fille semblait éprise du prince mais ignorait qui il était vraiment. Tyrion, lui, avait eu l'occasion de se faire une petite idée... Heureusement que Cersei lui avait appris à donner un peu le change face à sa fiancée. Désolé pour la jeune louve, Tyrion s'éloigna du couple pour se traîner vers les places réservées au conseil restreint. Il s'approcha du grand argentier et le petit homme inclina légèrement la tête à l'adresse du petit doigt.

« Je rentre de plusieurs lunes de route, je compte sur vous pour me préparer quelque chose de spécial pour ce soir,j'envisage sérieusement d'esquiver le banquet royal... »

La demande n'attendait pas de réponse et il était assez mal séant d'échanger sur un tel sujet en public, Tyrion passa donc son chemin et continua à avancer à la recherche d'une place.
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Petyr
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime03.07.13 13:17

De tous les événements possibles et inimaginables en Westeros, les plus intenses que Lord Petyr Baelish adorait étaient les tournois. Mieux qu'un banquet où de simples courbettes inutiles et hypocrites permettaient de s'approprier les faveurs de tel ou tel grand Seigneur. Mieux qu'une cérémonie de mariage vouée à sacrifier l'amour unique et à ne permettre que la décadence du couple. Mieux que n'importe quel autre genre de rassemblement où le simple fait d'avoir un nom importait plus que la personne elle-même. Le tournoi était un endroit relativement convivial, agréable même, où le nom n'avait plus de réelle importance. Au fond, ici, c'était la lame qui prônait le destin de chaque jouteur. Il en fallait pour affronter les grands monstres de ces événements tels La Montagne, ou son frère, le Chien. Il en fallait, et d'un autre côté, Petyr jouait énormément sur le fait que la plupart des combattants n'étaient même pas conscients de ce vers quoi ils s'engageaient. Lord Baelish était un partisan de la joute sanglante, car il y avait plus d'attraction, de divertissement. C'était un grand enfant, ou presque, qui se trouvait là, à regarder de preux chevaliers se mettre dessus pour remporter les faveurs d'une foule qui les aura de toutes façons oublier le lendemain matin après une nuit bien arrosée au service du Roi Robert. Peut-être que certains imbéciles viendraient dans l'un des innombrables bordel du Grand Argentier du royaume ? Peut-être pas. C'était l'ensemble des mystères qui entourait le tournoi qui plaisait à Petyr. Le fait que malgré lui, trop de choses tenaient du hasard et non du calcul. Il ne pouvait pas tout prévoir, pourtant c'était son but. Être au courant de toute chose se déroulant au sein de Westeros, et même d'Essos. Il voulait tout. Le pouvoir, la richesse, la reconnaissance. Au premier coup d’œil, Petyr était un sacré opportuniste, voire arriviste même. Il avait confiance en lui et en ses moyens, c'était un fait avéré. Pourtant, mais il le gardait précieusement pour lui pour ne pas réduire à néant ses chances de réussir un jour, il savait pertinemment que ce tempérament le mènerait à sa perte. Il savait qu'à terme, le Grand Argentier du royaume céderait sa place pour finir au fond du trou, au fond d'une cellule de Port-Réal comme le dernier des chiens que l'on aurait maltraité. Oui, ça, il l'avait prévu. Mais Petyr n'était pas du genre à s'arrêter pour autant. Quitte à mourir un jour, lointain si possible, et finir en ridicule devant la foule, il préférait aller au bout des choses maintenant, pour ne pas le regretter plus tard. Certaines choses auraient méritées d'être éclaircies concernant son passé, mais lui-même ne comptait pas revenir dessus. Pas maintenant, et même jamais. Aussi, désormais, il regardait vers l'avant, et voyait la richesse immense d'un royaume s'étendre devant ses yeux. A lui de la capturer, à jamais, aux yeux et nez de cette foule bruyante et incapable de comprendre la réalité de ce monde bien trop politique à ce jour.

Personne ne faisait réellement confiance à Littlefinger, et lui-même ne se ferait pas confiance si il en avait la possibilité. Il ne se détestait pas, loin de là – très imbu de lui-même ce gars-là – mais il était parfaitement conscient de son instabilité à tenir une promesse, à protéger, ou même à honorer un contrat. C'était un homme fourbe que les événements avaient obligé à pousser au vice de commettre certains actes irréparables. Aujourd'hui, et même demain, il ne s'en voulait et ne s'en voudrait pas, cependant, il était maintenant compréhensible de voir que d'autres ne lui accordaient aucun crédit concernant sa propre parole. Là où Littlefinger excellait, cependant, et où sa parole était généralement respecté était les paris. Il pariait souvent car c'était un énième moyen de se divertir dans un monde trop souvent tourné vers la politique et les intérêts généraux. Lui était égoïste, il ne visait que ses intérêts personnels, et pourtant on continuait de le bassiner avec cette nouvelle légende de la communauté ? Que leur fallait-il, à tous ces oisillons de bas étage, pour comprendre que le Grand Argentier n'avait pour vocation que sa propre survie et celle de son coffre fort qui était, lui, bel et bien rempli pour le coup ?

Il observait les joutes avec une attention toute particulière. Son regard perçant, mystérieux, et son sourire en coin si caractéristique. Il ne scrutait pas grand chose d'autre que chaque mouvement latéral visant à évincer un concurrent trop distrait par sa chute de cheval. Il regardait la tenue des combattants quand la trompette sonnait le début de l'offensive. Il observait attentivement les gestes presque nerveux afin de déterminer si la peur les prenait ou si c'était simplement l'excitation d'en finir avec un opposant trop encombrant ? Il n'y avait pas de morts, quoiqu'avec la Montagen, tout était encore possible, mais le simple fait d'écraser un adversaire permettait au vainqueur de s'imposer, somme toute légalement, et d'afficher sa supériorité face à la famille rivale. Tout était encore une œuvre de représentation aux yeux de la foule et des sujets du royaume. Car si certaines familles arrivaient à s'entendre et même parfois à s'allier, restaient tout de même une large partie de celle-ci qui étaient incapables de comprendre les besoins de Westeros dans son ensemble et qui ne voyaient que leurs propres intérêts. Littlefinger ne les blâmait pas, jamais, car il les comprenait si bien. C'était si naturel ce comportement qu'il aurait eu du mal à leur retirer tout crédit.

Logique élémentaire en vérité.

Mais on venait le distraire d'une autre manière maintenant. On venait de l'arracher à son spectacle d'atrocités, le seul lui permettant réellement de s'amuser. Pas irrité pour un sou, le Grand Argentier se retourna lentement, vêtu d'une longue robe d'un marron foncé du plus bel effet dont la couture était si fine qu'elle en devenait magique. Renly Baratheon était un beau jeune homme, à n'en pas douter, et c'était aussi un garçon qui pouvait réellement témoigner d'un intérêt pour la politique, la finance, et évidement, de ce fait, pour le Jeu des Trônes. Il était intelligent, suffisamment pour savoir que fuir son ennemi n'avait pas d'autre intérêt que lui donner raison. Aussi, même si Littlefinger ne se jugeait comme l'ennemi de personne – quoique cela pourrait bien arriver à y repenser – mais il savait qu'il n'était pas spécialement apprécié des autres de la cour. Et il en jouait avec aisance et complaisance. C'était un jeu, un Grand jeu à ses yeux qui s'ouvrait à lui, et Renly venait en vérité de faire son entrée sur le plateau. Les dés étaient lancés.

-Et pourtant, la fête me semble bien fade face à la soirée qui s'annonce.

Il se déplaça lentement et se plaça à la hauteur de Renly, Seigneur d'Accalmie. La discussion n'en serait que plus agréable. Et la discussion était un art aux yeux du Grand Argentier, au même titre que la peinture pour certains, ou le sport pour d'autres. C'était un art complexe car il relevait de l'inédit, de l'improvisation, du direct, et de la répartie. C'était loin d'être facile à manier, et Littlefinger n'avait pas toujours réussi à avoir cette réputation d'homme à la Grande Répartie comme on aime encore le dire.

-En vérité, ce qui marche fort bien c'est le service que je propose. Comprenez ici que Port-Réal est une ville du plaisir et de la détente malgré sa réputation de fourmilière meurtrière. Aussi, un espace de douceur et de légèreté féminine ne peut que réjouir les clients. Le revenu ne fait qu'en découler, bien évidemment.

Et l'autre lui proposa un pari. C'était osé de la part de Renly de s'élancer dans pareille besogne, mais Petyr lui reconnaissait une certaine audace qu'il ne trouvait pas désagréable. A vrai dire, il y trouvait même là une façon de vivre tout à fait intéressante. Baelish était principalement occupé par ses intérêts propres, mais il savait se détourner par moment et contempler la situation des autres protagonistes de ce royaume. Où en était Renly ? Seigneur d'un fief de migre importance face à ses deux frères dont l'un était Roi ? Roi ivrogne qui plus est.

-Que quatre Dragons d'Or ? Je ne pensais pas les Baratheon si endettés ! Mais soit, allons pour quatre Dragons. Sur qui misez-vous l'espoir ne pas vous voir retirer encore un impôt bien épais ?

Car l'impôt de la Couronne sur les Seigneurs était particulièrement important, et parier de telles sommes, ce qui aurait été pris comme une insulte par les Petites Gens, était ici une affaire de rigolade distinguée puisqu'il s'agissait avant tout de montrer que l'on avait le pouvoir de balancer l'argent par les fenêtres sans que des conséquences néfastes s'infiltrent au sein de son organisation, de sa famille, ou pire, du royaume.
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Renly Baratheon
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime15.07.13 14:52

Littlefinger avait répondu à l’invitation de Renly, et le voilà qui se dressait devant lui, fier dans ses habits luxueux, pour engager la conversation. Le seigneur d’Accalmie se retint de sourire lorsque Baelish mentionna la « douceur et la légèreté féminine » d’où découlait les si lucratifs services qui faisaient sa fortune. Renly savait que bien des nobles se ruinaient pour un petit instant de plaisir avec une belle prostituée, et que ces dernières n’allaient pas manquer de travail pour la fête qui s’annonçait. Mais lui restait insensible à ce genre de plaisirs : pas seulement parce que ses goûts ne l’avaient jamais porté par les femmes (il était fort possible que Baelish fournisse en secrets des services… spécifiques à des clients qui savaient avancer suffisamment de monnaie) mais aussi parce que son amour partagé pour Loras Tyrell, qui lui avait apporté bien plus de bonheurs que des relations passagères et superficielles, l’empêchait de céder à ce genre de plaisir auprès d’autres. Par ailleurs, Renly savait combien les prostituées (surtout celles de Littlefinger) étaient des maillons essentiels des réseaux d’informations dans toute la ville. C’était donc autant par manque d’intérêt que par stratégie que Renly restait à l’écart des « services » qui faisaient la fortune de Baelish.

Le Grand Argentier avait accepté l’offre de pari, non sans railler au passage le faible enjeu proposé par Renly et faire allusion aux difficultés financières de la Couronne. Le seigneur d’Accalmie afficha un sourire quelque peu railleur à cette remarque :

-Il est vrai que le Grand Argentier du Royaume, à qui incombe la gestion du Trésor, doit justement avoir une idée très précise de la dette royale. Mais tous les Baratheon ne sont pas concernés par ce problème : mes terres et ma fonction de Maître des Lois m’obligent à entretenir un certain nombre de dépenses effectivement, mais je ne suis pas endetté comme le sont tant de nobles de la Cour. Peut-être parce que je m’efforce de rester raisonnable avec l’argent que j’investis dans mes paris, entre autres choses. Mais soyez rassuré, je pensais augmenter la mise au fur et à mesure du tournoi, afin de rendre les paris plus intéressants.

A présent il lui fallait désigner le chevalier sur lequel il allait parier. Renly jeta un regard aux deux adversaires, et s’attarda sur Geris Boisleau. Les chevaliers de Dorne avaient une solide réputation de courage et d’endurance à travers tout Westeros. De plus, celui-là semblait avoir la confiance d’Arianne Martell, qui était elle-même une guerrière réputée : il devait donc forcément s’agir d’un homme de valeur et expérimenté. Sa décision prise, il se tourna de nouveau vers Petyr Baelish :

-Je vais parier sur Ser Geris Boisleau pour la prochaine joute. Espérons pour vous que les chevaliers du Nord savent tenir face à ceux du grand Sud.

Le choix d’un chevalier sur qui parier était toujours délicat, mais Renly savait qu’il y en avait un sur lequel il pourrait toujours compter : Loras Tyrell. Son amant s’était à nouveau couvert de gloire lors de ce tournoi, et il allait sans nul doute acquérir encore des victoires. Renly sentit à nouveau une chaleur familière se former dans sa poitrine à la pensée de voir le chevalier de Hautjardin réapparaître sur le terrain pour triompher de ses adversaires. Loras était décidément pour Renly le seul élément agréable de ce détestable tournoi, la seule raison pour laquelle il restait dans la tribune officielle. Il brûlait de le retrouver une fois les joutes terminées, au cours de la fameuse soirée où ils pourraient enfin s’adonner à leur passion secrète…

Soudain, le seigneur d’Accalmie réalisa de nouveau ce que cette fête allait représenter : certes un moment plaisant pour lui et les siens, mais un fardeau supplémentaire pour le Trésor royal. Depuis longtemps, à l’instar des autres membres du Conseil restreint, Renly s’inquiétait des dépenses excessives du Roi. Il n’avait pas eu jusqu’à présent l’occasion d’en parler en privé avec un autre Conseiller et, bien que Littlefinger ne soit pas vraiment quelqu’un de confiance (d’autant plus que Renly le soupçonnait d’avoir sa part de responsabilité dans l’endettement royal, comme il l’avait sous-entendu ironiquement plus tôt), l’occasion ne se représenterait peut-être pas de sitôt. C’est pourquoi il ajouta, d’un ton plus discret cette fois :

-Je suis d'accord avec vous sur le fait que la soirée qui s'annonce sera sans aucun doute fort distrayante, mais il m'arrive souvent de m'interroger sur le poids de toutes ces festivités dans les dépenses royales. J'ai déjà manifesté mon inquiétude lors du Conseil, mais comme bien souvent mon frère n'a rien voulu savoir. Partagez-vous mon opinion, et pensez-vous qu'il y ait un moyen de faire fléchir son avis avant que la situation ne s'aggrave encore ? Je pensais évoquer à nouveau la situation des dépenses royales avec Lord Stark et Lord Varys.
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime15.07.13 22:08


Tournoi de la main
Event
De nouveau Ser Harold Rethian se présenta devant le Roi puis salua son adversaire et alla se placer de son côté avant de lancer sa monture au galop sur la lice. Comme à son habitude, il chercha à voir où la lance du Dornien le viserait, mais la nervosité de la monture de son adversaire fit qu’il abaissa sa lance réellement au dernier moment. Surpris, le Chevalier voulut contrer le coup et releva sa lance pour éviter de se le prendre de plain fouet, mais il n’y parvint pas et ne réussit qu’à le détourner légèrement. La lance de tournoi, plus longue mais moins pointue et non ferrée, frappa seulement la pointe de son épaule, mais avec tant de violence que cela le déséquilibra bien trop pour qui reste en selle. Le poids de sa propre lance qui, ayant dévié le coup, le faisant dangereusement pencher à l’intérieur et celui de son armure, ajoutés à la vitesse de son destrier ne lui laissèrent aucune chance. Il tomba lourdement alors que son cheval terminait sa course et était péniblement rattrapée de l’autre coté de la lice par une armée de garçons d’écurie. Un instant, il ne bougea pas, écrasé face contre le sable et dans la foule qui assistait au tournoi on entendit un grand « outch » suivit de quelques murmures inquiets. Mais, il se retourna péniblement et quelqu’un vont l’aider à se relever ce qu’il fit sans mal.

« Vainqueur ! Ser Gerrys Bloiseau ! »

Les applaudissements fusèrent car c’était un sacré coup que celui qui venait de se dérouler sous les yeux ébahis des spectateurs, arriver à toucher son adversaire qui pourtant avait contré et ce malgré un cheval capricieux relevait du miracle, ou d’un immense talent.

« Ser Garlan Rowan de la maison Corbray et Vasgard de la maison Overton ! »

Le maitre d’arme de Cordial avait déjà montré son talent lors des manches précédentes, néanmoins, l’immense Fer-Né, garde et ami d’Ades Overton était impressionnant au moins de par sa puissance. Difficile de dire qui allait remporter la joute et les paris avec ou sans enjeu financier fusaient un peu partout, même si pour les filles qui se collaient contre la barrière et vérifiaient leur décolleté le vainqueur était déjà tout désigné au moins dans leurs cœurs.


© Belzébuth
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Renly Baratheon
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime22.07.13 19:21

HRP: je suis autorisé à contrôler le personnage de Petyr Baelish le temps d'un post

Le chevalier dornien remporta magistralement la joute et son adversaire du Nord mordit la poussière. Sous les acclamations de la foule Geris Boisleau quitta l’arène et Renly le regarda d’un air satisfait se retirer. Voilà une série de paris qui commençaient bien, et quatre dragons d’or facilement gagnés. Mais à cet instant un jeune garçon habillé en page se faufila discrètement au sein des tribunes et chuchota quelque-chose à l’oreille de Littlefinger. Le Grand Argentier garda un air impassible, mais sitôt que le page eût fini son discours, il se leva et annonça à Renly :

-Veuillez me pardonner, il me faut à présent rejoindre mes quartiers. Une affaire d’importance m’appelle.

Le seigneur d’Accalmie, encore grisé par sa petite victoire, ne put s’empêcher d’ironiser :

-Diantre, lord Baelish, une seule défaite et vous vous en allez déjà ! Les caisses du Royaume seraient-elles vide au point que le Grand Argentier refuse de débourser quelques dragons d’or ?

Mais Littlefinger ne se laissa pas démonter par sa pique de tout à l’heure que Renly venait de retourner contre lui et afficha un de ses petits sourires satisfaits et sardoniques dont il avait le secret. Puis il sortit de sa bourse quatre pièces d’or, et après les avoir soupesé brièvement, il les lança au vainqueur du pari, en ajoutant :

-Je ne manque jamais à ma parole, lord Renly. Profitez bien de votre chance : elle est une maîtresse bien infidèle, qui peut faire votre fortune un jour comme vous ruiner le lendemain.

Sur ce il s’évanouit dans la foule, laissant le Maître des Lois sans interlocuteur. Ce dernier s’interrogea sur les paroles de Littlefinger, et prit conscience qu’en effet la fortune l’avait plutôt bien favorisé jusqu’à présent. Né benjamin de famille sans grand avenir, il avait finalement hérité du fief de ses ancêtres et d’un poste à hautes responsabilités, tout en devenant le frère du roi et l’une des figures les plus en vues à la cour. Désormais son présent comme son avenir semblaient assuré, alors qu’en cette époque de crise économique et de fastes de l’aristocratie, tant de gens du peuple croulaient sous la misère. Il avait déjà pu observer ce phénomène dans les Terres de l’Orage, mais la découverte de Port-Réal, et de ses miséreux quartiers qui grandissaient à l’ombre des belles demeures, avait été une véritable révélation. Mais le roi refusait encore d’entendre qui que ce soit à propos d’une modération des dépenses de la cour. A défaut de pouvoir améliorer dans l’immédiat leur quotidien, Renly se fit la réflexion qu’il pouvait au moins céder ces quatre dragons d’or à l’un des nombreux mendiants qui attendaient les nobles à la sortie du tournoi.

A la recherche de quelqu’un avec qui engager une nouvelle conversation, son regard se tourna vers Tyrion Lannister, le Lutin. Ce dernier était passé très brièvement devant lui et Baelish, mais il avait pu l’entendre réclamer des « services appropriés » pour le soir et avait souri à cette demande. Le goût du fils cadet de Tywin Lannister pour la boisson et les femmes de petite vertu était bien connu à la cour, et il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’il envisage en premier cela comme repos au retour de son long voyage au Nord. Renly s’était toujours méfié du clan Lannister dans son ensemble, mais Tyrion avait quand même réussi à gagner sa sympathie. Les deux hommes avaient en commun le goût pour les fêtes et l’art de la conversation, ainsi qu’un certain sens politique. Le seigneur d’Accalmie avait pu remarquer que derrière ses apparences de jeune homme superficiel, dépensier et débauché, le Lutin pouvait faire preuve d’une intelligence acérée et d’un grand pragmatisme. C’est pourquoi il envisageait de chercher la conversation de Tyrion : en plus de trouver un nouveau camarade pour les paris, Renly était curieux de connaître les impressions de Tyrion sur le Nord et le Mur, des régions qui lui restaient mal connues.
Il se déplaça d’un siège et s’adressa d’un ton cordial et affable à l’héritier de Castral Roc :

-A en croire votre échange d’il y a un instant avec le Grand Argentier, le froid glacial du Mur et le voyage éprouvant ne semblent pas avoir affecté votre entrain et votre appétit des belles choses, cher beau-frère.

Les liens familiaux entre les deux hommes étaient quelque peu plus compliqués, mais Renly n’aimait pas s’embarrasser de protocole lorsqu’il était en conversation avec quelqu’un qu’il portait en estime. En mentionnant lesdites « belles choses », le seigneur d’Accalmie ne manquait pas comme souvent de sauvegarder les apparences : il savait bien quel était le prix à payer pour la relation qu’il entretenait avec son cher Loras.

-Que diriez-vous de parier sur la prochaine joute ? La chance m’a souri à la précédente, mais notre cher Littlefinger vient tout juste de s’éclipser. Au passage, il me plairait d’entendre votre avis sur ce long séjour dans les régions les plus méconnues et du Royaume. Le Grand Nord est-il à la hauteur des nombreuses légendes qui circulent à son sujet ?
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime25.07.13 23:13

Lorsqu’il entendit son nom, Vasgard était déjà entièrement revêtu de son armure noire. Il attendait simplement debout, dans l’une des tente prévues à cette effet. Aussitôt, il saisit son heaume, posé sur une petite table non loin, et l’enfila en vitesse. Il n’avait que quelques pas à faire pour rejoindre son cheval dehors, et il les fit rapidement, étrangement souple dans son armure. Porter une armure, même aussi lourde, c’était pour lui une habitude, on l’avait entraîné tout jeune à ne se battre que s’il était bardé d’acier, que ce soit sur un navire ou un cheval ne changeait pas grand-chose.

Néanmoins, il ne pouvait s’empêcher de mesurer sa chance ; il était arrivé plutôt loin dans ce tournoi, puisqu’il entrait maintenant en huitième de finale. Pour quelqu’un que l’on considérait comme débutant, c’était un exploit. Bien sûr, il aurait été stupide de considérer le Fer-né comme un débutant, lui qui côtoyait le champ de bataille depuis qu’il avait quinze ans. Il avait appris à monter à cheval sur le tard, quand il avait rejoint Lord Overton, mais il se débrouillait très bien. Quant à l’art de la joute, c’était Ades qui avait insisté pour le lui faire apprendre, et cela faisait un moment déjà qu’il s’entraînait. Enfin, et c’était un détail non négligeable ; il disposait de sa taille et de sa puissance naturelle, qui faisait de lui un adversaire dangereux.

C’est ce qu’il ne cessait de se répéter alors qu’il s’installait, aidé par deux soldats de la maison, sur la salle de Carne. Comme d’habitude, la jument semblait aussi calme et avachie qu’une vieille vache, mais Vasgard connaissait parfaitement son comportement en bataille, et il savait qu’elle se comporterait très bien en joute, comme elle l’avait démontré. Il alla donc se présenter lentement devant le Roi, en profitant pour observer son opposant du regard, semblant le jauger. Evidemment, il n’avait aucune idée de son identité, Ades avait bien tenté de lui donner quelques noms avant le début des épreuves mais le jeune maître oubliait souvent que Vasgard n’avait pas les même capacités de mémorisation que lui.

Il n’aurait qu’à y aller au jugé, comme d’habitude. Après avoir salué le Roi et son adversaire, il alla lentement se poster d’un côté du terrain et leva la main pour qu’on lui apporte sa lance. Il avait opté pour une longue lance, plus lourde que les classiques mais très bien adapté à son gabarit. Il la soupesa un instant avant de la caser contre son flanc, relevant ensuite les yeux pour apercevoir dans sa visière son adversaire. Il devait se focaliser sur lui, simplement. Il avait les moyens de le faire, de le renverser, il le savait, il devait s’en souvenir. Il le devait à William.

Fermant un instant les yeux, il adressa une prière muette aux Anciens Dieux … Puis au Dieu Noyé, juste au cas où. Dans le même temps, il tapota le flanc de sa jument, décoré du blason Overton. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il n’eut qu’un influx à donner pour que le cheval se jette en avant.

Il fit tout son possible pour ne pas perdre du regard là où sa lance allait frapper.
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The Fate




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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime25.07.13 23:13

Le membre 'Ades Overton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé' : 3
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Mancinia
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime28.07.13 12:40

Mancinia reste silencieuse, invisible et pourtant bien réelle, tel un spectre muet parmi les vivants. Au milieu des clameurs de la foule envers ses chevaliers luttant pour leur Roi, mais aussi pour leur bourse et leur réputation, elle semblait être dans un monde contraire. C'était surtout pour ne pas mourir de chaud à force de remuer pour un rien. La lourdeur de son équipement lui pesait, même ses vêtements plus légers n'y faisaient rien : Elle était du Nord et la chaleur ne l'aimait pas. Cela dit, elle trouvait fort courageux les chevaliers de ce Tournoi, s'imposer de rôtir dans des carcasses d'acier pour épater les mirettes des autres, il fallait de sacré tripes. Les Tournois étaient tout de même intéressants pour apprendre de belles choses, faire des rencontres. Qui pourrait lui servir. Oui. La jeune femme se tient immobile, fixant les duellistes sans réellement les voir tout en écoutant distraitement les conversations de ses voisins, saisissant une bribe de mots au passage, prêtant vaguement attention aux dires de chacun. Et c'est ainsi que...Oh. N'était-ce pas là-bas, siégeant dans la tribune d'honneur, le Seigneur des Terres de l'Orage, Renly Baratheon, le jeune frère du Roi Robert ? Ah. Il était vraiment charmant, mais il n'était pas encore marié. A croire qu'être un des êtres les plus influents du Royaume n'apportait pas encore tout.

Après tout, ne siégeait-il pas au Conseil Restreint ? Peut-être s'amusait-il à déjouer tout les projets matrimoniaux ? Ce ne serait pas si étonnant. Cela dit, était-il pourtant le benjamin de cette noble famille ? Ce fût étonnant que Stannis Baratheon ne fût pas à sa place. Son père, Mikken, lui avait beaucoup parlé de la Guerre contre les Targaryen, Stannis Baratheon avait une place de choix : Il avait tenu seul durant une année le siège d'Accalmie, la population et les soldats en étaient réduits à manger leurs chaussures tandis que les Tyrell festoyaient aux bas des murs. Ce fût Ned Stark qui vint lui prêter assistance. Autant dire que Mancinia admirait la ténacité de cet homme, bons nombres de rumeurs couraient à son sujet, mais cela ne lui enlevait en rien son prestige militaire. Il aurait dû hériter de ses titres par son droit d'aînesse, mais après tout...Ces affaires-là ne la regardaient pas. Et...Tiens ? Tyrion Lannister. Là, il lui était impossible de confondre. Elle l'avait brièvement vu à Winterfell, il était de toute manière très dure de l'éviter lorsqu'il lui passait sous le nez pour se rendre dans des lieux qu'elle ne fréquenterait sans doute jamais. Cela lui semblait si loin, comme si une année avait passée, alors que cela ne s'était déroulé que le mois dernier. Ah...La nostalgie la reprenait. Ne pouvait-elle pas passée à autre chose ? Elle se devait de se tourner vers l'avenir. Et ça commençait ici.

C'est pour cela que Mancinia assistait, sous ce soleil de plomb, au Tournoi qui poursuivait son cours. N'était-il pas possible que l'astre disparaisse derrière des nuages cotonneux prêts à jouer les sauveurs ? Non. Cela aurait été bien trop simple. Sur ces entrefaites, ce fût au tour de Ser Harold Rethian et de Ser Gerrys Bloiseau d'entrer en piste. Ça s'observait, se dévisageait silencieusement avant le combat. C'était surtout leur honneur d'homme qui était en lice, il s'en moquait de plaire au Roi. Il voulait juste préserver leur égo. Cet échange fût relativement concis : Ser Harold Rethian n'avait pas eut la moindre chance, même s'il avait contré son adversaire et que la monture de ce dernier faisait des siennes. Il s'était prit la lance adverse sur l'épaule et cela l'avait déséquilibré, malgré sa vaine tentative rester en selle, le poids de son équipement lui avait rapidement ramenés les pieds sur terre. Où il resta. Aïe, ce n'était pas très bon et des chuchotements anxieux s'élevaient à ses côtés, mais notre ami était d'humeur à plaisanter : Après avoir fait croire à des os brisés, il se retourna sur le dos avant qu'un écuyer ne lui vienne en aide. Et les applaudissements claquèrent pour le vainqueur, Ser Gerrys Bloiseau. Oui, c'était vraiment un beau coup. Il n'avait pas eut tout les éléments de son côté, mais son talent avait comblé ses faiblesses.

Le Nord n'était pas au meilleur de sa forme. C'était sans doute la chaleur, oui, sans aucun doute. Les Dorniens en avaient bien plus l'habitude, les deux contrées étant à l'opposée l'une de l'autre. A peine les clameurs retombées, on annonçait la suite des événements. Ser Garlan Rowan, de la Maison Corbray et Vasgard de la Maison Overton. La Maison Overton. Mancinia reconnu là une des nombreuses Maisons du Nord. Sa curiosité fût dès lors avivée et elle observa lourdement la scène, les bras croisés sur sa poitrine. Ce combat promettait d'être grandiose. Revêtu d'une armure noire, certainement très lourde et encombrante, l'homme du Nord en imposait avec sa forte carrure. Il lui plaisait déjà. Avec son énorme lance, il ferait des ravages, mais elle devait aussi peser un point considérable. L'homme ne pouvait vivre sans risques ! Et les combattants s'élancèrent, tandis que Mancinia retenait son souffle.
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime30.07.13 21:38

[ PNJ : Ser Garlan Rowan ]

L’opposition précédente s’achevait déjà, rapide et propre, célébrant Ser Gerris Boisleau en habitué des joutes et des combats. Les ovations escortaient déjà le vainqueur en bout de lice lorsque le héraut annonça les noms des jouteurs suivants.

Le vent chaud de l’après-midi s’engouffrait sous la toile de tente de Ser Garlan en de petites bourrasques tièdes qui portaient les échos de son nom et soulevaient la paille disposée sur le sol. Le jeune garçon qui lui avait été attribué pour l’escorter dans ses gestes de chevalier pour la journée du tournoi lui apporta un linge humide dont il s’humecta le front et la nuque, et dont la fraîcheur réconfortante l’aida à se lever avec tonus.

Lorsqu’il sortit sous le plein soleil de l’après-midi, l’armure du maître d’armes de Cordial scintilla de mille feux et dispensait de petits éclats de lumière aveuglante à la volée, tout autour de lui, sur les visages parfois grincheux mais souvent admiratifs de la foule massée dans l’attente de la joute suivante. Ser Garlan était un grand habitué des tournois. Originaire du Bief, le royaume des chevaliers fieffés, il était le fils puîné de la Maison Rowan de Bois-Doré, où l’on éduque les garçons, de père en fils et dans un atavisme immuable, aux arts d’une chevalerie élevée en graal prestigieux. Une fois fait chevalier et recruté à Bois-Doré par Lord Harwin Corbray, le défunt père de Lord Lyonel, ser Garlan avait dès lors enseigné l’art des combats, du maniement d’armes en tous genre et de la chevalerie aux trois fils de Lord Harwin et à Lord Lyonel en particulier. Le Noire-Epée de Cordial s’étant avéré, en grandissant, un fervent adepte des joutes en tous genres, ser Garlan l’avait naturellement accompagné aux quatre coins de Westeros et avait participé avec lui aux tournois auxquels le Sire de Cordial prenait part.

Le chevalier de Bois-Doré vint abaisser sa lance face à la tribune d’honneur où siégeait le Roi Robert, ainsi que sa famille, ses proches et de nombreux membres du gratin, qu’ils soient issus des sphères politiques ou nobles.
En montant à cheval, ser Garlan jeta un œil vers l’adversaire qui lui avait été désigné... Un grand type, vêtu de noir, aux armoiries inconnues et au physique presque trop impressionnant pour tenir en selle et correctement jouter. Mais quoi que chacun eut pu en penser, une des grandes forces de ser Garlan restait la prudence et l’observation... Et il était hors de question de penser quoi que ce fût de son adversaire avant d’avoir pu se confronter à lui sur la lice. Il ne le connaissait certes pas, et n’avait donc aucune information sur lui mais après tout, qui le connaissait, lui, pourtant assidu des tournois !?

Installé sur son cheval, ser Garlan vérifia sa prise sur sa lance. C'était pour lui un geste familier mais il se concentra néanmoins avec beaucoup d’application afin d’éviter d’être pris par la désagréable impression d'oublier quelque chose d’important comme cela pouvait parfois arriver avec le stress d’avant joute. Le Biefois inspira calmement, attendant que le signal soit donné et, lorsque ce fut le cas, les deux adversaires s'élancèrent. Jusqu'à présent, le technique utilisée par le maître d’armes avait portée ses fruits : viser une partie du bouclier qui semblait plus facile à enfoncer que le reste... Cette fois-ci, il jeta son dévolu sur le coin inférieur droit face à lui. Il pensait manquer un peu d’allonge face à ce grand type et voulait chercher à passer sous la lance de l’autre afin de frapper le premier ou, au moins, d’être en mesure de créer un impact à contretemps susceptible de déstabiliser son adversaire dans l’hypothèse où celui-ci toucherait le premier... Le choc pouvait éventuellement déstabiliser le grand bonhomme et donner un avantage au Rowan s'il parvenait à changer le point d'impact de son adversaire.
Si on s’en tenait au gabarit du bonhomme, le choc allait être violent et ne serait pas agréable, bien au contraire, mais c'était un moindre mal s'il parvenait au moins à viser la zone qu'il ciblait.
Le martèlement des sabots de son cheval se répercutait aux environs et remontait dans ses jambes, puis dans ses bras, il resserra encore davantage sa prise autour de la lance et l'abaissa très légèrement de manière à essayer de la bloquer au niveau de son bouclier. Le choc serait moins important et il tremblerait moins. Un cheval au galop n'était pas l'idéal pour viser avec exactitude c'était le moins que l'on pouvait dire !

Le regard fixé sur son adversaire et plus précisément sur son bouclier, ser Garlan envoya une prière muette aux Sept afin que le Guerrier soit une fois de plus à ses côtés. C'était toujours à lui qu'il songeait avant une bataille ou un affrontement de ce type et même si sa vie n'en dépendait pas et que les joutes n'avaient pas de réelle importance à ses yeux, il était plus que légitime d'espérer avoir une chance de gagner. Le Biefois retint sa respiration avant que le choc ne se fasse et, sans détourner le regard, attendit l'impact qui lui dirait s'il pouvait être fier de ce qu'il venait de faire ou s'estimer heureux d’entre être au moins arrivé à ce stade du tournoi.
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Le membre 'Lyonel Corbray' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Tournoi de la main
Event


Toujours le même cérémoniale, les participants se mettaient en selle, allaient présenter leurs hommages à la tribune d’honneur regorgeant de beau monde : Le Roi, la Reine, les membres du Conseil Restreint et quelques invités de très Haute Naissance. L’ensemble était bien protégé par les Membres de la Garde royale ayant déjà été éliminé ou ne participant pas ainsi que des soldats du Guet et des Chevaliers vêtus de Rouge et Or ou encore de Jaune et de Noir. Et pourtant malgré la répétition des mêmes gestes, des mêmes courses endiablées sur la lice, de la danse des piques qui s’abaissaient peu à peu, tout le monde ou presque retenait son souffle. A chaque fois que les deux cavaliers jetés à pleine vitesse s’approchaient et que lances, boucliers et armures s’entrechoquaient, le même émoi qui prenait les tripes, car le danger était bien réel. Certaines fermaient même les yeux de peur de voir leur favoris dans le même état que le regretté Ser Hugh du Val en les rouvrant.

« Vainqueur ! Vasgard de la maison Overton ! »

En entendant le nom du vainqueur les donzelles qui, collées à la lice supportaient le Fer-Né en s’égosillant, sautèrent de joie toute poitrine rebondissant. Se faisant elles bousculèrent quelques spectateurs ce qui déclencha une rixe qui fut de courte durée car les Soldats du Guet se précipitèrent pour séparer les bagarreurs et les contrevenants furent éloignés sans ménagement. Les jeunes femmes quittèrent alors la lice pour essayer de pénétrer le camp des jouteurs à la recherche de leur champion.

Les joutes purent reprendre rapidement après ce petit incident et continuèrent jusqu’au soir, départageant tour à tour les Chevaliers du royaume, et aussi quelques simples reitres. Yohn Royce vaincquit Meryn Trant dès la première lance, tout comme Jaime Lannister qui démonta Boros Blount sans difficulté. Gregor Clegane qui triompha sans mal d’un Preston Verchamps craignant que lui soit réservé le même sort  qu’à Ser Hugh et manqua de tomber avant même que la lance de La Montagne ne le touche. Le combat entre Jalabhar Xho  et Arthur des Essaims dura un peu plus longtemps et il fallut trois lances pour les départager, mais c’est finalement le prince des îles d'Été qui passa le tour. Puis vint, enfin, après une longue journée, le dernier combat…

« Ser Loras Tyrell de Hautjardin et Ser Barristan Selmy de la Garde Royale  »

Un sacré combat s’annonçait avec ces deux là, Le Chevalier aux Fleurs était jeune et inexpérimenté, mais il avait déjà fait des prouesses, que se soit à son unique tournoi avant celui-là ou aux tous précédents. Quand au Hardi, sa réputation n’était plus à faire, en Tournoi comme sur le Champ de bataille, il n’avait jamais faillit et le vaincre n’étais pas chose aisée, malgré sn âge. Alors, de la fringante jeunesse ou de la sereine expérience, qui triompherait ? Comme à son habitude, le jeune éphèbe à l’armure rutilante marquée des couleurs de sa famille et de la rose d’or ne se contenta pas de se présenter au Roi et se pavana devant la tribune. Après un coup d’œil discret à son amant, il se pencha et, avec un sourire charmeur, donna une rose rouge à Lady Sansa au lieu des blanches qu’il offrait d’ordinaire, puis alla se placer à l’extrémité de la lice. Les deux chevaliers lancèrent leur monture au galop, le bruit assourdissant des sabots sur le sable, les encouragements de la foule, et enfin, le moment fatidique, le fracas des lances brisées, comme une explosion de feu grégeois.

Dans la lumière rougeoyante du coucher de soleil alors que les ombres du Donjon Rouge et de la cité se déployaient sur le terrain du tournoi, les armures étincelaient et les éclats de lance volaient. Mais à chaque fois, les deux cavaliers restaient en selle, à chaque fois ils repartaient à l’autre bout de la lice, à chaque fois une nouvelle lance et de nouveau cette course effrénée vers la mort. Sous les lourdes armures, les deux hommes peinaient un peu plus à chaque choc mais aucun n’était prêt à abandonner. Les chevaux blanchis par l’écume ronflaient de fatigue et d’impatience retenus par les rênes tendues qui arrondissaient leur puissante encolure sans retenir leurs sabots furieux de battre le sable. Il fallut plus d’une dizaine de lances pour départager les deux combattants. Au bout de maints efforts d’un combat interminable, mais d’une violence telle, que tous furent maintenus jusqu’au dernier instant en halène, un seul gagna. Ser Barristan Selmy, Lord Commandant de la Garde Royale, le vieux Hardi, celui qui avait servi trois Rois et connu plus de batailles et de tournois que n’importe qui d’autre. L’expérience avait donc triomphé de la jeunesse…

« Vainqueur, Ser Barristan Selmy ! »

Les applaudissements fusèrent même si bien des Dames dans l’assemblées étaient déçues que Loras ne puisse être présent lors de la troisième journée. Mais la journée était déjà bien trop avancée et le soleil allait disparaître derrière les collines d’ici peu de temps, aussi il était impossible de continuer jusqu’à ce qu’il y ait un vainqueur. Cette première journée s’achevait et contrairement au programme, les joutes étaient loin d’être terminées. Le Roi décida donc de reporter la suite des joutes au lendemain matin et une fois sn annonce faite, quitta la tribune en passant entre les nuées d’hommes d’arme aux couleurs de l’Ouest comme si c’était normal qu’il y ait autour de lui plus de rouge et or que de blanc. Peu à peu, tous quittèrent le terrain qui ne verrait plus d’autres combats pour ce jour, il ne resta bientôt que le sable et les lices face à une tribune toute aussi déserte. Mais un œil avertis aurait put apercevoir les stigmates du tournoi dans les gerbes d’écume maculant le sable, dans les taches de sang qui demeurait à l’endroit où Ser Hugh était mort, dans les sillons creusés par le galop des destriers…

Le festin gargantuesque qui s’en suivit fut l’occasion pour tout ce beau monde de converser et pour les plus humbles de profiter de mets et de vins d’excellente qualité. Le doux fumet des aurochs rôtis, des potages, des salades, des escargots, des truites, des ris, des pigeons en croûte, des pommes à la cannelle et des gâteaux au citron avait de quoi mettre l’eau à la bouche même aux moins gourmands. Il fut aussi l’occasion pour le Roi et la Reine de se disputer concernant la mêlée et pour Eddard Stark de se rendre compte que les Lannister étaient vraiment trop nombreux autour du Roi pour que ça soit rassurant. Les gens dansaient sur les bords de la Nera dans la douce chaleur de cette soirée d’été, la musique adoucissant les mœurs dans un calme relatif aidé par les plaisanteries de Lunarion et les jongleries de torches enflammées.

***

Tutututuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut

Le lendemain, de nouveau, la tribune et le terrain se remplit peu à peu dès l’aube pour les quarte de finales qui allaient voir se présenter sur la lice dans un premier temps Lord Yohn Royce vainqueur successivement de Patrek Mallister, Mandon Moore et Meryn Trant. Le Sire de Roche-Aux-Runes triompha sans grand mal de l’extravaguant Jalabhar Xho qui avait battu Arthur des Essaims, Addam Marpheux et Hobber Redwyne. Le tirage au sort avait été plus que clément avec celui qui, avec ces fils déjà éliminés avait bravé l'interdiction de quitter le Val édictée par lady Lysa Arryn. Ce fut ensuite au tour de  Barristan Selmy et de Jaime Lannister de jouter, mais le Lord Commandant de la Garde Royale était très fatigué par l’interminable joute de la veille contre Loras Tyrell et son homologue au Lion eut tôt fait de le mettre à terre. Le Hardi fut donc éliminé après avoir vaincu Robin Wyl, Boros Blount et le Chevalier aux Roses, mais les affrontements du jumeaux de la Reine n’avaient pas été moins éreintants pour autant contre Andar Royce, Bryce Caron et Lyle Crakehall. Gerris Boisleau eut encore assez d’énergie pour battre Gregor Clegane au grand soulagement de ceux qui estimaient avoir vu assez d’effusion de sang comme ça pour un simple tournoi. Le premier avait défait Lewys Piper, Thoros de Myr et Harold Rethian et le second avait violemment frappé Damon Marpheux et Balon Swann et tué Hugh du Val.
La joute semblait vouloir s’éterniser encore une fois, mais au bout de quelques lances brisées, à la fois pour épargner des vies et du temps, Robert se leva et désigna le vainqueur. Evidemment la Montagne n’était pas du même avis et voulut en découdre avec le Chevalier Dornien, ignorant les ordres du Roi, mais son frère, qui était déjà en lice pour la joute suivante s’interposa. A force égale, la Montagne finit par quitter la lice dans le silence assourdissant et inquiet de la foule. L’épée lige du Prince Joffrey se remit en selle, mais il avait été légèrement blessé dans l’affrontement avec son frère et n’eut pas tous ses moyens pour vaincre Vasgard. Or il les lui aurait fallut pour battre le puissant Fer-Né. En effet ce dernier avait déjà anéanti Robar Royce, Béric Dondarrion et Garlan Rowan alors que Sandor avait eut jusqu’ici plus de chance en affrontant Danwell Frey, Patrek Mallister et Jory Cassel. Au bout de deux lances, il tomba lourdement sur le sable et incapable de se relever, fut emmené à l’infirmerie par six personnes, car il fallait au moins ça pour arriver à porter l’imposant Limier.

« Nous arrivons bientôt au dénouement de ce magnifique Tournoi donné pour célébrer l’arrivée et la nomination à Port Real de Lord Eddard Stark l’honorable nouvelle Main du Roi. »

Les applaudissements et les ovations retentirent, pas tant pour la Main de Roi que pour les combattants qui défilaient fièrement montés sur leurs destriers lustrés et recouverts de leurs caparaçons brodés aux armes de leur maison.

Tutututututuuuut

Le calme se fit, les jouteurs quittèrent la lice et le roi donna le signal de départ avant que l’orateur annonce d’une voix forte :

« Ser Jaime Lannister de la Garde Royale et Lord Yohn Royce de Roche-Aux-Runes ! »


© Belzébuth
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Jaime Lannister
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MessageSujet: Re: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL - Page 2 Icon_minitime13.08.13 11:15

En entendant son nom, Jaime se tenait dans la tente étouffante où l'air n'y circulait presque pas et où l'odeur des tissus de la tente étaient caractéristiques à ceux d'une tente qui est mise de côté un long moment et déballée une fois tous les...Dieux savent quand.
Il était vêtu de son veston de cuir beige à l'intérieur carmin, qu'il porte sous son armure généralement.
L'armure était sur un support d'armure, la porter tout le temps était fatiguant et sans elle, Jaime avait pu mieux respirer et faire des mouvement plus souples, à chaque repos, après chaque combat.

Il s'équipa doucement de sa belle armure dorée, toujours intacte après les années, alors que la foule et bien entendu le Roi attendaient son arrivé, il serra les jambières une à une, le plastron, les épaulières, toujours sans se hâter et dans un calme absolu.
Jaime sorti finalement de sa tente et grimpa sur sa monture, regardant toute la foule, son visage se fixa sur le Roi et Cersei, il resta quelques secondes sans quitter le Roi des yeux, puis vint s'y présenter en saluant la famille Royale.
Il enfila ensuite le casque qu'un jeune garçon lui tendait depuis un moment déjà et retourna à sa place initiale pour se préparer à l'affrontement.
Rapidement le jeun garçon lui ramenait bouclier puis lance, c'était un garçon désireux d'apprendre et contant d'avoir à servir le Régicide.
Bien que Jaime n'appréciait pas le nom qu'on lui donnait dans son dos, il ricana à l'idée que ces gens avaient encore plus peur de lui qu'avant, lui qui maintenant a tué un Roi, chose très rare et très difficile.

Jaime était maintenant armé et prêt, afin de mieux stabiliser sa monture il tirait légèrement sur les rênes de sa monture blanche et elle aussi était vêtue d'une protection dorée.
Tout en la stabilisant, il se tenait prêt à affronter son adversaire Yohn Royce.
Un homme aussi grand et massif que le Limier et qui, malgré son âge, était un adversaire à ne pas négliger.
Jaime ne savait pas grand chose sur cet homme et n'avait cure après tout de celui ci.
Il savait simplement qu'il avait était défait de Jorah Mormont, lors du tournoi donné à Port-Lannis en l'an 289, en l'honneur de la victoire contre la rébellion de sales Greyjoy.

Il avait une chance d'en sortir vainqueur, se disait Jaime, lui qui avait combattu longtemps lors de ce tournoi contre Mormont, pour que finalement le Roi juge Mormont vainqueur. Une injustice envers lui, encore.
Jaime regardait son adversaire dans le moindre détail, la zone précise où il pouvait frappait devait se savoir dès le début, et frapper à côté d'une bête comme Royce serait ridicule.
C'est à ce moment que certains jouteurs prient les dieux, mais que penser des dieux si on les prie et qu'on perd ? Ces jouteurs remettaient ils leur échec aux dieux ? Jaime remettait en cause leur existence, alors les prier...Mieux valait s'en remettre à lui qu'à ces dieux dont on lui rabâchait les oreilles depuis son plus jeune âge.

Jaime était plus que jamais, prêt à frapper son adversaire de sa lance, alors que les deux duellistes s'approchaient rapidement l'un de l'autre.
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Surnom: Le Faucon Blanc
Métier/Titre(s): Dame des Eyrié et de la Maison Arryn, Suzeraine et protectrice du Val d’Arryn

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PNJ Lord Yohn Royce

Lord Yohn Royce avait lui aussi retiré son armure entre les joutes, néanmoins, il fut prêt bien avant le Frère Juré de la Garde Royale et attendit à cheval près le la lice que ce dernier daigne arriver. Ils saluèrent le roi ensemble et se rendirent aux extrémités opposées du terrain. Le vieux chevalier rabaissa sa visière et son écuyer lui tendit la lourde lance de Tournoi et un bouclier aux couleurs de Roches Aux Runes. Puis au signal, il se jeta en avant au grand galop en abaissant la lance au fur et à mesure qu’il approchait du régicide dans son armure de bronze aux runes magiques qui le rendait invincible.

Yohn n’était pas du genre à prier, il ne comptait que sur lui-même, et qu’il gagne ou qu’il perde, il adorait jouter et s’amusait follement dans ces tournois, malgré son âge. Dire que Lady Lysa voulait le priver de cela… Cette folle. Mais ça n’était qu’un jeu après tout, risqué certes, et évidemment, il était là pour gagner autant pour la gloire que pour la somme promise au vainqueur. Mais il ne voulait pas non plus être blessé et ne comptait pas se jeter dans la mêlée avec le couteau entre les dents. Il était réfléchit et comptait surtout sur sa force pour vaincre. Parfois cela payait, parfois non.

En tout cas, il n’avait aucune haine envers son adversaire, même Jaime contre qui il n’avait rien, bien au contraire, car au fond c’était peut-être en partie grâce à lui que le Roi Fou avait été défait. Il se battait pour le beau jeu et avec fair-play, toujours. Jaime n’était qu’un adversaire parmi d’autres et il était déjà content d’en être arrivé là, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas fait aussi bien. Enfin, il aimerait bien gagner cette joute, au moins, cela lui ferait gagner une sacrée notoriété d’avoir défait le Lannister !

Il chercha à dévier le coup de son adversaire avec son bouclier en faisant glisser la lance sur l’écu tout en touchant lui-même le point choisi à l’avance. C’est donc avec confiance qu’il atteint l’endroit où l’impact devait se produire, tant en connaissant parfaitement les talents de son adversaire et donc en se méfiant de ses coups qu’il était prêt à parer avec le bouclier. Il pointa la lance vers son épaule gauche plutôt que vers son coté droit pour qu’il puisse plus difficilement se protéger, se donnant ainsi plus de chance de toucher, mais moins de désarçonner du premier coup. Il fallait frapper fort et l’homme s’y employa grâce à l’élan du cheval mêlé à son mouvement.

Le fracas des lances et des boucliers. Force contre force. Les dés étaient jetés…


Spoiler:


Dernière édition par Ashara Arryn le 26.08.13 2:00, édité 3 fois
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Jaime Lannister
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Le choc était violent, la force de son adversaire avait surpris Jaime qui s'était retrouvé au sol. Son corps avait chuté du cheval et son dos puis sa tête avaient tapé sur le sol. Le moment où sa tête avait tapé le sol était rien d'autre qu'un écran noir d'une courte seconde, mais le souffle était légèrement coupé.
En se redressant, Jaime Lannister voyait son adversaire se redresser lui aussi, il se disait qu'il lui restait alors une chance de vaincre le vieillard et d'un signe bref, il fit signe à l'écuyer de se bouger un peu et d'apporter son épée le plus vite possible.
Le casque de Jaime était bosselé vers l'intérieur à cause du choc, heureusement que ce casque était là mais maintenant, avec les bosses, c'était gênant et Jaime le retira en grimaçant le temps que son écuyer arrive. A la place de tendre son heaume en mufle de lion à l'écuyer, comme beaucoup de Chevaliers le font, Jaime l'envoyer valser en bas de la position où se tenait la famille Royale.

Jaime pris l'épée et s'avança doucement vers Lord Royce tout en restant très attentifs aux attaques que pourrait faire cet homme. Malgré son âge le vieillard tenait toujours debout et ça même après la chute, alors que Jaime souffrait de la chute et n'osait pas le montrer par fierté, il se demandait si la chute était aussi douloureuse pour son adversaire qu'il commençait à respecter.
Jaime était en posture défensive pour feinter son adversaire et le montra à celui ci quand les deux adversaires se trouvaient à portée, rapidement Jaime tendit son bras armé vers l'arrière puis fit un demi cercle avec ce bras pour abattre sa lame sur l'adversaire.
Du reste, ce n'était qu'un échange de lames qui frappaient l'une contre l'autre, reculant l'un et avançant l'autre, le rôle changeait souvent mais la fatigue se faisait ressentir, c'est à ce moment que Jaime se félicitait d'avoir retiré son heaume qui aurait été étouffant à ce moment en plus d'être gênant avec les bosses.

Afin de terminer le duel, Jaime allait prendre une décision qui le ferait gagner ou...Perdre, mais il fallait en finir le plus rapidement possible.
Il s'imaginait la scène finale en se déplaçant rapidement sur le côté droit pour faire passer son adversaire devant lui et dos à lui, puis tenter d'une attaque horizontale, de frapper dans le dos ce dernier, frapper un adversaire dans le dos ne lui était pas inconnu. Si le coup venait en revanche à échouer, Jaime perdrait le combat, peut importe, il fallait qu'il tente le tout.
Jaime tenta et allait savoir rapidement si son idée était bonne ou mauvaise.
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