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[F-1] Les petits frères du Bois du Roi (PV Frederik)

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Hermine




Personnage
Age du personnage: 14 ans
Surnom: La Rouquine
Métier/Titre(s): Acrobate, danseuse, chanteuse, actrice, lavandière...

Hermine
« Fille de l'Eau, Fille de Rien »

Copyright : Luna & tumblr
Citation : Nous voulons de la vie au théâtre, et du théâtre dans la vie
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 159
à Westeros depuis : 24/03/2013
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MessageSujet: [F-1] Les petits frères du Bois du Roi (PV Frederik) [F-1] Les petits frères du Bois du Roi (PV Frederik) Icon_minitime11.11.13 6:17



Les petits frères du Bois du Roi


Frederik ♫ Hermine



« Ils étaient, les frères du Bois-du-Roi,
Une bande de hors-la-loi.
La forêt pour château avaient,
Mais les campagnes écumaient.
N'était à l'abri d'eux nul or,
Ni d'aucune fille la main.
Oh, les frères du Bois-du-Roi,
Quelle bande effroyable de hors-la-loi…

Ils sont morts au Bois-du-Roi,
Une bande de hors-la-loi.
La forêt pour remparts avaient,
Mais qu’les Blancs Manteaux écumaient.
D’or ils n’ont plus jamais volés,
Et toutes les filles ont pleuré.
Oh, les frères du Bois-du-Roi,
Quelle bande effroyable de hors-la-loi…

Mais peurs petits frères du Bois-du-Roi,
Une sacrée bande de hors-la-loi.
En toute saison, la forêt pour maison,
Et Port-Real comme terrain d’jeu.
N’est à l’abri d’eux nul or,
Ni d'aucune fille la main.
Oh, les frères du Bois-du-Roi,
Quelle bande effroyable de hors-la-loi… »


Cette chanson réchauffait le cœur de la vingtaine de gamins frigorifiés par les frimas de l’aube encore chancelante réunis dans un campement de fortune à l’écart des chemins du Bois-du-Roi. Ils se prenaient pour les héritiers de la fraternité qui avait ébranlé le pouvoir et soutenu le peuple un peu moins de vingt ans auparavant, ils avaient le cœur plein d’espoirs et de rêves. Mais ils n’étaient en fait que de pauvres hères, pour la plupart orphelins, tous voleurs à la petite semaine, et ils faisaient ce qu’ils pouvaient pour survivre chaque jour dans les rues encombrées de Port-Real. Ils sortaient de la ville à la nuit tombée pour aller trouver le repos dans leurs cabanes, quelques heures de sommeil dans l’étreinte protectrice des  hautes branches avant de repartir quémander ou dérober leur pitance. Vivre ici, en bande, leur permettait de mieux s’en sortir que bien d’autres qui, restant dans les rues et les caniveaux jours et nuit, risquaient de se faire arrêter ou tuer. De plus la forêt offrait aux quelques apprentis braconniers de la bande un peu de gibier pour agrémenter le pain rapporté par les autres. Etre ensemble voila tout ce qui comptait. Ils pouvaient tout mettre en commun, et ainsi, mangeaient, pas à leur faim, mais au moins quotidiennement, même si, quand la soupe venait à manquer, cela donnait lieu à des bagarres et parfois pire.

Mais pour faire partie de la bande, il fallait le mériter. Et cela n’empêchait pas à certains de ne jamais reparaître après une tournée en ville qui avait mal tourné. Ah, c’était la vie, on ne les attendait plus depuis longtemps les Pat’, Ulric et autre Dan. Quoi qu’il en soit, et contre toute attente, Hermine la rouquine avait réussit à se faire accepter. Il faut dire que la gamine avait l’adresse d’une fouine et la main lest, malgré sa trop grande gentillesse qui lui jouait  souvent des tours, même ici, surtout ici. Mais elle rapportait de la bouffe et c’était bien tout ce qu’on lui demandait après tout, enfin, tout dépendait qui disons. Mais qu’importe.

C’est donc au petit matin, réveillé par les chants des oiseaux qu’elle se leva et se mit avec les autres autour du feu, les yeux encore mis clos et enroulée dans une vieille couverture mitée, pour chanter la chanson en attendant que les restes de la veille soient réchauffés. Elle avait des part plus petites que les autres : «  pac’que t’es une fille ! » avaient ils rétorqués quand elle avait demandé. Elle avait acquiescé. C’est vrai elle était une fille et bien qu’elle ne comprenne pas trop la logique de la réflexion, ils étaient là depuis plus longtemps qu’elle, ils devaient donc mieux savoir. En plus, très franchement, habituée à la disette, elle n’avait pas un gros estomac, donc la plupart du temps cela lui suffisait, même si elle n’aurait pas refusé un peu de rab. En plus elle avait de la chance, à tout juste treize ans, elle ne dormait pas souvent seule, elle avait donc moins froid que les autres. Bon certes elle choisissait rarement le garçon qui partageait sa couche et l’empêchait de dormir en la pelotant une bonne partie de la nuit, mais qu’importe, elle avait l’habitude de se laisser faire.

Quelques dizaines de minutes plus tard, vêtue de la même tunique grisâtre, et de la même paire de braies recouverte d’une robe en laine à carreaux verte et bleue que tous les jours, elle se rendit à la capitale pour y faire sa journée. D’ailleurs cette tenue, il faudrait qu’elle la lave d’ici peu, car elle commençait à sentir le bouc, enfin, cela attendrait qu’elle ait trouvé un endroit où avoir chaud le temps qu’elle sèche ou au moins un truc pour se couvrir. De toute façon, puer était un avantage pour voler, en effet, les gens ne regardaient pas les petites filles, mêmes rousses qui puent. Ils les croisent sans les voir et passent leur chemin sans se rendre compte qu’ils y ont perdu leur bourse et totalement incapable de les reconnaître s’ils les recroisent où qu’elles se font arrêter et ont eut le temps de se débarrasser du butin. La crasseuse n’avait d’ailleurs plus les cheveux si orange que lorsqu’elle était propre, et le teint moins frais et blanc encore. Mais dans les rues agitées de la grande ville où toutes les odeurs se mélangeaient pour former une cacophonie olfactive pas très ragoutante, surtout l’été, elle ressemblait finalement à la plupart des autres gens.

Sur la place du marché, son terrain de chasse favori, elle avait récupéré une belle miche de pain, une tourte aux fruits et un morceau de lard qu’elle avait cachées dans une besace sous sa robe. Seulement si le marché offrait tout un tas d’opportunité à une jeune fille habile et rapide, il était aussi cerné par les Manteaux d’Or. Mais le butin était trop beau, l’odeur trop alléchante, tant et si bien que beaucoup s’y risquaient malgré tout. Or, Hermine était douée, mais pas infaillible, et c’est en chipant une pomme sur une étale, pour son déjeuner, qu’elle se fit attraper.

Une grosse main l’attrapa par les cheveux.

__ Où tu vas don’comme ça ! »
__ J’vous rends vot’ pomme m’dame ! »

La vieille maraîchère n’était pas de cet avis, elle récupéra néanmoins la pomme, qu’elle reposa sur l’étale, mais elle héla les hommes du guet en la tenant toujours fermement par les cheveux. S’ils trouvaient sur elle tout ce qu’elle avait volé dans la matinée, elle était bonne pour perdre une main, il fallait qu’elle trouve un moyen de fuir, et vite.

__ Hey ! Regardez, y’a un ot’ voleur là qui vous pique des poires ! »

La grosse dame à la poigne de fer regarda dans la direction donnée, où évidemment il ne se passait rien, mais elle n’était pas née de la dernière pluie et elle ne desserra pas ses doigts des cheveux de la gamine. Une seule solution… Hermine détestait faire du mal aux gens, mais elle n’avait pas envie de terminer comme Chardon avec son moignon. Elle fila un coup de pied, de toutes ses forces, dans le tibia de la marchande. La douleur fut juste assez importante pour que par réflexe, la femme desserre ses doigts. Juste avant que les Manteaux d’Or ne soient en mesure de l’en empêcher, Hermine fila s’extirpa de sa prise, s’arrachant quelque cheveux au passage. La vieille tendit la main pour l’attraper, mais l’agile rouquine se faufila tel un chat entre deux passants, hors de portée de ses gros doigts. Mais évidemment, ça n’était pas terminé, et elle n’eut pas besoin de se retourner pour le savoir. Elle entendait, à quelques pas à peine derrière elle, les gardiens de la ville, avec leurs armures et leurs épées bruyantes qui ordonnaient à tous de s’écarter sur le chemin, bousculant au passage les bonnes gens qui n’avaient rien à dire sous peine de se faire arrêter à leur tour. Ils se relevaient et se taisaient donc, mais ceux entre lesquels la jeune fille passait, sachant très bien que c’était elle qu’ils voulaient, n’était pas pour autant prêts à les aider en la ralentissant. Et elle se faufila ainsi jusqu’à la ruelle la plus proche. Rapide comme le vent, vive comme l’eau, roulant, sautant, elle passait, elle passait toujours. Mais ils étaient toujours là à la poursuivre, ils faisaient grand bruit, ils étaient ralentis par leur harnachement et par la foule épaisse, mais ils étaient armés, et nombreux.

Vite ! Une échoppe, une toile tendue au dessus et une fenêtre ouverte. Hop, hop, hop ! Hermine, agile comme la fouine sauta sur l’étale, attrapa le rebord du parasol, s’y hissa aussi vite que possible, bondit, attrapa le rebord de la fenêtre et s’y glissa avec souplesse. En silence, morte de peur, même si ça n’était pas la première fois qu’elle passait aussi près de la correctionnelle, elle s’accroupi derrière la fenêtre sans prendre trop le temps de regarder autour d’elle et entendit les gardes qui la cherchaient en hurlant. Où était-elle ? Elle n’en savait rien. Elle n’avait pas vu dans quelle sorte de maison elle était entrée, elle n’avait pas le temps de se poser la question, car le seul avantage qu’elle avait à présent, c’était qu’eux, les hommes du guet, ne l’avaient pas vus entrer et qu’à priori, personne dans la rue n’avait l’intention de la dénoncer. L’artisan, juste en dessous, qui pourtant l’avait bien vue sauter sur sa toile, était encore à demander le signalement de la voleuse.

__ Petite comment ? Comme ça, comme ça ? Une robe verte ? Ah… j’ai bien vue une fille partir par là, mais elle était plutôt petite comme ça voyez, et sa robe était bleue j’aurais dit. Mais vertes si vous le dites, moi j’en sais trop rien, elle est passée trop vite et ma vue n’est plus ce qu’elle était. Savez, quand j’étais jeune, j’étais un sacré archer, l’œil de lynx qu’on m’appelait… »
__ Ferme là ! Tu nous dis si tu l’as vue ou non et par où elle est partie et t’arrête de nous raconter ta vie ! »
__ J’suis po sûr qu’c’était elle, s’tout c’que j’peux dire. Si c’tait elle alors elle a filé au bout de la rue… »
__ Vous deux, continuez, nous on va rester là, si elle avait continué tout droit, on l’aurait vue, l’est pas si rapide tout de même ! Elle a du se cacher dans le coin… cherches toi ! »

Deux continuèrent donc et les trois autres cherchèrent, sous l’étale, dans la boutique, un peu partout. Pendant ce temps, Hermine avait rampé sous le lit de la chambre, respirant à peine de peur qu’ils l’entendent alors qu’il n’y avait aucun risque, mais ignorant toujours à qui appartenait cette fameuse chambre. Mais avec tout le boucan que cette agitation avait créé dans la rue, il y avait fort à parier qu’elle l’apprendrait bientôt. Elle profita d’être à l’abri pour se débarrasser de son butin, sortant en silence de sous le lit pour le cacher dans une armoire pas loin. Au moins, s’ils la trouvaient, ils n’auraient pas de quoi prouver le forfait et avec un peu de chance, elle s’en sortirait avec quelques bonnes baffes.


Dernière édition par Hermine le 18.11.13 7:37, édité 1 fois
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Frederik Celtigar
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MessageSujet: Re: [F-1] Les petits frères du Bois du Roi (PV Frederik) [F-1] Les petits frères du Bois du Roi (PV Frederik) Icon_minitime11.11.13 23:23

Frederik chevauchait depuis le tôt ce matin, il allait à vive allure rejoindre la capitale, suivit de cinquante de ses hommes d'armes et chevalier. Enfin, les chevaliers de son Oncle, ses hommes d'armes. Ils lui revenaient de droit mais, ils les auraient en temps voulut. Il chevauchait donc en tête dans ses affaires, de simple vêtement en cuire. Ses affaires arriverait après dans des chariots partie à l'aube aussi. Il les avait laissé sous bonne garde malgré tout. Il se retourna un instant dans son galop pour observer sa troupe, vêtu d'armure, arborant les fiers armoiries de la maison Celtigar, Des Crabes rouges sur fond blanc.

Il accéléra le mouvement de son cheval dans un «Plus vite !» Il adorait galoper au vent mais ce ne devait pas être au goût de son oncle qui lui avait laissé la moitié de la garnison du château pour l'accompagner... C'est un vrais crétins. Un idiot, s'il n'avait pas commis l'irréparable... Tout ce beau monde ne serait pas là en train de chevaucher dés le petit jour. Il partait en quête du trésor de son peuple, chercher l'héritage de ses ancêtres : La bague de la maison Celtigar. Une chevalière magnifique...  Un crabe en rubis, sertie sur une bague en or avec avec la devise écrite en rouge. Et ce charlatant l'avait vendu à un marchant pour deux mille dragon d'or ! Quoi deux mille dragon d'or mais, c'était un trésor qui en valait cent fois plus au yeux du jeune homme. Elle remontait à l'époque de Visenya, jamais il n'aurait du la vendre.


Il s'approchait de la ville à bride abattu lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée encombrée par les chariots des artisans et paysans du coin ils ralentirent doucement jusqu'à s'arrêter juste devant la porte de la capitale : Port Real, une merveille d'architecture, digne de la dynastie qui l'a construite, les Targaryens. Il observait le flot de passant se presser aux portes pour le marchés, il n'avait pas revus la capitale depuis son départ pour son futur fief. Il prit une grande inspiration avant de guider doucement son cheval et les cinquante hommes qui le suivaient à traver ce torrent.


Ils arrivèrent enfin devant la maison du marchand, un certains Ethan Blueice. Encore un marchand d'opium ou de denrée volée... Ou pire d'objets volés.. Il n'aimait pas la situation. Il s'approcha et descendit de cheval avant de frapper à la porte. Lorsqu'un serviteur vint ouvrir, il les amena dans le séjour les faisant attendre que son maître se lève.  Il est seul hormis son capitaine des gardes et son épée. Ils attendent une dizaine de minute lorsqu'un homme gras et vieux s'avance en haut de l'escalier vêtu de bleus. Un de ses serviteur plus jeune, l'aide à descendre, ils portent des bagues à chaque doigts dont la sienne. Son triple mentons lui donne un air ignoble. Il s'avance en parle d'une voix caverneuse.

-Un problème Messire ? Pourquoi débarquer vous avec tout vos gens à ma porte ? Aurais-je omis un quelconque impôt ou salut à votre famille ?

-Non, Vous avez acheté la chevalière rouge à mon Oncle, Lord Celtigar, Ardrian...

-Oui ?* il contempla la bague, l'approchant au plus près de ses yeux pour en fixer les détails.*

-Je veux la récupèrer c'est une erreur... Mon oncle n'avait plus tout ses esprits lorsqu'il vous l'a vendu... Je vous ais rapporté votre argent. *désignant son capitaine des gardes qui tenait un coffret. *

-Ah oui...* Il réfléchit un instant continuant de descendre les escaliers* Et bien je veux bien vous la rendre * il l'ôta de son doigt et la tendis à Frederik, jusqu'à ce que ce dernier tende la main pour la reprendre. Il la ramena très vite vers lui* Pour cinq mille dragons d'or.

-Quoi?! Vous allez me le payer...Vile gredin... Je vous ferais rentrer chaque dragon dans votre bide putride lorsque je vous aurais éventrés !

Au fur et à mesure de la discussion la pièce s'était remplit de mercenaire aux vêtement bleus, sûrement des gardes engagés pour sa défense. Frederik cessa bien vite son attaque avant de les observer mains sur leurs épée. Il se tourna vers son capitaine des gardes et lui fît signe de ranger son épée. Il s'adressa au marchand en disant « Très bien nous amènerons les dragons bientôt »
Ils sortirent de la pièce et remontèrent à cheval. Lorsque le marchand hurla « Bonne journée, messire !» Il grogna et ramena sa troupe vers la rue. Il se mit en quête d'une auberge pour la nuit. Il avait besoin d'un très bon lit ce soir. Il trouva son habituel auberge qui lui convenait parfaitement :Le Palais Rouge. Il s'arrangea une fois descendu de cheval, et entra dans l'auberge. Les chariots étaient arrivé pendant ce temps et sa chambre était prête.

Il entra dans un accueil très richement conçu. Des étoffes de rouge différent partait de chaque coin jusqu'au centre du plafond, il y avait la même chose partout, des tableaux sur les murs. Il s'approcha de la femme qui tenait le guichet d’accueil et acheta tout un étage pour lui. 500 dragons d'or pour le tout. Il voulait garder des gardes près de lui les autres devrait camper à la sortie de la ville. Il entasserait bien les cinquante qui sont là dans les autres chambres de l'étage. Il se présenta dans le double escalier après avoir donné ses directives à ses hommes.

Il grimpa une à une les marches suivit par deux gardes, ils arrivèrent devant la porte de sa chambre qu'il ouvrit facilement avec la clef probablement peinte en or. Il s'avança dedans, observant son double lit à Baldaquin rouge avec les coussins de même couleur. Il y avait un bureau et une petite table avec deux chaises de chaque côté. Une tellière de thé prête avec deux gobelet. Il y avait aussi une cheminée mais aucun feu dedans. Il se retourna vers ses gardes et leurs fît signe de garder l'entrée.

Il referma la porte derrière eux et observa le miroir qui faisait face à son lit jusqu'à ce que les bruis de dehors l'agace... Ça l'empêchait de réfléchir ! Il s'approcha et écouta quelque minute la conversation apparemment, une voleuse court les rues. Il en avait assez de ces disputes futiles, il tira le rideaux,  ce dernier laissait une certaine clarté dans la pièce mais, il cachait ses habitant lorsque l'on regardait depuis la rue.

Il revint vers le miroir et décida de se changer. Il s'approcha de l'armoire où, il devrait y avoir quelque vêtements prêt à l’emploi. Il y trouva un ensemble rouge magnifique, il le plaça devant lui lorsqu'il était en face du miroir pour voir s'il lui allait. Il avait demandé des vêtements de sa taille et son hôtesse avait fait préparer la chambre en vitesse. Il posa les vêtements sur le lit et commença a enlever ce qu'il portait doucement. Commencent par le haut pour finir par le bas. Il s'arrêta après avoir ouvert sa chemise lorsqu'une odeur commença à lui monter au nez, il regarda partout et repéra un sac suspect dans son armoire. Il s'approche, le saisit et l'ouvre. Une tourte ? Un boudin ? Et d'autre chose... Un sac de gueux ? Mais qu'est-ce que ça faisait là ? Il se tourna vers son lit d'où devait provenir l'odeur. Il s'approcha de son lit et s'arrêta devant avant de se pencher.
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Hermine




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MessageSujet: Re: [F-1] Les petits frères du Bois du Roi (PV Frederik) [F-1] Les petits frères du Bois du Roi (PV Frederik) Icon_minitime14.11.13 2:55


En entendant du bruit dans l’escalier, Hermine referma en vitesse l’armoire où elle venait de déposer sa besace en vrac et roula sous le lit. Juste à temps ! La porte s’ouvrit et elle perçut les pas de plusieurs hommes certainement armés vu le  son que cela faisait. Comment-allait elle sortir désormais ?! Elle jouait de malchance.

La porte de la chambre se referma et une paire de pieds avança vers le lit. Richement chaussés, enfin, des chaussures de notable, mais certainement un cavalier car il s’agissait de bottes d’équitation, cependant, le cuir était souple et entretenu, il ne s’agissait donc pas de n’importe qui. En même temps, même si elle n’avait pas vraiment prit le temps de l’observer, la chambre n’était pas destinée au dernier des paysan. Tout bien réfléchit, même le peu qu’elle pouvait en voir révélait la richesse des lieux, il devait s’agir de la demeure d’un riche marchand de la capitale ou pire, d’un noble. La rouquine ne quitta plus les chaussures des yeux, terrorisée et cherchant une solution sans parvenir à éclaircir assez ses pensées pour en trouver une. Ils partirent vers la fenêtre et la fermèrent. A partir de là, elle ne distingua plus ce qui se disait dans la rue, même si un bourdonnement étouffé donnait à croire que la conversation houleuse se prolongeait.

Les pieds se rapprochèrent alors et elle entendit l’armoire s’ouvrir. Non ! Il allait trouver la besace ! Il allait lui prendre son déjeuner ! Pire, il allait savoir qu’elle était là. Elle étouffa un couinement de terreur et mit ses mains sur sa bouche. Elle regarda avec des yeux écarquillés les vêtements qui tombaient au sol en priant tous les dieux possibles et imaginables qu’il ne trouve pas son butin. Il semblait en tout cas ne pas encore l’avoir vu, le sursis ainsi laissé lui permit de se calmer un peu, de recommencer à respirer et surtout d’espérer. Hélas, même sans un mot de la part du jeune homme, la jeune fille vit rapidement cette lueur réduite à néant. Il s’était arrêté devant l’armoire, trop longtemps, sans bouger, sans terminer de se changer, et voila qu’il approchait du lit ?! En voulait reculer pour se mettre à l’abri de l’autre coté du grand lit, comme si cela allait l’empêcher de la voir, elle se cogna la tête sur le sommier. Le bruit de sa tête sur le bois n’était qu’un indice supplémentaire, car le chevalier était déjà penché et elle voyait son visage et ses yeux qui la scrutaient. Reflexe enfantin et idiot, elle ferma les yeux et s’immobilisa complètement, arrêtant sa respiration, en espérant qu’ainsi, il ne la verrait pas.

Acculée, terrifiée, elle savait qu’elle n’avait aucun moyen de s’en sortir. Il y avait lui et les hommes dehors, voilà, elle était faite comme un rat, et en plus avec son butin comme preuve, elle allait perdre une main, la vie, peu importait finalement. Mais… tiens ? Les bruits dehors avaient cessés, le calme relatif d’une ville en ébullition semblait avoir repris son cours. Y avait-il encore un espoir ? Quoi qu’il en soit, la perspective de la mort n’enchantait pas la gamine et comme, rouvrant bientôt les yeux, elle dû bien se rendre à l’évidence, faire la morte n’avait pas marché, il fallait bien qu’elle réagisse. Après tout, elle était… vive comme l’eau, insaisissable comme le vent, rapide comme le chat. Hermine.

Elle roula hors de sous le lit, de l’autre coté et recula, prête à bondir s’il s’approchait, prête à fuir par où elle pourrait, prête à sauter par la fenêtre qui, hélas fermé, ne lui permettait pas de retraite rapide pour l’instant. Elle observait partout dans la chambre les éléments qu’elle pourrait utiliser pour lui échapper, une seconde, une minute, une vie entière. Les tentures, les rideaux, tout était bon à prendre, et si la rouquine avait appris une chose de ses longues années d’errance, en dehors de reconnaître le statut de quelqu’un à ses chaussures - vivre tête baissée avec ces avantages – c’était à utiliser son environnement pour survivre.

__ M’ssire, m’faites pas d’mal, j’voulais pas vous déranger, ‘xcusez moi d’et’ dans vot’ chambre. J’vais partir, laissez moi partir. »

Elle regarda l’armoire où devait encore être sa besace et à regret, abandonna l’idée de la récupérer ou de la lui demander. Elle releva les yeux vers lui, et sourit.

Mais à ce moment là, des bruits se firent entendre dans l’escalier…

__ Messers ! Non ! Ne montez pas ! »
__ Ta gueule ! On monte si on veut, on est le guet et y’a une voleuse chez vous ! »
__ Permettez que je vous devance, vous allez déranger nos illustres clients ! »
__ On permet rien du tout ! Les Manteaux d’Or dérangent qui ça leur chante. »
__ Pi d’abord, c’est pour la sécurité de tes fameux clients qu’on travaille nous, alors laisse nous faire ou il t’en cuira. »


Vu tout le boucan qu’ils faisaient eux même, ils n’avaient certainement pas entendu quoi que se soit de ce qui s’était passé dans la chambre jusqu’ici. En réalité, le Capitaine avait leva lé tête au moment où le Celtigar avait fermé la fenêtre et en avait déduit qu’elle devait être ouverte et avait pu aisément servir d’échappatoire à cette fouine voleuse. Mais désormais, un seul cri de sa part et ils débarqueraient en force et l'arrêteraient, sa vie était entre les mains de cet homme dont elle ignorait tout. A moins que... elle regarda par la fenêtre, rideaux, poignée, ouvrir, sauter... long, mais si l'occasion se présentait, si elle n'avait pas le choix... survivre n'était pas de tout repos, survivre impliquait de ne jamais s'abandonner au désespoir.

Qu’est qui était pire ? Lui ou les membres du guet ? Elle n’en savait rien à vrai dire, elle ne le connaissait pas. Mais quelque part, entre une lourde punition certaine et un danger potentiellement plus grand, le choix était vite fait, en tout cas pour une enfant pour qui la vision à long terme n’était pas un point fort. Elle le regarda donc à nouveau, terrorisée par les hommes qui approchaient à grand pas et par lui aussi, dans ces grands yeux on pouvait lire : aidez moi, aidez moi et je ferais tout ce que vous voulez...



Dernière édition par Hermine le 18.11.13 7:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [F-1] Les petits frères du Bois du Roi (PV Frederik) [F-1] Les petits frères du Bois du Roi (PV Frederik) Icon_minitime14.11.13 7:14

Frederik s'était penché pourvoir ce qui sentait aussi mauvais, il pensait à de la nourriture abandonnée sous le lit et il aurait une preuve pour se plaindre. Il n'avait pas trouvé ce qu'il cherchait mais, il avait trouvé une enfant, une pauvre petite. Dés qu'il avait posé les yeux sur elle, elle avait fermée les yeux pour jouer les mortes. Il s'amusait un peu de la situation et il ressentait quelque chose de nouveau, de la pitié... Jon lui avait souvent parler de ce sentiment que l'on éprouvait face à quelqu'un sans défense.


Il la scrutait sans un mot jusqu'à ce qu'elle roule de l'autre côté pour lui parler. Elle était jeune, peut-être douze treize ans. Une rousse avec une robe en piteuse état elle parla d'une voix d'enfant,

__ M’ssire, m’faites pas d’mal, j’voulais pas vous déranger, ‘xcusez moi d’et’ dans vot’ chambre. J’vais partir, laissez moi partir.


__ Je... Je ne te ferais pas de mal rassure toi... Il n'y a pas d’offense enfin, je ne sais pas si je vais te laisser habiter ici... L'odeur est insoutenable... Fîle avant que...


__ Ta gueule ! On monte si on veut, on est le guet et y’a une voleuse chez vous ! »


__ Le guet n'arrive... Vite cache toi dans l'armoire !

__ Dépêche toi !


__ On permet rien du tout ! Les Manteaux d’Or dérangent qui ça leur chante. »

__ Pi d’abord, c’est pour la sécurité de tes fameux clients qu’on travaille nous, alors laisse nous faire ou il t’en cuira


Il referma en hâte sa chemise se tournant vers la porte. Il n'avait pas envie que ces brutes du guet touche à cette gamine... Il allait forcément la punir ou pire, l’emprisonner... La tuer. C'en était trop. Il espérait au moins accomplir une bonne action en la sauvant et qui sait en lui offrant un bain... Ca serait pas mal. Et puis c'était excitant de ne pas respecter la lois ? Il avait si souvent ennuyé le guet lorsqu'il était pupille à la cour.  

Il s'approcha de la porte avec sa chemise débrailler pour donnez une certaine image de lui, il se tourna vers l'armoire et enfila sa robe de chambre enfin ce qui y ressemblait et la serra pour pas que l'on voit ses vêtements, il tira son épée et sorti. Il n'allait pas se battre contre le guet mais, il allait donné une tout autre envie à ces hommes.


Il sortit en poussant la porte, ses hommes préparaient leurs chambre doucement mais surement, leurs affaire venant s'ajouter au reste du mobilier, des lits avaient été ajouter par les domestique, des matelas s’étalaient dans les pièces. Il leur devait bien de dormir au chaud après tout, il s'approcha de son capitaine des gardes et lui demanda de bloquer l'entrée à tout visiteur et même l'entrée de l'étage pendant qu'il allait voir ce qu'il se passait en bas.

Il descendit les marches pour arriver sur le palier, il s'approcha de la rambarde et observa  les hommes du guet qui montaient vers lui par l'escalier de droite, ils approchaient du pallier il s'approcha et s'exclama:

__ C'est une honte ! Qu'est-ce vous faites pour nous ! Une gamine vient de s'enfuir par la fenêtre en me volant ma bourse ! Elle fuis en direction de la sortie de la ville ! Allez donc la chercher avant qu'elle ne s'envole avec mes dragons d'or ! Dépêchez vous ! Ou je jure sur ma famille, la famille Celtigar qu'il vous en cuira !

Il pensait les pousser à quitter son auberge, il pourrait ainsi avoir tout le loisir d’interroger la petite et qui sait pouvoir l'aider un peu avant qu'elle ne reprenne sa vie misérable. Si les gardes partaient, il prendrait le chemin inverse jusqu'à sa chambre, sinon il continuerait de leurs bloquer le passage en leurs hurlant d'aller chercher sa bourse.
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Hermine se dit qu’il n’avait pas l’air si méchant et contre toute attente quand il entendit les Manteaux d’Or arriver, il lui dit de se cacher dans l’armoire. Elle ne se fit pas prier. Quand à l’odeur, elle ne voyait pas trop de quoi il parlait, elle, elle ne sentait rien. Peut-être le lard, peut-être que ses narines sensibles de noble n’aimaient pas l’odeur alléchante du lard fumé. Evidemment elle puait, mais elle ne s’en rendait pas compte, et puis elle sentait nettement moins mauvais que la plupart de ses camarades et puis c’était son odeur, elle y était habituée. Peut-être un peu trop.
Pendant qu’elle se demandait quelle odeur le gênait tant en renflant la tourte et le lard, elle entendit l’homme sortir de la pièce. Il était gentil, elle n’avait pas envie de l’empester avec ces odeurs, et puis, cette fameuse odeur, un membre du guet pourrait bien la sentir, qui sait. Elle resta là, cachée dans le noir, respirant tout doucement pour que personne n’entende, mais elle avait déjà moins peur, comme si grâce à lui, tous ses problèmes allaient être résolus comme par enchantement.  

Dans l’escalier, les hommes montaient et ils étaient presque arrivés en haut quand un jeune homme débraillé fit son apparition à la rambarde en surplomb de l’entrée magistrale en les hélant. Le capitaine fut surpris, il avait bien évidemment posté des hommes en bas dans la rue et ils auraient certainement appelés du renfort s’ils l’avaient vu s’enfuir. Aussi, il s’arrêta et observa le Celtigar, un peu perplexe. Pourtant, sa menace était bien réelle, et franchement, il n’était pas prêt à se dresser contre une Maison des Terres de la Couronne pour une petite voleuse. Il ordonna alors à sa troupe de redescendre en vitesse et inclina la tête en direction de  Frederik.

__ Pardonnez nous, nous l’avons vu entrer, nous pensions pouvoir la cueillir dans une des chambre, mais elle a été plus rapide. Nous allons faire tout notre possible pour la rattraper et vous rapporter votre bourse Messire, mais elle est rapide, vous avez pu le constater. Je vais laisser deux hommes en faction devant l’hôtel au cas où elle referait son apparition dans le coin, n’hésitez pas à les solliciter en cas de problème et fermez bien votre fenêtre, on ne sait jamais. »

Le chevalier descendit les escaliers rapidement et demanda aux hommes restés à l’extérieur s’ils avaient vu quelque chose, la réponse était sans appel, non, ils n’avaient rien vu. Elle pouvait être passée entre les mailles du filet, c’était toujours possible, mais il y avait de fortes chances pour que le Crabe Rouge ait décidé de se la garder pour lui tout seul. Difficile à comprendre vu son odeur, mais après tout, après un bon bain, elle ferait un met de choix la rouquine. De toute façon, il devait assurer la sécurité de la ville, pas de ce jeune homme, et il s’en fichait pas mal de ce qui pouvait lui arriver à lui ou à la gamine, alors s’il avait envie de la protéger ou de la séquestrer, il n’allait pas risquer sa place pour l’en empêcher. Il lança donc ses hommes à la poursuite de la fuyarde imaginaire après avoir ordonné à deux de ses hommes de rester en arrière pendant quelques temps, mais il garda ses interrogations pour lui-même.

Rapidement, il cessa les recherches, de toute façon, soit elle avait trop d’avance, soit elle n’était pas dans al rue, alors à quoi bon insister. Quand aux Dragons d’or, ils devaient certainement être déjà dépensés ou hors d’atteinte. Et puis franchement, il ne croyait pas à cette histoire, ces hommes l’aurait vu ressortir et sauter dans la rue. Il sourit en y repensant, elle allait peut-être se repentir de s’être enfuie. Il espérait que ce qui l’attendait désormais était bien pire que ce qu’il lui réservait, mais il ne pouvait en être certain, il ne pouvait qu’imaginer tout en reprenant son poste et en arpentant les allées du marché.

Tout ce temps, pas si long en fait, Hermine était restée dans l’armoire, et quand elle entendit la porte s’ouvrir, elle cessa totalement de respirer, terrifiée à l’idée qu’il ne s’agisse pas du gentil jeune homme qui l’avait aidée. Elle priait les anciens Dieux et les nouveaux pour que la porte s’ouvre sur son visage bienveillant et non sur celui d’un manteau d’or ou d’un quelconque inconnu. Ce qui l’en empêcha pas de sursauter en serrant son morceau de lard fumé contre sa poitrine de toute ses forces comme s’il s’agissait d’un doudou quand la porte de l’armoire grinça.

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