Née dans la riche et puissante maison Manderly, tout destinait à Wylla une vie confortable et luxueuse de privilèges et de pouvoirs dont elle a naturellement profité. Dernière née de sa fratrie, elle n'avait pas les attentes, les responsabilités et les obligation d'une héritière, jouissant ainsi d'une certaine liberté au sein sa famille aimante. Encore plus curieuse que sa sœur aînée, elle réussi à coupler à l'éducation d'une dame de très haute naissance, le même entrainement martial de sa sœur, les deux se cantonnant au maniement d'armes de femme, le poignard, et  tire à l'arc dont Wylla devint très rapidement très doué, au détriment de la dague, qui reste l'arme favorite de Wynafryd. La rudesse du Nord donnant des femmes honorables à fort caractère,leurs accordant une meilleurs place que dans d'autres régions de Westeros. Ainsi, elles apprirent à devenir d'assez bonne cavalières toutes les deux,  principalement lors d'exercices de chasse. La chasse au faucon obtenant la préférence de Wylla, et la chasse à coure celle de Wynafryd. Après un révélation née au début par des lectures hasardeuses, qui ont amené Wylla à fouiller dans les affaire du mestre, elle obtint de celui-ci une formation en poisons, grâce à un véritable siège de plusieurs mois de demandes acharnées auprès de ce dernier, qui avait fini par céder lorsqu'il se rendit compte que la volonté la jeune demoiselle lui rendait capable de passer par un enseignement autodidacte si cela devait être nécessaire à ses yeux. Pour le plus grand bonheur de Wylla, et la fierté du mestre, son enseignement devint un de ses domaine de prédilection.
 De plus, elle met sa position pleinement à profit pour exercer au mieux son esprit critique, et affûter sans pareil ses sens aigus de la finance et de l'économie, du négoce et du commerce, ainsi que de la politique et des intrigue. Ses exercice théoriques et pratiques furent son quotidiens dés son plus jeune âge, principalement dans l'optique du bien et du profit de sa maison, puis dans un second lieu le sien, et pour finir celui des domaines familiaux, les trois étant de son point de vue intimement liés.

 Avec le temps, et au fil des commerces avec Essos, Wylla s'enticha de la culture et de la façon de vivre des Cités Libres. C'est ainsi quelle commença à se teindre les cheveux à l'instar des citoyens de Tyrosh en Pentos, dans les couleurs de sa maison. De plus, l'extravagance des sœurs qui était déjà assez poussée,  allait en grandissant, les deux aillant réussi à coupler parfaitement les styles vestimentaires des deux peuples, et se plaisant à porter ces différents vêtements et parures sophistiqués et recherchés aux coupes parfaites et à la dernière mode, le tout fait d'étoffes et autre matière exotiques, des plus coûteuse et luxueuses, donnant l'illusion d'une noble dame de Lys.

 Sachant l'importance de femme à Dorne, et dans certains cités d'Essos, comme Quarth ou Volantis, Wylla et Wynafryd aiment de moins en moins la condition des femmes imposée par les hommes. Sans vouloir en devenir un, elles désirent vraiment montrer à la face du monde qu'une femme est aussi capable qu'un homme dans de très nombreux domaines. Hélas, Wylla n'étant pas l'héritière, il lui est encore plus difficile de faire ses preuves en société, de plus, son ambition personnelle, lui font envier sa sœur qui succédera à leurs père. Par conséquent, il lui arrive d'avoir des réactions dures envers Wynafryd lorsqu'elle "brise" les espérances que Wylla a placées en elle.

 De se qu'elle sait de feu le Roi Rober, Wylla le considère comme un véritable incapable, qui a eu bien de la chance d'avoir des Mains si compétentes, mais qu'aucune des deux figure ne sait comment faire pour obtenir un bon Conseil Restreint, qui penserait uniquement et entièrement au royaume, à part peut-être certains cas comme Barristan Selmy, et bien qu'elle partage l’opinion publique à propos de l'Araignée, elle conserve envers lui une forme d'admiration pour ses capacités avérées de maître espion .

 Quand aux Targaryen, Wylla connais parfaitement le dicton, "À chaque fois qu'un Targaryen né, les dieux lancent une pièce.". À ses yeux, cela n'est pas assez, et en premier lieu, la pièce devrait être une enclume, puis, les dieux devraient vraiment apprendre à viser, si ils ne veulent pas se ruiner.

 Aujourd'hui elle n'aspire qu'à faire prospérer la maison Manderly, en lui accordant par exemple, de véritables valeurs aux différents titres, obtenir une charte similaire que celle voulue jadis par feu Lord Denys Sombrelyn, une véritable place à la Cour, voir placer l'un d'entre eux à une charge officiel, et pourquoi pas récupérer l'ensembles de leurs anciennes terres, maintenant que les Jardinier ne sont plus, et les Peak beaucoup plus faibles, et si possible, être à l'origine de sa propre famille, avec cela et un bon mari, du Sud de préférence, fondant ainsi une branche cadette à la maison Manderly.

Très aimée des vassaux et autres gens de sa maison, elle les apprécie tout autant en retour, et les connait tous personnellement, et entretien une abondante correspondance épistolière avec ceux sachant lire et écrire, lui permettant ainsi de toujours se tenir au courant de ce qui ses passe sur les terres des Manderly. Ses sorties très fréquentes à Blancport en font une des figure les plus populaire de toute la ville, se qu'elle utilise pour délier les langues de ces citoyens et obtenir toujours plus d'informations et ragots sur autrui et le reste du monde.

Wylla fut désignée pour être la Première Dame de Compagnie et l’Échanson de Lady Sansa, lorsque cette dernière accompagnât son père nouvellement Main du Roi pour la Cour Royale. Tandis que Wynafryd se devait de rester à Blancport. Ses parents lui payèrent les meilleurs appartement possible dans la Citadelle de Maegor, ne lui octroyant que sept caméristes et deux douzaines de gardes du corps. Lorsque Lady Margaery Tyrell arriva à la Cour, Wylla y vit une très belle opportunité pour sa carrière politique, et fit en sorte de se rapprocher le plus possible de la demoiselle bieffoise, tout en demandant à son suzerain Lord Stark d'intercéder en sa faveur afin qu'elle puisse conserver les fonctions qu'elle avait auprès de Lady Sansa mais cette fois-ci envers Lady Margaery. Wylla arguât qu'elle pourrait très facilement être l'espionne du Nord chez les Tyrell et au sein de la famile royale aux vue des fiançailles de Margaery avec le Prince Durram, ajoutant comme prétexte le fait que les Tyrell et les Baratheon étaient redevable au Nord d'avoir aider à la conclusion du mariage royal. Lady Wylla gardât donc ses offices lors du départ de Sansa pour le Bief, cette fois-ci au service de la futur Reine. À la Cour, elle se lia d'amitié avec Lord Ades Overton, une amitié aussi sincère que remplie d'intérêts.
Depuis qu'elle est à Port-réal, elle observe avec le peuples et les courtisans les mêmes comportements qu'à Blancport, se construisant son propre réseau d'informateurs.

  Wylla est une personne en général joviale et aimable, qui place son honneur et celui de sa famille au dessus de bien des choses, et à la langue bien pendue. Mais aussi bien aiguisée. En effet, Wylla manie la flagornerie comme une parfaite courtisane, et la médisance à l'instar des plus odieuses vipères. Réservant ces attitudes hautement hypocrites à ceux qu'elle considère comme inférieurs, ou alors les personnes qu'elle n'aime pas, ou dont elle veut tirer quelque chose. Car en général, Wylla parle en toute franchise, et n’hésite pas à proférer des paroles dures, manquant de tact et de diplomatie si la situation l'exige. Cela montre en général ce qui lui tient à cœur. Ainsi, Wylla n'est pas aussi bonne comédienne que son aînée, surtout dans les situations où ses valeurs et ses principes, et ceux de sa maison sont mis en danger.

 Malgré cela, Wylla reste une personne subtile, voir calculatrice, usant de sa patience infinie, pour réfléchir mûrement avant de produire le moindre jugement, faisant toujours en sorte d'avoir un avis nuancé sur le monde qui l'entoure.

 Wylla, ne fait rarement dans la demie mesure, étant très ambitieuse, elle aime voir les choses en grand, et concrétiser ses projets du mieux qu'elle le peut. Cela l'amène à être relativement exigeante avec elle-même, et aussi les autres, ce qui lui donnes des réactions qui peuvent se rapprocher de l'autorité.

 Sa curiosité et son extravagance pimentent sa vie, fréquentant assidûment avec sa sœur la très grande salle de spectacle de Blancport, les deux étant plus qu'amatrices de ces types de divertissements autant que la culture.
Sans pour autant être dévote ou bigote, Wylla est une demoiselle très pieuse, voyant la Foie autant comme une nécessité qu'un outil à utiliser pour ses ambitions.

  Véritable double de Wynafryd en plus jeune, Wylla à l'instar de sa sœur, porte ses longs cheveux bruns en une tresse soignée, mais a pour habitude de teindre ces derniers dans diverses teintes de vert et de bleu, depuis qu'elle a commencé à affectionner les traditions Tyroshies et Pentoshies.

 Surmontés de sourcils blonds, ses yeux sont d'un bleu clair, et lui donnent un regard vif, même si ils se montrent très souvent rêveurs lorsqu'elle a la tête à diverses occupations comme la lecture, le chant, la danse, la couture... ou lorsqu'elle veut volontairement se faire oublier, et obtenir ainsi un air distrait, ce qui lui permet de mieux faire attention à ce qui l'entoure, et d'épier plus convenablement les faits et gestes d'autrui. Inversement, elle sait comment le rendre plus perçant et dur, lorsque l'occasion s'y prête.

 Elle ne manque pas de charme, malgré son visage aux traits rigides et sévères, adouci par son tient rose . Se tenant toujours de façon extrêmement droite, elle peut aisément se montrer imposante et impressionnante , relativement gâché par son côté vicieux, retors, et sournois.

 Appréciant tout particulièrement les habits à la dernière mode aux coupures parfaites et très recherchées, elle aime prendre soin de sa garde robe, et ajoute toujours un côté prononcé d’originalité, préférant le luxe au confort, avec des teintes vives voir criardes, aux couleurs de la maison Manderly, dans des étoffes extravagantes,et des fourrures exotiques, le tout agrémenté de motifs et de broderies en fils d'argent, et de soie, de velours, de satin, ou de damas, et autres dentelles délicates. Wylla agrémente le tout de parures précieuses et sophistiquées sur le thème de la mer.

 À l'inverse des autres nobles dames du sud dont sa famille suit encore les tradition et le mode de vie, Wylla sait manier la dague (moins bien que sa sœur Wynafryd), et surtout, tirer à l'arc, en plus est aussi une très bonne cavalière. Même si elle maîtrise l'art de la marche mieux que quiconque, et dance mieux qu'elle ne chante au contraire de sa sœur.

 Tout comme Wynafryd, Wylla adore se parfumer à la rose d'hiver, rendant leurs duo reconnaissables rien qu'à leurs fragrance.