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Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios)

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Glenhild Bonfrère




Personnage
Age du personnage: 22 ans
Surnom: La Sirène Sanglante
Métier/Titre(s): Capitaine sans navire et sans equipage

Glenhild Bonfrère
« ↯ Fière née ↯ »
« D'écume, de Sang & d'Acier »

Copyright : Echo des Plaines & tumblr
Citation : « La liberté a parfois les mains rouges de sang. »
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 380
à Westeros depuis : 09/05/2013
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MessageSujet: Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Icon_minitime27.07.13 23:02



An 298 – Lune 3 – Semaine 1 – Jour 2







« Larguez les amarres ! Cap au Sud ! En arc de grand cercle vers les cités libres mes frères ! Souquez ferme ! »

Glenhild revivait, perchée sur la tête de la sirène qui ornait la proue de son navire et fermement accrochée à la lance qu’elle brandissait, elle se tourna vers le grand large après avoir donné ses ordres et huma l’air iodé avec délectation. Enfin, la Sirène de Fer était de retour sur les mers, et prête, plus que jamais, à faire couler le sang désireux de rattraper le temps perdu. Temps trop long à ses yeux, presque insupportable, où elle avait dû marcher sur la terre ferme comme les autres mortels, le temps que son bateau soit réparé et puisse à nouveau naviguer. Le vent humide et salé avait le gout de la liberté et l’horizon rougeoyant  dans le coucher du soleil la beauté absolue de a victoire. Enfin… Entendre la caresse des vagues sur sa coque, les rames entrer et sortir des flots dans des gerbes d’écumes, sentir le souffle de l’immensité grise bleue et verte sur son visage, était jouissif. C’était pour elle ce qui avait toujours compté et la seule chose pour laquelle elle vivait et combattait, l’appel de l’océan, et y répondre, le plus grand plaisir à ses yeux. Elle n’avait jamais put y résister et plus les années passaient plus elle se sentait proche de lui, plus proche de lui que de tout autre être vivant, plus amoureuse de lui qu’elle ne pourrait jamais m’être d’un homme, aussi fort soit il. Car lui, jamais, ne tentait de lui arracher sa liberté, au contraire, il l’exaltait, chaque fois qu’il grondait au dessus d’elle, chaque fois qu’il manquait de prendre sa vie, elle se sentait plus vivante que jamais. Délivrée de toute contrainte, ici elle était reine et la société ne comptait plus, que se soit les mœurs des contrées vertes ou même celles de Iles de Fer. La pureté absolue d’une vie entre tempêtes et mer d’huile, entre commerce et pillages. Une vie de guerrière, le gout du sang et de l’acier, sa chaire avait déjà connu la morsure des lames acérées comme en témoignaient ses cicatrices, mais jusqu’ici, d’une constitution étonnamment résistante, elle avait toujours survécu. Elle n’avait pourtant jamais craint d’être tuée au combat, et cela se voyait quand elle se battait d’ailleurs, la seule chose dont elle avait peur c’était de mourir vieille, dans son lit, ou tout autre mort indigne de sa réputation. La blonde était consciente que l’attendait, aussi, au bout du chemin, une mort à la mesure de son existence, et comment ne pas en être fière, comment ne pas l’affronter tête haute, la regarder en face, et avec le sourire ?

« Hissez la voile ! »

Dans ces éternelles braies de laine grisâtre et sa chemise de lin blanche qui tirait sur de beige, elle sauta au bas de son perchoir sur le pont et arpenta, en silence, le pont de son boutre adoré, deuxième amour de sa vie après l’océan. Ces cheveux et sa chemise ondulaient au vent, un sourire esquissé sur son visage juvénile, elle marchait tête haute en ondulant des hanches pour accompagner le roulis du bateau, la main dans la ceinture qui tenait son épée…

Le voyage dura plusieurs semaines malgré un vent fort et favorable, pour arriver au large des cités libres du sud du détroit et s’engouffrer dedans comme le kraken lui-même qui, tapis dans l’ombre des abysses, attends sa proie avec patience. La mer tantôt forte, tantôt calme semblait leur accorder sa clémence et bénir leur voyage, ce que la grande blonde prit pour un présage favorable pour sa quête et celle d’Euron. Car c’était de cela qu’il s’agissait en tout premier lieu. Au delà du plaisir de reprendre la mer qu’elle n’avait pas boudé partant au crépuscule alors qu’elle aurait pu attendre l’aube du lendemain, trop pressée de dormir dans son hamac sous sa tente, bercée par le clapotis. Elle avait une mission, une mission qui lui avait valut l’aide financière, entre autre, de l’œil de choucas pour retaper au plus vite son boutre. Elle devait recruter. Mercenaires, pirates, tous ceux qui étaient prêts à les suivre dans la guerre contre Westeros, que se soit pour une idéologie quelconque ou juste pour l’argent qu’il y avait à se faire, ou même pour le sang qui coulerait quand les pillages et la conquête commencerait. Le plan, la stratégie, tout cela était bien flou encore dans son esprit, à vrai dire elle avait surtout retenu que cette fois-ci, ils avaient une chance de réussir s’ils s’associaient avec les bonnes personnes. Euron saurait qui. Elle s’en fichait, elle avait juste hâte de gouter au sang des Chevaliers des Sept Couronnes, ceux qui ne se privaient jamais de se moquer d’elle et de ses hommes, ses frères, qu’elle aimait entre tous. Tant d’années à se taire, tant d’année à accepter leur regard pour survivre. Survivre pour ce jour où elle pourrait savourer sa vengeance et leur montrer à tous, qu’il ne faut jamais oublier les Fer-Nés !

Mais pour l’instant, le piratage lui manquait trop, elle avait besoin de retrouver la sensation du danger, le gout du sang, l’image de l’abordage,  la musique de l’acier et du bois, et l’odeur sucrée de la victoire. Et puis peut-être, en attaquant un bateau, pourrait elle faire d’une pierre deux coups, beaucoup étaient protégés par des petites troupes de mercenaires, et il y avait les soldats, les esclaves. Comment résister à l’envie de se jeter dans la bataille, juste un peu, pour compenser ce que le Dieu des Tornades lui avait pris la dernière fois au moment même où elle allait rattraper sa proie qui filait au vent vers Dorne. Elle était à deux doigts de tuer, si proche qu’elle aurait pu même prendre dans sa main la gorge blanche de la galère marchande, elle sentait son pouls, son sang chaud dans ses veines. Elle la touchait presque, elle l’avait presque abordée, elle était presque sur son pont, trucidant à tour de bras les hommes chargés de la protéger. Elle aurait tellement aimé la prendre, lui trancher le cou, voir son sang couler hors de ses veines, la belle la galéasse ventrue, appétissante. Mais la tempête s’était levée, sombre et farouche, rugissant et grondant tel un monstre enragé, crachant son feu blanc entre ses nuages noirs, la forçant à abandonner la partie. Le grain noir était d’une violence inouï et malgré ses talents, malgré son expérience, ils avaient bien faillit tous y rester. Prise dans la tourmente, essayant de fuir, son château envolé, sa voile déchirée, ses rames brisées, ses marins noyés pour certains, son mat foudroyé, sa coque percée, sa cale emplie d’eau. Mais ils avaient survécut, pour la plupart, et depuis, d’autres avaient remplacé les morts dans les rangs de la Sirène de Fer pour repartir. Telle était la Sirène de Fer, toujours voguant, jamais ne fléchissant, et défiant les éléments, le Dieu des Tornade lui-même, car le risque faisait partie du jeu.

La grande voile carrée rouge à la corne de guerre noire et bordée de fil d’or flottait nonchalamment, comme une bannière en berne, au large des degrés de pierre. Une région infestée de pirates de tout poils et où il était aussi aisé de s’échouer que de se faire trucider. C’était un endroit dangereux, que les marins préféraient éviter, à part Glenhild, qui y était dans son élément et son boutre taillé pour y croiser avec agilité. Mais elle se tenait là, assez proche pour s’y réfugier, et assez loin pour intercepter tout navire qui en ferait le tour, allant des cités libres du Nord, Pentos, Bravos, Myr, Tyrosh, à Lys ou à la baie des serfs, ou inversement. Le Capitaine était arrivé là où elle voulait être, elle avait fait mollir les cordages, et tous savaient ce que cela signifiait… elle voulait pouvoir tendre ses voiles en un minimum de temps pour fondre sur sa proie. Pendant que tous sur le boutre profitaient des dernières heures de répit, habillés de mailles et de cuir bouilli, un gamin d’une dizaine d’année perché tout en haut du mat surveillait l’horizon. Il avait déjà annoncé quelques navires, mais leur direction par rapport aux vents arrière n’était pas idéale pour les rattraper, ou ils semblaient trop bien protégés, ou pas assez, ou leur ligne de flottaison laissait à désirer. La guerrière ne perdait pas patience, elle avait attendu si longtemps qu’elle n’était pas à quelques heures près, pas même à quelques jours près. Elle était trop heureuse de fouler de nouveau le pont de son boutre avec son allure chaloupée et altière, de voir ses marins boire, manger et jouer, de discuter avec eux de leurs aventures passées devant les nouveaux et les jeunes mousses.

« Galéasse basse à trois milles ! 20° Nord ! »

Un large sourire et un regard carcassier apparut sur le visage de la blonde Fer-Née. La position était parfaite…

« Rameurs à vos nages ! Mariniers étarquez sec ! Cap 30° Nord ! »

Dès que la grand-voile fut tendue sous le vent, le boutre fin et élancé se mit à filer sur les flots plus vite qu’un espadon et commença à rattraper le navire marchand tout en le contournant légèrement pour l’obliger à s’approcher des hauts fonds des degrés de pierre.
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MessageSujet: Re: Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Icon_minitime28.07.13 13:53

Morsure du fer
&
gout du sang

Feat Glenhild Bonfrère


Stelios était assis sur un vieux tonneau, occupé à affuter la lame de son épée, le regarde tournée vers l'horizon. Le voyage était d'un calme désespérant. Non pas qu'il eut souhaité une attaque de pirates, mais il n'avait même pas eu à subir la moindre petite tempête. Aucunes intempéries, un vent aussi calme qu'à l'ordinaire,  un grand soleil et une chaleur qui aurait pu paraitre étouffante pour bon nombre de ouestriens. Mais pour lui et ses hommes, qui avaient passé plusieurs années à se battre sous le soleil écrasant de la Baie des Serfs, cette chaleur était...banale.
Et cette mission était elle aussi banale. Dans le sens ou ça n'était pas la première du genre qu'il avait à faire. On  l'avait chargé d'assurer la protection de la
Chevaucheuse du Détroit, un navire marchand venant de Dorne et qui faisait le voyage entre Lancehélion et Pentos pour y vendre et y acheter bon nombre de richesses. Stelios et ses hommes devaient donc protéger navire et marchandise jusqu'à destination, en évitant les problèmes. Mais le seul incident qu'ils avaient eu à déclarer était le poisson que Vettias avait réussi à pêcher quelques jours plus tôt. Poisson qui fut relâché peu après, vu qu'il n'aurait même pas pu remplir l'estomac du gamin qui briquait le pont du navire. Pour lui apprendre le métier comme disait le capitaine. Autant lui mettre un couteau entre les mains et lui apprendre à faire la cuisine, ça ne pourrait faire que du bien à tout le monde ici.

Ayant enfin fini sa besogne, le mercenaire rangea son épée au fourreau, avant d'attraper l'outre posée à côté de lui. Il avala une gorgée d'eau, avant de la lancer à un de ses hommes qui tendait la main pour l'avoir. Mais à peine l'eut-il lancé qu'il entendit la voix de la vigie hurler:


- Navire en vue à tribord!

Regardant dans la direction indiquée, il réussit à apercevoir une tâche rouge, probablement la voile d'un navire, qui grossissait petit à petit. Et ils n'avaient probablement aucunes intentions amicales. Rejoignant le capitaine, qui discutait vivement avec son barreur, Stelios pointa le navire du doigt avant de parler d'une voix forte.

- Peut-on les distancer?

- Non. Ces chiens ont le vent pour eux, et l'avantage de la vitesse. Si la Chevaucheuse n'avait pas ses cales presque pleines, nous aurions eus nos chances, mais pas là...qui plus est, ils tentent de nous forcer à pénétrer dans les Degrés. Si les pirates ne nous y égorgent pas, nous nous briserons sur les fonds de l'archipel.

- Alors ne déviez en rien de votre trajectoire. Quoi qu'ils fassent. Si ils nous abordent, nous les repousserons. Et dites à tous vos hommes valides et dont la tâche n'est pas essentielle de se tenir prêts à se battre.

- Mais... commença le capitaine.

Mais Stelios s'était déjà éloigné, descendant l'escalier menant au gaillard d'arrière. Sans même s'arrêter, il attrapa son casque et son bouclier, que l'un de ses mercenaires venait de lui apporter. Posant le premier sur sa tête, il glissa le second à son bras gauche, avant de regarder vers le navire ennemi. Il était à présent bien visible, et fondrait sur eux d'ici quelques minutes. Attrapant une lance au passage, il s'approcha du bastingage, avant de se tourner vers ses hommes. Puis il brandit sa lance, avant d'en pointer le fer vers le bateau pirate.

- Messieurs, voila l'occasion pour vous de mériter votre salaire. Devant nous se trouvent des pirates. Les terreurs du Détroit, réputés pour leur sauvagerie et leur manque total de compassion. Vous voulez savoir? Je crache sur ces fils de chienne! Eux n'ont pas survécus aux arènes de Meereen, et à ses terribles gladiateurs. Vous tous ici valez bien mieux qu'eux! Ils veulent piller ce navire? Alors ils devront prendre ces richesses à nos cadavres, pour peu qu'ils réussissent à nous tuer! Ils veulent nous envoyer par le fond? Qu'ils essayent, ils s'en mordront bien vite les doigts!

Les rugissements de douze mercenaires sur le pied de guerre lui répondirent, et chacun se mit en position, prêt à faire ce qu'il savait faire le mieux: tuer. Stelios raffermit la prise sur sa lance, avant de se mettre lui-même en place, à la tête de sa troupe. Très bientôt, ils seraient à portée de flèches, et l'ennemi aussi. Après ça, ils se retrouveraient épées contre épées, homme contre homme, à lutter pour leur survie et celle de l'équipage.


Codage par Bambi, parce que vous le valez bien ♫



Dernière édition par Stelios le 21.09.13 13:43, édité 3 fois
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Glenhild Bonfrère




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MessageSujet: Re: Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Icon_minitime01.08.13 21:58

Déjà prête au combat comme l’ensemble de ses hommes, Glenhild, malgré la chaleur harassante, portait son armure de cuir clouté, son gambison, des braies et une chemise noirâtres nouées autour de ses avants bras et de ses jambes par de larges lacets de cuir. A sa ceinture, elle portait son épée bâtarde et deux petites hachettes et dans sa botte gauche, sa dague, la blonde avait prit l’habitude de ne pas porter de casque. Certains de ces hommes portaient aussi des armures de cuir et de simple brigandines, mais la plupart étaient protégés par des cotes de maille ou des armures lourdes et des casques tous plus effrayants les uns que les autres. Ils étaient armés de masses d’arme, de marteaux, de haches, de fléau d'armes et d’épées et certains avaient des boucliers, des couteaux et des haches de jet. Beaucoup d’entre eux étaient des cousins de la Sirène Sanglante qui portaient tous les attributs des Bonfrère : grands et imposants, les yeux clairs, blonds et souvent hirsutes, ils étaient reconnaissables entre mille. Sauf son frère cadet, Gran, qui du haut de ses 15 ans ne pouvait encore rivaliser physiquement avec les autres ce qui ne l’empêcherait pas d’aller à l’abordage comme les autres. Il arborait déjà une tignasse blonde et un duvet clair sur les joues et les mêmes yeux gris et portait une épaisse brigandine et un casque. Il y avait aussi quelques femmes dans l’équipage et dans les combattants, dont sa propre sœur Gwin qui comptait bien aller se battre aussi avec sa belle armure de cuir ciré qui moulait ses seins fermes de jouvencelle.

Pendant ce temps, le chef de nage encourageait les rameurs et le voileux s’occupait des mariniers chargé de la grand voile et du foc noir désormais étendu à l’avant du bateau pour gagner encore en vitesse. Accrochée à la figure de proue, un pied sur le bastingage, elle encourageait ses hommes et donnait ses ordres tout en écoutant sa vigie toujours perchées sur le mat et plus que jamais ballotté pour les mouvements du bateau. Les yeux plissés et une main jumelle pour mieux voir malgré les reflets du soleil écrasant sur l’eau, il hurlait la position et les mouvements du bateau et immédiatement, le Capitaine donnait ses consignes. Rapidement, elle se rendit compte que le navire marchand n’était pas tombé dans le piège des Degrés de Pierre et tentait de fuir droit devant. Ils n’avaient aucune chance, mais elle savait qu’ils savaient et accueillit l’idée qu’ils soient prêts à se confronter à eux avec un immense sourire bardé de dents blanches.

« HAHA ! Voyez mes frères ! Ils nous attendent ! » Elle dégaina et brandit son épée sur leur proie. « Compissent-ils leurs chausses en voyant notre voile écarlate? Nooon bien sûr ! Abandonnent-ils tout espoir en appréciait la Sirène de Fer en proue ? Non plus ! Ils ont oubliés qui nous sommes ! Ils ne savent pas qui nous sommes ! Nous sommes des Fer-Nés mes frères ! » Elle frappait du plat de son épée sur les rivets de son armure, faisant sonner l’acier contre le bronze avec fracas à chaque fois qu’elle prononçait le mot ‘nous’. « Nous sommes les hommes de la Sanglante Sirène de Fer ! Nous sommes faits de l’écume des océans, de l’acier de nos lames et du sang de nos ennemis ! Nous sommes Fer-Nés et fiers de l’être ! » Peu à peu tous les combattants regroupés sur le pont prêts à se battre firent de même frappant leurs armes sur leur bouclier ou leur armure et provoquant un vacarme assourdissant que seul venait surpasser la voix, de plus en plus forte et investie, de Glenhild. « Nous ne semons pas et nous annonçons leur trépas, et pourtant ils ne tremblent pas ?! Il est grand temps de rappeler aux riches marchands du détroit de craindre les Fer-Nés ! Sonnons le Cor et montrons-leur ! » Elle prit le cor de corne noire décoré de liseré dorés qui pendait à son épaule et souffla dedans avec force. Il émit un son grave et puissant bientôt recouvert pas les hourras la cinquantaine de guerriers Fer-Nés qui partiraient bientôt à l’assaut de la Chevaucheuse du Détroit. Ils n’avaient certes pas combattus des les arènes de Meereen, mais ils pirataient, pillaient et se battaient depuis qu’ils avaient du duvet au dessus des lèvres voir avant pour certains.

La Sirène de Fer était un boutre taillé pour les razzias et le piratage, aussi rapide que possible et très maniable, aussi, ils avaient déjà rattrapés le navire marchand à une vitesse fulgurante. Une première nuée de flèches arriva sur le boutre, ceux qui avaient des boucliers se protégèrent avec, ceux qui n’en avaient pas se protégèrent avec leur cotte de maille, ceux qui n’en avait pas avec ceux qu’ils avaient. Certains se firent transpercer, quelques uns tombèrent, très peu touchés mortellement, la plupart cassèrent les projectiles dans leur plaies pour pouvoir se battre quand même. Glenhild elle, fut protégée par le large bouclier de Beron qui se tenait à ses côtés. Pas d’arc pas d’arbalète chez eux, un Fer-Né se battait au corps à corps, les yeux dans les yeux avec son ennemi, et il goûtait la chaleur de son sang sur son visage lorsqu’il l’achevait. Une seconde nuée de flèche qui fit moins de dégât car les guerriers les moins bien protégés bénéficiaient désormais de la protection de ceux portant un bouclier. Le second chargé de mener les manœuvres quand Glenhild se portait à l’avant des batailles hurlait ses commandements depuis la poupe et fit abaisser les voiles pour plus de précision. La galère se plaça avec une tendresse mortelle sur le flanc gauche du bateau.

« A l’abordage ! »

A peine furent-ils à porté que des grappins s’abattirent sur le bastingage et que tous les combattants se jetèrent sur le coté droit du boutre pendant que les rameurs aillant pour le moment terminé leur œuvre faisaient contrepoids à gauche. La galéasse ventrue était presque trois fois plus haute que le boutre fuselé, et les pirates devraient grimper pour arriver à bord. Pendant que certains se hissaient à la force des bras le long des cordes ainsi tendues, d’autres escaladaient tant bien que mal, et d’autres encore entreprenaient de faire un trou dans la coque pour entrer directement par les cales. Glenhild attacha une corde à sa ceinture et monta sur sa figure de proue avec une dextérité déconcertante, puis sauta au dessus de l’eau tout en sortant ses hachettes pour les planter dans la coque à l’avant du navire. La courbe du bateau la mettait à l’abri des flèches, mais cela restait très risqué dans la mesure ou il suffisait qu’elle perde sa prise pur tomber à l’eau, condamnée à la noyade par son armure. Mais la mort par noyade était un honneur pour tout prétendant à l’Antique Voie alors elle ne s’en souciait guerre et elle se monta à l’aide de ses deux hachettes jusqu’à l’ancre imposante de la Chevaucheuse du Détroit. Elle y attacha solidement sa corde qui reliait désormais les deux embarcations et termina son ascension en ayant ouvert un autre chemin plus sûr pour ses frères d’arme. Elle se retrouva alors en équilibre sur le bastingage et lança avec force ses hachettes sur deux des drisses vitales de la grand voile et du foc qui s’abattirent soudainement dans un crissement de toile sur des combattants des deux camps. Peu importait, ils s‘agissait là d’empêcher définitivement toute fuite et de foutre un peu le bordel sur le pont de manière à laisser le temps au gros de ses troupes d’arriver. Enfin, elle pouvait dégainer son épée et de sauter sur le pont pour se battre ce qu’elle fit avec un grand cri et un rire éclatant.

« HAHA ! Qui veut tâter de ma lame ?! »
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MessageSujet: Re: Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Icon_minitime06.08.13 20:17

Morsure du fer
&
gout du sang

Feat Glenhild Bonfrère


Les hommes de Stelios attendaient, prêts au combat. Et cinq d'entre eux avaient pour l'instant un arc à la main, prêt à servir. Et pour apporter un peu de baume au cœur, quelques-uns des marins, qui devaient avoir l'expérience des abordages, venaient de grossir leurs rangs eux aussi armés d'arcs et d'épées. Ils se battraient à présent à vingt. Ça n'était pas si mal, après tout. Et ils allaient offrir un premier cadeau de bienvenue à ces damnés pirates. Le son d'un cor se fit entendre, qui fut à peine couvert par les clameurs des pirates, qu'on entendait de plus en plus distinctement. En tout cas, ils devaient être nombreux. Mais ça n'était pas un problème. Sur le pont d'un bateau, ils auraient l'avantage. En tout cas, la boutre des pirates s'approchait rapidement. Très rapidement même. Bientôt ils seraient à portée de flèches. Et ils commenceraient à regretter d'avoir attaqué la Chevaucheuse. Se tournant vers ses hommes, il hocha simplement la tête, et les archers bandèrent leurs arcs, avant d'en décocher les flèches. Ils continuèrent de tirer jusqu'à ce que le navire des pirates soit trop proche pour qu'ils puissent viser correctement, puis abandonnèrent les arcs pour les épées, ou les haches pour certains.
Quelques instants plus tard, des grappins s'accrochèrent au bastingage de la
Chevaucheuse, et Stelios se prépara à abattre sa lance. Ce qu'il fit sitôt le premier pirate en vue. Sans même attendre, il dégagea sa lance de sa victime, avant d'attaquer de nouveau. Mais leurs ennemis réussirent quand même à monter sur le mont du bateau, et le carnage débuta. Tout ne devint alors que sang, cris et fracas. C'était la loi la plus simple de la vie qui se mettait en place: tuer ou être tuer. Il n'y avait plus que ça qui comptait. Le mercenaire bloqua un coup de hache avec son bouclier, avant de l'abattre sur l'homme qui l'avait attaqué. Ce dernier s'effondra au sol, mais n'eut pas la chance de se relever, car Stelios lui planta aussitôt sa lance dans la gorge. Dégageant le fer de son arme, il s’apprêtait à attaquer de nouveau quand la voile leur tomba littéralement sur la tête. Malgré la confusion, Stelios bloqua un coup d'épée, avant d'envoyer son pied dans le ventre d'un autre pirate, qui fut tué par un des hommes de l'ancien gladiateur. Lâchant sa lance, ce dernier dégaina son épée, avant de se tourner vers son compagnon d'armes.

- File dans la cale. Si tu vois un seul de ces pirates y entrer, fais tout flamber! Ces gueux repartiront morts ou avec les mains vides!

Puis Stelios se retourna, avant de bloquer un coup de hache. Il en attrapa le manche, avant de frapper l'ennemi avec son casque. Sentant un nez se craquer sous le choc, il sourit, avant d'abattre aussitôt son épée. L'instant d'après, il réussit à se sortir du piège créer par la voile, avant de se retrouver face à une femme armée de pied en cap, et qui devait être la responsable de tout ce foutoir. Se mettant aussitôt en position de combat, il fit tournoyer son épée, affichant un sourire carnassier. Elle voulait se battre? Alors elle allait être servie. Mais elle risquait de ne pas être très satisfaite par le résultat. Enfin, elle se serait probablement vidée de son sang avant même de regretter de les avoir attaqués.

- Alors, on se prend pour une pirate? Viens par là, que je t'apprenne les bonnes manières...

Oui, il jouait avec le feu en la dénigrant. Il risquait fort de la mettre en colère et d'avoir à affronter une furie. Mais il savait par expérience qu'un ennemi en colère faisait très souvent un ennemi mort. Après tout, la colère vous poussait à commettre des fautes, et dans un combat, la moindre petite erreur était toujours lourde de conséquences. C'est pour cela qu'il avait pris l'habitude de pousser ses ennemis à bout, par n'importe quel moyen. La fin justifie les moyens comme disait le proverbe. Proverbe que Stelios appréciait tout particulièrement et qu'il appliquait aussi souvent que possible...


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Dernière édition par Stelios le 21.09.13 13:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Icon_minitime07.08.13 18:21

A l’instant où le mercenaire filait dans la cale pour y mettre le feu, les hommes de la Sirène de Fer l’avaient déjà investie et commençaient à la vider prenant des tonneaux et des sacs au hasard sans trop se soucier de la valeur de ce qu’il y avait dedans. Pendant ce temps, au dessus d’eux, la bataille faisait rage, mais à cinquante contre vingt et malgré la férocité des gladiateurs de Meereen, une nouvelle victoire de des îliens semblait se dessiner. La supériorité des Fer-Nés lors des abordages ne faisaient aucun doute, ils frappaient fort, sans hésitation, pour tuer, et protégés par leurs armures lourdes, ils étaient moins vulnérables que bien des marins qui, ne voulant se noyer, ne portaient que du cuir voir rien. Glenhild frappait, tranchait, transperçait sans distinction les marins, armés ou non et les mercenaires, tout ceux qui se trouvaient sur son passage. Coupant parfois une nouvelle corde pour définitivement réduire à néant le voilage de la galéasse et donc ces chances de prendre la fuite, elle avançait doucement, vers celui qui semblait être le chef de la troupe. Le sourire aux lèvres, elle avait hâte d’affronter ce vaillant guerrier qui menait ses hommes d’une main de fer, comme elle, et qui avait déjà tué un certain nombre de ses camarades, comme elle.

C’est alors que la cale fut incendiée, comme ordonné par Stelios, les réserves d’huile que la Chevaucheuse transportait firent se propager le feu à une vitesse fulgurante. Le feu… pire ennemi des bateaux… pire ennemi des marins… Les premiers Fer-Nés à s’embraser paniquèrent et retournèrent sur leur boutre par le même trou qu’ils avaient fait pour entrer. Certains peu touchés purent être éteints, mais la majorité d’entre eux furent poussés par-dessus bord sans ménagement pour éviter que les flammes n’embrassent à son tour la Sirène de Fer. Ils se noieraient tout en éteignant le feu, sauf pour ceux qu’on arriverait à repêcher, la noyade, la plus belle mort pour eux. C’est alors que, fort de son expérience, le second qui gérait le bateau lorsque Glenhild n’était pas là, ordonna aux rameurs d’écarter la galère de l’autre navire. L’esquif fila hors de portée des flammes qui consumaient le bois de la coque et dont la fumée s’échappait à travers les lattes du pont et l’ouverture de la cale. Ainsi, quelques hommes en feu se mirent à courir sur le pont de la galéasse, embrasant à leur tour les voiles, le pont et quelques personnes qui se trouvaient sur leur passage, provoquant une sacrée panique et un gros bordel.

Certes les guerriers Fer-Nés étaient coincés sur le bateau, désormais à quarante contre dix, certes la Sirène Sanglante était tout aussi coincée et si elle s’en sortait, elle sortirait presque bredouille de cette attaque. Mais la Chevaucheuse et sa cargaison étaient condamnées à couler. D’autant plus que les marins qui tentaient à grand peine d’éteindre le feu en utilisant étaient en train de se faire massacrer par les pirates qui n’étaient pas occupés à tuer le reste des mercenaires. Ainsi sur ceux qui restaient beaucoup préférèrent tenter leur chance en se jetant à l’eau et en essayant de rejoindre tant bien que mal leurs assaillants tout en sachant très bien ce qui les y attendait : servage ou sacrifice au Dieu Fer-Né. Gwin et Gran étaient blessés, pas très gravement cependant, pas assez en tout cas pour cesser de se battre. Le sang baignait le pont de bois qui fumait ainsi que le visage et les vêtements de la grande blonde qui portait mieux que jamais son surnom. Glenhild faisait désormais face à Stelios, ayant attendu qu’il se sorte de sous la voile, et peut-être qu’on allait enfin savoir si la plus charmante des tueuses voguant sur les mers pouvait battre un gladiateur ayant survécu aux arènes de Meereen. Elle écouta Stelios et souleva un sourcil amusé avant d’éclater d'un rire sonnore. Loin de l’énerver, sa pique amusa Glenhild et ainsi, ce mercenaire lui plut instantanément. Il était aussi fou qu'elle ! N'allez pas croire qu'elle ne s'attendait pas à ce qui en profite pour l'attaquer, elle était prête, même si son attitude ne le laissait pas paraître. Elle désigna la chevaucheuse d’un geste ample de sa main libre et répondit d’une voix forte.

« Toi, tu préfères envoyer ce que tu protège par le fond plutôt que de nous affronter et tu te prends pour un guerrier… Hum… apprends-moi les bonnes manières et laisse moi t’apprendre à te battre sur un bateau… »

Elle sourit, il fallait bien qu'elle le charrie un peu à son tour après tout, c'était de bonne guerre. Mais un idée lui était venue. Les quelques mots échangés lui avaient donné le temps de réfléchir et de se souvenir de ce pourquoi elle avait quitté les Îles de Fer aussi vite après avoir fait réparé la Sirène Sanglante grâce à l'argent d'Euron. De plus, la situation lui était favorable étant donné qu'elle n'avait plus rien à prendre ici à part des vies et lui plus rien à perdre à part la sienne et celle de ses hommes. Enfin, elle raffolait des défis et des duels à enjeu, et pour une fois qu'elle croisait un homme capable de la battre, elle n'allait pas laisser passer l'occasion. Ces ennemis avaient fait preuve de courage, elle leur devait bien ça ! La blonde reprit plus doucement en levant à deux mains son épée devant son visage d’ange au regard carnassier.

« Épargnes la vie de tes hommes et dis leur d’arrêter de se battre, j’ordonnerais aux miens de faire de même, de toute façon le bateau et tout ce que tu devais protéger est déjà perdu. Si je gagne, tu mourras et ils viendront grossir mes rangs si le cœur leur en dit, si non je les donnerais au Dieu Noyé. Si je perds, je vous autoriserais à monter à mon bord en tant qu’invités et jure qu’aucun mal ne vous sera fait tant que vous resterez sous ma protection. »

Elle avait envie d’en découdre et envie d’offrir plus de sang à son Dieu et à ses hommes, pour tous ceux qui étaient morts et ceux qui auraient la malchance de se noyer quand la galéasse coulerait, ce qui ne tarderait pas, vu les craquements qu’elle faisait entendre. Mais elle était aussi en mission pour Euron, elle devait chercher des forces supplémentaires, pas en perdre à la base, et les dix mercenaires survivants étaient sacrément bons pour avoir survécu à tout ça. En effet, la vingtaine de morts qu’elle pouvait déplorer n’était rien par rapport au massacre qu’ils avaient fait sur la Chevaucheuse et leur chef devait avoir du sang Fer-Né pour parler ainsi dans sa situation.
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MessageSujet: Re: Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Icon_minitime21.09.13 18:06

Morsure du fer
&
gout du sang

Feat Glenhild Bonfrère


Stelios ne bougeait pas d'un pouce, trop occupé à jauger son adversaire. Face à elle se trouvait une femme, mais pas le genre de jolie donzelle qui se pavanait dans les rues des Cités Libres en lui lançant des regards charmeurs. Non, face à elle se trouvait une fille des Îles de Fer, une redoutable Fer-Née. Il n'avait pas mis longtemps à reconnaitre les petits détails qui différenciaient ces redoutables marins des autres ouestriens qu'il avait pu croiser. Et ça n'était pas la première fois qu'il devait affronter des pirates Fer-Nés, il savait donc par expérience qu'ils faisaient des combattants farouches et dangereux, devenus maitres dans l'art naval...et la piraterie. Et bien que son opposante ait bien plus de formes que les autres pirates qu'il avait pu affronter, il ne devait surtout pas la prendre à la légère. Combien de fois avait-il vu des hommes se faire tuer parce qu'il avait pris des tueuses pour de "simples bonnes femmes"? Et il avait appris, des années plus tôt, que rien n'était plus dangereux qu'une femme bafouée. Elles pouvaient attendre de nombreuses lunes avant d'assouvir leur vengeance, et s'arrangeaient toujours pour frapper au moment ou vous vous y attendiez le moins.
Le mercenaire attendait donc, faisant tournoyer son épée de temps en temps, afin de garder les muscles de son bras prêts à agir, et tous les sens aux aguets. Il était inutile qu'un de ces foutus pirates lui plante son épée dans le dos. Stelios sourit lorsque la femme lui lança une pique, et abaissant de quelques centimètres son épée, il répliqua d'une voix forte, afin de couvrir les bruits des combats et le craquement des flammes qui commençaient à ravager le bateau.


- Oh ne t'en fais pas pour moi, j'ai le pieds marin et je me bats très bien, c'est tout ce dont j'ai besoin. Et...vois-tu, je suis une philosophie très simple. Si mon employeur ne peut avoir ce qu'il veut, alors personne ne l'aura.

Puis l'ex-gladiateur jeta un bref coup d’œil derrière-lui, afin de vérifier ou en était la bataille. Ses hommes étaient en difficulté, mais même si il avaient le nombre contre eux, ils gardaient un avantage certains. Tous étaient des tueurs plus qu'expérimentés, certains ayant un palmarès des plus impressionnant. Face à eux, un groupe plus qu'hétéroclite, composé de aussi bien de combattants expérimentés que de jeunes participant à leur premier abordage. Mais pour un Fer-Né tué, deux semblaient prendre la place du mort. Tout en écoutant ce que la femme disait, il déplaça légèrement ses appuis, il présenta son côté gauche - celui protégé par le bouclier - à la Fer-Née, avant de répondre

- Qui me dit que tu tiendra parole? Que tes hommes ne massacreront pas les miens quand j'aurais ordonné d'arrêter le combat? Si je meurs, qui me dit que tu traitera mes hommes de manière juste? Et si je vis, qui me dit que tu ne me poignardera pas en pleine nuit, pour te venger de ta défaite?

Sans lâcher son épée, Stelios attrapa son casque par son cimier, avant de le retirer. Ainsi, son adversaire verrait le visage de celui qui la vaincrait, ou qu'elle tuerait, cela dépendait de la tournure qu'allait prendre ce combat. Puis il se tourna vers la mêlée, avant d'ordonner à ses hommes d'arrêter le combat. Ces derniers s'exécutèrent avec réticence, sans pour autant déposer leurs armes. Au contraire, ils se placèrent côte à côte, bouclier contre bouclier, dans une tactique défensive basique mais très efficace. Stelios regarda de nouveau vers la femme, avant de la pointer avec son épée.

- Maintenant, tient parole, ou je te jure que ma dernière action dans ce monde sera de t'ôter la vie.

Replaçant son côté protégé par son bouclier face à la femme, il se tint prêt au combat, à se laisser envahir par cette sensation qu'il connaissait si bien et qu'il appréciait tant. L'ivresse du combat, et la peur de la mort. Les deux choses qui permettaient à un homme de courir plus vite, sauter plus loin, combattre plus longtemps qu'il n'était possible. La peur permettait aux Hommes de se dépasser, afin de survivre...


Codage par Bambi, parce que vous le valez bien ♫



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Glenhild Bonfrère




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Age du personnage: 22 ans
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Métier/Titre(s): Capitaine sans navire et sans equipage

Glenhild Bonfrère
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MessageSujet: Re: Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Icon_minitime26.09.13 1:42

Glenhild sourit alors que le mercenaire répondait à sa pique. Voila qui lui plaisait de plus en plus, il ne se démontait pas celui là, et ne compissait pas ses chausses malgré le fiasco de sa mission et le danger qui pesait sur lui. Evidemment les Fer-Nés auraient pu l’abattre par derrière, mais ça n’était pas le genre de la Maison, l’Antique voie et le Fer pris impliquait de combattre les yeux dans les yeux. La notion d’honneur était toute relative étant donné que les pirates n’hésitaient pas à s’attaquer à des fermiers et à des marins désarmés, peu importait tant qu’on tuait pour avoir ce qu’on voulait. Mais quand la Sirène Sanglante avait choisi une cible, celui de ses marins qui venait la lui prendre ou même l’aider pouvait être certain de finir noyé. Aussi avaient-ils d’autres choses à faire que de faire cesser cet entretien singulier sur le point d’un bateau en flamme et au milieu d’une bataille.

« Pied marin ou non, tu ne connais rien à la mer ! »

Stellios demandait des garanties que la grande blonde ne pouvait fournir. Elle répondit donc, sans détours.

« Rien. Sauf que je ne propose jamais de marchés. Alors si je t’en propose un, c’est peut-être parce que j’ai besoin de toi… si toi et tes hommes mourrez aujourd’hui, vous ne me serez plus d’aucune utilité. A toi de voir. »

La Capitaine de la Sirène de Fer fit un petit sourire en coin et se mit en garde, prête à tuer avec ou sans accord. Mais contre toute attente, il accepta et alors qu’il retirait son casque et ordonnait à ses hommes d’arrêter le combat, Glenhild fit de même, parlant d’une voix aussi forte et autoritaire que le commandant de la petite troupe.

« Cessez le combat, ces hommes sont nos invités, ne leurs faites aucun mal. Si je ne reviens pas, faites comme bon vous semble. Si je reviens victorieuse, ils auront le choix entre la noyade et la piraterie. Si je reviens vaincue, ils seront libres et nous accosterons dans le port de leur choix. Arrachez ce qu’il reste de bois à se navire et sautez à l’eau, La Sirène viendra vous récupérer, tous. »

Quasiment aucun des Fer-Nés ici présent ne savait nager, la blonde comprise. Pourquoi apprendre si la noyade est la plus belle mort qui soit. De toute façon avec leurs lourdes armures, il y avait fort à parier que même s’ils avaient appris, ils auraient coulés comme des pierres. Il leur fallait donc prendre de quoi flotter le temps que le boutre vienne les chercher. Ils s’attaquèrent au pont et aux mats, aux rames et au bastingage et peu à peu, ils sautèrent à l’eau. Certains aidèrent même leurs anciens ennemis à prendre de quoi survivre et d’autres peur proposant une place avec eux dans l’eau appuyée sur un morceau de bois qui parfois peinait à soutenir leur poids. La Guerrière savait ce qu’ils feraient, elle savait qu’ils étaient capables de lui obéir aveuglément et de flotter le temps nécessaire, en tout cas pour la plupart, car là aussi, il y eut quelques morts, emportés par les flots. Et encore, heureusement, la mer était calme. Elle avait confiance en eux et put donc se concentrer sur le combat dès qu’elle eut terminée sa phrase et ne put que sourire quand Stellios la menaça.

Elle fondit alors sur son adversaire et feinta. En effet, il était logique qu’il veuille parer le coup avec le bouclier et en profiter pour frapper son flanc avec son épée, c’est en tout cas ce à quoi elle s’attendait. Elle visa donc d’abord son bouclier avec toute la force de son bras en courant sur lui, mais au lieu de frapper le bouclier avec son épée, elle le frappa avec son pied pour le repousser en arrière et se tourna vers sa gauche pour parer un éventuel coup d’épée avec son arme et même si possible couper le bras qui le tenait. Ils avaient tous deux toutes les raisons de vouloir que le combat ne dure pas trop longtemps, déjà parce que Glenhild ne pouvait garantir que ses hommes se tiennent correctement en son absence si elle s’éternisait. Et surtout parce que le navire craquait de toute part, dévoré par les flammes, et qu’il ne tarderait plus à commencer à couler. Il régnait une chaleur infernale, le bruit du feu léchant le bois était assourdissant. Mais la Fer-Née n’tait pas du genre à prendre peur pour si peu, elle était née pour mourir comme ça, en combattant. Ce qui est déjà mort ne saurait mourir. Se dit elle en souriant. Elle avait paré, mais contrairement à ses attentes, Stellios n’était pas tombée et elle n’avait coupé aucun bras. Dommage. Il était bien meilleur que ce qu’elle pensait de prime abord. Elle s’était peut-être laissée abusée par le peu d’armure qui couvrait son corps. Mais maintenant elle savait. Sauf qu’elle se retrouvait l’épaule à portée d’un coup de bouclier et ça, ça n’était pas bon. Dans un mouvement vif, elle s’accroupi et partit en avant et légèrement accroupie dans une roulade tout en maintenant son arme au dessus d’elle pour parer un coup d’épée qui ne tarderait probablement pas à venir. Ainsi elle espérait pouvoir le surprendre par le flanc du côté où il n’avait pas son bouclier pour se protéger.
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MessageSujet: Re: Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Icon_minitime26.09.13 20:00

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Stelios eut pour seule réponse à sa menace une pirate qui fondait sur lui. Bien, si son adversaire avait décidé que le temps n'était plus à la discussion, alors il allait arrêter de discuter. La Fer-Née visa son bouclier, mais au lieu de ça, il se reçut un pied en pleine poitrine. Le mercenaire recula de quelques pas, avant d'asséner un coup de taille vers la nuque de la pirate. Cette dernière réussit à parer le coup, mais alors qu'elle était vulnérable à un coup de bouclier qui aurait pu la déstabiliser suffisamment pour qu'elle tombe à terre, elle roula au sol, se protégeant ainsi de n'importe quelle attaque. Mais plutôt que de l'attaquer de manière complètement inconsidérée, Stelios suivit son mouvement, et replaça son bouclier face à la pirate.
Visiblement, elle se battait bien mieux que ce que Stelios avait présumé. Même si il savait depuis longtemps que les femmes pouvaient faire de très bonnes combattantes, il venait de rencontrer une qui aurait tenu tête facilement à n'importe lequel de ses hommes.  Elle savait se servir de sa tête aussi bien que de ses muscles, et savait tirer avantage des faiblesses du mercenaire. Nul doute qu'elle aurait fait un malheur dans les arènes. Mais ils ne se trouvaient pas à Meereen. Ils étaient sur un bateau en proie aux flammes, et qui menaçait de sombrer d'un instant à l'autre.
Par conséquent, lui qui était du genre à faire durer le spectacle, à attendre que l'adversaire soit à bout de souffle pour lui planter son épée en travers du corps, allait devoir agir tout autrement. Précipiter les choses, et terminer ce combat le plus vite possible. Sans attendre, l'ancien gladiateur attaqua sur la gauche, avant d'envoyer son pied frapper l'arrière du tibia de son adversaire, avec la nette intention de la faire tomber. Toutefois, la Fer-Née tint bon, et Stelios continua d'attaquer, tout en se protégeant un maximum avec son bouclier. Alors qu'il parait un nouveau coup d'épée, il repoussa la pirate avec son bouclier, avant de s'exclamer:


- Allez! Je suis sûr que tu peux faire mieux que ça! J'ai déjà vu des vieilles femmes se battre avec plus d'entrain que ça...

Et sans attendre, il attaqua de nouveau, tentant de faucher les jambes de son adversaire avec le plat de son épée, tout en se protégeant la tête et les épaules avec son bouclier. Evidemment, la première personne avec deux sous d'intelligence aurait profité du fait que sa tête soit complètement exposée pour lui fendre le crâne en deux. Mais alors qu'il se redressait avec la ferme intention de lui planter son épée dans le ventre,  un craquement retentissant se fit entendre, et quelques instant plus tard, le mât se brisa, avant de tomber vers l'eau. D'ici quelques minutes, il ne resterait plus rien de la Chevaucheuse, hormis des débris flottants auxquels s'accrochaient Fer-Nés et mercenaires. Et si il ne gagnait pas ce combat rapidement, il n'était pas certain que les pirates se montreraient cléments. Après tout, il n'aurait ni gagné, ni perdu le duel.
Crachant un peu de salive, Stelios fit un moulinet avec son épée, resserra sa prise sur les courroies de son bouclier, avant de repartir à l'assaut...



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MessageSujet: Re: Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Morsure de l’Acier & Goût du Sang (Stelios) Icon_minitime09.10.13 20:09

A la fin de ce premier échange de coups, en réponse au talent de son adversaire, elle hocha la tête et sourit. Glenhild était plutôt contente d’elle, mais elle avait aussi pu constater que l’homme contre lequel elle se battait n’était pas né de la dernière pluie. Il se battait bien le bougre, il n’avait pas une force extraordinaire, mais il était rapide, agile et surtout, le pire, intelligent. A ce rythme là elle allait probablement se fatiguer plus vite que lui, et puis de toute façon, il ne fallait pas traîner, le bateau était en feu. Il l’avait lui aussi compris et ré-attaqua sur le champ, manquant de la faire tomber par un coup bien placé. Si elle tint bon, se fut par miracle et parce qu’elle fit tout pour se rattraper tant bien que mal quitte à reculer dangereusement. Tomber face à lui ? Très mauvaise idée. Elle le savait. Mais lui, il parait  sans mal tous ses coups avec son foutu bouclier, ce qu’elle pouvait détester ça, les boucliers. ARME DE SODOMITE ! S’écria-t-elle en silence en grognant alors que le mercenaire la repoussait avec. Obligée de reculer, elle fit quelques pas en arrière et se remit en garde, prête à attaquer avec un regard noir. Mais elle n’était pas assez bête pour se laisser avoir par quelques phrases bien senties, enfin…

La grande blonde aux yeux d’acier allait éclater de rire, car s’il la comparait à une vieillarde, que pouvait-elle dire de lui caché derrière son putain de bouclier de mes deux ? Mais il fondit de nouveau sur elle ce qui eut pour effet de faire disparaître sur le champ le sourire narquois apparut sur ses lèvres et les premiers soubresauts du fou rire qui pointait son nez. Surprise, elle voulut esquiver sur le coté et parer, mais elle ne s’attendait pas à une attaque aussi basse. Elle sauta, mais rata un peu son coup et se retrouva par terre, à plat ventre sur le bois fumant et chaud. Elle se retourna promptement sur le dos pour parer le prochain coup qui viendrait du dessus et risquait fort de mal finir pour elle et sortit sa dague de sa botte. Mais il ne vint pas car un énorme craquement se fit entendre et le mat tomba dans un grand fracas emportant avec lui une partie du navire. En tombant dans l’eau il assomma quelques fers nés et mercenaires qui n’avait pas eut le temps ou la jugeote de s’éloigner de la dangereuse fournaise. Le pont craqua à son tour, il ne tiendrait plus longtemps. La Capitaine entendait le bateau gémir comme si c’était son enfant, comprenant tous ses maux. Pendant que Stelios attaquait, elle courut vers la plateforme qui était encore à peu près épargnée par les flammes, fuyant le combat pour mieux le prolonger. Elle entendit derrière elle le pont craquer de plus belle et se retourna alors qu’elle venait de bondir sur les premières marches de l’escalier.

Glenhild pensait que le combattant était tombé, le pont s’était bel et bien écroulé juste derrière lui, mais lui était toujours sain et sauf et il fondait sur elle. Ils reprirent ainsi leurs passes d’arme tout en montant l’escalier. Elle était en hauteur et donc en position de force pour frapper sa tête, mais le bougre se protégeait bien. Quand à lui il était parfaitement bien placé pour frapper ses jambes et sa taille, mais elle s’y attendait, elle reculait, plus pour se mettre en sécurité qu’à cause des coups de son adversaire. S’il était tombé, elle l’aurait eut mauvaise, elle ne l’aurait pas aidé pour autant, quittant le navire en feu avec plaisir, mais elle voulait finir se combat correctement. En plus, qu’aurait-elle pu bien faire de ses mercenaires ? Boh, une telle chute équivalait à une défaite non ? Elle ne savait pas trop en réalité, et au fond, elle n’avait pas vraiment le temps d’y réfléchir. Mais maintenant, ils étaient à la même hauteur, enfin perchés sur la plateforme. Malgré la sécurité tout relative, il ne fallait hâter la victoire... ou la défaite, surtout se elle voulait encore avoir du bois pour se tenir hors de l’eau le temps qu’on vienne la récupérer. Elle attaqua donc de front, frappant le bouclier encore et encore, pour obliger Stellios à le rapprocher de lui pour la repousser ou attaquer à son tour. Alors, elle l’attraperait avec son bras d’épée pour ne pas reculer passerait sa dague par-dessus et viserait la carotide. Simple efficace, et pas gagné…
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