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[Hautjardin] Alliance et unisson (Bryce Cardon/Elinor Tyrell)

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MessageSujet: [Hautjardin] Alliance et unisson (Bryce Cardon/Elinor Tyrell) [Hautjardin] Alliance et unisson (Bryce Cardon/Elinor Tyrell) Icon_minitime08.09.14 22:31

288 - Première Lune - semaine 1
(Hautjardin)

Les jardins …quel magnifique endroit pour une promenade matinale ! Loin du bruit et de l’agitation quotidienne des rues, préservé des odeurs nauséabondes dégagées par les reflux d’égouts et des milliers de citoyens trempés de sueur ..Il s’agissait d’un véritable havre de paix au milieu du chaos urbain. Domaine comme seul un riche monarque pouvait entretenir, ce refuge de verdure n’était évidemment qu’accessible à la haute sphère de la société, soit, la famille Tyrell et sa cour de vassaux. Également, pour quiconque en connaissait la valeur, il s’agissait de la meilleure source d’information possible concernant les affaires. C’était là la beauté de Hautjardin ; sa diversité. (Tant dans les fleurs que dans les personnalité ! ) Il était possible pour un homme d’être dans la plus miteuse et repoussante taverne du royaume un instant, et l’autre de se trouver dans l’une des plus grandes et raffinée académie à travers tout le continent de Westeros.

Elinor sortie, tenant d'une main douce et certaine le costume de son père Theodore. La petite était joliment vêtue, gardant sur elle ce petit air qui n'était propre qu'à elle.

Quelques jardiniers s’occupaient à tailler les haies pour qu’elles soient les plus parfaites possibles. La gamine les regarda, éprouvant une certaine pitié à leur égard, eux qui devaient ainsi travailler ardemment durant de longues heures et sous un soleil de plomb. Puis cette pitié s’évapora aussitôt qu’elle se mit en tête qu’ils étaient loin, très loin, d’être les servants les plus maltraités.. À cette pensée, elle se ravisa d’offrir un sourire aux jardiniers et passa son chemin suivant le pas sûr et presser de Theodore qui s'agenouilla devant un rosier. Alors qu'il s'apprêtait à lui tendre la fleur, Elinor sourit, comblée par ses bonne intentions.

"Un jour ma chérie, tu deviendra comme cette rose, aussi belle et épanouie qu'elle.."
La petite esquissa un nouveau sourire et rougit..
"Vous croyez père ? mais alors, pourquoi vous quitter si vite ? pourquoi ne pas rester avec vous encore ?"

Alors qu’il se releva pour tracer son chemin entre les arbres fruitiers dégageant de délicieux arômes, son regard fut attiré par quelques pensées mélancolique. En effet, il s’agissait là d'une déchirure pour le pauvre seigneur de devoir si vite et avec autant de hâte, devoir ce séparer de sa plus tendre enfant. Mais les honneur précédent cette décision lui serait bénéfique, si bien pour sa petite Elinor que pour son avenir.. C'était aussi la seule fois qu’il éprouva de l’amour sincère pour autre chose que le pouvoir et la richesse. Sa fille, quoi que bien plus intelligente qu'il le pensait, était tout de même une magnifique créature, retenant évidemment de sa splendide mère..

Messire, coupa alors l'un des valets, un homme demande à vous voir ..

Elinor tourna ses prunelles marron vers l'allée qui précédait les arrivée.. curieuse et entiché d'un petit regard méfiant..

"Qu'il entre donc, j'attendais justement quelqu'un.."
Répondit Theodore en faisant signe à ses gardes ..
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MessageSujet: Re: [Hautjardin] Alliance et unisson (Bryce Cardon/Elinor Tyrell) [Hautjardin] Alliance et unisson (Bryce Cardon/Elinor Tyrell) Icon_minitime09.09.14 5:07

288 - Première Lune - semaine 1
(Hautjardin)

* * * * *

Un court voyage avait mené Bryce à Hautjardin afin d’y rencontrer Théodore Tyrell afin de forger une alliance. Normalement, c’est son père qui aurait dû entreprendre ce voyage mais depuis quelques semaines lui, son frère cadet légitime et toutes les sœurs de Bryce sauf Mylenda Caron souffraient de pneumonies et leurs cas ne faisaient que s’aggraver par conséquent Lord Bryen Caron n’avait pas pu faire le déplacement. Le jeune homme était maintenant le Lord régent des Marches de Dorne et de Séréna. Son père avait eu tellement peur de mourir du jour au lendemain sans que son fils soit prêt à gouverner qu’il lui avait confié tous les pouvoirs et l’avait adoubé en reconnaissance de ses faits d’armes contre maints bandits des Montagnes Rouges. Cet adoubement avait beaucoup ému le père et le fils qui après le serment qu’avait prêté Bryce, ils s’étaient fait une longue accolade en ayant les larmes aux yeux. Lord Bryen lui avait, pendant la cérémonie, transmis l’épée de la Maison Caron « Rossignol ». Cette épée à deux mains de très grande qualité porte ce nom car son pommeau fut frappé d’un rossignol d’or.

Visiblement ému de tous ces souvenirs récents, Bryce essaya de les chasser quand il vit Hautjardin apparaître à l’horizon. Cette immense forteresse était un immense cercle sur trois niveaux s’élevant de plus en plus haut. Déjà de loin, toute la végétation variée du château apparaissait et donner l’impression non pas d’avoir à faire à une forteresse mais à un jardin magnifique. Mais le jeune Lord n’était pas naïf et avait de grandes connaissances de stratégies militaires et ils savaient que Hautjardin fait partie des 3 ou 4 forteresses presque imprenables à Westeros. La plus difficile à envahir étant sans aucun doute possible Accalmie. Faisant signe à son escorte - composé d’une vingtaine de cavaliers dont cinq chevaliers – de s’arrêter. Il descendit de Rhaenys, sa blanche jument. Marchant d’un pas léger dans l’herbe, il prenait de grandes inspirations ressentant ce doux parfum de fleur lui caresser les narines et transmettre un goût sucré dans sa bouche… Bryce avait toujours aimé les fleurs, particulièrement les roses d’hiver qu’on ne trouvait malheureusement pas dans les Marches de Dorne mais qu’il avait eu l’occasion d’admirer lors d’un voyage dans le Nord. Il lâcha la bride de Rhaenys, très bien dressée, la jument continuée de le suivre à quelques centimètres. Il s’assit dans la végétation et s’allongea quelques instants. Son escorte était exclusivement composée d’homme le connaissant très bien, par conséquent, ils savaient tous que le jeune homme apprécié ces moments de paix, et restèrent en retrait à une vingtaine de mètres de lui sur leur montures. Sentir un air pur, pleins d’odeurs enivrantes soulevant sa poitrine au fur et à mesure de chaque respiration… Ces moments de calme étaient rare dans la vie d’un guerrier et encore plus dans ceux d’un Lord qui se doit toujours de courir de partout, alors Bryce avait appris à les apprécier à leur juste valeur. Se relevant après quelques minutes, il se remit en selle et se lança au trot suivi par son escorte en direction des portes de la forteresse.

Les gardes avaient dû être prévenus, car quand ils virent les bannières de la Maison Caron flottant au-dessus des cavaliers, ils ouvrirent les portes en les saluant respectueusement. Un salut que chacun des membres du groupe des Marches leur rendit. Un homme portant une cape verte arborant le blason de la maison Tyrell les invita à le suivre. Il leur proposa de leur faire visiter la cité avant de les mener à la Citadelle. Lord Caron accepta volontiers piqué d’une grande curiosité concernant ce bel endroit. Le premier niveau composé uniquement du petit peuple était étonnamment propre et sentait agréablement bon pour ce qui était censé être les « bas-quartier » de la cité. Les fleurs et les arbres fruitaient offraient un spectacle de lumière magnifique… Bryce était pourtant un homme sobre, mais il dut avouer que cet endroit lui plaisait vraiment beaucoup. Un enfant blond aux yeux d’un bleu azure se planta devant Rhaenys, il devait avoir environ quatre ou cinq ans. Il souriait la bouche grande ouverte tendant les bras pour essayer de toucher la tête de la jument mais trop petit, il n’y parvenait pas, ce qui fit beaucoup rire toute la troupe. Le jeune homme se pencha sur l’avant et Rhaenys courba l’échine et le petit garçon put caresser la douce et belle jument. Au bout de quelques secondes une jeune fille accourra et attrapa le garçon par la main proclamant des dizaines d’excuses pour le Lord, mais celui-ci coupa court à toute excuse de la part de l’adolescente car il n’en voulait pas, ce moment avait un peu plus aiguayé sa journée. Le chevalier qui les guidait leur montra le second niveau, il était composé de grandes maisons dont les murs, d’un blanc immaculé étaient parcouru par des vignes illuminant un peu plus les façades de grappes de raisins vertes, rouges ou violette. Un spectacle tout à fait unique, cette ville était unique et on ne pouvait pas le contester. Des gens habillaient richement firent des révérences en voyant passer le Lord et sa troupe. Bryce arriva enfin au troisième niveau, réservé uniquement à la haute-noblesse. Seuls les cinq chevaliers de son escorte furent autorisés à rentrer avec lui. Parmi eux se trouvaient son demi-frère et plus loyal serviteur Ser Rolland Storm, deuxième meilleure lame des Marches de Dorme alors qu’il n’avait que 16 ans. Les soldats du Bief parurent impressionnés par le magnifique casque à crinière de Bryce. Ne voulant pas paraitre impolie dans la demeure des maîtres du Bief, il l’ôta et le posa entre les mains de Rolland. Celui-ci lui dit :

« Tu es prêt mon frère ? Voici qu’arrive ton premier entretient en tant que Lord d’un domaine du Royaume.


- Pour l’honneur de notre famille et pour le mien, je l’espère. En faîte… Je suis prêt, je le sens au fond de mon cœur puis tu es là mon frère, le meilleur bâtard de Westeros ! Comment pourrais-je échouer avec toi à mes côtés ?! »


Tout en riant, Lord Caron s’avança seul en direction des jardins et demanda à voir Ser Theodore Tyrell. Un valet partit puis revint quelques secondes plus tard lui demandant de le suivre. Pénétrant dans les jardins, les prunelles sombres du seigneur de Séréna s’illuminèrent devant la beauté de cet endroit. Il avait beaucoup voyagé, mais à part le Mur, il n’avait jamais une chose aussi belle. Ce jardin devait contenir des milliers de variétés de fleurs et des dizaines d’arbres fruitiers. Se concentrant sur sa mission première, Bryce se ressaisit. Posant sa main gauche sur le pommeau de son épée, il salua Ser Theodore Tyrell d’une courte révérence car même si celui-ci était d’un rang inférieur féodalement, la Maison Tyrell était aux yeux du jeune Lord une des plus respectables de Westeros. Il baissa les yeux et regarda la petite blonde collé à Ser Theodore. Elle était très belle et avait comme un charme envoutant l’entourant donnant envie de s’emparer d’elle et de la cacher tel un précieux trésor. Mais Bryce n’était pas assez fou pour songer une seule seconde à faire une chose pareille. Il s’adressa alors à eux :

« Bonjour à vous Ser Theodore Tyrell, je me prénomme Lord Bryce Caron, je suis le nouveau seigneur de Séréna et des Marches de Dornes. J’ai le malheur de vous annoncer que mon père est gravement malade est par conséquent il a abdiqué en ma faveur afin qu’il puisse me donner quelques précieux conseils avant de nous quitter… Puissent les Sept lui accorder du temps. Mon père Lord Bryen Caron m’a dit que je devais me rendre ici afin que vous me confiez quelque chose mais… Vous le connaissez c’est un être plutôt joueur et il n’a pas voulu me dire de quoi il s’agissait. Je suis donc ici pour votre service Ser Theodore, que voulez-vous de moi ? »


Sa voix douce mais toujours aussi assurée avait sonnée sans faillir. Après avoir adressé c’est quelques mots à Théodore Tyrell, il scruta de nouveau la petite fille et vit qu’elle s’était détachée de son père et regardait à présent Lord Caron comme un écureuil convoite une noisette. Que voulez bien dire ce regard ?
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MessageSujet: Re: [Hautjardin] Alliance et unisson (Bryce Cardon/Elinor Tyrell) [Hautjardin] Alliance et unisson (Bryce Cardon/Elinor Tyrell) Icon_minitime09.09.14 8:45

Merci mon brave, fit Theodore à son valet, et maintenant aller donc nous chercher quelques boissons, ses messieurs doivent avoir la gorge sèche d’avoir fait un si long voyage . On accompagna le reste cortège en cuisine cela pour mieux contenter tout les voyageurs du bon vins de Hautjardins dont Théodore était très fier..

Il courba le dos et pris sur lui d’une magnifique révérence malgré la douleur du mouvement qui avait été augmenter par une chute de trois jours. Mais Theodore Tyrell était un homme simple et vivant.. Il aimait à recevoir comme il était battit, modestement , même si son cœur lui disait parfois de ne plus prendre part à toutes ses choses là.. Il sourit donc à ses messieurs, profitant de cela pour les saluer plus dignement qu’à son tour et annonçant un tons tout excuser devant la mauvaise nouvelle. Milles grâces mes amis, c’est plutôt moi devrait vous remercier de votre présence. Je suis bien navré d’apprendre cela , mais plus souvent qu’à mon tout votre père fut l’un des rares dont je pourrait dire qu’il demeure immortel par ses exploits .. Aussi pardonner moi, je n’avait-je pas l’intention de vous laisser mourir de soif en une telle journée ! dit t-il joyeusement en voyant arriver les boissons. C’est le cœur apaisé que notre bon seigneur attrapa la petite main de sa fille pour se saisir de l’autre d’un verre. Elle n’avait pas dit grand mot, mais son regard restait jalousement perché sur ces deux visiteurs, (aussi communs pour elle que deux ovnis débarquant de nulle part.) C’était sans doute leurs armures, si imposantes et si « spéciales », qui faisait que la gamine les regardaient autant. Elle les salua bien sûr, cela avec beaucoup de talent dans l’exécution de sa révérence. Theodore en sourit, non peut fière de sa petite progéniture. . Ma fille aînée Elinor, fit t-il d’ailleurs en la présentant poliement.

Tandis que l’on préparait quelques petites douceurs, Theodore convia les deux hommes sur la terrasse, (prenant aussi la peine d’emporter avec le plateau de vin que venait d’apporter le gamin.) Il s’assit alors, puis s’abaissa à nouveau pour ce saisir d’Elinor qu’il garda précieusement sur ses genoux. .Installez-vous je vous en prie ! dit t-il encore, Je prie d’hors et déjà d’excuser la nature presser de ma demande , mon cousin Mace n’est que très peu patient lorsqu’il s’agit de prestige..

Ma petite Elinor doit être conduite à Port-Réal sous peu, cela afin de devenir la dame de compagnie de sa cousine lady Margaery. Je me verrai assez mal conduit pour la surveiller là bas, étant moi même assez occupé ici à régler mes propres affaires.. Voyant les dangers que peuvent représenter cette capitale, je ne pouvais que me résigner aux services d’hommes dignes de ma confiance tel que vous. Ainsi.. cela serait un très grand soulagement pour moi que de vous confier la tâche de veiller sur ma petite Elinor une fois celle-ci à Port Réal. Bien sûr, tout travail, ce doit salaire.. Je ne vous priverais de rien par rapport à vôtre dû et avantages .. du moins, si cela pouvait d’hors et déjà vous contenter. Il faut dire que cela aurait aussi des vertus autres que bénéfique pour moi, voyant aussi un moyen de vous faire valoir comme des alliés dans la capitales
, Theodore se saisit d’un biscuit, l’œil subtile et enfantin d’Elinor toujours entiché de ce même air attentif, Quand dites vous ?.

L’ont pouvait bien dire ce que nous voulions, Theodore Tyrell était un homme aux fondements plus qu’honorable en de tels moments. Mais il n’accordait que rarement sa confiance et encore moins lorsqu’il s’agissait d’un chargement si précieux . Voyant en cela une manière de leur prouvé sa bonne grâce envers la famille Caron qu’il respectait depuis maintenant fort longtemps. Il fallait bien dire que sa neutralité avait de quoi faire pâlir, (même si Theodore y voyait simplement là l’idée de l’homme qu’il était.) Un homme simple et n’accordant jamais sa confiance de façon hâtive et sans grande estime de la maison pour laquelle il acceptait de se lier.

Garçon ! fit t-il soudainement et l'air faussement autoritaire pour taquiner le serveur, allons va ! les coupes de ses messieurs ne vont pas se remplir toutes seules ! On remplis à nouveau les coupes de vins, Elinor n'appréciant que de loin ce breuvage en ce bouchant le nez..
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MessageSujet: Re: [Hautjardin] Alliance et unisson (Bryce Cardon/Elinor Tyrell) [Hautjardin] Alliance et unisson (Bryce Cardon/Elinor Tyrell) Icon_minitime09.09.14 16:39

La révérence que lui fît le chevalier Theodore le toucha profondément. La modestie des Tyrell était légendaire. L’homme qu’il avait en face de lui faisait quelque centimètres de moins, avait des cheveux brun mi- long qui ondulaient jusqu’à son cou. Il remarqua que Ser Tyrell et lui avait le même teint de peau. *Au moins la petite aura un point de repère familier* pensa-t-il d’un rire intérieur. Son interlocuteur complimenta son père sur ses exploits aux combats, et s’excusa de les laisser sans boisson et il appela vite un valet qui vint leur apporter du vin du Bief. Le vin du Bief, fruité et doux, il était très agréable à boire pour le plaisir. Les bieffeois faisaient un vin dont la teneur en alcool était très faible et cela, Bryce l’aimait car il détestait voir des personnes soûles. Ser Theodore n’avait qu’une dizaine d’année de plus que Lord Caron, son visage était doux caractéristique de la Maison Tyrell et ses yeux étaient remplis d’honnêteté. Le petit ange blond tenait à présent la main de son père. Theodore venait de faire les présentations. Sa fille ? On ne pouvait pas dire qu’elle tenait de son père. Certes il n’était point laid, mais elle… Cette enfant était resplendissante et l’on pouvait sentir en elle un cœur emplit de bonté. Elle les avait salués d’une révérence douce et gracieuse qui enchanta Ser Rolland et Lord Bryce. Le jeune Lord se retourna vers son frère et lui fit signe de partir faire un tour afin de les laisser seuls. Même si, il avait toute confiance en lui, il douta que l’oreille d’un bâtard soit bien accueillie par la Maison Tyrell dans une discussion d’états. Celui s’exécuta et retourna auprès du reste des chevaliers de l’escorte. Le Tyrell l’invita à le suivre sur la terrasse, de là on pouvait voir tout Hautjardin, c’était un spectacle splendide ! Malheureusement, Bryce se devait de poursuivre la discussion avec Theodore et ne pouvait s’adonner à la contemplation. L’homme pris la petite sur ses genoux et le jeune Lord remarqua qu’elle continuait de le toiser de son regard profond mais lorsqu’elle croise la regarde pénétrant de Bryce, elle baissa les yeux ce qui le fît sourire. Le chevalier Tyrell le pria ensuite de l’excuse par l’invitation pressante qu’il avait reçu, et c’était alors qu’il lui révéla la raison de cette invitation et la « chose » qu’il allait lui confier. Tout en l’entendant parler du départ de son enfant pour Port-Réal, le Seigneur de Séréna remarqua l’émotion dans sa voix et ses mains qui se crispaient sur le dos de sa fille comme pour l’enfermer dans un cocon protecteur. Lorsqu’il l’évoqua comme un homme digne de confiance, il sentit cette fois-ci une petite supplication dans la voix de l’homme. Lord Caron comprenait très bien la situation et il comprenait aussi que c’était dur pour un père de confier sa fille entre les mains d’un autre homme. À présent, le Ser du Bief lui parlait de salaire et d’avantages notoires pour garder sa fille, il évoqua aussi un moyen pour la Maison Caron de se faire valoir comme des alliées dans la capitale. Une fois que Ser Théodore eût fini… Lord Caron dégaina. Tout de suite des gardes accoururent pensant à un assassinat. Mais c’est alors que Bryce posa un genou à terre, son épée étendu sur ses deux mains face à la jeune Elinor Tyrell, il la regarda droit dans les yeux. Seul Elinor pouvait la voir… Cette lueur de grande bonté au fond du regard sombre et perçant de Bryce. Celui-ci annonça haut et fort en direction de Ser Theodore mais surtout d’Elinor :

« Mon épée est votre milady, mon corps est vôtre, mon cœur est vôtre ! Aujourd’hui, je jure devant les Sept de vous protéger de tous les dangers et de donner ma vie pour vous s’il le faut. Je jure d’abattre les intrigants et d’exaucer tous vos vœux de bonté. Je vous fais la promesse que jamais par l’argent ou le pouvoir on ne détournera de mon serment. Que je trépasse si je faiblis. »


Toujours le genou ployé devant la damoiselle son épée présentait horizontalement en signe d’allégeance. Bryce se surprit à lui faire un sourire charmeur, qu’il ne se saurait jamais permis de faire à une enfant de son âge, si seulement son corps écoutait moins son cœur il ne l’aurait pas fait. Se relevant doucement en rengainant. Il regarda autour de lui et vît les gardes du Bief s’éloigner discrètement. Lord Caron appela son frère bâtard et lui demanda de garder un œil sur les hommes afin qu’aucun d’eux ne fasse quelque chose de déplacer et déshonore sa maison et insulte la Maison Tyrell. Lorsque Ser Rolland fut parti, Bryce fît fasse debout de toute sa stature imposante et il regarda Ser Theodore Tyrell d’un air songeur. Il marcha jusqu’au balcon où il regarda le paysage quelques instants repensant au salaire et aux avantages que l’homme lui avait promis. Il en vint à une conclusion, il ne voulait aucun salaire, ni aucun avantage. Si ce n’est la promesse que les Tyrell viendront en aider aux Marches de Dorne si celles-ci les appelaient à combattre dans une guerre. Il avait une idée de comment sceller le pacte mais il ne pouvait le faire maintenant, non sa conscience le refusait. Ce n’était encore une enfant ignorante qui ne le connaissait que trop peu. Il ne pouvait se résoudre à la demander en fiançailles. Bien sûr, dans ce monde où les filles et garçons subissaient en bas-âge ce qui allait tracer leur destin. Si, il devait la demander en fiançailles, il se devait consciemment de lui laisser le choix car il ne supporterait pas de lui forcer la main. Il regarda Ser Theodore et il lui dit :

« Ser Tyrell, je ne veux ni de votre argent, ni de privilèges. La seule chose que je vous demander est de me faire le serment que lorsque la Maison Caron aura besoin de vous pour protéger ses intérêts, vous serez là… Même si vous devez prendre les armes. Car sachez que maintenant que je viens de prêter ce serment, la Maison Caron sera pour défendre vos intérêts et surtout ceux de Lady Elinor… Mais si nous devons affronter le Roi, car mon père m’a inculqué qu’un serment de cœur est toujours plus fort qu’un serment féodal. J’aurais un moyen de vous sceller cette alliance… malheureusement, mon cœur se refuse à l’entreprendre… Elle serait trop jeune pour comprendre ce que cela signifie et je m’y refuse. Je pense que vous voyez de quoi je veux parler Ser… »

Ayant le devoir de veiller sur ses terres mais étant intelligent, Lord Caron savait déjà comment il allait protéger la jeune fille. Il savait à qui il devrait s’adresser et il savait aussi qui il devrait envoyer. Son frère bâtard, Ser Rolland Storm, son plus fidèle chevalier, son meilleur ami… La séparation allait être difficile après 16 ans coller l’un à l’autre mais il savait que Rolland serrait honoré par cette mission et son maniement de l’épée était si bon qu’il ne devait pas être loin d’égaler un membre de la Garde Royale. Le Lord toujours debout devant le père et sa fille attendait une réponse de l’homme.
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MessageSujet: Re: [Hautjardin] Alliance et unisson (Bryce Cardon/Elinor Tyrell) [Hautjardin] Alliance et unisson (Bryce Cardon/Elinor Tyrell) Icon_minitime11.09.14 3:15

Theodore s'était décidément levé de bien bonnes humeur ce matin.. Le teint d’abord amusé, il regarda Elinor, semblant d’elle-même sourire eu jeune homme avec un brin de romantisme. Il fallait aussi dire que les petites filles comme elles nourrissaient des rêves selon les termes des princesses et des princes d’autrefois. Elles rêvaient d’amour et de belles histoires, si bien qu’elles en devenaient toutes éprises. Mais pour Elinor, ce fut surtout une preuves qu’elle devenait quelqu’un d’influent, une femme, même une miniature. La gamine rougit souriant encore et encore et scrutant l’œil émue le visage de messire Caron. Elle sentait une petit vent chaud l'envahir, le genre de chose que beaucoup prête à la démonstration de l'existence des fantômes Elinor ne connaissait pourtant aucun mort capable de la hanter. Mais la situation, le chagrin, commençait à l’en faire douter. La petite plongea ses yeux dans le regard du jeune homme , elle venait alors d’illuminer son visage tel un angelot tandis que Theodore ce redressa vers elle pour lui souffler quelques mots. « Et bien jeune demoiselle ? Que répondez-vous ? » Dit t-il d’un ton apte à la comédie. « Milles merci Messire, par la bonté des sept et par ma voix, je vous en jure ma plus profonde gratitude. » Sa petite voix claire faisait écho à ses récitations longues et ennuyeuses que l’on faisait apprendre aux enfants de cet âge. Tant de pureté au simple son de ce discours rendit d’ailleurs les leçons d’éthiques bien piètre face à sa parfaite maîtrise des usages ! Theodore en sourit, passant une main dans ses cheveux avant de remercier Messire Caron.

Seulement pour ce pauvre diable, Il faudrait arriver à vivre les prochains jours sans sa voix et sa présence. Ce levez autrement que par ses leçons quotidiennes et par le simple fait de les entendre répétées dans les couloirs.. Heureusement.. il y avait en ce monde assez de tortures abstraites pour le convaincre de garder espoir en sa conscience de père. . « Il n’est rien que je puisse vous refusez mon ami croyez le.. Moi et ma famille nous portons également comme apte et désireux d'allier votre nom et votre cause à la notre.

Cela sans même le nécessaire d’une union plus complète. Néanmoins, votre question soulève au moins mon point de vu le plus tactique, ma petite Elinor reste encore jeune. Si nos destins devaient en être toujours liés avec l’âge, l’union de son nom à celui d'une influence pourrait nous porter avantages.. Mais croyez le mon ami, nulle besoin de cela pour obtenir mon recours.. Vous l'avez déjà obtenue il y à plus d'un instant avant ce magnifique serment..

Je n’est que peu d’alliés, l’on m’en fait d’ailleurs longuement le reproche, mais ce dénuement me convient dans les termes ou je subviens toujours aux besoinx de ceux que je porte comme mes amis de surcroit .
Theodore lui sourit, s’autorisant un ton plus familier, presque paternel. Il se doutait que la jeunesse de Messire Caron avait besoin d’obtenir des preuves de sa bonne foie. C’était aussi par craintes et la peur d’une grande maison inspirait souvent son plus fort respect. Mais Theodore voulu au moins le mettre à l’aise sur son statut. Il était un homme désirant peu d’amis, mais assez bon lorsqu’il s’agissait de leur être fidèle. Noble pensée, mais peut être un peu étrange pour un jeune esprit. Theodore sourit tout de même, regardant Elinor qui regardait, encore souriante, la belle allure du jeune Caron...

Vous me semblez être un jeune homme bon, je serais fière de savoir ma fille auprès de vous..
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* * * * *


L’homme de Séréna sentit une vague frissonnante envahir son corps. Ses poils se hérissés à la vue de ce doux visage, bien qu’elle ne fut qu’une enfant. La fillette possédait un charme que personne ne pouvait nier. Ses yeux pétillaient d’une lueur pure si douce, si exquise, si unique. Bien qu’il eût fait de longs voyages, afin de rencontrer d’autres lords et futurs-lords ou ladies, ils n’avaient jamais vu quelque chose d’aussi éblouissant. Elinor Tyrell dégageait déjà une aura forte, on pouvait sentir que lorsque le cocon de cette jeune enfant se sera ouvert, elle deviendra une femme, une vraie. Forte de personnalité, belle et d’une très grande intelligence. Lord Bryce Caron, premier du nom, Seigneur des Marches de Dorne y était prêt. Oui, il voulait la protégée de tout son être s’il l’avait fallu. Certes, Elinor ne venait que de la branche secondaire des Tyrell, mais il allait s’assurer qu’elle devienne une personne si forte, d’influence et de personnalité. Le jour où il ne sera plus à même de la protégé, il veut elle puisse écraser ses adversaires et ceux qui lui veulent du mal, sans le moindre effort. Il allait s’en assurer. Tout d’abord il allait s’assurer de sa sécurité physique en nommant Ser Rolland Storm, garde du corps d’Elinor Tyrell et ensuite il comptait bien lui offrir l’éducation de la vraie vie, pas celle que l’on cherche à donner à un bambin pour lui cacher le monde. Non, il n’échouerait pas ce petit bout de Tyrell deviendra un jour une influente de ce monde, par tous les moyens qu’il devra utiliser. Si un jour pour la protéger d’un séducteur malveillant il devait la kidnapper, il le ferait. Si, pour elle il devait mettre ses terres, son honneur et son peuple en jeu, il le fera, il savait tout cela, il le sentait en lui. Raser les Montagnes Rouges ne lui paraissait être rien si cela devait la sauver d’un quelconque danger. Elle lui fit une jolie révérence qui fut étonnamment élégante pour une fillette de son âge. Sa voix pénétra son corps, comme le vent marin frappe un homme sur le rebord d’une falaise. Elle résonna en lui, tel l’écho des orages dans les vallées des Marches de Dornes. Il savait que bien que la voix de la belle damoiselle allait changer au fur à mesure des années, cette émotion de bonté qui était dans voix, elle ne changerait pas. Il pouvait ressentir que si il la quittait pendant vingt ans et entendait de nouveau sa voix il la reconnaitrait directement.

Ser Theodore Tyrell s’adressa à l’homme des Terres de l’Orage, il essaya de le convaincre qu’il n’avait pas besoin de créer un lien plus fort entre leurs deux familles pour respecter cette alliance. Expliquant qu’on lui reprochait de n’avoir que peu d’alliés, le vieux Tyrell avait pris un ton plus familier avec lui, comme si il voulait rassurer sur sa fidélité et assurer qu’il avait aussi toute confiance en Bryce. Theodore lui dit qu’il avait l’impression d’avoir en face de lui un homme à qui il sera fier de confier sa fille, cela flatta le jeune Caron. Garçon d’à peine dix-huit ans n’ayant pas encore fini d’obtenir la stature impressionnante caractéristique de sa maison… Il était cependant d’une grande maturité surpassant sur ce point un grand nombre de ses pairs… Portant la main sur le pommeau de « Rossignol », épée qui fut dans sa famille depuis plus de cinq cent ans. Cette lame avait survécut à bien des guerres, dont la fameuse « Conquête d’Aegon Ier ». À travers cette épée, le jeune Suzerain des Marches de Dorne, arrivait à ressentir l’âme et la force de la plupart de ses ancêtres. C’était une chose que de simples mots ne pouvaient pas expliquer. Parfois, en combat ou lors de discussion comme celle-ci, lorsqu’il touchait l’épée, Bryce ressentait quoi faire ou quoi dire, ce qui serait le plus sage pour son peuple et lui. Tournant le dos aux Tyrell, il se dirigea vers ses chevaliers et leur glissa un mot. Tous sortirent des jardins sauf Ser Rolland Storm. Bien que le bâtard eût la partie gauche du visage marqué par les cicatrices de la vérole, son visage restait doux car il avait naturellement une attitude et un regard qui donnait confiance. Se tournant vers celui qu’il considérait comme son frère légitime il s’adressa à lui de cette façon si calme qui lui était si caractéristique :
« Rolland, j’ai pris une décision qui risque de changeait grandement l’avenir de notre famille. Cette jeune enfant que tu vois là-bas à côté de Ser Theodore Tyrell. Il s’agit de sa fille, Elinor Tyrell. Je lui ai fait le serment comme il me l’a demandé de la protégée et lui m’a promis d’agir dans les intérêts de notre famille. Bien que cela est difficile pour moi de te dire une chose pareille, tu seras jusqu’à ses 15 ans son garde du corps… Je sais que tu feras honneur à notre famille. Lorsque tu auras effectué ton devoir avec honneur, je te déclarerais comme mon frère-légitime et tu seras alors nommé hériter de la Maison Caron jusqu’à ce que j’ai un fils. A ses 15 ans, je m’occuperai moi-même de sa protection et j’arrangerai pour elle un bon mariage qui lui plaira et lui apportera du prestige. En revanche, bien que tu saches comme moi que nous avons des cœurs bons, nous devons profiter de cette situation pour nous assurer que le lien entre nos familles soit vraiment scellé. Je vais donc exiger de rencontrer Mace Tyrell sur le champ afin de lui proposer une alliance défensive entre notre maison et la sienne. Tu te souviens de ce que cela signifie. Si, ils déclarent la guerre, rien ne nous oblige à les aider, mais si on les attaque, nous devrons nous porter à leur secours. »



D’un seul coup, des bruits d’armures approchèrent rapidement du jardin. Les chevaliers de Lord Caron se mirent tous en arc-de-cercle autour de lui, Rolland se plaça en première ligne, juste devant lui. Dans un mouvement coordonné, ils mirent tous la main sur la garde de leurs épées prêtes à être dégainer. Les gardes Tyrell apparurent de nouveau et formèrent une haie genou droit au sol et épée planté verticalement dans le sol. Les portes du jardin s’ouvrirent alors en grand et trois chevaliers apparurent suivis par une personne que Bryce ne pouvait voir malgré sa taille importante. Lorsque les chevaliers du Bief et ceux des Terres de l’Orage furent face à face. Un héraut annonça le Lord Suzerain du Bief. Etait-ce une coïncidence où était-il venu exprès pour le voir ? Le jeune lord des Terres de l’Orage ne parvenait pas à le savoir. Ses chevaliers enlevèrent alors immédiatement la main de leurs épées et s’écartèrent, les chevaliers bieffeois firent de même.
C’est alors qu’il sentit une chaleur montait en lui. Non pas de la colère, non, une chaleur apaisante et rassurante. Il regarda en bas et c’est alors qu’il vit à sur son côté Elinor le regardant en lui souriant puis elle regarda son seigneur arriver. Tout le monde fixait les portes et attendait l’arrivée de Mace.
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Mace Tyrell



Les jardins du Bief humaient bon les fruits mûrs et les rosiers en fleur. Mace aimait en faire le tour pour profiter de leur beauté et de leur douceur, oubliant ainsi tous ses soucis et ses responsabilités pendant quelques minutes, le temps de poser un regard simple et aimant sur son domaine. Dire que sa famille avait été chargée de la tenue de ses jardins des siècles durant avant que la conquête ne les propulse à la place de Suzerains. Une belle ascension, mais qui était due au hasard et à la chance uniquement d’après ce qu’il savait, peut-être que c’était cela, une histoire sanglante ou un complot bien ourdi, la fierté qu’il leur manquait pour devenir comme les autres Maisons. Pourtant, il était bel et bien Lord, et bien plus que ça, seigneur suzerain du Bief, gouverneur du Sud, défenseur des Marches, Grand Maréchal du Bief. Plus de titres que bien des Suzerains, et pourtant, sa maison n’ayant jamais été une maison Royale, il voyait bien dans le regard des autres tout le mépris qu’ils avaient pour les Tyrell de Hautjardin. Mais ce jour-là il avait à faire, pas le temps de déambuler tranquillement dans les allées verdoyantes qui résonnaient de la musique ou des poèmes des artistes que la forteresse abritait.

Soudain on frappa à la porte de son bureau, il sursauta, tiré de ses pensées vagabondes qui le déliait de la paperasse pour quelques instants volés au temps qui passe, toujours trop vite. Le serviteur qui lui apportait du vin lui annonça que le Sire de Séréna venait d’arriver et discutait avec Theodore, son cousin. Si Lord Bryce Caron était présent à Hautjardin, il se devait de l’accueillir, n’était-il pas, tout comme Lord Randyll, un ami par la force des choses et l’hostilité envers les Dorniens ? Et puis il était curieux de savoir ce que son cousin complotait dans son dos, toujours fourré là où il ne fallait pas celui-là. Olenna ne lui rappelait que trop souvent de prendre garde aux manigances de ses vassaux, famille comprise, et de ne pas se laisser damer le pion par les autres. Il fit mander des serviteurs dans sa chambre et s’y rendit pour se changer, enfilant un pourpoint d’un brocart d’un vert lumineux rehaussé de motifs floraux en fil d’or et galonné d’or. Un pantalon assorti, une large ceinture de cuir et une cape dorée retenue par une fibule finement ouvragée complétait la tenue. Il sortit de sa chambre et fit appeler ses gardes pour mettre en place tout le protocole, qu’on n’aille pas raconter qu’il recevait comme un intendant, ça non ! C’est donc en grande pompe, chevaliers à la rose d’or et héraut sonnant, qu’il arriva devant le sire des Marches.

__ Lord Mace Tyrell, seigneur suzerain du Bief, gouverneur du Sud, Défenseur des Marches, Grand Maréchal du Bief !! » Annonça le héraut assez fort pour que les trois quart de Hautjardin l’entende.

Quelques instants plus tard, les grandes portes du château s’ouvraient sur un Mace gonflé d’orgueil et de quelques excès de nourriture. Une main nonchalamment posée sur la garde de son épée d’apparat, il s’approcha de son invité.

__ On m’a dit que Hautjardin recevait le fils de lord Bryen Caron. Soyez le Bienvenue Lord Bryce, venez partager avec moi le pain et le sel avant d’autres réjouissances bien plus succulentes. Je me demande comment il se peut que je n’ai point été informé plus tôt, peut-être que notre jeune Lady pourra nous éclairer sur ce point. » Dit-il en posant un regard inquisiteur, mais un peu cabotin sur Elinor.

Le Suzerain du Bief fit demi-tour pendant que ses gardes se relevaient et faisait un quart de tour pour marcher avec lui et ses hôtes vers un petit salon où avaient été installés de confortables fauteuils et quelques mets délicieux. Mais avant, il fallait se plier au désagréable mais non moins indispensable rituel du pain et du sel. Un serviteur servit Lord Bryce puis Mace qui attendit que son hôte ait mangé pour avaler à son tour l’assoiffant mélange. On leur servit enfin du vin, des olives, du fromage, des fruits, des beignets de légume et de viande, Mace but quelques gorgées salvatrices avant d’engloutir un beignet à la tomate.

__ Bien, bien, bien. Dites-moi ce qui vous amène à Hautjardin Messire. »



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