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[Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché]

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MessageSujet: [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] Icon_minitime05.06.14 21:30

Année 298 | Lune 13 | Semaine 2 | jour 6

Belle journée en vue, un temps idéal pour pratiquer de l'exercice en plein air. J'étais à l'entrainement comme d'habitude, mais autant joindre l'utile à l'agréable non ? Profiter du temps magnifique et améliorer mes compétence martiales. La forêt aux alentours du château était un lieu parfait pour m'entrainer. J'avais placé plusieurs ballot de paille avec une pomme au dessus. La structure était assez basique mais cela permettait de disposer de mannequin de la taille d'un homme adulte. Les différents arbres représentaient des obstacles, comme sur un champs de bataille. J'étais maintenant sur le dos de Requiem, mon destrier, prêt à passer à l'attaque. Je pris quelques pas d'élans pour arriver au galop. Tenant ma lance dans la main droite, je vis la première cible se dessiner dans mon champs de vision. Je tendis le bras et pourfendis le fruit avec la pointe de ma lance. Satisfait, je continuais ma charge d'entrainement. Je réitéré les mêmes gestes à droite, puis à gauche. J'enchainais avec une dextérité impressionnante.

Arrivée au dernier obstacle, je passais beaucoup trop loin de ma cible et en tendant le bras pour percer la pomme, je me désequilibrait et tomber sur le ballot de paille. Je fus secoué de cette chute, mais je m'en tirais à bon compte, la paille avait amorti ma chute fort heureusement. Je regardais mon cheval revenir vers moi tranquilement. J'avais mal jaugé la distance, en combat c'est synonyme d'arrêt de mort. Je soupirais et me relever, je retirais la paille se trouvant sur ma tenue et je regardais le ballot détruit, la pomme n'a fait que rouler. En plus de m'être loupé dans mes compétences équestres, j'avais loupé mon coup de lance. D'ailleurs en parlant de cette dernière, ou était elle passée ? Alors que je posais mon regard un peu partout sur l'herbe, j'entendis une voix familière me questionnait.

"C'est ça que tu cherches ? T'es bien matinal dis moi !"

En me retournant je vis Agon, mon ami me tendre ma lance. Il avait sans doute assité à la scène et m'avait jouer un tour en récupérant ma lance quand celle ci est tombé. J'attrapais mon arme en pouffant d'un léger rire, mi-nerveux d'avoir loupé mon coup, mi-enjoué de la blague qu'il venait de me faire. Je le fis tomber en le déséquilibrant avec la partie lisse de la lance. J'ajoutais ensuite

"C'est toi qui a préféré dormir toute la matinée, ivrogne. Si tu avais pas vidé tout le melchior de vin t'aurais peut être pu venir t'entrainer ! "

Je me remis en place prêt à réitéré un deuxième essaie dans l'espoir de rattrapé mon précédent échec. Agon me remit en place mon ballot de paille, prêt à recevoir un autre assault à la lance. Je ne pouvais pas me permettre de le louper encore une fois, si je veux arriver à surpasser le niveu de mon frère, il faut que je me surpasse.
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MessageSujet: Re: [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] Icon_minitime06.06.14 14:21

Année 298 | Lune 12 | Semaine 2 | jour 6

J'étais arrivée depuis seulement quelques minutes que ma sœur m'avait déjà sauté dans les bras. C'était une jolie journée, l'une de celle qu'on aimerait faire durer longtemps. J'avais caressé la joue de la petite sauvageonne avec un grand sourire. Elle était devenu très belle en grandissant. Depuis combien de temps ne l'avais-je serrée dans mes bras. Depuis combien de temps n'avais-je vu les hautes tours de BeauMarché et du château de ma famille. J'étais arrivé à cheval, le visage haut, le cygne brillant sur mes armoiries. Mon doux sourire avait arraché quelques soupirs et c'était en me laissant bercé par la balancement de ma monture que j'étais parvenu jusqu'à chez moi. Les yeux brillant par la joie d'être à la maison, le souffle tendu par la peur du retour, j'inspirai profondément. Le sourire éclatant d'Alyssa m'avait calmer. Ses grands yeux bleus, comme deux éclats de saphir, étaient illuminés par sa joie. J'embrassai sa joue, conscient que si j'étais là aujourd'hui, c'était uniquement pour lui trouver un époux en bonne et du forme. Ma mère refusait de laisser Criston choisir qui serait l'homme ayant l'honneur de l'avoir à son bras. Elle aurait voulu le prince. Elle rêvait bien trop, il était improbable. Mais un Tully. En se servant de l'amour que se portait mon père et leur frère, c'était probable. L'idée devrait venir de lui. J'allais être le parfait pantin en toute connaissance de cause.

Pourtant, ce ne fut pas vers le château que mes pas me menèrent en premier. Alyssa, me tirant par le bras, m'ordonna de laisser mon cheval aux domestiques et de la suivre. Cette petite me les ferait toutes faire. Lui refuser la moindre chose m'était impossible. Vêtue comme un garçon d'un pantalon de cheval et d'un corset à la mode fer né, ce dont je doutais que mère soit au courant, elle me tirait par la main, riant, saluant les habitants de Beaumarché, le son de sa voix accompagnant notre progression. Je reconnu très vite l'endroit où elle m'emmenait et mes prunelles se froncèrent. Le terrain d'entrainement ? Ce n'était pas le lieu pour une femme. Elle n'y avait pas sa place et elle le savait très bien. Par tous les dieux que je connaissais, qu'Isendre n'est pas cherché à lui apprendre ce dont elle suppliait tous les hommes de père. Qu'il n'est pas commit cette impudence. Alyssa serait capable d'égorger le moindre homme qui se glisseraient dans son lit alors si en plus de cela elle maitrise les armes... Elle prit une lance, et d'un regard canaille, leva son index devant sa bouche, m'enjoignant le silence.

Isendre était là, cheveux blonds au vent, triste signe de sa bâtardise. Il avait changé depuis la dernière fois que je l'avais vu. C'était un homme maintenant. Sur un cheval blanc, il regardait, déterminé, un ballot de paille sur lequel siégeait une pomme. A ses côtés, un garçon que je n'avais jamais vu semblait l'encourager d'un regard. Alyssa eu un sourire espiègle et au moment même où notre demi frère s'élança, elle jeta sa lance qui transperça avec aisance le fruit. Son rire résonna et elle s'avança, une démarche féline que je savais celle de mère accompagnant son mouvement.

"Et bien Isendre. Je t'ai connu plus doué avec les armes. Faut-il que je triomphe pour que tu parvienne à gagner ?"

Elle rit de nouveau mais son sourire était loin de la manipulation de celui de notre génitrice. Elle transpirait la joie et la bonté. Je voyais père et non notre mère dans ses gestes et ses sourires. J’avançais d'un pas, sortant de l'ombre. Alyssa m'adressa un regard plein de tendresse avant de regarder le bâtard, les lèvres toujours plissées, ses grands yeux bleus plein de malice. Elle me ressemblait, c'était vrai. Mais alors qu'elle n'était que douceur, j'étais l'enfant de notre mère. Mais sa, Isendre ne le savait pas.

"Tu t'entraines dur Isendre. Peut-être parviendras-tu à laisser Père te décorer des insignes de chevalier."

Il était à cheval, j'étais à terre. Mais j'étais l'héritier et lui, un simple bâtard. Il n'avait surement pas oublié son rang. Même si je venais à mourir, il ne serait rien. Ma sœur transmettrait le titre, mais avant elle mon oncle deviendrait maitre de BeauMarché. Isendre, lui, n'aurait rien. La puissance transparaissait à travers ma simple personne. C'était l'épée de la famille qui pendait à mes côtés et la bague des héritier qui illuminait à mes doigts. Choses auxquelles il ne toucherait jamais.
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MessageSujet: Re: [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] Icon_minitime06.06.14 16:50

Un pas après l'autre, mon destrier fondait sur la cible. Puis vint le moment de concentration ultime. Tout semblait se passer au ralentit. Je ressentais chaque pulsation de mon coeur, et celui de Requiem également. Je ne voyais plus que la pomme, la forêt derrière semblait disparu ainsi que le ballot de paille. Je m'approchais et 2 secondes avant que je plante ma lance dans la pomme, une autre lance vint l'empaler. Ni une ni deux, je fis s'arrêter Requiem d'un coup sec et fis volte face à cette inconnue, ce n'était que ma demi-soeur Alyssa. Je baissais ma lance, surpris de la voir interferer dans mon entrainement. D'habitude elle se contente d'observer, mais cette fois c'était un défi ouvert. Elle me narguait par la suite, chose qui me fit sourire.

"Et bien Isendre. Je t'ai connu plus doué avec les armes. Faut-il que je triomphe pour que tu parvienne à gagner ?"

"Tu n'es pas à cheval , c'est beaucoup plus dur ainsi, et peut être bien plus redoutable ma chère Alyssa."


J'aperçu derrière elle une silhouette se dressait. Cette silhouette, cela faisait un moment que je ne l'avais pas vu. C'était mon cher demi-frère, il était donc rentré ? Intéressant. M'avait il vu m'entrainer ? C'est possible. Je descendais de Requiem, et placer ma lance dans mon dos pour rengainer et incliné doucement la tête pour le saluer. Je ne m'attendais pas à le voir rentrer si tôt, je n'avais même pas entendu parler de son ordre de mission, Lady Desdaings prenait un malin plaisir à me pourrir la vie et par la même occasion à ne me divulger aucune information. Les seules infos que j'ai eu proviennent des rumeurs colportées par les servants. J'inspectais mon frère de haut en bas, il avait encore plus de prestance que dans mes souvenir. D'habitude il m'ignorait mais cette fois il prit même la peine de me parler, j'en fus rassuré, il ne me haissait peut être pas ?

"Tu t'entraines dur Isendre. Peut-être parviendras-tu à laisser Père te décorer des insignes de chevalier."

"Oui, il le faut. C'est là mon objectif actuel, je veux pouvoir servir les intérêts de la Famille Desdaings. Ce serait un privilége d'aider père sur le champs de bataille, ou peut être même toi quand tu lui succéderas."

J'avais volontairement choisi de dire "la famille Desdaings", d'habitude avec Alyssa je dis "notre famille". Mais je sais que mon frère est particulièrement touché par l'éducation de sa mère qui ne me considère pas comme quelqu'un de sa famille. Agon salua mon frère et alla remettre les balots de paille en place, il n'y avait plus de pomme mais les ballots serviraient bien pour m'entrainer . Je regardais en direction de la pomme que ma demi-soeur avait coupé, il n'y avait plus de trace de la pomme. Je suspecte Agon d'avoir manger les restes de la pomme, à moins que ce soit Requiem ? Bref peu importe. Malgré tout j'étais content de revoir mon demi-frère. Je m'approcher de ma demi-famille et je fini par ajouter d'un ton enthousiaste

"Tu es finalement rentré, la rumeur court que ton retour n'est pas une simple visite de courtoisie, est elle fondée ?"

Je regardais Alyssa, elle aussi avait entendu parler de cette rumeur, comme quoi sa mère voulait la marier à quelqu'un d'important pour faire monter le prestige de la famille. On peut toujours rêver pour qu'un roi épouse ma demi-soeur, nous ne sommes même pas la grande famille qui gouverne les conflants, nous ne sommes que des vassaux pour l'instant. J'espère juste que la suite des évènements nous permettra de nous illustrer un peu plus. Là dessus, mon demi-frère et moi sommes d'accord sans aucun doute.
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MessageSujet: Re: [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] Icon_minitime10.06.14 14:28

Année 298 | Lune 12 | Semaine 2 | jour 6


"Tu n'es pas à cheval , c'est beaucoup plus dur ainsi, et peut être bien plus redoutable ma chère Alyssa."

Alyssa fit la grimace à ses paroles. Je restais de marbre même si son tutoiement m’était difficile. Il avait pris de l’appuie en grandissant le jeune bâtard. Sa chevelure était la plus grande preuve de la faute de père. Alors qu’Alyssa et moi étions aussi bruns que notre mère, Isendre était semblable à notre géniteur. Je surpris quelques secondes le regard qu’elle lui lança. Une grimace qui lui signifiait magnifiquement qu’il avait fait une erreur. On ne tutoiement pas son seigneur lorsque l’on possède son rang. Moi, j’en avais le droit. Lui non. La hiérarchie l’imposait. J’espérai pour lui qu’il n’agissait pas de la sorte devant Cerenna. Elle pouvait se montrer violente dans ses paroles. Oh, bien sûr, jamais elle ne s’abaisserait à porter la main sur lui. Mais les mots sont plus douloureux que les coups. Aux vues de son corps, il ne devait pas trop en pâtir. Il avait hérité de la prestance de père, des cheveux blonds et des splendides aux bleus. Il lui ressemblait tellement là où j’étais le portrait de ma mère.

« Servir notre famille. C’est là un but bien louable de ta part. Si tu es bon combattant, il te laissera surement venir avec lui. En espérant que la vue de la mort ne te ferait pas devenir fou. Les pommes sont belles mais elles ne crient pas lorsque tu leur ôte ce qui nous est le plus cher. »

Je ne voulais pas lui faire peur. Juste le prévenir des choses qu’il pourrait commettre s’il était amené à se battre pour les Desdaings. Il devrait porter nos armoiries renversées. Je n’aimais pas particulièrement me battre. J’étais doué parait-il, mais je préférai la monté d’adrénaline des tournois aux cris guerrier des champs de bataille.

Alyssa s’approcha de jeune homme et de son cheval, avant de grimper sur une botte de paille, un immense sourire espiègle sur les lèvres. Croisant ses jambes, la jolie brune attrapa un morceau de paille qu’elle glissa dans sa bouche. C’était étrange après les femmes de Port Réal de la voir ainsi, si sauvage et si douce à la fois. Elle était différente de ses courtisanes qui peuplaient les couloirs du Donjon rouge. Aussi différente que ma mère l’était mais dans un point différent. Elle remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille et lui déclara :

« Je serais surement meilleure que toi si on me laissait monter sur Requiem ou que père m’offrait mon propre cheval. Moi aussi j’arrive à tirer. Méfiance à celui qui voudra s’approcher de moi sans mon autorisation, je suis dangereuse et je mords »

Elle avait sorti une petite dague de nulle part en disant ses mots et s’appliqua à se curer les ongles avec cette dernière, prouvant le moindre de ses mots. Mère avait raison. Il était tant que je rentre. Alyssa ne se comportait pas comme la dame qu’elle devrait être et si elle continuait de la sorte, jamais homme ne voudra d’elle à son bras. Elle était très belle mais la beauté ne fait pas tout. Savoir se comporter en public, rester muette derrière son époux et être soumise à son bras, voilà la seule chose qu’on attendait de leur part. Avec de telles paroles, Alyssa n’en était pas capable.

"Oui, il le faut. C'est là mon objectif actuel, je veux pouvoir servir les intérêts de la Famille Desdaings. Ce serait un privilége d'aider père sur le champs de bataille, ou peut être même toi quand tu lui succéderas."

Alyssa s’était tue, avait stoppé son rire et me regardait avec attention. Les rumeurs vont bien trop vite dans cette ville. Mère était habituellement discrète. Je fermais les yeux un instant. Ils semblaient tous les deux bien trop inquiet par ma réponse. C’était le lot des femmes d’épouser un homme pour assurer la puissance de notre famille. La brune était née pour cela et rien d’autre. Ses rêves de chevalerie, elle pouvait les oublier. Mère la ferrait enfermer plutôt que de nous laisser perdre ce que son doux visage pouvait nous offrir.

« Les rumeurs vont bien vite ici. Il suffit de dire la moindre chose pour que sitôt tous pense qu’elle se déroulera. Mais je doute que les affaires de notre famille t’intéressent réellement Isendre. Mère a des projets pour Alyssa, il est vrai. Mais elle est venue au monde pour être mariée. Et non pour courir et lancer comme tu le fais petite sœur. J’espère pour toi que personne n’est au courant. Et toi, Isendre. Tu devrais tenir le rôle de grand frère que je ne peux. Même si tu n’es qu’à moitié de notre sang, Alyssa était seule avec toi. J’espère pour toi petite sœur que je ne mettrai pas la main sur celui qui t’as appris à te battre. Son temps se comptera en secondes dès lors que je saurais qui il est. »

Je ne souriais plus. Je n’avais pas voulu rentrer. Je tentai chaque jour de m’échapper des filets de notre mère et des rêves interdits qu’elle faisait naitre en moi. Mais pour ma petite sœur, j’étais revenu. Alors la voir de la sorte, habillée comme un homme, s’amusant avec une dague et tirant comme un chevalier m’était douloureux. Je voulais le meilleur pour ma famille et seule Alyssa pouvait nous assurer un destin grandiose. Moi, je métrisai. Je savais qui épouser. Mère ne trouverait rien à redire à mes idées. Alyssa n’était qu’une enfant qui devrait pour notre famille porter une descendance nombreuse. Ce n’était pas en se battant qu’elle pouvait faire ça. J’étais presque sûr que c’était Isendre qui lui avait appris à se battre. Mais sans preuve… Et puis, le crime de fratricide est au regard des dieux la pire des choses. Presque autant que les sentiments qui faisaient pulser mon cœur à l’encontre de ma mère.

Je n’avais pas relevé son tutoiement. J’espérai que je n’aurais pas à lui dire et que la grimace que lui avait fait Alyssa lorsqu’il m’avait dit tu suffirais. Je ne voulais pas le remettre à sa place. Mais il était presque sûr que sitôt père mort… Il ne resterait pas longtemps ici. Il avait la chance de son côté. Je n’étais pas près de dire oui à ma mère lorsqu’elle me susurrait qu’il était dangereux pour mon rang. Isendre n’était qu’un bâtard qui ne deviendrait jamais l’héritier. Même s’il était plus jeune que moi, je portais le sang des Desdaings et des Vance. Ma famille maternelle était puissante, la mienne de même. Isendre était un simple Rivers. Je ne partageai pas les craintes de ma mère à son sujet. Il était encore timide et maladroit. Pas assez de manipulation dans ses veines pour chercher le pouvoir. Il voulait simplement de la reconnaissance. Que père lui offrait mais que Cerenna ne lui donnerait jamais. Elle le détestait et je doute que mon absence est changée quelque chose.
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La grimace d’Alyssa me rappela vite la présence d’Alessandre. Je m’étais tellement habitué à la tutoyer que le tutoiement m’avait échappé. D’ailleurs, Alessandre ne m’avait pas reprocher cela, c’était assez étrange d’ailleurs, lui qui est une copie parfaite de sa mère en moins sévère. Le protocole ne m’enchantais pas des masses, je souhaitais juste vivre ma vie comme j’avais envie. Je pense qu’Alyssa aimait ça chez moi, que je n’ai pas de préjugé sur elle car c’est une femme. Les femmes sont sous-estimé à notre époque et c’est triste, car une femme peut tenir une arme. Mais cela, je pense que ni Cerenna ni Alessandre ne le tolérerai. Je ne pouvais pas m’opposer à la volonté de la famille, je n’en avais ni le pouvoir, ni l’envie à dire vrai. S’il y a bien une personne que je ne voulais pas me mettre encore plus à dos c’est Cerenna, déjà que les rapports sont assez tendu. Je craignais un peu moins Alessandre, je ne sais pas pourquoi, pourtant son habileté à l’épée était largement supérieure à celle de Cerenna, mais jusqu’ici, il m’avait ignoré plutôt que de m’enfoncer.


« Servir notre famille. C’est là un but bien louable de ta part. Si tu es bon combattant, il te laissera surement venir avec lui. En espérant que la vue de la mort ne te ferait pas devenir fou. Les pommes sont belles mais elles ne crient pas lorsque tu leur ôte ce qui nous est le plus cher. »


J'acquiesçai vigoureusement. J’étais bien au courant de cela, et à vrai dire, je n’étais pas pressé de passer ma lame dans les entrailles d’un vagabond. Cependant, pour protéger ceux qui me sont cher, c’est le tribut à payer. Mon frère avait déjà goûté au sang, à la sensation qu’éprouvais un homme au moment où il ôte la vie. Il parait qu’avec le temps cela devient plus facile …


“J’essayerais de me montrer digne de votre famille, je ne veux pas devenir chevalier pour ôter des vies, mais pour en protéger, mais si cela est nécessaire soit.”


« Les rumeurs vont bien vite ici. Il suffit de dire la moindre chose pour que sitôt tous pense qu’elle se déroulera. Mais je doute que les affaires de notre famille t’intéressent réellement Isendre. Mère a des projets pour Alyssa, il est vrai. Mais elle est venue au monde pour être mariée. Et non pour courir et lancer comme tu le fais petite sœur. J’espère pour toi que personne n’est au courant. Et toi, Isendre. Tu devrais tenir le rôle de grand frère que je ne peux. Même si tu n’es qu’à moitié de notre sang, Alyssa était seule avec toi. J’espère pour toi petite sœur que je ne mettrai pas la main sur celui qui t’as appris à te battre. Son temps se comptera en secondes dès lors que je saurais qui il est. »



Le ton d’Alessandre avait changer, on aurait pu croire que c’était devenu quelqu’un de “sec” dans ses propos, mais moi j’avais vu autre chose. Une chose qui me fit sourire même si la situation ne s’y prête pas. Il m’avait demander d’être le “Grand frère” d’Alyssa. Quand on sait à quel point il aime me rappeler mon rang de bâtard, le fait qu’il dise ça me plu au plus haut point. Je ne tiens plus en compte le fait d’être rabaisser, mais le fait d’être élevé au rang de grand frère pour Alyssa, c’était un énorme privilège connaissant le personnage. Heureusement, Alessandre ne savait pas que c’était moi qui avait entrainé la jeune demoiselle. Je ne manquerai pas d’omettre sciemment l’avoeu de cet acte. J’aurai bien voulu prendre la défense d’Alyssa, mais je n’ai pas encore le cran de m’opposer directement à Alessandre. Trop de timidité peut être pour m’affirmer sans doute. Je fis donc le dos rond et je me rangeais du côté d’Alessandre.


“Je suis sûr qu’Alyssa fera honneur à la famille Desdaings, et je vous présente mes excuse de m’être montré trop intrusif sur les motifs de votre retour. Je m’inquiétais juste de savoir quel partie sera suffisament fortuné pour obtenir la main de ma soeur. Oui, j’emploie le mot soeur car bien que le terme exact serait demi-soeur, je la considère comme tel.”


Je rêve ou je viens de m’opposer à une règle protocolaire devant Alessandre ? J’avais osé appelé Alyssa par son prénom au lieu de l’affublé de son titre de Dame, et qui plus est .. je l’avais appelé “soeur” au lieu de “demi-soeur”. Cela n’allait sans doute pas plaire à Lady Desdaings … Je vais encore passer un sale quart d’heure. Je devais résister, ne plus me laisser faire ! Mais là encore, je théorise trop. Je sais très bien que dès lors qu’elle va élever la voix ou m’attraper par le col, je ne pourrais pas faire autre chose qu'acquiescer bêtement et balbutiais des excuses à peine audible …
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“Je suis sûr qu’Alyssa fera honneur à la famille Desdaings, et je vous présente mes excuse de m’être montré trop intrusif sur les motifs de votre retour. Je m’inquiétais juste de savoir quel partie sera suffisamment fortuné pour obtenir la main de ma sœur. Oui, j’emploie le mot sœur car bien que le terme exact serait demi-sœur, je la considère comme tel.”


Jusqu'ici, je n'avais rien trouvé à redire. Enfin pas grand chose. Père ne faisait rien comme il le fallait, mais ce n'était pas une nouveauté. J'étais peut-être partie trop longtemps. Alyssa fit une nouvelle grimace, avant de lever les yeux au ciel. Oui petite sœur, il commence sérieusement à m’énerver. Mère avait-elle oublié de lui rappeler sa juste place à cette loque que père avait eu le malheur de ramener parmi nous ?

« Je pense que ma mère t'a laissé un peu trop de liberté Isendre. Alyssa n'est pas ta sœur. Et elle ne le sera jamais. Père t'as ramené, père t'aime, tant mieux pour toi. Mais tu n'es pas de notre sang et rêver à l'heure ou ma mère t’accueillera comme son fils ne t'apportera pas ce dont tu rêves. Quand à l'époux choisi pour ma soeur, cela ne te concerne en aucun cas.»

Mon regard s'était fait plus dur, ma voix cassante. C'était dans ses moments que l'on reconnaissait pour un œil avisé la présence de ma mère derrière moi, à chaque instant. La lady tirait les fils dont j'essayais vainement de me débarrasser. C'était impossible. Lorsque l'on creuse le réceptacle du poison dans un cœur d'enfant, on est maitre de son futur. Je le savais. Je le savais que jamais je n'arriverai à me défaire de mes chaines. Et une grosse partie de moi priait pour que je n'y arrive jamais. C'était si bon de la voir agir, d'être le maitre et de ne laisser aucune part de bonté transparaitre. D'être le digne fils de Cerenna Desdaings, la vipère du Conflans.

Alyssa était stupéfaite par mes paroles. Ses grands yeux écarquillés fixaient la scène comme si elle n'avait jamais pu imaginer cela. Elle porta la main à sa bouche formant un O parfait et se releva, s'approchant de nous. Il est un jour ou tu dois choisir petite sœur. Moi, ton sang, ou lui, le bâtard de ton père adoré.

« Alessander... Il n'a rien fait d'autre que de m'appeler sœur. C'est uniquement de ma faute, ne le blâme pas. Je... j'ai tendance à lui dire frère moi aussi. »

La jeune fille avait baissé les yeux et ses joues s'étaient lentement colorée de rouge. Elle était pure et innocente, encore pour l'instant. Mais elle n'avait pas le droit de se blamer pour cette erreur que père nous avait ramener. Je souhaitai la mort du Lord pour cette raison ultime. Qu'Isendre disparaisse de ce château, de cette ville, de nos terres. Il n'y avait pas sa place. Il n'était qu'un River qui avait salie la réputation de ma famille et il payerait pour ses actes. Pour sa simple présence.

« Tait toi petite sœur. Tu ne sais rien. Bat toi, et tu ne trouveras jamais l'homme qui saura faire battre ton cœur. C'est pour ton bien que mère et moi te voulons parfaite, uniquement pour ton bien.»

La jeune fille détourna le regard, cherchant appui auprès de notre demi frère. Je ne voyais pas l'ombre du sang commun couler dans nos veines. Il ne m'était rien d'autre qu'une tache sur une botte neuve. Mais ça, il ne devait le savoir. Du moins, pas encore.
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MessageSujet: Re: [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] Icon_minitime11.06.14 16:37


« Je pense que ma mère t'a laissé un peu trop de liberté Isendre. Alyssa n'est pas ta sœur. Et elle ne le sera jamais. Père t'as ramené, père t'aime, tant mieux pour toi. Mais tu n'es pas de notre sang et rêver à l'heure ou ma mère t’accueillera comme son fils ne t'apportera pas ce dont tu rêves. Quand à l'époux choisi pour ma soeur, cela ne te concerne en aucun cas.»



Cette fois, il allait trop loin. Même pas revenu depuis 15 minutes, il rompt le charme des retrouvailles. Il est devenu pire que dans mes souvenirs, maintenant c’est devenu un chevalier cuistre, arrogant et imbus de sa personne. Quand on dit que le voyage change un homme, il aurait mieux fait de ne jamais partir. Il ressemble beaucoup trop à sa mère, et je remercie les dieux que sa soeur ne soit pas aussi prétentieuse que ces deux là. Je saisi ma lance dans mon dos et la jetait aussi loin que possible dans la forêt, se plantant dans un arbre à une cinquantaine de mètres de là. Ce geste d’humeur était un avertissement, je ne suis pas aussi timide avec les armes qu’avec la parole. Je soufflais un coup, Alyssa me regardait avec compassion et je pense que sans son appuye jamais je n’aurai pu dire ce que je m’apprétais à dire.


“Il y a pas trente seconde, tu me parlais de rôle du grand frère et maintenant je ne peux pas la considérer comme ma soeur ? Tu es paradoxale mon cher Demi-frère. Oui je fais la différence entre toi et elle, car elle j’ai grandis avec et je l’ai soutenu quand toi tu n’étais pas là pour le faire. C’est moi qui me reveillait la nuit quand nous n’avions pas 10 ans et qu’elle pleurait suite à un cauchemard. Toi ? Tu ralais juste ou tu venais me reveiller pour que j’y aille moi même. Quand tu partais faire le preux chevalier, tu sais qui était là pour elle quand elle en avait gros sur le coeur ? Je te le met dans le mille, c’est moi. Que tu m’en veuilles pour X raisons, je m’en fiche, mais ne me reproches pas d’appeler Alyssa ma soeur… “


“Isendre s’il te plait arrête … tu vas l’énerver encore plus …”


« Tait toi petite sœur. Tu ne sais rien. Bat toi, et tu ne trouveras jamais l'homme qui saura faire battre ton cœur. C'est pour ton bien que mère et moi te voulons parfaite, uniquement pour ton bien.»


“Parfaite oui mais pour qui ? Pour son mari ou pour Lady Desdaings ?”



A ces mots, je tournais les talons. Agon me regardait d’un air choqué, qui aurait cru que je puisse faire un tel affront. J’allais sans doute me prendre un sacré savon par Lady Desdaings, mais à vrai dire je n’en avais plus rien à faire. J’en avais marre d’être traité comme un moins que rien. Désormais, je me promettais de ne pas respecter une personne qui n’a aucun respect pour moi. Cela déplaira à Alessandre, cela déplaira à Lady Desdaings, mais désormais je n’en avais plus rien à faire. Qu’ils s’acharnent sur moi sur ma batardise, si ça les amuse tant mieux pour eux. Mais qu’ils fassent de la peine à Alyssa en la forcant à devenir ce que EUX veulent, ça me sortait des yeux. Agon essaya de désamorcé la situation auprès d’Alessandre en balbutiant quelques excuses


“Désolé Sir, Isendre a mal dormi … Il ne pensait pas ce qu’il disait et … il vous respecte vraiment … n’en tenez pas cure je vous prie.”


Puis Agon vint me rejoindre pendant que j’étais allé chercher ma lance à une cinquantaine de mètres de là. Agon n’osa rien dire, il savait que je pourrais réagir au quart de tour si jamais il essayer de me faire la morale


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MessageSujet: Re: [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] Icon_minitime11.06.14 22:05

“Il y a pas trente seconde, tu me parlais de rôle du grand frère et maintenant je ne peux pas la considérer comme ma soeur ? Tu es paradoxale mon cher Demi-frère. Oui je fais la différence entre toi et elle, car elle j’ai grandis avec et je l’ai soutenu quand toi tu n’étais pas là pour le faire. C’est moi qui me reveillait la nuit quand nous n’avions pas 10 ans et qu’elle pleurait suite à un cauchemard. Toi ? Tu ralais juste ou tu venais me reveiller pour que j’y aille moi même. Quand tu partais faire le preux chevalier, tu sais qui était là pour elle quand elle en avait gros sur le coeur ? Je te le met dans le mille, c’est moi. Que tu m’en veuilles pour X raisons, je m’en fiche, mais ne me reproches pas d’appeler Alyssa ma soeur… “

“Isendre s’il te plait arrête … tu vas l’énerver encore plus …”

“Parfaite oui mais pour qui ? Pour son mari ou pour Lady Desdaings ?”


J'étais resté statique aux paroles du jeune homme. Je n'avais pas bougé d'un pouce, me contentant de le fixer. Ainsi, tu te penses le frère d'Alyssa juste pour tes gestes. Juste parce que tu as eu le cœur gros de la voir pleurer. Mais très cher, cela ne justifie rien. Crois-tu vraiment nos nourrices deviennent nos mères sous prétexte que nous avons passé nos premières années pendu à leur sein ou a babillé entre leur jambe. Bien sur que nous. Elles restaient de parfaites étrangères une fois devenu adulte.

"Pour son époux ! Ma mère n'a rien à voir là dedans. Arrête de voir le mal dans le cœur de cette femme Isendre ! Elle ne l'est pas autant que tu le crois !"

J'étais le parfais pion. Une manipulation de maitre vivait dans nos deux cœurs. Elle était mon unique maitresse que se soit de mon cœur et de mon corps. La passion qu'elle faisait naitre en moi n'était pas saine et je le savais. Et pourtant, je la désirai avec une ardeur presque obscène. Aucune putains, aucune concubines n'arrivaient à avoir mon corps comme elle le pouvait. Elle hantait mes nuits, mes rêves et mon désir me dévorait de l'intérieur. C'était mon plus grand secret et seule elle était au courant...

“Désolé Sir, Isendre a mal dormi … Il ne pensait pas ce qu’il disait et … il vous respecte vraiment … n’en tenez pas cure je vous prie.”

"Je ne dirais rien à ma mère, qu'il ne s'inquiète pas pour ça. La fatigue nous accable tout les deux et la peur pour ma soeur me fait dire des mots qui dépensent ma pensée. Tu lui diras."

Je n'étais pas sincère, mais on ne pouvait le voir. J'étais si bon menteur. J'avais été à la bonne école me direz vous. Ma mère était encore meilleure que moi. Si elle se rendait à la cour, la reine deviendrait sa meilleure amie. C'était sur. Elles étaient si semblables dans la manipulation qu'elles possédaient sur les hommes...
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MessageSujet: Re: [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] [Conflans] Comme deux frères ... ou presque [PV Alessandre] [Beaumarché] Icon_minitime14.06.14 10:38

"Pour son époux ! Ma mère n'a rien à voir là dedans. Arrête de voir le mal dans le cœur de cette femme Isendre ! Elle ne l'est pas autant que tu le crois !"

Quoi ? Lady Desdaings n'est pas maléfique ? A peine ! Même le pire démon des enfers n'est pas aussi cruel que Cerenna. Quel être, si abominable soit il, peut s'amuser à tourmenter un enfant innocent qui ne demande qu'à obtenir l'affection de sa belle mère ? Suis-je devenu son souffre douleur par le seul fait de ma naissance ? C'est une vrai démone ... si ce n'est le diable en personne. A dire vrai, je préfère attaquer 20 bandits armés jusqu'au dent que d'affronter son regard assassin. Mais ça, Alessander ne pouvait le comprendre car elle avait une double personnalité avec lui. Elle était si avenante, gentille et douce. J'ai toujours pensé que c'était dût au fait qu'il était l'ainé et sans doute le prochain Lord de Beaumarché.

Elle n'aimait pas père, c'était un secret pour personne. Je savais que père s'en méfié, et qu'il gardait toujours un oeil sur elle. Je pense que cela ferait les affaires de Cerenna si mon père venait à décéder. A ça oui, Alessander prendrait sa place et elle l'a déjà à ses pieds. C'est à ce moment là que je me suis dis qu'il faudrait que je trouve une alternative. J'avais reçu une lettre d'Aryos annonçant sa venue, si je conservais de bon lien avec lui, peut être irais-je à Essos ? Après tout, ne dit on pas qu'il s'agit là bas des cités "libres" ? Il ajouta ensuite quelques choses à Agon qui vint me rejoindre. Je récupérais ma lance et désignais Alessander du bout de ma lance.

"Sache le, mon cher demi-frère, un jour, je te prouverais que je suis meilleur que toi dans n'importe quel domaine, et ce jour là ... tu seras bien forcé de reconnaitre mon talent ... que je sois un Desdaings ou pas ... Le sang guerrier de père coule dans mes veines, n'en déplaise à certains ... "

Puis, je montais sur Requiem. Alyssa s'approcha de moi en tirant sa bouille triste. Je me forçais à ne pas la regarder dans les yeux pour ne pas céder à son emprise. Je n'appréciais pas qu'elle essaie de me dissuader de la sorte. Elle insistait, elle voulait me réconciliait avec mon demi-frère mais c'était chose impossible. Nous sommes trop différents, et bien que j'ai pour lui de l'admiration ... il n'en reste pas moins quelqu'un de méprisable à souhait et d'imbus de sa personne. Je dégageais gentilement la main de ma soeur et j'ajoutais d'un ton sarcastique

"Je te souhaite bien du bonheur dans les projets de Lady Desdaings .. avec un peu de chance bientôt je t'appelerai Princesse ?"

Plus sarcastique tu meurs, je fis signe à Agon de monter à l'arrière de Requiem et je partais laissant mon demi-frère et ma soeur ensemble. J'étais vraiment triste pour elle, je ne voulais pas qu'elle se retrouve marié si jeune. Mais bon, si Lady Desdaings veut cela, elle l'obtiendra comme d'habitude ... je n'ai pas la possibilité de l'empécher d'accomplir son dessein. Je deviendrai plus fort, quoi qu'il arrive et j'apprendrai la modestie à mon demi-frère, lui montrer qu'un "bâtard" peut être plus fort qu'un sang pur. Je ne l'affronterai que quand je serai sûr de mon coup ... sinon son égo n'en sera que déculplé. Je ne prendrai aucun risque, si tôt ma formation terminée, j'irai l'affronter dans un combat singulier.
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