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[Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda)

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Isendre Rivers




Personnage
Age du personnage: 16 ans
Surnom: Le bâtard
Métier/Titre(s): Bâtard de feu Lord Criston Desdaings / Frère Juré de la Garde de Nuit

Isendre Rivers
« L'involontaire »

Copyright : Jean Neige
Citation : « L'erreur est humaine.
Corbeaux : 117
à Westeros depuis : 19/10/2014
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MessageSujet: [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) Icon_minitime31.05.16 22:00

Un peu de chaleur humaine

An 299 – Septième lune – Semaine 4 – Jour 3

Quelques jours s'étaient écoulés depuis le retour de la petite troupe au Mur, jours durant lesquels Isendre n'avait pas même aperçu le Lord Commandant. On disait que celui-ci s'était plongé dans une profonde réflexion quant aux négociations entamées par son intendant, Jon Snow. Isendre y avait assisté, et avait participé à l'une des premières patrouilles mixtes, entre sauvageons et corbeaux. S'il était ressorti de cette expérience quelque peu perturbé, mais aussi épuisé, l'envie de creuser un peu plus la carapace derrière laquelle se cachait Hilda lui changeait les idées. Les jours précédents, il l'avait découverte sous un autre visage, se montrant bien moins sauvage et agressive qu'à leur première rencontre.
Il était venu la voir chaque jour, ayant remarqué que sa tente était à l'écart de celles des autres membres de la Meute, il tenait à lui tenir compagnie, et à percer le bouclier qu'étaient sa froideur et sa sauvagerie. Il sentait qu'elle s'ouvrait quelque peu à lui, bien que cela semble dur pour elle. Elle parlait peu, mais cela semblait naturel chez elle. Pourtant, cela ne dérangeait pas le moins du monde le bâtard du cygne. Elle l'impressionnait et le fascinait.

Le chevalier quitta Châteaunoir après s'être procuré quelques gourmandises. Sachant Hilda blessée, il tenait à changer régulièrement son bandage et à lui emmener chaque jour quelque chose à manger, n'étant pas certain que la Meute lui permette encore de se servir dans leurs réserves de nourriture, et ne la pensant pas encore apte à reprendre la chasse. Avant de quitter le Mur, il observa le ciel encore clair. Il devait être à peu près midi, et il devrait être rentré au coucher du soleil ; une grande réunion réunirait les Frères Jurés ainsi que les sauvageons, réunion qui serait décisive quant à l'alliance et aux négociations qui avaient été entreprises. Hilda n'y serait peut-être pas présente, puisqu'elle avait quitté le groupe de Luna. Cette idée le fit frémir. Isendre passa la porte du Mur d'un pas pressé, et longea le Mur jusqu'à atteindre le camp des sauvageons ; il dépassa plusieurs tentes avant d'arriver auprès de la tente isolée de la sauvageonne blonde. Face à la petite hutte se trouvaient les restes d'un feu, auprès duquel était assise la sauvageonne blonde. Il balaya du regard l'emplacement de la tente de celle qui semblait ne plus appartenir à la Meute. Étrangement, la plupart de ses affaires se trouvaient dans un sac, comme si elle se préparait à un voyage, ou encore à un départ. Isendre fronça aussitôt les sourcils.

-Hilda ?, osa-t-il.

Elle semblait pensive. Il fit encore quelques pas, la neige crissant légèrement sous ses bottes. Il s'assit doucement à côté d'elle, tirant de sa poche un petit paquet dans lequel se trouvait une bonne part de tourte au porc ; il le déposa près de la jeune femme, lui adressant un léger sourire qui se crispa dès que son regard se reposa sur le sac de voyage.

-Qu'est-ce que c'est, ce sac ?

Disant cela, il pointa d'un geste du menton l'objet de son intérêt. La simple idée qu'elle s'éloigne seule dans le Grand Nord l'inquiétait ; sa main n'était pas complètement rétablie, et n'importe qui était en grand danger, seul au Nord. Il espérait sincèrement qu'elle n'ait pas décidé de partir, et si c'était le cas, qu'il puisse l'en dissuader.
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MessageSujet: Re: [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) Icon_minitime03.06.16 19:02

Alors que l'heure de la réunion approchait, les sauvageons de la Meute sortaient de leurs tentes progressivement pour se rencontrer entre eux et discuter de la position qu'ils allaient devoir tenir au cours de leur entrevue avec les Corbeaux. Cette réunion allait déterminer l'avenir des sauvageons, des Corbeaux et, finalement, de tous. La seule à rester terrée dans son coin était bien évidemment Hilda. Elle était restée à l'écart tout au long de ces derniers jours passés au pied du Mur. Quelques sauvageons, comme Yunea avaient essayé de s'approcher d'elle mais elle, encore plus que de coutume, n'avait pas paru très ouverte à la discussion. Elle traversait une mauvaise passe. Elle ne savait pas comment se positionner face aux relations qui se nouaient entre la Meute et les Corbeaux et elle se demandait si un jour elle allait pouvoir parler et vivre avec Luna comme avant. A cela s'ajoutait son poignet fracturé, qui se réparait avec une extrême lenteur à cause du fait qu'elle le faisait bouger sans arrêt. Elle n'en pouvait plus de rien faire, et elle n'en pouvait plus d'être seule. Hilda avait réalisé que certes elle était solitaire, mais elle s'était accrochée tout de même à une personne, c'était Luna, et que cette séparation lui faisait maintenant vraiment mal... Le seul à prendre le temps de venir la voir était le jeune Corbeau, Isendre. Il était vraiment attentif à Hilda et veillait à lui ramener chaque jour de la nourriture, qu'elle acceptait sans hésitation. Comme d'ordinaire, Hilda ne parlait pas beaucoup à Isendre. Mais elle aimait tant l'écouter... Il se montrait vraiment compréhensif à l'égard de Hilda et il avait même l'air de lui accorder une certaine sympathie. N'en étant même pas consciente, elle s'était grandement attachée à sa présence, à sa voix, à son innocence...

Oh comme elle aurait voulu que certaines choses se soient passées autrement, que jamais Luna n'ait fait connaissance des Corbeaux, que les Marcheurs blancs ne soient qu'une simple légende et que Isendre soit un sauvageon...

Mais les choses ne se passant pas comme Hilda l'aurait eu désiré, elle avait décidé de partir, une fois de plus. Elle comptait profiter de ce moment, où un grand nombre de sauvageons et de Corbeaux allaient s'absenter pour la réunion, pour prendre ses affaires et retourner de là d'où elle était venue. Elle comptait retourner sur les lieux où elle s'était battue contre Eson et son compagnon, afin de récupérer les armes qu'elle y avait laissé, puis ensuite se diriger sans doute vers un autre clan de sauvageons.

Elle avait déjà rangé les affaires qu'elle avait mises dans son sac posé sur son lit, et il ne lui restait plus qu'à plier la tente mais, pour cela, elle attendait que les sauvageons s'éloignent. Pendant ce temps, elle patienta, assise sur une pierre, devant sa tente. Elle songeait à son départ et tout ce qu'elle allait devoir quitter quand soudain, quelqu'un qu'elle connaissait l'interpella, la tirant de ses pensées. C'était Isendre Rivers qui arrivait, une fois de plus avec un sac de nourriture à la main. Après lui avoir adressé un sourire, il déposa à ses pieds la nourriture qu'il était venu lui apporter puis il aperçu le sac qui était posé sur le lit de Hilda. Celle-ci remarqua le regard inquiet qu'il prit à cet instant. D'ailleurs, il demanda aussitôt ce que ce sac faisait ici.


Ce n'est rien, répondit-elle évasivement, fermant la toile de sa tente.

Elle se leva et ramassa ce qu'Isendre lui avait apporté. Elle ouvrit le paquet et y vit de la viande enroulée dans une sorte de pain. A l'odeur, il s'agissait de porc. Hilda n'appréciait pas vraiment cette viande, elle la trouvait trop tendre. Mais elle avait faim et, après avoir glissé un timide "merci", elle se servit puis proposa un morceau au Corbeau, croisant son regard au passage. Elle s'arrêta alors et songea à lui : il avait été si aimable avec elle sans rien demander en retour, ne pas lui dire adieu aurait été vraiment ingrat...

Alors qu'elle avait saisi un morceau de ce pain (qui était en fait de la tourte) et s'était apprêtée à le manger, Hilda tourna sa tête vers Isendre et reposa la nourriture puis elle lui dit :


Je vais partir...

Et sur sa mine maussade, derrière son teint pâle, on pouvait voir un certain brin de regret... voire de tristesse.
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MessageSujet: Re: [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) Icon_minitime05.06.16 22:18

Isendre fronça les sourcils lorsqu'Hilda ne lui répondit pas vraiment ; un sac de voyage comme celui-ci et rempli de toutes ses affaires, ce n'était rien ? Il refusa d'un geste le morceau de tourte au porc que lui proposait la sauvageonne, ne la quittant pas des yeux. Puis finalement, elle finit par avouer au jeune corbeau ses intentions. Il resta longtemps muet, la fixant droit dans les yeux, sans bouger d'un pouce.
Au bout de longues secondes, il baissa légèrement les yeux, ceux-ci se voilant de regrets. Étrangement, il s'était attaché à Hilda, appréciant sa présence réconfortante, ses silences, sa sauvagerie apparente et la timidité qui se cachait derrière, et dont elle faisait preuve lorsqu'il tâchait juste de s'assurer de son bien-être. Il ferma les yeux, se pinça légèrement l'arête du nez, ne sachant quoi dire. Il voulait la retenir, elle qu'il voulait protéger tant son poignet l'handicapait, elle qui lui avait sauvé la vie face aux Autres. Il se mordit l'intérieur des joues en la regardant finalement dans les yeux. Il semblait, à ce moment, être un enfant attristé par le départ de son père à la guerre. Ses pupilles s'agitaient nerveusement, fouillant le visage de la sauvageonne à la recherche d'une quelconque trace de malice. Mais rien, rien du tout. Pourtant, il semblait au corbeau qu'une once de tristesse se lisait dans les yeux de glace de la jeune femme.

-Reste. S'il te plaît.

Sa voix était quelque peu tremblante, comme s'il s'agissait là de supplications. Doucement, l'une de ses mains vint se poser sur celle de la sauvageonne. Il la regardait dans les yeux, toute sa peine se lisant sur chacun des traits de son visage.

-Hilda, viens dans le Don. Tout s'arrangera avec le temps, mais ne pars pas, je t'en prie. Tu ne peux pas rester seule, ici, au Nord du Mur, c'est trop dangereux. Je ne permettrai pas qu'il t'arrive quoi que ce soit.

Elle l'avait sauvé, elle l'avait aidé, et elle lui avait tenu compagnie lorsqu'il était dépassé par les événements. Il lui avait peut-être aussi tenu compagnie, il l'avait peut-être rassurée, il avait peut-être veillé à ce qu'elle ne manque de rien, mais il lui devait la vie, et à mesure qu'il passait du temps en sa compagnie, il apprenait à la dompter comme on le fait avec une bête sauvage, et il s'était réellement pris d'affection pour elle.
Il la regarda droit dans les yeux, lui adressa un sourire crispé en refermant doucement sa main sur celle de la sauvageonne, se voulant rassurant.

-Il ne t'arrivera jamais rien tant que je serai là. Viens avec nous.

Isendre refusait de la laisser partir ainsi, il ne voulait pas risquer de perdre, une fois de plus, un être cher. A cause de lui étaient morts Hilda, son père, son demi-frère... Et s'il la laissait partir seule, s'il la laissait s'enfuir loin de ses problèmes, alors elle mourrait sans doute. L'imaginant revenir d'entre les morts pour grossir les rangs des Autres, il eut un pincement au cœur.
Murmurant un « je t'en prie », il eut l'audace et le courage de l'étreindre avec douceur, espérant de tout cœur qu'elle ne le rejette pas et qu'elle change d'avis.
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MessageSujet: Re: [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) Icon_minitime07.06.16 22:10

Elle s'était attendue d'Isendre qu'il insiste pour qu'elle reste, mais ce qui arriva, jamais elle ne l'aurait pensé.

Isendre la supplia à plusieurs reprises de rester. Il avait la mine basse et semblait véritablement accablé par une grande tristesse. Quand il parlait, sa voix tremblait, tout comme ses yeux d'ailleurs. Puis Hilda s'étonna lorsqu'Isendre saisit sa main. La paume du jeune homme était chaude et légèrement striée par le port des armes. C'était agréable mais aussi stressant... En effet, Hilda avait ressentit son estomac se contracter, une sensation finalement semblable à celle qu'elle avait juste avant un combat.

Non rassurée, elle leva ses yeux doucement vers ceux du jeune homme. Lui, afficha un léger sourire crispé. Il confia que, en sa présence, il ne pouvait rien arriver à Hilda. Ensuite, la jeune sauvageonne sentit la main d'Isendre se refermer sur la sienne. Elle se laissa faire, le regardant avec la bouche légèrement entrouverte, incompréhensive à l'égard de ce qui se passait.

Puis après avoir murmuré "je t'en prie", Isendre s'approcha de Hilda. Celle-ci fut prise de panique mais, totalement figée, elle ne put réagir. Le Corbeau vint la prendre dans ses bras et la rapprocha doucement contre lui. Hilda, légèrement plus petite et fine que lui, ferma les yeux et posa sa tête contre l'épaule finement taillée du guerrier. Elle ne s'était jamais trouvée si proche d'un homme. En fait, elle n'avait jamais été si proche de quelqu'un, hormis Luna. C'était bon. Son cœur battait à tout va et elle sentait un feu ardent la chauffer à l'intérieur d'elle même.

Doucement, elle vint placer sa main non blessée dans le dos d'Isendre - car c'était sans doute ce qu'il fallait faire. Mais, lorsque ses doigts frôlèrent les poils de la fourrure du vêtement du jeune homme, Hilda fut rappelée à l'ordre par elle-même : elle était une sauvageonne, fille de la Meute, une louve ! Et ce plaisir, cette chaleur au fond d'elle, ce cœur qui battait fort, ce stress... tout cela n'étaient les signes que d'une seule chose terrible. Non, décidément Hilda n'avait pas fait que s'habituer au Corbeau, elle s'était accrochée à lui par... des sentiments.

C'était mal, très mal. Elle n'avait pas le droit, elle était une louve ; et un animal ne doit faire refléter dans ses yeux que les sentiments de la personne qui les regarde.

Hilda enleva tout-à-coup sa main du dos du jeune homme, se défit de l'étreinte et repoussa brusquement Isendre pour s'en éloigner et elle s'écria :


Lâche-moi !

Oh, elle aurait tant aimé rester dans les bras du jeune homme, continuer à sentir son odeur de tout près, et parcourir de ses mains son corps de guerrier pour y déceler un peu de chaleur, mais elle était tenue par ses principes. Elle baissa aussitôt sa tête vers le sol pour ne pas croiser le regard d'Isendre, de crainte que son visage ne révèle le fait qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait. Puis elle lui tourna le dos et, se mordillant la lèvre inférieure, elle se força à dire d'un ton indifférent :

Je n'ai pas besoin de toi.

Chaque mot prononcé lui faisait horriblement mal et cette douleur faisait naître une sorte de boule dans sa gorge. Mais elle devait être rude avec Isendre, pour qu'il lui soit plus facile de partir. Elle tourna légèrement la tête pour apercevoir derrière son épaule la silhouette du jeune homme, puis elle ajouta :

Je ne veux plus te revoir... plus jamais.

Et c'est là que cela arriva. Hilda sentit cette douleur dans la gorge l'irriter à tel point que ses yeux se remplirent momentanément de larmes qu'elle n'arriva pas à contenir. Elle céda. Les larmes furent tellement abondantes qu'en quelques secondes, ses joues étaient toutes mouillées. Alors elle laissa le Corbeau là et entra précipitamment dans sa tente. Elle s'affala sur son lit et cacha son visage dans ses draps. Elle pleurait en silence, sans parvenir à s'arrêter.
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MessageSujet: Re: [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) Icon_minitime18.06.16 23:41

Hilda se crispa lorsqu'Isendre posa sa main sur la sienne, plus encore lorsqu'il la serra dans ses bras. Mais au bout de quelques instants, elle se détendit et s'autorisa à poser sa tête sur l'épaule d'Isendre, sa main valide se posant dans son dos. Il sourit discrètement, appréciant la proximité avec la jeune femme et sa chaleur. Il fut quelque peu apaisé de la sentir se détendre quelque peu, et ce soulagement lui fit oublier sa tristesse.
Mais, brusquement, elle se détacha de lui et s'écarta vivement, lui criant de la lâcher. Le jeune corbeau entrouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais aucun son n'en sortit. Il ne comprenait pas une telle réaction de la sauvageonne.

Elle lui tourna le dos, lui déclarant d'un ton indifférent qu'elle n'avait pas besoin de lui, puis qu'elle ne voulait plus le voir. Plus jamais. Ces mots achevèrent de briser le cœur d'Isendre. Lui qui s'était attaché à elle, qui ne souhaitait que la voir survivre sous sa protection, lui qui ne lui souhaitait que de bonnes choses, elle lui assénait un coup de poignard à chaque mot prononcé. Il baissa les yeux, et s'apprêta à s'éloigner, puisque c'est ce qu'elle souhaitait.
Mais il l'entendit se jeter sur son lit, et tournant la tête vers elle, il remarqua les soubresauts qui agitaient son corps. Elle pleurait. Et cela lui déchira le cœur. Hésitant, il finit par rentrer doucement dans la tente de la sauvageonne, et il s'agenouilla à côté de son lit, posant une main sur son dos et frottant celui-ci avec douceur et bienveillance. Son regard peiné était posé sur elle, tandis qu'il lui parlait d'une voix douce.

-Hilda... Pourquoi pleures-tu ?, souffla-t-il. Tu n'es pas obligée de partir. Tu n'es pas seule, je suis là, moi. Et tu sais bien que Luna sera toujours là, au fond.

Il marqua un temps d'arrêt pour l'observer. Elle était une femme forte, à ses yeux, et si elle craignait de paraître faible, lui savait qu'elle ne l'était pas. Luna le savait. La Meute le savait. Eson aussi le savait. Doucement, sa main se posa sur la tête de la jeune femme, il caressa avec douceur ses cheveux, cherchant à se montrer réconfortant.

-Je ne peux pas te forcer à rester. Mais je peux te demander de le faire. Tu es forte, Hilda, mais même les personnes les plus fortes ne peuvent survivre seules au Nord du Mur. Je ne veux pas que tu meures. Je veux que tu vives et je veux te voir sourire, comme je t'ai déjà vu le faire. Alors sèche donc ces larmes, et cesse de rejeter ceux qui ne veulent que te voir heureuse. Pourquoi t'interdis-tu d'être heureuse ? Pourquoi t'interdis-tu de sourire franchement ?

Une fois de plus, Isendre cessa de parler, laissant un silence s'installer pendant de longues secondes, sa main quittant la jeune femme pour se poser sur ses genoux.

-Alors regarde-moi et souris-moi, si tu es cette femme forte que j'ai connu. Et si tu veux vraiment que je parte, pour toujours si c'est ce que tu veux, alors dis-le moi et je partirai.
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MessageSujet: Re: [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) Icon_minitime20.06.16 19:03

Ce qui fit ralentir un peu ses pleurs, c'était Isendre qui - au lieu de lui avoir obéi et d'être parti - était entré dans la tente, s'était approché du lit, et avait posé sa main sur elle en se mettant à parcourir lentement son dos. Il voulut la réconforter en disant qu'il était là pour elle et Luna aussi. Hilda sentit la main du jeune homme se glisser dans ses cheveux et la caresser doucement. Elle aimait bien cela. Il lui dit aussi qu'elle ne pouvait vivre toute seule au Nord et qu'il voulait la voir heureuse. L'homme termina par dire que si Hilda voulait qu'il parte pour toujours, elle n'avait qu'à le redire. Mais la sauvageonne, elle, resta silencieuse. Elle essaya d'abord de retenir ses larme, de se calmer et de sécher son visage dans ses draps. Elle allait certainement se sentir honteuse, presque comme nue, devant le jeune homme qui l'avait vu pleurer. Pour l'instant, elle ne ressentait pas cette impression. Elle ne voulait que profiter du calme et de la présence réconfortante du charmant et attendrissant Isendre. Elle ne pouvait faire autrement que de se laisser attendrir par Isendre ; par sa main ferme mais attentionnée qu'elle ressentait dans ses cheveux coiffés sauvagement, par sa belle voix déjà mature qui savait apaiser la jeune femme et par cette présence qui réchauffait son cœur froid. Tout doucement, elle sortit son visage de ses draps mais se tourna du côté opposé d'Isendre puis, après un long silence, elle finit par parler d'une petite voix :

Mon père était comme toi, un Corbeau. Je ne sais pas ce qu'il a fait pour en arriver là et ne veux pas le savoir. Un jour, il a quitté les Corbeaux et a rejoint mon clan, la Meute. Il y a rencontré ma mère. Elle, elle est morte lorsqu'elle a accouché de moi. Lui est mort beaucoup plus tard. Pourtant, je ne l'ai pratiquement pas connu, il n'a jamais été avec moi. En fait, je ne l'aime pas, il a été lâche avec moi. Je me suis élevée en même temps que Luna, avec elle. Il n'y a pas de liens plus forts que ceux qu'ont été les nôtres... Je n'avais besoin de personne d'autre qu'elle au monde. Nous avons toujours été ensemble, jusqu'à ce qu'elle ne fasse votre rencontre... Puis Luna s'est battue avec Isaar, notre chef, parce qu'il n'aimait pas sa relation avec les Corbeaux. Elle l'a vaincu mais a failli mourir également. En fait... j'aurais aimé qu'elle meurt ce jour-là, j'aurais voulu qu'elle soit ma sœur jusqu'au bout...

Hilda s'arrêta un instant. Elle ne put retenir de laisser couler une nouvelle larme sur sa joue. Elle se retourna ensuite vers Isendre, le contour de ses yeux rougi et le visage encore légèrement mouillé, et reprit :

Luna a décidé de me renier et maintenant elle m'ignore ; je l'ai perdu. Aujourd'hui, je ne peux faire que la seule chose que je sais faire : vivre où j'ai grandi, au Nord du Mur.

Ensuite, elle se retourna, se mettant dos à Isendre de nouveau, car ce qu'elle allait dire, elle n'osait pas le faire en le regardant dans ses yeux. Elle porta sa main nerveusement devant sa bouche et dit :

Et toi... sa voix se fit encore plus basse, on avait l'impression qu'elle se parlait à elle même, je t'ai rencontré il y a peu de temps et...

Elle s'arrêta et hésita sur ce qu'elle allait dire puis elle reprit :

... oh, je ne sais pas... je me sens en paix quand tu es là...

La sauvageonne s'essuya les yeux à l'aide de sa manche puis elle continua, fixant la toile de la tente bien qu'elle était plongée dans de profondes pensées :

Mais tu es un Corbeau, un rejeté de ton propre peuple. Comment puis-je te croire si les tiens ne te croient pas ? Tôt ou tard, tu finiras par me trahir : tu t'enfuiras ou tu essayeras de me tuer...
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MessageSujet: Re: [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) Icon_minitime06.07.16 4:53

Le silence qui s'installa entre le corbeau et la sauvageonne fut brisé par celle-ci, tandis qu'elle s'ouvrait à lui, lui dévoilant son passé. Il l'écouta en silence, admirant le doux visage baigné de larmes de la jeune femme, tourné vers la toile de sa tente. Jamais il n'aurait cru qu'elle était la fille d'un corbeau, mais peut-être était-ce là la raison première de sa haine des Frères Jurés. Tandis qu'elle achevait son histoire, Isendre ouvrit la bouche pour parler, mais fut stoppé par le mouvement de la blonde, qui se retournait vers lui avant de continuer, toujours d'une petite voix qu'il n'aurait jamais cru entendre venant d'une femme si forte.
Il profita d'une légère pause d'Hilda pour lui répondre, d'une voix toujours douce et basse.

-Tu n'es pas seule, Hilda, et tu n'as pas perdu Luna. Tu ne la perdras pas si facilement.

Disant cela, sa main était revenue caresser doucement le dos de la blonde dans un geste réconfortant, tandis qu'elle se retournait à nouveau. Ce qu'elle dit alla droit au cœur du jeune homme, qui laissa un instant un sourire percer la mine grave et peinée qui était sienne jusqu'ici. Il laissa un léger silence s'installer, ses yeux se baladant sur le visage rougi par les larmes d'Hilda. Il reprit d'une voix rendue sourde par les flots de souvenirs qui lui revenaient, des souvenirs pour la plupart douloureux et dont il était dur pour lui de parler.

-Depuis que je suis né, je suis un rejeté de mon peuple. Je suis un bâtard, de ces erreurs que font les nobles et qu'ils regrettent ensuite. Durant toute mon existence, mon père m'a considéré comme égal à ses autres enfants. Mais son épouse n'était pas de cet avis... Lorsqu'il n'était pas là, elle prenait beaucoup de plaisir à me rappeler que je n'étais rien, que je n'avais pas de nom, que je n'avais pas d'importance, qu'aucun avenir ni aucun titre ne serait jamais mien. Mon père est mort dans la guerre qui ravage le Sud, je ne l'ai appris que récemment. Son héritier est mort, lui aussi. Il ne reste que son épouse et sa fille... ma sœur.

Il fit une courte pause, nombre d'images le submergeant et faisant s'accélerer son rythme cardiaque. Il n'aimait pas se souvenir ; ses années à Beaumarché avaient été une véritable torture, Cerenna semblait être toujours là, véritable fauve caché à l'abri des hautes herbes, l'attendant à chaque couloir, dans chaque pièce, afin de lui tomber dessus tel un faucon en chasse, prête à le déchirer de ses serres aiguisées. Il baissa quelque peu les yeux.

-J'ai tué une fille dans ma vie. Et je l'aimais, souffla-t-il, serrant les dents à la simple évocation de Leyïa. J'en ai souffert. J'en souffre, aujourd'hui encore. Je ne veux plus ôter la vie, je ne peux plus le faire. Si je comptais réellement te fuir ou te tuer, pourquoi serais-je encore là, à te supplier de rester ? Je ne te veux aucun mal, crois-moi. Tu n'es pas seule.
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MessageSujet: Re: [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) Icon_minitime10.07.16 18:46

Hilda se laissa faire lorsqu'Isendre posa à nouveau sa main dans son dos. Les paroles du jeune homme vinrent consoler un peu Hilda. Plusieurs choses qu'il avait dites ne la laissèrent pas indifférente, certains l'intriguèrent même. A présent que sa peine était calmée, la jeune femme se redressa et s'assit sur le rebord de son lit, face à Isendre et elle lui demanda :

[color:9493=#666633Pourquoi donc penses-tu que ta terre vaut mieux que la mienne si tout se que tu y as vécu tu sembles le regretter ? Est-ce seulement car la vie y est plus facile et moins risquée ?

La sauvageonne fixa les beaux yeux sincères du jeune Corbeau, elle dont le regard reprenait de l'assurance, et elle reprit :

Tu veux m'y voir vivre pour que je ne me fasse pas tuer par les Marcheurs blancs, n'est-ce pas ? Tu as peur de la mort, Isendre, comme tout le reste... Tu es prêt à tout sacrifier pour ne pas mourir mais, moi, je ne suis pas comme ça...

La jeune femme avait pensé n'avoir peur de rien, encore moins de la mort. Mais l'événement de la rencontre avec le Marcheur blanc lui avait prouvé qu'elle était comme les autres. Mais elle refoulait cette peur, elle la niait.


Tu ne veux pas comprendre que je n'ai pas envie de quitter la seule chose qu'il me reste, ma liberté ; et je ne peux la trouver qu'ici, au Nord de votre Mur.

Hilda savait apprécier la liberté du nord du Mur, à quel point il était bon de ne pas être encadré pas des règles. Mais au fil du temps, maintenant que Luna s'était éloignée, que Hilda avait quitté la Meute mais également rencontré Isendre, elle ne voulait plus vivre seule.

Soudain, le visage de la sauvageonne s'illumina et elle se releva pour se mettre face au jeune homme. Ses yeux pétillants lui donnaient un air quasiment enfantin. Pour la première fois, c'est elle qui vint le saisir par le bras et elle dit :


J'ai une idée, viens, viens avec moi je te montrerai ce que c'est d'être libre !

Elle aussi, comme Luna, elle voulait pouvoir compter sur un homme, alors que pendant tout ce temps elle avait rejeté cela. Elle ne savait pas du tout comment s'y prendre mais en regardant Isendre, son visage charmant, ses cheveux bruns ébouriffés, cette nouvelle idée la démangeait. Certes, l'homme était un Corbeau, mais il était différent de tous les autres. Quant à ce qu'il avait admis, qu'il avait aimé la fille qu'il avait tuée, Hilda ne ressentait ni chagrin ni jalousie. D'abord, elle n'avait pas connu l'amour alors le sentiment lui était inconnu. Ensuite, cette fille était morte de toute façon. Hilda se sentait prête à partager sa façon de vivre au nord du Mur avec Isendre, et à le défendre de tout danger. Oui, cette idée faisait trémousser la jeune louve.
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Isendre Rivers




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Age du personnage: 16 ans
Surnom: Le bâtard
Métier/Titre(s): Bâtard de feu Lord Criston Desdaings / Frère Juré de la Garde de Nuit

Isendre Rivers
« L'involontaire »

Copyright : Jean Neige
Citation : « L'erreur est humaine.
Corbeaux : 117
à Westeros depuis : 19/10/2014
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MessageSujet: Re: [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) Icon_minitime16.10.16 19:56

-J'ai une idée, viens, viens avec moi je te montrerai ce que c'est d'être libre !

Isendre n'osa pas répondre à Hilda. Elle avait raison sur toute la ligne. Il craignait la mort, et il craignait qu'Hilda aussi ne meure. Il s'était attaché à elle. Mais sa proposition le laissait bouche bée. Il ne savait quoi répondre. La suivre au Nord du Mur ? C'était insensé, complètement fou. Jamais il n'avait imaginé une telle chose. Il ne répondit pas tout de suite, ne ressentant qu'à peine la pression qu'exerçait la belle sauvageonne sur ses bras. Il frémit et observa ses beaux yeux clairs, qui pétillaient d'une joie enfantine.

-Je... Tu es sûre que c'est une bonne idée ? Si je te suis, je serai considéré comme un déserteur. Tu sais ce que je risque. Si on me retrouve... Alors je suis un homme mort. Je ne peux pas te suivre, mais je ne veux pas que tu meures. Mais..., hésita-t-il.

Il baissa un instant la tête, l'agitant nerveusement. S'il refusait de la suivre, alors elle partirait à jamais, loin de lui. Il y avait, en ce monde, des bêtes sauvages que l'on ne pouvait dompter ni enfermer ; Hilda, bien plus que ça, était une merveilleuse créature cachant une douceur et une fragilité certaines derrière un air froid et agressif. Ayant su percer sa carapace, Isendre avait découvert combien elle la fascinait.
Et il ne désirait pas risquer de perdre cette jeune femme merveilleuse, aussi libre et sauvage que ceux de son peuple, mais qu'il avait découverte comme étant humaine, tout comme lui, bien qu'on lui ait dit tout le contraire des sauvageons durant toute son existence.

Il releva doucement le menton pour la regarder dans les yeux. Plongé dans son regard, il frémit, comme si son corps tout entier s'était abandonné à la froideur glaciale de ses yeux. Pourtant il eut un sourire, et il se redressa à son tour.

-Je te suivrai. Montre-moi ton monde, et peut-être qu'un jour je pourrai te montrer le mien. Je veux connaître la liberté. J'ai connu les chaînes de la noblesse, les chaînes de la guerre, les chaînes de la Garde, et aujourd'hui je veux vivre sans aucune chaîne. Montre-moi.

Il lui offrit un sourire et son regard se mit soudain à pétiller d'excitation. Il savait qu'il prenait d'énormes risques, mais il refusait de laisser Hilda partir loin de lui. Si elle devait mourir au Nord du Mur, là où semblait être sa place, lui mourrait en la protégeant. Il y avait toujours une promesse pour donner un sens et un but à sa vie ; cette promesse que le bâtard se fit dès cet instant fut la suivante ; jamais il ne la laisserait.

-Quand veux-tu qu'on parte ?
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MessageSujet: Re: [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) Icon_minitime23.10.16 15:04

Isendre essaya de s'en remettre à la raison, essayant de justifier que c'était chose impossible que de s'en aller. La sauvageonne allait quitter les sauvageons à jamais et lui les Corbeaux et retourner parmi les leurs aurait signifié la mort.

Et pendant qu'il parlait, Hilda resta là à le fixer, de son regard éclatant qui trahissait ses pensées insensées, déraisonnables, dangereuses mais aventureuses. Il y eut un instant où Isendre s'arrêta de parler pour fixer la sauvageonne dans les yeux. Les traits inquiets du visage du Corbeau au demeurant charmant changèrent peu à peu, se détendirent, pour laisser place à une mine moins craintive et même souriante. Hilda sut percevoir alors dans les yeux d'Isendre l'envoûtement sous lequel il était tombé... Le visage de la jeune femme s'illumina davantage à son tour et Hilda esquissa même un léger sourire. Finalement convaincu, Isendre avoua son accord avec l'idée de la sauvageonne, celle de vivre libre. Et à la question du moment quand Hilda voulait partir, celle-ci répondit aussitôt :


Maintenant.

Fut-ce sous le coup de l'excitation à l'idée de rejoindre la forêt en compagnie d'un homme formidable qui savait la considérer et l'apprécier telle qu'elle était ou bien de raisons d'un ordre plus sentimental - Hilda, éprise d'une pulsion fougueuse, attrapa Isendre par le bras et tira l'homme brusquement pour le faire tomber sur son lit. Sans lui donner le temps de réagir, elle se pencha sur lui et lui vola rapidement un baiser, après quoi elle se releva puis sortit de sa tente en courant, l'air toute déterminée et pleine de dynamisme.

Dehors, elle se retrouva face au Mur sous lequel elle se trouvait, gigantesque construction de glace qui donnait l'impression de menacer de s'effondrer avec ces nuages blancs qui passaient au dessus. La sauvageonne se retourna pour faire face à la forêt, dont la lisière commençait à quelques kilomètres et dont les innombrables arbres se perdaient dans l'horizon. Là était sa maison qu'elle allait faire découvrir à Isendre.
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MessageSujet: Re: [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) [Chateaunoir] Un peu de chaleur humaine (pv Hilda) Icon_minitime27.12.16 20:16

-Maintenant.

Isendre fut attiré au sol, et il tomba sur le lit de peaux de la sauvageonne. Il fronça les sourcils, et voulut se relever, mais ses joues s’embrasèrent à l’instant même où les lèvres d’Hilda s’emparèrent des siennes. Le baiser fut court, mais intense du côté du jeune corbeau. Entrouvrant la bouche, les mots se bloquèrent dans sa gorge, mille pensées se bousculant dans sa tête. Y avait-il une véritable raison à ce baiser ? Etait-ce une coutume sauvageonne dont il ignorait l’existence ? Ou bien était-ce d’ordre sentimental ?
Le fils du cygne la regarda, ébahi, se lever et quitter la tente en courant. Il fallut au fils de feu lord Desdaings encore quelques secondes pour réaliser ce qu’avait fait Hilda, puis il se leva à son tour et quitta à son tour de la tente, toutefois bien moins rapidement qu’elle.

Il la regarda observer le lointain Grand Nord, toujours aussi fasciné par l’étrange jeune femme. Elle agissait presque en permanence comme un animal sauvage, et regardait sa véritable maison d’un œil sauvage, celui qui avait su charmer le corbeau.

-Je ne peux pas partir tout de suite, dit-il d’une voix basse en s’approchant doucement d’elle. Je dois encore assister à une réunion, tout à l’heure. Chaque corbeau devra voter pour ou contre la mise en place des solutions qui avaient été évoquées lors des dernières négociations. Je voterai pour. Les sauvageons qui le souhaitent auront accès aux terres du don, et pourront vivre sans craindre de croiser les Autres derrière chaque arbre.

Le corbeau s’approcha un peu plus de la jeune femme, se plaçant à ses côtés. Il la regarda dans les yeux, lui adressant un sourire doux.

-Tu es sûre que c’est ce que tu veux ? s’assura-t-il. Quoi que tu fasses, je te suivrai.
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