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[Pyk] L'Océan pour seul royaume (Baelor Noirmarées)

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Glenhild Bonfrère




Personnage
Age du personnage: 22 ans
Surnom: La Sirène Sanglante
Métier/Titre(s): Capitaine sans navire et sans equipage

Glenhild Bonfrère
« ↯ Fière née ↯ »
« D'écume, de Sang & d'Acier »

Copyright : Echo des Plaines & tumblr
Citation : « La liberté a parfois les mains rouges de sang. »
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 380
à Westeros depuis : 09/05/2013
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MessageSujet: [Pyk] L'Océan pour seul royaume (Baelor Noirmarées) [Pyk] L'Océan pour seul royaume (Baelor Noirmarées) Icon_minitime05.07.16 15:29



L'Océan pour seul


Royaume


Baelor Noirmarées & Glenhild Bonfrère
298 - Lune 12 - Semaine 2 - Jour 4



Après une divergence de point de vue qui aurait bien pu coûter la vie de la blonde, du Choucas ou de Victarion, voir des trois, Glenhild Bonfrère avait accepté de servir quelques temps sur le Fer Vainqueur. Elle avait laissé les commandes de la Sirène de Fer à Beron et avait donc pris la mer, de bon cœur, sous les ordres de Victarion qui s’avérait bien plus à la hauteur de sa réputation de son frère, Balon Greyjoy. La jolie blonde s’était beaucoup rapprochée de lui durant ses dernières semaines et leur conflit n’était qu’un mauvais souvenir, malgré la nature explosive des deux marins.
Mais, alors que la Flotte de Fer se dirigeait en effectif réduit vers les degrés de pierre pour y pirater quelques belles galères marchandes, ils avaient appris, d’un marchand tout juste reparti de Port-Lannis, que Lord Tywin Lannister avait quitté Castral Roc avec environs deux cent Manteaux Rouges. Cela réduisait d’autant les effectifs de la cité et de la forteresse et Glenhild y avait tout de suite perçu une opportunité à saisir, mettant tout en œuvre pour convaincre Victarion qu’il fallait agir, et vite. Mais n’allez pas croire que la blonde confondait vitesse et précipitation, si elle avait toujours été plus prompte à se battre qu’à élaborer des stratagèmes et qu’elle aimait les batailles et les pillages, cela ne l’empêchait pas d’avoir de la suite dans les idées.

Elle était parfaitement consciente que, même en cas de victoire, piller Port-Lannis et prendre Castral Roc ne pouvait être qu’une étape sur le chemin de la reconquête Fer-Née et que cette reconquête passerait, tôt ou tard, par des pourparlers avec la Couronne. Même sur l’Océan, les Fer-Nés n’avaient pas de quoi lutter contre la Flotte Royale à long terme, et à court terme, il fallait l’éliminer pour éviter des représailles rapides et sanglantes comme celle de 289. Néanmoins, pour elle, seule la guerre et des victoires pourraient remettre le peuple Fer-Né à flot et rappeler aux Continentaux combien il fallait les craindre, qu’il valait mieux rester leurs amis et enfin, qu’ils étaient loin d’être de méprisables cancrelats inutiles. Peut-être n’était-ce pas la bonne stratégie, Glenhild n’avait jamais tellement suivi les cours d’histoire du Mestre de Cormartel dont d’ailleurs, elle ne parvenait pas à imprimer le prénom. De plus, la politique n’avait jamais été son fort, pas plus que la patience et la politesse ses qualités premières. Mais elle était certaine d’une chose, les Fer-Nés ne pouvaient pas continuer à vivre ainsi, à crever de faim entre deux rebellions ratés avant de se faire écraser par la Couronne une bonne fois pour toute et disparaître tout simplement du paysage. Ils valait mieux que ça, mieux que ce à quoi le Dieu Noyé les condamnait, mieux que ce comme quoi le reste du monde les considérait mieux en vrai que ce que pensaient le tout Westeros et même certainement certains Fer-Nés.

Port-Lannis, Castral Roc, Les Îles Bouclier, La Treille, Villevieille, les Degrés de Pierre puis le Conflans. Si ses calculs étaient exacts, toutes les places fortes et les flottes éparses de la côte Ouest pouvaient tomber avant que la Couronne n’ait eu le temps de réunir sa flotte. Une première leçon serait alors donnée à ses marins d’eau douce : se méfier de l’eau qui dort, ou plutôt du Fer-Né qui semble inoffensif. Car certes la blonde n’était pas douée avec les livres, les mots, la politique, mais pour ce qui est de lire une carte, se diriger avec les étoiles et calculer combien de temps il leur faudrait pour éliminer toute possibilité de représailles sur océan et par où passer, pour cela, elle pouvait s’avérer redoutable. Néanmoins, elle n’était pas idiote, elle n’irait pas crier son plan sur tous les toits, ou plutôt dans une taverne, ivresse aidant, parce que, par le Dieu Noyé, qu’est qu’elle irait bien foutre sur un putain de toit ! De plus, elle savait qu’il lui fallait plus de bateaux que ne pouvaient en offrir la flotte Bonfrère et pour cela, elle avait besoin de Victarion Greyjoy, de la Flotte de Fer et de tout Capitaine ou Lord prêt à se risquer dans cette nouvelle guerre.

Le peuple des Îles de Fer sortirait vainqueur de ce qui, pour la Sirène Sanglante, n’était que le début de la guerre qui devait mener les Fer-Nés vers le chemin de la résurrection ou mourrait, un peu plus vite que ce à quoi le temps les condamnaient tous déjà.
Car oui, les Fer-Nés étaient morts, ils étaient morts depuis… 289 ? La première Rébellion Greyjoy ? La conquête ? La blonde ne saurait le dire, pas plus qu’elle n’aurait su précisément dire ce qui avait entraîné la mort de ce peuple, son peuple. Ils survivaient à peine, mourraient à petits feu depuis bien trop longtemps. Isolés, reclus sur les Iles de Fer, méprisés par les continentaux. Ils ne semaient pas, mais ne pouvant plus s’attaquer aux côtes les plus proches, ils vivotaient d’un peu de pêche de de lointains pillages. Ils ne semaient pas ni ne chassaient car les terres fertiles et le gibier étaient rares sur les hostiles Îles de Fer, quoi qu’en disent certains, il leur était impossible de réellement observer le mode de vie des Sept Couronnes sur les pierres grises battues par les vents salés et les tempêtes. Son père, Lord Gorold l’avait longtemps voulut et il avait la chance d’avoir des mines de Fer pour commercer avec le continent, mais les autres, même les Seigneurs, tous crèveraient de faim s’ils abandonnaient les raids. Cette guerre était une question de vie ou de mort et elle refusait de voir son peuple mourir sous ses yeux sans rien faire.

Mais ensuite, il faudrait continuer coûte que coûte, ne pas s’arrêter à une belle victoire, car cela ne suffirait pas à empêcher des représailles sanglantes de la part de Westeros, une fois de plus, probablement la dernière. Non, il fallait éliminer tout risque et ne pas leur laisser le choix de redonner aux Îliens ce qui leur revenait de droit. Le Conflans, peut-être, mais surtout la mer, la flotte, les océans, les côtes. Une nouvelle vie pour que les Fer-Nés puissent subsister dans ce Royaume qui ne pouvait plus souffrir leurs pillages incessants, c’était là le seul moyen.

La grande blonde vêtue de son armure de cuir clouté défraîchie sauta au bas du ponton qui reliait le grand boutre de Victarion au quai de Lordsport et, après avoir cherché son navire du haut du mat, courut le rejoindre ainsi que ses hommes. S’en était terminé de son service sur le Fer Vainqueur, bien plus tôt que prévu puisqu’elle devait partir pour plusieurs mois et que l’information recueillie au large de Port-Lannis les ramenait précipitamment sur les Iles de Fer. Elle laissait à Victarion le soin de recruter d’autres boutres et éventuellement d’appeler un maximum des vassaux des Greyjoy sous ses bannières, elle, elle se contenterait de convaincre son père et les Capitaines de la Flotte Bonfrère qu’il fallait la suivre dans cette entreprise qui pouvait, de prime abord, sembler un peu folle et serait, de toute façon, très risquée. Mais avant tout, il lui fallait en parler à ses propres hommes et retourner sur Grand Wyk...

__ Glen ? »
__ T’es pas content de me revoir mon lapin ? »
__ Ben… si mais… »
__ Oui, on rentre plus tôt que prévu, et avec une putain de bonne nouvelle ! »
__ Quelle bo... »
__ Préparez-vous à lever l’ancre, on rentre sur Grand Wyk ! »
__ Quand ? »
__Maintenant si tout le monde est là. »
__ Loron et Goron ne sont pas revenu de leur soirée d’hier… »
__ Ils doivent être en train de cuver au bordel d'Otter Jarrette. »
__ Je vois… Bon ben je vais aller faire un tour en ville alors, on lèvera l’ancre ce soir. »


Sur ces mots, elle quitta la Sirène Sanglante et le port et s’engouffra dans les ruelles de Lordsport à la recherche d’une taverne où boire un coup et manger un vrai repas chaud après quelques semaines en mer à bouffer de la morue salée. Elle était accompagnée de Beron, son second et de Maron, l’un de ses plus fervent admirateurs.

__ C’est quoi la bonne nouvelle ? »
__ On part en guerre mes petites chattes, on part en guerre… »
répondit-elle avec un léger sourire en coin.

Evidemment les deux Fer-Nés voulurent en savoir plus, mais elle le fit signe de se taire car ils arrivaient à la taverne et il pouvait y avoir des oreilles indiscrètes.

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MessageSujet: Re: [Pyk] L'Océan pour seul royaume (Baelor Noirmarées) [Pyk] L'Océan pour seul royaume (Baelor Noirmarées) Icon_minitime24.07.16 12:02

L'Océan pour seul Royaume
La guerre n’avait que trop duré. Trop de sang versé en vain, trop d’épées forgés dans le simple e tunique but de donner une mort à des hommes qui en soi n’avaient rien demandé, ils se contenté d’obéir aux ordres de leurs seigneurs, qui les utilisaient comme de simples pièces d’échec, de plus ou moins grande importance, mais qui semblaient aux yeux de ces maîtres bons à sacrifier si le besoin s’en faisait sentir. Non, c’en était trop. Baelor ne voulait plus de ces guerres, non qu’il en ait subi de nombreuses, mais les quelques batailles qu’il avait connu avaient suffi à le dégouter à tout jamais de ce goût âcre et métallique du sang, mêlé aux relents salés d’une mer déchaîné. Il se souvenait encore cette sombre journée de fin d’année 289, lorsqu’il attendait sagement avec son oncle dans la salle de repas de Noirmarées, par une sombre journée où le ciel s’était vu rempli de nuages noirs comme l’encre des pieuvres des Greyjoy, zébrés de temps à autre par des éclairs d’une intensité rare, illuminant ces cieux maudits par une lumière divine, assourdissant les mortels qui en étaient les spectateurs. Le spectacle était déjà lugubre à souhait, l’orage ne cessait plus depuis des heures et des heures. La salle était d’autant plus froide, à peine réchauffé par le feu de cheminée, quand le mestre de Noirmarées, un homme d’une quarantaine d’années à l’allure sinistre, aux cheveux cours et à la barbe noir, entra dans la pièce, un petit parchemin à la main. Un corbeau venait d’arriver dans le château de Noirmarées avec une funeste nouvelle : le Seigneur de Noirmarées, le père de Baelor, venait de mourir lors de la rébellion mené par les Îles de Fer sous l’égide de Balon Greyjoy, leur seigneur. La Rébellion appartenait d’ailleurs désormais au passé, et suite à cette défaite, les fer-nés allaient devoir payer un lourd tribu. Et dans ce tribu, on y trouvait la liberté de Baelor lui-même, alors encore un enfant, orphelin depuis peu, qui allait devoir vivre comme prisonnier à Villevieille pendant plusieurs années.

Cette sombre journée, Baelor en rêvait encore parfois, notamment lorsqu’il dormait sur un boutre. La première fois que ce cauchemar était revenu de façon primaire avait été lors de son retour vers Noirmarées, 8 huit ans après son départ. Il avait alors passé une nuit horrible, faite d’éclairs aveuglants et de corbeaux annonçant une mort des plus tristes. C’est avec le cœur lourd une fois de plus que Baelor avait accompli son devoir, celui de joindre son boutre et les forces de son île suite à l’appel de Victarion Greyjoy, pour une énième révolte contre les Sept Couronnes. Baelor le faisait à contrecoeur, il n’était de retour que depuis bien trop peu de temps pour refuser de prêter main forte à la famille suzeraine des Îles de Fer. S’il avait refusé, cela aurait été très mal vu ,et par les Greyjoy, et par son peuple, et il avait besoin d’asseoir son autorité sur une île qu’il n’avait pas pu gérer de lui-même pendant bien trop longtemps. A l’appel de Victarion, il avait donc réuni les forces et les navires de Noirmarées. Cet appel était venu par un corbeau, des bêtes qui décidément semblait n’amener que des mauvaises nouvelles. Victarion expliquait dans ce corbeau que suite à quelques chapardages en tout genre auxquels les fer-nés étaient habitués, il avait appris la désertion par Tywin Lannister et deux cents manteaux rouges de Castral Roc. Il envisageait de ce fait d’attaquer le fort pour que les Fer-Nés aient leur revanche depuis si longtemps contenu contre le Royaume des Sept Couronnes. Baelor n’avait pas tardé à répondre par la positive à cet appel des forces fer-nés.

- Une grande nouvelle est parvenu par-delà les océans. Nous tenons enfin notre revanche contre les Sept Couronnes.
- Notre revanche ?
- Mais ils nous ont détruit la dernière fois, vous vous en souvenez bien seigneur Baelor, vous plus que…
-Mais cette fois sera différente. Victorion Greyjoy a déniché une opportunité idéale pour nous. Nous partons en guerre.
-En guerre ? Vraiment ?
-Oui Cliff, en guerre. Préparez vos boutres vils poiscailles, il faut que je règle quelques petites choses à Lordsport, et à mon retour nous pourrons lancer notre attaque.

C’est ainsi que Baelor avait laissé les principaux seigneurs de Noirmarées en joie, déjà en train de se nettoyer le gosier à coup d’alcools forts. La guerre arrivait à grand pas, et ils allaient profiter de cette soirée pour abuser des bonnes choses c’est-à-dire à la fois d’alccol, mais aussi de leurs femmes sel et des prostituées pour ceux qui n’en avaient pas. Une nuit de débauche, tout ce qui correspondait à une nuit de fête pour les fer-nés. Baelor avait encore un peu de mal avec cette mentalité, la personnalité profondément marquée par ses années passées à Villevieille. Il y avait acquis un profond respect pour les femmes, et savait boire sans verser dans l’excès, même s’il n’hésitait plus à boire plus que de raison pour montrer aux siens qu’il n’avait pas tant changé que cela. Pour l’heure, il laissa ces hommes à leur joie de reprendre la route pour faire verser le sang des continentaux, tandis que lui-même embarquait sur son boutre pour Lordsport, le principal port des Îles de Fer où il ferait le point de victuailles pour cette guerre qui s’annonçait.

Par chance, la mer avait été plus calme pour ce voyage, et c’est face au soleil, le visage marqué par cet astre de feu, que Baelor avait voyagé vers Lordsport. Ses vêtements n’avaient pas tardé à s’imprégner du sel des mers, et sa bouche s’en était d’autant plus asséché. Le vent avait gonflé les voiles, permettant à son boutre de fendre les flots et les rayons du soleil avec grâce, évitant à ses hommes de trop gros efforts. Ce qui n’avait pas empêché ces derniers de se précipiter dans les tavernes et les bordels du port pour profiter de la nuit. Baelor quant à lui s’était d’abord rendu chez les marchands pour faire des pleins de marchandise. Il ne put passer que quelques commandes, la journée touchant déjà à sa fin, plongeant le port dans une lumière rosée qui lui rappelait presque avec regrets les paysages bieffois. Le Seigneur de Noirmarées se décida alors à rejoindre une taverne où il retrouva certains de ses hommes déjà bien plein de l’alcool fort que servait le tavernier. Le jeune homme commanda une chope et en était à la moitié quand une femme entra dans la taverne, accompagné de deux hommes. Elle semblait déterminée, et Baelor la reconnut dès son entrée pour l’avoir croisée à quelques reprises depuis son retour sur les Îles de Fer : Glenhild Bonfrère, une femme au fort caractère, une digne héritière des valeurs fer-nés que Baelor répugnait tant… Elle était sans doute là comme lui en attente de la guerre. Il la salua d’un mouvement du menton. Il connaissait son amour immodéré pour les batailles, une différence qui les opposait radicalement.



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Glenhild Bonfrère




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MessageSujet: Re: [Pyk] L'Océan pour seul royaume (Baelor Noirmarées) [Pyk] L'Océan pour seul royaume (Baelor Noirmarées) Icon_minitime28.07.16 12:03


Lord Gorold avait sauvé les siens en ne s’engageant pas dans cette nouvelle Rébellion Greyjoy vouée à l’échec, il avait sauvé ses tout jeunes fils, des triplés d’à peine 6 ans qui grandissaient sans mère, morte en les mettant au monde, rendant le Sire de Cormartel enfin fière de sa famille et de son épouse après qu’elle lui ait donné douze filles, douze putain de filles. Douze ont une était à présent en train de croupir au fond d’un de ses propres cachots. Adolescente indomptable, plus têtue qu’une chèvre. Elle était devenue le fils qu’il pensait bien ne jamais avoir car depuis toute petite, elle aimait la mer plus que tout au monde et se battre aussi, elle voulait être capitaine un jour, elle el lui avait dit. Il lui avait dit non, maintes et maintes fois, mais elle n’en démordait pas et avait commencé à s’entrainer en cachette, à trainer sur les bateaux. Alors il avait dit oui, mais à une seule condition, elle deviendrait Capitaine seulement si elle le méritait, si, comme tous les autres, elle passait les étapes pour accéder à ce poste convoité mais aussi dur que le fer lui-même. Il ne lui avait rien épargné et jamais elle n’avait rechigné à la tâche, et elle progressait, en navigation comme au combat, malgré son sexe, et se faisait respecter, autant par son attitude, ses actes que par la force quand il le fallait. Pas d’autres choix pour une jeune fille de 12 ans sur un navire.

Mousse sur l’un des boutres de la flotte Bonfrère, elle avait déjà acquis une certaine réputation. Forte tête, sauvage, elle sentait l’océan mieux que la plupart des hommes et jamais elle ne montrait sa peur, ni sa faiblesse. De plus, elle était, malgré son caractère, plutôt obéissante et très à l’écoute sur tout ce que disait son Capitaine, avide d’apprendre. Voilà ce que ce dernier avait rapporté à son père qui avait souri, car si sa fille était avide d’apprendre à naviguer, elle avait été nettement moins assidue avec le Mestre de Cormartel.
Mais le jour où elle avait appris que Lord Gorold ne joindrait pas ses forces à celles des autres Fer-Nés pour se battre contre la Couronne, elle avait tenté de monter une mutinerie pour rejoindre la Flotte de Fer et se battre. La gamine n’avait pas convaincu et avait été arrêtée. Elle aurait pu être exécutée sur le champ, mais son Capitaine, qui l’aimait bien malgré sa trahison avait estimé que c’était une grossière erreur de jeunesse qui ne valait pas la peine capitale mais un retour manu-militari chez papa. Et donc, pour lui faire rentrer un peu de plomb dans a tête, son géniteur la laissait se rafraîchir les idées à l’ombre.

Ainsi, lorsque sonna le glas de la Rébellion Greyjoy, Cormartel, la Maison Bonfrère branche principale et branches cadettes et leurs vassaux furent quasiment épargnés par les batailles et surtout évitèrent de payer le si lourd tribu de la guerre. Les autres Iliens voyaient partir leurs héritiers comme otages, leurs boutres en fumées, leurs châteaux prendre la pluie, Lord Gorold se contenta de payer en argent et en fer pour qu’on le laisse tranquille, lui, ses enfants, les mines de Durgranit, la forteresse de Cormartel, les chèvres et les moutons de Grand-Wyk. Et quelques jours plus tard, Glenhild voyait à nouveau la lumière du jour, trainée par l’oreille jusqu’aux appartements de son père qui lui expliqua sa vision des choses. Elle était probablement un peu jeune pour comprendre, mais un jour viendrait où ces mots raisonneraient dans son esprit : « On ne s’engage pas dans une guerre que l’on ne peut pas gagner. »

Et la voilà qui arrivait cette guerre que les Fer-Nés pouvaient gagner, elle était là, l’opportunité que Glenhild attendait depuis ce jour où son père l’avait jeté dans une cellule. Mais il n’avait jamais été pour elle question de revanche, ni pour 289 ni pour avant, ni même pour les années de misère qui s’en était suivies pour la plupart des Fer-Nés. Elle avait grandi et compris combien son père avait raison, que la vengeance ne menait à rien, que l’Antique Voie était vouée à l’échec et que si les Fer-Nés ne changeaient pas, ils disparaitraient. Avec un Royaume assez puissant pour les couper de toute ressource, il n’était plus question de survivre avec quelques raids sur des côtes plus ou moins proches, de moins en moins proches d’ailleurs. Perdre du temps et des hommes pour aller piller de plus en plus loin pour des gains de plus en plus maigres. Alors, depuis qu’elle était Capitaine de la Sirène de Fer, peut-être même avant, elle avait cherché une solution, elle avait passé des jours et des nuits à interroger l’océan salé et le ciel étoilé pour savoir comment aider les Îles de Fer. Désormais elle n’avait pas toutes les réponses, une stratégie partielle et risquée, mais c’était toujours mieux, même si elle en mourrait, de tenter quelque chose que de rester les bras croisés sur la proue de son navire à se plaindre et à ressasser le passé.

Glenhild rendit son signe de tête à Baelor sans trop faire attention, puis elle s’approcha de lui avec ses deux acolytes pour commander des bières au bar.

__ Mais ton père suivra jamais. »
__ Mon père suivra. Quand je lui aurais expliqué mon plan. Et s’il ne suit pas tout de suite, il suivra quand nous aurons pris Castral-Roc. »
__ Il exècre les guerres inutiles et les Greyjoy. »
__ Il suivra. Il comprendra. Cette guerre ne sera pas inutile. Quant à Balon, il peut bien crever la bouche ouverte que j’en aurais rien à branler, mais Victarion a la Flotte de Fer, on ne gagnera pas cette bataille ni les suivantes sans la Flotte de Fer. »
dit-elle en serrant les dents.
__ Il suivra pas. »
__ Putain tu m’emmerde autant que les Greyjoy et leurs beaux discours sur l’Antique Voie et l’autre con qu’a le cul vissé sur son trône de grès de merde depuis tellement longtemps que s’il remontait sur un bateau il aurait le mal de mer. Putain de Suzerain des Îles de Fer qui n‘avait ja-ja-jamais navigué et qui préfère envoyer les autres se faire tuer, tu parles d’un Fer-Né. »


Dans l’énervement, elle s’était laissée emporter et avait dit ça assez fort pour que la moitié de la taverne soit au courant de ce qu’elle pensait de Balon. Le second de la Sirène de Fer recracha toute sa gorgée de bière et manqua de s’étouffer.

__ Tu veux te faire arrêter ou buter cette fois Glen ? »
__ Qu’il essaye voir, qu’il se lance sans moi dans une petite rébellion sans envergure et sans ambition et il se fera une fois de plus défoncer le trou de bal par le Roi Robert et ses potes. Alors, je le retrouverais au fond de l’océan et on verra bien qui festoiera avec le Dieu Noyé. »


Répondit-elle sur un ton de défi, assez fort pour que tout le monde l’entende.
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MessageSujet: Re: [Pyk] L'Océan pour seul royaume (Baelor Noirmarées) [Pyk] L'Océan pour seul royaume (Baelor Noirmarées) Icon_minitime30.07.16 18:37

L'Océan pour seul Royaume
La taverne dans laquelle Baelor s’était arrêté était typique des îles de Fer, avec ses tables en vieux bieux élimé et aux nervures pleins de graisse pour éviter les tâches de vin de s’incruster dans le bois, aux chaises durs comme des rochers et aux chopes aussi crasseuses que le reste du lieu. Le tavernier, un fer-né au tablier d’un cuir sale et malodorant, regardait ses clients avec un œil torve, pensant davantage à son bénéfice qu’à leur bien-être. Les choses étaient bien différentes dans le Bief. Baelor s’en souvenait comme si c’était hier. Il avait beau être prisonnier des Hightower, sa vie n’avait en rien ressemblé à une vie de prisonnier, il avait plutôt vu cela comme une prison doré tout au plus. Il y avait poursuivi son éducation avec les enfants Hightower, et avait appris à vivre selon les mœurs du Bief, des mœurs radicalement différentes des îles de Fer. Certes, aucune taverne n’était un modèle de propreté, mais celles du Bief étaient toujours plus nettes que celles des fer-nés. Une des premières fois où il était sorti en ville pour s’enivrer avec les enfants Hightower, il devait avoir 14 ou 15 ans tout au plus, et ils s’étaient retrouvés dans une taverne accueillante, où les tables étaient protégés par des pièces de cuir ou de tissu colorés, et où le vin était servi dans des coupes en métal et non dans des timbales de bois. Et surtout, il ne s’agissait pas d’un tavernier à l’œil torve mais d’une charmante tavernière aux formes généreuses que sa robe cachait à peine. Ce n’était qu’à grande peine que le balconnet ne débordait pas, un vrai délice pour un jeune homme plein d’hormones comme il était alors. Mais aujourd’hui, la situation était bien différente, et ce n’était pas dans le Bief qu’il se trouvait mais bien dans une taverne sur l’île de Pyk.

Que de chemin parcouru depuis son retour sur les îles de Fer. Le retour dans sa famille n’avait été des plus faciles, autant son frère et sa sœur l’avaient accueilli à bras ouvert que les retrouvailles avec son oncle s’étaient avérées plus délicates. Baelor n’avait avoué à personne, pas même à sa famille, qu’il s’était converti à la Religion des Sept lors de son séjour à Villevieille, la ville aux multiples sanctuaires, tous plus beaux les uns que les autres, le plus restant à ses yeux le Septuaire Etoilé avec son mur de marbre noir. Or son oncle était un prêtre du Dieu Noyé, et le contact avait été froid, surtout que son oncle l’avait accueilli de manière assez rude, à peine débarqué il l’avait empoigné par le cou pour lui faire plonger la tête dans l’eau salée, pour bénir son retour d’après ses dires. Autant dire que Baelor s’en serait bien passé, il aurait de loin préféré allumer sept cierges à la place.

C’est l’esprit loin de la guerre à venir, plongé dans ses souvenirs de captif à Villevieille, que Baelor fut ramené de façon brutale à la réalité par Glenhild qui s’approchait avec ses deux acolytes près du bar où lui-même se tenait en train de boire une coupe de vin aigre, une vraie piquette. La fer-née semblait complètement sans gêne, faisant honneur à son sang, et une chose était sûre, elle n’était pas très discrète quand elle parlait à ses partenaires. Baelor la connaissait assez peu, mais au bout de quelques minutes, il put clairement identifier le personnage, et se faire un avis sur elle. Apparemment, la jeune femme était une guerrière née, ayant hâte de se lancer dans cette nouvelle rébellion, et elle exécrait le suzerain des Îles de Fer pour son immobilisme, à toujours envoyer ses fer-nés faire la guerre et mourir pour lui, sans jamais lui-même participer aux combats. Une chose les réunissait : l’inimitié avec Balon Greyjoy. Pour des raisons différentes certes, Baelor lui en voulant pour la mort de son père et son envoi à Villevieille comme captif pendant 8 années, et elle pour son manque de pugnacité à la guerre. La guerre, cette chose inutile que tant de fer-nés aimaient autant que le vagin de leurs femmes-sel. Pitoyable. En tout cas, vu la verve de la Bonfrère, elle le détestait vraiment le Balon Greyjoy. Buvant une gorgée de son vin aigre et piquant en gorge, Baelor toussa un peu avant de s’adresser à la fer-née directement.

- Vos hommes ont raison Bonfrère, le Suzerain de ces Îles serait des plus cruels avec vous s’il apprenait les mots délicats avec lesquels vous parlez de lui dans cette taverne. Vous aurez remarqué qu’une bonne moitié de ces marins d’eau douce ont entendu vos vociférations, et pour sûr, il ne sera pas long à apprendre la rumeur. On peut l’aimer ou le détester, mais autant le faire en toute discrétion vous ne croyez pas ?

Baelor n’employait peut-être pas le bon ton avec elle, il était sûrement trop poli, prenait trop de pincettes et versait allègrement dans le politiquement correct, comme il l’avait vu à Villevieille ces dernières années, mais le langage peu châtié de la Bonfrère promettait une réponse des plus cinglantes. Lui moralisateur ? Ce n’était pas son but, il voulait plus lui donner comme un conseil d’ami, mais ils se connaissaient bien trop peu pour qu’elle perçoive la subtilité de sa remarque. Rangez les voiles, on ne sait pas comment le vent va souffler.


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Glenhild n’avait jamais rien connu d’autre que la vie sur les Îles de Fer, d’ailleurs, la propreté des Tavernes du Bief, la beauté des Septuaire ou la générosité des formes d’une tavernière ne l’intéressait pas. Quoi que la générosité des formes d’une tavernière pouvait éventuellement être un amusement d’une nuit. Mais elle n’était pas loin d‘avoir passé plus de temps en mer et dans des ports et des tavernes du monde entier que sur son Ile, aussi, elle savait que tout ne puait pas le poisson jusqu’au cœur du granit gris sombre de Cormartel. Elle savait que tout n’était pas poisseux de sel, froid et venteux, humide, qu’il existait d’autres horizons, d’autres contrées, des coins où le soleil vous rendait la vie douce, ou les alizées vous ravissait de leur caresse. Mais elle aimait les Îles de Fer et plus encore les Fer-Nés, leurs traditions, leur force, leur absence de courtoisie et de faux semblant et souvent même de discernement. Elle aimait quand ça sentait le poisson, la graisse rance, l’homme qui revient de plusieurs mois en mer, elle aimait quand c’était salé, dur, dangereux, là, elle se sentait chez elle. Si ça tanguait à vous foutre les tripes sans dessous dessus, quand le ciel s’abattait sur le pont de son boutre et l’écrasait entre lui et l’océan, sans autre horizon qu’un noir indissociable, elle savait où elle était à quoi elle appartenait. C’était aussi simple que ça. Simple et clair, contrairement aux jeux des trônes du continent, aux manœuvres politiciennes, aux complots aux trahisons.

La blonde se mit à rire à la remarque de Baelor avant d’écarter les bras en signe d’invitation.

__ Qu’il vienne. Cela fait des années que je dis tout haut ce que je pense sur lui, ce que tout le monde pense de lui, tout bas depuis 289 et je l’attends toujours. S’il ne sait pas déjà ce que la Sirène Sanglante dit de lui, c’est qu’il est mort ou qu’il s’est d’ores et déjà terré dans un monde imaginaire où les Fer-Nés le couvrent de gloire et où Sept Couronne d’Or ne peuvent venir à bout d’une seule couronne de bois flotté portée par un ignare qui ne sème que la mort et la destruction des siens. »

Nécessairement depuis tout ce temps, on avait rapporté à Balon les dires de la Sirène Sanglante, mais soit il s’en fichait comme de son premier boutre, soit il préférait éviter de se mettre à dos l’importante Maison Bonfrère en punissant une simple grande gueule. Car au final, la blonde était certes une guerrière, certes une Capitaine, reconnue même, mais elle n’avait aucun pouvoir sur les Iles de Fer, elle ne possédait que son navire et n’était que l’une des très nombreuses filles de Lord Gorold. Jusqu’ici en tout cas, elle n’avait fait que ce que d’autres faisaient, piller un peu, se plaindre beaucoup, essayer tant bien que mal de subsister. Jusqu’à ce jour où elle rentrait avec Victarion Greyjoy pour réunir les Fer-Nés autour d’une nouvelle bataille, une nouvelle guerre, elle n’était rien d’autre que la Sirène Sanglante. Une femme à la réputation de sauvage, une Capitaine qui avait réussi à sortir un peu son épingle du jeu en rendant ses hommes un peu plus riches que bien d’autres Fer-Nés, pas grand-chose. Mais là, peut-être que les choses pouvaient changer pour elle, peut-être que Balon pouvait y voir un danger, ou peut-être pas, car la seule ambition de Glenhild était simple : rendre au Îles de Fer leur gloire d’antan. A la différence près qu’elle était consciente que dans le monde actuel, c’était impossible de le faire avec les méthodes du passé.

Glenhild monta d’un bond sur le bar.

__ Vous voulez continuer à crever de faim comme des moules sur un rocher à sec ? Vous voulez vous contenter des miettes que vous jettent les Sept Couronnes quand ils daignent penser que nous existons ? Vous voulez être les dindons ou la farce dans les banquets que donnent les Grands Seigneurs des Contrées Vertes ? Moi je ne veux plus continuer à naviguer pendant des mois pour trouver un endroit où accoster sans qu’on me regarde de travers, à perdre des hommes pour trois barils de morue salée que nous aurons mangés pour survivre pendant le voyage de retour. »

Elle parlait le poing serré en marchant sur le bar, à n’en pas douter, elle croyait en ce qu’elle disait, à tort ou à raison.

__ Sept Couronnes, souvenez-vous ! La principauté de Dorne, le Bief des Jardiniers, l’Orage des Durrandon, l’Ouest des Lannister, le Nord des Stark, le Val des Arryn et LE ROYAUME D’HARREN LE NOIR qui s’étendait des Iles de Fer aux Terres de la Couronne ! »

La seule et unique chose qu’elle avait retenue de ses cours d’histoire.

__ Nous ne sommes pas une part négligeable de Westeros, la part qu’on peut oublier pendant des décennies et écraser en une contre-attaque quand elle essaye de se rappeler à votre bon souvenir. Nous sommes un des Sept Couronnes et en tant que tel, nous avons droit à une place parmi les grands. Mais cette place, ni le Roi ni les Seigneurs dans leurs beaux palais et leurs velours colorés ne nous la donnerons ! Il faudra la prendre, il faudra la prendre et ne pas leur donner l’occasion de nous la reprendre aussitôt, et si je dois mourir en essayant de redonner aux Fer-Nés la place qui leur revient, alors j’irais festoyer avec le Dieu Noyé sans aucun regret. Je préfère vivre pour ça que mourir à petit feux comme vous tous ici. Je préfère me battre pour ce en quoi je crois, pour les Îles de Fer que continuer à me lamenter sur le passé et les batailles perdues. »

Une rage déterminée dans le regard.

__ Puis-je vous garantir la victoire ? Non. Et la guerre implique des sacrifices, des morts, des choix parfois difficiles. Mais je peux vous assurer que je n’aurais pas proposé à Victarion d’attaquer l’Ouest si je ne pensais pas que nous allions gagner cette bataille et les suivantes, celles qui nous mèneront à une nouvelle ère Fer-Née ! »

Elle leva le poing en l’air espérant que ses hommes ne seraient pas les deux seuls à hurler leur approbation.


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MessageSujet: Re: [Pyk] L'Océan pour seul royaume (Baelor Noirmarées) [Pyk] L'Océan pour seul royaume (Baelor Noirmarées) Icon_minitime15.09.16 18:18

L'Océan pour seul Royaume
Le comportement éhonté de la jeune fer-née amusait sincèrement le Converti, lui qui avait eu l’occasion d’être élevé à la fois comme un fer-né, pour ensuite connaître l’élégance et la distinction des bieffois. Aujourd’hui, si on lui demandait quel mode de vie il préférait il répondrait très certainement celle du continent, non pas qu’il dénigre ses terres natales, loin de là, il aimait toujours autant se balader sur les falaises escarpées de Noirmarées, humer l’air marin rempli d’iode et de sel, ou encore voguer sur les flots déchainés de la mer, avec comme seul horizon une étendue d’eau bleu sombre, séparé du ciel par une unique ligne de lumière, voile d’un monde qu’il avait connut pendant huit années, mais il était devenu un véritable adepte des méthodes bieffoises, et parfois ses manières étaient moqués par son vieil oncle Beron, le prêtre du Dieu Noyé pour qui son neveu avait été pourvoyé et féminisé par les méthodes du continet. Certes, Baelor ne réclamait pas avec autant de ferveur le prix du sel, certes il ne se battait pas par gaité de cœur avec comme seul envie verser le sang de l’ennemi et baiser des putains pour se glorifier de sa victoire de la journée. Certes il n’avait pas de femme-sel, mais il aimait ce qu’avait fait de lui le Bief, et plus précisément les Hightower : un jeune homme bien élevé maitrisant autant les mots que l’épée, avec dans le cœur la foi la plus pure qui existe envers les Sept. Il s’amusait donc du comportement de garçon manqué qu’affichait la Bonfrère. Il n’en était pas étonné, non ce qui l’étonnait plus n’était pas ses manières abruptes, ses mots amers ou sa dégaine de vieux marin mais plutôt son antipathie affiché envers le suzerain des Îles de Fer. Le Noirmarées n’aimait pas cet homme responsable de la mort de son père, mais il n’affichait pas son mépris de la sorte, jugeant cela indécent et dévalorisant. Il riait donc bien de la façon dont la fer-née parlait, jugeant qu’elle ne devait pas faire grand cas de l’opinion publique, comme tout bon fer-né.

Mépris et arrogance. Deux traits que ne partageait pas l’homme avec la jeune femme. Les Îles de Fer étaient gouvernés de la pire des façons et pourtant Balon était toujours là, tel un vieux squelette conservés par les sels marins, sur son trône de Grès, à lancer de multiples assauts inutiles conte les Sept Couronnes. Décidément les Îles avaient tant à apprendre des Sept Couronnes… Si les fer-nés étaient un peu plus patients et disciplinés, ils pourraient constituer la meilleure flotte de tout Westeros, mais à la place de cela ils préféraient s’ épuiser en vain, vidant leurs maigres réserves pour des raids inutiles. Le petit monologue de la Bonfrère ne put empêcher de titiller la rancœur de Baelor.

- La mort et la destruction des siens, ça pour sûr il en est le seul responsable. glissa le jeune Seigneur de Noirmarées entre ses dents de sorte que personne hormis lui ne put l’entendre.

A cause de Balon Greyjoy, le père de Baelor Noirmarées était décédé. Et Noirmarées n’avait jamais été remerciés, à la place son héritier avait été envoyé comme butin aux Hightower. Une sombe histoire que jamais Baelor ne pardonnerait à Balon. Cette Bonfrère avait beau être un peu trop insolente et arrogante aux yeux du Converti, elle pourrait constituer une alliée de choix si un jour Baelor voulait prendre sa vengeance contre le Seigneur des Îles de Fer. Baelor fut néanmoins tiré de ses pensées par une prise de parole plus qu’impressionnante de la part de la Bonfrère. Elle avait du caractère à revendre la petite. Il était question de revanche, de cesser de se faire maltraiter, de redonner la gloire aux Îles de Fer, de mener une guerre légendaire pour montrer que les Îles de Fer méritaient une place dans le vaste monde. Un bien beau discours, avec de belles valeurs, bien que celles de la guerre ne soient pas celles de Baelor, mais dans le fond, il était d’accord avec Glenhild, les Îles de Fer ne pouvaient plus être un parasite, ils devaient de nouveau être respectés. Mais Baelor pensait que cela passerait par d’intelligentes alliances, des mariages fructueux, le temps de prouver à la Couronne que les Îles étaient un territoire de confiance et qu’ils méritaient leur place en terme de nation civilisée. Deux méthodes différentes, mais un but identique. Malheureusement, l’allure guerrière de la Bonfrère ne suffit pas, et ses paroles retombèrent comme un soufflé mal cuit : seuls ses hommes s’étaient mis à crier pour soutenir leur cheffe, avant de s’apercevoir que le reste de l’assemblée les regardait d’un air désabusé, pas du tout convaincu. Baelor ricana doucement, sans méchanceté, mais pour montrer que ce n’était pas là une bonne solution. Il prit alors à son tour la parole, se levant, et s’adressant à l’assemblée, passant devant Glenhild et lui tournant momentanément le dos.

- Qui ici serait prêt à se faire étriper une fois de plus pour des clopinettes ? Est-ce toi le tavernier, ou une de tes filles, qui donnera sa vie pour une nouvelle guerre ? Nous connaissons tous ici le sens de la guerre : des butins, des prisonniers, parfois de la gloire, mais toujours du sang, des pertes, des navires perdus… Les Îles de Fer ne méritent pas ce destin. Toi, l’ami avec ta bière dégazée, ne penses-tu pas que nous devons briller autrement ? Nous n’avons pas la force des dragons des Targaryens, et ce ne sont pas nos navires qui seuls renverseront Westeros. Nos invasions même victorieuses seront sans cesse repousser car nous ne sommes bons qu’en mer, sur terre, nous sommes aussi faibles que des bébés geignards qui s’ennuient. Brillons ! Soyons un phare en pleine mer plutôt qu’un parasite ingrat ! Cessons le sang versé inutilement et devenons puissants autrement ! Nous le pouvons, nous avons des atouts, mais nous nous perdons dans des luttes incessantes et futiles.

Je sais, Glenhild, que tu ne seras pas d’accord avec moi. Et pourtant, j’ai été une victime de notre suzerain, mon père est mort de sa faute, et j’ai été prisonnier des Hightower de sa faute. Le ressentiment qui m’agite à son égard est fort, mais je ne souhaite pas le combler par une nouvelle guerre. Ce n’est pas une solution.


Baelor retourna à sa place, saisir sa coupe, qu’il leva en l’honneur des tables de la taverne. Il savait que son discours était dangereux tellement il allait à l’encontre des valeurs fer-nés. Mais il devait tenter cette approche.

- Les amis, construisons une nouvelle ère fer-née, une ère non faite de sang, mais de richesse, de gloire et de puissance. Devenons une des plus puissantes flottes des Sept Couronnes, rendons nous indispensables, et ainsi nous recevrons la place qui nous est dû sur Westeros ! Rendons nous indispensables, et nous serons honorés quand nous accosterons les côtes. Cessons les guerres inutiles, et nous aurons le temps de nous renforcer. La guerre ne se gagne pas que par l’épée, elle se gagne aussi par les mots, et c’est avec ces deux armes que nous rallumerons la gloire de nos ancêtres. Fer-nés, soyons unis !

Baelor leva lui aussi sa coupe, espérant qu’il ne recevrait pas les invectives de l’assemblée, mais plutôt leur assentiment. Il redoutait bien entendu la réponse de Glenhild, mais il assumait ses valeurs : il en avait marre que les fer-nés meurent inutilement. Pour un faux dieu… Il était temps de construire une nouvelle nation fer-né…



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Glenhild Bonfrère




Personnage
Age du personnage: 22 ans
Surnom: La Sirène Sanglante
Métier/Titre(s): Capitaine sans navire et sans equipage

Glenhild Bonfrère
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« D'écume, de Sang & d'Acier »

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Citation : « La liberté a parfois les mains rouges de sang. »
Pseudo : Jul'
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Glenhild était fort déçue de l’attitude des Fer-Nés présents dans la salle. Personne à part ses propres hommes pour applaudir, hurler, scander « aux armes », taper sur les tables et le barre avec leurs choppes de bière, se lever pour faire savoir qu’ils seraient en première ligne. Son peuple était-il donc devenu si faible, si fébrile et craintif qu’il ne voulait plus de la guerre ? Avaient-ils seulement compris ? Elle aurait aimé leur expliquer, mais pas ici, il pouvait y avoir des oreilles indiscrètes. Pas qu’elle soit très au fait de l’espionnage et des manœuvres de gens des contrées vertes, mais elle n’était pas complètement idiote. Lordport était une ville trop importante où transitait trop de monde pour s’assurer que les informations qu’elle donnerait ici ne seraient pas divulguées là où elles ne devaient pas l’être. Les Fer-Nés, ceux qui décideraient de s’engager auprès de Victarion saurait bien assez tôt où ils se rendraient, pourquoi, et où ils comptaient aller par la suite.

Toutes ses années depuis les jours passés dans les geôles de Cormartel où elle avait eu tout le temps de réfléchir à sa folie de jeunesse. Les semaines, les mois, les années passés en mer à se remémorer ce que son père lui avait dit après que le Roi Robert ait écrasé les Fer-Nés et leur ait fait ployé le genou en les humiliant. Elle avait eu tout le temps d’y réfléchir et n’avait trouvé aucun autre moyen de se faire entendre de la couronne, aucun autre moyen que la destruction. Peut-être parce que malgré le Mestre attaché à Lord Gorold, les Bonfrère dans leur ensemble étaient encore bien attachés à leurs traditions, trop. Peut-être parce qu’il n’était pas si facile, quand on a connu que ça, de se détacher de la guerre et de la violence pour penser à une toute autre stratégie. En tout cas, elle ne croyait pas en la diplomatie, ça n’était pas dans sa nature et qui plus est, elle pensait sincèrement qu’aucun Seigneur du Continent ne désignerait négocier quoi que ce soit avec les Fer-Nés tant ils étaient méprisés sur Westeros, ce qui était d’ailleurs souvent réciproque. Aussi, pour elle, le seul moyen de pouvoir ouvrir la discussion avec les Sept Couronnes était de faire en sorte que les Sept Couronnes aient besoin d’eux, qu’il en aille de leur survie, ne pas leur laisser d’autres choix et ainsi que la diplomatie joue en leur faveur et que le mépris s’estompe un peu. Sans cela, la Couronne ne regarderais jamais dans leur direction et les Fer-Nés eux même ne voudraient pas négocier quoi que ce soit en position d’infériorité car ils s’estimeraient lésés par cette façon de faire et reprendrais leurs bonnes vieilles habitudes dès que l’envie leur prendrait. Preuve en était, les mariages entre les Maisons nobles des Îles de Fer, même les plus prestigieuses, et les Maisons, même mineurs du continent étaient plus que rares.

Alors qu’elle scrutait l’assemblée silencieuse avec une mine effarée et le cœur lourd de ce manque d’enthousiasme, elle se rendait compte peu à peu que tous n’étaient pas prêts à donner leur vie dans un énième vain combat. C’était, en soi, une bonne chose, qu’ils ne soient pas assez bêtes pour se jeter une fois de plus dans la gueule du loup, mais cela allait peut-être demander certains aménagements de sa stratégie, car elle aurait besoin de toute leur hargne et de leur confiance pour mener son projet à bien. Il lui fallait leur redonner confiance, et malgré tout beaucoup tomberaient et ne seraient plus là pour voir l’avènement des Fer-Nés, s’il arrivait un jour, sans garantie, peut-être elle-même en premier lieu et elle était prête à cela. Elle ne comptait pas leur mentir, elle n’avait à leur offrir que du sang et des larmes, mais c’était dans l’espoir que leurs enfants et leurs petits enfants soient libres et mangent à leur faim, qu’ils vivent mieux qu’eux. Son regard qui trahissait son désarroi et son chagrin, presque sa peur en ne reconnaissant plus les siens, le peuple Fer-Né, devenu frileux, mou, effrayé par un peu de sang à verser pour des jours meilleurs. Était-ce donc là les hommes avec qui elle allait devoir combattre et mener son projet à bien ? Si tel était le cas, s’ils ne se reprenaient pas rapidement, ils avaient déjà perdus, et les Fer-Nés disparaitraient à jamais, lors de cette guerre, s’ils acceptaient finalement de la mener, par devoir, par obligation ou par envie, ou plus lentement…

Elle se reprit en écoutant le jeune Noirmarée. Il ne comprenait pas, ils ne comprenaient rien ! Bien sûr que non ce n’était pas pour des clopinettes, bien sûr que les Iles de Fer méritaient mieux qu’une énième guerre inutile ! Aaaaaaah si seulement elle avait pu en dire plus. Elle serra le poing et fronça les sourcils en regardant Baelor, plus pour ne pas exploser et tout dire de son plan que parce qu’elle lui en voulait, car non, même alors qu’elle aurait pu chercher un coupable, elle ne lui en voulait pas. Elle en voulait mille fois plus aux Greyjoy, car ils étaient les premiers responsables de cette frilosité, à force de se battre pour rien et de perdre, à chaque fois. Il avait raison, il ne comprenait pas où elle voulait en venir, mais il avait raison sur le fond. Lui pensait probablement, après avoir passé trop de temps à Villevieille, qu’il leur suffirait de demander gentiment pour obtenir une place parmi les Sept Couronnes. Évidemment Glenhild aussi misait sur la flotte, les navires, leur supériorité sur mer. Mais avant tout, il fallait la rendre indéniable, éliminer les autres flottes pour que nul ne puisse s’opposer à eux… Et pour ça, hélas, il faudrait verser du sang.
Mais Baelor avait fait mouche avec son discours à contre-courant, et alors qu’il levait sa choppe, elle observa l’assemblée applaudir avec un sentiment mitigé entre fierté et crainte. Une fois les applaudissements elle répondit simplement, avec calme, elle avait eu le temps de recouvrer ses esprits.

__ Et vous pensez sincèrement que cette nouvelle ère Fer-Née pourra se construire sans faire couler le sang ? Vous êtes assez naïfs pour croire que nous pouvons nous rendre indispensable sans rien faire d’autre que de parler gentiment à ceux qui ne daignent même pas nous regarder ? Vous pensez sincèrement que nous, pauvres Fer-Nés au bord de l‘agonie sur nos Îles, sommes en mesure de nous imposer comme la plus puissante flotte des Sept Couronne ? »

Elle émit un ricanement avant de reprendre son sérieux.

__ Même avant la rébellion de 289, la Couronne nous ignorait malgré la puissance indéniable de notre flotte et que, lors de cette même rébellion, leurs flottes réunies ont écrasée la nôtre. Si vous préférez continuer à crever de faim en espérant que les Seigneurs de Westeros nous remarquent et nous prennent en considération, grand bien vous fasse. Moi je compte provoquer notre destin, les obliger à nous écouter, enfin. Pour lancer cette nouvelle ère il faut des actes et non quelques mots, bien choisis, mais vides de sens tant qu’il n’y a pas la moindre stratégie pour y arriver. C’est bien beau de vouloir le meilleur pour les Îles de Fer, mais encore faut-il se donner les moyens de ses ambitions, si non, c’est du vent, du vent dans des voiles déchirées… »

Elle désigna le Noirmarée.

__ Si vous voulez mon avis, Baelor a passé trop de temps sur la terre ferme chez les Hightower pour se rendre compte à quel point, ici, nous sommes méprisés et ignorés par le continent. Personne ne saurait lui en vouloir, il n’a pas choisi d’être otage à Villevieille, mais vous qui êtes là depuis votre naissance et n’avez que l’Océan pour horizon, vous savez que ce que je dis est vrai. Je ne compte pas honorer Balon d’une nouvelle bataille, je veux ce que nous voulons tous, survivre, gagner notre place parmi les Sept Couronne comme elle nous revient et ce, quitte à payer le Fer-Prix, puisque le fer est tout ce qu’il nous reste pour nous faire entendre. Battez-vous et vous verrez que la gloire de nos ancêtres n’est pas morte avec eux, restez là à discutailler et jamais vous ne verrez l’avènement d’une nouvelle ère Fer-Née. »

La grande blonde ne se souciait plus de la réaction des clients de la taverne. Elle se pencha vers lui et frôla ostensiblement la joue du jeune homme jusqu’à son oreille pour y glisser quelques mots.

__ Tu ne sais rien Baelor, tu ne sais pas avec qui je suis d’accord ou non. Encore moins ce que je prévois. Mais ici, il y a trop d’oreilles pour que je parle. Suis-moi et nous pourrons parler de cette nouvelle ère... »

Elle s’écarta avec un sourire et, plongeant son regard gris océan dans celui de Baelor, trinqua fermement avec lui avant de se redresser et de finir sa bière d’une traite. Elle posa la chope sur la table et se retourna pour sortir, direction la Sirène de Fer.


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Dernière édition par Glenhild Bonfrère le 21.09.16 16:52, édité 1 fois
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