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[Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back]

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MessageSujet: [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] Icon_minitime14.07.16 13:11



When we have faith, we can dispense with the truth

Quand on a la foi, on peut se passer de la vérité - F. Nietzche



297 ~ Lune 6 ~ Semaine 1 ~ Jour 2
Domaine de Lord Ambrose ~ Terres du Bief ~ Fin d’après-midi
Flashback ~ Talla & Delena Ambrose


On ignore réellement ce que sont tous ces gens qui nous entourent. Nous sommes dans un monde d'hypocrisie et de complotes idiots qui ne cessent de faire des dégâts partout où la corruption et la folie du pouvoir passent. Mais c'est dans un petit coin de la région du Bief que tout semble honnête et courtois. Voilà la réputation de ces terres que Lord Arthur Ambrose tente de maintenir avec le restant de sa famille déjà bien nombreuse. Et justement lorsqu'on parle de la famille Ambrose, on ne peut pas passer à côté de la sœur cadette du maître des lieux. Delena est une jeune femme de vingt-et-un ans et véritablement dans la fleur de l'âge mais contrairement à beaucoup de consœurs de son âge, elle est et elle reste une femme libre qui n'est ni mariée ni fiancée. Son frère ne l'a jamais fiancée pour des raisons politiques en sachant tout bonnement que la maison Ambrose n'a pas besoin d'un mariage pour se faire remarquer. La richesse de cette maison ne provient que de la vive intelligence de celle-ci qui a su remarquer l'importance des plantes médicinales et a en exploiter la particularité. Par ailleurs, en l'absence de son frère, elle aide Alysanne, sa belle-sœur, à gérer la maisonnée. Mais elle dispose aussi de beaucoup de temps libre et elle s'était décidé à aller chasser afin d'apporter de la viande pour le dîner. C'est donc de très bonne heure que la lady s'était levée. Bien sûr, elle y va toujours accompagné par le garde que son frère lui laisse afin d'assurer sa sécurité bien qu'elle pense que cela ne soit pas réellement nécessaire lorsqu'elle va chasser. Fidèle a son bon arc et à ses flèches, elle avait pris le temps d'en fabriquer la veille histoire de ne pas y aller le carquois complètement vide.

Le jour était déjà bien haut lorsqu'elle revient de sa chasse particulièrement fructueuse et elle apportait avec elle pas moins de trois gibiers. Il est clair que la famille nombreuse va bien se nourrir ce soir. Delena rentre donc au domaine accompagné par une petite escorte composé de son garde et d'autres chasseurs qui avaient chacun leur propre chasse. C'est idéalement la bonne saison pour aller chasser et donc le bon moment pour faire du stock pour l'hiver, bien qu'on ne sache pas vraiment quand il arrive. « Winter is coming » comme dirait une grande famille du Nord. Mais on est bien loin du Nord... Cela faisait un petit moment que cela n'était pas arrivé mais ce n'est pas si elle allait souvent à la chasse. Descendant alors de cheval, elle retire ses gants afin de venir caresser sa jument, Séléne avec une tendresse non dissimulée. Elle s'est attachée à cette jument et elle en prend réellement soin. Mettant les gants à sa taille, elle attrape les rennes de sa belle jument blanche tachée de points irréguliers noirs et attrape au passage une pomme dans un panier de fruit qui se trouvant là alors que certains domestiques rangeaient les réserves de la maison. C'est donc avec le sourire sur le visage qu'elle ramène Séléne à l'écurie. Non, elle n'a aucune honte à se rendre là-bas et elle confie son animal choyé au palefrenier avant de donner la pomme à celle qui a attiré son attention pendant cette chasse. Marchant calmement, elle est tout de même contente de rentrer à la maison après cette longue journée. Retirant son chapeau, elle marche vers la demeure afin de se rendre bien plus présentable. Sur le chemin, elle rencontre une vieille connaissance dont elle s'est habituée.


« - Lady Tarly, Talla, mon amie, bonjour. Comment te porte-tu ? »

Delena est toujours chaleureuse avec son amie et protégée de son frère aîné. Elle ne l'a jamais repoussée ni même chercher à la faire disparaître. Bien au contraire. Par ailleurs, la jeune dame place ses deux mains sur le visage de son amie afin de déposer un baiser sur le front de celle-ci. Ce qui est pratique dans cette demeure, c'est qu'elle n'a pas besoin de jouer quelconques comédies. Oh que non. Bien que la demeure appartient à son frère, elle est aussi chez elle et bien souvent, lorsqu'elle dit quelque chose, on l’exécute. Mais ce n'est pas le genre de Delena de donner des ordres. Elle est même plutôt du genre à aider lorsqu'elle le peut pour le plus grand désarroi du reste de sa famille qui estime qu'en tant que Dame, elle n'a pas à le faire. Lâchant son amie après avoir déposé un baiser tendre sur le front, elle garde le sourire et elle lui fait face. Revoir Talla lui fait toujours plaisir et lui fera toujours plaisir. La discrète jeune Talla devant elle est toujours aussi adorable et avec toutes ses années, elles ont appris à se connaître. Se mettant à ses côtés, elle entame une marche lente afin d'entamer une discussion avec son amie.

« - Alors, comment s'est passé ta journée ? »

Toujours aussi curieuse ? Dans le fond, la jeune sœur l'espère et il faut dire que Talla semble aimer apprendre auprès de la famille. D'ailleurs, c'est probablement Talla qui a du aider Alysanne pendant qu'elle était partie chasser le gibier en cette journée calme. Le regard de l'Ambrose alterne entre Talla et le chemin de marche qu'elle emprunte à ses côtés.

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Dernière édition par Delena Ambrose le 16.07.16 22:34, édité 1 fois
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Talla




Personnage
Age du personnage: 21 ans
Surnom: La pucelle
Métier/Titre(s): Septa

Talla
« La Face Cachée de Corcolline »

Copyright : Walda & Luna
Citation : « Il faut savoir s'instruire dans la gaieté. Le savoir triste est un savoir mort. L'intelligence est joie. »
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 210
à Westeros depuis : 23/10/2013
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MessageSujet: Re: [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] Icon_minitime14.07.16 21:12


Delena ☸ Talla


Talla avait une grande admiration pour Delena, pour sa beauté, pour son esprit, pour sa liberté affichée, pour sa belle tenue à cheval, pour son courage à chasser. Elle était tout le contraire de la timide Tarly, en mal d’un époux, en mal de liberté, en mal de beauté, mauvaise cavalière et n’ayant jamais touché la moindre arme de sa vie, pour le bien de tous, le sien y compris. Mais la jouvencelle savait qu’aux côtés de son amie et cousine, elle pouvait être libre de parler, libre de faire preuve d’esprit, de faiblesse et de culture, de curiosité et cela lui faisait un bien fou. Ambroisie était devenu son havre de paix au fil des années passées à courber l’échine à Corcolline et à essuyer les gifles d’un père qu’elle ne savait pas contenter, le seul endroit où elle se sentait vraiment bien, à sa place, presque chez elle et où elle pouvait s’épanouir. Parfois il lui arrivait d’envier Delena pour tout ce qu’elle avait et que Talla n’aurait jamais, mais à quoi bon envier une amie, c’était un sentiment aussi idiot et vil qu’inutile. Elle préférait donc apprendre tout ce qu’elle avait à apprendre d’elle et profiter de sa présence pour devenir une personne aussi intéressante qu’elle, ou presque. Elle aimait chaque membre de la famille Ambrose, Arthur bien sûr, Alysanne, si gentille, les enfants, mais Delena, du fait de son page peut-être, ou de sa passion pour les plantes, les soins, elle n’aurait trop su dire pourquoi, c’ »tait bien elle dont elle se sentait le plus proche et ce malgré des différences de caractère et d’aisance flagrantes.

La monture de Talla était un ombrageux étalon alezan feu qui avait plus de force et plus de caractère que sa maitresse. Elle en avait une peur bleue et, déjà piètre cavalière et pas très rassurée sur un cheval docile ou même un poney dans son jeune page, elle tremblait rien qu’à l’idée de le monter. Résultat, elle évitait et préférait le confort relatif d’une voiture à la selle de cette bien belle bête. Sans détester ni l’un ni l’autre pour cela, elle osait tout de même penser que son père ne l’aidait pas vraiment à faire des progrès en équitation en lui offrant un tel cheval. Mais elle était bien incapable d’en vouloir à ce pauvre animal, il n’y était pour rien, ni dans le fait d’être difficile à monter, ni dans le fait d’être si mal assorti à sa cavalière. Quand à son père, son père...
Randyll était Sire de Corcolline, un Tarly jusque dans les veines, un meneur d’hommes, un chevalier, un guerrier, un homme qui ne faisait pas dans la dentelle, ne connaissait que la manière forte. Il avait été éduqué ainsi et éduquait des enfants de la même manière, c’était normal, Talla trouvait cela normal et normal d’accepter son châtiment, car il avait tous les droits sur elle. Ainsi, bien qu’il lui fasse du mal, bien que ses paroles lui brisent le cœur, bien qu’elle aurait parfois aimé naître dans une autre famille, les Ambrose par exemple, elle ne pouvait ni lui en vouloir, ni remettre au cause ce que faisait ou disait son géniteur.

De loin, Talla vit la belle Delena arriver à cheval après sa chasse, la grâce incarnée, le cul vissé sur la selle comme un centaure, ne faisant qu’un avec le galop de sa jument blanche. C’était en tout cas ce que pensait Talla qui, de toute façon, montait trop mal pour faire la différence entre une cavalière correcte et une bonne cavalière. Le soleil radieux l’éblouit et elle mit une main en visière pour la voir approcher. Elle lui sourit et se baissa pour recevoir son baiser sur le front.

__ Bonjour Delena. Très bien et toi ? Tu es radieuse, comme toujours et semble très en joie, mais je vois que tu as fait bonne chasse, ceci explique peut-être cela !? » Fit elle en désignant les gibiers.

Elles montèrent l’escalier ensemble dans un pas de deux millimétré comme deux vieilles amies, mais n’était-ce pas ce qu’elles étaient finalement après toutes ses années à se côtoyer ? Elles étaient jeunes, mais se connaissaient depuis si longtemps ! Et dire que Talla n’avait jamais osé lui demander de l’aider en équitation, il faut dire qu’en cette belle journée, la grâce de Delena à cheval apparaissait plus brillante encore que jamais. Qui plus est, Talla prenait conscience qu’elle ne trouverait jamais un mari convenable si elle continuait à faire si peu attention à l’impression qu’elle pouvait laisser aux gens. Son père l’ayant récemment mise en garde contre le statut de vieille fille et le fait qu’il n’accepterait jamais cela sous son toit, elle allait essayer ,pour une fois, de lui faire plaisir et de faire des efforts pour se couler dans le moule d’une Lady Tarly qu’il pourrait marier dignement.

__ Très bien, nous avons devisé avec Lady Alysanne tout en supervisant l’organisation des domestiques. Toi qui monte si bien, saurais tu un jour m’apprendre à ne pas ressembler à une bûche lorsque je suis en selle ? »

Elle rit, se moquant d’elle-même autant que de cette demande, formulée un peu en l’air, sans trop y croire, même si elle adorerait ressembler à Delena à cheval autant qu’à pied, un peu au moins. Elle doutait d’être une bonne élève de toute façon, elle partait de très loin et ne voudrait surtout pas déranger son amie avec ça, elle se mordit la lèvre inférieure, regrettant déjà sa demande que la très gentille et serviable jeune femme était bien capable d’accepter.

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MessageSujet: Re: [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] Icon_minitime16.07.16 19:41




Delena n'était pas une très grande chasseuse mais c'est un des rares plaisirs dont elle dispose encore. La question est pour combien de temps encore ? Du haut de sa sortie d'adolescence, elle est encore libre mais uniquement parce que son frère ne lui a rien imposé. Et c'est uniquement pour cette raison. Mais elle sait qu'arrivera un jour où elle n'aura pas d'autres solutions qu'on lui impose ou non. Mais pour le moment, la jeune maîtresse de maisonnée ne souhaite pas en chercher, estimant que l'aide à sa famille est bien plus importante. Marchant aux côtés de son amie, elle était souriante mais c'est une chose qui me change pas et on lui a appris à garder le sourire en toute circonstance mais ce sourire est franc. Et puis, elle n'a jamais eu besoin de se cacher alors qu'elle est chez elle. Elle ne serait plus à la maisonnée familiale, il serait probablement qu'un tout autre sourire se manifeste mais Delena reste présente dans cette demeure aidant comme elle peut sa propre famille et celle de son frère malheureusement absent. Une chose est sûre, même en présence du seigneur des lieux, la franchise avait aisément sa place et c'est peut-être ce qui faisait tenir les lieux. Bien que la journée soit bien engagée, elle est loin d'être terminée et les deux jeunes femmes pouvaient encore faire ce qu'elle voulait.

Écoutant sa consœur, elle garde son sourire sur le visage et elle l'avait lâché. Trés proche de Talla, Delena est toujours à son écoute et la lance parfois dans des idées farfelues qui peuvent lui permettre de se « libérer » un peu de toutes ces tares qui lui proviennent de sa famille. C'est donc avec un regard bienveillant qu'elle regarde Talla. Delena est la première femme des lieux mais elle n'a ,à priori, aucun « pouvoir » sur les lieux ou presque. Pourtant, elle est tout de même bien présente dans la gestion de la maisonnée. Tandis que Dame Alysanne s'occupe de la maisonnée, elle préfère aller chasser avec un petit groupe pour subvenir aux besoins de toute la famille. Il faut bien quelqu'un le fasse et il n'y a rien de plus glorieux de se dire que c'est soi qui l'a tué. Il n'y a normalement aucun plaisir dans la chasse mais il faut survivre et se débrouiller pour manger. La maison Ambrose ne manque de rien mais c'est toujours agréable de changer les menus à la dernière minute afin de surprendre tout le monde. Et surprendre est une chose qu'elle aime faire.


« - Comme un poisson dans l'eau et la chasse est un bon exutoire lorsqu'on en a besoin ! »

Montant les escaliers à ses côtés, Delena est encore en pleine forme malgré une journée de chasse relativement épuisante mais c'est peut-être un aspect que tout le monde apprécie. Disons qu'elle sait divertir et elle a plusieurs passe-temps à la clé. Le jour, elle est une dame de maison ou une chasseuse et le soir, elle est une musicienne posée et calme. Par ailleurs, elle a aussi prévu de jouer de son instrument ce soir après le dîner afin que tout le monde puisse se poser après une journée comme celle-ci. Mais elle ne sera sûrement pas seule car il y a des chances que Dame Alysanne s'y mette aussi. Delena aime ce genre de moment en soirée où tout le monde est assis en rond sur un tapis prêt de la cheminée où chacun raconte des anecdotes. Car même si la famille est d'une noblesse, l'esprit familiale reste très ancrée et c'est quelque chose qu'elle espère ne pas perdre lorsqu'elle va devoir quitter la demeure pour aller rejoindre celle de son époux aussi convenable soit-il. Les deux jeunes femmes se côtoient si souvent qu'elles pourraient presque passer pour des jumelles. Le pire, c'est que cela sera probablement possible vu qu'elles ont à peu près le même âge à quelques années près. D'ailleurs, Talla est un peu plus âgée que son amie. Mais ce ne sont que des détails, détails qui n'ont pas leur importance ici. Lorsque Talla lui demande si elle peut lui apprendre, elle rit en même temps qu'elle mais elle est tout à fait capable de lui dire oui et c'est ce qu'elle va faire.

« - Bien sûr. En soi, ce n'est pas compliqué mais cela demande de la patience et surtout de la confiance avec ta monture. Tout s'apprend. »

Elle rit une nouvelle fois en s'apercevant que Talla se mord la lèvre. Talla n'est pas une trouillarde à ses yeux mais une personne qui a besoin d'être rassurée et avant tout qui à besoin de prendre confiance en elle. Par ailleurs, Delena vient d'avoir une petite idée de comment et par où commencer. Mais elle va devoir attirer Talla à l'écurie et c'est peut-être ce qui risque d'être problématique. Mais cela vaut le coup d'essayer surtout que c'est son amie qui le lui demande. Elle a mis plusieurs années à savoir chevaucher correctement et cela prendra probablement plus de temps avec Talla mais la jeune Delena a de la patience à revendre. Et surtout taper dans le vif du sujet de suite vu que la jeune Tarly en a parlé. Mais Delena ne cherche pas à être méchante ou autre mais elle veut prouver à Talla qu'elle est loin d'être une incapable contrairement à ce que peut lui raconter son père ou sa famille.

« - Dis moi, quand as-tu été voir ta monture pour la dernière fois ? »

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MessageSujet: Re: [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] Icon_minitime18.07.16 16:32


Delena ☸ Talla


__ Oh je crois que je ne pourrais jamais tuer un animal, sans compter que, maladroite comme je suis, je préfère éviter toute forme de contact avec les armes pour ne pas risquer de blesser quelqu’un. Non vraiment je t’admire de chasser ainsi, mais ça n’est pas fait pour moi. »

Talla était rouge comme une pivoine, presque choquée de sa propre initiative et de son courage de demander cela. De la patience, cela était dans ses cordes, la confiance en revanche, c’était bien là qu’elle pêchait, elle en était consciente. Mais comment s’accorder la moindre confiance quand on vous rabaissait sans cesse, et comment faire confiance à un cheval qui vous flanquait une peur bleue dès que vous approchiez de lui. Elle avait l’impression qu’il voulait la manger quand elle était au sol à côté de lui et qu’il pourrait l’écraser en un instant. Une fois dessus, elle sentait une telle puissance sous ses fesses, qu’elle était tétanisée à l’idée qu’il s’emballe ou qu’il essaye de la jeter par terre, ce qu’il parviendrait certainement à faire très facilement s’il le voulait. Ainsi, elle se concentrait de toutes ses forces pour rester dessus et ne pouvait pas se détendre et monter avec grâce tant elle était tendue et terrifiée. Mais Delena venait de le dire « tout s’apprend », or Talla aimait apprendre, elle était toujours avide d‘apprendre et elle était même plutôt doué pour cela. En tout cas pour apprendre ce qui se disait dans les livres, évidemment l’équitation n’étant pas une affaire de mots mais de sensation, c’était beaucoup plus difficile pour elle, mais apprendre, oui, voilà au moins un mot qui lui parlait. Elle sourit, un peu effrayée mais enthousiaste à l’idée que son amie lui enseigne quelque chose de nouveau.

Si seulement elle avait pu être aussi douée de ses dix doigts que de sa tête, elle aurait probablement pu jouer de la musique elle aussi, monter convenablement, chanter un peu, danser sans marcher sur les pieds de ses malheureux partenaires et ne pas passer pour une cruche à chaque fois qu’elle paressait en société. Il lui suffisait de lire un livre une fois pour le connaitre presque par cœur, de regarder le ciel étoilé pour savoir en quelle saison on était et même théoriquement où l’on se trouvait, d’observer une plante pour la reconnaitre, savoir quand et où la planter, quelles vertus elle possédait et comment traiter ses maladies. Mais malgré tous ses efforts, ses doigts gourds refusaient de produire une seule jolie note sur une lyre, sa voix se brisait et n’osait sortir de sa gorge lorsqu’elle essayait de chantonner. Mais le pire, c’était cela, ses pieds s’emmêlaient dès qu’elle essayait de faire un pas de danse et cela était pire encore quand elle se faisait inviter par un damoiseau, son corps tout entier se raidissait et elle ne parvenait à se mouvoir que par saccade. Elle avait rapidement préféré refuser toutes les danses et se cacher dès qu’on jouait de la musique plutôt que de s’excuser, honteuse, à chaque pas avant que son cavalier ne se lasse de son manque de grâce ou n’ait trop mal aux doigts de pieds pour continuer.

__ Heu je… » Elle tiqua. « Depuis que je suis arrivée. » répondit-elle timidement en regardant soudainement ses chaussures.

Talla s’en voulait, mais elle avait tellement peur de ce cheval que dès qu’elle pouvait le confier à quelqu’un d’autre, elle n’hésitait pas une seconde. Rien que de l’imaginer face à elle, elle en avait les mains toutes moites et les jambes qui flagellaient. Et puis par les Sept ! Comment s’appelait-il déjà ? Impossible de s’en souvenir, elle était trop paniquée.
Feu… Flamme… Ardent… Brûlant… Par les Sept, quelle mauvaise maitresse je fais pour ce pauvre animal !

L’alezan s’appelait Mont Rouge, et effectivement, il était rouge comme le feu et imposant comme une montagne…

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Dernière édition par Talla le 06.11.16 22:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] Icon_minitime29.08.16 18:32




La brunette marche lentement aux côtés de son amie. A vrai dire, elles ne font rien de mal et elle a toujours aimé discuter avec la fille Tarly. On se connaît depuis pas mal de temps que je pourrais presque tout lui dire. Restant à ses côtés, elle reste elle-même et elle n'espère que personne ne cherchera à la changer. Si son frère ne l'a jamais fiancé, ce n'est peut-être pas pour rien. Talla lui dit qu'elle ne pourrait pas faire de mal à un animal. Pourtant, il faut bien manger et si personne ne va chasser, la viande n'arrivera pas d'elle-même dans les assiettes de l'ensemble des membres de la maisonnée. Mais d'un autre côté, Delena comprend ce que pense Talla et elle pensait la même chose lorsqu'elle a été plus jeune. Cependant, lorsqu'Arthur n'est pas présent, elle doit aussi participer aux tâches communes dont la chasse fait partie. Souriant en la voyant aussi rouge que possible, Delena lève ses mains et elle détache son chapeau afin de laisser sa tête prendre un peu l'air. Elle a aussi été surprise par la demande de son amie mais la voilà prête à l'aider un maximum pour qu'elle arrive un jour, ne serait-ce qu'à faire confiance à sa monture. Il faut des années mais un cheval demande beaucoup d'entretien et bien que de nombreuses personnes soient payés pour ça, elle va bien souvent le faire elle-même afin de garder la main. Elle sait aussi que son amie a une peur bleue de sa brave monture mais ce n'est qu'une question de temps. Cependant, la troisième héritière des Ambrose a plus d'un tour dans son sac. Sans oublier que Talla aime apprendre donc cela devrait plutôt bien se passer.

On ne pouvait pas tous être à l'aise avec l'équitation mais rien n'empêche son amie d'apprendre à s'occuper de sa monture sans pour autant la monter. Le cheval est aussi un être vivant et si on en prend pas soin, celui-ci peut vite se retourner contre son maître. Et puis, Talla a devant elle une personne qui aide souvent son frère aîné avec un élevage de chevaux qui commencent à se vendre dans tout le continent donc il est plus que certain qu'elle sait où elle met les pieds. Bon, Delena n'est peut-être pas aussi cultivée que son amie mais elles apprennent l'une de l'autre et il s'agit là d'un très grand cadeau. Selon sa tante, la connaissance est la plus grande des protections. En tant que femme, elle doit se montrer utile si elle veut rester dans les bonnes faveurs de son mari à venir alors plus celle-ci est cultivée, plus celle-ci va s'en sortir. Et la connaissance ne se résume pas qu'à un livre. Les livres donnent des bases et seule l'expérience change la donne. Une chose est sûre pour la jeune Ambrose, c'est que Talla n'est pas ce qu'elle prétend être mais elle sait très bien que le père de sa consœur y est aussi pour beaucoup. Son amie lui avoue qu'elle n'avait pas vu sa monture depuis son arrivée avant de regarder ses chaussures.

Delena montre un petit sourire avant de se dire qu'elle s'en doutait. Levant sa main gauche, elle la pose délicatement sous le menton de son amie et elle le redresse avec grâce et bonté. Talla n'a pas à avoir honte. Elle ne peut pas savoir si on ne lui a pas appris avec le plus grand calme. La jeune Tarly est une personne qui a besoin d'une attention toute particulière que son amie est prête à lui donner. Chacun a des dispositions. Talla mémorise très bien aidant ainsi énormément Alysanne tandis que Delena exécute bien d'autres tâches que les deux femmes ne peuvent faire. En l'absence du Seigneur des lieux, il faut savoir se débrouiller et au sein de la famille, les femmes s'entraident. Delena pose les yeux sur Talla et retire sa main, la laissant ainsi retomber le long de son corps.


« - N'aie pas honte. Tu as le droit de faire des erreurs. »

Le ton qu'elle utilise est serein et calme afin de lui montrer qu'elle ne lui en veut pas. Avec l'impatience de son père, ce n'est pas étonnant qu'elle ne parvienne pas à progresser. Talla a besoin d'un environnement qui lui soit propice et elle est certaine que sa jeune amie est plus à l'aise ici que chez ses parents. C'est alors qu'une idée lui passe par la tête et Delena attrape la main de Talla avant de lever sa robe pour se mettre à courir en direction de l'écurie.

« - Avant de parler de monter ton cheval, tu dois apprendre à t'en occuper. La confiance entre toi et ton monture ne peut se faire qu'ainsi... »

Et Delena sait très bien qu'il faut s'occuper de sa monture avant d'aller faire de l'exercice avec elle. Il faut brosser sa robe, vérifier les fers à cheval soient bien fixés, lui nettoyer les sabots, protéger ses articulations, coiffer sa crinière si elle est longue, le caresser, lui parler, le rassurer lorsqu'elle a peur comme pendant des orages par exemple. Et de très nombreuses fois, Delena a affronté l'eau coulant de manière torrentielle afin d'aller à l'écurie calmer les bêtes autant qu'elle le pouvait. Entraînant Talla dans sa course, elle rit légèrement tout en surveillant l'avancée de son amie. Elle ne tient pas à la faire tomber et c'est aussi pour ça qu'elle est extrêmement prudente.

« - Comment s'appelle ta monture ? »

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MessageSujet: Re: [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] [Ambroisie] Quand de vieilles amies se revoient... [Flash back] Icon_minitime06.11.16 22:38


Delena ☸ Talla


C’était pourtant vrai, Talla aussi mangeait de la viande, gibier ou animaux d’élevage qu’il avait bien fallut que quelqu’un tue à un moment donné, mais elle ne s’était jamais posé la question en ses termes. Lorsque c’était servi dans son assiette, elle ne se demandait pas qui l’avait tué pour elle, encore moins si c’était bien ou mal, c’était ainsi, normal, habituel. Pourtant elle trouvait les lapins adorables, les veaux et les vaches tout autant, les moutons aussi, mais une fois morts dans son assiette, elle trouvait cela bon, la plupart du temps, et sa pensée n’allait pas plus loin. Heureusement, heureusement que personne n’avait immiscé l’idée que cette habitude de manger de la viande, réservée aux riches d’ailleurs, était en contradiction avec son refus de tuer des animaux. Si elle avait eu l’occasion de se poser la question, il était probable qu’elle aurait renoncé à la viande, s’attirant une fois de plus les foudres de son père. Mais chez le chasseur Tarly, comme dans toute maison noble, il était si naturel de manger des animaux à chaque repas ou presque, qu’il devenait difficile de faire le lien entre le petit veau tétant sa mère dans les champs et le ragout du dîner. Peut-être était-ce plus facile de faire le lien pour un homme, ou pour une femme comme Delena, des gens qui chassaient, des gens qui avaient eu l’occasion d’assister à une mise à mort ou même de tuer, mais elle, en tant que femme de Corcolline, elle n’avait jamais eu l’occasion d’y être confrontée. Le seul sang qu’elle avait jamais vu couler était le sien. On ne montrait pas l’abattage ni le dépeçage aux femmes chez son père, c’était une tâche masculine, un truc d’hommes.

Une chose de plus probablement que Talla pourrait apprendre de Delena. Pas certain avec tout cela que l’échange soit véritablement réciproque, mais pour sûr, la jeune femme adorait être ici en compagnie de la belle Ambrose ! C’était là toute la différence entre elles, l’une n’avait de la vie que la vision que pouvait lui donner les livres, livres écrits par des Mestres, livres auxquels elle pouvait avoir accès. Delena, elle, avait l’expérience de la vie, la vraie vie et non celle que les hommes de science décidait de mettre sur papier, souvent enjolivée, idéalisée, dans un sens ou dans un autre. C’était bien différent et c’était probablement ce qui, malgré la grande culture qui en découlait, rendait Talla si étrange et distante aux yeux des jeunes hommes qui auraient pu la convoiter. Elle avait une bonne capacité d’abstraction, bien des connaissances en tout genre, mais dès qu’il s’agissait de la pratique, de la réalité, elle se sentait totalement perdue et tâtonnait maladroitement telle une aveugle dans un couloir tortueux. Alors des erreurs, elle en faisait, elle en faisait même sans arrêt, mais là, elle commençait à comprendre peut-être sa première erreur avec son cheval, ne pas avoir essayé d’apprendre à le connaitre, ne pas s’en occuper.

Il faut dire qu’à Corcolline, ça n’était pas spécialement encouragé, même si Leyïa s’occupait de sa jument avec amour, sous l’œil bienveillant de son père et de sa mère. Mais Talla n’était pas Leyïa, ce qui était acceptable, voir mignon pour la belle blonde aurait bien pu ne pas l’être pour celle qui ferait mieux d’apprendre à séduire et de trouver un époux au plus vite plutôt que de passer son temps dans les écuries. Alors que Delena, ayant relevé son menton, lui disait de ne pas avoir honte, elle voyait la scène d’ici. Heureusement, elle n’était pas à Corcolline et ici, elle pourrait peut-être faire cela, avec l’aide de son amie, apprendre à s’occuper de l’alezan et apprendre à le connaitre pour nouer des liens qui l’aiderait peut-être, une fois en selle, à ne pas être tétanisée. Elle fit oui de la tête, mais sans grande conviction, pas tant qu’elle se donne le droit à l’erreur, mais elle avait fini par intégrer l‘idée répandue par son père, qu’elle ne faisait que ça, voir qu’elle en était une à part entière. Heureusement, le calme et la gentillesse de Delena lui donnait malgré tout du courage pour essayer de progresser, elle parvint donc à retenir ses larmes et esquissa même un léger sourire plein d’espoir.

Soudain entrainée par son amie vers les écuries au pas de course, Talla manqua de s’étaler par terre avant de parvenir à se rattraper tant bien que mal, courir et lever sa robe en hâte pour ne pas se prendre les pieds dedans. Surprise, mais grâce à l’attention de Delena, elle était toujours sur ses pieds et courant en riant à son tour. Mais elle trébucha lorsque le couperet tomba. La jeune Ambrose venait de lui demander le nom de l’alezan lui rappelant qu’elle était incapable de s’en souvenir plus tôt et que, bien sûr, au fil de la conversation et de ses pensées, elle n’avait toujours pas retrouvé. Elle se mit à pleurer. C’est alors qu’une pensée lui vont à l’esprit.

Elle se souvint qu’avant de se retrouver face à l’impressionnant étalon alezan, terrifiée à l’idée de l’approcher et plus encore de lui monter sur le dos, elle avait pensé que c’était son père qui avait dû choisir un tel nom et qu’il devait être très fier de ce cheval. Cela n’avait fait que la terrorisé encore plus, car elle avait alors compris à quel point Randyll tenait à ce cheval et pensait faire honneur à sa fille en le lui offrant, c’était ainsi que, prise par la peur, elle n’avait plus pensé au nom mais seulement à cet immense monture qui à ses yeux ressemblait plus à un dragon crachant du feu et prêt à la manger plutôt qu’à un simple cheval. Le Sire de Corcolline était un Seigneur des Marches de Dorne, les fameuses frontières matérialisées par les montagnes rouges…

__ Mont Rouge ! »

Annonça-t-elle alors en séchant ses larmes. Aussi surprise que fière de sa déduction, et d'avoir enfin retrouvé le nom de son cheval.

__ Je suis tellement désolée, j'ai eut un mal fou à me rappeler, en fait, je crois que, quand le Lord mon père me l'a offert, j'étais si impressionnée que j'ai immédiatement oublié le nom pour ne garder en tête que l'image de cette première rencontre. Il avait l'air si fougueux, si puissant, un véritable cheval de guerre alors que moi, je suis une piètre cavalière et si peureuse. Non seulement je ne mérite pas une telle monture, mais en plus, nous nous accordons bien mal et depuis ce premier jour, la peur prend chaque fois le dessus et je suis bien incapable d'améliorer les choses. »

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