[Pour des raisons de cohérence (et pour que chacun fasse sa soupe tranquille, mouahaha) je considère que Margaery n’a pas été mise au courant de l’échange entre Robb et Willos. S’il y a d’autres failles cependant, je modifierai derechef !]


C’était un matin tranquille. Surtout dans ce qui semblait être l’éternel été du Bief, aux ciels bleus, aux températures clémentes ; et la petite dernière Tyrell avait en tête l’exécution d’un plan auquel elle réfléchissait depuis des semaines déjà, sans trop oser le mettre en œuvre. Une idée, plutôt. Comme ça. L’important, c’était qu’elle se concentrât.

Citation :

A vous, Robb Stark de Winterfell

A vous. Margeary est pensive. D’un geste nonchalant, elle posa le petit point du bout de la plume à la fin de la phrase. C’était déjà beaucoup plus élégant. Et elle restait pensive. Comment commencer ? D’accord, écrire à l’héritier d’une des plus grandes familles des Royaumes ne pouvait être complètement innocent, encore moins sans conséquences. Mais, paraissait-il qu’il avait son âge. Quinze ans. Quinze ans, ce n’était plus tout à fait jeune. Pas encore tout à fait vieux non plus. On le disait plutôt beau jeune homme, aussi. Est-ce qu’il était comme ces sauvages du Nord, très grand, très robuste ? Barbu ? On disait qu’ils étaient tous barbus ! Oh non, elle avait trop l’habitude de ses frères, si élégants, si propres, si beaux ! Bon. Du calme.

Citation :

A vous, Robb Stark de Winterfell.

Elle était Margaery Tyrell ; elle pouvait le faire.

Citation :

Le bonjour vous va, de Hautjardin.

Je sais, mon seigneur, que nous ne nous sommes jamais rencontrés. Mais je veux croire que, de par nos positions respectives, vous en tant qu’ainé de la famille Stark, moi en tant que seule fille de ma fratrie, nos chemins seront amenés à se croiser sous peu, quelles qu’en soient les circonstances. Ne pensez-vous pas que les enfants incarnent l’avenir de Westeros ? Pensez-vous qu’à nos âges, nous soyons encore des enfants ?
J’aimerais un jour pouvoir découvrir et comprendre nos Royaumes, et pas seulement les terres qui m’ont vu grandir. J’aime les jardins du Bief comme s’ils étaient mes propres parents, et pourtant, l’envie me prend parfois de savoir à quoi cela ressemble, des étendues de neige, des arbres rouges, et le mur de glace. J’ai cru comprendre également que vous aviez deux sœurs. Cela doit-être merveilleux ! Je n’ai certes pas grandi seule, mais entourée de garçons, voilà qui n’a pas toujours été simples. Les bardes rapportent également que les enfants Stark vivent entourés de loups garous. Est-ce vrai ? Ou ne sont-ce que des légendes ?

La jeune fille mordilla sa plume, pensive. Sa curiosité d’adolescente ne pouvait s’empêcher de prendre le dessus. Un jour viendrait, ce serait eux, les héritiers des grands qui faisaient les paix et les guerres, qui dirigeraient tout. Elle voulait le connaitre. L’évaluer.

Citation :

Je sais ce que représente notre position. Rejetons de familles suzeraines, avec le poids d’un domaine sur les épaules… J’imagine que nos journées ne diffèrent guère, excepté en ce qui concerne les affaires qui intéressent exclusivement nos sexes respectifs. Si je puis d’ailleurs vous faire une confidence, j’ai souvent rêvé pouvoir un jour jouter comme un homme. Et tirer à l’arc, comme un homme ! A défaut de pouvoir le faire, je me contente d’assister à l’un comme l’autre de ces spectacles ; mais j’imagine bien volontiers qu’ils comptent au nombre de vos loisirs ?

J’ai fait joindre à ma missive une caisse de bouteilles de vin du Bief, ainsi que quelques livres de fruits frais. J’espère qu’ils survivront au voyage. Je ne saurai tolérer que personne d’autre que vous puissiez en profiter ! Puissiez-vous en apprécier la fraicheur et le goût – je les ai choisis personnellement, vous risqueriez de me vexer !- Si je sais que l’hiver est votre devise, la mienne reste la force de croitre toujours ; j’espère que vous, vos parents, vos frères et vos sœurs apprécieront ces présents, en gage d’amitié. Voyez aujourd’hui dans ma démarche, je vous prie, la volonté de rapprocher deux des plus grandes familles de Westeros ; mais aussi de me faire un ami.

Puissent les Dieux, les anciens comme les nouveaux, veiller sur vous et les vôtres ; j’attendrai votre réponse.

Margaery Tyrell

Elle acheva de tracer son nom avec une moue satisfaite, quoiqu’un peu anxieuse. Parcourut à nouveau les mots qu’elle venait d’étaler, à la recherche de fautes, de maladresses, de quoi que ce soit ; elle voulait paraitre confiante, affable, sincère,… ! comme c’était difficile, de prévoir la réaction de quelqu’un dont on ignore tout. Robb en serait-il touché ?

[ba les missives n'ont qu'à être en flash Back, soit avant que je n'envois mon propre courrier à Willos, soit pratiquement en même temps ^^mais avant ce serait pas mal juste après la mort d'Arryn par exemple, ça donnerais une explication logique à l'idée du mariage entre nous  Et en plus comme ça je peux proposer à Willos de t'envoyer à Winterfell pour aller voir le Mur profitant de mon propre voyage pour te le faire découvrir  et en plus comme ça ça explique que tu ne sois pas au courant de ma correspondance avec Wiwi (parce que m'étonnerais que Mamy te laisse dans l'ignorance XD)]

Ce matin là Robb reçut la plus étrange des lettres pour un Nordiens. En effet, Mestre Luwin lui avait apporté son courrier du matin peu après le réveil, juste au moment ou Robb avait attaqué le déjeuné et ce qui frappa le jeune Loup fut le sceau de l'une d'elle, une rose ... les Tyrell. Mais quel Tyrell, Robb n'en savait encore rien, il était resté bloqué sur le sceau, pendant quelques secondes qui parurent des heures pour le jeune Stark. Il décida de prendre cette lettre en premier, de quel Tyrell lui venait elle ? Pour quel motif les suzerains du Bief écrivaient ils à l'héritier du Nord ? Mestre Luwin lui expliqua que le messager qui avait donné la missive avait également apporté du Vin du Bief et des fruits. Le vieil homme lui avait fait déposer les deux dans sa chambre afin qu'il puisse les goûter tranquillement. Il mit fin sommairement à son petit déjeuné et prit les lettres afin de les lires à l'abris des regards dans sa chambre. Il posa toutes les lettres sur son lit et prit la lettre marqué de la Rose, brisa le caché et regarda en tout premier lieu l'expéditeur. Margaery Tyrell, la jeune fille de Mace Tyrell, suzerain du Bief, Robb ce demandait bien ce qui pouvait pousser cette jeune femme, dont la beauté et l'intelligence était vanté jusqu'à Winterfell lors de passages de convois commerciaux ou autres visites plus ou moins importante. Il ce mit donc à dévorer la lettre, l'écriture de la jeune femme était fine, délicate, très belle écriture qui donnait envie de lire, attirante, à l'image de la jeune femme peut être ? En tout cas Robb se laissa entraîner dans la lettre. Elle semblait simplement vouloir rapprocher les familles Tyrell et Stark, et faire de Robb son ami. Bien entendus, le jeune Nordiens se doutait que quelque chose de plus grand devait se cacher derrière tout cela. Quoi-que la jeune Tyrell souhaitait peut être tout simplement enterrer à tout jamais la hache de Guerre et faire oublier l'épisode de Guerre entre les deux Familles. Robb n'avait de toutes façons pas l'intention de faire des Tyrell ses ennemis, mais il apprécia beaucoup le geste de la jeune femme. Elle avait son âge d'après ce qu'il savait, peut être était-ce pour cela qu'elle l'avait contacter, peut être espérait elle que leur âge égaux leur permettrait de mieux ce comprendre, de s'accorder. Robb se servit une coupe de vin et le senti, il avait une odeur bien fruité, montrant qu'il avait profité d'une belles croissance dans une terre riche et ensoleillée, il goûta le nectar et s'en trouva comblé, puis il goûta quelques fruit qui avait relativement bien résisté au voyage au vus du voyage qu'ils venaient de parcourir, il faudrait les manger vite si il ne voulait pas les voir perdu. Robb  prit une feuille de papier, sa plume et l'encre. Il préviendrais peut être son père plus tard, il craignait un peu que son père n'ai encore un peu de rancune envers les Tyrell pour leur soutient aux Targaryen lors de la révolte de Robert.

Citation :

Lady Margaery Tyrell,

J'ai reçut votre message avec un grand étonnement, il est en effet rare de voir le sceau des Tyrell orner les missives reçut à Winterfell. Cet étonnement laissa place à la sensation de surprise agréable, à vrais dire, je pense qu'aucune autre missive que j'ai reçut ne m'as jamais donné cette sensation. Vous avez l'art de coucher les mots sur le parchemin Lady Margaery. Vous avez bien raison, l'avenir de Westeros repose sur nos épaules, celles des "enfants", lourd fardeau à porter j'en conviens, mais qui, je l'espère, ne sera pas trop lourd pour nos épaules. Je pense que nous resterons toujours des enfants, nul homme n'a jamais finis d'apprendre, et aux yeux de nos parents, nous resterons leurs enfants, quelques soit notre âge. Je dois avouer que j'aimerais un jour visiter HautJardin et profiter de la vision des terres du Bief, l'on me dit que les jardins de HautJardin sont tout simplement magnifique, on me dit qu'il n'y a nul égal en terme de beauté. Est-il vrais que votre Père entretient des musiciens en permanence dans ces Jardin ? Accepteriez vous de me guider si je venais à HautJardin ? Sachez que si vous entrepreniez le voyage vers le Nord, vous trouverez une place à Winterfell et le bras d'un ami pour vous guider dans votre voyage vers le mur.

Vos Bardes ne mentent pas, enfin, pas totalement, chaque enfant de Lord Eddard Stark, notre père, a un Louveteau qui semble nous avoir été donné par les Dieux, leur mère, une Louve de la race des Loups Garrou, avait été tuée par un cerf. Le premier réflexe de  l'escorte était d'achever leur agonie, mais moi et mes frère nous sommes interposés et avons réussit à convaincre notre père de les garder. Ne vous inquiétez pas, si vous venez à Wintefell, jamais nos loup ne vous attaquerons, ils sont très câlins et joueur pour le moment mais en aucune raison agressive. Avez vous vous même des animaux de compagnie ? Si oui, je pense que vous comprendrez aisément quels liens se tissent entre le maître et l'animal si ils sont proches.

L'héritage du sang nous enjoins en effet à tenir une position, comme des pièces d'un grand échiquier dont la table de jeu serait Westeros. Votre confidence sera bien gardé avec moi Lady Margaery, et d'après ce qu'on me dit, Loras est l'un des meilleurs bretteur de Westeros, si ce n'est le meilleurs, je suis certains que vous seriez la meilleurs bretteuse de Westeros, le sang ne ment pas, quand à l'arc, pourquoi ne pas apprendre ? Si vous venez à Winterfell un jour, je vous promet d'essayer de vous donner les bases en secret, vous pourriez alors vous faire une opinion vous même sur cet discipline non ? J'apprécie personnellement les entrainement avec mon maître d'arme et mes frères et amis, cependant, je n'aime pas me donner en spectacle, l'art de la Guerre n'est pas là pour se montrer en spectacle selon moi, les tournois sont les meilleurs occasion de montrer ses failles à ses ennemis.

J'ai goûté personnellement le vin, malgré l'heure matinal, et les fruits, afin de faire honneur à votre présent, les fruits on supporté le voyage, mais il faudra les manger vite, ils semblent avoir conserver tout leur goût, absolument délicieux. Je vous remercie de m'avoir fait découvrir des produits aussi goûteux, les terres du Bief sont sans nul doutes des terres fertiles et ensoleillés ! Votre missive me fait chaud au coeur et sachez que ma sympathie vous est déjà toute acquise. Nous désirons la même chose Lady Margaery, le rapprochement de nos deux familles et une amitié sincère entre nous. J'espère que nous aurons l'occasion de nous rencontrer bientôt, que nos deux rôles respectifs ne nous empêcherons pas de visiter le domaine de l'autre.

Que les Dieux, anciens et nouveaux, gardent également les vôtres et particulièrement vous, j'attendrais votre réponse avec impatience.

Robb Stark