Un matin de printemps sur la mer de l'été, le Roi Maezan voguait au gré des vagues en direction de la cité libre de Lys. Le motif d'un si long voyage, qui durait déjà depuis une semaine, est le besoin de tisser des relations commerciales durables avec le souverain de la ville. Le jeune roi prit la décision de partir avec son frère, le seigneur de la mer Azzlam, grand amiral et responsable des affaires commercial du royaume. Le soleil montait tout doucement dans le ciel quand tout d'un coup une voix grave troubla la tranquillité du matin :

« Terre ! Terre droit devant ! La cité de Lys ! »

Les murs de la ville se dressèrent devant les embarcations royales, qui elles s’engouffrèrent dans le port afin d’accoster.
À leur arrivée le Roi de Lys et une délégation des plus grandes richesses de l’île étaient présents et escortèrent Maezan et son frère vers le Palais afin qu'ils puissent se reposer d'un si long voyage.

Ce ne fut que le lendemain, sur les coups de midi que les négociations commencèrent. S'ensuivis de longues heures de courbette, de politesse, et de ville promesse. Le roi laissa son frère se charger des négociations car en effet il se dernier possède d'habile talent pour le commerce et la politique extérieure. Ce n'est qu'une foi le soleil couché que les protagonistes réussirent à ce mette d'accord sur un traité de commerce solide, des taxes renégocier entre les deux royaumes, une priorité sur certaines ressources de grande nécessité, etc. …

La nuit tombée, une grande fête fut donnée en l'honneur de ce traité fraîchement signé, les convives étaient pour la plupart des notables de l'île et quelque représentant d'autres cité-État mais.Malgré les festivités, le roi semblait s’ennuyer, malgré les divers question, parfois futile sur divers choses peu palpitantes. Maezan semblait se résigner à passer une soirée sans réel intérêt, quand tout d'un coup, il croisa le regard d'une jeune femme, elle était assise au loin, elle aussi semblait perdue et pas à sa place, le roi n'arrivait pas à poser
son regard autre part que sur cette magnifique créature. Il s'empressa dans un balbutiement de couper la conversation :

« Excusé moi Votre Altesse, mais, qui est donc cette fille là-bas avec la peau semblable a de la neige et les cheveux d'un blond si clair qu'il rappelle les mines de platine de l'est ?

- C'est Elia, une noble Valyriènne

*Cette femme, je devrais la haire pour ce que son peuple a fait au mien, je devrais détourner mon regard en respect pour ma famille et de mes ancêtres, mais je ne peux, elle est si belle, si … Mais que m'arrive-t-il ? je n'avais jamais ressenti ça auparavant ...*

- Auriez-vous la bonté de me présenter à elle ? » Demanda le Roi au souverain de Lys.

Les deux personnes se levèrent alors en direction de la jeune femme, une foi a la table, la souveraine de Lys s'avança et présenta Maezan à Daenerys :

« Excusez-moi de vous déranger dame Elia, je vous présente le Roi de Ghis, Son Altesse Maezan Grazdan »

Maezan fit alors le baisemain a la jeune femme en signe de respect et dit :

« Enchanter Lady Elia, c'est un plaisir de vous rencontrer … »

Le regard du roi croisa alors une nouvelle fois les yeux de la belle Daeneris, le sourire de Maezan était franc et sincère, enfin la soirée commençait à être agréable.

▽ ft Maezan Grazdan

298, 13ème lune, semaine 1, jour 6

Cela faisait maintenant deux semaines que la jeune princesse Targaryen était arrivé à Lys en compagnie de Ser Jorah, Illyria, Mestre Yvan et Septa June. La cité libre avait été le choix de la jeune fille pour différente de raison. La cité libre possédait une population valyrienne et se mêler à la population était une chose aisée. Et deuxièmement car c’était une île et que par conséquent elle ne risquait pas de retrouvé Khal Drogo. Et dernier point, les assassins de Robert Baratheon aurait bien du mal à trouver la descendante d’Aerys parmi tous ses gens à la chevelure blonde argentée.

Daenerys avait pris donc une fausse identité. Elle répondait désormais au nom d’Ella. Le surnom de feu sa mère, la reine Rhaella. Elle se faisait passer pour une jeune noble orpheline ayant de épée lige la protégeant et deux personnes en charge de son éducation. Ses leçons pour parfaire son éducation de princesse avançait bien. Septa June lui apprenait les rudiments de la couture, de la lecture, de la danse, de la musique et bien d’autres activités que ce devait de connaître les princesses. Mestre Yvan quant à lui se chargeait de lui enseigner la politique de Westeros, la géographie, l’histoire du monde et la généalogie des Sept Couronnes. Et de son côté Ser Jorah lui enseigner l’art de la guerre. C’était surement l’enseignement où la jeune fille avait le plus de difficulté. Le bruit de l’acier, l’idée que cela produisait sur un corps la terrifié. Et elle devait faire un gros effort sur elle-même pour contrôler ses émotions et ses instincts. D’après son chevalier venu du Nord, elle faisait de grand progrès mais Daenerys ne les voyait pas comme lui.

La leçon du jour avec le mestre était la politique. Dany écoutait toujours avec une attention particulière lorsqu’on lui parlait de politique. Si elle voulait restaurer l’honneur de sa famille, elle se devait d’apprendre tout ce qu’il pouvait être su. Manier les mots, les humeurs de ses interlocuteurs. La jeune fille manquait d’expérience et ses mots étaient maladroits, mal assuré. Cela reflétait son manque de confiance en elle mais sa volonté de vouloir bien faire montrer qu’elle souhaitait grandir, entré dans le monde des adultes. Elle était jeune, et elle avait beaucoup à apprendre.

En cette après-midi, le mestre entra dans la chambre de la princesse qui était perdue dans ses pensées. Elle pensait à son prince cerf, retenu à Dorne. Que pouvait bien le prince Doran de lui ? La séparation la faisait souffrir mais elle devait faire taire son cœur pour ne pas montrer ses faiblesses. Mais lorsqu’on est encore enfant, cela est une chose bien compliqué. Daenerys n’avait jamais connu cela. Durran lui manquait mais elle le chassa tant bien que mal de son esprit quand Mestre Yvan lui annonça qu’une réception était organisée par le Roi de Lys. La jeune princesse allait devoir y assister car selon le mestre, le meilleur pour apprendre et d’observer ses adversaires. Comme la jeune fille avait pris l’identité d’une noble aux yeux de la population Lysienne, elle pouvait aisément se rendre à la réception. Cela la rendait légèrement anxieuse, la Targaryen n’avait jamais été à ce genre de soirée politique.

Quand l’heure vint, elle se prépara à l’aide de la septa, qui lui conseillait de porter une tenue élégante mais pas trop voyante. Elle mit donc une robe d’un bleu sombre et remonta légèrement ses cheveux, dévoilant la peau blanche de son cou. Aucun collier ne vint orner son buste, le seul bijou qu’elle allait porter ce soir-là, était la bague de sa mère. Daenerys se rendit à la réception en compagnie du mestre pour la guider dans ce nouveau domaine et Illyria pour assurer sa protection. En dehors de leur nouveau lieu de résidence, elle prenait le nom d’Ella. Bien qu’au début, la jeune fille eu du mal à s’y habituer, elle avait pris rapidement le pli et réagissait comme s’il s’agissait de son vrai prénom.

La réception était assez ennuyeuse pour la princesse. Le mestre lui indiquait les différentes personnalités présentes, pour celle qu’il connaissait. Il lui indiquait les marches à suivre. Mais Daenerys ne se sentait pas à sa place, même avec son statut. Son cœur battait fort dans sa poitrine. C’était la première fois de sa vie, qu’elle se retrouvait dans une foule comme cela. Mais quelque vint casser la monotonie de la soirée et provoqua une nouvelle fois un ouragan d’émotion dans la tête de la jeune princesse. Le roi de Lys en personne l’interpella lui présentant par la même occasion la Roi de Ghis. Leur hôte abandonna Daenerys avec ghiscari. Elle s’inclina devant ce roi inconnu comme lui avait appris sa septa. Du coin de l’œil, elle avait vu Illyria se rapprocher et se tendre. La princesse chercha également le soutien du mestre dans cette expérience inconnu mais il décida d’aller rejoindre Illyria pour observer de loin sa protégée.

La Targaryen inspira profondément, pour se donner du courage et répondit d’une voix tremblante.
« Tout l’honneur est pour moi Majesté… »

Que devait-elle dire ? Son esprit était tellement brouillé par cette tempête d’émotion, qu’elle n’arrivait plus à réfléchir. Les leçons du mestre partaient en poussière avec le temps. Elle laissa son instinct prendre le dessus, il n’y avait que cela à faire pour celle qui se faisait pour une jeune noble valyrienne.
« Que puis-je faire pour vous, Votre Grâce ? »

La soirée était de plus en plus pesante, l'aube était encore loin etles festivités d'état de plus en plus ennuyantes. Le jeune roi se présenta alors la jeune femme dans l’espoir de briser l'ennuie, après avoir présenté ses hommages et s'être présenté, la noble Valyrienne Ella fit de même et questionna Maezan, qu'est-ce qu'elle pouvait faire pour lui ? Leurs deux regards se mêlèrent et le roi ne put ce défaire de cette envoûtante emprise, il semblait sous le charme, c'était la première fois que ça lui arrivait, il avait l'habitude des femmes, au pays, sa réputation n'était plus à faire, mais jamais une femme n'avait pris les dessus sur ses sentiments. Il regarda le souverain de Lys en souriant et lui demanda d'un ton moqueur :

« Votre Altesse puis-je m'absenter quelques minutes, j'ai envie de mouvoir quelque peu, cet excellent repas ma un peu engourdit les jambes ? »

Cette question ne fut posé que pour la bienséance, il n'avait pas besoin de l'accord d'un quelconque souverain d 'Essos, de plus elle était pleine d’ironie et de moquerie pour un dirigeant que le roi juge d’incompétent et soucieux de son enrichissement personnel et non au bien-être de son peuple , cette divergence d’ordre politique l’empêche de discuter correctement avec ce dernier, si son frère ne l'avait pas convaincus de se rendre sur l'île pour affaire, il n'aurait jamais fait le voyage. Mais à présent, face à la beauté de la jeune Valyrienne, le roi Maezan aurait regretté mile foi de ne pas avoir effectué sur le long périple.


Il n'attendit donc pas la réponse de son hôte et pausa donc la question à Ella :
« Quand dites-vous ma demoiselle ? Vous voulez bien m'accompagner pour une petite balade  » Il se pencha alors a l'oreil de la belle et lui dit tout bas, en chuchotant : «  Je vous en supplie sauvez-moi de cette ennuyeuse personne et de sa satanée réception ... » 

Maezan avait envie de quitter la réception mais il avait encore plus envie de faire connaissance avec la belle Ella, il se sentait envoûté, Le roi était une personne sure d'elle et qui ne craignait personne, il n'avait pas peur de créer un conflit politique entre les deux royaumes même si ce sujet de ce conflit était une femme … Donc sur de lui il tendit la main à l'aristocrate de Lys et attendit une réponse de sa part, une réponse positive de sa part, lui remplirait son cœur de joie, l'inverse par contre ébranlerait son morale ...

▽ ft Maezan Grazdan

298, 13ème lune, semaine 1, jour 6

Daenerys était impressionné par cet homme à la peau plus foncé que ce des hommes de l’ouest et des valyriens. Il avait quelque chose, qu’il lui rappelé Drogo. Ses peurs et ses craintes remontèrent à la surface mais elle tenta de ne rien laisser paraître. Ce Roi semblait néanmoins beaucoup plus civilisé que son ancien époux. La jeune fille était un peu déboussolée et légèrement apeuré. Son mestre ne l’aidait pas pour autant, il s’était éloigné pour voir comme la jeune princesse allait se débrouiller. La belle n’avait pas l’habitude de ce genre de moment. Elle n’avait jamais rencontré de Roi en dehors de son frère, enfin si son frère était un roi…

Maezan demanda au Roi de Ghis s’il pouvait disposer et proposa à la jeune fille une ballade pour se dégourdir les jambes avant de lui demander de le sauver de cette réception en se penchant à son oreille. Son cœur battait fort dans sa poitrine et techniquement elle ne pouvait pas aller à l’encontre du roi de Lys. Elle regarda celui qui officieusement était son suzerain et devant son acquisition, elle répondit au Roi de Ghis.
« Si cela peut faire plaisir à sa Majesté. »

Son regard se déporta sur ses deux protecteurs. Le mestre avait froncé les sourcils et Daenerys le rassura d’un regard et elle fit un signe à Illyria de la suivre. Elle ne souhaitait pas se retrouver seule avec un homme qu’elle ne connaissait pas. La princesse serait rassurée par la présence de la tueuse qui interviendrait au moindre problème pour sauver sa jeune protégée. Dany était lucide face au regard des hommes, ce n’était pas le premier à tomber sous le charme de sa beauté valyrienne. Viserys, Drogo, Durran et bien d’autres étaient tombés sous son regard améthyste. Mais un seul avait battre son cœur et le faisait toujours battre : Durran.
« J’espère que cela ne vous ennuie pas si ma protectrice nous suit de loin. Je n’ai pas que des amis dans la cité. »

Indirectement la jeune princesse faisait allusion aux tueurs envoyés par Robert Baratheon pour la tuer, son frère et elle. Certes les assassins auraient du mal à la trouver parmi tant de valyrien mais elle préférait se montrer prudente. Mais c’était surtout pour sentir une présence rassurante derrière elle, que Dany avait souhaitait qu’Illyria les suive.

Ella suivit donc Maezan Grazdan, Roi de la Nouvelle Ghis à l’extérieur de la salle de réception, Illyria suivant au loin attentive à ce qu’il se passait. Le doux vent marin vint secouer les cheveux blonds de la princesse en exile se demandant ce que voulait le Roi. Elle n’était ici qu’en petit noble valyrienne, rien de plus. Daenerys n’avait aucune influence, aucun pouvoir à Lys. La Targaryen apprenait juste à devenir une Reine. Un long apprentissage qui prendrait un certain temps. Mais il fallait également qu’elle construise des alliances. Par ailleurs, une idée avait germé dans sa tête. Baeron Feurnoyr, son cousin. Il possédait une armée et elle était prête à payer le prix pour faire une alliance avec lui. Mais il fallait déjà que sa situation ici, à Lys se stabilise.
« Sans être indiscrète Votre Grâce, que vient faire le Roi de la puissante Ghis, à Lys ? »

Le roi marchait le long des allées des jardins de la cité de Lys, un léger vent frais venait caresser la peau de nos héros. Elle demanda à Maezan si sa protectrice pouvait l'accompagner et la surveiller de loin, le roi accepta à une condition qu'elle se montre discrète et qu'elle ne les dérange pas. Ils prirent alors la direction des hauts jardins de Lys, là-bas la vue était magnifique et offrait un magnifique panorama de l'île. La belle Valyrienne lui demanda les raisons de sa venue à Lys, et lui répondit alors :

« Une question de politique et de commerce, disons que mon frère a qui je délègue ce type de tache m'a ouvert les yeux sur l'importance des routes commerciales sûres de l'Ouest malgré ma rétrécissante de traité avec les souverain des cités libres que je juge beaucoup trop cupide, soucieux de s'enrichir tout en délassant l’intérêt du peuple, je me demande comment leur cité tienne encore debout … Mais je vous ennuie avec des questions de politique ... »

Maezan constata que la noble ce tenait les bras et tremblais légèrement sans doute à cause du froid de la brise marine, il enleva alors son manteau et laissa apparaître quelque peu la musculature de ses bras à la couleur bronze.

« Je manque à tous mes devoirs prenez ce manteau pour vous réchauffer »

Il posa son manteau sur les épaules d'Ella et ils continuèrent à marcher. Tout d'à-coup il jeta un coup d’œil derrière lui et vit la protectrice d'Ella à quelques mètres derrière eux et à l'approche de grand escalier menant au haut jardin il se retourna et demanda à la suiveuse :

« Pourriez-vous rester en bas de ces marches, je souhaite m’entretenir avec votre maîtresse seule à seul »

Il se tourna ensuite vers Ella et lui dit

« Ne vous inquiéter pas madame de ces gens qui vous veulent du mal, je peux facilement vous protéger »

il mit alors sa main sur son épée qu'il avait a sa ceinture pour lui symboliser sa force, puis il tendit la main et lui dit d'une voix sur :

« Prenez ma main et allons continuer cette conversation en en haut, il paraît que la vue est magnifique ... »

▽ ft Maezan Grazdan

298, 13ème lune, semaine 1, jour 6

Le Roi de Ghis partit dans ses explications et la jeune princesse écouta attentive. Elle avait ainsi une autre vision de la politique que celle que son mestre lui avait enseigné. Lys et Ghis faisait une alliance commerciale. C’était très intéressant mais cela ne servirait surement pas à Daenerys dans l’immédiat. Il fallait qu’elle commence par des alliances politiques, des soutiens militaires et ensuite la Targaryen pourrait envisager des alliances commerciales. Mais son premier objectif était d’affirmer son caractère, de se comporter en Reine et non en princesse peureuse qu’elle avait été pendant quatorze années. La jeune fille ouvrait doucement les yeux sur un monde nouveau.
« Vous ne m’ennuyer point Votre Grâce, la politique est un sujet qui m’intéresse fortement. La cité de Lys est une ancienne cité ayant appartenu à l’Empire Valyrien. De grande famille tienne la cité et font fructifier le commerce de la ville d’après ce que je sais. »

Ils continuèrent d’avancer dans la lumière du soir tombante et la brise venant de la mer faisait frissonner la princesse. Maezan était un visiblement un gentleman car il enleva son manteau et le déposa sur les frêles épaules de la valryienne. Dany du mettre en œuvre tout son courage et sa volonté pour ne pas avoir une réaction de peur et de recul face à ce geste. Elle se méfiait que trop des hommes. Et même si Illyria n’était pas loin, la jeune fille ne pouvait empêcher son naturel de revenir au galop. Par ailleurs, elle sentit sa protectrice se tendre au même moment qu’elle. La tueuse connaissait bien sa protégée et elle anticipait tout. Après quelques secondes, la Targaryen remercia le Roi de son geste. Et ils reprirent leur chemin.

Ils arrivèrent près d’un escalier et il se retourna vers Illyria pour lui ordonner de rester en bas des marches. La princesse n’aima pas l’utilisation du mot maîtresse, sa protectrice n’était pas une esclave loin de là. Et elle vit le regard de la tueuse se poser sur elle pour l’interroger sur cet ordre. Daenerys savait très bien qu’Illyria n’obéirait pas au Roi de Ghis mais seulement à elle.
« Je…euh… »

La jeune fille se fit violence. Se retrouver seule avec un homme ne l’enchantait guère mais il fallait qu’elle s’affirme, elle devait vaincre sa peur. Elle inspira profondément.
« Tout ira bien, mais si vous sentez que quelques choses ne tourne pas rond, n’hésitez pas. Je fais confiance à votre instinct Illyria. »

La princesse ne tutoyait pas sa protectrice. Pas en publique du moins. Elle finit par suivre le roi et monta les marches pour découvrir la vue sur la mer. Le vent vint faire virevolter quelques mèches rebelles de sa chevelure argenté. Son regard améthyste vint balayer le détroit qui s’étendait devant eux. Les couleurs du soleil couchant étaient magnifiques. Le ciel était tinté d’orange, rose et s’assombrissait peu à peu. A cela on pouvait rajouter le bruit des vagues venant lécher les pieds de la cité. Tout semblait calme, tout était différent du typhon qui faisait rage dans la tête de Daenerys.
« De quoi souhaitiez-vous me parlez votre Altesse ? »