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La leçon au sel Valois ( Sansa & Petyr)

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MessageSujet: La leçon au sel Valois ( Sansa & Petyr) La leçon au sel Valois ( Sansa & Petyr) Icon_minitime28.03.14 23:28

An 298 - 12e lune - Semaine 1

Perdue parmi cette existence morne et sans plus de convenances que celle de la lois du plus fort, une petite âme paisible marchait le coeur léger. Sansa portait un sourire semblant ce dessiner au coin de ses lèvres douce et nacré de rose. Son maintien, ses cheveux noués aux reflets saisissant les regards de ses mille et une bosses brillantes. L'âme et la grandeur des Tully affluait décidément sur son passage. Quelques petits salut, ici et là. Quelques révérences, quelques sourires. Sansa illuminait ses traits sans peine. Un petit soleil faisait son chemin en ce matin et personne ne pourrait en atténuer la lumière de ses rayons. Les jardins eux, déjà fort accueillant de fleurs étonnantes, n'avaient eu qu'à délivrer à Sansa l'arôme et la subtilité de son élégance immaculée..
Une aller de tulipe, de roses, d'iris, Sansa n'était qu'une belle chose parmi beaucoup d'autre ici. La capital comblait ses rêves, il allait de soit que ce bonheur serait rendu, mais pour l'heure, cacher entre deux murs ..Lady Obrianne riait en scrutant d'un oeil attentif la nordienne.

Dame de hautjardin dont le nom de la maison faisait si souvent défaut à sa mémoire de Sansa. Obrianne était une jeune femme à l'air revêche, sans cesse animée de quelques humeurs désagréable à supporter. Parfois sympathique, parfois irritable, Lady Obrianne ne se fondait que de peut dans la masse. C'était, diront nous, une femme critique. La couronne lui connaissait d'ailleurs le surnom de " Trompe Racine " car il fut établie de source casi-fiable que Lady Obrianne était tomber sous les charmes d'une femme.. Sansa ne dit rien, consciente qu'elle ce trouvait devant un terrain glissant. Lady Obrianne ne fut jamais reconnue pour sa bonté, d'autant plus lorsqu'il s'agissait d'une "étrangère". Sa petite cour la suivait comme de coutume.

- Lady Sansa ! clama t-elle le ton joyeux en allant à sa rencontre
- Quel plaisir ! mais quel plaisir !, elle tira un large sourire, vous ici à cette heure ? et moi qui pensait que les femmes du Nord ne sortait que la nuit ! me voilà ravie de constater qu'il ne s'agissait que de vilaines rumeurs ! ..

Sansa plissa les sourcils et baissa les yeux tachant de garder un sourire d'apparence polie.

-Oh Bonjour Lady Obrianne, enchaîna Sansa les mains tremblantes.
- Voulez vous nous joindre à nous ? Jocelyn m'entretenait justement de quelques coutumes du Nord, vous pourriez nous éclairer de vos lumières en la matière !

Sansa resta un instant muette et penché sur le regard vicieux de Lady Jocelyn qui semblait afficher un air de bonheur forcé. Pendant un moment, Sansa voulue être loin, très loin, pour ne pas avoir à subir leur présence.

- Volontié , s'abandonna finalement Sansa en suivant le petit cortège des commères. La petite colombe n'eu guère le choix, le regard de Lady Obrianne témoignant de sa rage de vaincre..
- Jocelyn me faisait remarquer la nature sordide de vos toilettes, ria t-elle, Selon elle un Nordien ne peut être propre qu'une fois par ans s'il pleut assez pour cela ! Aussi voyez vous.., je ne suis pas de cette avis, je songe que deux ou trois fois dans l'années peuvent suffir. Quand pensée vous très chère ?

Sansa resta le visage de marbre. Il faut dire que la nature de cette conversation l'avait fortement démunit. Répondre ? ne pas répondre ? dans les deux cas la pauvre était perdante. Ne rien dire consentirais à ces propos, mais parler engagerais d'autres évocations .. Sansa se sentit maladroite, bête, mais surtout et plus encore cerner de toutes part.


Dernière édition par Sansa Stark le 03.04.14 4:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La leçon au sel Valois ( Sansa & Petyr) La leçon au sel Valois ( Sansa & Petyr) Icon_minitime03.04.14 3:58

An 298 - 12e lune

Les jardins royaux …quel magnifique endroit pour une promenade matinale ! Loin du bruit et de l’agitation quotidienne des rues de Port-Réal, préservé des odeurs nauséabondes dégagées par les reflux d’égouts, les milliers de citoyens trempés de sueur qui subissent l’assaut constant des rayons chauds du soleil et les dépotoirs publiques à ciel ouvert, il s’agissait d’un véritable havre de paix au milieu du chaos urbain. Domaine comme seul un riche monarque pouvait entretenir, ce refuge de verdure n’était évidemment qu’accessible à la haute sphère de la société, soit la famille du roi, sa cour et de ses vassaux, sans compter quelques domestiques qui s’affairaient à maintenir la splendeur de l’endroit. Également, pour quiconque en connaissait la valeur, il s’agissait de la meilleure source d’information possible concernant les affaires du château. Tous les acteurs importants au bon fonctionnement de la royauté y passaient leurs heures perdues et pour celui qui sait entendre et voir sans être entendu ou vu, chaque conversation, chaque promenade, chaque poignée de main est utile. Pour un homme comme Petyr, il était bien inhabituel de grappiller les derniers potins lui-même, surplace, puisque nombre de ses espions l’informaient jour et nuit de tout ce qu’il y a à savoir. Pourtant, en cette ensoleillée matinée, il décida qu’il prendrait un peu l’air et du pur cette fois-ci.

Quittant son bordel, somptueusement vêtu, comme toujours d’ailleurs, le Grand Argentier fila droit vers les jardins, parcourant les rues parfois délabrées, parfois pleines de vie et grouillantes de merveilles. C’était là la beauté de Port-Réal ; sa diversité. Il était possible pour un homme d’être dans la plus miteuse et repoussante taverne du royaume un instant, et l’autre de se trouver dans l’une des plus grandes et raffinée académie à travers tout le continent de Westeros. Connaissant la cité comme sa poche, Petyr ne tarda pas, usant de nombreux raccourcis, à atteindre sa destination. Sans plus attendre, il s’engouffra à l’intérieur de la forteresse royale, la traversa en instant et ressortit dans les fameux jardins.

Quelques jardiniers s’occupaient à tailler les haies pour qu’elles soient les plus parfaites possibles. Petyr les regarda et éprouva une certaine pitié à leur égard, eux qui devaient ainsi travailler ardemment durant de longues heures et sous un soleil de plomb. Puis cette pitié s’évapora aussitôt qu’il se mit en tête qu’ils étaient loin, très loin, d’être les servants les plus maltraités. Pour avoir voyagé dans de nombreuses contrées, Petyr savait pertinemment que les esclaves, à certains endroits en ce monde, n’étaient même pas aussi bien traités que les chiens errants. De plus, la pitié n’avait pas de place dans ce monde fait de trahison et de complot. Seulement les plus rusés s’en sortaient et il ne lui fallait jamais l’oublier. À cette pensée, il se ravisa d’offrir un sourire aux jardiniers et passa son chemin sans même leur accorder un regard.

Alors qu’il traçait son chemin entre les arbres fruitiers dégageant de délicieux arômes, son regard fut attiré par une chevelure rousse qui lui rappela bien des douleurs. En effet, il s’agissait là bien de Sansa Stark, fille de Catelyn Stark unique personne au monde qui parvint à briser Petyr. C'était aussi la seule fois qu’il éprouva de l’amour sincère pour autre chose que le pouvoir et la richesse. Sa fille, quoi que bien plus jeune et aux airs niais, était tout de même une magnifique créature, retenant évidemment de sa splendide mère. À l’instant, elle semblait confuse et gênée, alors que deux femmes, Lady Obrianne et Lady Jocelyn, se tenait à ses côtés. Lui causaient-elles des soucis ? Si oui, rien de mieux pour s’attirer l’attention de Catelyn qu’un sauvetage en finesse de sa fille ! Sans plus attendre, Petyr fonça vers sa cible et s’arma intentionnellement de son sourire le plus arrogant et faussement plein de bonté qu’il lui était possible de faire.

-Lady Sansa ! Mes respects à vous très chère…, proclama-t-il de sa voix mielleuse et charmante. Suite à cela, il se retourna vers les deux autres dames et leur adressa une salutation de la tête en courbant très légèrement l’échine, geste loin de ressembler à une réelle prosternation. Comment vous sentez-vous au sud ? Vous devez bien reconnaître que la région est différente du nord, n’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: La leçon au sel Valois ( Sansa & Petyr) La leçon au sel Valois ( Sansa & Petyr) Icon_minitime09.04.14 11:25

Lady Jocelyn se mit à sourire.. Nulle doute que ses harpies avait réussit à faire sortir la gêne de la jeune louve devant elles. Sa voisine, contemplait Sansa tel l'envie de percevoir une lueur de détresse dans son regard. Cela serait chose facile, car la jeune fille était tout bonnement perdue.Sansa avait eu beau réfléchir, le mieux restait la réponse évasive, brève. Au mieux un petit souffle qui ne se fera pas remarquer et qui contenterais leur esprits.

L'art de la riposte n'était pas dans ses vertus lorsque l'attaque venait à être portée avec autant de disgrâce.. Néanmoins, Sansa venait en cette instant de mettre à son service toute la manière des femmes qui avaient à s'acquitter des choses difficiles en un sourire. Elle illumina un instant son visage, reprit son souffle, puis s'osa à regarder la vicieuse Obrianne. Les mots se bousculaient, mais ce fut en s'apprêtant à lui répondre qu'une douce brise amer et d'autant plus dangereuse se fit sentir derrière sa nuque. Sansa tourna mignonnement la tête, apercevant encore plus effraye que Lord Baelish venait de se poster devant les deux mégères..

La louve avala faiblement sa salive.. Elle n'arrivait qu'avec peine à garder son jolie sourire. Faisant profil de courtoisie et de bienséance elle le salua, songeant que le balais de ses détracteurs avaient décidément bien choisie leur matinée pour la nuire. Oh .. , fit t-elle emprunt d'une gêne subtile, Lord Baelish mes hommages.. Elle fit une modeste révérence bien que indigne de celles qu'elles avaient coutumes de travailler de par sa peur immense. Elle recula d'un pas pour le laisser s'intégrer à la conversation tandis que son esprit d'enfant ravagé se surprit à regretter le froid et la distance de Winterfell.. Il faut dire que sa mère ne lui avait que trop contée les fourberies de cet homme..

Lui le "malicieux", lui le "faux. " Méfie toi de lui Sansa, lui avait t'elle dit, Ne le laisse jamais te parler ses paroles sont du poisons ". Horreur des horreurs, c'était chose faites..(et même si Sansa n'avait pourtant rien fait pour cela ! )

" Très.. en effet" Trembla Sansa d'une voix tout de même chaleureuse et courtoise. Elle garda ses pauvres petites mains mouillées de peur se demandant avec intérêt qui de Lady Obrianne, Jocelyn ou Littlefinger porterait le coup final.. L'évidence en revanche eu à bon effet de faire avouer le profond mal-être de miss Obrianne qui semblait emprunt d'une peur tout aussi affichée à l'égard de Baelish. Ce dernier l'oeil vif, arborait une allure des plus respectable, faisant de plus en plus songer que lorsqu'il en viendrais à l'attaque, Sansa devrait fuir, (ou du moins tenter..) Obrianne le fixa d'ailleurs un instant, révisant ses mots, puis s'élança dans un méli mélo de provocations à l'égard de la louve à terre. Elle n'espérait pas moins que Baelish la suive dans cette "mise à mort".

(Les gens le savais, " La merde s'accroche et ne meurt jamais" ..)

Lord Baelish ! , fit Obrianne coupant aussitôt la pauvre Sansa qui se figea, Oui il semble en effet que Lady Stark nous énonces quelques différences de coutumes par rapport à celles de Port-Réal.. , Elle sourit de nouveau et attrapa la main de Sansa comme s'il s'agissait d'un geste familier. Il s'agit d'une dame du Nord ! je m'ose à penser que vous parviendrez à vous faire à ce renouveau inestimable très vite ! Lady Obrianne parlait avec ironie.. Sansa compris également que ses promenades matinales se ferait rares désormais.. Elle avait envie de crier, de pester, mais à douze ans l'on ne savais rien du monde. Elle fixa le sol, effrayée d'avance par la sentences de Baelish dont l'épaule effleurait la sienne. Son pauvre petit cadavres était déjà bien entamé..
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