[HJ : Oberyn, J'ai considéré que j'envoyé directement le courrier à Doran mais qu'il te chargé de répondre ça te vas ? ^^]

Semaine 4 - 11ème Lune - an 298

Robb avait prit la plume pour ecrire aux Martell juste après avoir écrit le message pour les Tyrell, il avait privilégié les familles les plus éloigné pour qu'ils soient au courant plus rapidement et que le moins de temps possible soit perdus. Il prit donc sa plume, l'encre une feuille et s'installa à son bureau.

Citation :

Prince Doran Martell, seigneur suzerain de Dorne,

Je me permet de vous déranger Prince Doran, pour vous parler d'un danger qui concerne tout les seigneurs de Westeros. Cette menace vous semblera peut être lointaine au premiers abords, car en effet, elle concerne l'ordre des garde de nuits, mais la menace pourrait ne pas être si lointaine qu'elle n'y parait.

Le premier des problèmes concernant les gardes de nuits, viens de son manque d'effectifs, de plus en plus de sauvageons échappent aux Gardes et nous sommes obligé de leur donner la chasse avant qu'ils n'aillent plus vers le Sud car c'est leur but, aller à l'extrême sud, loin de l'au delà du mur, ils fuient. La garde a moins de 1.000 Hommes pour garder la totalité du Mur, aussi, elle vous serez très reconnaissante si vous acceptiez d'y envoyer les prisonniers qui le désire afin qu'ils puissent prendre l'habille noir.

Le second problèmes que nous donne la garde de nuit viens des Sauvageons, en effet, ils se comportent de façons inhabituel depuis plusieurs semaines. Ils sont habituellement organisé en plusieurs petites tribus rivales, qui passent leur temps à s'entre tuer entre deux petites escarmouches avec les frères jurés. Mais désormais, il semble qu'ils se regroupent autour d'un "Roi d'au delà du mur", dés lors qu'ils seront regroupés, ils pourront attaquer le mur en force et la garde sera sans doutes incapable de nous défendre de se dangers, les forces du Nord pourrait également échouer à les arrêter...

Enfin, j'en viens à la troisième et dernière menace, la plus terrible, une menace à laquelle personne n'aurait jamais pensé, moi le premier. Je ne l'aurais d'ailleurs sans doutes jamais crut si les gardes ne m'avaient pas apporté les preuves de leurs soupçons. Les Marcheurs blancs sont de retour, ils reviennent avec l'hiver qui arrive. Vous allez me demander comment je peux être sur de leur retour, et bien les gardes de Nuit nous ont apporté une preuve des plus flagrante, une main animée d'une volonté propre, elle n'était sensible à rien, un des garde lui a coupé un doigts et ni le doigt, ni le reste de la main n'ont cessé de bouger et de s'agiter, seul le feu mis fin à la "vie" dans cette main morte.


Aussi, une réunion aura lieux au mur, afin de prendre les choix qui s'impose au vue de la menace, mais ces décisions pourrait influencer sur toutes les couronnes de Westeros, aussi, j'ai décidé d'y convier les seigneurs suzerain de toutes les couronnes à y participer et à donner leur avis, c'est pourquoi je vous écris, pour vous convier à faire le voyage dans le Nord afin que la voix de Dorne soit entendus au Mur.

Que les Dieux veillent sur vous et votre famille,

Robb Stark

Le jeune Loup appliqua son sceau et envoya le corbeau aussitôt.

- Prince Oberyn. Un message est arrivé de loin au Nord, il porte le sceau des Stark de Winterfell.

Oberyn tourna lentement le dos vers l'homme qui l'avait interpellé, haussant un sourcil. Un homme dont le poids des années n'avait pas encore marqué les traits, à la barbe finement ciselé, d'un noir profond. Il avait le teint olivâtre, et une chaine de mestre lui tombait depuis son cou. Malgré son jeune âge, Myles était le mestre de Lancehélion, et il avait tant et si bien réussis les épreuves de la citadelle qu'on l'assigna aussitôt à l'une des plus grandes maisons nobles de Westeros. Le Prince de Dorne le laissa venir à lui, le corps à moitié retourné vers le jeune homme, sa main droite s'amusant mécaniquement à faire voltiger et rattraper une pièce d'or, sans regarder jamais de quel côté elle pourrait bien tomber. On l'avait intercepté au bout milieu d'un couloir, alors qu'il se dirigeait vers ses appartements. Sa haute fonction de Prince de Dorne et de proche conseiller du Prince Doran lui incombait certaines responsabilités, dont il se serait bien passés. Les messages diplomatiques faisaient sans aucun doute parti de ceux-là. Cependant, celui-ci, avait de la valeur. Il était extrêmement rare d'avoir des corbeaux venus du Nord, et les Stark et les Martell, de par leur distance, n'avait jamais été très proche. Au contraire, les seuls liens avec les nordiens que le Prince de Dorne avait connu, était ceux de la guerre, à l'époque où Martell et Targaryen se battaient dans le même camp, contre les rebelles, dont les Stark faisaient parti. Ainsi, le message venu de Winterfell ne manqua pas d'attiser sa curiosité.

Le Prince Oberyn prit la lettre des mains du mestre, arrivé près de lui, et regarda aussitôt le sceau. C'était en effet le Loup-garou Stark. Il remercia Myles d'un hochement de tête, et lui tourna le dos, se remettant en route vers ses appartements. Il y fut rapidement arrivé, et s'installa aussitôt dans un fauteuil rouge écarlate et d'or, semblant pour le moins confortable. Une jambe recroquevillé, l'autre étendue de tout son long, adossé aux bords de son siège, sa main tenant sa tête. La Vipère Rouge ouvrit alors la lettre, jeta l'enveloppe sans s'en soucier, et s'appliqua à lire la lettre.

Et comme il s'y attendait, la surprise fut de taille. Du moins, les premières lignes nous éloignaient directement de tout ces messages anodins et sans importance, et parlaient d'un danger qui concernait l'ensemble des Seigneurs de Westeros, rien que ça. En tout cas, un danger suffisamment grand pour que les Stark s'en soucie, visiblement. Quel mélodrame pouvait donc bien se passer dans le Nord, pour que les grands seigneurs de l'Hiver daignaient envoyer un message jusqu'au Royaume des Sables. Oberyn, attisé d'une soudaine soif de savoir, se mit à lire tout le reste du document d'une traite, avec grande attention. Une fois arrivé à la dernière ligne, il garda le papier dans ses mains quelques instant. Son regard se tourna alors vers la pièce qu'il avait gardé dans ses mains, sans s'en rendre compte. Il resta stoïque quelques secondes, puis la lança, avant de la rattraper. La pièce tomba au milieu de sa peaume, la douce lueur qui en émanait mettait en valeur le dragon tricéphale des Targaryen qui y était représenté. Il se rappela alors d'un proverbe, qui disait que "Chaque fois qu'un Targaryen vient au monde, les dieux lancent une pièce". Le jeune Stark était il fou, lui aussi ? Où tellement dépressif dans ses contrées enneigés qu'il s'était mis à y voir des marcheurs blancs, comme les mirages que les marchands dorniens rencontraient parfois en traversant les déserts. Oberyn se mit à penser, sourire aux lèvres, que le jeune Loup avait grand besoin d'un peu de chaleur. Il se releva néanmoins, et alla s'assoir devant son bureau, richement décoré d'or et de cuivre, de motifs rouges et orangés. Il en sortit une feuille, et prit sa plume. Il n'aimait pas écrire, et généralement il en donnait la tache à quelqu'un d'autre qui se serait fait un plaisir de rendre ce service au Prince. Néanmoins, cette fois, le message était bien trop important pour atterrir dans l'oreille d'un serviteur.

Citation :

Messire Robb Stark, héritier de Winterfell.

Moi, Oberyn Martell, Prince de Dorne, parlerai au nom de la Maison Martell de Lancehélion.

C'est avec un étonnement non dissimulé que nous accusons réception de votre missive. Je l'ai examiné avec la plus grande attention, et les informations que vous nous avez communiquées sont pour le moins.. surprenantes. D'aucuns diraient, farfelus. Cela dit, votre présomption que cette menace nous semblerait bien lointaine de nos rivages s'avère vraie, et j'ai bien peur qu'à moins que les Sept ne daignent rapprocher le mur de Dorne, elle le reste.

Néanmoins, la Maison Martell fait partie intégrante de notre royaume, et il est évident que nous ne rechignerons pas à apporter notre soutien à une cause aussi juste et valeureuse que celle de la Garde de Nuit. De ce fait, comptez comme acquis à votre cause les prisonniers des cellules de Lancehélion, qui seront envoyés au plus vite pour renforcer la garnison du Mur, et ainsi protéger le royaume des invasions sauvageonnes. Ainsi, nul ne pourra dire que les dorniens n'auront pas versé leur sang pour votre cause.

En ce qui concerne la seconde partie de votre message.. Messire Robb, vous n'êtes pas sans savoir que, comme je vous le disais, le Mur est un monument bien loin de nos chaudes contrées. De ce fait, bien que les légendes concernant des hommes revenant à la vie marchant au delà du mur nous soient parvenus, notre peuple à toujours été enclin à un certain scepticisme à leur sujet. Nous ne remettons pas en doute leur lointaine existence, ni le sang qui à coulé pour les arrêter. Cependant, c'est un fait avéré que ceux-ci se sont éteint, disparus pour ne plus revenir. Croire en leur résurrection en serait donc une initiative que je pourrai qualifier de présomptueuse. Les dorniens et moi même sommes aussi victime de croyances populaires, et lorsque je verrai de mes yeux un esprit des sables tel qu'en parlent nos dorniens sableux, alors je pourrai envisager l'existence de marcheur blanc marchant sur la neige.

Ne prenez pas la dernière partie de ma lettre comme un refus catégorique de la part de Dorne. Bien que volontiers mystique, les miens aiment voir de leurs yeux. Et rare d'entre nous avons eu l'occasion de voir le mur, et les mystères qui s'y cachent. De ce fait, un représentant de notre maison pourrait accompagner le convoi d'hommes destinés au Mur, afin de participer à la réunion que vous avez organisés. Je suis persuadé qu'un seul fait vu de ses propres yeux vaudrait mieux que des milliers de mots sur un papier.

Malgré notre réponse peu engageante, je vous le concède, la Maison Martell est honoré que la Maison Stark les invite à participer aux évènements qui se déroulent. Les corbeaux venant du Nord se faisant bien trop rare dans notre royaume, et j'espère que nous parviendrons ensemble à remédier à cette situation.

Mes amitiés à votre Famille, et à Lord votre père, Eddard Stark, Main du Roi.

Oberyn Martell, Prince de Dorne.

Oberyn Martell était resté courtois dans sa lettre, afin de ne pas froisser inutilement l'héritier de la Maison Stark. Néanmoins, et le message était assez clair, il ne croyait en rien à ce que lui rapportait le Jeune Loup. Du moins, pas tant qu'il n'avait pas vu de ses yeux l'une ces créatures fantaisistes. Le Prince de Dorne appliqua le sceau de la Maison Martell, un Soleil rouge transpercé d'une Lance d'or, et sortit aussitôt de ses appartements, lettre en main. Il retourna sur ses pas, et recroisa le jeune mestre, un peu plus loin. Il avança vers lui, qui marchait dans la même direction, et une fois arrivé à son côté, lui posa la lettre sur le torse, en continuant sa route.

- Renvoie ce corbeau d'où il vient, qu'il porte notre réponse.

Il ne laissa pas le temps au mestre de répliquer, Oberyn étant déjà loin.

Le soleil se couchait sur Lancehélion, et disparaissait lentement, au loin, derrière le détroit. Oberyn était la, assis sur le bord de sa fenêtre, une jambe sur le rebord et l'autre tombant dans le vide. Ses appartements donnaient directement sur la mer qui les séparait d'Essos, sur la façade la plus à l'est du Palais. Un vent frais marin faisait doucement virevoltait les rideaux de soie près de la fenêtre, et l'air avait empli la pièce d'une douceur agréable en ces chaudes journées. Son esprit se perdait au loin lorsqu'il entendit frapper à la porte.

- Entres.

Il ne savait pas qui c'était, il le saurait bien vite. Tout les dorniens étaient des amis, et il n'avait rien à craindre en plein cœur du Palais de ses ancêtres. De toute façon, il ne se rappelait pas avoir déjà craint quelqu'un où que ce soit. Le jeune serviteur arriva vite à son niveau, et écarta les rideaux pour trouver le Prince.

- Pardonnez mon intrusion, Prince Oberyn. Un corbeau vient d'arriver avec une lettre venu de Winterfell. Le Mestre m'a dis de vous la faire parvenir au plus vite.

Oberyn le scruta quelques instants. Il était jeune, pas la vingtaine. Plus ses secondes s'étalaient, plus il semblait trembler sous le regard de la Vipère. Celui-ci n'avait pas encore eu l'occasion de le rencontrer, c'était donc un nouveau venu au service des Martell de Lancehélion, et il semblait que la réputation du Prince n'avait pas réellement changer chez les gens du peuple. Ils l'aimaient, mais ils le craignaient tout autant. Quoi qu'il en soit, Oberyn était un Prince de Dorne, et il faisait ce qu'il avait à faire pour son peuple, les dorniens le savaient. Le peuple était très attaché à ses Princes. La Vipère Rouge continua à le regarder quelques secondes, puis un sourire s'esquissa sur ses lèvres, franc. Il se leva d'un coup en s'agrippant au rebord, et une fois sur ses deux pied, posa sa main sur l'épaule du jeune homme, toujours le sourire aux lèvres.

- Tu as bien fais l'ami. Je répondrai à l'instant, ce sera pas long. Attend derrière la porte, ramènes ma réponse au mestre, et prends ta soirée. Nous avons tout les deux mieux à faire par une si belle soirée, hein?

Le serviteur renvoya son sourire à Oberyn, et hocha la tête en guise d’acquiescement. Il sortit alors des appartements, pendant que le Prince s'asseyait à son bureau. Il regarda la lettre pour y voir le sceau des Stark de Winterfell. La lettre devait donc venir de Robb, le fils de Eddard Stark, la main du Roi. La réponse à celle qu'Oberyn avait envoyé quelques jours plus tôt, au sujet des marcheurs blancs. Comment avait-il pris sa réponse ? Bien que cordiale, les mots étaient clairs, les dorniens n'étaient pas concernés par les évènements du Mur. Et il ne croyait en rien à ces histoires de morts ressuscités. Oberyn ouvrit la lettre, et entreprit la lecture, confortablement au fond de son fauteuil. Il la lut rapidement, et la posa sur son bureau. Le jeune héritier de Winterfell remerciait les Martell de leur réponse, et pour les prisonniers dorniens envoyés pour prendre le noir. Ensuite, il lui parla de loup garous que les enfants Stark avaient pris comme animal de compagnie, comme pour mieux faire passer d'autres évènements surnaturel d'une autre trempe, des morts qui marchent pour tuer les vivants. Enfin, il touchait le point intéressant : "cela pourrait permettre à nos deux maisons d'établir les fondations d'une plus grande coopération avenir". En effet, être en bons termes avec les Seigneurs du Nord ne pouvaient être que bénéfique à Dorne. Ainsi, il entreprit de rédiger sa réponse, avec la même cordialité que la précédente.

Citation :

Messire Robb Stark, héritier de Winterfell.

Votre réponse laisse penser que nous avons trouvé un terrain d'entente, et des termes avant que notre coopération ne puisse fructifier. Comme vous l'avez dis, je ne peux pas juger de la véracité de vos dires d'ici, à Dorne. Et quand bien même j'aurai tout envie de vous croire, tant qu'un représentant fidèle aux Princes de Dorne ne nous aura pas confirmé les évènements dont vous nous informez, il ne pourra pas y avoir d'actions concrètes de notre part. Ainsi, un représentant dornien fera le chemin jusqu'au Mur pour assister à votre réunion, et parler avec vous d'un rapprochement plus effectif entre nos deux Maisons. Nous ne pouvons pas vous encore vous communiquer le nom de la personne choisie pour représenter notre maison, il accompagnera cependant le convoi de prisonniers promis à la Garde de Nuit, et il est inutile de préciser que vous pouvez avoir envers lui la confiance et le respect dû à n'importe quel Prince Martell.

En attendant, vous pouvez sans hésiter faire venir un frère de la garde de nuit en notre Palais de Lancehélion, si réellement ils désirent faire voir cette main animé aux Seigneurs du Sud. Il sera accueilli avec les égards dû au messager d'un Seigneur, et nous lui accorderons notre protection tant qu'il chevauchera en terre dornienne.

C'est dorénavant avec plaisir que j’accueillerai chacune des lettres venues du Nord que vous nous adresserez, en attendant le plaisir que j'aurai à vous rencontrer en face à face. Il me tarde d'en apprendre plus sur le Nord et votre mystérieuse région pleine de mythes et de légendes, qui ne semblent d'ailleurs plus réellement en être.

Mes amitiés à votre Famille, et à Lord votre père, Eddard Stark, Main du Roi.

Oberyn Martell, Prince de Dorne.

Oberyn plaça soigneusement la lettre dans une enveloppe, qu'il scella du sceau des Martell de Lancehélion, un soleil transpercé d'une lance. Il se leva aussitôt vers la porte de ses appartements, et donna la lettre au serviteur qui avait attendu la, conformément aux ordres.

- Je veux qu'elle parte dès ce soir. Dis le au Mestre.

La Vipère Rouge plongea ses yeux dans les siens, le regard dur, comme pour bien se faire entendre. Il pivota alors et repartit dans la direction opposé à celle du serviteur.