AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Forum Recherche Habitants Régions S'enregistrer Connexion
Uchronie du Trône de Fer de George R.R. Martin. Venez incarner un riche Lord, un noble chevalier, un seigneur ruiné ou un roturier dans le Royaume des Sept Couronnes !
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez

[La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage




Invité
« Invité »

[La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] [La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] - Page 2 Icon_minitime17.06.14 13:39

A la sortie de la salle, il voyait en bas des escaliers une lumière. Il descendit alors les marches pour se retrouver dans ce qui était visiblement une salle de fête. Sur les bancs se pressaient l'équipage des navires et ceux qui avaient accompagné Aryos dans son voyage vers Beaumarché. Beaucoup de marins bien évidemment qui se ravitaillaient généreusement dans les cruches remplies de vin et mangeaient de la charcuterie set du pain mis à disposition.

Il s'assit près d'Isendre sur la place que Duaner avait libéré. Le vieux marin devait être entra de voir ou en était le reste de l'équipage. Au moins il avait tenu compagnie à Isendre le temps qu'il discute avec le seigneur Desdaings, pensa Aryos. C'était une qualité indéniable des marins, on pouvait toujours être sûr qu'avec eux, personne sera laissé de côté. Et il savait que c'était quelqu'un de fiable. Il s'assit sur le banc en bois qui grinça légèrement sous le poids qui s'ajoutait.

« Ca c'est relativement bien passé et oui, il a accepté ou devrais-je plutôt dire, ils ont acceptés ? »

Aryos prit une cruche en terre cuite, un verre en bois et se versa un peu de vin dedans pour ensuite en prendre une gorgée. Il avait besoin de se rafraichir. Comme on le disait à Braavos : parler donne soif, écouter donne faim. Le vin n'était pas mal du tout, nettement mieux que celui de Port royal. Ils devaient avoir quelques bonnes vignes dans la région. Probablement dans quelques vallées bien ensoleillés et secs.

« Ton père a hésité un moment donné de signer l'accord. Soi-disant qu'il voulait parler avec les Tully avant d'envisager cette coopération. Mais ta chère et bien-aimée belle-mère est intervenue à fin de le convaincre de le signer sur l'instant. Elle est indéniablement une femme intelligente. Elle a dû savoir que je pourrais aller voir un autre seigneur pour proposer l'accord, qui lui signerait sur le champs. Et toi, le vieux Duaner ne t'as pas assommé de vielles histoires ? Elles sont intéressantes mais il ne faut pas trop leur donner de crédit. Ce sont des histoires de marins. »

Il reprit une gorgée de vin. Il était vrai qu'il ne s'était pas attendu à ce que dame Cerenna se mêle dans les discussions. Si au début, il fut surpris par sa présence, vers la fin il en était heureux. Ce lui aurait beaucoup embêté de devoir attendre à ce que le vieux Criston se décide de contacter les Tully pour avoir leur approbation. Au moins dame Cerenna avait accéléré la discussion en comprenant très vite les enjeux. Un tel accord commercial pouvait que renforcer le fief des Desdaings et se référer au Tully fut tout simplement un signe de faiblesse.

« Donc maintenant reste une dernière chose à faire : avoir l'autorisation de ton père pour partir vers Dorne. Je pense que tu devrais aller le voir et lui en parler. S'il est d'accord, sache qu'on peut partir des l'aube. Bien évidemment rien ne presse, nous pouvons aussi attendre quelques jours. »

A être sincère, Aryos n'avait pas trop envie de rester pendant des semaines à Beaumarché. Certes, quelques jours de repos pouvait que faire du bien mais selon ce qu'il avait reçu comme information dans la matinée par un corbeau, la situation avait empiré à Port royal depuis l'execution de Daenerys. Des émeutes auraient éclatés après la condamnation. Hélas, les nouvelles arrivaient toujours avec quelques semaines de retard. Raison pourquoi il avait hâte d'aller sur place pour voir ce qui en était.
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut




Invité
« Invité »

[La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] [La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] - Page 2 Icon_minitime19.06.14 20:56

" Ca c'est relativement bien passé et oui, il a accepté ou devrais-je plutôt dire, ils ont acceptés ? Ton père a hésité un moment donné de signer l'accord. Soi-disant qu'il voulait parler avec les Tully avant d'envisager cette coopération. Mais ta chère et bien-aimée belle-mère est intervenue à fin de le convaincre de le signer sur l'instant. Elle est indéniablement une femme intelligente. Elle a dû savoir que je pourrais aller voir un autre seigneur pour proposer l'accord, qui lui signerait sur le champs. Et toi, le vieux Duaner ne t'as pas assommé de vielles histoires ? Elles sont intéressantes mais il ne faut pas trop leur donner de crédit. Ce sont des histoires de marins."

Je soupirais, comme je le pensais, ma belle mère avait encore plus de pouvoir sur les décisions que ne l'avait mon père. Peut être devrais-je me méfier ? Ou peut être pas. De toute façon d'ici peu, si tout se passe bien , je quitterai Beaumarché, et je laisserais derrière moi cette vipère de Cerenna et son égoncentrique de frère. Sa décision est prise, et il quittera cette terre sous peu, sans regret. En fait si, pleins de regrets, mais ça serait mieux pour lui de ne pas rester à Beaumarché. Que regrettera t'il ? Le fait que Père se retrouve seul pour affronté sa femme ? Le fait qu'Alyssa va se faire marier et se débrouillera toute seule ? Le fait qu'Alessander me voit partir en pensant qu'il a l'avantage sur moi. Et à dire vrai, j'ai même un regret pour Lady Desdaings, j'aurai tellement aimé qu'elle me considére comme quelqu'un de bien ... quelqu'un de valeur. Peut être irai-je la voir avant mon départ, cela la rendra heureuse de savoir que je vais disparaitre de sa vue. Pour ce qui est du vieux marin, je ne pus m'empécher de répondre

"Il m'a l'air sympathique, je pense que les marins ne doivent jamais s'ennuyer ... "

« Donc maintenant reste une dernière chose à faire : avoir l'autorisation de ton père pour partir vers Dorne. Je pense que tu devrais aller le voir et lui en parler. S'il est d'accord, sache qu'on peut partir des l'aube. Bien évidemment rien ne presse, nous pouvons aussi attendre quelques jours. »

"Je le pene aussi. Tout comme toi, je vais faire passer les affaires avant l'appétit. De toute faaçon, je ne pourrais pas manger sans savoir la réponse. A mon tour de m'éclipser donc ..."

Je me levais et d'un pas décidé, je montais rejoindra mon père dans ses quartiers. J'entrai dans l'immense pièce qui servait de salle de réunion, celle là même ou Aryos avait négocier son traité. J'espérais avoir autant de bonne fortune que mon ami. J'avançais vers mon père, stoique. Mon père comprit alors u'il se passait quelques choses d'important. Il lacha la plume qu'il tenait entre les mains et se leva. Sans dire un mot, il s'assit en face de moi. Il fit signe à son garde du corps de disparaitre et de les laisser seuls. Le combattant s'inclina et disparu, il veillera à ce que nous soyons pas déranger. Père me fixait, et je fini par commencer mon discours. Ce fût étrange, les mots sortaient de ma bouche comme une musique qui émanait d'un instrument.

"Père, je viens vous soumettre ma requête. Vous n'êtes pas obligé d'apprécier l'idée, ni même de me soutenir dans mon projet ... en fait, je ne demande rien d'autre que votre permission pour accomplir ce qui est depuis longtemps dans mon coeur comme un rêve. Aryos m'a proposé de venir avec lui durant son voyage à travers Westeros et de l'accompagner par la suite à Braavos pour mettre mon savoir au service de sa famille. "

"Tu n'as que 15 ans ! Tu es trop jeune pour partir vers Essos ! Les gens là bas sont des mercenaires ... tu ne peux faire confiance à personne là bas ... "

"Parce qu'ici vous croyez sincérement que je peux avoir confiance en Cerenna ou Alessander ?"


Grand silence, je l'avais mis devant le fait accompli. Ou que j'aille sur Westeros ou Essos, je n'aurai pas d'ennemi aussi virulent que ma propre famille, et donc, le fait de partir serait même plus sécurisant pour ma propre personne. Père le savait, et il ne pouvait admettre la vérité. Il reste un moment silencieux, cela n'était sans doute que quelques secondes, mai pour moi cela semblait représenter des heures. Il fini par ajouter d'une voix quasi éteinte

"Et ta formation ... ?"

"L'un n'empêche pas l'autre, je continuerai à m'entrainer au maniement des armes et je trouverais bien un chevalier quelques part sur Essos qui pourra m'accepter comme son ecuyer ou bien m'adouber directement, si je me débrouille bien avec une arme ... Et puis, sur Essos, je ne serais pas discriminé par ma naissance ... du moins, ce sera atténué."

"Es tu bien sûr de vouloir partir ? Tu sais que tu ne pourras plus revenir ici s'il vient à m'arriver quelque chose après ton départ ? Que feras tu si cela ne fonctionne pas et que tu veuilles revenir ? "

"Et bien à vrai dire, je pense que vous me donnez un argument de plus ... si je pars maintenant je pourrais avoir une base stable si vous veniez à déceder... Alors que si je ne pars pas, je peux être chasser comme ça du jour au lendemin sous le règne d'Alessander ou servir de jouets à torturer pour Lady Des ... Desdaings."

J'avais eu du mal à finir ma phrase. Cette femme me faisait peur, j'avais beau être presque au bout de ma formation de chevalerie, il n'y a aucune personne que je ne redoutais plus que ma belle mère... Cette furie serait capable des pires bassesses pour avoir ma peau et je ne comprenais toujours pas ce qui suscitait autant de haine à mon égard. Je fini par ajouter pour conclure mon homélie

"Je ne peux m'épanouir ici, trop de questions sans réponses,trop de personnes qui veulent ma peau, trop d'espace clos que je connais par coeur, trop de répétition ... J'ai besoin d'air, j'ai besoin de nouveauté, j'ai besoin d'apprendre, et j'ai surtout besoin de reconnaissance ... Ici je ne suis que le batard des Desdaings, quoi que je fasse, je serais sans doute marié à une bourgeoise sans nom de famille noble et obligé d'être chevalier avec mon emblème retourné ... La bas, tout ce que l'on mérite est à soi. Permettez moi de partir avec Aryos, je vous en prie ... j'ai besoin de respirer et de vivre ..."

Grand silence, mon père ne me regardait plus dans les yeux. Il fixait un point invisible devant lui, les mains jointes et croisées, tentant de conserver son regard impassible. Je ne comprennais pas sa réaction, jusqu'au moment ou je vis une larme sur le bord de ces yeux. D'un revers de main, il l'essuya. Il avait un statut à tenir. Il me regardait, un regard stoique dans lequel il ajouta d'un ton franc

"Si l'aventure est ton chemin, alors ne la faisons pas attendre, tu as ma bénédiction pour ton voyage, deviens celui que tu as toujours voulu être fils, quoi que tu deviennes je serais fier de toi."

Il se leva et je le pris dans mes bras, une accolade franche masquant tout deux notre orgueil qui nous empéchait de nous dire combien on s'aimait l'un l'autre. Mais nous étions des Desdaings tous les deux, n'en déplaisent à Cerenna et Alessander. On communiquait sans parler, un regard, un silence ... Je n'aurai espéré meilleur départ. Je veux partir sans regret, et c'est pour cela que j'irai sans doute voir Cerenna avant mon départ. Pour Alyssa, je lui laisserai un message dans lequel je lui expliquerai mon départ. Pour ce qui est d'Alessander, il s'en fou probablement donc inutile de gaspiller du papier et de l'encre, Alyssa lui expliquera. Je relachais mon étreinte et je tournais les talons. Je marchais d'un pas pressé vers la sortie. Je repris mon souffle une fois de plus. C'était assez destabilisant , et je pris cinq minutes pour me remettre de mes émotions avant d'aller rejoindre Aryos. J'arrivais à son niveau sans rien dire et je m'asseois. Je me sers un verre de vin que je vide d'une traite avant d'annoncer à mon futur mentor.

"Il a accepté, je suis aux anges."
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut




Invité
« Invité »

[La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] [La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] - Page 2 Icon_minitime20.06.14 10:45

« Je suis conscient que ce fut probablement une décision très difficile pour toi mais toutes les décisions difficiles sont le berceau des grandes destinées. J'admire ton courage et je suis heureux que ton père ais compris que tu es destiné à plus qu'être un simple Rivers.»

Aryos prit une cruche de vin et rempli de nouveau le verre d'Isendre au point de le faire légèrement débordé. Des gouttes d'alcool rouge foncé parsemaient la table en bois. Mais que sont quelques gouttes de vin face aux plaisirs de l'ivresse ?

« Bois car demain nous allons nous mettre en route pour Port royal. Peut être que tu veux faire un dernier tour en ville ? N'hésites pas de le faire. N'oublies non plus de prendre tous ce qui t'es cher car peut être que tu reviendras que dans des nombreuses années. Mais si tu veux un conseil, le mieux est souvent de voyager léger...surtout au début. »

Il se leva, tapotant l'épaule d'Isendre amicalement et en lui disant.

« Je vais te laisser, tu as besoin de ces quelques heures restantes. Rejoins-moi à l'aube sur les quais et nous partirons de là vers Port royal. Sache que le moment où tu mettras tes pieds sur le navire, tu commenceras une journée qui te conduira à voir des choses, merveilleuse et effrayantes, comme tu ne pourras jamais les voir en restant ici. Néanmoins sache que tu peux en tout moment refuser de partir jusqu'à ce moment. Si avant l'aube, tu désire changer d'avis, dis-le moi. Ceci diminuera en rien notre amitié. Tu peux choisir entre la certitude d'une vie paisible près du bleu du Fork ou saisir une destinée sous les voiles rouges de Braavos. Tu es un homme libre, réellement libre. »

Aryos s'éloigna de la table en laissant Isendre en paix. Il avait pour sa part besoin de faire quelques pas et prendre un peu l'air. Dehors, il y avait une Lune magnifique ce soir, rayonnante et brillante au firmament entouré de ces millions compagnons. Aryos observa le ciel nocturne depuis un bosquet voisin du château des Desdaings. Il se demandait s'il devait avertir Isendre sur ce qui risquait de bientôt arriver ? Qu'une tempête dévastatrice pourrait demain, dans quelques années ou une décennie frapper cette contrée ?

Le roi Robert vivait dans l'excès et son règne était entra de fortement se déstabiliser par ses dernières actions. Il était connu parmi les historiens qu'il n'y avait rien de plus difficile pour une dynastie récemment arrivé au pouvoir, ce qui fut le cas des Baratheon sur le trône de fer, que la mort de son premier représentant. La mort de Robert pourrait donc signifier comme tant de fois avant dans l'Histoire, de l'instabilité et des querelles voir même une guerre cvile. Une guerre qui aisément pourrait se concentrer sur les Conflans et balayer la noblesse locale, les Desdaings inclus. Mais peut être que rien arriverait, que la transition se fera dans la paix et la stabilité. Mais ce fut si rare dans l'Histoire qu'Aryos préférait prévoir le pire que le mieux.

Un léger vent se leva, presque une brise discrète, qui se fit sentir sur la peau d'Aryos. Westeros était un drôle de continent, si vert et si frais mais ô combien renfermé aux nouvelles idées et au commerce. Une belle jouvencelle enfermée dans une tour en pierre, voilà ce qu'était ce royaume. Après une dizaine de minutes de méditation supplémentaire, il quitta le bosquet et se mit en route vers les quais de Beaumarché. Demain, les navires repartiraient, nettement plus légers qu'à leur venue mais en emportant une nouvelle cargaison, inestimable dans sa valeur. Quel sera l'avenir d'Isendre, se demandait Aryos. Celui d'un chevalier à la tête d'une armée de mercenaires ? D'un grand alchimistes voir mestres voir peut être quelque chose de plus ? L'avenir était hélas un cours d'eau insaisissable, une rivière qui s'écoulait dans un océan d'une infinité de possibilités.

A l'aube, trois navires braavosi levèrent l'ancre pour laisser derrière la ville de Beaumarché. Les voiles rouges se gonflaient avec l'air matinal poussant les vaisseaux vers le Sud en direction de la capitale de Westeros. Les couleurs des Tarnos flottaient dans l'air au sommet des mats. Les deux croissants de lune jaunes accompagnés par une petite pleine-lune reposaient sur un fond bleu foncé. Peut être que ces couleurs deviendrait aussi un jour ceux d'Isendre ? Ou peut être il fut destiné à se créer ses propres armes et les doter d'une puissance symbolique probre.

En même temps, deux autres navires braavosi se mirent en route vers Port royal depuis Old Anchor. Ils apportaient dans leurs coques des cargaisons qui étaient aux yeux des puissants sans valeur. De la farine et des dizaines d'étranges tubes remplis de poudre noire. Mais le regard du lord n'est pas celui du simple paysan et artisan. Pour le peuple, la farine valait d'avantage que l'or. Le juste prix ! Voila ce que scandait la population devant les boulangeries. On voulait du pain à un prix abordable. Si ceci manquait, alors les petits gens mourraient de faim ou au mieux, devaient investir tout leur revenu dans l'alimentation ce qui signifiaient la mort économique des autres métiers. Comment vendre des chaussures et chemises quand les gens n'en ont plus d'argent car tout va dans le pain ? De la sécurité, un bon prix du pain et de l'amusement. Donner ceci au peuple, et il vous offrira sa confiance. Le marchand et le banquier sont dans ce sens les plus grands politiciens. Ils doivent connaître toute faiblesse des puissants avant que ceux-ci le savent eux-mêmes pour juger s'ils doivent leur prêter de l'argent ou pas. S'il faut augmenter l'intérêt ou le réduire. Aussi, le marchand et banquier doit avoir l'approbation des populations locales pour pouvoir commercer en paix et confiance car sa légitimité ne vient pas de ses pères ou d'un titre mais de la confiance qu'on met en lui. Les puissants rigolent du peuple mais c'est le peuple qui fait la force d'une nation. Liberté et peuple, peuple et liberté, voilà le credo des Tarnos, voilà ce que chaque homme doit comprendre s'il désire un jour acquérir l'amour de cette vaste masse de petits gens.

Cinq navires en tout étaient désormais en route vers Port royal. Pendant que le roi Robert se soûlait, que la dame Ashara tentaient d'acquérir le Val et préparer le chemin pour Durran, que Varys et Baelish luttaient dans l'ombre entre eux et contre le cours de l'histoire, Isendre et Aryos étaient en chemin vers la capitale. La grande histoire ne retiendra probablement pas leurs noms mais est-ce que c'était si grave ? Ils avaient des objectifs dans leurs vies et la liberté de réaliser leurs vies selon leurs désirs. Aryos observait depuis le bord du navire le paysage des Conflans défiler devant lui et réfléchis à Port royal. Ils étaient peut être bien moins à plaindre que tous ses puissants lords qui étaient entra de se livrer une guerre de laquelle il n'avait aucune échappatoire à part la mort.
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut




Contenu sponsorisé
« »

[La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: [La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] [La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché] - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

[La Verfurque] La rivière et l'océan Part I (PV Isendre Rivers et ouvert aux Desdaings) [Beaumarché]

Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» [Terres de l'Ouest] [Rp Flashback] Au lendemain du combat (PV Isendre Rivers )
» [La Verfurque] Dans la gueule de la vipère [PV : Cerenna] [Beaumarché]
» [La Verfurque] Qui frappe les buissons en fait sortir les serpents [pv Alyssa/Cerenna] [Beaumarché]
» [Conflans] I Will always return ( PV Alessander) [Quelque part vers Beaumarché]
» [Conflans] Banquet à Beaumarché [ouvert à tous]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Game of Thrones Chronicles :: Zone Hors RPG :: Archives du forum :: Rp abandonnés-