"Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée"

Ces mots, c'était Agon qui commençait à s'inquiéter de la dangerosité de mon acte. Ma demi-mère avait la facheuse tendance à m'interdire l'accès à la bibliothéque en l'absence de père. Mais là, c'est le matin et c'est suffisament tôt pour être sûr qu'elle dort. Je ne faisais qu'emprunter quelques livres et j'allais les lires dehors pour prendre l'air. J'adorais lire les livres de stratégies militaires, les différentes formations sur un champs de bataille et tout ce qui tourne autour du commandement militaire. Mais là pour une fois ce n'était pas un livre belliqueux que je recherchais mais un livre sur la botanique. On m'avait déjà fait remarquer qu'un chevalier se doit d'être instruit et de savoir faire autre chose que de lutter avec ses armes. J'avais étudié recemment la biologie, et l'anatomie animale. J'avais vu quels sont les bestioles comestibles, lesquels ont un poison dévastateur, lesquels sont capables de tuer un homme etc... Après avoir vu la faune, je voulais voir la flore.

Ce qui m'intéressais, c'était les différents poisons que l'on trouvait dans certaines plantes. Quand tu apprends qu'il est possible de trouver dans la nature des armes très fascinantes auquels on ne pense pas forcément, cela a le don de m'intriguer. L'écrivain de ce livre à une très belle plume, j'aime beaucoup le lire. Il fait souvent des rapports entre le concret et l'abstrait. Par exemple, il raconte comment une fois, il s'était fait capturer par un bandit désireux de récupérer une rançon sur sa tête. Il avait réussit à cueillir plusieurs fleurs de type : Laurier rose. Il les a découper et les a fait macérer dans la soupe. Le bandit a avalé sa soupe et est décédé 15 minutes plus tard. Les chances de survie sont quasiment nulles quand la substance est ingéré directement.

Alors que je continuais à lire sur mon arbre, un corbeau vint interrompre ma lecture. Il se mit à croisser devant moi pour attirer mon attention. C'était étrange, je n'ai jamais de courrier d'habitude. D'habitude c'était plutôt pour ma demi-mère, mon père ou mon frère. Ma soeur et moi n'avons jamais voyager donc il nous est impossible de recevoir du courrier de l'extérieur. Qui m'avait envoyé cela ? Voyons voir ... Lord Aryos Tarnos ? Cela faisait un moment que je n'avais pas eu de ces nouvelles. C'était un exemple pour moi, il était à peine plus agé que moi mais il avait déjà voyager partout. C'était un homme d'Essos, un Mécène non négligeable, on avait bien converser au point de se tutoyer. Je me rappele avoir parler de lui de toute un éventail de sujets, il semblait être extrêmement cultivé. Ce n'était pas un chevalier en quête de gloire, avide de combat et de prouesse. Non, c'était un érudit, un tantinet idéaliste mais extrèmement généreux dans tous les sens du termes. Il maitrisait de nombreux sujets et c'était toujours une joie de le lire et d'apprendre sa venue prochaine. J'ai vraiment hâte qu'il soit là, cela romprait la monotonie du château et c'est toujours intéressant de pouvoir converser avec des personnes aussi ouverte d'esprit. Je montais dans mes quartiers pour rédiger la lettre de retour. Je renvoyais par corbeaux ma lettre en attendant avec impatience de revoir cet homme que j'admire.