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Uchronie du Trône de Fer de George R.R. Martin. Venez incarner un riche Lord, un noble chevalier, un seigneur ruiné ou un roturier dans le Royaume des Sept Couronnes !
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[Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia]

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MessageSujet: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime22.06.14 13:46


LE POUVOIR DE LA RUE

~ Année 298 – Lune 13 – Semaine 4 – Jour 7 ~




Les jardins du donjon rouge, un endroit magnifique où toute la noblesse s’agglutine comme une mouche est attiré par la bouse. Oui, malgré leur air de grande noblesse, toute la noblesse ici présente me paraissait hautaine, imbus de leur propre personne et particulièrement peu amicale. Je me demandais encore ce que je fichais ici. Aryos m’avait conseiller d’aller visiter ce lieu pendant qu’il parlait affaire avec divers nobles des alentours. J’aurai dût rester avec lui pour assurer sa protection, mais il m’avait lui même congédié le temps de faire ses contrats et de repartir de Port Royal avec des contrats commerciaux à tout bout de champs. Mon ami, je suis pas rassuré à l’idée de te savoir dans une ville aussi dangereuse sans que je sois là pour t’épauler. Enfin, Aryos est un grand garçon et je suis persuadé que s’il m’a permi d’aller batifoler à droite à gauche, c’est qu’il se sentait en sécurité et n’avait sans doute pas besoin de protection supplémentaire. Pour ma culture personnelle, il m’avait envoyé admirer les alentours.



C’était certes un endroit plaisant à regarder, où des jeunes nobles marchaient ensemble et se suivaient comme un groupe de fourmi rentrant chez eux. On pouvait voir leur teint pâle et translucide, à faire sourire un marcheur blanc. Voici des gens n’ayant pas l’habitude de sortir de leur cage doré. A vrai dire, j’aurai été comme eux si Aryos ne m’avait extirper de cet enfer. Je repensais à Alyssa, elle devait sans doute être en train d’être persuadé par ma mère que j’étais parti pour de bon, que je n’étais qu’un ingrat, méchant et autres scélératesses dont elle seule à le secret. Oui, ma visite ici n’était qu’une simple errance sans réelle but, juste m’aérer, et profiter d’une vie que je n’aurai peut être plus jamais par la suite. La haute bourgeoisie me semblait si snob qu’elle ne m’intéressait plus, leur protocole, leur pensée maquillée, leur hypocrisie constante … tout cela n’était rien de plus que de la poudre au yeux. Je n’aimais guère ce genre de personnage là. Je préférais la tranquilité de la forêt et de sa faune et sa flore.



Un attroupement d’aristocrate me fit relever la tête et sortir de mes pensées. Les aristocrates souriaient et désignaient quelqu’un qui n’était pas actuellement visible dans mon champs de vision. Je me décidais donc d’approcher et je découvris un homme en train de jongler avec des couteaux avec une adresse rare. Je reconnu aussitôt Agon, il ne pouvait pas se tenir 5 minutes ici. Son père, un domestique du château lui avait tellement fait l’éloge de Port Réal qu’il s’émerveillait devant chaque monument où autre. En réalité, je savais bien que le père d’Agon n’était jamais allé à Port Real, mais faire rêver son fils n’était pas une si mauvaise chose. Je le regardais manier habilement les couteaux et les rattraper avec presque autant de dextérité. Puis il arrêta de jongler, et , regardant vers la foule ébahi, fit un salto arrière en guise de final pour son numéro de cirque. Les gens ici étaient très riche, et si tôt sa prestation fini, pour se faire bien voir des autres, ils n’hésitèrent pas à débourser quelques piéces pour ce jeune artiste. J’avais le sourire au lèvre en le regardant s’émerveillait devant ces quelques pièces d’or. Il était tellement habitué à recevoir peu de pièce auparavant, qu’il voyait ces présents comme un cadeau d’un des Septs. Il s’attela à ramasser l’argent quand j’arrivais vers lui, j’entamais



“Et Aryos qui nous avait dit de nous faire discret, c’est réussit …”




“Tu sais, c’est un commercant, il comprendra tout à fait que l’occasion était belle pour se faire un peu de thune, d’autant qu’ici on est des “petits” par rapport à eux …”



“Tu sais, aussi haut qu’ils soient assis, ils demeurent assis que sur leurs propres fesses…”




Agon souriait, il n’avait peut être pas compris la métaphore, mais c’était pas grave. Je repris ma marche en sa compagnie. Mais je n’étais pas tranquil, je me sentais observé où suivi. Je n’aimais pas ça, j’avais l’impression d’être la proie qu’un prédateur attendait pour fondre sur moi. Je marchais donc d’un pas pressé, et plus j’avançais plus j’avais l’impression que l’ombre menaçante me tenait pour cible. Je tournais mon visage en direction de l’ombre en question, personne … Mais pendant que je tournais la tête, je ne regardais pas devant moi et je percutais une jeune demoiselle présente sur les lieux. Je ne pus que dire :



“Oh … Je suis désolé … je n’ai pas fais attention …”




Je tendais ma main avant de poser mon regard sur cette personne, j'arborais mon sourire gêné.

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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime22.06.14 14:48

Haut dans le ciel, le soleil illuminait les environs de ses rayons. Jaloux de sa puissance, les oiseaux etourdissaient de leur chants les jardins du donjon rouge. Je réfléchissai à mon départ. N'ayant eu aucune nouvelle de Pere depuis quelque temps, je ne pouvais m'empêcher de sourire. Talla m'aurait sûrement fait parvenir si mon géniteur avait trouvé un nouvel époux pour ma douce personne. Si j'étais encore sur le marché des filles à marier, je n'en reviendrais que beaucoup plus puissante à la cour des Tyrell. Il faut dire que Joffrey avait sut me convaincre. Willos était un très bon partie, et j'espérais pouvoir compter sur l'appuie de Margeary. Elle savait ce dont j'étais capable et savait que je serais une épouse idéale pour son frère et pour diriger le Bief à ses côtés. J'étais une fleur avec des épines, pas aussi belle que la rose de Haut-Jardin mais déjà bien grande. Perdue dans mes pensées, b a je laissais mes pas me mener entre les arbres et les fleurs, Casha trotinant sur mes talons. Si la persane immaculée avait été sauvage, depuis qu'elle s'était permis du temps dans les bras du prince, elle me suivait comme mon ombre. Je l'amenerai lorsque je partirai enfin pour Port Réal, c'était certain. Pour l'heure, je sentais le départ s'approcher à grand pas. Je n'aurais qu'à dire à père que depuis l'exécution de la Targaryen, la capitale était devenue très dangereuse. Je n'aurais même pas à lui mentir. Ce peuple de rat voulait notre mort à nous les nobles. J'avais encore le souvenir cuisant de l'oignon qu'on avait eu l'audace de me jeter dessus. J'étais supérieure à tout ses bouseux. Je serais celle que le prince aime dans l'ombre de leurs coeurs aussi noirs que la nuit. Malgré ce que j'avais appris sur moi ses derniers jours, je restai d'une perfection douloureuse, ne laissant mon coeur qui s'attachait à la souffrance des proies déteindre sur mon physique. C'était ma plus grande force et je devais en prendre soin.

Vêtue d'une robe bleue turquoise, s'ouvrant sur un jupon blanc et brodée d'or, je laissai mon esprit se perdre suivant des pensées étranges qui n'auraient dut être présentes dans l'esprit d'une jeune femme de mon âge. Le sang qui avait coulé, et la fascination qu'il avait eu sur moi aurait dut m'effrayer. Mais bizarrement, il n'en était rien. Je n'étais pas aussi innocente que je le faisais croire. Plus je vieillissai, plus le dangereux jeu de manipulation auquel je me livrai devenait facile. Jamais mes arguments n'avaient été aussi bien appuyé que par mes sourires s'ouvrant sur l'ivoire de mes dents. Apercevant du coin de l'oeil un attroupement, je m'approchai, curieuse. Ce n'était qu'un joueur qui amusait de son jonglage avec des armes. Idiot. Un tel dextérité devrait être offerte à autre chose qu'à amuser les foules. Un parfait tueur qu'il aurait pu être, avec une discrétion des meilleures. Je plissai légèrement les yeux, laissant le saphir évaluer la scène. Les prunelles d'un blond m'arracherent un sourire, de même que les paroles qu'ils échangerent. Si je ne les attendis pas, je conclue rapidement qu'ils étaient tout les deux. Pourquoi pas chercher à voir de quoi il en ressort ? Ils pourraient être utiles... Très utiles. Mais une femme n'aborde pas des hommes et ils ne semblaient pas m'avoir remarqué. Mon cerveau fonctionnait à vive allure, cherchant comme parvenir à mes fins. J'abandonnai très vite. Après tout, ils devaient sûrement venir du bateau qui avait accosté voilà peut de temps et ils n'étaient pas d'une grande importance. Je repris ma route, recherchant mes pensées et le meilleur moyen de séduire Willos Tyrell. Lui qui m'apporterait tout mes rêves de grandeur sur un plateau était parfait. J'allais devoir être très prudente et m'assurer que personne n'ait connaissance des paroles échangées avec le prince. Elle s'en chargerait à la perfection. Les fleurs du pavé sont les plus aptes à escroquer des secrets aux hommes. Même si je haïssais leurs engeances maudites, elles étaient de parfaites espionnes.


“Oh … Je suis désolé … je n’ai pas fais attention …”


J'allais faire partir la personne qui avait eu l'audace de me percuter d'une remarque des plus acides lorsque je croisais le regard du blond devant moi. Tient donc. Le destin semblait finalement vouloir que l'on se retrouve. Baissant les yeux, mimant à la perfection la stupeur, j'attrapai une mèche de cheveux entre mes doigts que je triturai machinalement. J'avais vue Sansa le faire des milliards de fois et je savais qu'une jeune fille douce et tendre peut bien plus plaire au premier abord, surtout dans le cas où je me trouvais. Un chevalier se serait excuser, certes, mais n'aurait pas balbutié comme venant de le faire le jeune homme. Alors, let's the game be play...

C'est moi, je suis navrée. J'étais perdue dans mes pensées et j'aurais dut vous voir.

J'appuyais mes paroles d'un doux sourire, mes prunelles brillante. Je le regardai de sous mes cils, parfaite innocente jeune fille. La candeur à un certain charme, on ne peut le nier. Et je savais jouer du charme pour arriver à mes fins. Il ne serait pas dit que j'étais une débutante. Port Réal m'avait endurcie et aprit plus que toutes les lecons de Septons du monde. Cersei n'était pas mon mentor pour rien. Elle avait vu en moins plus qu'un pion du jeu du trône. Les femmes dirigeaient dans l'ombre et à raison. Nous soufflions les mots aux oreilles des hommes qui nous avaient offert leur coeur pour leur plus grand malheur. Et toi jeune homme. M'offriras-tu ton coeur d'un regard ? L'amour est souvent fruit d'un premier regard.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime22.06.14 15:48

Si je m'y attendais, j'avais l'impression d'halluciner. J'étais tombé sur ... un ange ? La demoiselle en question était simplement magnifique. Je restais un moment bloqué , dévisageant la demoiselle en question. Une femme blonde aux longs cheveux semblable à des cheveux d'un ange. Sa robe turquoise mettait en valeur ces yeux qui semblaient semblable à des crochets ... pas des crochets douloureux ou en métal ... non , des crochets qui attaquent directement notre âme. Ce genre de lien qui permet à un homme de rêver, ce rêve qui habituellement est solitaire, mais cette fois, il y avait une autre personne dans mes pensées. Ce fût ce qu'on appelait dans les livres un coup de foudre. J'avais souvent lu dans les romans, l'effet que produisait un coup de foudre. Un sentiment de désarmement, de bien être , et d'envie. Et à vrai dire, aucun roman au monde n'aurait pu me préparer à cela, c'était la première fois que je ressentais ça et c'était très étrange et plutôt plaisant. Vous les femmes, vous avez toujours su faire tourner la tête aux hommes. Et oui je suis faible sur le plan sentimental, si j'eus plus coeur, je les aurais sans doute tous donné à ce moment là. C'est alors qu'elle dit

"C'est moi, je suis navrée. J'étais perdue dans mes pensées et j'aurais dut vous voir. "

Cette voix ! Et ce sourire ! Ouff, je me sentais encore plus sonné que si je m'étais pris un coup de bouclier en pleine tête. Est ce donc cela que l'on appele être "désarmé" par le sourire d'une femme ? Père me l'avait pourtant dit, il avait remporté bon nombre de bataille, mais la seule bataille qu'il n'a jamais remporté, c'était contre sa propre femme. En effet, il n'a jamais réussi à domtper l'effroyable vipére qu'il a pour femme. Celle-ci lui avait pourri la vie au point qu'il lui était maintenant quasiment soumis. La preuve en était qu'il n'avait pas réussit à contredire sa femme durant les négociations avec Aryos, il s'est plié à sa volonté. La seule femme noble que j'ai connu, ce fût ma belle-mère d'aillleurs et elle était loin d'être un exemple de confiance et de pureté. Par contre, cette jolie demoiselle que je ne connaissais pas m'avait l'air différente. Pure, blanche comme neige, l'incarnation même de la femme parfaite. Je soufflais un coup, allez Isendre ! Faut te motiver mon vieux si tu veux séduire la belle. Allez, c'est le moment de sortir le grand jeu, fais lui voir de quoi est capable un mec des conflans !

" J'aurai du voir un .. enfin .. Je pense ... J'pensais que ..."

Gros blanc, et m***e ... je suis vraiment le plus piètre dragueur de tout Westeros et d'Essos réuni. Agon qui était à côté de moi se prenait la tête entre les mains, dépité d'avoir un ami aussi nul en drague. J'avais tellement d'idée en tête que ça s'entremelé, se mélanger, et donner un charabia incompréhensible. J'étais passé pour quelqu'un de stupide dés la première phrase. Allez ressaissit toi ! Tu ne peux pas rester sur une défaite ! Bon allez improvisation. Je ne peux pas faire appel à mon cerveau correctement, il ne répond pas à l'appel. Je vis pas loin d'Agon une rose rouge et je me remémorais les paroles d'Aryos. Il m'avait dit que si les mots ne venaient pas, il suffisait de faire parler les gestes. Agon vit mon regard et cueilli la rose pour me la remettre en main propre. Je soufflais un bon coup et après avoir aidé la demoiselle à se lever je tendis la rose en essayant d'avoir l'air confiant.

"Je vous prie de bien vouloir m'excuser, j'ai du être éblouie par votre présence. Je vous prie également d'accepter cette rose. Elle est certes moins belle que vous, mais je n'aurai pas fini d'arpenter les forêt pour trouver une fleur ayant cette prétention. "


Pouah ! Je m'espentais, c'est pas mal du tout pour un grand novice. Agon derrière la demoiselle me faisait de grand signe de victoire. Je me mis donc à faire mon sourire charmeur, autant essayer d'être convaincant, cette charmante demoiselle de Port Real ne me fit pas regretter ce passage dans ces lieux. Je restais à fixer ces yeux et à me noyer dedans.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime22.06.14 17:44

C'était un blond aux yeux bleus, bien de sa personne, qui devait sûrement en faire rêver plus d'une. Mais il ne portait aucun signe distinctif, rien qui me prouvait qui il était et d'où il venait. Ce n'était pas son physique qui pouvait me renseigner, même si j'étais sur d'avoir déjà vu ses yeux quelque part. Intérieurement, mon esprit marchait à plein régime, cherchant à trouver ce qui pourrait m'avantager ou non. Après tout, il était un homme. Il pourrait toujours servir, qu'importe qui il était. Le jeu du charme à bien des avantages. Un homme amoureux fera ce que vous désirez. Il se pliera au moindre de vos désirs. Certes, il faut lui offrir à votre tour certain avantage mais les baisers sont simples, rendu tendre par des mensonges. Mom statut de jeune fille m'était bénéfique. J'étais vierge et une fille bien née n'offre son hymen qu'à son époux. Il ne le deviendrait jamais. Willos avait sûrement plus de titre que lui. Il n'était pas héritier d'un grand famille comme celui du Bief. Quoi qu'on ne savait jamais, je ne pouvais me permettre de prendre aucun risque. Et puis, dans tous les cas, il pourrait sûrement me servir un jour ou l'autre. Autant se faire des alliés que des ennemis, surtout dans mon cas. Lorsque l'on prend par au jeu des trônes, chaque pion à une importance capitale. Même si on peut se permettre de les sacrifier, en avoir un bon nombre rapprochait de la victoire. C'était un combat de chaque instant.

" J'aurai du voir un .. enfin .. Je pense ... J'pensais que ..."

Oh qu'il est mignon. Je le regardai, un petit sourire sur les lèvres, non moqueur, simplement aussi genée que lui. Tout n'est qu'artifices dans ce monde mais cela, seul la cour peut avoir l'honneur de vous l'apprendre. Avant, vous êtes encore pur et innocent. Vous ne ressortez jamais vraiment de la toile tissée. Y entrer, se laisser pendre avec délices dedans est facile. Ressortir l'est bien moins. Tu te laisserais prendre au piège à voir ton regard émerveillé jeune garçon. J'étais tellement pure. Tellement innocente et douce...


"Je vous prie de bien vouloir m'excuser, j'ai du être éblouie par votre présence. Je vous prie également d'accepter cette rose. Elle est certes moins belle que vous, mais je n'aurai pas fini d'arpenter les forêt pour trouver une fleur ayant cette prétention. "


Je m'étais peut-être trompée sur son conte finalement. Il n'avait pas l'air si mauvais. Je pris la fleur avec une douceur infinie, ma peau blanche tachant un instant celle du jeune homme lorsque je pris la rose. Connaissait-il le langage des fleurs ? Une rose rouge, amour et passion. Joffrey m'en avait offerte une bleue pour que je ne me trompe pas sur l'amitié qu'il me portait. Foutaise. J'étais belle et il tomberait amoureux de moi ! Nous étions fait l'un pour l'autre, comme des âmes soeurs qui se retrouvent malgré tout, malgré les caprices du destin. Il était si beau de rêver à ses lèvres sur les miennes, à ses mains sur ma peau, ses caresses qui me faisaient frémir. Je devais me le sortir de la tête, au moins pour quelques minutes ! Ce n'était quand même pas trop demander à mon esprit que de se focaliser uniquement sur le blond devant moi et non sur le lion qui me hantait. Je portais la fleur à mon nez, respirant son parfum, fermant un instant mes yeux.

Dans un geste gêné, je remis une mèche derrière mon oreille, le blond de mes cheveux reflétant les rayons du soleil. Mon surnom n'était pas le fruit du hasard. Très bien. Rougir au compliment, je n'y parvenais pas. Mais mimer la gêne, cela m'était facile. Il me suffisait d'imaginer les réactions que Sansa aurait pu avoir et d'être un rien moins stupide. Mais l'être quand même. Une femme trop intelligente fait semble-t-il peur aux hommes qui craignent de se voir déposséder du pouvoir que leur machisme croit posséder.

"Arpenter les forêts ne vous serra pas utile, mais votre nom serait vous faire pardonner.

Je lui souris de nouveau, un sourire melant habillement timidité feinte et beauté sacrée. Je prenais des cours auprès du meilleur professeur existent dans cette ville voir dans tout Westeros. Le charme est un jeu délicat. Doit se mêler une beauté naturelle et les aide que peuvent vous fournir votre corps. J'avais remarqué l'impact qu'avait une poitrine sur les hommes. Mes nouvelles robes comme la bleue que je portais aujourd'hui avaient été fait pour faire ressortir cette dernière. Pour sur, je n'étais pas encore aussi bien formée qu'une femme faite mais je devais avouer ne pas avoir de raison de me plaindre. Si j'étais ainsi aujourd'hui, je savais que demain n'en serait que meilleure. La rose toujours dans la main, j'inspirai une nouvelle fois son parfum. J'avais vu des courtisanes le faire parfois pour séduire. Aprendre n'est pas difficile. Un bon sens de l'observation et surtout s'intéresser à l'autre, même s'il peut vous sembler barbant au possible. Il finira toujours par donner un indice sur ce qu'il aime ou désire secrètement. Et a cet instant, il ne vous restera plus qu'à exploiter cette mine d'information qu'il vous offre. S'il vous croit intéressé par ce qu'il vous dit, vous ne saurez le séduire que plus vite. Une femme doit être douce et calme, attentive aux désirs de son époux. Le reste dépend de chacun. Mais dans chaque ménage, c'est la femme qui dirige son ménage. Dans l'ombre ou la lumière, elle reste l'unique maître.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime22.06.14 20:32

Cette façon si innocente de glisser sa méche derrière son oreille d'un revers de main. J'étais sur une autre planète actuellement en fait, le moindre de ses faits et geste me semblaient être divins. Je me suis demandé si je n'étais pas drogué à un moment donné. C'était impressionant, c'était ma première expérience avec un sentiment d'amour, un coup de foudre. Je n'aurai sans doute jamais connu cette expérience si agréable si je n'étais pas parti de Beaumarché, encore une chose pour laquelle je dois beaucoup à Aryos. Je voulais l'impressionner cette petite. J'aurai voulu lui montrer un éléphant d'Aryos, ces sublimes créatures était impressionante et cela m'étonnerais qu'il y en ait d'autres à Port Real. Je voulais qu'elle trouve ma compagnie agréable et à vrai dire, pour un simple baiser je lui aurai décrocher la lune. Oula petit , tu divagues un peu. Il faut que tu te calmes. Retrouves tes esprits, souffle un coup et écoute plutôt ce que va te demander la petite demoiselle que tu as osé bousculer, bougre de toi !

"Arpenter les forêts ne vous serra pas utile, mais votre nom serait vous faire pardonner."

"Je me nomme Isendre, Isendre Rivers, Bâtard de la famille Desdaings, actuellement garde du corps au service d'Aryos Tarnos, Patricien de Braavos, pour vous servir Milady" Execute une belle révérence "Et à qui ai je l'honneur, si je puis avoir la faveur de connaitre votre nom ?"


J'avais répondu au tac au tac, cette demoiselle m'intriguais au plus haut point. J'espérais ne pas m'être montré discourtois avec cette charmante créature. Je ne pouvais pas décrocher mon regard du sien. Elle qui semblait si fragile, ça donnait presque envie de la protéger. Oula on redescend sur terre Isendre, t'es pas chevalier, et t'as déjà quelqu'un d'autre à protéger alors tu ranges tes projets à la c*n et tu reprends ton histoire là ou tu étais . Bon , donc je répondais à la demoiselle quand Agon vint nous interrompre. Il n'aimait pas que je sois dans un pareil état donc il espérait venir à ma rescousse, mais au final je me noyais dans ces yeux ... Bon là ça va plus, je vais finir par démissionner s'il se ressaisit pas ! Allô Isendre ? Y a quelqu'un ? Je reprenais conscience de la situation et je me tournais vers Agon qui m'adressait la parole

"My Lord, je dois disposer, je vais m'occuper des éléphants."

"Bien, profite en pour t'occuper de Requiem au passage ..."


Agon n'était pas du tout aussi serviable, à dire vrai, il avait fait ça dans le seul but de me laisser seul avec elle, une combinaison habile qui plus est. Agon s'y connaissait beaucoup en ce qui concerne les demoiselles à charmer. C'était un professionnel comparé à moi, je n'étais ni plus ni moins qu'un novice à qui on ne pouvait imputé de la bonne volonté. Pendant qu'Agon débarassait le plancher, j'analysais la situation. Je venais de renverser une sublime demoiselle, je n'avais offert en compensation qu'une simple rose et un simple nom. J'aurai aimé en fait qu'Agon soit à côté de moi et me souffle quoi faire, mais je crois qu'il a fait exprès, dans le but de m'apprendre à me débrouiller en compagnie féminine. Désormais, je serai le maitre de mon destin, le capitaine de mon âme. Je ne pus m'empêcher d'ajouter pour éviter les blancs.

"Vous n'êtes pas blessé ? Je m'en voudrais énormément de vous avoir causé quelconques préjudices."

Je l'inspectais du regard afin de m'assurer ne pas l'avoir égratiner dans ma chute. Je suis captivé par ses yeux, j'ai l'impression que ces yeux inquisiteurs lisent en moi comme un livre ouvert. C'est désarmant mais il faut que je m'habitue, sinon je vais recommencer à bégayer et je vais passer pour un idiot. Idiot, c'est bien l'une des rares choses que je ne suis pas. Je suis callé sur beaucoup de sujet, de l'herboristerie à l'art de la guerre. Mais là, je me sentais vraiment désarmé, faute d'utiliser mes armes, j'utiliserais ma science. Je désignais la rose que je venais d'offrir à la demoiselle

"Si j'ai pris la rose, c'est qu'elle symbolise la passion, la force des sentiments et surtout le fait qu'il ne faut pas se fier aux apparences. D'apparences si belle , mais aux épines qui ont valeur d'avertissement. Il en existe plus de 3 000 variétés, voyez vous ... mais celle ci est unique. Car elle a eu le privilége d'avoir connu vos mains."

Et moi aussi d'ailleurs j'avais eu le privilége d'avoir été effleurer par sa main si douce. Elle avait quelques choses de plus qu'une humaine, elle était simplement magnifique.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime23.06.14 1:00

"Je me nomme Isendre, Isendre Rivers, Bâtard de la famille Desdaings, actuellement garde du corps au service d'Aryos Tarnos, Patricien de Braavos, pour vous servir Milady" Execute une belle révérence "Et à qui ai je l'honneur, si je puis avoir la faveur de connaitre votre nom ?"[/b]

Un bâtard alors ? Yerk. Mais je ne dis rien, me contentant de lui faire un beau sourire. Les Desdaings. Non ! Voilà d'où je reconnaissais les yeux. J'avais croisé celui qui devait être son demi frère peut de temps plus tôt. Beau, le cheveux aussi noir que les ailes du corbeau. Ils étaient différents. Trop different. Alors que les traits du premier étaient androgynes et fin, ceux du jeune bâtard était bien plus virile. M'étonnerai beaucoup que celui ci est besoin d'une barbe pour prouver sa virilité. J'en aurais presque ris à mes remarques. Isendre. Il n'était qu'un pion, certes, mais pas aussi bas que j'aurais pu m'y attendre. Il n'avait jamais dut sortir de son pays, il était bien jeune pour courir au côté d'un braavosien. J'allais répondre à ses questions lorsque ce qui me semblait être son homme de main s'approcha. Lui par contre, je n'aurais pu me méprendre sur son identité. C'était mon habile lanceur de couteau de tout à l'heure.

Tout le plaisir est pour moi Isendre.J'avais dit son prénom comme on goûte un plaisir sucré, un sourire de petite fille sur les lèvres. Je me nomme...
"My Lord, je dois disposer, je vais m'occuper des éléphants."
"Bien, profite en pour t'occuper de Requiem au passage ..."


Il m'avait coupé la parole, ce que je détestais au plus au point, surtout pour quelqu'un qui n'a aucun rang dans notre hiérarchie. Mais j'avais très vite lut sur le visage du dénommé Isendre que je devais être douce si je voulais lui plaire. Presque candide. Idiote comme cette cruche de Sansa. J'étais certes moi belle qu'elle mais j'avais de mon côté le savoir du charme que seul sa candeur remplaçait.

Des éléphants ? Vous avez fait venir des éléphants ici. On les dit si grands et puissants...

A cet instant pourtant, ma surprise n'était pas feinte. Si j'avais lu dans mes livres ce qu'était les énormes pachydermes, je n'en avais jamais vu autrement que sur des illustrations. Je peinai à y croire. Très bien, voyons immédiatement. S'il m'invitai à aller les voir, il était sous mon charme.

"Vous n'êtes pas blessé ? Je m'en voudrais énormément de vous avoir causé quelconques préjudices."

Je lisais du plat de la main le haut de ma jupe, enlevant quelques grains de poussières qui avaient eu l'audace d'interferer dans le tableau si parfait que j'étais. Je remis une fois de plus ma fameuse mèche rebelle derrière mon oreille, la boucle ayant prévue d'attaquer de séparer ma vision en deux et avec un peu rire je lui répondis :

N'ayez aucune crainte, il n'en ai rien. Ce n'était qu'une chute bénigne.

Je lui fis de nouveau un petit sourire. Mon dieu. Laissez moi vomir, c'était répugnant. Joffrey, où es-tu s'il te plaît ? J'ai besoin de parler de mort et de plans sordides. Remarquez, je nous ai trouvé un pion.

"Si j'ai pris la rose, c'est qu'elle symbolise la passion, la force des sentiments et surtout le fait qu'il ne faut pas se fier aux apparences. D'apparences si belle , mais aux épines qui ont valeur d'avertissement. Il en existe plus de 3 000 variétés, voyez vous ... mais celle ci est unique. Car elle a eu le privilége d'avoir connu vos mains."

Oui je le sais mon chéri. La rose et la symbolique des fleurs n'avaient pas vraiment de secret pour moi. J'étais une femme. On m'avait offert bien des fleurs dans ma vie. A mes yeux, même la plus parfaite des roses n'égalait l'iris rouge. Je portais une nouvelle fois la rose que j'avais toujours en main à mon nez, inspirant son parfum envoûtant. Que je l'ai tenu ou non dans ma main, elle sentait très bon. J'avais beau faire partie des vassaux des Tyrell, ce n'était pas moi qui arborait la rose. Bientôt me soufflait mon esprit... Très bientôt.

Je viens du Bief et je connais la puissance des roses de Westeros. Belles, mais dangereuses à qui ne s'en méfiera pas. Vos compliments me gênent Isendre Rivers. Mais une jeune fille sait les accepter, même s'ils ne sont que flatterie que je ne mérite sûrement pas.

Que j'étais mignonne. Quelle contradiction entre mes paroles et mon esprit. J'en méritai des jardins de ses fleurs. Aucune ne m'arrivaient à la cheville. J'étais faite pour être reine. Née pour un destin grandiose, que les Sept m'en soient témoin. Joffrey l'avait dit. Peut-être aurions nous la chance de marier nos enfants une fois le temps venu.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime23.06.14 9:59


"Tout le plaisir est pour moi Isendre. Je me nomme..."


Elle fût interrompu par Agon, dommage j'aurai bien aimé savoir son nom, et cette voix ... mon dieu qu'elle m'hypnotisait. De nombreux musiciens passaient à Beaumarché, tous ont la prétention d'avoir le son parfait, un son si harmonieux qu'il séduit les gens. Alessander aussi s'est dédié à la musique dans l'optique d'accéder à cette perfection vocale. Et bien qu'il continue à s'entrainer, sa voix ne vaut rien comparer à celle de la jeune demoiselle. Et je ne dis pas ça parce que je suis sous le charme ! Enfin si peut être un peu tout compte fait. Cette demoiselle n'était pas seulement magnifique sur le plan physique. Elle me semblait avoir une belle âme. Elle n'avait pas relevé ma bâtardise, chose que j'appréciais ! Cela prouver qu'elle n'en avait que faire des conventions et des préjugés à l'égard des bâtards. Nous sommes tout aussi légitime que nos frères et soeurs ! Mais ce fût une chance pour moi d'être un bâtard. Sans cela, je n'aurai pas eu la même motivation pour donner le meilleur de moi même. Et puis si je n'étais pas né bâtard, j'aurai jamais quitté Beaumarché et .. je n'aurai jamais rencontré pareil déesse en ces lieux. Je trouvais ça dommage d'ailleurs de voir un si jolie personne dans une ville aussi moche.

"Des éléphants ? Vous avez fait venir des éléphants ici. On les dit si grands et puissants..."


Alors là c'est l'occasion rêver ! Grâce à l'ouvrage que m'avait offert Aryos, j'étais capable de répondre à toutes ces questions sur le sujet. Si je cherchais à l'impressionner, c'était maintenant ou jamais. Je connaissais tout d'eux : La taille moyenne, le poids, la puissance dans la trompe, comment s'en occuper, leur histoire etc... bon je devais quand même garder mon calme. Je n'ai qu'à l'amener voir ces mastodontes, un bon moyen de continuer la conversation sans devenir trop insistant. Je n'aimais pas m'imposer et ma timidité naturelle envers les femme. Cerenna m'avait sans doute tellement traumatisé de la gente féminine que j'en étais devenu extrèmement timide. Bon allez, c'est le moment, faut se lancer mon petit Isendre !

"Si vous voulez, je peux vous les présenter, ce sont des animaux magnifiques. Grands et puissants à n'en pas douter. Leur simple trompe pourrait facilement nous soulever de terre et ne parlons pas de leur pattes qui pourraient facilement écraser un homme "

J'espérais ne pas l'effrayé avec cette affirmation. J'avais débité ça par reflexe, et maintenant que j'y pense, c'est pas terrible. Au moins, je pourrais jouer le preux chevalier protégeant sa belle. Le mieux dans ce genre d'histoire c'est d'avoir à faire à une bête cruelle et indomptable, mais en toute honnêteté, je savais très bien qu'il n'y avait rien à craindre. Ces bestioles sont extrèmements douces et n'ont aucune animosité envers les humains. Je salivais d'avance à l'idée de la voir s'émerveiller devant ces fascinantes créatures qui ne demandaient rien de plus qu'être admirer. Et connaissant le caractère très doux de la jeune fille, je ne doute pas qu'elle saura être douce et affectueuse avec une telle bête. Elle qui est si parfaite à mes yeux ...

"Je viens du Bief et je connais la puissance des roses de Westeros. Belles, mais dangereuses à qui ne s'en méfiera pas. Vos compliments me gênent Isendre Rivers. Mais une jeune fille sait les accepter, même s'ils ne sont que flatterie que je ne mérite sûrement pas."


"Flatterie ? Par les septs non ! Flatterie impliquerait que je ne pense pas ce que je dis, dans le cas présent, j'en pense chaque mot. Quelle belle coincidence, offrir une rose à une Lady du bief. L'ironie serait d'autant plus grande si j'avais devant moi une Tyrell. Peut être est ce le cas ? Je n'ai pas eu le plaisir d'entendre votre nom tout à l'heure ..."

C'était une question implicite evidemment, mais ça elle s'en doutait fortement. Je commençais à marcher en sa compagnie, les éléphants seraient sans doute une attraction suffisament importante pour émerveiller la jeune fille. Sa présence me rendait jovial. D'autant que marcher au côté d'une si jolie demoiselle me donnait l'impression d'être le chevalier dont je révais, celui que je serais si tôt ma formation terminée. Ma lance et mon bouclier sur mon dos étaient prêts à être utiliser en cas de besoin. Je pouvais douter de mes compétences de flirt, mais sans doute pas de mes compétences l'arme à la main. Si un indésirable venait briser mon moment de joie ici présent, je me ferais un plaisir de lui en faire passer l'envie de s'en prendre à nous ... oui je la connaissais depuis peu mais je sentais déjà que j'avais un devoir envers elle.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime23.06.14 12:38

Més réponses semblaient lui avoir, plus, mon corps lui même. Jee regardai droit dans ses magnifiques yeux bleus. Si le bâtard de Desdaings était beau, ce qu'on ne pouvait lui enlever, il n'en restait pas moins un bâtard. Sûrement haït par sa famille. Je n'avais croisé son demi frère que de loin et avais eu de lui les échos de Myrielle. Ma meilleure amie ne semblait pas particulièrement le porter dans son coeur. Mais j'evitais tout de même de me faire mon idée des gens sur des on dit. La véritable rencontre est la seule qui peut nous aider. Et notre réputation sentiche de fausses affublations de jaloux. Les vrais regards sont les uniques clefs de la manipulation.

"Si vous voulez, je peux vous les présenter, ce sont des animaux magnifiques. Grands et puissants à n'en pas douter. Leur simple trompe pourrait facilement nous soulever de terre et ne parlons pas de leur pattes qui pourraient facilement écraser un homme "


Et bingo ! C'était joué et gagné, facilement. Mais les hommes qui ne sont jamais sortie de chez eux s'émerveillent devant la première créatures qu'ils croisent qui ne soit pas leur mère. Alors moi, sublime et dangereuse créature, je n'étais pas la meilleure à croiser. Mes chaînes étaient couvertes par des baisers mais belles et bien présentes. Je mimais un instant l'effroi devant ses paroles. Foutaise. C'était les mains tachées de sang que j'étais partie la dernière fois. J'avais vu un massacre, des hommes morts écrasés par les autres, des enfants passés au fil de l'épée. Un éléphant ne saurait m'effrayer. Mais je devais jouer sur cela. On se rapproche lorsque l'on à peur. Une demoiselle en défense éveille la chevalerie cachée en chaque homme, l'envie de protéger. Si ce n'était pas mignon.

J'en rêverais Isendre. Vous m'ameneriez les voir ?demandai-je, presque surprise.

Mais bien sûr, tout n'était qu'un jeu finement ciselé ou les pièces s'emboîtaient pour former quelque chose de plus grand. De surtout dangereux. La reine m'avait bien formée. Oh bien sur, j'étais loin d'être aussi douée qu'elle mais elle pouvait être fière de moi. Je ne prettai allégeance qu'aux Lannister ou du moins qu'à la reine des sept couronnes et à son fils.

"Flatterie ? Par les septs non ! Flatterie impliquerait que je ne pense pas ce que je dis, dans le cas présent, j'en pense chaque mot. Quelle belle coincidence, offrir une rose à une Lady du bief. L'ironie serait d'autant plus grande si j'avais devant moi une Tyrell. Peut être est ce le cas ? Je n'ai pas eu le plaisir d'entendre votre nom tout à l'heure ..."
Oh non, je ne suis pas une Tyrell.énonçai-je avec un rire. Puis j'ajoutai, plus sérieusement : Je me nomme Leyïa Tarly, fille du seigneur de Corcolline. Mais vous savez, les flatteries sont monnaie courante dans cette ville. Chaque homme se veut plus charmeur que l'autre et faire la différence entre vérité et mensonge est parfois difficile.

Je lui fis un beau sourire, toujours aussi douce que tout à l'heure. J'avais vu juste. La manipulation et la puissance, je ne devais pas lui montrer à quel point elles avaient fait leur place dans mon coeur, à quel point elles dirigeaient mon être entier. Je n'étais pas que haine. Mais je n'aimais pas l'enfance et la bonté qu'il restait encore un peu dans mon coeur. Il fallait s'endurcir pour survivre. Sans quoi, vous êtes détruite par les autres et vous n'êtes plus rien. Le monde devrait se rapeller de mon nom, que se soit en bien ou en mal. Je me fichais d'être haït. Il était impossible d'être aimée de tous lorsque l'on devenait puissante. Mais en ce moment, je cherchais des alliés. Pas d'ennemis. C'était parfois mortel lorsque certains étaient à vos trouses. La mort était tellement rapide. Je voyais encore le sang sur mes mains. Je ne savais à qui il appartenait. Mais la dague que m'avait offerte Arianne m'avait sauvée la vie...
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime23.06.14 17:27

J'en rêverais Isendre. Vous m'ameneriez les voir ?

Je remarquais sa moue géné lorsque j'évoquais la terrible puissance d'un éléphant. Je n'aurai peut être pas dût lui en parler. Je ne devrais pas choquer une âme aussi pure , je m'en voudrais vraiment. Mais elle avait accepté de venir avec moi, j'en étais bien content à dire vrai je n'aurai pas aimé devoir écourter notre entrevue. Pour l'instant je voulais rester avec elle, j'aurai accepté toutes ses propositions pour prolonger ce contact. J'acquieçai donc et je l'escortais. Il n'y avait rien qui me ferai plus plaisir ! Je vis au loin une certaine agitation mais je n'en faisais cure. Je préférais me concentrer sur la demoiselle, même si je ne sentais pas trop ces événements là bas.


"Oh non, je ne suis pas une Tyrell.énonçai-je avec un rire. Puis j'ajoutai, plus sérieusement : Je me nomme Leyïa Tarly, fille du seigneur de Corcolline. Mais vous savez, les flatteries sont monnaie courante dans cette ville. Chaque homme se veut plus charmeur que l'autre et faire la différence entre vérité et mensonge est parfois difficile."


" La vérité, je ne savais pas qu'il y avait encore des personnes à Port Real capable d'en parler. La plupart des gens ici sont faux et n'ont aucune connaissance du mot honneur. Un chevalier se doit d'être vrai dans sa manière d'être et de parle. Ces gens qui sont prêt à tout pour se faire voir au nom du pouvoir, tuer père et mère pour avoir du pouvoir ... Je ne suis pas de ces gens là, je me contrefiche du pouvoir, de qui gouverne et qui ne gouverne pas. Qu'ils s'amusent là haut à se croire les rois du monde, en bas, c'est nous les rois. "


Je souriais doucement, je pensais chacun des mots que je venais de prononcer. Le pouvoir c'est joli et utile, mais ça pervertit et éloigne tous les gens qui nous sont chers. Les gens nous en veulent après, d'avoir du pouvoir est pas eux, et ils tentent de nous tuer. Une fois sur le trone à notre place, ils se feront eux aussi tuer et c'est ainsi dans une boucle à l'infini. Au final, plus on a de pouvoir, moins on peut avoir confiance dans les gens. Ceux du peuple et des petites aristocraties sont considérés comme inintéressant et sont pas considérés comme des menaces, voila pourquoi ils peuvent se permettre d'avoir des amis. Un luxe que même le pouvoir ne peut s'acheter. Quand on gouverne, plus personne n'est digne de confiance. Même le roi fou Aeris Targaryen s'est fait assassiné par un des membres de sa garde personnelle ! La politique ne m'intéresse pas et je préfère agir comme Aryos : Agir pour le peuple plutôt que pour mon ambition personnelle. Alors que je réflechissait au sens de ma vie future au côté d'Aryos, un hurlement parvint à mes oreilles.

"A L'ASSASSIN ! AU MEURTRE !"


Je fis volte face et découvrit un homme, silhouette encapuchonné courant dans notre direction. Derrière lui, un homme avait une plaie béante au niveau du cou allongé sur le sol entouré par deux demoiselles. L'une d'elle avait donné l'alerte et continuait d'hurler contre l'homme en question. Celui-ci voulait fuir. La sortie la plus proche était derrière nous et nous nous retrouvâmes entre l'assassin et la sortie. Une position délicate en somme, d'autant que je percevais dans ses mains une dague dont la lame écarlate prouvait une sanglante exécution. Je n'étais pas rassuré de le voir arriver à pareil allure, il serait à notre niveau sous peu. Par réflexe je dégainais ma lance et mon bouclier. Je voulais éviter qu'il ne s'en prenne à la belle Leyia. En me voyant plus armé que lui, il changea de stratégie. Il fondait sur Leyia, espérant la blesser suffisament pour que je m'occupe d'elle pendant qu'il fuirait. Il tendait déjà le bras pour la transpercer quand par réflexe je lui mis un coup de bouclier qui le décala suffisament pour louper sa cible. Profitant d'avoir réussi à passer notre groupe, il fonça vers la sortie sans demander son reste. Mais son crime de vouloir attaquer Leyia ne demeurera pas impuni. J'avançais de quelques pas et ma lance décrit une rotation horizontale au niveau de sa cheville. Le coup fût porté et réussit à lui trancher le tendon d'achille. L'homme s'écroula net, il hurlait de douleur et c'était plus ou moins compréhensible. J'avais viser la cheville pour l'immobiliser au sol mais le tendon d'achille ferait parfaitement l'affaire. Même s'il survit , il demeurera boiteux pour le reste de sa vie.

Je le regardais avec un regard de haine. Qu'il m'attaque à moi je m'en contre-ficher, mais qu'il ose s'attaquer à Leyia c'était impardonnable. Je pourrais le tuer ici et maintenant, personne ne m'en voudra. C'était un assassin et la punition pour cet acte est la mort. Peu importe qu'il soit désarmé actuellement ou pas. Sa dague était loin de lui et le temps qu'il rampe jusqu'à elle, j'aurai le temps de l'embrocher une bonne dizaine de fois. Je ne savais pas quoi faire à dire vrai. Ma raison me disait de laisser la justice trancher sur le sort de cet homme et qu'au pire, la mutilation infligé serait suffisant pour compenser le préjudice subit par la demoiselle. Mais ma passion et mon coeur me disait de l'achever, cette pourriture ne méritait pas mieux. Je déposais la pointe de ma lance contre sa gorge, le tenant au respect et tributaire de ma décision. J'eus alors une idée et je fini par demander à la demoiselle à côté de moi

"C'est envers vous que sa lame était dirigée, je vous laisse choisir son sort ..."

Je n'avais jamais tué personne, mais si elle me demandait de le faire je n'hésiterais pas à me "dépuceler" de la lame. De plus, le jugement était prononcé et si elle me demandait de le mettre à mort, il serait déshonorant pour moi de refuser. Tant bien sur le plan éthique, que sur le plan passionnel. Pour elle, des comme lui, j'en tuerai à tour de bras.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime23.06.14 19:28

" La vérité, je ne savais pas qu'il y avait encore des personnes à Port Real capable d'en parler. La plupart des gens ici sont faux et n'ont aucune connaissance du mot honneur. Un chevalier se doit d'être vrai dans sa manière d'être et de parle. Ces gens qui sont prêt à tout pour se faire voir au nom du pouvoir, tuer père et mère pour avoir du pouvoir ... Je ne suis pas de ces gens là, je me contrefiche du pouvoir, de qui gouverne et qui ne gouverne pas. Qu'ils s'amusent là haut à se croire les rois du monde, en bas, c'est nous les rois. "[/b]

J'avais donc vu parfaitement juste. Il ne voulait pas de pouvoir, pas d'affaires politiques dangereuses. S'il savait. Une fois qu'on a goûté au pouvoir et au jeu des trônes, on ne peut espérer s'en passer. C'est comme une drogue violente et mortelle, qui vous dirige et vous faut agir exactement comme on l'attend de vous. Le jeune batard aurait pu dire ce qu'il voulait, je le savais presque entièrement en mon pouvoir. Je connaissais les Hommes. L'être humain était cupide et se cachait derrière de moi si doux et si tendre pour ne pas montrer l'horreur qui se trouvait derrière le masque. Comme s'il ne voulait pas voir la vérité en face, ne pas voir son reflet monstrueux dans le miroir. N'être rien d'autre qu'un pauvre être qui rêve en secret au pouvoir. N'y croit pas trop Isendre. Tu m'offrira le pouvoir, consciemment ou non.

A L'ASSASSIN ! AU MEURTRE !"

Nous nous retournâmes avec la même vigueur. C'est dans ses instants que l'on voit la différence entre le débutant et le maître dans l'art délicat de la manipulation. Un débutant agira comme son instinct profond lui souffre. Un maître gardera le masque qu'il s'est forgé. Je n'avais que 13 ans, c'était trop demander que de me vouloir experte. Je le deviendrais peut-être mais bien souvent, j'étais débordée. Comme durant l'exécution, quand j'avais perdu le contrôle et manqué éclater en sanglot devant la moitié de Port Real et pire que tout, devant le prince lui même. C'était honteux de ma part. Honteux et dangereux. Je vis l'homme arriver au ralentis, sa lame couverte de sang pointée dans ma direction. J'eus même une pensée pour ma soeur lorsque je sentis la mort arriver. J'étais trop stupéfaite pour bouger, pour me défendre, je n'entendais même plus les battements de mon coeur. Un océan sans bruit, une amie qui me prenait entre ses bras.

C'était déjà fini. Je n'avais pas compris. Rien du tout. J'étais choquée et je n'avais qu'une envie, créée par une rage sauvage et monstrueuse, que l'homme qui rempait à terre meurt sur le champ, que je le tue moi même de mes propres mains. Je sentais encore le liquide poisseux sur mes mains. Non, je ne rêvais pas... J'étais... (1)

"C'est envers vous que sa lame était dirigée, je vous laisse choisir son sort ..."

Je regardais durement le corps du tueur. Si je m'étais écoutée, j'aurais réclamé sa tête. Il avait osé me toucher ! Si j'avais laissé la rage parler, j'aurais perdu toute crédibilité. Mais je devais paraître douce. D'une petite voix, je lui répondis alors

Ne prenez pas sa vie... Sa boiterie est pour l'instant suffisante mais laissez le aux mains des demoiselles qui accompagnaient l'homme qu'il a tué. Elles sauront quoi faire je suppose. Je ne peux voir un homme mourir devant mes yeux... Alors commencer sa mort...

Moi qui deux semaines plus tôt m'étais détectée du spectacle de mort que m'avait offert Joffrey. Mais je devais être douce et vouloir la mort, surtout venant d'une jeune fille était effrayant. Très effrayant. Alors je restais parfaite. Même si je ne voulais que la mort de ce pauvre qui avait osé se jetter sur moi et attaquer ma personne. J'avais frôlé la mort à cause de sa et j'avais de la pitié pour lui. C'était une réaction idiote mais je devais être gentille devant Isendre. Qu'il ne voit pas la cruauté dont j'étais capable. J'aurais pu le tuer de mes propres mains ! Je haissai cette population, ses chiens affamés qui attaquaient. Joffrey avait raison. Ils n'étaient que des éléments dangereux. Des animaux. Même pas digne d'être appellé humain.

A prendre en contre en fonction du lancé de dé
1- Est touchée et saigne faiblement
2- Est touchée et saigne abondamment
3-Est touchée, saigne abondamment et donc s'évanouie
4-Est juste éraflée et à sa robe déchirée dévoilant une partie de son côté droit
5-Est juste éraflée
6-N'est pas touchée
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'Dé 6' : 4
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime23.06.14 21:20

"Ne prenez pas sa vie... Sa boiterie est pour l'instant suffisante mais laissez le aux mains des demoiselles qui accompagnaient l'homme qu'il a tué. Elles sauront quoi faire je suppose. Je ne peux voir un homme mourir devant mes yeux... Alors commencer sa mort..."

Je dégageais la pointe de ma lance sur sa gorge. Il ne perdait rien pour attendre, à vrai dire, j'aurai presque espérer qu'elle m'ordonne de le tuer. M'ordonne ? Oulah non, juste propose de lui ôter la vie. Je deviendrai presque un peu trop servile et ça c'est mauvais pour mon indépendance. Je me suis pas émancipé de Beaumarché pour redevenir esclave d'une demoiselle, si jolie soit elle. En fait, ce qui m'avait surtout étonné, c'était que la demoiselle en question n'est pas remercié mon geste salvateur.Alors que je me retournais vers elle, je remarquais une entaille faite par l'agresseur. Il ... Il l'avait touché ? Non, je restais fixé sur le vêtement coupé comme s'il s'agissait d'une blessure. Je n'étais donc pas à la hauteur pour la protéger ? Mon animosité s'était tout d'un coup multiplié par dix. Je voulais le tuer désormais. Je n'aimais pas qu'on touche à ceux que j'apprécie, voir plus si affinité ... Je m'approchais donc et vérifier. Il n'y avait pas de trace de sang, seul l'étoffe avait été couper. Je soufflais un peu, l'aggression était là, mais au moins elle n'était pas blessé. Si j'avais réagis un quart de seconde après, il y aurait eu du sang. Et cet homme aurait sans doute péri de ma lance. Mais pour l'occasion, Leyia avait raison. La justice devait profiter à ceux qui ont été le plus préjudicié. Je ferai honneur au Desdaings et je ferais donc la justice demandée par les victimes. Je suis pour la justice, peut importe pour quel côté elle tranche.

Je lançais un regard à la demoiselle maintenant légérement à découvert, pour ne pas la mettre mal à l'aise j'évitais de la fixé là ou elle était à découvert. Je ne pus cependant m'empécher d'apercevoir une parcelle de peau, sa peau si magnifique à faire rougir les 7 saints. J'acquieçais suite à sa requête. Je vis les deux demoiselles s'approchaient, l'homme qu'elles entouraient été décéder , yeux fermés. Je demeurais impassible, un chevalier ne doit pas montrer son ressentit vis à vis de la mort, que ce soit dans l'adoration des effluves de sangs ou dans le dégoût du baiser de la mort. Le chevalier doit rester fier et je tiendrai mon rôle pour en être digne de ce titre, quel que soit le prix à payer. Je laissais s'avancer les deux Ladys. L'une d'elle, prise de couleur mis un coup de pied en pleine tête de l'homme tandis que sa soeur la tira en arrière pour la retenir. Les deux étaient en larme, je n'aimais pas voir ça mais je devais le supporter stoic et même si cela m'attristerait, rien ne transparaitra sur mon visage. J'entendis la première fille, violente, s'écrier

"Il faut qu'il meurt cette ordure ! Je le veux MORT ! MORT !"

"Du calme soeurette, Père n'aurait pas voulu ça ... il a toujours pardonné à ceux qui l'ont offensé ..."


Je soupirais, dur de prendre une décision si les deux demoiselles ne sont pas d'accord, il sera difficile de prendre une décision. Alors que chacunes déblatterait des arguments en faveur de le tuer ou non, je réfléchis un instant. Comment faire pour contenter tous les parties ? Laisser la garde décidée ? Non, la justice d'ici est simple : la mort ou la mort. Le livrer à la justice d'ici était vraiment une erreur. Je pris donc la décision qui m'incombait. Je fis signe aux trois demoiselles de reculer de plusieurs pas. Je fis une dizaine de mètres pour m'éloigner d'eux et je décidais donc que la punition de cet homme se ferait par les Septs, c'est à dire que le hasard allait décider du sort de cet individu. Je prenais ma lance et soufflais un coup. Il n'y avait pas de vent et je décidais donc qu'il serait temps pour moi de lancer mon projectile de justice. J'executais mon lancée et j'entendais mon projectile se planter (1)

Inexorablement, je marchais direction du cadavre. Je regardais le résultat de mon lancée. Que je le tue ou que je ne le tue pas, la justice était rendu et c'était là le seul soucis d'un chevalier : être juste. Je m'étais fais à l'idée de laisser le destin choisir pour cet homme. Après tout, tout autre solution aurait avantagé une personne plutôt qu'une autre. Je me tournais vers la belle Leyia avant d'ajouter d'une voix calme et sans sentiment perceptible

" Justice est faite ... Ne restons pas ici je vous prie ..."
___________________________
(1) Résultat en fonction du lancé de dé 6

1- Le tir est manqué
2- Le tir égratine seulement l'assassin
3-Le tir se plante dans le bras de la victime, le rendant inutilisable, mais le laissant en vie
4- Le tir se plante dans le ventre mais n'a pas touché de fonction vitale
5-Le tir touche un organe vital , le faisant mourir d'une mort lente
6-Le tir se plante dans la boite cranienne, causant une mort immédiate
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime23.06.14 21:20

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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime23.06.14 22:02

Alors que je regardais Isendre, je sentis mon côté droit me piquer violemment. Si la rage m'avait aveuglée, il n'en était plus rien et j'ouvris de grands yeux étonnés lorsque je m'aperçu de l'état de ma robe et plus encore de l'effilade sur mes côtes. J'avais... Mal. Une douleur dérangeante, non pas insoutenable mais qui me laissait choquée. Je n'entendais même plus les hurlements des deux furies. Je jettais un regard apeuré à Isendre. Comment c'était arrivé ? Je n'avais pas entendu le bruit du tissu, rien de tout cela. J'avais seulement mal.

Un hurlement m'échappa lorsque je vis la lance se planter dans la tête du meurtrier, le sang giclant, des morceaux grisâtres de cervelle explosant. Je fut obligée de m'accrocher au bras d'Isendre pour ne pas défaillir. Je jouais bien sur. J'avais retrouvé mon esprit et je n'avais eu qu'une envie lorsque j'avais vu l'état de ma robe, c'était planter à mon tour le maintenant cadavre. Je ne l'avais portée qu'une seule fois ! Et elle était irrécupérable maintenant. Je ne pouvais décidément pas marcher dans les rues de Port Real de cette façon, le cheveux en bataille, une robe à moitié déchirée sur le dos. J'étais une Lady, pas une vulgaire souillon. Ne surtout pas montrer cela à Isendre. Il n'était qu'un batard. J'étais maintenant énervée après chaque protagonistes de cette scène, j'avais envie de briser des vases de colère, de gifler la moindre personne à mes côtés et de faire un caprice comme lorsque j'étais enfant. Mais il faut se contrôler en public, je l'avais vite après et je n'avais pas eu besoin de Cersei pour cela. La perfection est douloureuse mais vous ouvre les portes de vos rêves.

Mimant la surprise, je m'éloignai d'Isendre dont j'avais agrippé le bras à la mort de ce bouseau qui m'avait attaqué. Il n'avait eu que ce qu'il méritait. On n'attaque pas une jeune fille de mon rang. Les deux pintades, on peut se le permettre. Pas moi.

" Justice est faite ... Ne restons pas ici je vous prie ..."

Je hochais la tête, les yeux pleins de peur. Le sang ne m'était pas désagréable mais il devait l'être d'une fille bien née. Je n'avais pas vomi comme la gentille pimbeche qui regardait avec sa soeur Isendre avec des yeux de merlan frit. Contrôlez vous mesdemoiselles voyons...

Je ne saurais jamais assez vous remercier pour votre geste Isendre. Vous m'avez sauvé la vie et je vous en serais éternellement reconnaissante.

Je ne revenais pas sur nos visages si proches lorsque je lui avais agrippé le bras. Il m'avait été très très utile en me sauvant la vie. Il n'en avait rendu le jeu que plus existant. Il faut des morts pour que les grands puissent jouer. Cela n'avait jamais été aussi vrai. Le cadavre avait été finalement utile en m'attaquant...
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime23.06.14 23:04

Ma lance s'était plantée en pleine tête. C'était là que je visais à vrai dire et je fus surpris de toucher ma cible. J'avais vengé l'honneur de la demoiselle, je la vis se toucher l'endroit ou elle avait été effleuré. Elle semblait avoir mal, mais en toute honnêteté, je pense qu'elle a plus été choqué qu'autre chose. Elle n'a rien de bien douloureux je pense, il y auait une belle effusion de sang si le coup l'avait effectivement touché. Elle semblait bien supporté la vue du sang malgré la moue qu'elle venait de faire, du moins, elle tenait mieux que la plus jeune des soeurs. En effet, elle nous a infligé un spectacle assez horrible ou elle a dégobiller sur place. Je détournais mon regard d'elle et le posait sur l'homme en question. Ma lance avait traverser le lobe frontal et traverser de part en part. Je saisis ma lance des deux mains et la retirer sans effort du corps inerte du défunt. Le sang dégoulinait de la pointe de ma lance et j'essuyais machinalement ma lame contre le veston de l'assassin. Je rengainais par la suite ma lance et mon bouclier. J'avais rendu justice comme je le devais et Père serait sans doute fier de moi.

Alors que je rengainais, mon regard se posa une énième fois sur le cadavre. Je demeurais stoic, mais au fond de moi je n'étais pas serein. J'avais ôté la vie à un homme, un homme parfaitement inconnu. Je lui avais ôté en un instant son futur, ses espérances et sa détermination. Que dire de plus ? J'avais désormais du sang sur les mains. Alessander avait raison sur un point, frapper un ballot de paille et un être humain c'est différent, avoir du sang sur les mains c'est un fardeau dont je me suis paré. Tout chevalier à du sang sur les mains. La question n'est pas de savoir si tué est contraire à mes principes, mais plutôt de savoir si ce meurtre a pu sauver des gens qui me sont cher. Je le devais ! Et si en partant ce scélérat tombé sur Leyia ou Aryos et qu'il les tuent ? Qu'aurai je pu faire appart regretter de pas l'avoir écorcher plus tôt ! J'avais sauvé la demoiselle en question et je n'aurai sans doute pas hésiter une seconde à recommencer mon geste. La justice avait tranché et c'était bien la seule chose qui m'importait. A moins que ce soit moi qui m'invente un faux code de conduite pour me déculpabiliser d'une action aussi horrible


Je ne saurais jamais assez vous remercier pour votre geste Isendre. Vous m'avez sauvé la vie et je vous en serais éternellement reconnaissante.

Je souriais gentilement un peu géné. Au moins, j'aurai acquis la reconnaissance d'une déesse incarnée, et en fait après ces mots, je fus comme soulagé d'un poids. En effet, mes remords s'étaient envolés après ces mots. J'avais été utile à cette adorable créature et cela correspondait plus ou moins à ma vision de la violence : Elle devait toujours être au service des autres et dans l'intéret des autres. Certes, je savais me bagarrer pour des broutilles, mais pour ce qui est des armes, je ne dégainais que lorsque l'honneur de ma famille était entaché ou qu'un ami était en danger. Si j'avais su, j'aurai parié plutôt devoir utilisé la violence pour protéger Aryos. Mais au moins, je n'aurai plus l'angoisse de tuer le moment venu. J'étais prêt, et même si cela peut sembler étrange, donner la mort était un accomplissement de ma formation de chevalier ...

"Vous ne m'êtes en rien redevable, c'est plutôt à moi d'avoir une dette envers vous. Je n'ai pas réussi à vous protéger complétement de son attaque et vous avez dut sacrifié une si jolie robe ... Nous devriens nous écarter, quelqu'un d'autre pourrait vous voir en facheuse posture ..."

J'avançais un peu et m'écarter légérement du chemin, c'était un coin plus reculé ou moins de mondre ne verrait la tenue brisé de la belle demoiselle du Bief. Je ne savais pas quoi faire d'autres pour elle.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime24.06.14 16:01

J’évitais de regarder le cadavre devant moi. Cette fascination macabre pour la mort devrait me passer. Il était étrange que je trouve si puissante cette attirance étrange. Mais le pouvoir que conférait une arme, je n’aurais jamais cru qu’il pouvait être si addictif. C’était surement pour cette unique raison que bon nombre de chevalier devenaient fou, risquaient tout ce qu’ils possédaient pour le goût métallique du sang sur leur arme, sur leur main. Avoir le pouvoir de choisir ce qu’il adviendrait d’un humain était le pouvoir des sept et d’un simple coup d’épée, on devenait l’égal de dieu. La culpabilité n’existait que dans l’esprit des faibles. J’aurais aimé savoir qui était le parfait inconnu dont le sang avait coloré mes mains d’écarlate.

La rage qui m’avait consumée s’éloignait petit à petit, me laissant comme vide. L’adrénaline de l’action qui retombe et vous êtes vidée de tous ce à quoi vous avez cru. Rien d’autre qu’un grand soupir de soulagement d’être encore en vie et un rien de haine contre un jeune chevalier servant qui vous enlève votre proie. Je lui fis un petit sourire timide, semblant revenir de loin. Je n’avais pas rendu l’intégralité de mon repas devant la mort, je n’en étais pas capable. Mais mes traits étaient marqués par la peur feinte que je lui faisais croire être là, dans mon cœur, comme si personne ne pourrait jamais m’aider à la faire partir. J’habitais à Port Real. J’avais obligatoirement déjà vu le sang, ne serait-ce qu’en ayant été présente pour l’exécution de Daenarys Targaryen. Ce n’était pas mon premier cadavre et ça, il ne pouvait que s’en douter. Mais voir la mort d’un homme de si près aurait traumatisé n’importe quelle jeune fille. Bien que plus belle que la moyen, je ne devais trop me détacher d’elles dans le cas de la mort. Macabre et morbide, j’aurais remis mon âme entre les griffes de ce dieu de sang pour pouvoir avoir le Pouvoir qui m’intéressait et le droit de tuer. J’en avais vu des prêtresses du feu qui agissaient de leurs pleins grés. Si je n’avais voulu obtenir ce que je désirais ardemment pas un mariage, je lui aurais sans aucun doute prêté allégeance de tout mon cœur. Mais la religion fait toujours renier notre rang et je ne voulais être mise à égalité avec des bouseux qui ne possédaient pas le moindre titre de noblesse.

"Vous ne m'êtes en rien redevable, c'est plutôt à moi d'avoir une dette envers vous. Je n'ai pas réussi à vous protéger complétement de son attaque et vous avez dut sacrifié une si jolie robe ... Nous devriens nous écarter, quelqu'un d'autre pourrait vous voir en facheuse posture ..."

Ma main se porta à l’éfilade de ma robe et je tenais tant bien que mal les deux morceaux de tissu l’uns auprès de l’autre. La présence du jeune homme ne me dérangeait pas, bien loin de là. Mais je ne pouvais rester dans les jardins de la sorte. Le doux chant des oiseaux ne me feraient pas changer d’avis. J’allais devoir rentrer au Donjon Rouge et me changer, me recoiffer, paraitre de nouveau présentable. Mais attendez. J’avais une idée pour le garder à mes côtés plus longtemps et assoir mon rôle de femme fragile.

Il me faudra me rendre dans mes appartements, je ne peux rester ainsi dans les jardins, si quelqu’un me voyait de la sorte, je suis presque sûr qu’il en parlerait sur l’heure à mon père et je crains bien trop ses colères. J’aurais une faveur à vous demander Isendre. Je… Je crains… Enfin… J’ai eu peur tout à l’heure et si quelqu’un attaquait de nouveau ? D’autant que de la manière dont je suis vêtue, bien des hommes n’arriveraient à contrôler leur pulsion et… Je suis une jeune fille. Auriez-vous l’obligeance de m’accompagner jusqu’au Donjon Rouge ? Votre compagnie m’est… ma foi agréable et je m’en voudrais de mettre fin à notre discussion pour une simple histoire de vêtement.

Comme c’était chou ! J’avais même un rien bafouillé sur la fin. Je n’avais pas une assurance en toute situation, à ça non. Mais bien sûr. J’étais un modèle de perfection pour toutes les petites pimbêches de la cour. Le pouvoir est bien plus important que toutes choses mes demoiselles. Même que l’amour. Si mon cœur m’avait trahit en s’attachant au prince, s’il venait à mettre en doute mes vœux de grandeur, je saurais l’oublier comme je l’avais fait d’Elis. Seuls ceux qui nous sont utiles ont de l’importance. Les autres ne sont que des détritus qui gâchent notre route et notre paysage. Alors Isendre. Sauras-tu te rendre utile ou ne resteras-tu qu’un pauvre bâtard de plus dans l’ombre de ton ténébreux grand frère ?
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime24.06.14 18:27

Il me faudra me rendre dans mes appartements, je ne peux rester ainsi dans les jardins, si quelqu’un me voyait de la sorte, je suis presque sûr qu’il en parlerait sur l’heure à mon père et je crains bien trop ses colères. J’aurais une faveur à vous demander Isendre. Je… Je crains… Enfin… J’ai eu peur tout à l’heure et si quelqu’un attaquait de nouveau ? D’autant que de la manière dont je suis vêtue, bien des hommes n’arriveraient à contrôler leur pulsion et… Je suis une jeune fille. Auriez-vous l’obligeance de m’accompagner jusqu’au Donjon Rouge ? Votre compagnie m’est… ma foi agréable et je m’en voudrais de mettre fin à notre discussion pour une simple histoire de vêtement.

Pouvais je te refuser quelques choses charmante créature ? Je t'aurai même passé mon haut pour cacher cette partie du corps que tu ne devrais pas montrer au simple mortel. Je peux mourir demain, j'aurai eu le privilége de voir un pareil spectacle. Cette diviné incarnée me faisait décidement tourner la tête. Chaque fois qu'elle prononçait mon nom, je ne pouvais m'empêcher de ressentir un frisson de plaisir. Mon nom sonnait si bien lorsqu'il sortait de ses lévres magnifiques. Elle craignait elle aussi un membre de sa famille apparement vu les mots utiliisés par cette belle demoiselle. Son père était donc quelqu'un de strict et dur ? Peut être devrais je songer à lui faire rencontrer Lady Desdaings pour faire un beau couple. Remarque, j'étais un peu dur avec le père de Leyia, même lui ne méritait pas de subir l'amertume d'une mère castratrice, manipulatrice et detructrice. Je lui faisais un sourire rassurant et j'ajoutais

" Evidemment, il serait malpoli de ma part de laisser une aussi charmante Lady dans une position aussi délicate. Je vous escorterai donc vers le donjon rouge. De même, je m'en voudrai d'écourter notre entrevue à cause d'un malheureux incident ... Même si je suis ravi que la personne ayant eut l'audace de vous attaquer soit désormais incapable de le faire. J'aurai peut être dût le laisser croupir à vos pieds ... une ordure de son espèce n'a que cette position à espérer face à vous."

Je l'escortais donc jusqu'au donjon. Il fallait bien être utile à cette demoiselle, la serviabilité et l'éthique sont des valeurs inhérentes à la chevalerie dont j'aspire faire partie. Mon père m'avait longtemps demandé d'assimiler ses valeurs là. Il disait qu'un chevalier doit être au service de son seigneur avant d'être à son propre service. Sans fidélité, un chevalier n'est qu'un pariat , voilà pourquoi il ne supportait pas Alessander, il le trouvait beaucoup trop instable concernant sa fidélité. Quant à l'éthique, il faut savoir avoir cette valeur afin de ne pas devenir un monstre. Je l'ai vu tout à l'heure, tuer l'homme en question aurait été facile. Mon premier coup , au lieu d'être portée sur la cheville, aurait pu viser le coeur, le foie ou même un poumon ? Suivant la blessure, il aurait put souffrir pendant des heures avant de rendre l'âme. Beaucoup pouvait être sans coeur et le regarder agoniser pendant des heures. Moi je ne pouvais pas, fichu pour fichu, autant l'achever. Si cela devait m'arriver, j'aimerais autant que quelqu'un le fasse pour moi, abrége mes souffrance. Mais ma logique n'est pas partagée de tous apparemment.

Nous nous mimes en marche direction du Donjon rouge. J'espérais que personne ne nous remarquerait, je ne tenais pas à mettre mal à l'aise la demoiselle. Nous passions par des ruelles pour avoir moins de chance de nous faire remarquer voir aggresser. Je n'accélerais pas pour autant, un groupe qui courrait ou qui avait le pas pressé attirait toujours l'attention des passants. Je prenais des précautions, mais on était pas à l'abri qu'un homme déboule par inadvertance. Un homme qui peut avoir des intentions bonnes ou mauvaises. Seul le sort nous le dira, car Port Real est une ville dangereuse, moulte péripéties nous attendent avant d'arriver au Donjon Rouge.

______________
Lancé de D6 : Que va t'il se passer durant ce voyage :

1 : Calme plat, rien à signaler
2 : La robe de Leyia se fissure un peu plus durant le voyage
3 : Quelqu'un remarque Leyia dans un sale état mais s'en fiche
4 : Quelqu'un remarque Leyia et se moque d'elle ouvertement
5 : Un homme éméché vient faire la cour à la belle en la voyant légérement vétu
6 : Nous nous égarons dans Port Real
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The Fate




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Le membre 'Isendre Rivers' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 6' : 5
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime26.06.14 0:17

Was it a dream (acoustic version) ~ Thirty seconds to mars

" Evidemment, il serait malpoli de ma part de laisser une aussi charmante Lady dans une position aussi délicate. Je vous escorterai donc vers le donjon rouge. De même, je m'en voudrai d'écourter notre entrevue à cause d'un malheureux incident ... Même si je suis ravi que la personne ayant eut l'audace de vous attaquer soit désormais incapable de le faire. J'aurai peut être dût le laisser croupir à vos pieds ... une ordure de son espèce n'a que cette position à espérer face à vous."

Més lèvres ne purent s'empêcher de se tendrent à ses paroles. J'aurais aimé qu'il rampe à mes pieds, à sa juste place et j'aurais frappé avec une joie cruelle sur son corps offert à ma personne et à elle seule. Je revoyais encore le sang sur mes mains. J'avais encore mal au côté droit et j'espérais sincèrement ne pas avoir été marquée. Quoi que... Cela pouvait me donner un petit côté pauvre enfant qui ne saurait me rendre plus attachante. Celles qui ont souffert se voient bien souvent offrir milles et unes roses pour ne pas leur faire revivre un tel enfer. La pitié et l'apanage des faibles mais bien nombreux sont ceux qui la considère comme un fruit de passion. La religion a sut nous rendre faible. Joffrey avait sûrement raison. Les sept n'étaient qu'un mensonge pour tenir le peuple tranquille. Une merveilleuse idée que cette illumination sortie d'esprit malade. Mais je m'égarai dans mes pensées. Je devais toujours avoir un coup d'avance et l'attaque de ce minable, bien qu'imprevue, avait sut me faire ressortir que plus belle. Étrange fascination que celle qu'ont les hommes pour le corps des femmes. Après tout, notre peau blanche n'était pas d'un beauté suculente, bien moins qu'un torse parfaitement dessiné par des années de chevalerie.

Vous m'en voyez alors charmée. Votre présence saura sûrement me rassurer. Ne soyez pas trop dur avec lui Isendre. Il a peut-être tué par amour. N'est ce pas le plus beau des crimes ?

J'étais honnête et menteuse à la fois. La mort par amour était un crime que je trouvais plus que romantique. Je ne parvenais à me départager moi-même sur mes paroles. Le jeune homme en fera ce qu'il veut. J'étais trop engagée maintenant. Et ses yeux brillaient encore trop de désirs. Je n'avais qu'une dernière chose à mettre au point. Une porte entrouverte par laquelle apercevoir les charmes d'une jeune fille, personne ne regardera. Pour sa plus grande honte. Qu'importe que je sois encore vierge. Seul mon époux aura mon pucellage, c'était sur. Mais je savais jouer des charmes que la nature, dans sa grande bonté, n'avait offert.

Que le ciel me piétine m'dame si vous êtes point si belle qu'les yeux m'en tomberaient. Sacré non d'dieu, c't'un beau brin d'fille qu'v'la. Mon ptio, t'me la laisserai bien pour une nuit ?

Je me retournais vivement aux paroles de l'homme, tenant encore ma robe contre moi. Jouez l'innocente qui a besoin du chevalier. Fait. D'autant que mes pas m'avaient rapprochés d'Isendre. Je ne voulais pas qu'il ait encore du sang sur les mains. Un avait été assez pour cette nuit. Autrement, le destin ne jouait pas en ma faveur. L'homme devant nous était ivre, un immense sourire sur les lèvres, les yeux tout ailleurs qu'en face de leur orbite. Il était dans un sale état et c'était bien malheureux de ce mettre si mal pour une simple nuit, surtout lorsque l'on connaissait les maux qu'il allait subir le lendemain.

Laissez faire Isendre. C'est un pauvre ère que l'alcool a rendu audacieux. Je ne saurais me formaliser de ses paroles, je vous suis déjà bien trop redevable.

J'avais posée ma main sur son bras tout en chuchotant mes paroles. Il ne devait s'en prendre à l'homme qui nous regardait, les prunelles aussi expressives que celles d'une vache. L'alcool est décidément l'une des pires maladies de notre temps. Les hommes qui s'embrument l'esprit deviennent idiots et aboient comme des chiens enragés contre des mirages. Pas étonnant que le commerce des putes soit si fluctrufiant. Elles les assoment de paroles mieilleuses alors qu'ils sont déjà à moitié mort. Aucun honneur à cela. Tellement de facilité que de s'acheter les services d'un dit honnête chevalier quand il est sous la coupe de l'alcool. Isendre était mien, mais par un serment plus profond. Celui d'un amour pur et sincère que je ne saurais jamais lui rendre. Joffrey avait le monopole de mon coeur et mon esprit veillait tel un corbeau surveillant un champs de bataille. Je ne saurais l'oublier.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime26.06.14 9:16

"Vous m'en voyez alors charmée. Votre présence saura sûrement me rassurer. Ne soyez pas trop dur avec lui Isendre. Il a peut-être tué par amour. N'est ce pas le plus beau des crimes ? "

" Je n'ai pas fais ça par amour ... Enfin si, mais peut être pas que ... ou alors si ? Enfin pour vous oui mais ... Enfin non je voulais dire ... Faites comme si je n'avais rien dit ..."


Cette femme était vraiment la dictactrice de mon coeur. Ce qu'elle disait était vrai, et sans doute si je n'avais pas été dans un état de béatitude totale, sans doute lui aurai je donné raison. Je ne savais pas quoi lui répondre, je ne pouvais pas lui répondre ... je ne pouvais même pas la contredire car c'était au dessus de mes forces. En temps normal, je lui aurai dit ce que j'en pensais. Je lui aurai dis que même un crime embelli par des justifications passionnelles ne justifiaient en RIEN un crime. Seul la justice doit bénéficier de la force et de la possibilité de tuer. Mais actuellement, je ne pouvais m'opposer à sa vision des choses, son aura m'écrasait déjà, et je n'aurai pas l'audace de la contredire. J'étais déjà assez heureux qu'elle me considére comme quelqu'un à part entière, sans juger ma bâtardise. Pour l'instant, je demeurais lucide sur ma situation, mais j'ai peur que par la suite, mon indépendance d'esprit soit considérablement alliéné. Qu'importe, pour elle je ferais bien n'importe quoi.

C'est alors qu'un passant ivre mort vint faire une remarque tout à fait déplacer sur Leyia, comment ose t'il ce rustre ? Il devrait même pas avoir le privilége de respirer le même air que cette déesse incarnée. Il ne faisait que souiller le passage de ma Lady. J'allais pour le faire dégager mais Leyia retient mon geste en disant qu'elle n'en avait cure. Heureusement d'ailleurs, car pour moins que ça je l'aurai éclaté ... oula ... l'amour me rend violent. Je ne supportais pas que l'on porte préjudice à quelqu'un qui m'était cher. Et cet homme venait déjà de gaspiller mon capital patience à son égard. Il commençait à s'approcher, je le repoussais du bras gentilement pour la première fois. Il revenait à la charge et je repoussais un peu plus violemment du bras. Il se mit alors à grommeler des insultes et à revenir à charge. Bon, il fallait bien que je le fasse dégager. Je lui mis un coup de pied frontal en plein thorax qui le fit reculer de plusieurs pas. J'avais touché le sternum et je savais très bien qu'il n'allait pas revenir à charge avant un moment. Je le vis rouler au sol sans comprendre ce qu'il venait de se passer, il se relevait et détalait. Un lâche, un homme aurait tenter de venger son honneur, mais non, lui préférait fuir en voyant qu'il n'avait pas l'avantage. Je me tournais vers la belle Leyia et j'ajoutais

"Je me demande vraiment ce qu'une rose comme vous fait ici à Port Real ou il n'y a que des couards et des hommes de peu de valeurs ... Du moins, je n'en ai pas vu d'autres ... Vous êtes bien le seul bon souvenir que je raménerai de Port Real ..."

Rien que d'imaginais que je vais devoir laisser la belle demoiselle me brisait le coeur. J'aurai voulu l'amener avec moi à Dorne et à Braavos. Je ne pourrai pas rester à Port Real, pour des raisons économiques, mais également pour des raisons personnelles. Cette ville puait la haine, le complot et la mort. Après notre altercation, nous continuames notre route et quelques ruelles plus tard, nous nous retrouvions devant le Donjon Rouge. Je l'escortais jusqu'à la porte avant d'ajouter

"Souhaitez vous que je vous attende ici ?"
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime29.06.14 21:58

" Je n'ai pas fais ça par amour ... Enfin si, mais peut être pas que ... ou alors si ? Enfin pour vous oui mais ... Enfin non je voulais dire ... Faites comme si je n'avais rien dit ..."

Un petit rire m'échappa. Je l'aurais presque trouvé mignon si son sang n'était pas l'ignoble marque d'une trahison plus atroce encore. Si mon futur époux ramenait un batard, je crois bien que je n'aurais de fin que de l'étouffer avec son propre oreiller. Tromper une épouse, être trompée, c'était notre lot à toutes. Faire bonne figure lorsqu'on apprenait que son époux passait plus de temps à compter fleurette à des putains, c'était une chose qu'une femme devait savoir faire. Mais aucune n'avaient été élevé à voir grandir à ses côtés une preuve que vous n'êtes pas assez bien pour cet homme. Isendre n'y était pour rien de la trahison de son père après tout. Je ne devais pas le haïr pour cette raison. Sa famille ne m'avait jamais fait de tord mais ce n'était pas seulement ma petite personne. Ils n'avaient jamais fait de tord au Bief, aux Tyrell et aux Tarly. Les intérêts des fleurs étaient les miens, et pas uniquement car je voulais devenir l'épouse de Willos. Votre maison peut parfois être votre victoire.

L'homme qui m'avait parlé et ses regards lubriques étaient répugnant et je l'aurais volontiers fait battre à mort par Isendre. Mais le jeune homme avait assez fait couler le sang pour moi ce soir. Même si je le sentais brûlant de l'envie d'en découdre, il s'en mordait les doigts par la suite et loin de moi, aurait tout le temps pour réfléchir. Si l'amour rend stupide, il a besoin de temps pour se mettre impeccablement en place, temps que je n'avais pas. Isendre partirait au plus tard dans quelques jours et moi de même.

"Je me demande vraiment ce qu'une rose comme vous fait ici à Port Real ou il n'y a que des couards et des hommes de peu de valeurs ... Du moins, je n'en ai pas vu d'autres ... Vous êtes bien le seul bon souvenir que je raménerai de Port Real ..."
Vous me voyez comblée d'avoir pu illuminer votre passage de ma modeste présence. Mais sachez que cette rose que vous m'avez offerte restera dans ma chambre jusqu'à ce qu'elle se fane puis deviendra une magnifique fleur séchée que je conserverai avec soin puisqu'elle me rappelera votre présence lorsque vous serez partie.

Beaucoup de gens croient au coup de coeur. Je faisais partie de ses personnes, Joffrey ne l'était-il pas ? Alors pourquoi ne pas mentir sur l'identité de celui qui avait sut obtenir mon coeur. Tout était noir avant que je te rencontre Isendre, tu dois me croire. Pourquoi une si innocente jeune fille que moi mentirait. Cette capitale ne change pas les gens. Elle amplifie juste la négation de leur âme. Même la plus pure des jeunes filles devrait apprendre et devenir moins douce pour survivre ici, dans ses torans de dangereux et imprevisibles courtisans qui n'attendent qu'un geste pour vous descendre sur place. Chacun veut un peu plus pour ses intérêts personnels. Si la cour était un parfait moyen d'apprendre, elle rendait tout le monde dangereux, presque mortel. Je n'étais pas pure en arrivant. J'avais déja bien des manipulations dans mon esprit. Mais le temps que j'avais passé ici n'avait rien arrangé. Si je paraissais toujours parfaite, je ne l'étais plus. J'avais cette rage sourde qui grandissait dans mon coeur, de plus en plus. Cette soif de pouvoir, cet amour fou qui me rendait impitoyable...

"Souhaitez vous que je vous attende ici ?"
Je... Le Donjon rouge n'est pas aussi dangereux que les rues de Port Real mais... Je tremble encore et si vous pouviez m'accompagner jusqu'à ma porte ? Je suis navrée d'abuser ainsi de votre gentillesse mais j'ai peur...

Cet air candide était tellement tendre et triste à la fois, vrai dans mon mensonge. Dit moi oui mon ange, et tu goutera de tes yeux un spectacle qui ne saurait te déplaire. A moins que tu ne sois comme ton demi frère, connaissant déjà tellement les femmes qu'une future Lady n'est rien pour toi. Dans quel rang peut-on te classer Isendre. Les rêveurs ou les acteurs du jeu de l'amour ?
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[Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Empty
MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime30.06.14 12:31

Vous me voyez comblée d'avoir pu illuminer votre passage de ma modeste présence. Mais sachez que cette rose que vous m'avez offerte restera dans ma chambre jusqu'à ce qu'elle se fane puis deviendra une magnifique fleur séchée que je conserverai avec soin puisqu'elle me rappelera votre présence lorsque vous serez partie.

Ce geste symbolique avait il donc ouvert la voie royale vers le coeur de la jeune demoiselle ? J'en était comblé ! Aryos avait raison, les fleurs c'est les meilleurs interprétes de nos sentiments. Si elle conservait la fleur que j'ai cueillie, je resterai donc un peu plus d'un an dans ces pensées. La rose fanera d'ici quelques mois, mais elle durera plus longtemps si elle est séchée. Bref, pourquoi je parle de fleur maintenant ? J'étais en présence d'un ange et je devais oublier mes pensées de botaniques pour profiter de chaque instant en sa présence. Après tout, cette jeune demoiselle méritait bien tout mon attention non ? Je serais un parfait malotru de ne pas agir de la sorte. Je n'allais tout de même pas manquer de respect à une personne de son rang non ? Nous arrivâmes finalement au Donjon rouge et elle me demandait de l'accompagnait à l'intérieur. Comment est ce que je pouvais refuser quelques choses à une bouille aussi désemparée et triste.. Les septs eux même aurait céder face à un si jolie minois.

"Je... Le Donjon rouge n'est pas aussi dangereux que les rues de Port Real mais... Je tremble encore et si vous pouviez m'accompagner jusqu'à ma porte ? Je suis navrée d'abuser ainsi de votre gentillesse mais j'ai peur..."

" Aucun problème Milady, je vous accompagnerai si tel est votre souhait. Si ma présence peut apaiser vos craintes, je me dois d'être là alors ..."


J'ouvrai la porte et fis pénétrer la demoiselle dans l'enceinte du donjon rouge. C'était la première fois que je venais ici, tout y était si luxueux. Cela puait la noblesse à plein nez. Vous me diriez de mauvaise langue de critiquer la noblesse, mais je n'étais pas noble moi même, je n'étais qu'un bâtard auquel on imputait un peu de noblesse suivant la personne que je cotoyais. Si nous étions dans un systéme de méritocratie, je suis sur que j'aurai eu plus de chance d'être considéré comme noble que d'autres personnes à Westeros profitant de leur titre pour assoir leur autorité. Est ce que le prince méritait d'être roi du seul fait de sa naissance ? Est ce que la reine méritait de l'être car elle avait épouser quelqu'un qui avait réussi ? Sans doute pas, mais le systéme de Westeros est archaique et décadent, d'ou le mal-être qu'il existe entre le peuple et les nobles. Le peuple trouvant les nobles décadents , inutile et sans-valeur. Je n'étais pas fou au point de vouloir changer tout cela, mais je me disais qu'un bâtard pourrait réussir à prouver sa valeur et sa supériorité vis à vis de certains nobles.

Nous traversions le donjon et je ne prétais pas attention au luxe des lieux. En effet, je préférais me concentrer sur la seule chose qui avait réellement de la valeur à mes yeux : Leyia. Je ne me lassais pas d'écouter son nom en boucle dans ma tête. Je l'escortais donc jusqu'à ses quartiers et j'ouvris la porte puis lui fis signe de pénétrer à l'interieur de la piéce pendant que je lui tenais. Je pris dès lors une initiative. Une bénine certes, mais une initiative. Au lieu de demander si je pouvais entrer, j'entrais avec elle dans ces quartiers et je regardais la piéce avec attention. C'était une piéce à l'image de sa Maitresse : Tout à fait charmante. Je reportais mon attention sur la demoiselle et je fini par dire

"Ici normalement vous devriez être en sécurité, sauf si l'un de vos parents est aussi tordu que ma belle mère au point d'essayer de planquer des serpents quelques parts ..."

Je soupirais, encore Cerenna, cette femme hanté mes pensées, mais pas de la même manière que Leyia, celle là, je voulais la voir morte. J'attendais la suite des évenements sans trop savoir quoi dire ou quoi faire.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] [Port-Real] Effroyable Jardin au pays de la badinerie [PV : Leyia] Icon_minitime19.07.14 12:41

" Aucun problème Milady, je vous accompagnerai si tel est votre souhait. Si ma présence peut apaiser vos craintes, je me dois d'etre là alors ..."[/b]

Le sourire que je lui offris était tout bonnement sublime. Pourtant, j'avais la tête ailleurs. Le moment que j'avais passé avec le jeune batard, qu'il trouverait sûrement magique lorsqu'il y recenserai avait réveiller des souvenirs terribles dans mon esprit. Je revoyais le visage de celui... J'entendais de nouveau le fil de la lame s'enfoncer dans la chaire. Je ne parvenais à trouver le sommeil. J'avais peur de moi-même, je voyais des choses qui ne pouvaient être là, je tremblais à chaque instant. Mais je devais me relever. Je ne devais pas montrer ma faiblesse. Faire semblant d'en faire parvenir une autre mais personnes ne devaient savoir la vérité. Je voulais rester comme je l'avais toujours été. Ne rien faire voir du miroir dans lequel vous vous enfermez, commençant à ne plus savoir qui est réel de vous ou de cette personne que vous faites croire.

Je pénétrai dans mes appartement, où Casha m'attendait, couchée sur mon lit, relevant ses yeux de saphir dans la direction du jeune homme, feulant légèrement dans sa direction. Oui ma belle. Ce n'est pas le prince que tu aimes tellement mais je te jure qu'il sera bien plus utile que Joffrey. Si j'aimais le blond plus que quiconque, je ne pouvais rien faire d'autre que ce que j'avais fait. Oh bien sur, je pouvais me persuader de son amour. Mais je ne devais pas rêver. Même s'il m'aimait, je ne serais rien de plus que sa maîtresse. Je brillerai dans l'ombre, nous n'étions pas à Dorme ou un prince pouvait aimé une bâtarde. C'était la dure capitale, si belle et brillante de l'extérieur mais en vérité aussi noir que la nuit et dangereuse que les sept enfers. Qui nous poussait à faire des gestes ténébreux dont le simple souvenir vous portait le coeur aux lèvres.

"Ici normalement vous devriez etre en sécurité, sauf si l'un de vos parents est aussi tordu que ma belle mère au point d'essayer de planquer des serpents quelques parts ..."

Un petit rire, une brève rougeur avait de lui répondre :

Ne vous en faites pas pour ma famille, ils ne feront jamais cela... Je suis une fille, je suis bien trop précieuse à mes yeux, pour qu'ils puissent m'echanger comme un vulgaire morceau de viande contre une alliance ou des terres, sans me laisser le choix d'écouter mon coeur...

Oui, tu as bien compris. Écouter mon coeur. Dans un esprit troublé par l'amour, il ne pouvait voir que sa petite personne. Un amour impossible, avec toute la beauté que cela enduisait. Je me libérerai pour lui dire au revoir, pour clore de mes lèvres un amour soit disant sincère de ma part. Mais mon coeur était un animal bien impossible à attraper maintenant qu'il avait trouvé celui seul qui pourrait être son maître. Je fis disparaître l'air triste sur mon visage, le remplaçant par un sourire éclatant avant d'ajouter :

Mais c'est notre lot à nous les femmes et je devrais arrêter de me plaindre, j'ai déjà la chance d'avoir un nom et l'amour de mes parents. Je mordillai un instant ma lèvre, gênée avant de lui demander, évitant ses yeux, Pourriez vous sortir le temps que je change de toilette ?

Je n'allais pas me mettre délibérément nue devant lui. Mais à travers une porte entrouverte, il ne manquerait de regarder. La curiosité est un vilain défaut me direz vous. Mais dans mon cas, elle peut me rendre de fier service. Quel homme refuserait d'apercevoir sa dulcinée se changeant, de voir le galbe d'une poiterine ou la finesse d'un ventre finement ciseler ? Aucun. J'en aurais parié mon amour pour Joffrey. Je n'aurais pu imaginer en arriver là, alors, qu'encore enfant, je laissais mes lèvres croiser celles d'Elis, ma langue découvrir quelque chose que je ne savais exister. Mais j'avais grandis. J'allais bientôt avoir quatorze ans. Une femme. Pas encore mariée, jugée trop belle par son père pour être accordée à n'importe qui. Et Willos père ? Te conviendrait-il ?
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