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[Conflans] Discussion dans un jardin secret ( pv Alistair Brax)

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MessageSujet: [Conflans] Discussion dans un jardin secret ( pv Alistair Brax) [Conflans] Discussion dans un jardin secret ( pv Alistair Brax) Icon_minitime29.08.14 16:00

Année 298– Lune 13– Semaine 1 – Jour 7-milieu d’après midi

Lieu : Jardins intérieurs du Château de la famille Desdaings


Une longue tablée avait été installée au cœur des jardins aux arbres feuillus et verdoyants dont la frondaison généreuse protégeait les convives d’un soleil radieux. Sur cette même table trônaient les restes d’un festin composé de nombre de rôtis, de volailles, de gratins, de vin de la Treille et de fruits du Bief, et qui avaient ravi les papilles des invités. Criston Desdaings, ou plutôt, sa femme, avait veillé à ce que chacun soit satisfait. Des filles Bracken à Lord Wiliam Mouton, d’un des innombrables héritiers Freys à Edmure Tully, il n’était pas un convive autour de cette table dont la gourmandise n’avait pas été comblée ce jour-là. Sans jamais passer pour m’as-tu-vu, la générosité des Desdaings et l’étalage de leur richesse ne gênait personne, surtout lorsqu’ils en faisaient si bien profiter leurs amis et leurs invités venus des quatre coins de Westeros.
Aucune véritable raison officielle n’avait motivé ce banquet, pas de mariage ni de naissance, rien qui n’eut justifié de telles dépenses chez la plupart des seigneurs du Conflans, si ce n’était la furieuse envie de Criston de revoir ses vieux amis dans une ambiance festive et chaleureuse. Il pouvait se le permettre et ne s’en était pas privé. Entourés de la douce mélodie chantée par un jeune garçon et par les chants des nombreux oiseaux cachés dans les arbres, le Seigneur de Beaumarché riait avec le Tully tout en vidant sa énième coupe de vin. Sa femme, Cerenna, était assise à ses côtés, altière, discutant poliment avec le lord assis à sa gauche. Les rayons du soleil qui perçaient à travers les feuilles faisaient luire le brocart d’or pale de sa robe et irisaient de reflets luminescents les pluies de perles qui pendaient à ses oreilles délicates.

Mais alors qu’elle semblait toute acquise aux paroles du Lord barbu, son attention était en vérité, depuis quelques instants, attirée par tout autre chose. Vers le milieu de la tablée se trouvait un jeune homme brun, de l’âge de son fils elle devina, aux traits fins mais que pourtant elle ne connaissait pas et qui brillait par sa discrétion. Il devait s’agir là d’un des invités de son époux. Bien que discret, son physique agréable avait attiré le regard bleu de la Lady et le mystère qui l’entourait l’avait intriguée. Ses bras étaient posés sur les accoudoirs du fauteuil, sa main gauche relevée soutenait avec élégance sa tête, et le tissus de ses manches extraordinairement longues retombait avec grâce sur la pelouse en une cascade d’or. Ne lachant pas des yeux le jeune brun, elle questionna l’homme qui lui avait tenu compagnie tout au long du repas, le coupant avec une délicatesse aristocratique dans son récit vantant les mérites de son fils lors d’un récent tournoi.

-Qui est ce jeune homme ? Je ne crois pas le connaître…

Le lord du Bief ne s’offusqua même pas d’avoir été ainsi coupé, étant sans doute trop habitué à ce genre d’indifférence pour s’en indigner publiquement. Il se retourna sur sa chaise et zieuta ses voisins jusqu’à apercevoir l’objet de curiosité de la Dame.

-Ah ! Il se tourna de nouveau vers Cerenna. Il s’agit du fils de Rupert Brax, Alistair.

-Le fils de Rupert ? s’étonna-t-elle. Car, connaissant le visage dur et osseux du vassal des Lannister, elle ne pouvait que s’étonner du visage gracieux du jeune homme. Il aura sans doute hérité des traits de sa mère, pensa-t-elle. Son étonnement fut mal interprété par son interlocuteur qui prit cela pour une expression de surprise voire de ravissement, et sans doute crut-il aussi que la Lady avait eu vent des mérites du jeune homme
.
-Oui, c’est bien lui…Sourit-il.Le meilleur archer de l’Ouest, et même de Westeros d’après certains. Un précieux atout pour les Lannister quoiqu’original à ses heures.

-Que voulez-vous dire par là ? demanda-t-elle en tournant enfin ses grands yeux vers le Lord.

-Disons qu’il s’entend bien avec la populace, et qu’il ne répugne pas aux tâches ingrates. Il but une gorgée de vin. Il aide, il aime aider les petites gens dans leurs tracas, ce qui n’est pas toujours vu d’un très bon œil par Lord Tywin. Il n’aime pas voir ses vassaux s’abaisser ainsi, et il aime encore moins que les chevaliers des autres royaumes jasent à cause de cela.

-Quoique fassent le peuple ou les autres Seigneurs, nous pouvons etre surs cela indisposera toujours Tywin Lannister…

Sa légère moquerie fit rire le Lord, non sans lui attirer le regard courroucé de Tybolt Crakehall qui détourna la tête aussitôt qu’il croisa le regard de la maitresse des lieux.

Le temps du repas étant fini, Cerenna se leva avec l’aide galante de son voisin, puis s’éloigna dans les jardins et son geste fut imité rapidement par les autres convives. La table s’éclaircit au fur et à mesure que les nobles quittaient le banquet pour aller se promener dans la propriété et des serviteurs commençaient à nettoyer les restes du festin tandis que d’autres suivaient les différents groupes qui s’étaient formés afin de veiller à leur confort. La lady s’avançait dans une allée verdoyante, ceinte sur les côtés de bosquets de fleurs et de buissons taillés artistiquement, seulement accompagnée par le bruissement de sa robe sur la pelouse soigneusement entretenue. Elle arriva enfin à la terrasse des Ailes Blanches, sorte de balcon ombragé qui surplombait la rivière. Les arches de pierre blanche étaient recouvertes d’une glycine fournie et fleurie qui embaumait l’endroit et le gardait agréablement frais malgré le temps radieux. Debout contre la balustrade sculptée de cygne et de végétaux, regardant d’un œil distrait l’eau qui s’écoulait lentement sous elle, Cerenna réfléchissait et attendait calmement.

De l’autre côté des jardins, un jeune page blond aux surprenants yeux noirs vint à la rencontre d’un groupe de jeunes nobles. S’inclinant respectueusement il attira l’attention du brun qui lui tournait jusque là le dos, trop occupé à discuter avec ses pairs, pour enfin lui délivrer le message.
-Ser, ma maitresse souhaiterait s’entretenir avec vous. Lacha timidement le jeune garçon, craignant visiblement un refus de la part du chevalier.
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MessageSujet: Re: [Conflans] Discussion dans un jardin secret ( pv Alistair Brax) [Conflans] Discussion dans un jardin secret ( pv Alistair Brax) Icon_minitime12.09.14 19:00

Aujourd'hui allait être une belle journée en perspective. Levé avant l'aube le jeune homme eut tout le loisir d'apprécier pleinement ce nouveau levé de soleil qui montait doucement vers la voûte céleste. A cet instant l'un de ses chevaliers frappa à sa porte et entre après y être convié. Comme à son habitude, il salua son capitaine et après une brève discussion d'ordre personnelle il lui remit la lettre qu'il venait de recevoir par corbeau. Il reconnut le sceau de la maison Desdaings et s'empressa alors de l'ouvrir après avoir poliment congédié le chevalier porteur de cette lettre. Il fut heureux dans un premier temps de voir qu’elle venait de Criston Dedaings un ami de la famille ou plutôt de son père, le Lord avait sans doute profité que pas mal de Lords et de Ladys de nobles rangs soient réunis à Port-Réal et dans les alentours pour convier ces derniers à une « petite » fête. Petite c'était un mot ironique, car tout le monde savait l'opulence et la richesse de cette maison qui n'hésitait pas à mettre en avant cette dernière. Pour sa part cela ne le dérangeait nullement, sans doute parce qu'il était habitué à ce genre de comportement assez typique chez les nobles de Westeros. Il y voyait là une bonne occasion de renforcer encore les liens qui unissait les deux maisons de Westeros, car en plus d'être plutôt proche les Brax faisait pas mal de commerce sur Beaumarché et notamment avec Les Desdaings. Il comprit donc que dans l'intérêt de sa famille il serait idiot et déplacer de refuser une telle invitation. D'ailleurs il s'imaginait son père le réprimandant à ce sujet non il devait fait honneur à sa maison et à son rang de chevalier. Il mit donc de côté son travail et se prépara pour le départ vers le conflans. Il se fit accompagner par 5 de ses chevaliers ainsi que par son bras droit qui lui aurait le privilège de participer au banquet, car la missive précisait bien que chacun pouvait être accompagné d’un seul invité. Sans doute que la plupart allaient venir avec leur épouse ou leur compagne, malheureusement pour Alïstair ce n'était pas encore le cas. Même si depuis son arrivée à Port Réal il avait fait de nombreuses rencontres intéressantes, il n'avait pas encore trouvé la perle rare. Ce serait peut-être ici l'occasion...

Au soir le bateau sur lequel les Corvalois avaient embarqué prit le large et quitta Port-Réal pour rejoindre les conflans. Quelques jours plus tard après avoir fait un voyage agréable sans trop d'agitation ils arrivèrent à Beaumarché. Alïstair trouva alors une auberge convenable et réputée afin d'y louer plusieurs chambres pour que lui et ses chevaliers puissent dans un premier temps se reposer de leur long voyage. Puis quand le lendemain il se rendit comme prévu au château de Desdaings en compagnie de son bras droit. Il y était déjà allé durant son enfance, mais il ne se rappelait qu'il était aussi impressionnant. Il n'avait rien à voir avec Corval, ici l'architecture et l'esthétique était beaucoup plus travail et affiné, beaucoup mieux pensé que la demeure des Brax. Car il le savait bien pour avoir grandi dedans, les Brax ne donnait pas d'importance à ce genre de choses, le château de Corval avait plus été pensé pour être une place forte que comme un lieu résidentiel, cela ne voulait pas non plus dire que les Brax se privaient de vivre dans le « luxe » comme n'importe quelle maison noble de Westeros. D'ailleurs le terme luxe était à nuancer et était plutôt relatif. Une fois arrivé au sein des jardins de la demeure des Desdaings le jeune homme fut surprit par la variété et la beauté du lieu qui entrait en concurrence direct avec ceux de Port-Réal. Néanmoins, ici se dégageait une odeur agréable que le jeune homme n'étant pas spécialiste en botanique avait du mal à discerner, l'air été frais malgré le temps ensoleillé et tout semblait être pensé pour mettre à l'aise les invités de marques. Avant le banquet du soir le jeune homme retrouva plusieurs « amis » et connaissances profitant de l'occasion pour prendre des nouvelles et discuter un peu avec les autres nobles.

En prenant place au banquet il remarqua une femme d'une élégance rare, une femme richement vêtue est d'une grâce semblable à une déesse ... quand elle arriva dans la pièce il ne put s'empêcher de la regarder avec admiration jusqu'à ce qu'elle prenne place à côte de son époux Lord Desdaings. Son bras droit et son ami accessoirement lui murmura quelques mots à l'oreille suite au comportement de son ami qui n'écoutait plus ses paroles.

- Il s'agit de Cerenna Desdaings Ser Alïstair d'ailleurs elle a la réputation d'être une vrai vipère ... vous ferez mieux de détourner le regard avant que votre cœur vous joue des tours ...dit-il simplement en guise d'avertissement.

Mais rien à faire il ne pouvait s'empêcher de la regarder. Malgré son âge elle était d'une beauté à couper le souffle, des cheveux bruns ondulaient comme des serpents ... ajouté à des yeux bleu-vert lui donnant un regard captivant et terriblement envoûtant ... leurs regards se croisèrent durant un temps aussi bref qu'un battement de cil, et le jeune homme détourna le regard, n'ayant pas la force de soutenir le regard puissant et charismatique de Cerenna . Il sentit son cœur battre à toute vitesse ... il se sentait mal, mais il ignorait la raison de cette « douleur » avait-il mal digéré quelque chose ? C'était assez peu probable les Desdaings prenaient très à cœur de servir les meilleurs mets à leurs invités … non cela venait d'ailleurs ... sans s’en rendre compte le jeune chevalier de Corval venait de subir la morsure d'une vipère des plus dangereuses ... La nuit arriva et après avoir remercié Lord Desdaings pour ce repas fameux il échangea avec lui quelques pensées amusantes, il aurait voulu parler un peu commerce, mais ce dernier vu son état ne semblait pas pouvoir discuter affaires, il allait sans doute bien dormir cette nuit. Pour sa part Alïstair n'était pas buveur de vin, il préférait le savourer simplement à sa juste valeur, un ou deux verres pas plus... cela lui permit de garder tous ses esprits du moins semble-t-il ... car il y avait bien plus enivrant que le vin comme il allait bientôt le découvrir.

Un jeune garçon vint le trouver alors qu'il discutait avec un second ainsi que deux autres nobles. Cela l'intriguait alors il le suivit et se retourna pour lâcher un regard lourd de sens à son ami qui comprit ce qu'il devait faire.

- Très bien je te suis dit-il au jeune homme d'une voix faussement assurée.

Il se demandait bien qui pouvait bien le faire venir à cette heure de la nuit. Cependant il semblait se mentir à lui-même son inconscience avait la réponse à ses craintes ... le jeune homme le laissa alors lui indiquer l'endroit où il devait se rendre. Alïstair avança et avant de frapper à la porte inspira profondément et tenta de faire retomber la pression. Il frappa donc et une fois qu'on l'eut invité il entra ... son cœur commença à battre plus rapidement à mesure qu'il s'approchait de Cerenna, il n'avait pas eu l'occasion de la saluer alors comme l'aurait fait tout noble respectueux il la salua en prenant genou pour prendra délicatement sa main pour y déposer un léger baiser avant de revenir à sa hauteur. Tout se bouscula dans la tête du jeune homme alors il tenta d'être le plus naturel possible tout en veillant à respect le statut de la Lady qui se tenait devant lui.

- Avant de venir j'ai entendu beaucoup de rumeur, sur votre beauté Lady Desdaings, mais je constate avec plaisir qu'elles sont encore bien loin de la vérité dit-il calmement d'une voix sereine et sincère de plus le banquet que vous nous avez préparé n'avait rien à envier à celui du roi dit-il avec autant de naturel que d'honnêté.

Il fallait bien démarrer la discussion par quelque chose ... c'était d'ailleurs plutôt habile de la part d'Alïstair qui maintenant que la discussion avait commencé, commencait à retrouver ses moyens. Il s'efforça d'être le plus direct et naturel possible, car il se doutait bien que Cerenna devait recevoir tellement de compliments de ces « hypocrites » de nobles qui attendaient en retour des faveurs de la part de la belle et redoutable Lady. Evidemment le bon sens et l'éducation voulait qu'il complimente et remercie l'hôte pour le repas offert, surtout que ce dernier était des plus fameux il lui était difficile de passer à côté. Maintenant il attendit avec impatience de voir pourquoi Cerenna l'avait convoqué à elle ...
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MessageSujet: Re: [Conflans] Discussion dans un jardin secret ( pv Alistair Brax) [Conflans] Discussion dans un jardin secret ( pv Alistair Brax) Icon_minitime10.10.14 17:22

Enfin, une main frappa à la porte. Cerenna se retourna, soulagée dans son orgueil de voir que le vassal des Lannisters n’avait pas eu le culot de décliner son invitation, et fit face au jeune homme qui s’approchait d’elle. Elle se tenait droite et faisait peser sur la silhouette qui s’avançait son regard scrutateur et curieux. La brune retint un sourire et remonta sur ses épaules la lourde étoffe qui la protégeait de la fraicheur de la nuit. Il lui paraissait si jeune maintenant qu’il se trouvait près d’elle. Il ne semblait pas encore homme, presque un enfant, qui ne devait pas avoir vu plus d’années que son fils. Si cette idée lui réchauffait le cœur, car il était rafraîchissant pour elle de converser avec d’autres que les seigneurs et leurs femmes vieillissantes, elle sentit un doute poindre dans son esprit. Et s’il ne comprenait pas ce qu’elle allait lui proposer ? Pire encore, il ne manquerait plus qu’il soit sot et qu’il aille claironner sur leur conversation jusqu’aux oreilles de Tywin. Cette réflexion ternit un instant la lueur de ses yeux, car elle se demandait si elle allait pouvoir mettre en œuvre ses projets en les glissant dans une oreille qui lui semblait ingénue et inexpérimentée. Les yeux de la lady se baissèrent, suivant le mouvement d’Alistair, lorsque celui-ci ploya le genou et lui fit un baisemain.

Avant de venir j'ai entendu beaucoup de rumeur, sur votre beauté Lady Desdaings, mais je constate avec plaisir qu'elles sont encore bien loin de la vérité .De plus le banquet que vous nous avez préparé n'avait rien à envier à celui du roi.

Des flatteries qu’elle aurait pu se réciter à elle-même tant son oreille les avait entendues. Un excès d’attention qui l’irritait sans qu’elle le montre, des mots qu’elle détestait entendre. Mais mal lui en aurait pris si le garçon avait oublié cette courtoisie ; Cerenna était plus dépendante de son orgueil qu’elle ne le pensait. Elle répondit aux compliments en inclinant légèrement sa tête dans un geste de remerciement.

Il se releva et Cerenna put observer à loisir ce nouveau visage qui se présentait à elle. Ses traits étaient harmonieux et rudes, et se rapprochaient plus de la beauté qui éclorait parfois parmi les gens du commun ; mais son faciès aux accents rustiques possédait un certain charme, elle devait bien l’admettre, un charme bien moins venimeux que celui de son fils mais non moins puissant.

-Des rumeurs sur ma beauté seulement ? Sourit-elle, mysterieuse et ironique, sachant très bien ce que l’on disait sur son compte lorsqu’elle avait le dos tourné. -Cela me fait plaisir d’entendre que vous avez apprécié votre repas, mais ces compliments que vous faites ne me sont pas destinés. J’enverrais quelqu’un les transmettre aux cuisines et aux serviteurs, à moins que vous ne préfériez descendre pour aller les porter vous-mêmes ?

Elle sortit de son immobilité et alla s’assoir dans un siege tendu de brocart bleu. Tournant la tête vers le jeune homme, elle tendit sa main pour lui désigner un fauteuil qui lui faisait face de l’autre côté de la petite table, lui disant simplement : « Prenez place, je vous en prie. »

-J’ai aussi entendu des rumeurs sur vous, Alistair Brax. Pour la plupart, elles faisaient l’éloge de votre talent d’archer et de vos prouesses militaires. Ce qui n’a pas manqué de m’impressionner. L’amertume se lisait dans sa voix, elle qui avait en exècre les armes, champs de bataille ou même simples tournois depuis qu’une lance avait passé dans sa vie pour lui prendre son frère. -Mais ce sont les autres qui ont retenu mon intérêt et mon attention. Est-ce vrai ce qu’on raconte ? Que vous aimer vous méler au commun et l’aider ? Demanda-t-elle, curieuse d’en savoir plus, sans le mépris que l’on aurait pu attendre d’elle, mais sur un ton qui n’en restait pas moins aristocratique. - Qu’en dit Lord Tywin ?

Une servante apporta un plateau et proposa du vin à sa maitresse,qui refusa, puis se dirigea vers l’invité avec la carafe de cristal, lui en proposant à son tour. Cerenna ne quittait pas le brun des yeux. Elle voulait en savoir plus sur lui avant de passer de mettre sur la table les accords commerciaux qu’elle esperait obtenir avec son père grâce à lui.
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MessageSujet: Re: [Conflans] Discussion dans un jardin secret ( pv Alistair Brax) [Conflans] Discussion dans un jardin secret ( pv Alistair Brax) Icon_minitime29.11.14 0:04

- La nuit est déjà bien avancée Lady Cerenna, Inutile de les déranger,à cette heure,chacun mérite son repos, dit-il simplement j'irais dès demain avant mon départ dit-il pour finir

Alïstair était bien soucieux des petits gens, plus qu'il ne le devait pour un noble, mais il n'y pouvait pas grand chose c'était dans sa nature. De plus il fallait bien reconnaître que leur service ce soir était impeccable, les Desdaings savaient s'entourer de serviteurs et de servants vraiment compétants sans doute devaient-ils servir depuis un certain temps dans la maison noble. Le jeune noble avança d'un pas serein et prit place avec une certaine grâce sans faire de bruit. Il remercia Cerenna par un simple « je vous remercie » sans vouloir manquer de respect à la maîtresse de maison de cette soirée.

- Ah la guerre... fit-il presque sombrement je vais être honnête avec vous Lady Cerenna je n'aime pas spécialement tirer l'épée, mais dans le monde où l'on vit cela ma paraît plus que nécessaire d'en connaître les rudiments Fit-il sans attendre de réponsesans cela comment donc pourrions nous défendre ceux qui nous sont chers... fit-il presque abattu en repensant à sa famille qu'il n'avait pas vu depuis longtemps

En tant que Chevalier de Corval et en tant que noble on lui avait enseigné depuis tout petit les bases des arts militaires cela faisait partie de son éducation. Son père ayant pour lui de grands projets il convenait qu'il sache au moins manier une épée. En plus de cela dans sa sagesse son père lui enseigna à l'utiliser uniquement en cas de besoin, et à ne pas comme certain prendre la vie d'un innocent de façon irréfléchie ou simplement par envie cruelle... ignorant pour le moment ce qu'elle voulait vraiment Alïstair resta prudent, mais néanmoins naturel...

- J'ignore ce que l'on dit à ce sujet, mais si vous voulez tout savoir Lady Cerenna, je vais vous répondre dit-il en marquant une pause Je pense qu'il est du devoir d'un chevalier de prendre soin des habitants de son domaine, et de les aider en cas de besoin, cela crée un lien entre l'autorité et le peuple, ce qui évite dans une large mesure le risque de mécontentement et donc de révolte, l'objectif viser par une telle attitude est la stabilité du fief. Expliqua t-il très simplement avec une sérénité et un naturel déconcertant Pour ce qui est de Lord Tywin, il nous fait suffisamment confiance pour nous laisser gérer comme nous entendons ce genre de situation. Expliqua t-il

Alïstair n'étant pas un homme très porté sur le vin il n'avait quasiment rien consommé de la soirée. Néanmoins, dans cette situation il accepta plus par politesse que par envie. « volontiers, » avant d'ajouter « merci, bien ». Le cadre était posé et les deux nobles plus détendu dans un cadre idéal pour d'éventuelles négociations.
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MessageSujet: Re: [Conflans] Discussion dans un jardin secret ( pv Alistair Brax) [Conflans] Discussion dans un jardin secret ( pv Alistair Brax) Icon_minitime23.12.14 13:54

Un rictus amusé se dessina au coin de ses lèvres alors que le jeune homme lui faisait la promesse de rendre visite le lendemain aux serviteurs dans les cuisines. Dans le demi sourire de la dame le mépris était bien là, mais il était si présent dans le moindre de ses gestes qu’il était difficile de dire si c’était la remarque du Brax ou son comportement habituel qui la poussait à afficher une telle expression. De son regard hautain, cela revenait presque à féliciter une vache pour le lait qu’elle donnait tant elle trouvait du naturel et de l’evidence dans la servitude qui lui était due. Enfin, le jeune homme ne partageait pas à l’evidence ses opinions. Les valets seraient enorgueillis par ces compliments et il ne manquerait pas de faire rougir quelques unes des servantes. Mais pour s’assurer simplement que ces douces paroles ne reveillent pas quelque instinct revolutionnaire dans le coeur de ses domestiques, elle demanderait à Larra d’etre presente dans les cuisines au meme moment que le brun; incarnation du regard inquisiteur de sa maitresse. Qu’il fasse selon son bon plaisir s’il aimait à féliciter les serviteurs, avec un peu de chance cet encouragement ameliorerait encore la qualité de leur travail. Et avec moins de chance, tout un chacun savait en bas ce qui l’attendait au moindre signe de mauvaise grace.

-Votre lucidité sur l’importance du maniement des armes vous rend déjà plus intelligent et eveillé que la moitié des nobles du Conflans. plaisanta-t-elle.

Par ces propos, elle savait qui elle visait réellement, parmi tous ces petits seigneurs qui faisaient concourir d’autres chevaliers que ceux de leur maison sous leurs blasons. Le semblant de paix avait rendu la haute du royaume aussi flasque qu’un poisson mort et seuls quelques acharnés de la victoire tels que son fils ou son mari se plaisaient encore à relever des défis physiques.

Hélàs tout le monde ne peut se permettre de se promener avec une épée à ses côtés, pensa-t-elle, désolée et frustrée. Longtemps elle avait hait ses lames, dont l’une d’elle lui avait volé la vie de son cher frere et dont de plus nombreuses encore menaçaient à present son fils.
Mais elle avait tout aussi longtemps déploré de ne pouvoir elle meme manier une de ces épées pour defendre sa progéniture.

Elle releva la tête pour ecouter la suite de ce que le Brax avait à lui répondre. Lorsqu’il eut finit, elle resta pensive quelques instants. D’autres déjà lui avait fait part de cette opinion qui pronait une politique proche du peuple, mais dans la bouche du brun ces mots se paraient d’une evidence qui réussirait presque à la convaincre. Presque. Trop d’années étaient passées durant lesquelles elle avait jouit de sa position supérieur et de la terreur que le moindre de ses regards instiguait dans le coeur des domestiques. Leur faire miroiter meme durant une seule seconde qu’ils n’étaient finalement pas si éloignés des hauteurs desquelles les regardaient leurs maitres lui semblait meme plus cruel et injuste encore que de les maintenir à leur position de serviteur.
C’était dur, sans doute, injuste, surement, mais c’était ainsi. La vie etait ainsi, l’adoucir pouvait amuser certains mais pas la lady de Beaumarché.

-Il y a une certaine sagesse dans vos paroles, mais aussi une certaine innocence. Ou encore une pensée trop pure. Et s’il est tentant d’imiter votre bonté, vous nous accorderez bien que votre méthode ne peut s’appliquer à tous les fiefs. Par tradition, par idéal ou simplement par le fait que les serviteurs y seraient trop opportunistes pour le permettre.

La servante qui venait de rejoindre la table pour y reposer la carafe de cristal jeta un leger regard en biais à sa maitresse avant d’ausi vite détourner les yeux et de quitter la piece, à moins qu’elle ne la fuit simplement. Cerenna n’y preta pas attention. La jeune fille en question avait tenté il y a quelques jours de cela de prendre la place si enviée de Larra, cette servante qui oeuvrait aussi aux bons plaisirs de l’heritier, et qui jouissait d’un traitement si ce n’est meilleur, au moins plus stable. Cerenna en avait bien entendu été informée, et avait chargé la vieille femme qui était à la tête des servantes d’informer dans la journée cette jeune fille de sa mutation. Plus jamais elle ne toucherait aux draps des chambres seigneuriales ou au mobilier si precieux car désormais elle aurait la mission de récurer les plats et de nourir les cochons des restes des festins.


Cerenna connaissait l’avidité de certains de ses domestiques, une avidité qui se traduisait par des efforts constants, marque d’un désir cuisant et dangereux de monter en grade. Aussi, le monde des domestiques était loin d’être aussi paisible que dans une harde de biches, et les couteaux qu’ils plantaient dans le dos de leurs collègues de temps à autre prouvait qu’ils appartenaient à un monde tout aussi cruel et imprévisible que ceux au sang bleu. Mais là n’était pas l’important. Elle le jaugea un instant, sereine.

-Tywin vous laisse donc une grande liberté. Une liberté qui doit aussi s’appliquer au choix de vos partenaires commerciaux, si je ne me trompe pas. Sourit-elle. Je pense savoir que vous avez compris depuis quelques temps déjà pourquoi je vous avais fait demandé pour une discussion privée. Car, vous me direz ce que vous en pensez, je crois bien que Beaumarché et Corval pourraient faire des échanges interessants si on leur en laissait l’occasion.
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