Podrick est issu d’une branche pauvre de la maison Payne des terres de l’ouest. Son père prénommé Cédric était un chevalier honorable, mais ne disposait d’aucune terre.

N’étant donc pas un bon partit il se contenta comme épouse de Fiona une roturière fille d’un commerçant. Le couple s’installa dans un petit village.

Afin d’assurer la subsistance de sa famille Cédric entra au service de nobles plus fortunés. Il erra donc d’un bout à l’autre des terres de l’ouest là où le devoir le réclamait.
L’éducation de Podrick fut donc confiée à sa mère. Hélas cette dernière ne se montra pas très attentionnée. Fiona s’était mariée à Cédric uniquement dans l’espoir d’une ascension sociale. Faire un enfant faisait partit du contrat et rien d’autre.

Afin d’avoir Podrick dans les pattes le moins possible, elle l’envoyait régulièrement chez le septon local sous prétexte des bienfaits d’une éducation religieuse. Le prêtre s’attacha à ce pauvre enfant, et lui enseigna l’écriture. Podrick en conserva une grande piétée.

Quant au père les peu de fois où il voyait Podrik, il lui inculqua quelques rudiments au métier des armes, et les principes de la chevalerie. Même s’il n’était pas très démonstratif Cédric éprouvait de l’affection pour son enfant. Celui-ci dans sa naïveté enfantine idolâtrait son père l’imaginant entrain de guider des armées entières et pourfendant des centaines d’ennemis à lui seul. Chevalier voilà quel était l’idéal, et l’ambition de Podrick.

Cette enfance assez misérable mais supportable s’arrêta brusquement à sa dixième année. Ce fut à ce moment-là que Cédric trouva la mort pendant la rébellion Greyjoy.
Ce décès provoqua un choc chez Podrick que sa mère ne s’occupa pas d’atténuer. En fait elle ne pensa qu’à partir dans une grande ville et y fonder un commerce grâce à ses économies. Mais il n’était pas question d’avoir un enfant dans les pattes durant cette manœuvre.

Elle l’abandonna au fameux septon en pensant, qu’il se débrouillerait avec.
Le brave homme fit du mieux qu’il put. Sachant quel avenir ambitionnait Podrick, il lui dénicha une place d’écuyer auprès d’un chevalier réputé, du moins il le crut.

Car l’homme question prénommé Lorimer et surnommé la bedaine n’était en réalité qu’un mercenaire à la noblesse plus que douteuse. Toutefois Podrick à son contact apprit les bases du métier d’écuyer, et surtout pratiqua régulièrement l’équitation. Puisque Lorimer battait campagne en offrant ses services de ci de là.

A noter que le chevalier errant se chargeait de tâches subalternes. Donc jamais Podrick ne se retrouva mêler à un véritable combat où l’on risque sa vie.

Après environ deux ans d’errance, un nouveau changement arriva dans la vie du jeune écuyer. A la différence qu’il s’agissait d’un coup de chance pour une fois. Kevan Lannister en personne se chargeait de renouveler les effectifs des garnisons dans les terres de l’ouest. Pour se faire en plus des troupes régulières, on y avait adjoints quelques mercenaires dont Lorimer et son assistant.

Ces derniers comme d’autres reîtres jugés médiocres furent affectés à l’arrière-garde afin d’y assurer la protection des vivres.
U
n jour la bourse de l’un de ses soudards craqua sur le chemin. Par conséquent quelques pièces tombèrent sur la route. De déformation en exagération, il se glissa alors la rumeur qu’au milieu de la nourriture, se cachait une grosse somme d’or.
Un groupe relativement important de brigands se constitua afin de mettre la main sur ce magot imaginaire.

L’embuscade eut lieu pendant un déplacement, et débuta par une volée de flèches. Lorimer représentant une cible facile y perdit la vie. Vint ensuite une attaque simultanée sur les flancs. Les mercenaires peu motivés de risquer leurs vies pour des sacs de haricots, et des gigots, préférèrent battre en retraire jusqu’à l’arrivée des renforts.

Seuls une poignée de combattants courageux (ou idiots) fit face. Podrick comptait parmi eux. Il tenait enfin l’occasion de faire ses preuves. Il y mit tout son cœur, et parvint à tuer son premier homme. Soyons honnête le hasard l’aida beaucoup. Au milieu de la cohue ce gamin malingre était dur à remarquer. Cela permit à Podrick d’embrocher avec son épée courte l’un des brigands. Malheureusement cet homme assez massif emporté par son élan lui tomba dessus et l’écrasa.

Ensuite les secours arrivèrent et dispersèrent les assaillants. Kevan Lannister vint en personne réaliser l’ampleur des dégâts. Les reîtres qui étaient restés, avaient ralenti les pillards suffisamment, pour qu’ils ne puissent rien prendre.

Kevan décida d’enrôler les survivants dans les troupes régulières en récompense et de renvoyer les mercenaires ayant fui. Puis le bruit d’étouffement de Podrick attira son oreille. Il dégagea le corps et vit en-dessous ce gamin malingre, qui avait su faire face contrairement à tant d’autres mieux battis. Cela le toucha surtout lorsqu’il apprit son nom de famille. Kevan décida donc de l’envoyer à Castral-Roc où on l’affecterait à un poste de véritable écuyer.

Podrick en nourrit un grand attachement envers les lannisters. Non seulement cette famille lui sauvait la vie, mais voilà qu’elle lui offrait une perspective d’avenir. Il arriva dans le siège des Lannisters plein d’espoir jusqu’à ce que sa poisse vienne frapper à nouveau.

Podrick entraperçut la plus belle « femme du monde » dans un couloir. Un serviteur percevant son intérêt lui apprit qu’elle s’appelait Myrielle Lannister, et partait le jour même à Port-Réal.
A peine le cœur du jeune écuyer battait, qu’on le lui arrachait.

Podrick est d’une timidité maladive, qui le gêne beaucoup dans le quotidien. Et ce malgré une volonté réelle de bien faire. Il est d’ailleurs quelqu’un de très assidue. C’est pourquoi il a acquis une bonne connaissance de la hiérarchie militaire, de l’héraldique, et de l’organisation générale des sept couronnes.

Ce jeune homme est d’une grande fidélité. Cette loyauté va à ses supérieurs hiérarchiques, aux lannisters, et la couronne.

C’est aussi une personne très pieuse du fait de l’attention que lui portait le septon de son village durant son enfance. D’ailleurs inconsciemment il est en quête d’affection, et désirerait que quelqu’un lui consacre un peu d’attention.

Podrick n’est pas particulièrement stupide, mais très naïf et hermétique aux subtilités. Par conséquent il prend souvent tout au premier degré.

Il a toutefois été confronté à la cruauté du monde, et conserve une certaine méfiance envers ceux n’étant pas étiqueté comme ses alliés.

De part son enfance misérable, il est assez proche du peuple, et comprend ses préoccupations.

En ce qui concerne les femmes, il n’a pas une grande expérience en la matière et sa gêne se trouve décuplée en leurs présences. De plus le jeune écuyer a une vision romantique et édulcorée des relations entre les deux sexes.

Après sa timidité l’autre trait marquant chez Podrick est son courage. Il suffit qu’il considère un péril comme faisant partie de son devoir, pour qu’il y fasse face sans la moindre hésitation. Et peu importe le péril en question. Son courage peut donc frôler l’inconscience. Cela est très visible durant les combats dans lesquels il subit une véritable transformation. Le gamin empoté cède alors la place à un véritable forcené.

Podrick est brun, plutôt grand pour son âge, et mince. Son visage rond associé à son air embarrassé, lui donne un aspect angélique, bien qu’il ne soit pas particulièrement beau. A cause de cela on a du mal à lui donner un âge précis.

Il aborde une simple coupe au bol peu travaillée.

Il est hésitant voir maladroit dans ses mouvements.

Ses tenues sont généralement simples et bas de gammes : essentiellement des tuniques pour le quotidien et des pourpoints de cuir pour les entrainements. Quant à sa tenue de combat elle ne comprend que quelques protections comme des épaulettes et des genouillères. Par contre elles sont toujours impeccables du fait de leur propriétaire.
D’ailleurs Podrick est quelqu’un de plutôt propre sur lui.

Il a aussi la manie de se tenir toujours très droit façon garde à vous quel que soit la circonstance.

Lorsqu’il parle, il a tendance à cafouiller. Afin d’éviter cela il s’adresse principalement à ses supérieurs de façon didactique comme lors d’une récitation. A noter que sa voix étant entrain de muer, elle possède une intonation changeante. Toujours du fait de son âge il est encore imberbe pour le moment.

Lors des combats les traits de Podrick se crispent énormément. L’écuyer crie également fort à chacun de ses coups. D’ailleurs il se montre étonnement vif. Même quand il est simplement en garde, il demeure à l’affut.

Podrick possède aussi des marques liées à la dureté de son existence à savoir des cales aux mains, ainsi quelques bosses et cicatrices.