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[LYS] Entre sang et parfums

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MessageSujet: [LYS] Entre sang et parfums [LYS] Entre sang et parfums Icon_minitime10.04.15 21:08

299, Aenarys (5ème Lune), Semaine 1, Jour 3.

[LYS] Entre sang et parfums Croatie-dubrovnik-remparts-credits-croatian-national-tourist-board-mario-romulic-et-drazen-stojcic

De retour à Lys...
L'équipage du Nayan fait son approche de l’île en début de soirée. Un moment opportun pour accoster au port principal en toute discrétion. Une discrétion à la bonne volonté du jeune capitaine du navire, Valsoo. La vue de la ville portuaire offrait toujours la promesse d'une halte bien méritée après ces semaines de mer. Un repos pour l'équipage, un possible travail pour le commandement du navire. Les affaires sont les affaires pour le récent engagé de la Compagnie Dorée. Un contrat, un engagement, un lien scellé il y a quelques Lunes. C'est justement un des souffleurs de secrets de la Compagnie, rencontré au dernier port, qui lui donna un message: Davos voulait le rencontrer le plus vite possible à Lys, en personne. Pour l'instant Vasloo ne l'avait jamais vu... Olaus si. L'accostage au port se fait sans grande vérification puisque le navire est connu et enregistré à la Capitainerie. Capitainerie ou se rend le capitaine du Nayan pour payer la place et déclarer les marchandises. Le Nayan était enregistré comme navire marchand... une couverture comme une autre pour un équipage de pirates mercenaires.


C'est au petit matin après une toilette et changement d’accoutrement que notre commandant du Nayan fait son petit briefing de bonne conduite. Des consignes sérieuses bien qu'il ait l'habitude de blaguer avec l'équipage. Tout le monde était sur le pont, soleil dans les yeux depuis que les voiles étaient pliées. Vasloo les scrute lentement du haut du pont supérieur de la barre.

- OYEZ les affreux ! Pour ceux qui n'ont pas encore dessaoulé, ici c'est Lys. Je-ne-veux-pas-de-vague en ville ! Vos langues dans les poches ou entre les cuisses d'une catin, personne ne parle du Nayan. Discret pour les armes et n’excitez pas les hommes d'armes. Otto reste de quart à port et Gormak gère les sorties. Messieurs... raclures et enfants de purin, à dans quelques jours !

Ca gueule, ça rit et ça discute de tous les cotés. L'ambiance était bonne. Le blond est rejoint par son bras droit et meilleur ami... Olaus. Les deux compères passent la passerelle d'abordage et trottinent le long du port. Direction: la rue principale de la ville portuaire, là ou se trouvait le souk. Boutiques, restauration, bordel de qualité, stands, magasins de toutes sortes. Vasloo aimait cette île. Rien que la laverie qu'ils dépassent dégage des senteurs à l'image des teintures pratiquées. Le parfum des femmes se propage dès le matin. Des habitants et originaires de l'ile au teint pâle et aux yeux bleus. Tout ce qu'aime le jeune mercenaire qui prend son temps au milieu de la remontée faite de pavés ou terre cuite. Il regarde à droite et à gauche les articles en vente et à troquer tout en saluant d'un regard ou d'un sourire les plus belles femmes croisées.

- L'homme des murmures nous avait dit ou déjà Olaus ?
Olaus: - Une auberge faisant office de restaurant et bordel. Plus haut après le deuxième carrefour. Je connais. C'est moyennement réputé mais discret.
- Tu m'avais dit le connaitre de vue. Si ce n'est pas lui au rendez-vous, éternues deux fois et on agira. Toi tu files pour nous frayer une sortie et moi je tire.
Olaus: - Il n'y a pas de raison qu'on nous tende un piège... tous nos méfaits sont restés en mer.
- Certes. Nous portons tout de même le passé du Nayan sur les épaules.

L'arme de jet de Valsoo était discrètement harnachée derrière son dos, tout comme ses multiples couteaux bien moins voyants qu'une épée ou autre. Vasloo était d'un naturel méfiant. C'est ainsi que les deux hommes se rendent au Ra-Hl-Bazar, là ou devrait être Davos pendant quelques jours. Possible que les deux hommes du Nayan patientent la matinée, voir la journée avant de le rencontrer. Ils vont donc prendre place dans la cour intérieure de l'établissement. Un endroit discret, décoré, paisible et surtout désert. Une légère musique résonne et une servante prend commande lorsque les deux complices prennent place sur d'immenses pouffes.

Servante: - Bien le bonjour et bienvenue au Ra-Hl-Bazar...
Déjeuner, thé, boissons aromatisées, danseuses, compagnie intime ou autres ?


- Nous prendrons deux thés et... nous sommes attendus. Si vous pouvez prévenir qui de droit.

Obligé que Davos ait prévu. Si c'était bien lui...


Dernière édition par Vasloo le 12.04.15 0:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [LYS] Entre sang et parfums [LYS] Entre sang et parfums Icon_minitime11.04.15 19:56

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Lys, voilà plusieurs mois qu'il résidait dans cette cité aux mille merveilles. Pourtant, alors qu'il en explorait chaque recoin quand il le pouvait, il en découvrait toujours des nouveaux plus surprenants encore. Il aimait cette ville et l'odeur qui s'en dégageait, une odeur parfumée laissant présagée une infinité de possibilité. L'ambiance était chaleureuse et des hommes des quatre coins du monde déambulait discrètement dans les diverses ruelles marchandes de la ville. Les échoppes étaient diverses et elles proposaient de nombreux produits exotiques qu'on ne trouvait qu'ici. Un vacarme enivrant s'échappait de chaque rues, c'était une ville pleine de vie à la population étonnamment joviale. En plus des immenses bordels dont la renommée était mondiale, l'île était connue aussi pour la taille démesurée de son port. Ici on pouvait trouver des navires venant de tous les coins d'Essos, offrant aux passants un majestueux spectacle de voiles colorées. On ne restait pas insensible aux charmes de cette cité, sûrement à cause de cette promesse qui semblait peser dans l'air, une promesse de luxure et de plaisirs où tous vos désirs pouvaient être assouvis.

Le soleil de midi, brillant de toute sa splendeur, inondait l'île d'une vague de lumière qui faisait miroiter les mille facettes d'argent des édifices qui se dressaient ici et là. Réchauffant inévitablement l'atmosphère tandis qu'une légère brise s'élevait, faisant fuir les nuages. L'astre de feu se reflétait sur les bijoux dorées des nombreux passants provoquant un étrange sentiment d'admiration chez l'homme. Il avait été difficile pour lui de convaincre ceux qui étaient censés assurer sa protection afin qu'ils le laissent libre de ses mouvements. Aussi regrettait-il parfois l'époque où il pouvait faire ce qu'il voulait sans s'en soucier. Se déplaçant anonymement dans la cité, il se cachait sous une grande cape brune avec capuche. Seul le manche luisant de son épée valyrienne aurait pu le trahir, mais il le dissimulait scrupuleusement sous l'épaisse cape brune. Promenant son regard sur les diverses jeunes filles qui lui souriaient au passage et inhalant volontairement la douce odeur de l'encens qui se dégageait des bâtisses. L'homme déambulait d'un pas léger à la recherche d'une mystérieuse auberge à la réputation miteuse.

Depuis qu'il commandait la prestigieuse compagnie de mercenaire, il ne rêvait que d'une chose. S'accaparer cette cité et en faire une base arrière de choix pour ses campagnes militaires. Alors qu'il vivait dans un opulent palais, ses hommes avaient préféré dépenser leur soldes dans les différents établissements de charme de la ville. S'il avait voulu prendre l'île par la force, ça ne lui aurait prit que quelques heures. Mais quel était l'intérêt d'abimer un tel joyaux comme Lys ? Non il prendrait la ville de façon pacifique, peut-importe le coût. Il cherchait un homme de confiance, discret et prêt à tout. Alors qu'il songeait aux possibilités. On lui avait proposé de choisir l'uns des jeunes capitaines de la flotte. Aimant l'idée d'offrir une chance à un jeune garçon inexpérimenté, il lui avait donné rendez-vous dans une vieille auberge du centre-ville.

Alors qu'il mettait les pieds dans les profondeurs de l'étrange auberge, l'une des servantes qu'il avait engagé afin de surveiller les méfaits des criminels locaux l'interpella, lui indiquant que ses invités étaient arrivé depuis déjà une bonne heure. Ce dernier, se faufila alors dans l'arrière-cour où les deux hommes l'attendaient. Ils étaient conforme à la description mais car il était un homme plutôt prudent, il plaça discrètement sa main sur le manche du large poignard recourbé qu'il cachait à l'arrière de sa cape. Découvrant son visage qui était dissimulé sous une sombre capuche, il s'annonça.

« J'espère que l'attente ne fut pas trop longue. Mais peut-être devrais-je me présenter. Je suis Davos Loraq. » Dit-il alors qu'il scrutait la réaction des deux gaillards face à lui.
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MessageSujet: Re: [LYS] Entre sang et parfums [LYS] Entre sang et parfums Icon_minitime11.04.15 23:57

Détente, beau temps, calme, attente...
Les deux marins profitent de ce moment entre eux dans la cour intérieure de l'établissement discret. Tellement discret que Vasloo remarque les fenêtres des chambres plus en hauteur. Un champ de vision qui le dérange et qu'il comblera en tirant une toile de parasol au dessus d'eux. Les premières heures à la civilisation faisaient toujours cet effet après des semaines en mer. Il fallait casser ce décalage. Le thé est rapporté par la même servante... qui tout en se penchant souffle:


Servante: - Qui de droit sera prévenu dans l'heure...

Le jeune capitaine hoche la tête et ne règle pas de suite apprenant l'attente. Une attente bien reçut pour se détendre. Une fois les boissons ingurgitées, les deux amis prennent leurs aises. Olaus nourrissait son furet tout en étalant sur la table basse de quoi écrire. Parchemin, encre et plume, le frère d'Otto se met à écrire au calme. Vasloo s'enfonce dans les immenses pouffes et fait la discussion.

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- Que fais-tu ?
Olaus: - Je suis inspiré. L'envie me vient de conter mes humeurs. Et toi, à part le journal de bord, quand vas-tu mettre en application ce que je t'ai appris ?
- Que veux-tu mon ami... je ne vais pas ma lancer dans les lettres, j'ai trop à faire avec l'équipage. Parles moi de Davos, quel homme est-il ?
Olaus: - Il est bien des choses. On dit qu'il a été esclave, qu'il est fort, vif, charismatique, croyant, rancunier. Il doit être dans le même age que toi bien qu'il fasse plus vieux. Il plait aux femmes et aime sa liberté plus qu'autre chose.
- Pas plus que ses croyances. J'ai du mal à vous suivre vous tous avec cela. Rapporter toutes actions ou tous événements aux dieux. S'il est tout cela, pourquoi mon mentor avait refusé d'intégrer la Compagnie ?
Olaus: - Peut-être que notre ancien capitaine n'avait pas confiance à son entourage. Tout ceux qui gravitent autour de Davos n'ont pas les mêmes desseins.

L'heure tourne pendant les longs échanges entre les deux hommes. Boissons recommandés et réglées, une femme prend place au fond de la cour. Enfin... une femme, elle en avait l'aspect sous sa longue toge et capuche. Elle devait attendre quelqu'un derrière les voiles de soie qui dansaient à travers l'espace clôt. Pour sur ce n'était pas Davos. Le soleil est haut dans le ciel lorsqu'un nouvelle arrivée se fait quelques minutes plus tard. Olaus termine de ranger ses parchemins, se lève et reconnait de suite le visage lorsque l'homme se découvre.

Olaus: - C'est lui, je le reconnais.

Le grand blond à gabardine hoche la tête en direction de Davos. Si celui-ci à une grande mémoire visuelle, il reconnaitra un officier du Nayan, croisé il y a un temps. Vasloo se lève à son tour et détaille les trais du visage de l'homme.

" « J'espère que l'attente ne fut pas trop longue. Mais peut-être devrais-je me présenter. Je suis Davos Loraq. » "

- Et moi Vasloo, capitaine du Nayan. Salutation Davos. Je te présente mon bras-droit Olaus, un des frères Wormius. Cette attente nous a permis de nous ressourcer.

Tout en parlant, Vasloo avance jusqu'à lui afin de tendre son avant-bras. Une salutation qui se voulait fraternelle. Comme le lui avait dit Olaus, l'homme dégageait bien des choses. Droit, franc et direct, le jeune capitaine dit:

- Bien heureux de croiser l'homme a qui nous avons fait allégeance... mercenariat dit. Parlons juste et bien Davos. Peut-être prendrais-tu un thé ou autre ?

A l'aise, sans trop en faire, Vasloo invite le chef de guerre à prendre à boire tout comme prendre place. Les deux marins mercenaires ne reprendront pas place tant que Davos ne le fait pas de lui même.
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MessageSujet: Re: [LYS] Entre sang et parfums [LYS] Entre sang et parfums Icon_minitime18.05.15 21:03

Les trois hommes prennent place à l'abri des regards...
S'en suit d'échanges diverses dans lesquelles le meneur de la Compagnie Dorée apprend à connaitre le jeune Capitaine et lui fait part de ses projets à longs et courts termes. Une façon de l'impliquer et de prévoir avec lui ce qu'il attend de l'équipage du Nayan. Une réunion secrète... qui ne l'est plus vraiment puisque les trois hommes ne se sont pas méfiés de cette "femme" en toge partie prendre place au fond de la cour. Une tromperie visuelle dissimulée derrière les voiles de tissu opaque. Une espionne, une tueuse, une femme rompue à l'art du camouflage. Celle-ci s'était rapprochée à couvert et ne loupa pas un mot. Sa mission était simple... apprendre si Davos voulait prendre possession de Lys et si oui, l’éliminer.


Hasard ou volonté divine, le furet d'Olaus s'accroche au voile dissimulant la femme en toge. Une chute de tissu qui dévoile l'espionnage au moment ou la tueuse préparait son arme de jet. Une scène presque au ralenti dans laquelle Davos lève la tête et Vasloo la tourne... faisant presque face à l'encapuchonnée. Elle tire ! Davos a le réflexe de lever son avant-bras... juste à temps pour empêcher la pointe d'atteindre son cou. Le Capitaine du Nayan se lève sur le champ en sortant un de ses couteaux. Action devenue inutile puisque l'agresseuse prend la fuite en direction du mur. Un mur qu'elle escalade aisément. Vasloo se lance à sa poursuite et grimpe difficilement tout en criant à son ami:

- OLAUS ! Suis moi à partir de la ruelle avec mon arbalète !

Davos arrache de sa peau le projectile et part de l'autre coté des rues afin de resserrer l'étau de la poursuite. Un but commun pour les trois hommes, mettre la main sur cette tueuse et la faire parler. Facile à dire, pas facile à faire. Cette dernière est agile comme un chat en se déplaçant sur les toits des maisons. Vasloo n'hésite pas à se lancer en prenant des risques. En parallèle, le blond voit son ami suivre dans la ruelle. Puis, au moment opportun lui crie de lancer son arme à répétition. CLAC CLAC CLAC le bon tireur actionne la manivelle de son arme spéciale et touche deux fois la fuyarde. Un petit carreau derrière la cuisse et un autre derrière l'épaule. Elle tombe, rampe et traverse un rideau de toit ouvrant. Vasloo enchaîne et pointe le passage troué. Il ne reste qu'une toge sur une table à manger. Il saute et atterrit dans l'habitation. Personne en vue. Possible qu'elle se cache. Vasloo descend prudemment et cherche silencieusement la cachette de la femme blessée.

Quelque chose d'humide lui tombe sur le haut du front. Le Capitaine du Nayan a le réflexe de lever immédiatement son arbalète. Geste qui empêche une grande lame d'entrer dans sa nuque. L'assassine était cachée en hauteur et lui tombe littéralement dessus. Bien qu'elle perdre son arme coincée dans le bois de l'arbalète, la femme masquée agrippe son adversaire. Heureusement qu'elle est légère, Vasloo reste debout, lâche son arme et commence un corps à corps qu'il croit gagner d'avance. L'habile blessée se met alors à s'enrouler autour de son poursuivant... qui lui ressort un de ses couteaux. Elle de son coté lui tord le doigt et arrive à retourner l'arme vers lui. C'était bien une façon de se battre parfaitement inconnue pour l'homme qui se retrouve en mauvaise posture. POC ! D'un seul coup, sans prévenir, l'assaillante masquée reçoit un violent coup derrière la tête. Olaus était arrivé à temps pour ramasser l'arme de jet et s'en était servi pour assommer la tueuse. Les deux hommes reprennent leurs souffles et regardent l'étrange femme masquée au sol.

- Pfffou. Merci camarade... tu avais déjà vu ce genre de masque ?
Olaus: - Non jamais. Ni même ses protections légères. Une origine lointaine on dirait vu le style. Ceux aux yeux bridés surement.
- On l'embarque. Faisons vite avant que les propriétaires reviennent. On va l'enrouler dans ce tapis là...

Les deux marins récupèrent les armes de la femme, l'enroulent dans le tapis et font vite pour ressortir du lieu de combat. Ils retrouvent Davos un peu plus loin et décident de continuer leurs affaires sur le Nayan. A l’inquiétude de sa blessure, Davos dit qu'il ne se plaint pas d'une goutte de sang, qu'il a vu bien pire. Une fois à bord, la masquée est enfermée, attachée et se voit retirer toutes ses protections. A la découverte de son visage, elle a bien les yeux bridés. Chaque chose en son temps, Vasloo s'en occupera en temps voulu. C'est ainsi qu'échoua l'assassinat et que Davos fera route à bord du Nayan. Enfin... il reste encore quelques surprises avant de quitter l'ile de Lys. Ceci est une autre histoire.
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