The Raven: "299 - Lune 2 - Semaine 1 - Jour 2"

The Raven: "Des éclaireurs de la Compagnie Dorée se présentent au Camp Dothraki. Celui qui les mène exige de rencontrer leur chef."

Davos Loraq: "*Lève une main afin de faire signe à ses hommes de s'arrêter*"

Davos Loraq: "*S'adressant à un garde à l'entrée*"

Davos Loraq: "Comprenez-vous ma langue ? J'exige de rencontrer celui qui vous dirige !"

Davos Loraq: "Nous sommes des émissaires de la Compagnie Dorée."

Maeri: "*Les Dothrakis montés venu arrêter les éclaireurs se regardent en silence pendant un moment, puis l'un d'eux retourne au camp au trot pour ne revenir que plusieurs minutes plus tard, une jeune esclave à la peau basanée trottant à côté du cheval.*"

Davos Loraq: "*Tente de faire des signes afin de se faire comprendre*"

Maeri: "*Elle s'exprime dans un Valyrien hésitant et à l'accent fort prononcé.* Que veulent les cavaliers ?"

Davos Loraq: "*Le jeune homme comprenant enfin qu'il pouvait s'adresser à une personne dans ce misérable camp, se redresse du haut de sa monture*"

Davos Loraq: "Je me nomme Davos Loraq. Je représente le Capitaine-Général de la Compagnie Dorée. Nous disposons d'un camp proche du votre. Nul doute que vous êtes déjà au courant."

Davos Loraq: "Nous exigeons de pouvoir rencontrer celui qui vous dirige. J'ai un message à lui transmettre en personne."

Davos Loraq: "*Il observe du coin de l'oeil le reste de la troupe, prêt à fondre sur eux s'ils montraient un signe d'hostilité*"

Maeri: "*Les Dothrakis communiquent pendant une minute dans leur dialecte rauque et brute, avant de se tourner vers la jeune fille pour qu'elle fasse la traduction.* Le noble guerrier va voir si la Khaleesi accepte de vous recevoir."

Maeri: "*L'un des guerriers trotte vers le camp et disparaît entre les tentes, pendant que les autres restent face aux éclaireurs, la main posée sur la poignée de leurs arakhs.*"

Davos Loraq: "*Les hommes accompagnant l'officier, s'agitent. Il leur fait un signe afin qu'ils se calment.*"

Maeri: "*Un guerrier à la carrure de colosse finit par revenir et pointe immédiatement Davos du doigt, la jeune fille traduit.* Vous venez. Seul. Sans arme, le guerrier va s'en assurer."

Davos Loraq: "*Sans le moindre signe d'hésitation, le jeune guerrier acquiesce de la tête et s’exécute, laissant ses armes à ses compagnons.*"

Davos Loraq: "Si c'est le souhait de la Khaleesi, j'accepte."

Maeri: "*Le cavalier approche pour lui tourner autour et s'assurer rapidement de cela, avant de l'escorter dans le camp, toujours à cheval, jusqu'à la tente centrale.*"

Davos Loraq: "*Davos entre alors dans ce qui semblait être la tente principale. Tournant autour de lui même afin d'en découvrir l'aspect, il sourit, c'était la première fois qu'il mettait les pieds sur un terrain Dothraki*"

Maeri: "*La tente est sombre, regorgeant de meuble et ustensiles d'or et d'argent, provenant de multiples cultures et peuples. La Khaleesi est assise au centre, un petit banc face à elle et une jeune femme blonde debout à ses côtés. *"

Maeri: "*Elle aiguise son arakh à ses genoux et n'arrête que pour parler à l'éclaireur, toujours dans le même dialecte, désignant le banc. La blonde se met alors à parler, dans un valyrien beaucoup plus clair.*"

Maeri: "Vous faites face à la Khaleesi Maeri, fille de Khal Torro, veuve de Khal Joqo. Qu'est-ce qui vous amène ici, Davos de la Compagnie Dorée ?"

Davos Loraq: "*S'approchant, il prend un petit moment afin de scruter cette jeune femme qui dirigeait un Khalasar. Finalement, il s'incline avec respect non sans cacher une pointe d'amusement.*"

Davos Loraq: "C'est un honneur de faire votre rencontre, Ô Khaleesi."

Davos Loraq: "Celui que je sers, le Fraakhen, souhaiterait faire votre rencontre. Nous connaissons votre situation et la proximité de Khal Drogo."

Davos Loraq: "*Souriant avidement, le jeune homme fixe la Khaleesi*"

Davos Loraq: "Mais vous vous doutez que je n'ai pas pris le risque de venir ici pour si peu."

Maeri: "*Après que la frêle blonde ait traduit les paroles, la dothraki se fend d'un sourire, puis gronde en dothraki, aussitôt traduit par l'esclave.* La Khaleesi accepterait de rencontrer votre chef, si celui-ci accepte de se déplacer lui-même."

Davos Loraq: "*Prenant un temps de pause il observe les réactions, il ne connaissait pas le protocole Dothraki, aussi pensait-il qu'il fallait en venir aux faits*"

Maeri: "La Khaleesi vous somme d'en venir plus vite aux faits alors, si vous êtes venus pour autre chose."

Davos Loraq: "Voyez-vous, *dit-il alors qu'il continuait à observer les lieux* mon général est un homme dangereux."

Maeri: "*La Khaleesi repose son arakh à ses côtés, lame vers le sol, elle en fait tourner la poignée contre sa paume. Son regard bleu sombre scrutant le jeune homme.*"

Davos Loraq: "Aussi, je pense que votre Khaleesi ferait une erreur si elle ne prenait pas de précautions avec cet homme."

Davos Loraq: "Il faudrait qu'elle assure ses arrières."

Davos Loraq: "*Puis fixant de nouveau, Maeri*"

Davos Loraq: "Aimez-vous l'or, ö Khaleesi ?"

Maeri: "*La Khaleesi se contente de ricaner puis se tourne vers son esclave pour parler.* La Khaleesi affirme qu'elle connaît un homme plus dangereux encore au nord de votre position et qu'elle a déjà traité avec des hommes dangereux."

Maeri: "*Elle se saisit d'une coupe d'argent et y verse un alcool étrange à la senteur inhabituel pour des non-dothrakis.* La Khaleesi apprécie l'or comme tout homme."

Davos Loraq: "Cet homme est un homme aux coutumes Dothraki. De là où nous venons, le danger est plus sournois. Je ne cherche qu'à éviter les surprises à la Khaleesi."

Davos Loraq: "Si je vous disais que j'ai le moyen de vous offrir de grandes richesses, ô Khaleesi. Ainsi que l'assurance qu'aucune mauvaise surprise ne viendra vous mettre en danger."

Maeri: "*Maeri pousse une autre coupe de kéfir vers le jeune homme puis se renfonce dans son siège avec un sourire en coin.*"

Davos Loraq: "*L'homme sourit, il espérait qu'elle commençait à comprendre.*"

Maeri: "Aux yeux de ma Khaleesi, vous êtes pour l'instant le sournois venu proposer quelque chose à des Dothrakis sans l'accord de l'homme dangereux qu'est votre chef."

Davos Loraq: "*Il éclate de rire, ils se comprennent*"

Davos Loraq: "Et votre Khaleesi est bien avisée de le remarquer."

Davos Loraq: "J'ai appris que vous déteniez un autre sorte de trésor."

Davos Loraq: "Celui-là même qui pousse Drogo à venir jusqu'ici."

Davos Loraq: "Une belle prise !"

Davos Loraq: "Alors en signe de respect et ceci afin de vous prouvez de mon honnêteté envers vous. Je vous dirais ceci."

Maeri: "*Maeri sourit toujours mais son regard se fait plus concentré, elle avale la moitié de sa coupe et la repose devant elle.* Viserys de la maison Targaryen a bien été capturé. Il fera un bon esclave."

Davos Loraq: "Cet esclave que vous gardez. Mon chef pourrait le vouloir. Cependant, moi, je ne souhaite pas voler vos prises, ö Khaleesi."

Davos Loraq: "Avez-vous entendu parler de Daenerys Targaryen ?"

Maeri: "La femme de Khal Drogo, une Khaleesi indigne comme il s'en est rarement vu. Elle a fuit comme la faible qu'elle est."

Davos Loraq: "Et vous avez raison ! Ne serait-elle pas une belle prise ?"

Davos Loraq: "Imaginez si vous aviez les deux. Les monarques du monde entier vous mangerez dans la main !"

Davos Loraq: "Vous auriez soumis les dragons !"

Maeri: "*La Khaleesi fronce les sourcils et attire brusquement son esclave à elle, l'installant sur ses genoux.* Comment sauriez-vous où est la deuxième Targaryen ?"

Davos Loraq: "*Le jeune homme se rapproche d'un pas lent des deux femmes*"

Davos Loraq: "Je le sais, c'est tout. Et car j'ai du respect pour vous. Je serais prêt à vous l'offrir, contrairement à celui que je sers, si vous m'aidiez."

Davos Loraq: "*Davos tend son bras en direction de la Khaleesi. De sa manche dépasse deux boucles d'oreilles en émeraude. *"

Davos Loraq: "Cela vous plait-il ? Je vous l'offre. Et je pourrais vous en offrir bien plus, encore. Des monticules entiers !"

Maeri: "*La Khaleesi ne fait aucun geste pour l'arrêter mais le surveille du regard.* Et comment la Khaleesi pourrait-elle vous aider ?"

Davos Loraq: "Nos objectifs sont semblables Khaleesi. Vous me semblez être une femme forte. Et voyez-vous je suis un homme fort pour les miens. Et vous, comme moi, nous n'aimons pas les faibles."

Davos Loraq: "Et certains qui dirigent les miens sont des êtres faibles et lâches. Ce que je veux de vous ? Que vous m'aidiez à purifier ces terres des faibles qui la peuplent."

Maeri: "*Elle attrape les deux boucles d'oreilles d'un rapide geste de la main et les inspecte d'un regard calme.* La Khaleesi veut voir Khal Drogo mort. Elle devine que vous voulez voir quelqu'un d'autre mort."

Davos Loraq: "*Le jeune homme plonge son regard dans celui de la jeune femme*"

Davos Loraq: "Et si nous vous aidons, croyez-moi. Vous avez toutes vos chances de vaincre Khal Drogo."

Davos Loraq: "Khal Drogo vaincu. Votre Khalasar riche et glorieux. Les deux taragaryens vous appartenants."

Davos Loraq: "Une situation fort louable. Surtout en ce moment."

Maeri: "*La Khaleesi finit par relâcher les deux pierres précieuses dans la main de sa petite esclave et relève les yeux vers l'homme.*"

Maeri: "La Khaleesi demande ce que vous y gagneriez et combien de faibles doivent mourir de cette façon ?"

Davos Loraq: "Je n'aurais pas pris le risque de venir vous rencontrez en personne, si j'avais l'intention de vous trahir. Soyez-en certaine ô Khaleesi."

Davos Loraq: "Les miens ne peuvent être mener par des faibles. Tout comme les vôtres."

Davos Loraq: "Mon souhait est de purifier les miens et en échange je vous offrirais ce qu'aucun autre ne pourra vous offrir."

Davos Loraq: "Lorsque le combat tournera en notre faveur. Tuez ceux qui dirigent ma Compagnie. Ni plus ni moins."

Davos Loraq: "Ô Khaleesi, les choix dont nous disposons sont peu nombreux."

Davos Loraq: "Nous pouvons être adversaire et alors soit Drogo aura notre tête. Soit ce sera, celui que je sers. Car croyez-moi, ce n'est pas le genre d'homme à offrir."

Davos Loraq: "Ou alors nous pouvons nous entraider et votre gloire dépassera celle de tous les autres Khal."

Maeri: "*Elle éclate brutalement d'un rire rauque et agressif, donnant une petite claque sur la cuisse de son esclave.*"

Davos Loraq: "Ils se courberont devant-vous."

Davos Loraq: "*Il sait que le jeu vient de commencer*"

Maeri: "La Khaleesi espère que votre or est suffisant pour payer toutes ses morts. Et que la dragon est bel et bien en votre possession."

Davos Loraq: "Je ne promet jamais rien dans le vent, Khaleesi."

Davos Loraq: "Je n'ai rien à perdre. Nous avons tout à gagner."

Davos Loraq: "*Il incline la tête, une nouvelle fois, plongeant son regard sur la jeune Khaleesi.*"

Maeri: "Faut-il encore que le grand Khal Drogo tombe. *La Khaleesi se fend d'un sourire mauvais.* La Khaleesi vous demande de vous assurer que sa mort lui revienne pour qu'elle puisse s'occuper de vos supérieurs."

Davos Loraq: "Des vies contre la promesse d'une fortune et d'une nouvelle prise. Voici mon offre."

Davos Loraq: "Je m'assurerais de cela. Sa mort vous en sera plus profitable qu'à moi."

Davos Loraq: "Les miens m'écoutent. Cela sera facile."

Maeri: "*La Khaleesi se renfonce dans son siège et plante son regard bleu sur lui.* S'il devait mourir d'une autre main, la Khaleesi espère que vous saurez lui apporter la preuve de sa mort et la tresse du Khal."

Davos Loraq: "*Il acquiesce d'un signe de la tête. Se retournant, il observe les lieux. Il avait vécu dans des lieux bien plus rudimentaires, après tout les Dothrakis n'étaient peut-être pas des sauvages*"

Davos Loraq: "*Faisant une nouvelle fois face à la Khaleesi.*"

Davos Loraq: "C'est tout ce que j'avais à dire. Acceptez-vous ?"

Maeri: "*Repoussant sa jeune esclave doucement, Maeri se redresse d'un coup et plante son regard dans les yeux de l'éclaireur.* Si Drogo tombe, la Khaleesi fera en sorte que tes faibles meurent."

Maeri: "Si Drogo vainc. Les faibles seront tous morts."

Davos Loraq: "Nous nous comprenons. Je m'assurerais que les miens ne tentent rien contre vous."

Davos Loraq: "*Incline la tête*"

Davos Loraq: "Oh et Khaleesi."

Davos Loraq: "Je ne doutes pas de votre intégrité. Mais si l'idée de me dénoncer vous venez en tête. Sachez que personne chez les miens, ne vous croirez."

Maeri: "*Maeri sourit simplement et se rassoit, terminant son verre de kéfir.* Va dire à ton chef que je veux bien le recevoir."

Je vous laisse donc choisir qui nettoie, met au propre et poste...Ce serait cool de faire ça trèèès rapidement =D

Merchi <3

Citation :

Je me permet de le poster ici afin de pouvoir le copier-coller.

Le soleil était au plus haut dans le ciel alors qu'une poignée de cavaliers en armures chevauchaient  à bride abattue en direction du camp Dothraki. Ces derniers faisaient face à un groupe de Dothrakis, bien plus nombreux qu'eux. Mais alors que celui qui semblait diriger le premier groupe leur fit signe de faire un arrêt, le second groupe vint à leur rencontre. Le meneur qui n'était autre que Davos Loraq prit en premier la parole.

« Cavaliers, j'exige de rencontrer celle qui vous dirige ! Nous sommes des émissaires de la Compagnie Dorée. Comprenez-vous ma langue ? » Beugla-il.

Les Dothrakis se regardèrent en silence pendant un moment, puis l'un d'eux retourna au camp au trot pour ne revenir que plusieurs minutes plus tard, une jeune esclave à la peau basanée trottant à côté de son cheval. Le jeune homme comprenant enfin qu'il pouvait s'adresser à une personne dans une langue qu'il comprenait, se redressa du haut de sa monture.

« Que veulent les cavaliers ? » Dit-elle dans un Valyrien hésitant et à l'accent fort prononcé.
« Je me nomme Davos Loraq. Je représente le Capitaine-Général de la Compagnie Dorée. Nul doutes que vous êtes déjà au courant du camp fortifié dont nous disposons à quelques lieux d'ici. Nous exigeons de pouvoir rencontrer celui qui vous dirige. J'ai un message à lui transmettre en personne. »

Alors que les mercenaires observaient les sauvages du coin de l'oeil, prêt à fondre sur eux, s'ils montraient un signe d'hostilité. Les Dothrakis communiquèrent pendant une longue minute dans un dialecte rauque et brute, avant de se tourner vers la jeune fille afin qu'elle en fasse la traduction.

« Le noble guerrier va voir si la Khaleesi accepte de vous recevoir. » Annonça t'elle.

L'un des guerriers prit la direction du camp, avant de disparaître entre les tentes. Pendant ce temps, les autres restèrent face aux émissaires, la main posée sur la poignée de leurs arakhs, vigilants. Les hommes accompagnant l'officier mercenaire, s'agitèrent. Ils étaient peu rassurés mais ce dernier leur ordonna de rester tranquille. Un guerrier à la carrure de colosse finit par revenir et pointa immédiatement Davos du doigt, la jeune fille traduisit.

« Vous venez. Seul. Sans arme, le guerrier va s'en assurer. »
« Si c'est le souhait de la Khaleesi, j'accepte. » Répondit-il.

Sans le moindre signe d'hésitation, le jeune guerrier acquiesca de la tête et s’exécuta, laissant ses armes à ses compagnons. Le cavalier s'approcha pour lui tourner autour et ainsi s'assurer rapidement qu'il ne lui restait aucune arme, avant de l'escorter dans le camp, toujours à cheval, jusqu'à la tente centrale. Le jeune homme entra alors dans ce qui semblait être la tente principale. Tournant autour de lui même afin d'en découvrir l'aspect, il sourit, c'était la première fois qu'il mettait les pieds sur un terrain Dothraki. La tente était sombre, regorgeant de meubles et ustensiles d'or et d'argent, provenant de multiples cultures et peuples. La Khaleesi était assise au centre, un petit banc face à elle et une jeune femme blonde debout à ses côtés. Elle aiguisait son arakh à ses genoux et n'arrêta que pour parler à l'éclaireur, toujours dans le même dialecte, désignant le banc. La blonde se mit alors à parler, dans un valyrien beaucoup plus clair.

« Vous faites face à la Khaleesi Maeri, fille de Khal Torro, veuve de Khal Joqo. Qu'est-ce qui vous amène ici, Davos de la Compagnie Dorée ? »

S'approchant, le jeune guerrier prit un petit moment afin de scruter cette jeune femme qui dirigeait un Khalasar. Finalement, il s'inclinait avec respect non sans cacher une pointe d'amusement.

« C'est un honneur de faire votre rencontre, Ô Khaleesi. Celui que je sers, le Fraakhen, souhaiterait faire votre rencontre. Nous connaissons votre situation et la proximité de votre adversaire Khal Drogo. » Souriant avidement, le jeune homme fixait la Khaleesi. « Mais vous vous doutez que je n'ai pas pris le risque de venir ici pour si peu. »

Prenant un temps de pause il observait les réactions, il ne connaissait pas encore le protocole Dothraki, aussi pensait-il qu'il fallait en venir aux faits. Après que la frêle blonde ait traduit les paroles, la dothraki se fendit d'un sourire, puis gronda en dothraki, aussitôt traduit par l'esclave.

« La Khaleesi accepterait de rencontrer votre chef, si celui-ci accepte de se déplacer lui-même. La Khaleesi vous somme aussi d'en venir plus vite aux faits alors, si vous êtes venus pour autre chose. »

« Voyez-vous, mon Général est un homme dangereux. » dit-il alors qu'il continuait à observer les lieux. « Aussi, je pense que vous feriez une erreur si vous ne preniez pas de précautions avec lui. Il faudrait que assuriez vos arrières. »

Puis alors qu'il plongeait son regard dans les yeux de la jeune reine. Cette dernière reposait son arakh à ses côtés, lame vers le sol, elle en faisait tourner la poignée contre sa paume. Son regard bleu sombre scrutant le jeune homme.

« Aimez-vous l'or, Ô Khaleesi ? » Demanda-il, finalement avec une pointe de malice.

Elle se contenta de ricaner puis se tournant vers son esclave pour parler. La jeune femme se saisit d'une coupe d'argent et y versait un alcool étrange à la senteur inhabituel pour des non-dothrakis.

« La Khaleesi affirme qu'elle connaît un homme plus dangereux encore au nord de votre position et qu'elle a déjà traité avec des hommes dangereux. La Khaleesi apprécie aussi l'or comme tous les hommes. »

« Cet homme est un homme aux coutumes Dothraki. De là où je viens, le danger est plus sournois, plus secret. Je ne cherche qu'à éviter les surprises à la Khaleesi. » Puis après un sourire, il reprit. « Si je vous disais que j'ai le moyen de vous offrir de grandes richesses, ô Khaleesi. Ainsi que l'assurance qu'aucune mauvaise surprise ne viendra vous mettre en danger lors de la rencontre. »

Maeri poussait alors une autre coupe de kéfir vers le jeune homme, qui l'attrapait rapidement, puis elle se renfoncait dans son siège avec un sourire en coin.

« Aux yeux de ma Khaleesi, vous êtes pour l'instant le sournois venu proposer quelque chose à des Dothrakis sans l'accord de l'homme dangereux qu'est votre chef. »

L'homme éclatait de rire, ils se comprenaient, enfin. Du moins, il l'espérait. Se relevant, il reprit la parole avec une assurance renouvelée.

« Et la Khaleesi est bien avisée de remarquer cela. » Dit-il en ricanant. « J'ai appris que vous déteniez un autre trésor. Celui-là même qui pousse Drogo à venir jusqu'ici. Une belle prise, d'ailleurs ! »

Maeri souriait toujours mais son regard se faisait plus concentré, elle avalait la moitié de sa coupe et la reposait aussitôt devant elle.
« Viserys de la maison Targaryen a bien été capturé. Il fera un bon esclave ! »
« Cet esclave prestigieux que vous gardez. Mon chef pourrait le vouloir et le reprendre. Cependant, moi, je ne souhaite pas voler vos prises, Ô Khaleesi. Avez-vous déjà entendue parler de Daenerys Targaryen ? »
« La femme de Khal Drogo, une Khaleesi indigne comme il s'en est rarement vu. Elle a fuit comme la faible qu'elle est. »
« Et vous avez raison, c'est une faible. Mais ne serait-elle pas une belle prise ? Imaginez si vous aviez les deux Targaryens. Les monarques du monde entier vous mangerez dans la main. Vous auriez soumis les dragons ! » Dit-il d'une forte voix.

La Khaleesi fronçait les sourcils et attirait brusquement son esclave à elle, l'installant sur ses genoux. Alors que le jeune homme s'approchait lentement des deux femmes avec une assurance nonchalante.

« Comment sauriez-vous où est la deuxième Targaryen ? » Dit-elle, troublée.
« Je le sais, c'est tout. Et car j'ai du respect pour vous. Je serais prêt à vous l'offrir, contrairement à celui que je sers, si vous m'aidiez.» Davos tendit son bras en direction de la Khaleesi. De sa manche dépassait deux boucles d'oreilles en émeraude. « Cela vous plait-il ? Je vous l'offre. Et je pourrais vous en offrir bien plus, encore. Des monticules entiers ! »

La Khaleesi ne faisait aucun geste pour l'arrêter mais le surveillait tout de même du regard.

« Et comment la Khaleesi pourrait-elle vous aider ? »
« Nos objectifs sont semblables Khaleesi. Vous me semblez être une femme forte. Et voyez-vous je suis un homme fort pour les miens. Et vous, comme moi, nous n'aimons pas les faibles. Et certains qui dirigent les miens sont des êtres faibles et lâches. Ce que je veux de vous ? Que vous m'aidiez à purifier mes terres. »

Elle attrapait les deux boucles d'oreilles d'un rapide geste de la main et les inspectait d'un regard calme. Alors que le jeune homme la fixait, sourire en coin.

« La Khaleesi veut voir Khal Drogo mort. Elle devine que vous voulez voir quelqu'un d'autre mort.»
« Et si nous vous aidons, croyez-moi. Vous avez toutes vos chances pour vaincre Khal Drogo. Il serait défait. Votre seriez riche et glorieuse et les derniers Targaryens seraient à vous. Une situation fort louable. Surtout en ce moment ! »

La Khaleesi finit par relâcher les deux pierres précieuses dans la main de sa petite esclave et relevait ses yeux vers l'homme.

« La Khaleesi demande ce que vous y gagneriez et combien de faibles doivent mourir de cette façon ? »

« Tout d'abord, sachez que je n'aurais pas pris le risque de venir vous rencontrez en personne, si j'avais l'intention de vous trahir. Soyez-en certaine ô Khaleesi. » Il fit une pause, quelques secondes puis il reprit. « Les miens ne peuvent être sous l'autorité d'une bande de lâches. Tout comme les vôtres, j'imagine. Je ne souhaite que nettoyer ma compagnie de la faiblesse qui la ronge et en échange de votre aide, je vous offrirais ce qu'aucun autre ne pourra vous offrir. Lorsque le combat tournera en notre faveur. Tuez ceux qui dirigent ma compagnie. Ni plus ni moins. » Il plongea alors, une nouvelle fois, son regard dans celui de la jeune reine des sauvages.
« Ô Khaleesi, les choix dont nous disposons sont peu nombreux. Nous pouvons être adversaire et alors soit Drogo aura notre tête. Soit ce sera, celui que je sers. Car croyez-moi, ce n'est pas le genre d'homme à offrir des cadeaux. Ou alors nous pouvons nous entraider et votre gloire dépassera celle de tous les autres Khal, n'est-ce pas là, ce que vous désirez ? »

Elle éclatait alors brutalement d'un rire rauque et agressif, donnant une petite claque sur la cuisse de son esclave. Davos savait que le jeu pour le pouvoir venait de commencer, aujourd'hui.

« La Khaleesi espère que votre or est suffisant pour payer toutes ses morts. Et que la dragon est bel et bien en votre possession. »
« Je ne promets jamais rien dans le vent, Khaleesi. Des vies contre la promesse d'une fortune et d'une nouvelle prise. Voici mon offre. » Dit-il.
« Faut-il encore que le grand Khal Drogo tombe. » La Khaleesi se fendait d'un sourire mauvais.« La Khaleesi vous demande de vous assurer que sa mort lui revienne pour qu'elle puisse s'occuper de vos supérieurs. »
« Je m'assurerais de cela. Sa mort vous en sera plus profitable qu'à moi. »

Elle se renfonçait dans son siège et plantait son regard bleu sur lui. « S'il devait mourir d'une autre main, la Khaleesi espère que vous saurez lui apporter la preuve de sa mort et la tresse du Khal. »

Il acquiescait d'un signe de la tête. Se retournant, il observait les lieux. Il avait vécu dans des lieux bien plus rudimentaire. Après-tout les Dothrakis n'étaient peut-être pas si sauvage que cela. Puis faisant une nouvelle fois face à Maeri, il dit.

« C'est tout ce-que j'avais à dire. Acceptez-vous mon offre ? »

Repoussant sa jeune esclave doucement, Maeri se redressait d'un coup et planta son regard dans les yeux de l'émissaire.

« Si Drogo tombe, la Khaleesi fera en sorte que tes faibles meurent. »
« Nous nous comprenons. Je m'assurerais que les miens ne tentent rien contre vous. » Puis inclinant de la tête, il annonça. « Avant de partir, Khaleesi ! Bien que je ne doutes pas de votre bonne volonté, je préfère vous prévenir. Si jamais l'idée vous venez de tenter de me dénoncer, personne ne vous croirez votre version des faits chez moi. »
Maeri souriait simplement et se rassit, terminant son verre de kéfir. « Va dire à ton chef que je veux bien le recevoir. »

Oublie pas de le mettre en spoiler =D