299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR

Sujet: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 26.04.16 20:44

Révolution Collégiale
299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3

A son retour de l’entrevue avec les sauvageons, Jon Snow avait rapidement rejoint le Lord Commandant, lui faisant alors part des libertés qu’il avait prises pour pouvoir obtenir l’éventualité d’une alliance. Assouplir les vœux, les paroles de l’intendant avaient eu l’effet d’une massue sur lui. Il lui avait donné une entière liberté pour parler aux sauvages et rattraper le fiasco engendré par Jaime Lannister mais il ne s’attendait pas à ce qu’il lui revienne avec ce genre de proposition. Au-delà des conséquences que cela aurait au sein même du Mur, le Lord Commandant se devait aussi de penser à la réaction que pourraient avoir les Sept Couronnes. Une voix dans ses pensées tentait de lui rappeler que jusqu’à présent, beaucoup de Seigneurs n’avaient tout simplement plus aucun respect pour la Garde de Nuit et que jusqu’à preuve du contraire… Ils n’avaient aucun pouvoir décisionnaire sur ces terres.

Il congédia son intendant, lui expliquant qu’il lui faudrait du temps pour y réfléchir. La Louve réclamait d’avoir l’appui du Lord Commandant avant de confirmer son alliance mais il ne pouvait décemment pas prendre cette décision à la légère. Plusieurs jours s’écoulèrent au cours desquels il en discuta avec son intendant, avec Mestre Aemon aussi ainsi que le Premier Ingénieur et l’homme qui assurait le rôle de Premier Patrouilleur jusqu’au retour de Benjen Stark (ou la découverte de son cadavre). Certains avaient un avis tranché, d’autres plus partagé, le débat était houleux et à aucun moment ils n’arrivèrent à un consensus acceptable.

Ce fut pour cette raison que chaque membre de la Garde était ce soir invité à rejoindre la cantine, cette décision était trop importante pour qu’un seul homme ne la prenne, elle changerait le visage de la garde de nuit tout entière et à ce titre…Cette soirée était unique car elle marquerait un possible tournant dans l’histoire de la Garde de Nuit.

Il se leva, faisant place à toute l’assemblée présente et s’exprima enfin d’une voix forte et claire :

« Mes frères, je me présente devant vous non pas comme votre Lord Commandant sur le point de vous donner un ordre mais comme un frère juré égal à chacun d’entre vous, avec un choix à vous soumettre, un choix qui changera nos vies et celles de nos successeurs, pour les temps à venir. »

Le Vieil Ours était un orateur aguerri mais cela ne signifiait pas qu’il souhaitait se perdre en palabres. Fidèle à son habituelle, il trancha en plein cœur du sujet, sa voix résonnant dans toute la pièce.

« Je suis allé trouver le clan de sauvageons qui a établi son camp, avec ma permission, au pied du Mur. Je suis allé parlementer avec leur cheffe parce que nous avons un ennemi commun, un ennemi si vaste et si puissant qu’il nous rassemble quand tout nous séparait depuis des siècles, y compris un désir de vengeance réciproque pour les pertes accumulées des deux côtés. »

Il ne voulait pas diminuer la portée des dissensions qui avaient existé entre les deux populations. Elles existaient et ils ne pouvaient pas les ignorer. Ils ne pourraient aller de l’avant qu’en résolvant leurs différences, pas en les enfouissant sous une épaisse couche de neige pour les voir ressortir plus tard.

« Vous connaissez tous la véritable menace qui plane au-delà du Mur. Certains d’entre vous ont combattu les morts-vivants, d’autres plus rares ont déjà posé les yeux sur un Marcheur Blanc. Nous les avons pris pour de simples légendes, héritage fantastique de l’Age des héros… mais ils sont vrais, aussi vrais que l’hiver qui arrive sur nous et surtout, aussi vrais que la menace qu’ils représentent pour nos vies et pour celles de tous les habitants des Sept Couronnes. Ils ne font pas de distinction entre peuple libre et Garde de Nuit, ni entre les différentes régions ou les différents cultes de Westeros. Ils tuent sans discriminer et sitôt mortes, leurs victimes se relèvent pour venir grossir les rangs de leurs armées. Le Mur est tout ce qui les sépare de nous, le Mur et près de cent mille sauvageons qui finiront par tomber tôt ou tard sous leurs assauts… et apporter cent mille morts-vivants de plus à leurs rangs. »

Voilà la réalité face à laquelle le Lord Commandant voulait les confronter. Les sauvageons ne seraient pas longtemps un rempart entre eux et les Autres. Sans la protection du Mur, ils finiraient par mourir, les uns après les autres, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus âme qui vive de l’autre côté de l’immense muraille.

« En mon nom, mon intendant Jon Snow a achevé les négociations que nous avions entamé avec ce clan. Ce clan peut paraître petit, avec sa vingtaine d’hommes mais ils ont rapporté, au prix des vies de plusieurs d’entre eux, des armes capables de tuer les Marcheurs Blancs là où notre acier s’effrite comme la glace sous leurs coups. En retour de leur aide et d’une partie de leurs armes, ils ont posé leurs demandes. »

L’ancien seigneur de l’île-aux-Ours en arrivait à la partie la plus difficile de son discours mais il ne pouvait pas s’arrêter maintenant. Inspirant profondément, Jeor poursuivit avec autant de force, sinon plus, que précédemment.

« Les sauvageons ont demandé à ce que nous soyons aussi libres qu’ils le sont, libres comme eux de prendre femme et libres comme eux d’engendrer une descendance. Cela va contre certains des vœux les plus fondamentaux de notre ordre, dédié à la protection de ce Mur depuis des millénaires. Voilà pourquoi, en dépit de la confiance que vous avez placée en moi en m’élisant Lord Commandant, je ne peux pas prendre cette décision à votre place. Je vous demande simplement d’écouter les arguments qui vont vous être présentés et de prendre votre décision en considérant ce qui est le mieux pour les Sept Couronnes et pour la Garde. »

Il fit une courte pause et posa son regard vers l’homme qui allait sans doute être déterminant dans ce vote, plus qu’il ne l’était lui-même. Il était fier de lui, même s’il savait mal le lui montrer parfois et il espérait que le jeune intendant ne le décevrait pas.

« Jon Snow ! Viens me rejoindre, je te prie. Explique à nos frères le bien-fondé de cette décision. »

Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 01.05.16 14:07

Le Vieil Ours avait expliqué leur présence ici mais c’était à Jon de défendre cette réforme incroyable. Snow s’avança jusqu’à l’estrade avant de se tourner vers l’audience. Il vit la crinière blonde de Jaime, l’expression sérieuse d’Isendre et le visage de marbre d’Ahmard. Il reconnut Luna, présente avec son clan, dont un homme au front marqué.

L’intendant prit la parole d’une voix forte et intelligible.

- Mes frères, la majorité d’entre vous ont vécu ici plus longtemps que moi. J’ai pourtant eu le malheur d’assister à la première venue de morts-vivants au Mur depuis des siècles.

Il regarda ses frères avant de poursuivre d’un ton plus solennel encore.

- Je n’oublierai jamais les yeux bleus d’Othor quand il a essayé de tuer le Commandant et vous garderez toujours en mémoire ceux de Jafer Flowers, qui a tué Ser Jaremy. Certains ont croisé leur route depuis et connaissent la terreur qu’inspirent ces créatures ressuscitées.

Jon posa notamment son regard sur Isendre qui les avait croisées récemment.

- Pendant des millénaires, la Garde a protégé les Sept Couronnes mais les siècles passant, nous avons oublié notre véritable mission. Ce dont nous devons protéger les royaumes des hommes – tous les royaumes – ce n’est pas des sauvageons, mais de ces créatures surnaturelles, ennemis de tout ce qui vit. Si nous échouons, elles conquerront le Nord puis le Sud, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de vie sur cette terre. Tous ceux que vous avez connu, que vous avez aimé, finiront en cadavres réanimés, esclaves serviles des Marcheurs Blancs.

Jon ressentait le besoin de rappeler ces circonstances exceptionnelles et pourquoi il était primordial de prendre des mesures radicales.

- Nous ne pourrons pas vaincre seuls et l’aide du Sud s’avère au mieux incertaine. Si le Roi nous envoie des renforts en vivres et en combattants, tant mieux mais nous ne pouvons pas remettre cette lourde responsabilité au hasard. Nous avons deux choix : continuer comme avant et espérer que mille hommes et le Mur suffiront à repousser les Autres… ou bien changer profondément notre nature et nos alliances pour être mieux préparés à la prochaine longue nuit.

Il savait dans son cœur que quoi qu’il advienne aujourd’hui, il serait aux côtés de Luna quand les Autres arriveraient. Jon ne laisserait pas la femme qu’il aimait seule face aux ténèbres.

- Oui, ma proposition est radicale. Je propose que nos vœux soient assouplis de sorte à pouvoir avoir femme et enfants, et à nous mouvoir au Mur mais aussi au-delà du Mur et dans le Don, sous certaines conditions. Ainsi, si le peuple libre se joint à nous dans cette lutte, ce sera en tant qu’égaux.

Voilà, le direwolf était lâché dans la nature maintenant mais il n’avait pas terminé son plaidoyer.

- Beaucoup d’entre vous ont appris ces derniers mois que les sauvageons n’étaient pas si différents que nous. Ils ont leur culture mais qui n’a jamais eu de différences avec un frère, qui venait du Nord, de l’Ouest ou encore de Dorne ? Nous avons beaucoup à apprendre d’eux, qui connaissent la menace des Autres. Le clan de Luna ici présente a fait des sacrifices pour s’emparer d’armes capables de tuer les Marcheurs Blancs. Ils se sont présentés à nous quand ils auraient pu nous ignorer. C’est une chance qui s’offre à nous de s’unir, peut-être la dernière avant qu’il ne soit trop tard, c’est pourquoi je vous exhorte à choisir une vois incertaine mais celle qui porte le plus d’espérance.

Pour finir, il tint à rappeler les vœux qu’il jugeait fondamentaux.

- Je suis l’épée dans les ténèbres, je suis le veilleur aux remparts. Je suis le feu qui flambe contre le froid ! La lumière qui rallume l’aube ! Le bouclier protecteur des royaumes humains ! Aujourd’hui plus que jamais, nous portons sur nos épaules le même poids que les premiers de notre ordre et face à la nuit éternelle, qui voulons-nous être ? Ceux qui ont laissé leur ordre et leur peuple mourir parce qu’ils n’auront pas su évoluer ? Ou bien ceux qui auront redéfini la Garde de sorte à accomplir leur devoir coûte que coûte ? Ce choix n’est pas entre les mains d’un roi ou de grands seigneurs du sud, il vous appartient !

Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 01.05.16 14:07

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'Dé 20' : 15

Dernière édition par Luna le 28.05.16 20:48, édité 1 fois

Ce jour marquerait l’histoire à jamais et peu en importait l’issus. L’un comme dans l’autre, chaque Hommes seraient témoins de quelque chose de bon ou de terriblement mauvais. Luna était nerveuse. À l’extérieur, elle semblait plus fermée que jamais, le visage inexpressif, et les yeux rivés vers un objectif invisible. Elle avait préparé ses hommes et ses femmes pour ce soir, cette nuit, elle n’aurait toléré aucune bévue, bien décidée à ne prendre aucun risque. Et si elle pouvait faire confiance à chacun des membres de son clan, il y avait une personne dans La Meute qui avait perdu et bafouiller cette confiance. Hilda…
Son regard s’était posé sur celle qu’elle laissait derrière avant de rejoindre l'intérieur de château noir, elle lui interdisait catégoriquement de les accompagner et l'avait donc laisser au campement. Elle avait toléré son "retour" au clan, mais elle ne lui offrait absolument rien, si elle souhaitait dormir au chaud et manger, elle devait se débrouiller. Hilda avait choisi de quitter La Meute et Luna était bien décidé à le lui rappeler.

Même si cela devait lui briser le cœur.

L’amour qu’elle portait à sa sœur ne devait en rien devancer celui qu’elle portait à son clan tout entier. Elle souhaitait voir chacun d’eux vivre et vieillir, elle voulait les protéger et protéger leur Terre. Paradoxalement, elle les menait droit vers une guerre qui serait aussi difficile que sanglante, mais à ces yeux, cela en valait le coup si les survivants et les futures générations de la meute pouvaient vivre en paix.
Son regard se porta sur Heklar, à sa droite, il esquissa un sourire discret en remarquant les yeux de Luna posé sur lui. Il était fier d’elle, bien qu’il ne fût pas encore convaincu par les plans de celle-ci, il n’en restait pas moins qu’elle était allé au bout des choses et continuait aujourd’hui à se battre pour la survie de son clan sans avoir à en perdre leur dignité dans une fuite suicidaire vers le Sud.

Luna posa ensuite ses yeux sur le nouveau venu, Josua, il était encore très affaibli par ses derniers jours et la louve ne pouvait s’empêcher de garder un œil sur celui-ci. Quelque chose les liait, au-delà du fait qu’ils étaient tous deux sauvageons. Au pied de Luna se trouvait Tremånar, l’alpha qu’elle avait capturé durant l’attaque ainsi que Maytook qui faisait trois fois la taille du premier.
La voix du vieil ours se fit entendre, annonçant que ce soir, ce serait à chaque membre de la garde de nuit qu’incombait de prendre cette décision. Le regard de la sauvageonne se verrouilla dans celui de Jon, un sourire amusé, l’intendant comprendrait pourquoi et ce court échange complice s’interrompit lorsque celui-ci fut invité à prendre la parole.

Elle l’écouta, silencieusement, observant alors chaque visage présent sur les lieux. Patiente, aujourd’hui son clan serait le témoin muet de ce qui s’accomplirait ce soir. C’était bien plus qu’une simple question de réforme ou d’alliance…Ce qui se jouait aujourd’hui était bien plus grand, et plus important.

Event

CODE BY AMIANTE

Ahmard « Invité »

Ahmard était assis à une table, légèrement en retrait des autres, les bras croisés sur sa poitrine tandis qu'il écoutait le Lord-Commandant de la Garde de Nuit parler. Cela faisait quelque temps qu'il avait rejoint cet ordre, il s'y était trouvé une vocation qu'il avait fini par apprécier : protéger le Mur. En même temps, Ahmard n'avait pas une idée en tête sur ce qu'il aurait pu faire s'il n'avait pas été découvert par les membres de la Garde de Nuit. Vivre comme une coquille vide, se laisser mourir ou aller migrer ailleurs. Il n'aurait jamais su quoi. Avec la Garde, maintenant, il avait au moins un but dans la vie.

À la mention des Marcheurs Blancs, il eut un frisson dans le dos, conservant néanmoins son visage de marbre. Son père lui avait souvent raconté des légendes sur ces êtres. Des légendes qui lui avaient donné des cauchemars quand il était petit. Ahmard avait entendu parler des morts-vivants via des membres de la Garde de Nuit, racontant qu'ils en avaient déjà combattu. L'hiver vient vraiment, pensa-t-il avec crainte, une autre nuit qui va durer des années.

Son regard se promena aux alentours de la cantine. Il y avait Isendre, un certain Lannister qui, disait-on, était très doué à l'épée. Ahmard ne les connaissaient pas tous, du moins pas personnellement. Il promena un peu plus son regard, remarquant des Sauvageons, notamment une Sauvageonne, aux yeux bleus et a la peau pâle. Ses cheveux étaient étrangement parsemés de mèches blanches. Ahmard la dévisagea un moment et retourna son regard vers l'estrade, un jeune homme du nom de Jon Snow interpellé par le Vieil Ours allait prendre parole. Le brun l'écouta avec attention, les bras toujours croisés. En effet, avec ce que Jon Snow proposait... les choses allaient changer, a la Garde de Nuit, si les autres n'y voyaient pas d'inconvénients face à la menace des Autres.

Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 03.05.16 3:57

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'Dé 20' : 4

Invité « Invité »

Le jeune homme était encore très affaibli par la fièvre qui l'avait dévoré ces derniers jours. Il avait erré des semaines dans le Nord glacé, avec à peine de quoi survivre. Il avait survécu, tenace, jusqu'à ce que ses dernières forces l'abandonnent et qu'il soit sauvé par Luna. Elle l'avait accueillit au sein de son clan, l'avait nourri et lui avait donner un endroit ou dormir. Elle n'avait rien demandé en retour et semblait avoir agit par noblesse de cœur, ce qui l'avait aussitôt rendu sympathique aux yeux du sauvageon, car il se sentait proche de ses valeurs. Dans un monde gelé et impitoyable, il avait toujours eu du cœur malgré tout.

Il fit jouer ses doigts douloureux et stigmatisés à cause des engelures tandis qu'il écoutait celui que tous appelait le vieil ours. Le monde, SON monde avait radicalement changé. Enfant, les corbacs n'étaient qu'un mythe pour lui, une sorte de croquemitaine au même titre que d'autres créatures qui hantaient les bois sombres au Nord du Mur. Plus tard il avait comprit qu'ils étaient en fait bien plus réels que cela. Des gardiens de prison. Évidemment chaque sauvageon se réclamait d'être membre d'un peuple "libre", mais comment être libre quand on vous interdit l'accès à un avenir meilleur ? Les corbacs étaient les gardiens d'un monde qui les avaient ostracisés. Des parias qui gardaient ceux que l'on considérait chez eux comme pire encore. Non, le peuple n'était pas libre.

Aujourd'hui il se tenait pourtant parmi eux. Ils semblaient tous ici, vêtus de leurs fripes noirs comme la nuit, comme s'ils tenaient à tout prix à symboliser leurs ténèbres intérieures. Le jeune homme les dévisageait à la dérobée en écoutant d'une oreille distraite. Ils semblaient comme lui. Des cheveux, des oreilles, des yeux et des nez. Des bouches. Comme lui ils devaient manger et boire, chier et pisser. Des frères, les deux facettes d'une même pièce. Le sauvageon n'avait pas d'éducation, mais la nature lui avait enseigné que lorsque un homme pouvait se lier à un ours, se lier à un autre homme devait être une moindre peine. Pourquoi s'entretuaient-ils alors ?

Son regard courrait, d'un corbac à un sauvageon. Incrédule comme dans un songe, l'esprit encore embrumé et affaiblit, il avait du mal à saisir les raisons concrètes de leurs présences à tous. Il lui semblait qu'on avait essayer de lui expliquer, mais il avait oublié. Son esprit n'était plus entièrement le sien et il avait beaucoup rêvé lorsque il ne délirait pas. Il lui semblait comprendre les choses au travers le prisme de l'ourse, comme si toutes ses délibérations étaient de moindre importance. La mort venait sous les traits d'un prédateur que nul ne pouvait affronter seul. Comment pouvait-on perdre le temps d'en parler ? Les proies devraient savoir d'instinct comment réagir.

Il avala sa salive en cherchant le regard familier de Luna. Elle était la seule qu'il reconnaissait ici et le fait de trouver son visage apaisa le torrent de ses pensées. Il avait passer tellement de temps seul qu'il se sentait un étranger au sein même de son propre peuple. Il avait le sentiment d'être un être à part, à cheval entre deux mondes sans appartenir à aucun. Il n'avait pas envie de réfléchir, il se sentait faible et souffreteux. Il aurait aimer pouvoir s'allonger, dormir et ne jamais se réveiller. Mais c'était impossible.
Il devait être là et les regarder décider du sort du monde, mais son regard demeurait inexpressif. Il entendait tout, mais n'entendait rien. Seul le bruit le rassurait, il n'était plus seul.

Jaime Lannister « Invité »

La cantine de ChateauNoir était bondée en ce soir, et ce alors même que le repas n'avait pas encore été servi. Il y régnait un brouhaha intense qui ne tarda pas d'irriter quelque peu les tympans seigneuriales du Régicide. Plus tôt, ils avaient tous été conviés à rejoindre ce lieu, que c'était d'une importance capitale qu'il disait le garde qui était venu le voir.

Le lord commandant prit la parole. Sa voix était ferme mais juste, l'autorité et les années passées de commandants se faisaient sentir. Il écouta, silencieusement, attentif aux réactions des autres gardes. Ce fut au tour de Jon Snow de prendre la parole, et d'expliquer ce qu'il avait à proposé. Son avis fut étonnamment bien reçu par la garde. L'intendant savait parler et avait un charisme naturel qui forçait le respect. Si le temps passait, et si il gagnait en maturité, il se pourrait qu'il devienne un excellent meneur d'homme. Néanmoins, tout dépendait de là où il allait les amener.

Et pour Jaime, avec cette proposition la garde allait droit dans le Mur. Il se décida de prendre la parole, une fois que l'intendant eut fini de parler et les gardes d'approuver bruyamment. Si il n'était qu'une simple recrue, il se disait qu'il avait probablement plus d'expérience militaire et d'enseignement à la stratégie que la plupart des pouilleux, fils de fermier, et bâtards se trouvant dans cette pièce. Il se leva de sa chaise, et regardant la plupart des gardes, prit la parole d'un ton assuré.

-Je ne pense pas avoir besoin de me présenter, vous me connaissez surement de nom, de surnom, ou bien de réputation. Dans tout débat il faut bien une force d'opposition sinon quel intérêt de débattre ?

Il laissa planer un léger silence avant de reprendre.

-S'allier avec les sauvageons ? Honnêtement je ne me prononcerais pas trop sur ce point, je préfère laisser la parole aux gardes qui les ont combattus des dizaines d'années et écouter ce qu'ils ont à dire. Néanmoins, ne trouvez-vous pas que ce que vous proposez de faire est un peu trop brutal et le changement trop immense pour combattre aux cotés de sauvageons qui ne sont finalement pas si nombreux que ça ? Combien la meute a-t-elle de combattants ? Est-ce que l'armée sauvageonne est prête à négocier ? Et puis quel est l'intérêt d'aller tout changer et de remettre en question la garde, quand nous avons déjà ce qu'il nous faut. L'armée du Nord n'est-elle pas suffisante pour repousser cette "menace" ? N'est-elle pas plus expérimenté, mieux armé, mieux formé et à disposition ? Je trouve, et ce n'est que mon avis, que vous êtes en train de parier sur le mauvais cavalier.

Il savait que ce qu'il disait pouvait choquer, et amener des dissensions, mais il exprimait tout de même son avis.

-Le principe d'un garde de nuit est qu'il se dévoue totalement à sa tache, que ce soit par sa volonté propre ou non. Permettre aux gardes d'avoir femmes et enfants les détourneraient de leur but premier. Entre un soldat qui n'a plus rien à perdre et un soldat qui a une famille à charge, dîtes moi lequel ira se jeter en premier dans la mêlée pour se battre jusqu'à la mort ? De plus, dîtes le moi, pourquoi est-ce qu'un garde marié avec des enfants voudrait rester au Mur ? Si je me mariais et avait des enfants, le dernier endroit où je voudrais les élever serait dans un endroit si dangereux à la frontière du monde civilisé.

Après avoir dit ça, il se tourna et s'adressa directement à Jon Snow.

-Je ne suis qu'un nouveau ici, je n'ai même pas encore prêté serment mais comme tous les membres de la garde de nuit ici présent, mais j'ai des oreilles, et j'écoute. Et d'après ce que j'ai pu savoir, plusieurs rumeurs courent sur vous, Jon. Une personne qui me dit quelque chose, est une rumeur, plusieurs personnes différentes qui me disent la même chose, c'est une information. Or, votre relation plus que trouble avec la cheffe sauvageonne ici présente, me pousse à me questionner sur les propositions que vous nous faites aujourd'hui. Qui servez-vous vraiment Jon ? La garde ou vos propres intérêts ?

Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 18.05.16 21:50

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'Dé 20' : 12

Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 28.05.16 15:02

Isendre était venu plus tôt que la plupart des personnes présentes dans la cantine de Châteaunoir, afin d'avoir une bonne place, mais aussi d'observer les visages de ceux qui remplissaient peu à peu la grande salle. En quelques minutes, celle-ci fut bondée, et les premiers discours commencèrent. Il écouta attentivement le Lord Commandant, puis Jon, et finalement Jaime. Le discours de ce dernier eut le don d'irriter Isendre. Né bâtard, il avait été habitué à être considéré comme d'une autre race. Interdit à la table des nobles et en permanence rejeté de tous. Il ne pouvait que s'opposer à lui, qui ne connaissait rien à la fraternité censée régner au sein de la Garde de Nuit ; il avait manqué de foutre en l'air la totalité de leurs négociations à cause de sa moquerie mal placée, et il était hors-de-questions qu'Isendre le laisse recommencer une fois de plus.
Le bâtard se leva brusquement de sa chaise, les traits tirés par la fatigue des derniers jours et une expression sérieuse figée sur son visage. Il commença d'une voix forte, rassemblant tout le courage dont il savait faire preuve.

-En tant que patrouilleur de la Garde de Nuit, j'ai pu voir de mes yeux les morts-vivants et un marcheur blanc. Je sais combien ils sont dangereux, et je sais qu'à nous seuls, nous ne pourrons pas les arrêter. Comme l'a dit Jon, le Sud ne nous aidera peut-être pas. Mais avons-nous le temps d'attendre qu'ils se décident à nous aider ? Avons-nous le temps de les convaincre ? J'en doute.

Il s'arrêta un instant pour regarder autour de lui, son regard s'arrêtant sur Hilda, à l'écart de la meute. Elle était la preuve vivante que les sauvageons les plus sauvages étaient, au fond, tout aussi humains qu'eux autres, corbeaux. Il reprit d'une voix tout aussi forte.

-Les sauvageons nous ont prouvé que la seule chose nous séparant d'eux était la culture. Nous pouvons tout à fait passer au-dessus de ça, car la menace qui nous guette est bien plus grande ce que nous pensons. L'armée de morts qui se prépare, nous ne pourrons pas la vaincre seuls. Il nous faut des alliés, et ces alliés peuvent être les sauvageons. Ils connaissent le Nord du Mur bien mieux que nous, ils sont allés, au péril de leur vie, chercher les seules armes capables de tuer cette menace. S'il faut, pour permettre aux Sept Couronnes de subsister, faire quelques sacrifices en assouplissant nos vœux, alors il s'agit de la seule issue. Si nous attendons, nous mourrons ; si nous fuyons, nous mourrons aussi. Il faut nous battre, mais pour se faire, il nous faut des alliés. Nous devons enterrer la rancune des années de guerre entre corbeaux et sauvageons pour nous unir contre l'ennemi le plus grand qui soit en Westeros. S'il y a encore une personne à laquelle vous tenez dans les Sept Couronnes, alors battez-vous pour elle, à moins que vous ne souhaitiez la voir périr puis être réanimée en tant que monstre sanguinaire.

Disant cela, Isendre toisa encore un instant les personnes autour de lui, son regard se faisant plus froid en passant près de Jaime et d'Eson. Il se rassit finalement, espérant que son discours ait convaincu les corbeaux de la nécessité de cette alliance.

Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 28.05.16 15:02

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'Dé 20' : 6

Dernière édition par Luna le 28.05.16 20:38, édité 2 fois

Révolution collégiale

Sa main se posa sur l’épaule de Josua dans un geste rassurant. Lorsqu’elle vit un des corbeaux se lever et qu’elle reconnut celui qui n’avait pas hésité déjà à mettre son grain, elle sut que ce combat serait loin d’être facile à mener et elle écouta.

Elle sentie doucement la tension monter au sein de sa meute alors que Jaime semblait ouvertement les menacer. Oui, ils n’étaient qu’une vingtaine et oui, elle savait qu’elle risquait la vie de chacun d’eux à rester ici car si la garde décidait de se retourner contre eux…Elle ne donnait pas cher de sa meute même si le combat serait rude et sanglant pour la Garde de Nuit, elle était réaliste, ils étaient cinq fois plus nombreux, mieux armés aussi, avait l’entrainement militaire et surtout…Ils étaient sur leur terrain.

Et comme Luna resta calme face aux paroles du Lannister, le reste des membres présents restèrent tout aussi calme. Elle fixait celui-ci sans ciller, même lorsqu’il fit référence à sa relation avec Jon, elle s’autorisa même un sourire, relevant sa main pour empêcher Heklar de faire un pas de plus. Un regard vers celui-ci l’appela au calme. Elle laissa un autre corbeau prendre la parole, esquissant un sourire de voir qu'il n'y avait pas que Jon qui soutenait cette alliance. Lorsque le silence retombât, elle serra un peu plus l’épaule de Josua dans un signe de réconfort avant de le quitter et de s’avancer au centre de la salle…Là où tous auraient une meilleure visibilité sur elle. Elle monta sur une chaise et puis sur la table.

« J’ai entendu plusieurs hommes parler des raisons qui vous ont fait venir au mur…Vous admettez forniquer avec votre propre sœur ? » Elle marqua une pause en fixant l’intéresser « Et c’est nous les sauvages… » Conclua-t-elle simplement, elle était prête à se battre, avec leurs armes s’il le fallait et aujourd’hui c’était les mots.

« Combien d’entre vous se glisse entre les cuisses des putains de la Mole ? Combien rêverait-il pas qu’une de ses paires de seins vous appartiennent à jamais ? Et combien encore n’ont pas profiter des attaques faites à mon peuple pour se glisser, de gré ou de force, dans la chatte d’une sauvage ? » Au pied de la table, le loup et le Direwolf faisait les cents pas.

« Je sais combien d’hommes possèdent Mance Rayder…Vous pouvez nous tuer ici, ce soir, maintenant…Cela ne l’empêchera pas de venir jusqu’au mur et… » Elle laissa cette phrase en suspens « Ils sont loin d’être qu’une vingtaine comme Ma Meute…J’ai pris des risques pour les miens parce que je ne crois pas à la fuite, parce que je préfère faire face à mon ennemi que de lui tourner le dos et si je ne partage pas les plans de Mance, je partage le même désir de protéger les miens ! Et c’est bien parce que vous n’avez absolument rien à perdre que jamais vous ne comprendrez ce sentiment. Avoir quelque chose à perdre, ça vous rend hargneux, ça vous donne un désir profond de vivre et au combat…Vouloir vivre est la seule chose qui vous fera avancer encore et encore ! Quand on a rien à perdre, tout ça devient fade. On finit par faire des erreurs parce qu’au fond, on finit par se demander pourquoi. Pourquoi je suis là ? »

Elle posa ensuite son regard sur Jon…

« Si j’ai couché avec Jon Snow ? Oui et c’était assez bon pour que je veuille recommencer encore et encore mais pour ça… » Elle sourit une nouvelle fois « Je dois survivre et lui aussi. »

Balayant la salle d’un regard, elle enchaina.

« L’armée du nord…J’en entends parler sans jamais la voir et de ce que j’ai appris à connaître de vous, au sud du mur personne se soucie de vous, de nous…On vous envoie des déchets et il est heureux que la garde soit capable de faire de vous quelque chose de bien plus noble que ces seigneurs du sud qui se bourre la panse de vin et de viande. » elle marqua une pause « On a proposé à mes hommes de s’enrôler dans vos rangs, que l’on ne leur enlèverait aucune de leur liberté, sexe, femme, enfant…Et j’ai refusé. J’ai refusé parce que je ne vois pas pourquoi mes hommes auraient plus ce droit que vous…Si je dois me battre à vos côtés, ce sera d’égal à égal ! Et si la vie me permet d’avoir des enfants, chacun de mes fils sauront l’honneur que c’était de me battre avec vous ! Et ils se battront à leur tour pour ses terres, pour cette liberté qui est la nôtre ! Et combien d’autres fils suivront et poursuivront notre combat ? Ayez des femmes, ayez des enfants et vous n’aurez plus jamais besoin de supplier le sud de vous envoyer leur reste… »

Elle marqua une pause, le temps que son argumentation fasse mouche.

« Cela fait combien de temps à présent que nous travaillons ensemble ? J’ai déjà combattu aux côtés de certains d’entre vous » elle posa les yeux sur les corbeaux qui l’avait accompagné et qui avait tuer, avec elle, un marcheurs et ses morts-vivants « Nous avons vu la mort en face…Et depuis ce jour vous n’êtes plus des corbeaux pour moi, vous êtes des loups, vous êtes des frères, vous êtes…La meute »

Et elle hurla, comme pouvait le faire les loups, rapidement suivit par Maytook ou encore Heklar et les autres membres de sa meute…Certains corbeaux suivraient-ils ? (1)

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Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 28.05.16 20:36

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#1 'Dé 100' : 67

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#2 'Dé 20' : 17

Jaime Lannister « Invité »

Restant debout, il écouta attentivement les arguments de ses contradicteurs. Le premier, le bâtard des Conflans, s'était levé brusquement de sa chaise. Lui aussi était pour l'alliance avec les sauvageons. Oh quel ennui. Encore un autre garde qui avait goûté aux cuisses rugueuses d'une sauvageonne ? Forniquer avec une crasseuse était devenu un bizutage pour la dernière fournée de garde ? Simple supposition évidemment. Le Rivers ayant fini son discours flamboyant qui ne trouvât que peu d'écho au sein de la garde, ce fut au tour de la cheffe sauvageonne de prendre la parole. Les premiers mots de la sauvageonne lui étaient tout personnellement adressés, Jaime en fut touché. Il préféra feindre l'indifférence. Néanmoins, il écouta ce qu'elle avait à dire. Les jérémiades du bâtard avait laissé à un discours nettement plus intéressant. Plus intéressant qu'il ne l'aurait imaginé tout du moins. A défaut de l'aimer, Jaime pouvait au moins lui reconnaître qu'elle était une très bonne oratrice et meneuse d'hommes.

Sa position de cheffe de meute était mérité. Mais entre faire une confiance à une cheffe de crasseux ou un meneur d'homme du Sud, Jaime penchait bizarrement plus pour un des deux. L'"engouement" qu’entraîna le discours de la sauvageonne poussa le régicide à remettre son argumentaire en question. En effet, si il savait que la cheffe trouverait des partisans parmi la garde, après tout, elle avait déjà fait ses "preuves", il ne pensait pas qu'elle en trouverait autant. L'auditoire n'était donc pas totalement gagné pour Jaime. Les hurlements bestiales de la meutes et de ses partisans finis, Jaime prit la parole en ne jetant sur les gardes ayant participé un regard dédaigneux. Il s'adressa tout d'abord à Isendre :

-Avons-nous le temps d'attendre qu'ils se décident à nous aider ? Avons-nous le temps de les convaincre ? J'aimerais vous rappeler qu'ils sont déjà acquis à notre cause. Après tout, n'avons-nous pas dans cette pièce le demi-frère du seigneur de Winterfell, et le bâtard de la Main du Roi et du Gouverneur du Nord. De plus, soyez honnêtes et posez la vrai question : avons-nous le temps de convaincre l'armée sauvageonne de Mance Rayder de rejoindre notre cause ?

Il se retourna vers Luna.

-Ais-je affirmer cela ? Si vous connaissiez un peu mieux la situation actuelle de Westeros, vous vous rendriez compte d'à quel point ces foutaises sont des diffamations visant à me discréditer moi et ma maison, lâchement trahies et assassinés par la famille du gosse qui a eu l'honneur de vous sauter et dont vous êtes si fière, dit il en élevant la voix. Un procès se tient en ce moment même à Port-Réal à ce sujet, laissons le soin de juger à des personnes plus qualifiés voulez-vous ? De plus, veuillez m'excusez mais n'y a-t-il pas des sauvageons qui traversent le Mur d'une manière ou d'une autre et qui viennent piller, violer, et tuer dans les villages ? Considérez-vous ce comportement comme "civilisé" ? Dit-il d'un ton plus calme, l'heure n'était pas à l'affrontement.

Il laissa planer un léger silence puis reprit.

-Concernant l'alliance avec les sauvageons, je veux bien vous accorder ce point même si je reste tout de même réticent, après tout la garde votera. Concernant le mariage avec les putains de la Mole, si vous savez combien j'ai entendu de pochtron, une main sur une bière, l'autre sur un sein, en train de dire qu'il allait l'épouser, je pense que vous changeriez de point de vue. Néanmoins, je veux bien vous accorder que l'ouverture des droits des gardes permettrait entre autre sur le long terme de renforcer la garde. Mais est-ce que vous vous rendez compte d'à quel point cela sera long ? Le Rivers disait tout à l'heure "combien de temps mettra l'armée du Nord avant d'arriver", et bien je vous demande cela : combien de temps mettront les "nouveaux nés" à naître, à grandir et à se battre avant d'être utile ? 15 ? 20 ans peut être ? Sur le long terme cela peut marcher, mais je crains que sur le court terme l'ouverture des droits ne détruisent la garde de l'intérieur, et son esprit combattant, plus que ne le renforce. Le combat il est maintenant, pas dans 20 ans. L'armée du Nord tiendra le Mur bien avant qu'un seul de vos marmots issu de l'alliance sauvageons-gardes de nuits ne naissent. Selon moi, en faisant cela, vous détruirez l'unité de la garde.

Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 29.05.16 11:30

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'Dé 20' : 10

Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 18.06.16 23:37

Révolution collégiale

Après avoir hurler à la lune à la manière des loups, Luna descendit simplement de cette table. Retrouvant ses deux bêtes. Elle passa sa main dans le pelage de Maytook, laissant passer un grognement qui les amena à la suivre alors qu’elle retrouvait les siens. Derrière elle, elle pouvait déjà entendre la voix de Jaime s’élever à nouveau dans la salle et elle esquissa un sourire en l’écoutant. Heklar observa la jeune femme avec une once de fierté dans son regard légèrement paternaliste alors qu’il écoutait d’une oreille distraite. La sauvageonne s’arrêta non loin de Josua, vérifiant d’un coup d’œil si celui-ci tenait le choc, elle le savait encore faible et fatigué. Il semblait absent, mais pas dans le sens que tous deux connaissaient à présent…

Son sourire s’élargissait en entendant le blond s’adresser directement à elle, affirmant que pour lui, les rumeurs n’étaient que diffamation. Et si elle n’avait pas ouvertement confirmé qu’elle avait couché avec l’intendant, les rumeurs les concernant eux étaient considérer comme une information aux yeux de ce même homme. Décidément, plus elle l’écoutait et plus il lui apparaissait comme un être abjecte, deux poids, deux mesures. Ne prenant que ce qui l’intéressait, la seule chose qui l’intéressait au fond, ce n’était nul autre que lui-même, lui et sa réputation, lui et la réputation de sa famille. Elle le laissa parler, se dirigeant vers une tablé pour demander d’un regard complice la possibilité d’avoir de quoi rafraîchir son gosier (1).

Elle se tourna à nouveau vers la recrue lorsqu’il eut enfin terminé de parler et ne put s’empêcher de se fendre d’un petit rire moqueur.

« Vous aimez tant que ça vous entendre parler ? »

Conclua-t-elle simplement, marquant une pause qui permettrait aux rires éventuels de se calmer (2).

« N’y a-t-il pas des voleurs et pilleurs parmi la garde ? Et oui, c’est un comportement que je trouve plus civilisé que d’écarter les cuisses pour y laisser mon frère s’y glisser » insista-t-elle en ayant clairement comprit qu’il s’agissait d’un sujet plus que sensible pour le nobliau.

« Vous voulez laissez ça à plus compétent mais vous vous permettez d’accuser et de juger tout le monde ici, mon peuple, les membres de la garde, l’intendant…Avez-vous oubliez qu’ici vous n’êtes plus un noble ? »

Son sourire s’effaça de son visage, fixant Jaime.

« Le temps, c’est précisément ce qui nous manque mais je préfère m’activer à me procurez une armée par mes propres moyens comme j’ai risquez ma vie et celle de mon clan pour ses armes, que d’attendre par miracles qu’une armée vienne me sauver d’elle-même. Vous le dites vous-même, le combat, il est maintenant, vous n’avez pas le temps d’attendre qu’une armée vous soit peut-être envoyé en renfort mais avec mon aide et celle de mes hommes nous pourrions en obtenir une qui connaisse le terrain et ses pièges…Je ne sais pas comment cela se passe au sud mais ici, on est capable de tenir une arme, de chasser et de se battre bien avant d’avoir 15 ans… »

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Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 18.06.16 23:37

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#1 'Dé 100' : 61

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#2 'Dé 100' : 71

Jaime Lannister « Invité »

L'approbation générale que semblait susciter Luna auprès des gardes était surprenant. Il ne s'attendait pas à rencontrer une telle résistance de la part d'une sauvageonne. Était-ce simplement parce que la vue d'un noble seigneur se faisant rembarrer violemment par une sauvage qui rendait la situation tant hilarante ? Probablement, si la situation avait été inversé, et que lui avait été spectateur d'un tel spectacle, il aurait surement ris à plein poumon. Seulement la situation ne l'était pas, il se contenta donc d'un léger sourire jaune. Une fois le brouhaha cessé et que la cheffe de la Meute eut fini de parler, Jaime reprit de plus belle.

-Je vois que vous avez découvert mon petit péché mignon, ironisa-t-il avec un léger sourire, vous devriez essayé aussi une fois que votre lubie d'hurler comme des louveteaux en manque d'attention sera passé.

Il préféra ignorer la pique qu'elle lança sur Cersei, il était vain de répondre à la provocation, si basse soit elle. Mieux valait la laisser à sa place : c'est à dire à quelques railleries au fond de la salle auquel il s'était à force habituer.

Jaime avança de quelques pas, laissant planer un silence, et détailla la salle pour finir par fixer la louve avant de reprendre.

-C'est vrai, vous avez entièrement raison. Ici je ne suis plus un noble, et je suis l'égal de mes frères. Néanmoins, j'ai reçu dès mon plus jeune âge l'éducation d'un héritier d'une des maisons suzeraines les plus prestigieuses de Westeros, appris les arts de la guerre auprès des plus grands stratèges, participé à une guerre civile, appris à manier l'épée auprès des meilleures maîtres d'armes et perfectionné auprès de Ser Arthur Dayne, et servis auprès de deux rois en tant que garde royale. Sans prétention mes frères, ou futur frères plutôt, je ne suis qu'une recrue pour le moment, mais qui pourrait en dire autant ? Annonça-t-il d'un ton neutre mais assuré.

Il regarda une nouvelle fois la salle et alla se rasseoir à sa chaise.

-Si la décision ne tenait qu'à moi, je miserais bien plus sur les forces que nous possédons déjà et qui ne tarderons pas à arriver que sur d'hypothétique alliés que la garde de nuit à combattu depuis des millénaires, mais le fait est que j'ai mes arguments et vous avez les vôtres, la garde décidera selon ce qu'elle estime favorable et si oui ou non elle met sa confiance en vous. Personnellement je ne la met pas. Même si discuter avec vous a été une agréable récréation, et que je ne m'était pas attendu à ce qu'une sauvageonne puisse répondre avec autant de conviction et de hargne, j'estime que j'ai maintenant assez parlé pour une recrue. Jaime annonça cela d'une voix calme, il détourna le regard de la cheffe pour la poser sur une peinte qui était négligemment posé sur une table. Je laisse la parole aux autres, dit-il avant de saisir la peinte et de boire une large gorgée.

Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 19.06.16 15:12

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'Dé 20' : 20

Dernière édition par The Raven le 19.06.16 20:39, édité 1 fois

Révolution Collégiale
299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3

Tous avaient suivi l’échange plus que tendu entre Jaime Lannister et Luna, tous, y compris le Lord Commandant. Il sembla touché du doigt ce qui avait pu attirer son intendant chez cette femme, il suffisait de voir sa hargne lorsqu’elle prenait la parole pour comprendre son attachement envers les siens…Malgré tout, Jaime Lannister soulevait des points important qu’il avait lui-même soulever lorsqu’il avait pris le temps de réfléchir seul à la question. Le débat entre la recrue et la louve se faisait de plus en plus animé, la tension était de palpable et c’est après une nouvelle tirade de Jaime Lannister que le vieil ours frappa du poing sur la table à trois reprise, obtenant d’un coup le silence dans la salle.

Il posa son regard sur la recru, le visage fermé et sévère, il n’appréciait nullement que cet homme se soit permit d’insulter son intendant tout comme il n’appréciait pas ses affirmations. Mentir à ses propres frères pour obtenir leur soutien, c’était une chose qu’il ne pouvait laisser faire.

« Ser Jaime Lannister, comment pouvez-vous insister et confirmer que nous allons recevoir un appuie militaire qui ne tardera pas à venir ? » Il se pencha un peu, pour appuyer ses dires.

« Seriez-vous au courant de quelque chose dont j’ignore ? » ajouta-t-il, ayant quelque difficulté à masquer le sarcasme dans sa voix.

Raclant sa gorge, il reprit d’un ton plus fort pour être certain que tous l’entendrait

« Il y a plusieurs lunes de cela nous avons accueilli plusieurs émissaire des différents royaumes du Sud. Dorne, le Val, le Conflans, le Bief, les Terres de l’Orage, le Nord et la Couronne…Je leur ai exposé nos projets d’alliance, je leur ai exposé notre problème et leur ai même fourni une preuve irréfutable de l’existence des marcheurs. Ils se sont farouchement opposé à l’alliance mais je leur ai fait comprendre que le Mur ne leur appartenait pas, je leur ai fait comprendre que sans l’appui militaire de ses royaumes, je continuerai dans cette voie. Et à ce jour, seul le Val nous a envoyé 50 de ses hommes et 50 de ses prisonnier quand le reste des Sept Couronnes nous ignore complètement. »

Reposant ses yeux sur Jaime Lannister, il insista.

« Mestre Aemon, Ser Jaime Lannister aurait-il reçu une ou plusieurs missive depuis son arrivé ? »
« Aucune » Précisa le Mestre de sa voix chevrotante.

Il détourna son regard de la recrue lui faisant comprendre par son mépris qu’il avait tout intérêt à garder le silence et il reposa ses yeux sur l’assemblée. Les hommes qui avaient commencé alors à croire les paroles du Lannister se rendirent compte qu'il ne s'agissait là que de spéculation, de mensonge et de faux espoirs et le mépris dont fit preuve le Lord Commandant sembla devenir contagieux.

« Je ne vous offrirai pas de faux espoirs, nous sommes dans l’impasse et les options qui s’offrent à nous ne sont pas nombreuse. Si quelqu’un a d’autres arguments, d’autres propositions, qu’ils parlent maintenant ! Dans le cas contraire, nous allons débuter les votes »

Spoiler:

Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 19.06.16 16:37

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#1 'Dé 100' : 93

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#2 'Dé 100' : 71

Ahmard « Invité »

Ainsi donc, beaucoup de gens pensaient vraiment que le Lannister ici présent couchait avec sa sœur ? Même la Sauvageonne, du nom de Luna si Ahmard s'en souvenait bien, en était au courant. Le Garde ne savait pas si cela était vrai et à vrai dire, même s'il trouvait cet acte plutôt contre nature, il n'en avait cure. Cette réunion qui allait décider de l'avenir de la Garde était plus importante que ce Lannister. Ses arguments avaient été presque convainquant, mais chaque fois qu'il présentait ses arguments, la cheffe trouvait toujours quelque chose à en redire.

Ahmard craqua son cou. Elle opposait une vive résistance au blond. Les deux s'opposaient une vive résistance et Isenders avait lui aussi approuvé qu'une alliance entre les Sauvageons et la Garde soit plus profitable que d'attendre que des armées viennent prêter main-forte. De toute façon, peu de chance qu'ils arrivent selon lui, même après que le Commandant Meormont ait présenté une preuve qui prouvait que les Marcheurs Blancs étaient bel et bien de retour pour plonger Westeros dans le froid et la neige. Poussant un soupir, il se réajusta pour être plus confortable sur sa chaise. Il décida de parler. Peut-être allait-il paraitre stupide, mais les jugements des autres lui importait peu.

''Commandant Meormont. Si la preuve que vous leur avez montrée ne suffit pas, peut-être qu'il faudrait leur demander d'envoyer des émissaires pour constater des dommages que les Marcheurs Blancs et les Morts-Vivants ont causé dans leur sillage. Peut-être qu'ils seront plus convaincus de la menace... et puis, si cela ne marche pas et qu'aucune armée ne veut nous aider, il y aura toujours l'armée de Mance Rayder pour nous aider, s'ils daignent négocier avec nous. Ils ont surement vus eux aussi les Marcheurs Blancs et auraient conscience de la menace qui plane. Peut-être auraient-ils même pu trouver des armes en obsidienne''

Sujet: Re: 299 - Lune 7 - semaine 4 - jour 3 - CHATEAU NOIR 25.06.16 21:45

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'Dé 20' : 17

Samwell Tarly « Invité »

Non loin de l'estrade, Sam occupait une place de premier choix pour assister aux différents discours tenus par ses frères de la garde, et alimentés vigoureusement par la cheffe sauvageonne. Le jeune corbeau sirotait silencieusement sa bière, attentif aux propos de chacun.

Il ne s'imaginait pas la déception qu'aurait engendré cette scène chez son père. Randyll Tarly haïssait profondément ces peuples rustres et primitifs. Comment aurait-il agi à l'heure actuelle, alors même que les hommes de Châteaunoir parlementaient avec ces barbares? Indigné, il aurait sans nul doute hurlé contre la bêtise du Lord Commandant et de son intendant.

Le débat se structurait peu à peu, toutefois agrémenté d'insultes et de railleries déplacées. La tension s'élevait dans l'atmosphère pesante de ce qui servait de réfectoire.

Pesant le pour et le contre d'une telle alliance avec les sauvageons, Sam ne parvenait décidément pas à pencher d'un côté ou de l'autre. Cette meute paraissait honorable, certes, mais comment accorder sa confiance à un ennemi ancien?
Les vœux des frères jurés se verraient certainement revisités. Evidemment, la bande de malandrins que formait cette garde de nuit ne se priverait pas du plaisir charnel qu'offrait cet assouplissement sur un plateau doré. Ce vote représentait une opportunité émancipatrice pour l'ensemble de ces scélérats. Leur jugement serait tout sauf objectif, alors à quoi bon? Et que se passerait-il ensuite? Corbeaux et sauvages forniqueraient joyeusement entre deux escarmouches? Burlesque.

Jaime Lannister soulevait les points intéressants et Samwell partageait secrètement ses dires. Cependant, Jon représentait tout ce qu'il avait ici, au Mur. Jamais il ne pourrait le contredire. Sa confiance lui était trop chère, il ne prendrait donc pas le risque de la perdre. Il vida sa choppe, savourant les arômes amères du breuvage qu'elle contenait. Un renvoi le surprit aussitôt, et il laissa s'échapper de lourdes vapeurs.

- Je suppose que Jon Snow et notre Lord Commandant savent ce qu'ils font. Leurs intérêts vont vers la Garde de Nuit, c'est indéniable. Nous devons leur faire confiance. Déclara le jeune Tarly, peinant à extirper ses jambes d'en dessous la table. Le garçon s'exprimait d'une voix faiblarde, trahissant son manque de charisme. Peut-être même que personne ne l'eut entendu. Il posa ses yeux globuleux sur son ami et hocha la tête afin de lui montrer sa loyauté.

Le jeune Tarly se perdit ensuite dans d'innombrables pensées. Inconsciemment, il adoptait le jugement de son père et ne pouvait s'empêcher de se méfier du peuple libre. Il aurait mieux valu insister auprès des sept couronnes et se fier aux habitants de Westeros plutôt qu'aux tribus sanguinaires du grand Nord. Mais qui était-il pour oser donner son plaidoyer stérile? Personne, simplement un gros porc sans aucune influence.

Jaime Lannister « Invité »

Que pouvait donc répondre Jaime à cela ? Le lord commandant avait raison, il n'avait pas plus d'information que les autres gardes dans cette salle, mais il estimait que cela n'était pas nécessaire pour exprimer son avis. Entre une armée de combattants nordiens organisée et formée, et une horde de sauvageons qui ne connaissait des formations militaires que la charge, cela ne faisait aucun doute ; malgré les paroles du Mormont Jaime restait convaincu du bien fondé de ses dires, il préférait parier sur le Nord. Jaime préféra se taire, répliquer aurait été futile, et continua d'écouter les autres interlocuteurs.

Malgré la durée de son séjour au Mur qui commençait à être conséquente, il n'était pas encore familiarisé à tous les gardes, il les reconnaissait de vue, mais n'aurait su donner une opinion sur certain. Ce fut le cas de premier garde, ou recrue il n'en avait cure, qui prit la parole à la suite du lord commandant. Ses paroles rejoignait assez ce qu'avait dit plus tôt le Régicide. Il était impensable que le Nord n'intervienne pas, si la menace ne les concernait pas à court terme, à moyen et à long terme, il se retrouvait exposé et vulnérable. Entre défendre le Nord derrière un mur de plusieurs hectares de long accompagnés et dirigés par des personnes expérimentés ayant déjà du faire ça à cette menace, et défendre le Nord à l'intérieur des terres, la meilleure voie semblait évidente. Néanmoins, ce n'était pas parce que la situation était critique qu'il fallait renier tous les principes de la garde, accueillir les sauvageons sur le Don signifiait peut être se priver de l'armée du Nord. Etant donné le peu de seigneur prêts à combattre côte à côte avec des sauvageons, ce que proposait Jon Snow, la cheffe de la meute, et le lord commandant était risqué, extrêmement risqué. Et au vu de la situation, le cœur et l'émotion semblait l'avoir emporté sur la raison, leur proposition pourrait marcher, mais à quel prix ?

Qu'importait les interventions des autres gardes et leurs propos, Jaime allait voter contre les propositions du Snow, mais combien pensait comme lui et suivrait son exemple, là était la question.

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