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Il n'était pas loin ce temps ou la jeune louve dévorait encore le beau langage. Ces matins consacrés aux bon parlé, à la vertu, à l'élégance et aux rumeurs. Le petit cercle des femmes disait t-on. Une bien mauvaise école pour les femmes. La dérive était apparu à bien des moments. La première étant son âge et son innocence. La cruauté cacher sous de belles paroles, qu'autrefois, Sansa n'arrivait pas à déchiffrer. D'autres petites âmes innocentes avaient pris sa place. De bien plus fragile petites créatures, Sansa les observaient souvent, l'oeil triste de se trouvée quelques fantôme du passé..

Celles ci parlaient le plus, l'âge leurs donnaient tellement de chose futile à dire. Elles parlaient des seigneurs, de leurs désirs, puis terminaient le plus souvent en disant du mal ou quelques médisances .. Les victimes étaient nombreuses, la première règle étant de ne jamais viser une dame présente. Le cercle aimait les proie facile, de jeune dames à la maison peu influente. Si Sansa avait pu être bavarde autrefois, elle ne parlait plus, bien que devant un certains respect à ses hôtes. Elle parlait faiblement, la voix au semblant intéressé, mais bien moins conquise..


Quelques dames semblaient dans son cas. La première était surement lady Mallery qui avait toujours été doté d'une qualité prononcée pour manier l'équilibre des conversations. Lady Tyssier, Lady Redwyne, mais surtout Lady Wythers. Sansa l'appréciait bien souvent pour son comportement lors de ses assemblées. S'autorisant même un sourire si elle tendait l'oreille sur une de ces remarques avisées. Beaucoup de choses faisait de Sansa une dame influente, mais désormais, influence rimait avec jalousie et méprit. La louve était assez lasse, si bien qu'elle s'apprêta à se diriger aux jardins afin de s'adonner à d'autres pensées..

Un air pure avait toujours redonner du baume à l'humeur. Sansa ferma un instant les yeux et laissa ses cheveux flotter aux vent. Elle écoutait le silence lorsqu'une jolie voix familière arriva à sa hauteur.. La jeune louve sourit, rassurer de poser ses yeux sur lady Wythers.

Lady Wythers, Elle s'inclina à son tour, Je vous en prie rester, vous seriez bien aimable de me tenir compagnie. Sansa sourit tendrement. Il était devenue rare pour elle de supporter la présence de dames à la langue aiguisée. Mais Lady Serenei se dégageait facilement de la liste de ces harpies. Elle avait d'ailleurs hériter d'une beauté qui avait toujours fascinée Sansa. Sa voix et ses uses faisant rêvée d'exotisme la jeune Nordienne. Se dirigeant vers les jardins, Sansa s'autorisa même à lui en faire la confidence..

Ces assemblées me paraissent souvent longues lorsque le beau temps s'installe.. Une brise faisait voler ses cheveux tandis qu'elle scrutait l'horizon.

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Les mots de la Biefoise raisonnait en Sansa comme une vérité inaltérable et droite. Elle songea bien à se livrer, mais n'y ferait pas sans une certaine idée de scénario.. Les secrets ne se confiaient jamais, ils étaient donner parmi quelques mensonges. Il fallait avouer qu'il y avait un certain plaisir à rencontrer une dame du même avis qu'elle sur le monde.. Les hommes aux combats, les femmes en étaient réduite aux parlotes et autres complots de bas étages. Sansa se sentait bien durement toucher par le cliché de la jouvencelle sans expérience. Elle avait au moins eu le luxe de mûrir un peu, du moins suffisamment pour comprendre ces choses là. Si Serenei parlait de guerre, elle avait raison, si elle parlait de changement d'idées tout autant. Serenei était décidément une femme à l'esprit fort intéressant. Elle ne devait peut être pas en être elle même consciente..

Vos paroles sont justes et triste d'une vérité accablante.. Nous patientons à la lueur des potins de Lady Elinor, c'est assez triste, quoi qu'assez drôle de voir combien d'entres nous vendrions père et mère pour la moindre révélations.. J'ai toujours trouver cela étrange, du moins, guère dans mon plus jeune temps..

Je dirais que ces choses là amuse encore les jeunes filles, bien que j'en soit encore une. Les nouvelles vont si vite, que ce petit jeux serait bien inutile devant l'efficacité des oiseaux de ce cher Varys. Les potins les ridiculisent eux, ces petits oiseaux. Ou bien les valorise, il doivent puiser une part de vérité la dessus, surement. La guerre se mêle souvent à la rumeur, c'était une phrase de ma septa à Winterfell..

Un pas subtile puis un autres, les deux femmes parcouraient aisément le sentier des roses.. Toutes si belles, que Sansa n'osaient les regarder qu'avec craintes. C'était une manière de se méfier de l'avenir, même si elle avait tant hâte de connaître son futur époux, Lord Willos. Cette crainte n'était que le fruit de la rumeur. Encore et toujours. Celle ci concernait l'idée de la jeune vierge succombant sous les devoirs de son rang et prisonnière de son mari. Mais alors, serait t-elle aussi prisonnière que ces roses à Hautjardin ? Un homme se m'y à les taillés une par une. Elles étaient encore belles, mais le bout de leur épines semblaient fort dégarnit..

Mélancolique, Sansa regardait le travailleur, munit d'un sourire faussement garantie. Elle se prit à regarder l'horizon, puis s'osa enfin à poser la question à Serenei..

Pourriez vous me parler de la vie à Hautjardin ? l'on ma dit tant de chose sur ses paysages.. Ces fleurs, ces légendes,.. La vie doit y être bien douce, quoique toujours éprises de ce même fléau que représente le complot.. Sansa veilla cette fois à ignorer les roses sur son chemin. Elle sourit tendrement à la belle Lady..

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Port-Réal et ses fameux travers..

Sansa les auraient presque oubliée depuis la chute de son fiancé Joffrey. Elle se reprit, affichant plus d'assurance dans sa tenue et dans sa voix. Elle n'opina d'aucune sorte et se révéla bien plus attentive. Le petit oiseau avait oubliée combien ces jardins pouvaient être amer malgré la splendeur de leurs essences. Sansa avait beau être frêle, elle avait aussi dû s'armer de courage. Une expression si marquante et incontrôlable que le regard de Sansa sembla éprise d'une compréhension émouvante à la description de sa future maison..

Vous semblez me décrire l'antre des dieux.., dit t-elle la voix embellie par son sourire. Il faut dire que la vertu du mariage avait ses vices, même si beaucoup n'y voyait qu'un contrat de plus pour mieux réaliser ses projets. C'était le nerf de la guerre, Sansa l'avait compris assez tard.

Le pouvoir en entraînait souvent un autre. Si bien qu'on l'en abreuva lorsqu'elle était enfant.. Mettant sur sa faute les produits des délires fou de la grandeur, de l'honneur, qu'elle n'avait même jamais connue. La prévenance de la question de Serenei, en revanche, lui faisait comprendre tout son drame.. Et n'était t-il pas pleinement visible sur son visage ? Les ouïes dirent parlaient d'une enfant fragile, d'une louve apeurer, à son sujet. Mais l'un des plus drame d'une femme fut d'être jugé et le jugement venait sur tout les région.

Pour tout vous dire, Sansa marqua une petite pause gênée, le goût des rumeurs de certaines dames Biefoise ma obliger à me demander si HautJardin ne ressemblait pas à Port-Réal.

Le procès et l'annonce de la tromperie de la reine fut un episode assez douloureux, bien qu'il mais aussi fait grandir. J'aimerais naïvement me sauver de ce genre de rituel, me sauver de la tromperie. Je sais pourtant qu'il s'agit d'un des travers du jeux. Mais..

Cette question est.. surement bien mal placée je .. pardonnez moi.. Sansa secoua la tête et retrouva un port de tête neutre. Un vent glacé se leva et retomba aussitôt. Ses cheveux rouge se mirent à flotter, le vent engendra une larme près de ses yeux. C'était la première fois que le froid avait réussit à l'atteindre.

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Les deux femmes déambulaient à présent le long des parterres de fleurs et des bosquets ombragés des jardins, Sansa savourant avec délices le souffle d'air marin qui agitait légèrement les branches des arbres en souriant au geste de Serenei. Ce fut au détour du massif de roses écarlates que la nordienne reprit ses couleurs.

Mise en confiance, soupirant intérieurement, avant de reposer ses yeux bleus sur la Biefoise, qu'elle couva d'un regard bienveillant au fond duquel luisait une étincelle de curiosité. Serenei étant une femme mariée, peu de chose devait l'effaroucher.. Ce genre de chose préposait les femmes frêles au monde des adultes, surtout en étant soit même issue de la noblesse. Sansa se livrait sans conteste à Serenei, une chose de rarement conseiller, mais qui l'arrangeait pour évacuer ses préjugés.

Vous devez avoir raison, Sourit Sansa plus à l'aise, Il est assez étrange pour moi de parler de c'est choses là, j'apprécie votre sincérité, même si tout le monde ne partage pas votre avis à mon sujet.

Il se faisait dire que la reine me haïssait par mes dames de compagnies. Je ne m'en surprend plus moi même depuis le procès.. Mais je m'en voudrait d'avoir donner raison à cette haine. À cette époque déjà, nombre étaient ceux qui avaient affirmé que Joffrey et elle formaient un couple parfait et que leur union serait probablement heureuse et fertile. Sansa s'en mordait les doigts aujourd'hui. Baissant presque la tête devant sa propre étroitesse.

Je croyait au mariage autrefois. Elle regarda quelques roses, Aujourd'hui, je ne sait plus vraiment. Les choses changes, autant que la mode ou les saisons, c'est assez effrayant. Je comprend assez tard pourquoi Cersei entretenait cette innocence..

Sansa posait un regard d'enfant sur Serenei. Rare avait été l'occasion pour elle de se sentir aussi libre de converser. Les Tyrell me semble être bons, j'espère vous voir à Hautjardin si il vous était chose envisageable.. Sansa sourit un peu plus. Un couple heureux passa alors devant elles.