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Une précieuse cargaison (Morlo)

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Lynce Feunoyr




Personnage
Age du personnage: 27 ans
Surnom: La Belle
Métier/Titre(s): Lady en exil

Lynce Feunoyr
« La Beauté est Cruelle »

Copyright : Jon, tumblr
Citation : « Les gens pardonnent tout sauf la beauté et le talent. »
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 611
à Westeros depuis : 15/05/2013
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MessageSujet: Une précieuse cargaison (Morlo) Une précieuse cargaison (Morlo) Icon_minitime27.05.13 2:39




   
Une précieuse cargaison



Une lourde et splendide litière portée par une douzaine d’esclaves s’arrêta sur le port de la cité de Lys, devant le navire du bien connu Capitaine Crochet. Le bois dont elle était faite était finement sculpté, tout recouvert de feuille d’or et orné de pierres précieuses. Elle fut ainsi posée à terre et un esclave déposa un marchepied tout aussi finement décoré avant d’en écarter les fins rideaux de soie blanche qui cachaient ses occupants. Tregar Omorlen, riche Prince Marchand de la ville, descendit avec une lenteur altière et regarda longuement le navire avec un air suspicieux. Et si c’était lui le responsable de tout cela, non, il n’aurait pas osé faire escale ici, et puis il aurait su si ses propres marchandises avaient été vues. Un esclave aida Lynce Higtower, sa concubine favorite, allongée sur l’épais matelas recouvert de coussins et de soieries colorées à sortir à son tour. Elle était vêtue d’une robe légère, de soie elle aussi, rouge sang et bordées de fil d’or, tout comme les bijoux qu’elle portait aux oreilles, aux bras, aux doigts, d’or et de rubis. Elle suivit son seigneur, maitre et propriétaire qui s’approchait avec quelques hommes armés de la passerelle menant au pont. Un messager était venu un peu plus tôt pour prévenir de sa visite et de son désir de rencontrer le capitaine, il avait une mission à lui confier. Le Marchand avait lui-même des bateaux, des dizaines, mais la mission méritait un bâtiment qui ne soit pas à lui, qui ne porte pas ses couleurs, et néanmoins bien protégé.

Depuis qu’elle avait appris pour le dernier déplacement du Fraakhen, Lynce avait décidé de s’embarquer pour Tyrosh au plus vite, il fallait qu’elle en sache plus sur cet homme et sur ce qu’il projetait. Mais il lui fallait une excuse et elle potassait dessus depuis plusieurs jours lorsqu’une importante cargaison vendue par son concubin fut piratée dans les Degrés de Pierre. Cela lui donnait l’occasion rêvée pour rejoindre l’autre île et demander de l’aide à la cité pour retrouver cette cargaison perdue. Evidemment, les soupçons pesaient autant sur Tyrosh et sur Myr que sur les pirates qui peuplaient les ilots gris, mais ainsi, Tregar en aurait le cœur net. Lynce tenta de la convaincre de ne pas y aller lui-même, prétextant que c’était trop dangereux, qu’il pourrait être pris en otage et qu’elle ne pourrait alors jamais réunir la somme demandée en rançon. Elle lui dit qu’elle allait y aller et que si les Tyroshi s’avéraient coupables, ils n’auraient que faire d’une concubine et la laisserait repartir sans problème, elle pourrait ainsi lui dire. Elle lui dit aussi que la Compagnie Dorée était là-bas et que si Tyrosh et Myr refusaient d’aider Lys à retrouver les marchandises, elle pourrait négocier avec eux pour obtenir leur soutient ou au moins quelques informations. Il accepta en partie, connaissant les qualités de Lynce qui avait en plus de l’argent confié pour les négociations, assez de charme pour les faire plier à sa volonté. Mais voila, il était à la fois trop risqué qu’elle y aille seule, ou même avec des hommes armés, et pas assez fastueux que Tregar Omorlen envoie une concubine pour une affaire aussi importante. Il viendrait donc avec elle, mais les deux amants seraient séparés dès leur départ de Lys. L’un viendrait en grande pompes à Tyrosh et l’autre dans le plus grand secret, l’un pour parler aux dirigeants de la ville, et l’autre pour acheter les services de la Compagnie Dorée.

C’était là le plan de Tregar, et là aussi ce sur quoi reposait les espoirs de la jeune femme qui marchait derrière lui avec sensualité sans quitter des yeux le pont en contre-haut, le soleil éclairant ses yeux d’une lueur aussi belle et mystérieuse que l’océan. Le prix serait à la hauteur de la cargaison, sans aucun doute, mais le capitaine devait prendre garde à ne pas blesser l’orgueil du Prince Marchand et de ne pas le faire attendre top longtemps. Et s’il avait choisi celui-ci, c’est parce que sa réputation était la meilleure. Il ne se ferait pas attaquer, il faisait bien trop peur aux autres, et en cas de problème, il serait en mesure d’aider sa belle à s’enfuir, et d’après ce qu’on disait, il n’avait qu’une parole.


Dernière édition par Lynce Feunoyr le 19.07.16 13:22, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Une précieuse cargaison (Morlo) Une précieuse cargaison (Morlo) Icon_minitime27.05.13 20:30



Le capitaine Morlo prenait le soleil sur son navire en attendant que la mer l'emporte vers l'horizon. Le pirate sortit alors une Orange de sa poche et coupa alors le fruit en tranche. C'était une étape qui passionnait le jeune homme. Les coups de crochet faisaient jaillir de jus à ne plus savoir qu'en faire. Son regard se posa alors sur un de ces livres. Un livre ancien prônait sur le bureau. Le pirate ne pouvait s'empêcher de lire ces lignes et de découvrir les secrets de ce grimoire. Malheureusement pour lui, il fallait croire que le destin avait décidé autrement.

Un mousse venait d'entrer sans la permission du capitaine dans sa cabine. Ce dernier semblait agiter par des événements extérieurs.

« Capitaine Capitaine ! Des gens dehors... Gros riche ! On les aborde ?!»

Le regard perplexe de Morlo se posa alors sur MachiCoulis. Ce dernier était une brute épaisse. En effet, il avait du mal à passer la porte de face et devait entrer de côter. Crochet l'avait recruté dans les arènes clandestines de Braavos. L'homme n'était pas très intelligent mais savait utiliser ses poings et les masses. On pouvait même dire que son hygiène était plus que douteuse de part la présence de quelques mouches sur des parties de son corps qu'on n'aurait jamais soupçonné.

« MachiCoulis... Tu sais très bien qu'on aborde des gens uniquement quand ils sont sur un autre navire... »


Le géant laissa paraitre des yeux écarquillés comme s'il venait de découvrir quelque chose. Les luttes qui avaient fait de lui un monstre dans les arènes avaient fait de lui un simplet.

« Ordonne à Molgar de faire son petit jeu d'artiste... Je n'ai pas forcément envie de me faire déranger par un marchand qui se croit être le centre du monde. »

Le géant ne se fit pas prier et partit en direction des profondeurs du navire. Pour rechercher cette artiste qui faisait partit de son équipage. Molgar était un homme plus vieux que Crochet qui avait une passion démesurée pour l'alcool. Le capitaine entendit alors son matelot hurlait des propos incohérent.

« Quoi encore une présentation devant des gens de la haute. MachiCoulis donne moi du Rhum »

Il ne fallut qu'entendre quelques minutes pour que le capitaine regarder passer Molgar totalement ivre. Le matelot marqua une pause et faillit tomber par terre s'il n'avait pas trouvé le doux contact du mur.

« Je compte sur toi Molgar... Tu peux leur sortir le grand jeu comme la dernière fois chez Rokufin »

« Avvec plaisir Capt?! »

Le pirate n'avait pas fini sa phrase que l'homme venait de glisser sur la totalité du mur avant de se lever comme un seul homme un sourire au coin. Le capitaine laissa échapper un pouffement de rire. Il avait recruté se matelot alors qu'il avait tenté de lui faire les poches. Malheureusement, on ne joue pas aux plus fins avec Crochet sinon on finit embrocher.

Le pirate connaissait la combine qu'il s'apprêtait à faire. Sa démarche laissa place une nouvelle fois à celle d'un alcoolique notoire. Ce dernier commença alors à geindre comme un cochon qu'on voulait égorger.

« C'est quoi ce Borddd.... On ne saisira pas mon bateau ! Parole de Crochet ! A regardé comme j'ai un gros crochet »

Le jeune homme trébucha alors volontairement juste au début de la planche. Le capitaine était sorti pour voir comment se déroulait les festivités. Il restait caché dans l'encadrement de la porte. Morlo aurait cru que cette fois il allait faire les mêmes gestes obscènes qui avait du aux marins de combattre la garde d'une petite ville côtière après avoir insulté la personne en charge de ces lieux.

Ses mouvements se voulaient d'une fluidité impeccable et ile ne faisaient que puer le rhum. Comme vous l'aurez compris, il avait aspergé ses vêtements de ce délicieux nectar pour avoir un air crédible. C'était la façon qu'avait de traiter le capitaine vis-à-vis des personnes le prenant de haut. Le pirate ne se gênerait pas de tourner en ridicule toute personne. Une vingtaine d'homme qui travaillait pour Crochet regardait la scène toujours autant amuser de voir ce spectacle. D'un signe de la tête, cinq marins sautèrent de l'autre coté du bateau dans l'eau et partirent en direction de la berge. Il s'agissait d'une sécurité. Il ne fallait pas que ce noble s'emporte un peu trop et dise des mots déplaisant à l'oreille du Capitaine.

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MessageSujet: Re: Une précieuse cargaison (Morlo) Une précieuse cargaison (Morlo) Icon_minitime29.05.13 17:51

Tregar ne compris rien à ce qu’il se passa, l’homme qui semblait saoul sur le pont, il manqua  même de tomber. Tout ce qu’il savait c’est qu’il voulait rencontrer le capitaine, qu’il avait envoyé un messager pour cela et qu’en l’absence de réponse de sa part, il avait finit par venir en personne pensant que cela le déciderait au moins à négocier. Or, on semblait avoir envie de mettre sa patience à l’épreuve, mais il n’avait pas que cela à faire. Et malgré la bonne réputation du capitaine, il commençait à avoir de sérieux doutes sur la capacité de celui-ci à mener sa concubine favorite à bon port. Il fit signe à Lynce de retourner dans la litière et celle-ci s’exécuta sans demander son reste, hors de question qu’elle voyage sur un navire plein d’alcooliques et puant la vinasse. Les deux hommes qui l’escortaient aperçurent alors ceux qui avaient plongés et qui approchaient depuis la berge, tout mouillés. Ainsi après avoir remis la brune en sécurité, ils alertèrent les autres gardes et le Prince Marchand fronça les sourcils.

« Voulez vous vraiment que le Port de Lys vous soit interdit à vie ? C’est ce qui arrivera si vous osez attaquer Tregar Omorlen ! Vous n’êtes pas ici sur les mers qui vous offrent la liberté d’agir et de piller à votre guise Crochet ! Si je meurs, la cité entière vous le fera payer, et croyez moi, ça ne sera plaisant ni pour moi, ni pour vous. Alors préférez vous gagner un client qui pourrait vous rendre riche ou perdre à jamais le droit d’accoster ici et de commercer avec cette cité ? »

Lynce, dans la litière, n’était pas rassurée pour autant, la situation pouvait dégénérer rapidement et elle n’avait aucune envie de mourir, ils étaient en infériorité numérique si on comptait l’équipage du bateau. Elle espérait que le capitaine entende rapidement raison et mette son orgueil idiot de coté, car se serait un bain de sang. Mais Tregar avait raison, il avait plus à perdre qu’à gagner par ces petites manigances, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il jouait au plus malin à Lys, l’un des plus riches cités libres. Ici, le marchand était un homme important, preuve en est, lorsqu’il avait voulut la belle pour lui tout seul, il lui avait suffit d’un mot pour en bannir Jorah Mormont. Et si elle n’avait pas intercédé en sa faveur, il l’aurait fait exécuter sans hésiter.

A l’extérieur, les gardes du Prince Marchand se tenaient en position, au niveau du ponton menant au navire et des cordages le reliant au quai, et d’autres devant les hommes qui les prenaient à revers. Lynce pouvait entendre l’agitation qui régnait sur le quai, certains marins d’autres navires ainsi que bien des marchands et capitaines qui avaient l’habitude de commercer avec Lys avaient alertés par l’exclamation de l’ivrogne. Incompréhension là aussi, mais ils n’avaient pas besoin de promesses pour choisir leur camp, Tregar leur avait à tous rapporté trop d’argent pour qu’ils ne cherchent pas à le protéger si les choses s’envenimaient. Mais heureusement, son amant était un homme sage malgré son pouvoir et tant que  les choses n’allaient pas au delà de ce qu’un tel homme pouvait tolérer,  il garderait son calme. Il avait l’habitude de traiter avec ce genre d’énergumène, même si du plus loin qu’il se souvienne, on n’avait jamais osé l’accueillir de la sorte. Il n’avait pas non plus l’intention de se faire tuer par un pirate et comptait bien se débrouiller pour s’en sortir indemne.


Dernière édition par Lynce Hightower le 06.09.13 16:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une précieuse cargaison (Morlo) Une précieuse cargaison (Morlo) Icon_minitime01.06.13 10:08



La scène qui se déroulait devant Morlo était totalement Rocambolesque. Un début de sourire se dessina alors sur le visage de Crochet. Malheureusement il fallu attendre quelques instants pour que le vent tournait. Le prince Marchand jetait à l'équipage du capitaine des élucubrations plus que malsaine. Le jeune homme avait le visage fermé devant de tel propos. Il ne pouvait pas croire que cet inconnu puisse croire qu'un seul instant la ville toute entière était derrière lui. La richesse poussait les gens à croire à ce monde utopique qu'il recherchait tant. Le monde entier s'agitait mais pas pour les raisons que le prince prétendait. Ses propriétés, sa richesse étaient les premières choses que les rats de cette ville allait piller. Ses concourants allaient punir aux yeux du monde le pirate avant de le payer pour service rendu. La vie dans les cités libres n'était pas si joyeuse que le monde pouvait paraitre.

Le bruit du contact du crochet à même le boit se fit alors entendre. Un son glacial qui calma l'ardeur de son équipage. Ils regardaient tous leur capitaine qui venaient de se révéler au grand jour. Le visage fermait il avança doucement sur le pont de ce navire. Le silence régnait en maitre sur le navire. Tout son équipage regardait leur capitaine et attendait qu'il prenne la parole. D'un hochement de la tête les pirates qui étaient partis pour couper la retraite du marchand rejoignèrent le navire à la nage.

Morlo commença à applaudir le marchand pour le discours qu'il venait de traiter malgré l'absence de bruit par l'absence d'une de ses mains.

« Bravo... Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu autant de niaiserie dans un si petit discours. »

L'homme descendait alors la rampe qui le menait à cet inconnu. Il regarda pendant un bref instant son interlocuteur avant se diriger vers le marin qui avait un spectacle digne des filles de joies de Braavos.

«Il faut croire que notre ami est bercé d'illusion. »

Le marin hocha un signe approbateur de la tête. Le pirate fit alors face à son destin. Morlo n'était pas du genre à accepter de tel discours surtout devant son équipage.

« Vous croyez vraiment que les conséquences seraient si terrible que ça ? Oh oui on pourrait tenter de m'interdire l'accès au port de Lys.... Ce ne sera pas le premier port à "m'interdire" l'accès. On tentera surement de me tuer mais lorsqu'ils réaliseront que toutes vos richesses son à porté de main, ces chiens dégénérés se boufferont entre eux. Le monde est grand, très grand vous pensez vraiment que je m'arrête au port de Lys pour sa luxuriante richesse... Alala Les empires naissent et meurent à une vitesse surprenante. Vous devriez le savoir mieux que n'importe qui... Vous n'avez pas acquis votre or en étant un enfant de coeur. Je me trompe? »

Le pirate tourna le dos au marchand et remonta alors sur la passerelle qui menait à son bateau. Le capitaine détestait ce genre d'individu qui pensait qu'était disponible par l'or. La piraterie lui avait suffisamment rapporté pour ne pas devoir supplier tous les riches pour lui confier leur basse besogne. Dans sa main encore valide, il s'amusait avec une bourse qu'il venait de faire une acquisition soudaine.

« Le jour où vous comprendrez cela, vous pourrez converser avec moi. Cependant ce jour funeste n'a pas l'air d'arriver. »
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MessageSujet: Re: Une précieuse cargaison (Morlo) Une précieuse cargaison (Morlo) Icon_minitime01.06.13 18:00

L’orgueil, toujours lui, à croire qu’il menait le monde, qu’il menait en tout cas les hommes vers les pires vices. Celui de Morlo, celui de Tregar. L’orgueil qui menait le monde à la guerre et les hommes à leur fin. Les gardes du Prince Marchand croisèrent leurs hallebardes devant le pirate pour l’empêcher d’accéder à leur maitre.

« Laissez le passer. » Dit simplement celui-ci, et les manches de deux armes s’écartèrent et Tregar écouta attentivement le jeune homme avant que ne se dessine sur ses lèvres un sourire en coin. Le Capitaine remontait déjà sur le pont de son bateau, dommage, cela aurait du rester entre eux, deux, mais puisqu’il voulait jouer au plus fin. « Votre discours est aussi idiot que le mien Capitaine, car le temps qu’ils arrivent à piller toutes mes richesses, votre bateau aura été envoyé par le fond et votre corps aussi, très certainement. Ainsi au lieu de vous se seront vos successeurs et les miens qui profiterons de notre sacrifice. Et tout ça parce que vous refusez de m’écouter, de traiter avec moi. Pourquoi ? Est-ce parce que je vous ai pris de haut ? Ou simplement parce que je suis riche ? Dois-je vous rappeler que je vous ai envoyé des messagers qui n’ont jamais su me dire si vous acceptiez ou non de me recevoir ? Dois-je vous rappeler qu’en m’envoyant votre sbire pour me jouer un tour, vous m’avez offensé le premier alors qu’après tous ça, je me déplaçais en personne pour faire affaire avec vous ? J’aurais pu tourner les talons et partir, j’aurais pu appeler le Guet et vous faire abattre, j’aurais pu demander à mes hommes de couper vos amarres ou de faire un trou dans votre coque et de couler votre navire. Mais je ne l’ai pas fait, je ne l’ai pas fait parce que ça ne me serait pas profitable, alors pourquoi refuser de me recevoir dignement, ce qui pourrait vous êtres très profitable ? Jamais je ne serais venu à vous si j’avais su comment je serais accueillit, peut-être pensez vous que je vous prends de haut, mais en réalité, c’est tout l’inverse. Vous me prenez de haut avec vos manigances inutiles, je ne fais que répondre à vos attaques, et nous perdons tous deux un temps précieux. J’avais une mission à vous confier, une mission importante et des plus délicates à mes yeux, une mission qui demandait une discrétion absolue et on m’a dit que vous seriez le meilleur pour cela. Permettez-moi d’avoir des doutes, car votre orgueil pourrait aussi bien nous perdre tous les deux, maintenant ou après, vous venez de prouver que vous n’étiez pas à la hauteur. Je vous en remercie, la leçon seule mérite probablement le contenu de ma bourse, imaginez ce que vous aurait rapporté la mission… »

Tregar tourna les talons pour rejoindre la litière, les gardes bloquèrent une fois de plus le passage au. Les hommes en arme restèrent de marbre, mais prêts à défendre leur maitre. Il écarta les rideaux et entra, révélant en partie sa concubine toujours effrayée par ce qui pouvait encore éclater, il avait un large sourire et Lynce l’interrogea :

- Pourquoi la situation a-t-elle tant l’air de vous ravir, Amour ? »
- Parce que maintenant que tout le Port de Lys nous a vus nous disputer, personne ne pourra nous soupçonner d’avoir fait affaire, et si j’arrive à le convaincre de t’emmener à Tyrosh, tu y débarqueras dans l’anonymat le plus total. »
- Tu penses que tu peux encore le convaincre ? »
- Je l’ignore encore… »

La litière s’ébranla et remonta les rues jusqu’à l’imposante demeure du Prince Marchand. L’escorte amoindrie par les hommes restés un peu plus longtemps autour du bateau pour s’assurer que le Capitaine ne se lancerait pas dans une vendetta ne les empêcha pas de faire bonne route et Lynce vaqua à ses occupations. Tregar quand à lui monta à son bureau pour réfléchir à la meilleur manière de convaincre Crochet de travailler avec lui. Les idées se bousculèrent dans son esprit pendant de longues heures, mais malgré tout, une question le taraudait, le Capitaine serait-il à la hauteur de sa réputation ? S’il ne l’était pas, il enverrait toute l’affaire vers un cuisant échec et Omorlen vers  la mort. Il ne pouvait se permettre de s’exposer ainsi…

***

Le soir venu, un messager sortit en toute discrétions du palais de Tregar, il marchait tel un fantôme dans les rues encore bien animées de Lys, emplies d'esclaves sexuelles et de soulards. Les couleurs vives étaient de mise, partout la beauté et la volupté, tout ce qui plaisant tant à aux visiteurs de la cité. Mais portant des vêtements sombres, un manteau gris lui couvrant la tête et descendant jusqu’en bas, il ne payait pas de mine. Il portait un message pour le capitaine Crochet, une invitation pour souper et passer la nuit dans la demeure de son maitre. Ce dernier ignorait si le pirate accepterait l'invitation, mais il tentait de l'attirer avec tous les plaisirs lysiens à sa disposition, femmes, nourriture fine. Ayant du mal à comprendre pourquoi il refuserait de passer une nuit sur la terre ferme dans un lit douillet, mais il avait déjà refusé en publique de travailler avec lui, chose que le marchand ne comprenait pas non plus. L'invitation était tout ce qu'il y avait de plus poli, écrite de la main de Lynce qui prétendait avoir pu convaincre son amant de revenir sur sa décision. Elle disait qu'elle avait entendu beaucoup de bien de lui, qu'il était un excellent navigateur, le meilleur d'après certains. Qu'avec lui au moins, elle était certaine d'être en sécurité et d'arriver à bon port quoi qu'il puisse survenir sur le chemin. Que Tregar Omorlen mettrait le prix et qu'en plus, il pourrait y avoir des bonus dont elle ne pouvait pas discuter avant d'être certaine qu'il accepte la mission. Lorsque le messager arriva sur le port, il reconnut assez rapidement le navire et demanda à ce qu'on donne le message au capitaine puis resta planté en bas de la passerelle pour attendre la réponse.


Dernière édition par Lynce Hightower le 06.09.13 16:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une précieuse cargaison (Morlo) Une précieuse cargaison (Morlo) Icon_minitime01.09.13 21:19

Les ténèbres étaient rapidement tombées sur la ville de Lys. Une partie de l'équipage était partis en direction de la taverne du poney qui tousse. Une envie de dépravation facile et d'alcool à foison voilà qui motivait d'avantage l'équipage. Cependant, il restait une dizaine membre d'équipage donc Molgar. Le retour en mer paressait ravir l'équipage qui avait soif de sang et de pillage.

Molgar regardait son capitaine avec dédain. Il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi il a refusé le contrat avec le notable de cette ville. Le marin estimait que de bonne relation était préférable surtout dans les cités libres. Il était l'un des officier de ce navire. Ce dernier s'aventura donc dans les profondeurs du vaisseau afin de trouver le capitaine.

« Excusez moi de vous déranger capitaine, Puis-je vous poser une question ? »

Le capitaine était dans sa cabine un compas à la main pour préparer le prochain voyage de son navire. Son regard flegmatique frappait le 2nd. Il indiqua grâce à son crochet l'une des chaises présentes dans sa cabine.

« Vas-y assied toi ! »


« Pourquoi avoir refuser l'offre du marchand aujourd'hui ? Cela aurait pu permettre aux gas de décompresser. »

Le sourcil droit du pirate s'éleva brutalement. Le capitaine regardait la carte pendant une longue minute avant de faire fasse à son officier.

« Si on accepte à la vue de tous ce genre d'offre, La concurrence risque de nous piquer au vif. Nous allons perdre en crédibilité. On ne nous prendra plus au sérieux et cette peur qui a fait fléchir tant de personnes. De plus, si les gas commencent à boire sans rien faire... Je ne donne pas chère de leur vie. »


Le moussaillon avait bu les paroles de son capitaine. Avant de voir un autre membre de son équipage arriver.

« Capitaine, Capitaine ququ'un pour vous dehors. »

Le pirate avançait en direction de cet inconnu. La nuit noire, l'absence d'une majeure partie de son équipage se préparait l'absence de femme et d'alcool. Crochet faisait face au messager puis regarda Molgar. Un sourire au coin, le capitaine arracha grâce à son crochet. Le pirate lu alors la note qu'il lui était adressé.

« Molgar, je reviens plus tard. Tu prépares le navire pour l'aube. »

« Oui, Monsieur »

Le capitaine se porta à l'oreille du messager.

« Guide moi à tes maîtres et si jamais j'entends dire que vous avez eu la langue trop longue et je me ferai un malin plaisir de vous l'arracher et vous la fasse manger.»

Le messager ouvrit alors le passage dans les corridors de cette cité jusqu'à la maison de ses maîtres.
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MessageSujet: Re: Une précieuse cargaison (Morlo) Une précieuse cargaison (Morlo) Icon_minitime08.09.13 20:18

Dans le palais, tout respirait l’opulence et le luxe, le sol était en marbre, les couloirs noirs et blancs comme des échiquiers, les autres pièces plus colorées, avec de belles mosaïques présentant des motifs géométriques. Les meubles étaient eux aussi richement décorés et les lustres en cristal ainsi que les bougeoirs en or, les rideaux en soie et les fauteuils brodés disaient toute la fortune de Tregar Omorlen. Le pirate fut accueilli avec tout le faste possible, des servantes lui proposèrent de se débarrasser de ses armes et manteaux, d’autres lui proposèrent un bain, des habits somptueusement brodés. Après qu’il ait fait tout ce qu’il voulait, sans être forcé à rien, il fut conduit dans la salle de réception où le maître des lieux l’attendait avec sa favorite, Lynce Hightower. Là, s’étalait sur des tables basses en bois marqueté posées sur des tapis brillants couverts de cousins moelleux, un repas digne d’un prince. D’ailleurs, le Prince Marchand assis sur un large fauteuil se leva pour accueillir son hôte paré de ses plus beaux atours, brocards et bijoux en or et d’un grand sourire pendant que les soldats refermaient les portes derrière le pirate. Lynce était allongée sur des coussins aux pieds de son amant. Elle était vêtue d’une robe de soie dorée très échancrée retenue par de très fines bretelles. Elle dégageait son somptueux décolleté et une bonne partie de son dos et se posait sur son corps comme une caresse révélant ses courbes parfaites. Elle portait un diadème en or avec des rubis et des perles noires, un bracelet haut assorti, un collier serré dans le même genre et des bagues. Mais elle resta allongée pendant que Tregar invitait Morlo à s’installer sur les coussins pour manger et faisait de même. Autour, dans les bassins de l’atrium, au milieu des tables où l’on pouvait trouver différents plats, des femmes et de jeunes et beaux garçons dansaient, presque nus, au son d’un tambour accompagné par quelques notes de luth. Des domestiques servaient les plats et les boissons, et des esclaves-de-lit allongées sur les coussins mangeaient tout en se tenant prêtes à assouvir les moindres désirs des maîtres. Il y avait la Tregar et Morlo.

« Vous auriez pu inviter quelques uns de vos officiers mon ami… il est toujours temps de les faire quérir si vous le désirer, que vous ne soyez pas le seul à profiter de mon hospitalité. Nous allons avoir beaucoup trop à manger. Quand au reste, servez vous, tout est à votre disposition. Hum… tout sauf… elle. » Fit-il en désignant Lynce d’un geste nonchalant.

La brune était appuyée sur un bras, couchée sur le coté, en train d’avaler délicatement une lamproie pendant qu’on lui servait des escargots. Elle posa son regard de braise sur Crochet et l’observa quelques instants sans un sourire avant de se saisir de son verre et de le fixer jusqu’à ce que le bord de la coupe d’argent ne cache ses yeux. Une fois qu’elle eut bu, ses yeux bleus-verts ne le regardaient plus lui mais une danseuse placée derrière lui légèrement sur le côté.

« Bonne stratégie au fait. De ne pas avoir accepté de travailler pour moi en publique. Je dois avouer que je n’étais pas certain que vous viendriez, mais je suis heureux de vous voir là, sans vous pour discuter le repas aurait été bien ennuyeux. Lynce n’est pas très bavarde et sa conversation devient rapidement trop pointue pour moi qui aime les sujets légers quand je ne négocie pas avec des requins. »

La nourriture était exquise, il y en avait pour tous les goûts et l’arôme des plats n’avait d’égale que la finesse des vins. Friands de raie, côtelettes de veau, bar aux amandes, héron rôti, crabe poché, perdrix au miel de gingembre, homards grillés, aiguillettes de cygne aux pêches et safran, petits légumes aux pommes et pignons, jambon au miel, huîtres et autres fruits de mer.

« Si vous voulez passer la nuit ici, j’ai fait préparer une chambre pour vous. Mais avant de pleinement profiter de la soirée, j’aimerais que nous discutions de ce qui vous amène, avant que le vin ne nous ait fait perdre nos esprits. » Il sourit et leva son verre en direction de Morlo qui venait d’être servi copieusement avant de boire quelques gorgées. « J’ai besoin d’un homme qui soit aussi bon navigateur que combattant et en qui je puisse avoir totalement confiance pour transporter ma plus précieuse cargaison à Tyrosh. Evidemment vous serez payé en conséquences, en or, mais aussi en esclave si vous le désirez, ou tout autre chose dont vous pourriez être friand. »

Il se tourna légèrement vers Lynce et lui fit signe d’approcher. Elle se leva lentement et s’avança avec langueur en dardant son regard souligné de khôl sur le pirate. Elle s’allongea aux côtés de son amant avec une langueur étrangement mélancolique et se laissa simplement faire lorsque celui-ci prit son menton entre ses doigts, le serra et amena sa bouche pulpeuse à ses lèvres toutes graisseuses. Il l’embrassa avec une certaine férocité puis il prit une carafe dans laquelle se trouvait un liquide d’un bleu intense, presque noir : l'Ombre-du-soir ou vin des Conjurateurs. Il en emplit un verre à moitié et ajouta du vin. Il ouvrit la bouche de la brune qui venait de s’allonger sur le dos et but une gorgée du mélange et en prit une deuxième qu’il laissa s’écouler d’entre ses lèvres jusqu’à la bouche ouverte de sa favorite. Une fois que ce petit jeu fut terminé, il approcha le verre d’elle et lorsqu’elle voulut s’en saisir, il le lui retira et sourit.

« Voyons ma belle, tu oublies notre hôte ! » Il tendit le verre qui fut apporté à Morlo par une esclave mais s’en servit un autre, pur celui là, et demanda : « Tu en veux encore Lynce ? » Elle fit oui de la tête en fixant le verre plein qui se baladait au dessus de sa tête dans la main du Prince Marchand. « Vient le chercher alors… » Répondit il avant d’en prendre une gorgée.

Elle se retourna, se redressa et l’embarrassa avec avidité, une peu du liquide bleu s’échappa et quand elle eut tout avalé elle lécha sur lui ce qui avait coulé pendant qu’il reprenait.

« S’il lui arrivait malheur voyez vous, je ne m’en remettrais pas. Vous comprenez n’est-ce pas. Alors, je peux vous faire confiance ? Sera-t-elle en sécurité avec vous ? »

Une belle jeune femme blonde à la taille fine et aux formes généreuses s’était approchée en rampant de Morlo et se coucha sur le dos à coté de lui pour jouer au même jeu que Tregar et Lynce.
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Une précieuse cargaison (Morlo)

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