A Lord Tyrion Lannister,
Suzerain de l'Ouest,
Seigneur de la maison Lannister,
Sire de Castral Roc,
Bouclier de Port-Lannis.



Seigneur Tyrion,


J'espère que votre voyage vers Port-Réal s'est bien passé, et que le procès de votre sœur ne provoque pas chez vous de trop violentes afflictions. Cependant, l'heure est grave, et je vais devoir m'exprimer clairement.

Vous n'êtes pas sans savoir que la mort brutale de feu votre regretté père n'est pas sans conséquences sur le plan diplomatique. En effet, son décès a radicalement changé le paysage politique des Terres de l'Ouest. En plus d'avoir sérieusement fragilisé votre maison et l'équilibre des force, sa mort à également porté au renom de votre lignée un coup sans précèdent. Votre manque d'expérience quand à la gestion d'un pays s’avère problématique dans un contexte aussi tendu que celui dans lequel nous somme actuellement plongés. Même si vous pouvez compter sur votre esprit vif et sur mon humble soutient, vos alliés son trop rare, et vos ennemis trop puissant. Le scandale qu'a déclenché la déviance de votre fratrie vous a en effet attiré une certaine inimitié à Port-Réal, et le massacre des vôtres sous les haches Fer-Nés pousse votre bannière au bord de l'extinction. Une politique drastique s'impose. Je sais de source sûre que de nombreuses maisons vassales, aujourd'hui rivales, complotent secrètement et orchestrent votre chute depuis leurs fiefs.
La situation a beau être complexe, certaines portes de sorties existent. Je ne saurais m'étendre plus, cette discussion, si mon seigneur le veut, se poursuivra entre les murs de Castral Roc. Si vous avez des directives à appliquer pendant votre absence, je serais ravi de les transmettre afin qu'elles soit appliqués en votre nom. Je vous conseille, illustre seigneur, un retour bref : L'Ouest à besoin d'un suzerain.


Mon savoir est vôtre,


Mestre Creylen.

A Mestre Creylen



Mestre Creylen,

Je vous remercie pour vos conseils et votre travail exemplaire durant mon absence. Je suis parfaitement conscient de la situation qui entoure ma succession à la tête des Terres de l'Ouest. J'oeuvre d'ailleurs actuellement au renforcement des relations entre les Lannister et les Farman. Lord Farman a consenti à me donner sa fille aînée comme épouse, créant ainsi une alliance entre nos deux Maisons qui nous permettra d'amorcer les changements nécessaires.

Je sais que ma gestion de la cité ne repose actuellement que sur les quelques missions octroyées par mon père mais avec votre soutien, il n'y a aucune raison que nous n'y arrivions pas. Pourriez-vous faire en sorte que des vivres et des maîtres bâtisseurs soient envoyés dans les régions les plus touchées par les raids fer-nés et la grande bataille contre la Couronne. Il faut que la population et mes vassaux sentent que je ne compte pas m'abriter derrière les murailles de Castral Roc en les laissant sombrer. Il faut que l'Ouest se relève.

Le procès s'annonce éprouvant comme on peut s'y attendre, mais j'espère que Cersei fera ce qu'il faut pour assurer une vie tranquille à ses enfants. Ils n'ont pas à payer pour ses fautes. Dès que le jugement sera rendu, je me mettrai en route pour Castral Roc avec Lady Silithia. Pourriez-vous également organiser un banquet pour notre arrivée ? Il me semble important d'assurer chaque lord que la Maison Lannister n'est pas éteinte.

Je vous tiens informé.


A très bientôt.



Lord Tyrion Lannister
Suzerain de l'Ouest,
Seigneur de la maison Lannister,
Sire de Castral Roc,
Bouclier de Port-Lannis.

A Lord Tyrion Lannister,
Suzerain de l'Ouest,
Seigneur de la maison Lannister,
Sire de Castral Roc,
Bouclier de Port-Lannis.



A l'heure où je vous écrit, ressources et renforts partent en direction de Kayce, de Fléaufort et de Feu de Joie. La reconstruction de Port-Lannis et de Castral Roc avance à un rythme inespéré. Les blessures que les hommes du Sel ont laissés derrières eux seront effacée prochainement. Je tiens personnellement à vous féliciter de votre union avec la famille Farman, cependant, il est de mon devoir de vous prévenir : Lorsque je mentionnais de grandes familles complotant contre vous, celles-ci n'était pas écartée. Lord Farman est un homme dangereux. Sans vouloir vous insulter, je ne saurait que vous recommander un extrême prudence à son égard. Cet homme nourrit une haine colossale à l'encontre de votre nom.
En ce qui concerne le banquet donné à votre retour, je me suis permis d'inviter divers familles nobles, telle que les Fléaufort, les Vikair, les Verchamps, les Clegane, les Lépicier, les Brax, les Crakehall, les Swyft, les Falwell, les Marpheux, les Lefford, les Sarwyck, les Kenning, les Serrett, les Ouestrelin et enfin les Jast. En ce qui concerne les divertissements, nous ferons appel à deux montreurs d'ours, quatre danseurs de feu, sept acrobates et dix rhapsodes. Au niveau du banquet en lui-même, nous avons écarté les mets les plus chers, sans pour autant délaissé la qualité et l'abondance de ce dernier.
J'espère sincèrement que le procès s'est passé comme vous le souhaitiez, que votre sœur a su reconnaître ses fautes et que sa progéniture n'a pas trop souffert. Nous attendons votre retour avec impatience.


Mon savoir est vôtre,


Mestre Creylen.