298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL

Sujet: 298 - Lune 11 - Semaine 4 - Jour 1 - PORT REAL 02.03.13 16:02

Banquet Royal
Event

Le conseil devant l’endettement de la couronne, à choisit de compenser le coup du tournoi. Il organise donc un grand banquet, une grande fête où l’entrer est payante. Le prix fixé est très élevés. Seuls les nobles et les grands seigneurs pourront y participer et avoir une chance de croiser le Roi ou encore la nouvelle main.
Après un tournoi magnifique, l'heure est à la détente. Le vin coule à flot, les mets sont nombreux, des musiciens jouent des danses entraînantes. Les chevaliers et les riches seigneurs célibataires peuvent faire la cour à ces dames ayant leur cœur à donner. C'est le moment de ce faire bien voir au côté du Roi.

Seuls les riches familles peuvent participer à la fête.
Amusez vous bien !

Arya « Invité »

Un banqet royal avait été annoncé il y avait de cela deux jours, et cela faisait exactement deux jours qu'Arya devait se préparer pour cet évènement. Bien sûr, elle ne l'avait pas fait. Qu'est-ce qu'elle devait préparer d'avance de toute manière? Sa robe? Ses cheveux? Non, pas vraiment. Sansa, elle, avait déjà prévu ses effets depuis le délai, mais Arya n'en était nullement surprise. Septa Mordane l'avait réprimendé souvent de préparer ce qu'elle alait mettre pour ne pas froisser ses vêtement et ne pas à avoir à s'embêter le moment de quitter venu. Arya n'avait fait qu'à sa tête comme à son habitude, et avait tout de même assisté à sa leçon d'escrime en compagnie de Syrio.

Arya devenait meilleure, s'améliorant à chaque cours. Syrio était impressionné de la voir aussi douée et de voir une telle progression en peu de temps. Arya espérait bientôt pouvoir montrer à Jon comment elle était devenu une excellente escrimeuse. Oh, et le montrer à Lord Stark aussi! Il serait certainement très fière de sa fille. *Malgré le fait que je ne suis pas une Lady, au grand déplaisir de Mère...* continua Arya dans sa tête. Le jeune Stark chassa cette idée, et en parlant de chasser, parcourir Port-Réal à la recherche d'un chat de gouttière semblait être une manière très plaisante de terminer l'après-midi.

La jeune Lady courait depuis déjà quinze minutes à la poursuite de ce très agile chat noir. Si elle aurait eu un chat, elle voudrait celui-là. À vrai dire, elle le voulait, malgré le fait que c'était strictement impossible. Arya continua d'essayer de l'attrapper, et ce fut dans les escaliers en colimaçon menant vers la ville qu'elle lui mit enfin les mains dessus. Le chat se débattait au début, voulant s'enfuir de la poigne quand même amicale d'Arya, mais lorsque celle-ci commença à lui flatter le cou, le minet se mit à ronronner. il était donc beaucoup plus docile et Arya pouvait se promener en sa compagnie. La jeune Stark remonta donc les escaliers qu'elle venait tout juste de descendre.

Le soleil allait bientôt se coucher et Arya se dirigeait vers ses quartiers, toujours le chat en main. Peut-être réussirait-elle à le cacher et le garder? Tout dépenderait de la vigilence de Lord Stark... Arya savait qu'elle n'avait pas énormément de chance, mais elle perdait quoi à essayer? Il lui restait le petit escalier à franchir pour arriver à sa chambre Mais Lord Stark fit son apparition dans le corridor....

― Arya! Mais qu'est-ce que tu fais encore à jouer dehors? Il faut que tu t'habilles pour le banquet, lui dit Lord Stark de sa voix posée habituelle.

Il remarqua que sa fille tenait le chat qu'elle venait de chasser et haussa un sourcil, intrigué.

― Alors tu as finalement réussi, rigole son père. Belle chasse, mais tu sais que tu ne peux le garder. Allez, dit-il en l'enlaçant par l'épaule de son bras, va t'habiller. Rejoins Sansa et moi dans la salle de séjour puis nous partirons.

Arya déposa le chat au sol et ne se fit pas prier pour aller s'habiller. Elle savait qu'elle n'avait pas beaucoup de temps, mais elle n'en avait pas besoin de tant, contrairement à Sansa. Arya trouva une jolie robe brune et beige dans sa commode et l'enfila tout simplement. Elle nettoya ses chaussures d'un chiffon et refit rapidement sa tresse. En moins de dix minutes, elle était présentable. Un record!

Ni plus ni moins, il lui restait à aller rejoindre sa famille ― du moins, ce qu'il en restait― dans la salle de séjour. Sansa était... époustouflante. Arya n'avait même pas les mots pour la décrire. La seule chose qui passa dans la tête de la fillette étaiit le temps de préparation. *Mais combien d'années en avance s'était-elle préparer?* En voyant sa plus jeune fille les rejoindre, Lord Stark lui adressa un sourire.

― Vous êtes prêtes? Bon, nous y allons.

Arya n'était pas personnellement enchanté d'y aller, amsi puisqu'elle était la fille de la Main du Roi, elle devait se présenter en sa compagnie, car elle était aussi dorénavent très importante. Du moins, c'était ce que tout le monde lui disait. La grande salle était rempli de Lords et le Lady, de gens importants tel des chevaliers ou des invités spéciaux. *Trop d'adultes* geignait Arya intérieurement. Il y avait tout de même Joffrey, mais la seule mention de son nom lui donnait le goût de... Non, elle doit se retenir. Il y avait aussi Tommen et Myrcella. Peut-être que la Reine laisserait la petite Lady s'assoir près de Myrcella. Bien que la jeune blonde n'était pas comme Arya, elle s'entendaient tout de même un tantinet.

Lord Stark introduisit ses filles à plusieurs hommes qu'ils disait être importants. Sansa faisait des révérences et savait leur parler ,alors qu'Arya, elle ne faisait que les saluer. Elle se sentant comme la troisi;me roue du carosse. Qu'est-ce qu'elle faisait là? Lord Stark avait remarqué son malasie. Il l'embrassa sur la tête.

― Tu peux disposer, ma fille. Tu peux aller voir Joffrey, ou Mycella ou Tommen. Tâche de ne pas t'attirer des ennui, tout de même.

*Liberté!* s'écria Arya mentalement. Elle n'irait certe voir Joffrey, mais Myrcella lui semblait une option davantage envisageable. Myrcella se trouvait auprès de la Reine. Arya fit une piètre révérence ― qui se résumait à seulement plier les genoux à son niveau d'expéreince de Lady―.

― Votre majesté, dit poliment Arya. Puis-je disposer en compagnie de Myrcella?

Telle une Lady, Arya attendit sa réponse. Il y avait Joffrey à ses côtés. Arya se retint de lui faire une grimace. C'était très tentant mais la jeune Stark se retint. Ah qu'elle détestait ce blondinet.

Invité « Invité »

Les prix des places étaient exorbitants.

C'était bien la seule et unique chose sur laquelle tout le monde s'était mis d'accord, du moins selon les conversations que le jeune homme avait surpris depuis l'entrée. Et de fait, il ne pouvait pas donner tort à ces gens ; le prix pour avoir le droit d'entrée était assez exagéré à ses yeux. A vrai dire, s'il n'avait pas réussit à négocier son entrée, Ades n'aurait probablement jamais mis les pieds ici. Heureusement, il avait été recommandé à la cour et au Protecteur de l'Ouest par le frère jumeau de la reine, et cela avait le don d'ouvrir quelques portes. Pas toutes malheureusement ; le jeune homme avait été obligé de venir seul, sans son garde du corps. Un sacrifice nécessaire pour assister à l'un des banquets les plus importants des dernières années, une occasion en or de rencontrer des gens particulièrement haut placé. En bref, une occasion à ne pas manquer pour un noble du rang d'Ades Overton.

Il avait donc choisi ses habits les plus beaux, et les plus chers, pour se présenter dignement au milieu de familles si importantes. Sa tenue était certes sombre, mais elle était faite d'un tissu des plus fins, des fils d'or garnissait son poignet droit et des fils d'argent le gauche, rappelant à merveille, et sans tape-à-l’œil, les couleurs de sa maison d'origine. Son pantalon était d'un blanc légèrement argenté, rappelant autant son écusson que les couleurs de la famille Stark, à laquelle il faisait allégeance. Rasé de près et lavé aussi récemment que possible, le jeune homme n'aurait put faire mieux. Même sa canne avait eu droit à une inspection, et le saphir qui en garnissait le sommet semblait plus brillant qu'il y a quelques jours.

Dès l'entrée dans la grande salle, le regard vairon avait analysé chaque centimètre carré, sans compter les nombreuses personnalités déjà présentes. Toutes bien au-dessus du niveau social du jeune homme ; il ne pouvait espérer engager la conversation avec aucun d'entre eux, la politesse l'en empêchait. Néanmoins, il put se trouver une place, à la table où se trouvait les moins riches des homme présents, et qui semblait déjà beaucoup trop riches et importants aux yeux d'Ades. Un de ces jours, ce genre de sensation ne serait plus un problème pour lui, du moins il l'espérait. C'est alors qu'il aperçut son suzerain ; c'est qu'il en avait presque oublié que Lord Stark était en ville, et ses filles avec lui normalement. En effet, il ne tarda pas à voir la chevelure rousse de Sansa, repérable comme nulle autre. Et puis Arya, qui détalait en direction de la tribune du Roi, sans doute pour voir les enfants de Robert Barathéon, les seuls personnes de son âge ici. Il faudrait qu'Ades songe à aller les saluer, il ne les avait pas vu depuis le banquet de Winterfell, à l'arrivée du Roi. Mais pour l'heure, Lord Eddard était occupé à parler avec des gens autrement plus important, et ses filles avaient sans doute des gens de leurs âges à voir.

Avec un petit sourire entendu, le jeune homme se redressa et fit doucement le tour de la salle, saluant humblement en inclinant la tête toute personne qui croisait son regard. Il saluait chaque fois en prononçant le nom des personnes qu'il rencontrait, s'amusant ainsi à tester sa mémoire, heureusement les tournois auxquels il avait assisté lui avait permis de connaître une bonne partie des Seigneurs présents ce soir, du moins de nom, et il pouvait ainsi se montrer d'une politesse extrême. Étant donné que le jeune homme affichait clairement son statut de maison mineure, rares étaient ceux qui engageaient directement la conversation avec lui, à part quelques curieux, de temps en temps. Le temps de rencontrer des gens intéressants n'étaient pas encore venu, il fallait avancer un peu plus dans la soirée apparemment.

Arianne Martell « Invité »

Banquet Royal
Event

Arianne était arrivée dans la capitale quelques jours avant que les festivités ne commencent selon les ordres de son père. La jeune femme avait donc relié le Conflans à Port Réal en une semaine. Elle trouvait qu’il y avait énormément de monde sur la route et cela s’expliquait car en arrivant dans la capitale de Westeros, elle ne vit qu’une ville bondé de chevalier, d’étranger qui venait la plupart assister au tournoi. Arianne n’aimait pas spécialement les tournois et donc elle ne voulait pas y assister mais la Dorne avait besoin de représentant et elle avait envoyé ses meilleurs chevaliers dans les joutes. Les autres restaient à ses côtés pour la protéger. Ils étaient tous encore plus protecteur qu’en avait l’habitude l’héritière de Dorne. Ils avaient tous leur main sur la garde de leur épée, ils repoussaient tous ceux qui s’approchaient un peu trop de leur princesse. Même si Arianne savait se défendre, elle était contente d’avoir sa garde avec elle.

La jeune femme et sa garde avaient réussi à trouver une auberge non loin du Donjon Rouge, qui semblait saine et pas trop dangereuse pour une femme de haute naissance comme disait son père. Arianne ne se sentait pas chez elle à Port Réal. Etouffant, surpeuplé, bruyante, sales, pas de vent. Elle se demandait comment sa tante avait fait pour venir vivre avec le prince Targaryen. Ce qu’elle aimait à Lancehélion, c’était le vent chaud du désert qui venait caresser sa peau, qui venait faire voler ses cheveux noirs. Elle aimait le sentiment de liberté et d’espace de sa cité. Port Réal était le contraire de sa ville et c’était ce qui rendait sa garde autant sur la défensive et sur le qui-vive. Le soir du tournoi, un banquet était organisé avec un prix d’entrer extrêmement élevé. Visiblement son père avait prévu le coup et lui avait donné une importante somme d’argent. Elle allait donc payer son entrée vu que c’était le désir de son paternel.

Elle se prépara donc pour s’y rendre. Elle avait pris une robe pour les grandes occasions. C’était un tissu léger caractéristique de Dorne, de couleur beige s’accordant parfaitement avec son teint légèrement hâlé. La jeune femme peigna ses longs cheveux noirs qu’elle laissa libre, lui tombant librement dans le dos. La jeune femme prit également un châle de la même couleur que sa robe qu’elle rabattit sur sa tête. Elle enfila une paire de sandale. Elle était fin prête. Elle sortit donc de l’auberge entourée de sa garde et se dirigea vers le lieu de la réception. Sa garde la laissa à l’entrée du banquet. Il y avait déjà de nombreuse personne. Elle reconnaissait les Seigneurs de Grandes Maisons de Westeros. Il y avait également quelques nobles de maisons mineures. Elle reconnut certains de Dorne qui la saluèrent avec respect, et d’autres qu’elle ne connaissait pas. La jeune femme repéra également le Roi. Elle ne l’avait jamais rencontré et elle ne souhaitait pas le connaitre. Il était responsable de la mort de sa tante, la princesse Elia Martell.
Arianne s’éloigna donc de la famille royale. Elle aperçut un jeune homme qui semblait à l’écart. Ce n’était pas un grand seigneur, il venait surement d’une maison vassale. Il semblait seul. Arianne n’aimait pas la discrimination des Grands envers les Petits, elle alla donc vers lui.
« Messire. Vous semblez bien seul pour un banquet de la sorte ! Arianne Martell, se présenta la jeune femme. »
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Invité « Invité »

Le banquet était déjà bien avancé, les nobles commençaient à s'empiffrer, et certains parmi les plus rapides étaient déjà saouls. La vitesse à laquelle ces gens pouvaient se trouver abattus par l'alcool avait toujours eu le don d'étonner le jeune homme. Lui-même ne prendrait jamais un risque pareil ; il aimait garder la tête froide et claire, surtout en pareilles circonstances. On pouvait apprendre un nombre de choses hallucinantes au cours d'un banquet, et celui-ci concernait beaucoup de personnalité importante, c'était une occasion parfaite. Le plus gros problème provenait en réalité du statut du jeune homme qui l'obligeait à ne pas engager directement la conversation avec quelqu'un de plus élevé socialement que lui, à moins de connaître assez cette personne pour le faire, bien évidemment. Mais ce n'était pas le cas ici, il lui fallait attendre.

Il en était là de ses réflexions lorsqu'il aperçut une silhouette venir vers lui. Une jeune femme, à peine plus petite que lui, dans une robe beige qui mettait en valeur une peau hâlée et des yeux d'un noir profond. Une Dornienne probablement mais impossible de savoir à quelle maison elle appartenait. Habituellement Ades était plutôt doué pour cela mais il n'avait quasiment jamais côtoyé d'habitants de la Péninsule et encore moins les familles les plus importantes, c'est pourquoi il ignorait totalement à quelle maison pouvait appartenir cette femme.

De fait, il ne put que rester un instant pétrifié en entendant son nom quand elle se présenta. Arianne Martell, l'héritière de la suzeraineté de Dorne, la fille du Prince Dorran. La Princesse de Dorne, probablement l'une des têtes les plus hauts placées présentes à la fête, si ce n'était le Roi et sa Main. Le jeune homme manque de suffoquer, mais s'empresse de s'incliner bien bas.

- Princesse Arianne, je suis honoré de vous rencontrer. Je suis Ades, de la maison Overton, mais vous ne devez pas connaître, ce n'est qu'une petite famille du Nord.

Doucement, il relève les yeux, s'appuyant sur sa canne pour observer la jeune femme qui lui fait face. On lui avait déjà décrit mais il ne pouvait pas la reconnaître sans l'avoir rencontré auparavant. Elle dégage une beauté toute en exotisme et en confiance, qui relève de l'étrange. Et la façon dont elle s'est adressé à lui sans y mettre les formes ou même l'attitude hautaine que l'on attendrait d'elle, démontre qu'elle n'a que faire des convenances d'un tel banquet. Ou que c'est ce qu'elle veut qu'on croit. L'héritier Overton choisit tout de même la prudence en répondant humblement.

- Ce banquet est réservé aux riches familles, il n'est guère étonnant que ces Grands Seigneurs ne me connaissent pas, et soient dont plutôt intéressés par ceux qu'ils côtoient habituellement.

Cela dit, elle-même doit être dans le même cas, et cela ne l'a pas empêché de venir le rencontrer directement. Il serait bien curieux de savoir ce qui l'a motivée exactement mais n'oserait pas poser la question directement. Ades finira bien par savoir, si la conversation dure assez.

Roi Robert « Invité »

Un banquet pour rattraper les dépenses du tournoi, rien ne pouvait sonner plus bête aux oreilles de Robert Barathéon. Un banquet, c'était fait pour fêter quelque chose, célébrer une victoire, un anniversaire, ou n'importe quelle autre connerie. Pas pour se faire de l'argent ! Une entrée payante ; quelle idée. Sans aucun doute sortie de l'esprit de ce Littlefinger. Rien d'étonnant avec de pareilles entreprises qu'il soit doué pour trouver de l'argent. Faites payer n'importe quoi à n'importe qui et même le Roi pourrait en faire gagner de l'argent. C'était d'autant plus ridicule qu'il y avait déjà eu un banquet, le soir du premier jour du tournoi de la Main. La plupart des gens se fichaient donc éperdument de celui-ci, sauf ceux qui étaient forcés d'être là ou ceux qui désiraient se faire bien voir du Roi et de sa cour.

Parmi les premiers, on trouvait bien évidemment sa femme ; Cersei se tenait droite sur son siège, dardant un regard glacé sur tous ceux qui avaient le malheur de regarder dans leur direction. Ah, quel merveilleux couple ils faisaient. Lui était devenu vieux, gros et empoté, il avait un verre de vin à la main, vide mais qu'il ne se souvenait pas avoir bu. A côté de lui, sa femme semblait avoir conservée tous ces atouts de jeunesse, mais elle était cent fois moins joyeuse que lui. Il faut dire que l'aîné des Barathéon avait toujours adoré l'alcool et que c'était bien la seule chose qui réussissait à le faire sourire aujourd'hui. Ça et le fait de savoir Ned à ses côtés de nouveau.

Lord Eddard Stark, Gouverneur et Protecteur du Nord, Main du Roi et patati et patata. Quel que soit le titre que Robert s'amusait à lui accoler, le bon vieux Ned restait le bon vieux Ned. Et le pauvre devait être aussi heureux de se retrouver dans ce genre de banquet que dans une piscine remplie de kraken. Et pourtant, depuis qu'il était arrivé, il faisait son boulot, parlant gentiment à ses grands imbéciles qui se croyaient au-dessus de tout parce qu'ils avaient réussis à payer la place. Ned prenait toujours son travail trop au sérieux, comme Jon Arryn. Jon Arryn … Rien que d'y repenser, Robert rempli de nouveau son verre ; même vu son âge, il était mort trop vite. La fonction de Main n'était pas bonne pour les nerfs apparemment. Jon s'en serait superbement bien tiré avec tous ces piques-assiettes, Ned devait détester ça, mais il essayait tout de même.

Les piques-assiettes, il y en avait des dizaines, certains que Robert connaissait, d'autres qu'il n'avait jamais vu, même pas en peinture. Dans un coin, les Tyrell et quelques uns de leurs bannerets, dans l'autre, des bannerets Lannister, à moins que ce ne soit des membres éloignés de la famille, il y en avait tellement que cela en devenait exaspérant. Aucun membre de famille du Val en revanche, Lady Arryn avait interdit leur venue, à cause de la mort de Jon, évidemment. Pas de Tully non plus, mais leur patriarche était trop malade, paraissait-il. Il ne reconnaissait pas de Fer-né, quelques seigneurs du détroit. Évidemment, son frère représentait les terres de l'orage. Renly … dieux qu'il était beau, grand, fort. Les gens disaient qu'il était comme lui au même âge, Robert avait l'impression de n'être qu'un brouillon, et qu'il parlait bien, souriant à tous. Tout le monde semblait l'aimer, alors que lui n'était qu'un répugnant gros porc. C'est Renly qui aurait dû s'asseoir sur le trône de Fer. Dorne n'avait probablement envoyé personne, quoique, il lui semblait avoir aperçu une figure typiquement dornienne, mais ça semblait étrange. D'habitude, la péninsule faisait bien garde à ne pas se montrer trop gentille vis à vis de lui, ils conservaient encore Ellia en mémoire, évidemment … Et puis le Nord … il ne les connaissait pas assez pour savoir s'ils étaient là, à part Ned, évidemment, et ses filles.

D'ailleurs, l'une d'elle se dirigeait dans cette direction, la petite, Arya s'il se souvenait bien.

― Votre majesté. Puis-je disposer en compagnie de Myrcella ?

Logique, à son âge, on n'avait pas envie de s'emmerder avec les grands qui ne faisaient que discuter et manger. Alors que la gamine s'était adressée à sa femme, ce fut Robert qui répondit en se tournant rapidement vers sa fille. Myrcella observait ses deux parents, attendant l'autorisation de l'un ou l'autre. La voix du Roi fut plus forte qu'il ne le voulait, mais le message fut clair.

Va donc, tu as autre chose à faire que t'embêter avec nous, hein ? Allez, et amusez-vous un peu, gamines.

Toute royale, la petite fille s'avança vers Arya et demanda gaiement, mais toujours poliment, ce qu'elle voulait faire. Une vraie petite princesse parfaite.

Sansa « Invité »

Sansa était habituée à la vie à Port-Réal désormais… Winterfell semblait bien loin ! Et pourtant, ça ne faisait pas extrêmement longtemps qu’elle était partie pour le Sud mais elle s’y plaisait très bien. La vie en capitale était vraiment différente de celle au Nord. La ville était très vivante et le climat était également différent. D’ailleurs, Sansa avait eu du mal à s’y habituer, mais désormais, c’était acquis ! Elle ne regrettait pas du tout d’avoir quitté le Nord pour gagner Port-Réal et surtout, elle pouvait être en contact avec la famille royale et surtout Joffrey pour qui elle avait une véritable admiration.

Aujourd’hui, il y avait beaucoup de choses de prévues ! Sansa allait se rendre au Tournoi de la main afin d’observer les différents chevaliers qui se battaient pour l’honneur des Sept Couronnes. Elle était toujours admirative de ce genre de combat, oubliant parfois la violence que cela pouvait engranger. Elle enfila l’une de ses plus belles robes avant de se diriger vers le stade. Elle y allait de son plein gré et il était rare que les femmes de la Cour s’y rendent avec autant d’enthousiasme, sauf les femmes dans son genre qui adoraient ce genre de chose. Elle était installée aux premières loges et assistait aux différents combats avec la plus grande attention possible. Tout était simplement superbe. Comme dans ses rêves.

Après un tournoi des plus magnifiques, faisant vraiment honneur à la venue de la nouvelle Main du Roi, Sansa était tout naturellement invitée au banquet. Ce dernier n’était pas accessible à tous, malheureusement. La principale cause était le cout exorbitant de l’entrée afin d’avoir une chance de voir le Roi ou encore Ned Stark. Bien entendu, Sansa n’avait pas à payer sa place puisqu’elle faisait partie de la famille de la main du Roi. Après avoir donc quitté les tribunes, elle se dirigea à nouveau vers ses quartiers pour se préparer à nouveau afin d’être tout à fait présentable. Après tout, elle allait passer la soirée avec la famille Royale et surtout Joffrey. Il y aurait également d’autres nobles de la capitale que Sansa ne connaissait pas. Ça serait d’ailleurs l’occasion, pourquoi pas de faire connaissance avec d’autres personnes.

Elle sortit de sa chambre et se dirigea vers la salle où se tenait le banquet. Les gardes la laissèrent passer, reconnaissant la fille de Ned Stark. Une fois à l’intérieur, elle pouvait déjà entendre pas mal de bruits émanant des personnes déjà présentes. Elle s’approcha du Roi et de la Reine et fit une révérence des plus esthétiques, comme il était de coutume qu’un sujet le fasse à son Roi. Ensuite, avec la permission de ce dernier, elle prit congé et s’installa à la table, là où devait se tenir Joffrey lorsqu’il serait présent à table. Là, il était visiblement occupé.

Elle se versa un verre d’eau et regarda les personnes présentes. Elle soupira légèrement lorsqu’elle vit Arya. Cette petite sauvageonne était bien présente, elle s’était surement faite sermonnée par quelqu’un pour qu’elle soit présente en temps et en heure. Elle espérait vraiment qu’Arya n’allait pas encore tout gâcher, car elle avait vraiment le don pour ça. Elle s’était déjà fait passer pour une véritable petite peste lors du banquet à Winterfell… Sansa espérait qu’elle n’allait pas recommencer ici, surtout qu’elle allait être en compagnie de Joffrey. Elle ne voulait pas avoir la honte !

Arianne Martell « Invité »

Banquet Royal
Event

Le jeune homme sembla avoir un petit raté lorsqu’elle se présenta. Il n’avait visiblement pas l’habitude d’être abordé par de grand seigneur. Il s’inclina devant elle. Elle n’était pas encore à la place de son père, juste l’héritière. Elle ne se considérait pas encore comme une Grande Dame. Juste la fille d’un des seigneurs de Westeros. Dans sa région, les petits gens avaient l’habitude de voir leur princesse. Elle allait régulièrement à leur rencontre, c’était selon elle un moyen de juger ce que la population pouvait endurer. Elle faisait remonter tout ce qu’elle entendait, et tout ce qu’on lui disait à son père qui essayait par la suite de prendre des mesures. Donc elle était légèrement surprise de la surprise du jeune homme. Arianne comprenait pourquoi sa région était si différente des autres, leur politique n’était pas la même. Les Martell ne méprisaient pas ce qui était de basse naissance. Cela ne servait à rien selon elle.

Il se présenta à son tour, sous le nom d’Ades Overton. Overton. Elle fouilla dans sa mémoire pour se rappeler les noms des seigneurs du Nord, mais ce nom ne lui dit rien. Elle connaissait Stark, Cerwyn, Karstark, Bolton ou encore Manderly. Mais d’Overton dans sa liste. Et bien elle connaissait désormais une nouvelle famille du Nord, les Overton. Arianne avait une bonne mémoire pour apprendre les noms des grandes familles, elle avait appris avec assiduité tout ce qui lui avait enseigné sa septa, son père ou encore son oncle. Elle était également honorée de faire la connaissance d’un Overton. Elle complèterait à son retour, le livre des familles de Westeros que possédait la famille Martell.

Le jeune homme lui expliqua alors pourquoi il était seul pour ce banquet. Effectivement le coup d’entré était horriblement élevé même pour les riches familles. Le conseil restreint avait vraiment de drôle idée et celle-ci était stupide aux yeux d’Arianne. Mais elle n’allait pas refaire la politique de la couronne du Roi Baratheon. Elle regarda autour d’elle. Effectivement les seigneurs étaient entre eux. Nord avec Nord, Terre de l’Orage avec Terre de l’Orage. Tous les grands seigneurs ensembles à rire, manger et boire. Arianne soupira, c’était bien désolant de voir cela.
« Effectivement, le prix d’entrée est effroyablement cher… Je me demande bien ce qui a pu passer par la tête des membres du conseil. Mais vous savez, les Grands Seigneurs présent loupe souvent de belle occasion de rencontre avec des plus petits seigneurs. Un jour, la rébellion viendra des plus démunis et ils seront bien embêter de ne pas être allé à leur rencontre plus tôt. »

Oh oui, le peuple pouvait se soulever d’un jour à l’autre et les Grands allaient se mordre les doigts. La Dorne n’avait jamais eu ce problème. Aucune rebellion depuis que le premier prince Martell fut installé à la tête de la région.
« Je pense que Dorne vous plairait. Et vous pourrez prendre quelques couleurs sans vouloir vous vexer. »
Elle trouvait ce jeune homme bien pâle pour son âge.

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Invité « Invité »

Au début, Ades ne fit aucun commentaire sur le prix d'entrée, bien qu'il soit parfaitement d'accord avec la jeune femme sur ce coup ; il était horriblement cher, surtout pour une famille comme la sienne. Néanmoins, il avait une petite idée sur la raison qui avait poussée le Royaume à se laisser aller à une pareille mascarade ; il n'était cependant pas sûr de pouvoir partager cette opinion avec la jeune femme ci-présente. Bien qu'elle fasse mine de se montrer proche des petits seigneurs, la façon dont elle évoquait les plus démunis semblait indiquer qu'elle les assimilait au peuple, ce qui était une grossière erreur. Si révolution des démunis il y avait, les petits Seigneurs, même les plus petits de tous, ne seraient sans doute pas parmi les rangs, après tout même un chevalier fieffé avait des privilèges qu'il risquait de perdre en cas de révolte. Et puis, jusque là, toutes les révolutions qui avaient eu lieux dans Westeros avaient été orchestrés par une grande famille ; des Feunoyrs, bâtards des Targaryen, jusqu'au Barathéon ou aux Fer-nés. La seule révolte qui n'était pas mené par un grand seigneur à laquelle pouvait penser Ades était celle menée par la Foi dans les premières décennies du règne des dragons.

Elle n'avait cependant pas tort sur ce point ; nombre de seigneurs se mordraient les doigts si un jour les plus démunis se révoltaient. Et le jeune Overton se réjouissait de savoir qu'il ne serait probablement pas du nombre ; les Stark non plus d'ailleurs étant donné la réputation qu'ils avaient auprès des petites gens. Beaucoup de maison du Nord était encore très proche du peuple et l’accueillait avec plaisir quand il s'agissait de résoudre un problème, sans jamais le prendre de haut.

Lorsqu'elle évoqua directement le teint pâle du jeune homme, celui-ci fut bien loin de se montrer vexé. Déjà, cela aurait été bien présomptueux de sa part de se vexer d'un trait ainsi lancé par un membre de la maison Martell. Ensuite, il n'y avait pas vraiment de quoi se vexer ; il était vrai que sa peau était très blanche, et le soleil de Dorne était réputé pour vous brunir la peau. Il suffisait de jeter un rapide regard à la jeune femme pour confirmation. Au lieu de cela donc, le jeune homme partit d'un petit rire amusé, tournant ensuite son regard vairon vers Arianne.

- Oh, je suis certain que Dorne me plairait, j'ai toujours rêvé d'y aller. Mais je crains que ce soit trop tard pour mon teint.

Pendant un moment, il observa la jeune femme, semblant hésiter. Elle semblait parfaitement sincère et de toute façon, quel mal y avait-il à faire quelques hypothèses ? Il finit par se pencher un peu vers elle, presque en confidence.

- Je pense avoir une petite idée de la raison qui pousse la cour à organiser ce banquet.

Une fois certain d'avoir attiré son attention, il continua à voix basse. Il fit cependant bien attention à ne pas nommer directement Robert Barathéon, même si les Martell n'étaient pas vraiment réputés pour l'apprécier, il y avait des choses qu'on ne pouvait pas dire à voix haute au cours d'une telle réception.

- Tout le monde sait que le Royaume n'est plus aussi riche qu'il ne le fut autrefois, et le tournoi de ces derniers jours n'a pas dû arranger les choses. Avec un tel banquet, vu le prix des places, ils peuvent espérer compenser un peu les pertes d'argent. Cependant ...

Son regard se perdit un moment dans la foule, comptant chaque personne, ainsi que les plats disposés devant eux. Les chiffres dansaient lentement dans son esprit, celui des places et des plats, le nombre d'invités, le nombre de gens qui n'avaient probablement pas payé pour entrer. Enfin, le résultat final se fit clair dans son esprit.

- Le banquet leur coûtera aussi un peu d'argent, malgré les sommes accumulés, ils ne rembourseront probablement pas tout le coût du tournoi. Néanmoins, c'est toujours mieux que rien.

Dernière édition par The Fate le 28.07.13 3:20, édité 1 fois

Banquet Royal
Event

Le banquet était déjà bien avancé. Beaucoup de Grands Seigneurs étaient déjà ivres et ils rigolaient avec force. Une bonne humeur régnait malgré certains regards de certains qui les trouvaient ridicules.

Des rues de la capitale, les peuples pouvaient voir la lueur des flammes des lanternes ainsi que les ombres des gens qui participaient aux banquets. Ils entendaient aussi la musique, et les rires bruyants. Certains trouvaient cela déplacé, de plus il y a un prix d’entrée. Le peuple de Port Réal trouvait cela absolument peu respectueux de la part de leur Roi. Impossible pour les petits chevaliers ayant participé aux tournois d’y participer. Certains se sont réunis pour parler de ce banquet peut apprécier. Les murmures de colère montent dans la ville. Certains veulent aller voir ce qu’ils se passent et savoir pourquoi certains rit à gorge déployé. Leur Grands Seigneurs riaient-ils de leur faible fortune ? Les petits nobles de Port Réal et quelques chevaliers ont décidé de venir faire les troublent chefs. Ils ne viennent pas les mains vident, lourdement armés ils sont bien décidés à faire entendre la fois du peuple.

Ils ont réussi à passer les gardes qui surveillaient l’entrée du banquet et viennent se joindre à la fête. Ils se dispersèrent une dizaine d’entre eux se plantèrent devant le Roi. D’autres mains sur les gardes des épées entourent certains nobles. Comment allez-vous vous sortir de cette délicate situation ?

Roi Robert « Invité »

La fête battait son plein. Même Robert commençait à s'amuser ; il avait réussit à faire venir Thoros de Myr, même si ce dernier avait refusé catégoriquement de payer son entrée. Le prêtre rouge avait toujours été un excellent compagnon quand il s'agissait de boire et manger. Enfin, surtout de boire. Le Roi ne pouvait pas se passer de lui au cours d'un banquet si important ; surtout un banquet aussi chiant. Car il fallait le reconnaître, malgré l'alcool et les rires, les gens n'étaient venus là que pour bien faire devant la cour. L'ambiance n'était pas la même que le soir du tournoi ou bien le tournoi auquel il avait participé à Winterfell. Ici, ce n'était que des piques-assiettes venus s'agenouiller devant lui et ses conseillers pour leur faire comprendre à quel point ils étaient importants. Ça lui donnait envie de vomir.

C'est alors qu'un groupe aux vêtements beaucoup moins luxueux et aux mines beaucoup moins joyeuses, fit son entrée. Ils étaient armés. C'est la première chose que Robert remarqua, et il comprit que c'était grave lorsque Thoros se releva d'un coup, portant la main à sa ceinture, où il portait encore son épée. Ils étaient dix, plantés devant lui, et la main sur leurs armes. Instantanément, les gens s'écartèrent et sept chevalier en armure blanche jaillirent devant leur Roi pour le protéger. Pour une fois, la Garde Royale avait réagit exceptionnellement vite, plus vite encore que le Roi en question. Mais ça n'empêchait pas ce dernier de réagir. Resté éberlué un instant, il contempla la salle et les importuns qui venaient se placer autour des invités, armés et menaçant. Son visage se déforma brusquement sous la colère. Il se releva d'un seul coup, envoyant bouler le verre de vin qu'il avait encore en main. Debout sur son estrade, il oubliait presque son énorme ventre et il redevenait le titan invincible de sa jeunesse. L'espace d'une seconde, il fut au Trident.

COMMENT OSEZ-VOUS ?!

Malgré les années, la voix de Robert Barathéon avait conservé sa puissance et elle avait tonné et résonné dans la salle comme s'il avait été un géant. Plusieurs des intrus hésitèrent visiblement et même certains chevaliers de la Garde semblèrent surpris par la soudaine intervention de Robert Barathéon.

Je devrais vous faire brûler vif comme ce crétin de Roi Fou le faisait !

La simple mention d'Aerys suffisait à inspirer un goût horrible dans la bouche du Roi, et un frisson parcourut l'assemblée. Robert s'était avancé sur son estrade, il était entré dans une de ces rages folles que beaucoup connaissaient bien.

Le premier qui ose toucher à un cheveu des invités se prendra ma masse dans la figure! C'est ce que vous voulez ? Le sang et le banquet du tournoi ne vous ont pas suffit ?!

Un silence total était retombée sur l'assemblée, une bonne partie des nobles étaient terrifiée mais il était impossible de dire ce qui leur faisait le plus peur : les intrus ou la colère du Roi. En tout cas, les nouveaux arrivants avaient intérêt à réagir vite, quelle que soit leur réaction.

Toi ! Interpella soudain Robert en désignant Ser Preston Verchamps de la Garde. Va donc t'assurer que mon fils va bien. Et toi, Trant ! Va chercher ma fille.

Robert n'osa pas regarder Cersei mais il devinait que celle-ci s'était inquiétée pour ses enfants dès l'arrivée des intrus, il lui fallait s'assurer que les héritiers allaient bien. Tommen était toujours à leur côtés, mais Myrcella était partie avec la fille Stark, et Joffrey n'était pas là à leur arrivée.

Jaime Lannister « Invité »

Toute la Garde Royale se trouvait au banquet ce soir là.
Jaime, dans son armure dorée et blanche qu'il avait soigneusement fait briller pour l'occasion, était placé non loin de la famille Royale et discutait avec Ser Barristan Selmy, le Lord Commandant de cette confrérie; c'était un Chevalier honorable et bon que Jaime respectait vraiment.
La nourriture et la boisson étaient extrêmement gouteuses, les cygnes poivrés, les raisins noirs et les porcelets de lait étaient ce que Jaime préférait ici.
Les quelques personnes ayant pu s'inviter au banquet étaient vêtues des vêtements les plus beaux qu'on puisse trouver en cette fin d'été, ils se tenaient encore plus droits qu'à leurs habitues à en croire qu'ils voulaient bien se faire remarquer devant Robert, comme si ce dernier allait les féliciter et les récompenser pour s'être bien tenus.
La nuit était tombée et les rires se faisaient de plus en plus forts, de quoi pouvaient donc bien parler tous ces lèches bottes ? Même le fils Overton se trouvait présent, Jaime lui lança un bref regard et le salua en hochant la tête, il se mit à sourire intérieurement en ce demandant le jeun homme avait bien profité du cadeau que Jaime lui avait payé.

Alors que la majorité des présents semblait s'amuser, un groupe armé fit son entrée à la grande surprise du Roi.
De la Garde Royale, ce fut Ser Barristan le premier à réagir et à faire signe aux autres membre de cette Garde de se placer devant sa Majesté et la famille Royale.
Une petite révolte de la part des citoyens ? Par tous les dieux ça rajoute de la valeur au banquet ! Mais ils semblaient déterminés à vouloir entendre des explications de la part du Roi.
Quand on parle du Roi... Ce dernier hurla très fort envers les invités surprises, une voix que seul Robert Baratheon pouvait faire.
On peut le traiter de Roi ivrogne et totalement dans la débauche, il faut avouer qu'il sait gueuler et se faire respecter quand il veut, surtout qu'il fallait protéger sa famille à ce moment.
Après que le Roi ait mentionné de faire brûler vifs les intrus, Jaime dégaina son épée, la poignet était principalement dorée et une tête de lion servait de pommeau, sur la garde noire de l'épée se trouvait une gravure dorée qui serpentait d'un bout à l'autre.
C'était avec cette épée qu'il avait mis fin au règne d'Aerys Targaryen.
Il était pour l'instant le seul Garde Royal qui avait dégainé son épée, le bruit de sa lame sortant du fourreau était le bruit caractéristique que l'on entend avant un duel entre Chevaliers, grinçant d'un bruit aiguë, la lame se montrait à la foule et scintillait sous la lumière.

Il mis clairement les points sur les i devant les invités, il fallait comprendre qu'à partir de maintenant le Régicide était prêt à ce que sa lame devienne rouge, il voulait faire savoir aux importuns qu'ils n'étaient pas les bienvenus ce soir là et que lui, Le Régicide, serait un obstacle avant la famille Royale.
Il se demandait si ces hommes là seraient prêts à affronter le Lannister.

Margaery « Invité »

Quelqu'un, sans doute une de ses cousines mais elle n'aurait su s'en rappeler avec exactitude, lui avait expliqué qu'il fallait se délester de quelques dragons d'or avant de pouvoir assister au banquet donné par le roi en marge du Tournoi de la Main. La jeune femme n'avait répondu que par un simple haussement d'épaules. Qu'était-ce que cela pour les Tyrell ? Une goutte d'eau dans l'Océan, rien de plus. Certes, ils n'égalaient pas - pas encore - les Lannister mais ils figuraient en bonne place dans les créanciers du Trône de Fer. De cela, elle était certaine. Alors, un peu plus d'or ou un peu moins...Aucune raison pour que son père se montre regardant. Du reste, il aurait été cruel de priver la jeunesse de Hautjardin d'une soirée comme celle-ci d'autant plus quand il convenait que garçons et fille soient vus afin de décrocher de potentielles alliances. Malgré les tractations qui jamais ne s'arrêtaient, qui pouvait dire si un des enfants du Bief ne réussirait pas à accrocher l’œil honorable, grandiose ou richissime d'un quelconque bon parti ?

Et c'est dans cet esprit, toujours plus haut, toujours plus fort, que s'était ébranlée la petite famille bien décidée à participer avec délice aux agapes promises par le pouvoir royal. Il n'aurait plus manqué qu'ils n'en aient pas pour leur argent ! Alors que la petite Margaery avait fait tant d'efforts pour paraître aux faites de sa beauté juvénile et radieuse...En groupe toujours, les membres de la famille présents à Port-Réal s'étaient, confortablement cela allait sans dire, installés dans un coin légèrement éloigné de l'estrade où se tenait la masse informe et ventrue qui leur tenait lieu de roi et sa scintillante bien que triste et frigide épouse. Et puis, cela permettait à tout un chacun de venir présenter ses hommages à la famille suzeraine du Bief. Par les temps qui courraient, mieux valait ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

Bien installée entre ses deux cousines (et, fallait-il vraiment le préciser, les deux meilleurs faire-valoir à sa disposition), Margaery Tyrell, très en beauté et vêtue aux couleurs de sa famille, éclairait la petite assemblée assise à ses côtés de ses sourires et de ses bons mots avec une douceur de bon aloi qui, pourtant, avait de quoi laisser songeur quelques vieux roublards ou forcer le respect des vieilles rombières rompues à l'exercice. Les gestes étaient étudiés, chaque parole était soigneusement pesée à l'aune d'une balance réglée depuis belle lurette par rien de moins que la reine des épines. Bref, en un mot comme en cent, la petite profitait de la soirée pour se faire bien voir de tout ce que Westeros comptait de suffisamment noble pour paraître à l'ombre du donjon rouge.

Et ce fut la brusque arrivée de manants armés vociférant des paroles ordurières qui coupèrent court aux festivités si onéreuses. La jeune fille se leva subitement cherchant son frère du regard. Lui seul pourrait la protéger de ces hordes de sans le sou !

Barristan Selmy « Invité »

Ser Barristan n'aimait pas les banquets. Le vin faisait des ravages chez les invités. A cette heure avancée de la fête, beaucoup titubaient déjà et parlaient fort. Lui, il n'avait pas bu, ou très peu. Il ne désirait pas faillir à la défense du roi. Le roi,lui, semblait beaucoup apprécier le vin, comme à son habitude, que ce soit un des plus grands vins des Sept Couronnes ou une petite piquette du Sud.
Selmy observait la foule ripailler joyeusement. Les grands seigneurs festoyaient comme les petites gens mais l'entrée étant payante (quelle sottise !), la plupart des invités étaient des seigneurs, des petits bourgeois ou des commerçants. Près de la table du roi se trouvait les membres du conseil restreint : Baelish, le Grand Mestre Pycelle, Varys, chuchoteur en chef... Il aperçut aussi dans la salle Margaery Tyrell, toute aussi resplendissante qu'à l'accoutumée. Il y avait aussi bien sûr les membres de la Garde Royale. Il s'approcha de Jaime Lannister et commença une discussion qu'il espérait intéressante. Il savait ser Jaime un homme intelligent.
Soudain, une vingtaine d'hommes lourdement armés et protégés de cuir s’introduisent dans la salle et cernent les invités et dix des" manants" armés se postèrent devant le roi, menaçants. Barristan se posta instantanément entre le roi et le groupe armé et fit signe au reste de la garde. Les six autres Blanches-Epées se mirent à côté de lui mais seul Jaime Lannister dégaina son épée. Selmy hésitait à tirer sa lame de son fourreau contre des citadins mais si la sécurité de son roi était en danger, il n'hésiterait pas. Ces hommes s'étaient sûrement énervés de voir les riches rirent, boire et manger après le tournoi alors que les pauvres chevaliers qui avaient jouté sans le sous ne pouvait payer l'entrée. Le peuple attendait plus du Baratheon plus proche du peuple. Ils voulaient de la reconnaissance. Mais ils ne savaient pas que Robert s'opposait à l'idée de faire payer le banquet...
Mais alors, une voix d'une puissance inouie s'éleva et le fit sursauter.
"Comment osez-vous !" tonna le souverain.
Le vieux chevalier s'étonna que le vin cède la place à la lucidité. Robert Baratheon entrait en crise de rage.
Il menaça alors les petits chevaliers de les faire brûler comme le faisait Aerys II le Fol ce qui abaissa les ardeurs de ces derniers. Un rideau de silence était tombé sur la fête et tout le monde observait la fête. Jaime Lannister se tenait prêt, arme au poing.
Le Roi envoya alors ser Preston Verchamps s'assurer de la sécurité de Joffrey et dit à ser Meryn de quérir sa fille Myrcella. Robert, à ce moment, inspirait un profond respect.

Dernière édition par The Fate le 28.07.13 3:20, édité 1 fois

Banquet Royal
Event

Quelques minutes auparavant, la fête battait son plein, tant et si bien que nul n’avait noté que certains des hommes présents étaient armés. Fait rare et bien étrange pour un banquet ou les considérations guerrières étaient mises de côté dès lors qu’on partageait le pain et le sel. Mais alors que des intrus, lourdement armés, eux, firent leur entrée dans la salle, les membres de la Garde Royale se mirent en première ligne pour protéger leur Roi. Ils laissèrent le reste des nobles présents totalement sans défense à part celle de leur propre garde pour les plus chanceux. Certains des chevaliers sans fortune se tournaient vers les éminents participants au banquet pour voir lequel, ou laquelle, aurait fait le meilleur otage. Ils commencèrent même à s’avancer vers Arya qui s’amusait avec la princesse Myrcella et Sansa ou encore Margaery qui étaient celles qui présentaient le moins de potentiel défensif à première vue. Mais la voix tonitruante du Roi les arrêta net dans leur élan, sans compter quand dans la foule, beaucoup refusaient de s’attaquer à des femmes et objectait avec force hochements de tête.

Sur les ordres de Robert Barathéon premier du nom, Ser Preston courut dehors pour chercher Joffrey, mais lorsqu’il croisa les cadavres des gardes de la salle du banquet et du Donjon Rouge il eut un moment d’hésitation. Non une seule mission s’assurer que le Prince Joffrey était en sécurité, il continua donc sa route, mais dès qu’il croisa un autre chevalier, il lui dit de courir à la Grande Salle pour avertir le Roi des meurtres perpétrés certainement par les intrus. Quand à Trant, il traversa aussi incertain qu’un jeune puceau les rangs des dissidents pour aller récupérer la princesse.
C’est peu près au même moment que Jaime sortit son épée de son fourreau, ce qui, déclenchant la panique de certains et la fureur d’autres mit en branle une issue fatale pour beaucoup. Ser Trant qui venait de dépasser le petit groupe se prit une épée en plein dans les tripes et les chevaliers ainsi que quelques roturiers qui s’étaient mêlés à la rébellion soit une dizaine d’hommes s’avancèrent vers les Gardes Blancs. D’autres, certainement moins suicidaires préférèrent s’en prendre à des personnes moins aptes à se défendre, les otages étaient tout trouvés. Arya et Myrcella furent visées ainsi que la Jeune Rose du Bief et la plus douce des Louve. Trois hommes se ruèrent donc sur la princesse et la fille cadette de la main du Roi pendant que sept autres faisaient de même pour Sansa et Margaery, trois pour la première et quatre pour la seconde.

Alors que les plus ivres et les fous des invités se ruaient à leur tour et sans arme pour la plupart sur les hommes, il fallait prier pour que ceci ne tourne pas au bain de sang, car il y aurait de lourdes pertes des deux côtés. Il était certain que ces petits chevaliers et tous les mécontents ici présents n’avaient pas la dextérité d’un Barristan Selmy ou d’un Jaime Lannister. Mais pour autant, les tuer règlerait-il le problème ?
Et puis l’occasion faisant le larron, c’était le moment ou jamais de profiter de l’anarchie ambiante pour perpétrer meurtres et vengeances dans l’impunité la plus totale. Une bien joyeuse idée que ce banquet payant, qui avait eut l’idée rappelez moi ? Petyr Baelish vous dites ?

Ainsi, soit-il.

Invité « Invité »

J’avoue que je n’avais pas vraiment vu les jours passer, ni les heures s’écouler. A Port-Réal, tout ce passe en un éclair, tout s’actionne, tout se met en branle si rapidement que le temps n’est plus qu’un lointain souvenir. Dès mon arrivée, je n’ai eu le temps que d’apercevoir ma chambre et installer quelques affaires. On m’a directement conduite à la Princesse Myrcella, une jolie fille de huit ans. La ressemblance avec sa mère était visible dans ses traits enfantins. J’avais passé quelques temps avec elle, et nous avions tissé un lien assez spécial. Je voyais en elle une magnifique fleur de Lys bourgeonnante, prête à me donner des secrets puérils et des confidences timides. J’aimais la compagnie de la jeune fille, et elle m’appréciait farouche.

Nous avions passé la plupart de la semaine à choisir nos robes pour le Banquet Royal, à réviser nos révérences et à étudier les familles vassales de la famille Lannister. J’allais assister à une fête royale, et je me devais être irréprochable. Tout d’abord aux yeux de ma nouvelle amie, mais aussi aux gardes qui pouvaient surement m’apporter des renseignements sur la disparition de mon frère. J’en étais convaincue qu’il était vivant. Il serait revenu me chercher, j’en étais persuadée. Mon objectif était si proche que je pouvais effleurer du bout des doigts la vérité.

Je n’avais pourtant pas ménagé mes occupations. Je m’étais entraînée au tir à l’arc et à l’équitation, seule, avec la dextérité d’une lionne traquant sa proie. On ne change pas les habitudes, surtout pas celles-ci. Je m’étais acharné à continué pendant l’absence de mon frère, c’était comme lui rendre hommage. C’est comme si il était là, son visage collé contre ma joue, tirant la corde et la flèche pour m’aider à viser un oiseau posé sur un arbre. Je sentais presque sa main sur ma hanche, positionnant mes jambes dans un axe particulier. La flèche lâche, et l’oiseau tombe raide mort. Les applaudissements retentissent presque. Mais je ne suis pas dupe : cela fait des années que je n’ai pas revu ce visage dur et serein, qui ne me reconnaitrait surement pas.

Le jour du banquet fût un chaos du côté de la princesse. Mon réveil fût brutal, à cause de la nourrice de Myrcella qui prenait un malin plaisir à me réveiller aux aurores. J’entrepris alors de me lever et retirer avec délicatesse ma robe de chambre pour aller me laver, nue, dans une bassine d’eau tiède. Coiffer et démêler ma crinière folle fût un supplice, et des larmes de douleurs ont même parcouru mon visage parsemé de tâche de rousseur. Mais le résultat était là… On y planta quelques fleurs fraîches, qui sentaient irrésistiblement bon. Je choisis une robe de couleur pourpre avec des fils dorés, pour l’effigie de la famille à qui j’étais désormais rattaché. J’accourais partout, me souciant des caprices de Myrcella.

Le banquet est fabuleux, vraiment. La danse, le chant et les bonnes manières sont au rendez-vous, et je ne quitte pas d’une semelle ma petite protégée. Elle me fait des messes-basses, sur les gens qu’elle n’aime pas vraiment, qu’elle trouve ridicule, et se moque même de quelques danseurs ivres. J’essaye de ne pas rire à ses remarques, et me fond dans la foule, pour faire bonne impression à sa mère et son père. J’arrange quelques fois sa coiffure, et la suis lorsqu’elle se présente aux autres membres de la fête.

Les Stark sont présents : et je vois bien que la petite Arya dont j’avais déjà entendu parler de la bouche de Myrcella regarde souvent vers cette dernière. Le roi Barathéon appelle sa fille d’un signe de main, et elle trottine, moi sur ses talons. Elle commence à discuter avec la petite Stark, pendant que je m’applique à faire une discrète révérence à ces messieurs de hautes sociétés. Suivant les deux amies, je me fais plutôt petite, et n’ouvre pas vraiment la bouche, analysant les fais et gestes de la foule. Quelque chose cloche. Un mouvement rapide se fait autour du petit groupe du roi. Et un cri retentit.

- COMMENT OSEZ-VOUS ?!

Mes sens sont en éveillent. Je relève ma tête et mon visage se durcit. Je plisse mes yeux et me rapproche des deux enfants.

- Nous devrions nous éloigner, ça serait la meilleure solution, mesdemoiselles.

Mes yeux jaunes se posent sur la petite Arya Stark, qui a l’air aussi farouche que moi. Myrcella cherche un peu déboussolée le visage de sa mère.

- Ne vous en faite pas, il sera juste préférable de…

Mon sang se glace quand je vois trois hommes se diriger vers nous. Par réflexe, je pose mes mains sur les épaules des jeunes filles, faisant quelques pas, les laissant en retrait. Une femme ne fait pas le poids devant des hommes, je le sais bien. Mais je me dois de protéger Myrcella, quoi qu’il ce passe. Je me suis attachée à cette jeune fille, et je ne veux pas que mon plan échoue. Lorsqu’un des hommes du roi tombe à terre, une épée dans le ventre, je sers l’épaule de Myrcella, me penchant vers elle.

- Restez derrière moi. Vous aussi, mademoiselle Arya.

Arianne Martell « Invité »

Banquet Royal
Event

Arianne était d’accord avec le jeune nordien. Bien que Lancehélion soit éloigné de la capitale, les Martell gardaient un œil sur ce qu’il se passait à Westeros. Elle savait que le royaume n’était pas aussi riche qui le laissait pensé. Arianne avait été formé pour diriger Dorne après son père, mais il était vrai que le monde des finances lui restait très vague et bien souvent incompréhensible. Elle se demandait combien la couronne avait dû dépenser pour le tournoi et le banquet, elle était d’accord sur le fait que malgré le prix exorbitant de l’entrée, ils ne pourraient combler leur dette. La jeune femme craignait le monde des finances et c’était une chose qui l’effrayerait lorsqu’elle succédera à son père. Elle préférait le milieu militaire et diplomatique. De plus que l’un, elle pouvait compter sur son oncle, la vipère rouge.

Elle n’eut pas le temps de répondre à Ades, que des bruits la firent se retourner puis entendit la voix tonitruante du Roi. Elle n’aimait pas Robert Baratheon mais elle devait bien avouer que lorsqu’il fallait rappeler qui était le Roi il savait le faire. Sa voix était puissante et assez effrayante. Jamais la jeune dornienne n’avait entendu quelqu’un parler sur un tel ton. La garde rappliqua aussitôt. Au moins ils étaient efficaces. Le Régicide fut le premier à dégainer son épée et se tenir auprès du Roi. Il fut bientôt rejoint par le reste de la garde. Arianne porta sa main à la petite dague qu’elle avait cachée sous sa robe. Elle ne sortait jamais sans une arme et surtout pas dans la capitale. Elle était sur le qui-vive prêt à réagir à n’importe quel moment.

Puis tout d’un coup, ce fut un mouvement de panique. Les intrus se précipitèrent vers la princesse Myrcella et vers les filles du Roi et Margeary Tyrell. La jeune femme sortit sa dague de sa cachette la tenant fermement. Ses gardes à elle était restées à l’extérieur et elle espérait qui ne leur était rien arrivé car son père entrerait dans une colère noire si c’était le cas. Elle ne savait que faire. Rester là à attendre que ça se calme, ou aller voir si ses gens allaient bien ou bien encore aller secourir une des jeunes filles qui étaient entourés par les intrus. Arianne était assez altruiste, elle regarda le nordien qui n’avait pas bougé. La jeune femme remarqua qu’il était appuyé sur une canne. Il devait surement avoir un problème au niveau de sa jambe et donc il ne pouvait surement pas se défendre correctement. Elle remarqua de l’ombre non loin, elle le poussa à reculer jusqu’à ce qu’il soit caché par la pénombre. Elle lui dit de rester là pour sa sécurité.

La jeune dornienne, s’approcha doucement des trois hommes ayant encerclé Sansa Stark. Elle enleva la cape qui lui dissimulait son visage, laissant sa chevelure brune libre et montrer ses yeux bruns. Elle s’interposa entre eux et la jeune fille les menaçant de sa dague. Elle ne faisait peut-être pas le poids mais il fallait se méfier des apparences.
« Laissez cette jeune fille tranquille ! Elle ne vous a en rien offensé ! »

Son ton était autoritaire et froid. Sa main qui tenait l’arme ne tremblait pas. Mais le cœur de la dornienne battait fort de sa poitrine. Elle ne voulait pas se servir de sa lame pas face à une jeune fille née Stark.

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Arya « Invité »

C'était le chaos total. L'anarchie. Arya n'avait même pas vu rien se passer qu'elle se retrouvait avec Myrcella dans le coin de la pièce, ou deux hommes armés se ruaient sur elles. Mais que ce passait-il?!?! La dernière chose que la jeune Stark se souvenait, c'était qu'elle avait demandé au Roi si elle pouvait disposer en compagnie de Myrcella pour papoter et espérer s'amuser un peu pendant que adultes discutaient politique et affaires étrangères. À peine avaient=elle eu le temps de sympathiser davantage et entâmer une relation qui les définissaient comme connaissance, des hommes armées dégainèrent leurs épées dans la Grande Salle.

Au début, Arya n'en croyait pas ses yeux. Une bataille devant ses yeux? Oh, ce serait totalement génial! Par contre, ce ne fut pas la bataille qu'elle crut voir. Barristan Selmy semblait être au courant de la situation, lui qui était un grand chevalier de renommé Un homme partit dans les couloirs du Donjn Rouge à la recherche de Joffrey mais il en revenut les mains vides, mais avec une nouvelle fracassante: il y avait des morts. Plusieurs. Arya était restée bouche bée. Elle était figée par la peur, pour bien l'une des premières fois de sa vie. Qu'est-ce qui se passait tout d'un coup? N'était-ce pas un banquet en l'honneur de son cher Père?

Rapidement, Arya et Myrcella furent pourchassé et la jeune Stark vit que sa soeur l'était elle aussi. Arya aurait bien voulu crier le nom de sa soeur mais elle avait peur d'attirer davantage l'attention sur elle. La fillette ne voyait pas son père. Ou était Lord Stark? Arya chercha le chercha du regards, mais ce fut peine perdue; il lui était invisible.

Aveuglée par la peur, Arya n'avait pas vu sa protectrice. Mais c'était une femme chevalier! Eh oui! Elle était armée et tout. Elle avait l'air très forte et comme, Arya, quelque peu sauvage. Une seconde personne venait de faire son entrée dans sa liste de personnes d'influentes.

- Restez derrière moi. Vous aussi, mademoiselle Arya.

Si seulement elle avait Aiguille avec elle... Elle pouvait bien rêver de se battre elle aussi, mais la robustesse et les armes solide des gaillards devant elle lui faisait changer instantanément d'idées. Arya optait pour la position de demoiselle en détresse, car après tout, elle l'était.

Tout ce qu'Arya souhaitait en ce moment, c'était que ce brouaha cesse, mais elle savait que ce ne serait pas si simple. Mais ou était Lord Stark?

Roi Robert « Invité »

Mais quel imbécile incompétent ce Lannister faisait par moment. Déjà qu'il avait gagné le surnom de Régicide en assassinant son précédent employeur, il fallait à présent qu'il sorte son épée à tout bout de champ, créant ainsi un bordel sans nom au cours d'un banquet qui aurait dû se dérouler le plus calmement du monde. Parce que Robert n'était pas dupe, il avait très bien vu que c'était au moment où Jaime Lannister avait dégainé que les invités surprises avaient commencés à paniquer. Eux aussi étaient des imbéciles par ailleurs, oser attaquer un membre de la Garde Royale devant ses frères jurés et devant le Roi lui-même. Le Roi en question rougit aussitôt, le visage crispé par une colère sans nom, et il tonna de nouveau.

Attrapez-les ! Massacrez ceux qui ne se rendent pas ! Si quoi que ce soit arrive aux invités, vous le payerez bien plus cher ! La Garde ?!

Déjà, lorsque Preston leur avait signalé que des gardes avaient été tués, il avait fait appeler le Guet. Les manteaux d'or arrivaient en nombre, petit à petit. Les contestataires se retrouveraient bientôt en sous-nombre, en plus d'affronter des membres de la Garde Royale. Il ne restait à espérer qu'il n'ait pas le temps de faire du mal à qui que ce soit.

En particulier, Robert apercevait, du haut de son perchoir, des hommes qui s'approchaient de sa chère fille, Myrcella, et de la gamine d'Eddard. Il était hors de question que quiconque touche à un cheveux de sa fille ou de celle de Ned. Et il savait exactement qui envoyer pour empêcher cela.

Selmy ! Va donc aider ma fille, ne laisse personne la toucher, ni elle, ni la petite Stark !

Barristan Selmy était l'épéiste le plus doué du Royaume, il avait déjà accompli des miracles au cours de ses longues années de service. Aux yeux de Robert, il était évident qu'il n'aurait aucun mal à traverser les rangs contestataires pour protéger sa fille. Mais il apercevait déjà un autre problème, d'autres hommes cherchaient des otages, et il se dirigeait vers l'autre fille Stark, et la gamine Tyrell. Là aussi, il était hors de question qu'on prenne ces pauvres gamines en otage.

Régicide ! Protège la fille Stark et la Tyrell, tu le payeras s'il leur arrive quoi que ce soit !

Même s'il se dépossédait ainsi de deux de ses meilleurs garde, Robert Barathéon ne se voyait pas vraiment en danger : il avait encore quatre membre de la Garde Royale à ses côtés, et des manteaux d'or qui arrivaient. Il allait faire payer très cher à ces rebelles le meurtre des soldats du Donjon Rouge, et encore plus à ceux qui osaient s'attaquer à des gamines sans défenses.

Invité « Invité »

La situation avait dégénérée en un temps record ; un instant la salle retenait son souffle et la seconde d'après, tout le monde s'était mis à paniquer. De là où il était, Ades n'avait pas vu ce qui avait déclenché tout cela mais il pouvait facilement le deviner. Une épée sortit un peu trop vite, un coup donné dans la précipitation, avec la peur ambiante, il suffisait de presque rien pour que tout cela dégénère en carnage. Ades n'avait même pas eu le temps de réagir qu'il était repoussé vers un mur, par la personne avec laquelle il était en train de discuter au moment où tout avait capoté. Arianne Martell. Et celle-ci lui expliquait doctement qu'il fallait qu'il reste là, que c'était plus prudent. Il se garda bien de la contredire, il n'y avait aucune raison de se mettre en danger après tout. Enfin, c'est ce qu'il croyait.

Car, lorsqu’il l'a vit partir, il constata qu'elle se portait au secours de Sansa Stark. Parce qu'évidemment, dans le désordre ambiant, certains des intrus s'étaient intéressés de très près à d'éventuels otages. Et quels meilleurs otages que les filles Stark présentes ce soir, désarmées et sans protecteur avec elles ? En fait, il y avait bien un meilleur otage, auquel le jeune homme pensa aussitôt après ; Myrcella Barathéon. Il la chercha des yeux un instant, et ne tarda pas à la trouver en compagnie d'Arya Sta rk, et dans une fâcheuse position. Les deux jeunes filles étaient progressivement encadrés par un autre trio qui avait flairé l'aubaine. Elles n'étaient protégés que par une servante, autant dire presque rien.

Ades appartenait à la famille Overton, qui avait jurée allégeance aux Stark des milliers d'années auparavant. Depuis, ils n'avaient jamais faillis, ils n'avaient jamais trahis, et ils étaient toujours restés fidèle à leur poste, quoiqu'il arrive. Aujourd'hui encore, le jeune héritier ne pouvait pas rester tranquillement caché dans l'ombre alors qu'une Stark était menacée. Sa main se crispa sur sa canne, en faisant doucement tourner le pommeau, puis il prit une grande inspiration et avança à pas aussi rapide que possible dans la direction d'Arya. Il entendit Robert hurler quelque chose mais il n'y faisait plus attention, se doutant qu'il appelait des renforts ; il fallait que ceux-ci arrivent à temps pour protéger les enfants. Et ça, il allait s'en assurer. Arrivé suffisamment proche, il hurla brusquement.

- Eh, les débiles ! … Oui, c'est à vous que je cause !

Ce n'est que lorsqu'ils se retournèrent dans sa direction qu'Ades prit pleinement conscience de ce qu'il venait de faire, ce qui ne l'empêcha pas de rester parfaitement droit en les observant. L'un portait encore son armure du tournoi, toute vieille et cabossée, probablement un chevalier errant, seul son heaume manquait, dévoilant un visage marqué par les années, le haut du crâne dégarni et les yeux jaunis. Les deux autres étaient plus jeunes et n'avaient que des armures de cuir, de piètre qualité, mais tous avaient les traits tirés par la colère.

- Attaquez-vous à quelqu'un de votre niveau, laissez-les tranquille !

Un rire parcourut les trois hommes. C'est vrai que dans la bouche d'un boiteux, l'injonction était particulièrement ridicule, mais Ades avait atteint son objectif ; il les retenait un minimum. Lorsqu'il les vit s'avancer de nouveau vers les petites filles, il ajouta, railleur.

- Allez, je vous ai vu au tournoi. A votre niveau, je suis sûr que je peux vous battre une main dans le dos et sans même utiliser ma canne.

L'alcool aidant, la colère eut un chemin plus facile jusqu'à leur esprit et ils se retournèrent pour foudroyer Ades du regard. En particulier le vieux chevalier errant. Durant un bref instant, ils se concertèrent du regard, puis l'un d'eux décida de s'occuper du jeune homme, tandis que les deux autres revenaient vers leurs cibles originelles. Manque de chance, celui qui désirait faire taire Ades était celui qui s'était senti le plus vexé ; le chevalier en armure. Et lorsqu'il dégaina son épée pour se diriger vers lui, le jeune Overton comprit qu'il avait peut-être fait une bêtise.

Le temps sembla soudainement se ralentir pour lui, et son champ de vision s'étrécit. Il n'y avait plus que le chevalier qui fondait sur lui, et Ades eut tout le loisir de l'observer, millimètre par millimètre. Il vit le mouvement de ses bras avec son épée et comprit qu'il préparait un coup vertical, donné avec la force des deux bras, suffisant pour découper le jeune homme en deux dans le sens de la hauteur. Il vit son armure, une vieille armure cabossée, forgée dans un acier de très basse qualité. Elle devait avoir un point faible, aucune armure n'était parfaite. Ici ! La bavière qui enserrait son cou était légèrement décroché à un endroit, laissant assez d'espace à une lame pour atteindre la gorge. Le temps qu'Ades note tout cela, il ne s'était déroulé qu'une demi seconde. Son regard eut encore le temps de passer sur l'épée, puis sur le visage de son adversaire. Dans un éclair, il sut ce qu'il devait faire.

Le temps semblait toujours distendu lorsqu'il vit l'épée fondre sur lui, mais il savait comment ce coup allait être porté, il s'était préparé. Il boitait, mais il était encore assez souple et rapide pour esquiver d'un pas de côté, ce qui ne l'empêcha pas de sentir le froid de l'acier effleurer son bras. Il n'était pas en armure lui, il n'était donc pas ralenti. Son adversaire fut emporté par son élan et le poids de son arme et armure, Ades vit passer devant lui le cou offert par la faiblesse de l'armure. Il réagit aussitôt, tirant sur le pommeau de sa canne, qu'il avait déjà dévissé. L'acier chanta un bref instant en jaillissant du manche de bois. Sans réfléchir, Ades plongea la petite dague dans l’interstice de l'armure. L'acier trancha la gorge et coupa la respiration du chevalier, ce dernier hoqueta un instant, puis lorsqu'il retira la lame, c'est un flot de sang qui envahit la gorge et la bouche de l'homme. Il s'effondra instantanément.

Ades se retourna vers les deux autres preneurs d'otages, et vit qu'ils s'étaient déjà tournés vers lui en comprenant ce qu'il se passait. Le jeune homme prit alors conscience que, depuis tout à l'heure, il n'entendait plus rien. Cela ne l'empêcha pas de reprendre la parole, oubliant totalement le froid qui lui enserrait la gorge.

- Laissez-les ! Allez,venez !

Les deux hommes s'observèrent un instant ; à présent que le boiteux n'avait plus l'avantage de la surprise, il suffirait d'un ou deux coup d'épée pour l’abattre. Ils hésitèrent, d'abord lui ou d'abord les gamines ? Ades ne bougeait plus, paralysé par ce qu'il venait de faire, mais aussi par l'idée que si les deux autres venaient s'occuper de lui, il n'aurait aucune chance. Normalement, c'était dans ces moments que Vasgard arrivait et tuait instantanément ceux qui le menaçait. Mais Vasgard n'était pas là. Il était seul.

Barristan Selmy « Invité »

Les invités qui n'étaient pas encerclés par les chevaliers déchus et les manants tentaient de s'échapper en courant et en braillant, dans la panique la plus totale. Barristan gardait son sang froid dans toute cette agitation. Il vit quelques hommes du Guet qui pénétraient dans la pièce. Il se dit qu'ils seraient surement suivis par d'autres et attendit des ordres.
Le roi, Robert Baratheon, hurla alors :

Selmy ! Va donc aider ma fille, ne laisse personne la toucher, ni elle, ni la petite Stark !

Après cet ordre, Selmy chercha du regard la jeune princesse et son amie, la fille de la main et vit qu'une jeune femme les défendaient. Elle ne pourrait rien faire. Surgit alors un jeune homme que Barristan ne connaissait pas. Il commença par provoquer ses adversaires, un chevalier à l'armure cabossée et deux hommes aux armures de cuir, simples :

Eh, les débiles... Oui, c'est à vous que je cause !

Le chevalier ridicule et ses compères rirent à gorge déployée. Mais ce fut de courte durée. Le chevalier entreprit de couper en deux le jeune sauveur à l'aide de son épée, mais Barristan fut surpris par la rapidité et l'agilité de la contre-attaque. Il se retrouva avec une canne-épée fichée dans la carotine. Le chevalier sembla surpris un instant, puis s'effondra à terre en vomissant le sang. Les deux autres regardèrent alors à tour de rôle le jeune homme, puis les filles. Ils voulaient choisir qui attaquer. Ils pensaient que les filles seraient une proie facile comparées au garçon qui venait d'égorger leur ami sous leurs yeux.
Le vieux chevalier ne leur laissa pas le temps. Il dégaina rapidement son épée et courut vers le lieu du combat. Les manants ne s'attendant pas à cette attaque, il planta son épée dans la nuque d'un des deux hommes et l'y enfonça jusqu'au bas-dos. Il la retira prestement tandis que l'homme s'écroulait à terre, baignant dans son sang. L'autre hésita alors. Il tenta de s'échapper et courut vers la sortie mais un Manteau d'Or l'empala sur sa pique.

Tout va bien ? demanda le Blanc-Chevalier au jeune homme, à la servante et aux jeunes filles.

Il s'adressa alors au jeune homme en particulier :

Mon gars, je suis impressionné par votre habileté. De plus, vous avez eu la présence d'esprit de les retarder.

Arya « Invité »

Arya voyait les manteaux d'or s'affairer partout dans la salle du banquet. Robert Barathéon criait des ordres à tout ses hommes mais Arya ne pouvait discerner sa voix entre les claquement des épées et des altercations. Ce qu'elle vit tout de même, c'était Ades, non loin d'elle qui provoquait certains adversaires en les traitants de tout les noms. Arya esquissa un sourire en coin. Bien qu'il l'avait taquiné quelques fois ―avouons le, chaque fois qu'ils s'étaient croisés à Winterfell― Arya éprouvais un respect à son égard. Le voir à Port-Réal lui faisait drôle, mais c'était en même temps, quelque chose de réconfortant. Enfin quelqu'un qui lui était familier dans cet endroit hostile!

Il y avait aussi Barristan Selmy qui s'était joint au groupe de protection d'Arya et Myrcella. Ils avaient maintenant trois protecteurs! La vache! Arya se sentait importante tout d'un coup! Bien qu'ils étaient très bien protégé contre leurs envahisseurs, Arya voulait savoir comment ―et quand― elle allait pouvoir enfin sortir de ce banquet anarchique.

― Tout va bien ? demanda Selmy aux jeunes filles ainsi qu'à Ades et leur protectrice féminine.

― Oui, tout va bien, dit Arya.

Elle se retourna vers Ades.

― Ades, aurais-tu vu mon père quelque part?

Arya posait cette question autant parce qu'elle voulait retourner dans ses quartiers et oublier ce fâcheux accident, que pour le fait qu'elle était inquiète pour son père. Le chaos qui régnait dans la Grande Salle était dix fois pire que ce qu'elle aimait imaginer avec Bran. Bien qu'elle souhaitait prendre place dans une bataille, maintenant n'étais pas le jour auquel elle aurait vu voir des choses comme ça.

Jaime Lannister « Invité »

Tout semblait désigner Jaime d'être le responsable de la dégénération.
Ce n'était pourtant pas lui qui avait fait ce banquet ni lui qui avait pris les armes contre Robert.
Pourtant c'était lui qui avait sorti son épée le premier, de toute façon ca aurait dégénéré tôt ou tard car ces invités n'étaient pas là pour discuter et chanter à la gloire du Roi, ce dernier a d'ailleurs menacé de les faire brûler, comment pouvaient ils ne pas réagir après cela ?
Jaime sortit son épée et le banquet partit en massacre, quitte à ce qu'un combat se produise autant faire ça rapidement.
On entendait le cris des invités, les invités surprise et les invités prévus, pratiquement tous gueulaient pendant les affrontements, Robert lui gueulait ses ordres et appelait Jaime Régicide, le surnom que Robert adore pour Jaime et il faisait bien de le rappeler.
Jaime devait donc protéger la fille Tyrell et celle de Stark et le payer si un malheur leur arrivait ? Tout du Robert ca, il n'appréciait pas Jaime, ne ratait pas une occasion de le faire savoir et de le rabaisser.

Jaime pris quelque secondes pour analyser la situation, la fille Tyrell était d'un côté et celle d'Eddard d'un autre, il soupira en se disant que sur ce coup Robert n'avait pas vraiment pensé à l'idée que Jaime ne pouvait se séparer en deux.
Jaime fit la moue tout en faisant un non de la tête à la "brillante" idée du Roi, il choisit donc d'aller en premier temps protéger la rousse qui était accompagnée d'une femme aux cheveux noirs et à la peau plus bronzée que les habitant de Port-Real.
Trois hommes menacaient d'attaquer la Stark, Jaime fronçait les sourcils et était en colère, il marchait en direction de la jeune Stark qui était terrorisée par ces trois "bels hommes" devant elle, Jaime nota que l'autre jeune femme semblait plus en mesure de se défendre que la fille Stark, il remarqua, en s'avançant vers elles, qu'elle était armée d'une dague de haute qualité.
Jaime planta son épée dans le dos d'un des homme, allait on encore lui reprocher de tuer un homme dans le dos ? L'homme portait un plastron de cuir usé par le temps et le manque d'entretien, le plastron pouvait se porter au dessus d'une cotte de maille mais l'homme n'avait surement pas les moyens de s'en payer une, auquel cas il l'aurait porter pour l'assaut.
La vieille dague de l'homme tomba de sa main et toucha le sol au même moment ou l'homme ouvrit sa bouche pour hurler sa douleur et cracher du sang.
Jaime retira son épée et de sa main non armée poussa le pauvre homme contre un autre afin de faire perdre l'équilibre à ce dernier, il porta ensuite cette même main pour accompagner l'autre main contre le manche de son épée et fit un violent mouvement à l'horizontal afin de trancher un morceau de gorge à l'homme à sa droite qui n'avait pas une meilleure protection que son brave et défunt collègue.
Il tomba au sol, cherchant un peu d'air avec son morceau de gorge sectionné, le pauvre homme souffrait au sol et Jaime ne prit pas la peine de le tuer, après tout la vie de la jeune Stark passait avant et tuer l'homme incapable de se battre est une perte de temps pouvant être fatale.
Quant à l'autre, il reprenait son équilibre suite au corps que Jaime avait poussé, c'était un jeun homme entre 16 17 ans, surement un jouvenceau qui n'avait connu ni duel ni femme vêtu d'un pauvre tissu épais et gris, à coire que cela protégait comme un armure.
Il était tétanisé par le Régicide et tremblait comme une feuille, Jaime pouvait même entendre le souffle du jeune garçon.
Le Lannister arquea un sourcil et pointa son épée vers le garçon.

" Tu es certain de vouloir finir comme eux ? Tu peux encore partir. "

Le jeune jouvenceau lâcha sa fourche et tourna des talons pour fuir.
Jaime s'assura que la fille Stark n'était pas blessée et regarda simplement l'autre femme, ne s'intéressant moins à l'état de santé de cette dernière.
La fille d'Eddard désigna à Jaime où se trouvait la jeune Tyrell de son index tremblant, même si il avait vu précédemment où elle était il accepta le geste de Sansa.
Jaime, accompagné de Sansa et de la jeune femme qui devait surement venir de la région de Dorne, avançait en direction de la Tyrell qui était bien mieux protégée que la Stark, en effet deux des quatre hommes qui l'avaient attaqué étaient morts, tués par les personnes qui accompagnaient la princesse de Hautjardin.
Tout en se déplaçant vers les Tyrell, Jaime faisait attention à ce que personne ne vienne blesser la promise de Joffrey et l'autre jeune femme, puis une fois arrivé à portée du groupe, il vint glisser sa lame contre la gorge d'un des attaquant.
L'homme avait compris son triste destin au moment où il avait senti la lame froide venir se coller contre sa gorge, suivit d'un horrible picotement et de la chaleur du sang qui sortait et coulait de sa gorge.
Ses yeux bruns étaient écarquillés et son souffle qui se coupait et cherchait de l'air faisait froid dans le dos.
L'homme qui restait portait une cotte de maille sous son plastron de cuir et son épée était légèrement usée sur les côtés de la lame, l'homme portait un casque en cuir qui lui aplatissait son visage creusé par le temps, nul doutes que lui avait déjà participait à une bataille, mais aucun emblème était dessiné ou brodé quelque part.
L'homme s'élança vers Jaime, l'épée en l'air et l' abattit en direction du tors du Régicide, le bruit de la lame qui fendait le vent fut rapidement interrompu par celui de deux acier qui se touchent, Jaime avait bloqué l'attaque et maintenait son épée sur le côté, les deux épées formaient un " X ".
L'homme appuyait sur le manche de son épée en grimaçant pour maintenir plus de forces et de pressions sur celle de Jaime, une fois qu'il sentit que l'homme donnait toutes ses forces, Jaime se recula avec son épée pour que l'individu perde son équilibre en avant dû à toute cette pression trop vite relâchée, le Régicide avait donc plus qu'à remonter sa lame pour section le visage de l'homme en deux, chose qu'il fait évidement.
Après s'être assuré que la famille de de Hautjardin n'avait rien, Jaime se retourna en direction du Roi et Cersei, heureusement cette dernière n'avait rien, mais il continuait à y avoir des combats au milieu, Jaime vit au sol le corps du jeune jouvenceau qu'il avait laissé s'enfuir, gésir au sol dans une mare de sang.

Dernière édition par The Fate le 28.07.13 3:17, édité 1 fois

Banquet Royal
Event

Effectivement, bon nombres d’hommes du guet et de la Garde du Donjon Rouge étaient en route pour secourir le Roi et les invités, appelés par Ser Preston. Mais avant qu’ils arrivent, hélas, ils eurent le temps de commettre quelques méfaits.

Tout d’abord les trois hommes qui s’étaient précipités sur la Princesse et son amie poussèrent violemment la jeune demoiselle qui se mit en travers de leur chemin et purent assez facilement se saisir des deux enfants. Le Troisième certainement un peu désœuvré se saisit alors de la dénommée Rawane Thalegord, la relevant en la tenant par les cheveux. Ils passèrent leurs lames sous la gorge des trois jeunes filles et commencèrent à échanger des messes basses sur la façon de se sortir de ce traquenard. Les Manteaux d’Or d’un côté, la Garde Royale de l’autre, il était évident qu’ils n’étaient pas en bonne position, mais leurs otages pouvaient peut-être leur sauver la vie, et c’était bien ce qu’ils espéraient. Mais celui qui tenaient Arya semblaient véritablement paniqué, regardant en tout sens, commençant à perdre les pédales. Tuer la gosse et fuir à toutes jambes ? Fuir avec elle ? Que faire ? Je suis trop jeune pour mourir ! Et dire que je me suis laissé embrigader dans cette histoire juste pour manger un peu de poulet. Ça fait au moins deux mois que je n’ai pas eut sur ma langue le moindre morceau de viande. Et eux se régalent, et organisent banquets et tournois…
Heureusement pour la jeune fille de l’ouest, Ades vint titiller leur orgueil et trouva du répondant en la personne de Ser Folard, un vieux chevalier errant dont on se demandait bien comment il pouvait avoir survécu aussi longtemps en étant aussi bête… A moins que celui-ci soit assez certain de son talent et de sa force pour tuer ce boiteux à la grande gueule ! Il fondit donc sur le Nordien, épée au poing et ce pour le tuer en un coup, hors de question de perdre son temps avec ce fou. Mais malgré une grande expérience du combat et une puissance qui ne faisait aucun doute, il se laissa aveugler par la faiblesse apparente de son ennemi et ne s’attendit donc pas à ce que celui-ci puisse esquiver aussi facilement et contrattaquer avec autant de précision. Il ne comprit son erreur que lorsqu’il sentit une lame glisser sur sa gorge, puis le sang, le gout du sang. Impossible de respirer. Il tomba à genoux, lourdement, et s’effondra sans vie moins d’une seconde plus tard. Cependant, il avait eut le temps de tourner la lame de son épée et de tenter de toucher son adversaire. Celui-ci ne s’en était peut-être pas rendu compte, mais la lame lui avait entaillé la cuisse avant d’être lâchée par son propriétaire. Le sang coulait abondement de cette plaie…

Mais malgré tout, celui qui tenait Arya compissa ses braies et lâcha son otage, mort de peur et hurlant à qui voulait l’entendre qu’il n’y était pour rien, qu’on l’avait forcé à participer à cette rébellion, qu’il voulait juste manger un peu, qu’il n’aurait jamais fait de mal à une enfant, et tout un tas de chose qu’il n’articula pas assez entre ses sanglots apeurés pour que qui que se soit en saisisse un seul mot. Ce ne fut pas le cas de l’autre homme qui voulut donc négocier pour sa vie, mais lorsque son ami qui s'avançait vers le chevalier avec son arme, continuant de hurler et de pleurer des mots incompréhensibles, se vit transpercer par Barristan, il comprit que ses chances de sortir d’ici en vie étaient nulles. Il recula donc avec la jeune enfant dans les bras, regardant Ser Barristan, mais non sans ignorer que derrière lui se trouvaient les Manteaux d’Or. Alors, par vengeance pour le chevalier qui l’avait recueillit depuis son plus jeune âge, lui l’orphelin des bas fond de Port-Réal, il trancha la gorge de Myrcella. L’acte d’un homme qui avait perdu tout espoir et toute attache et venait d’être définitivement dégouté par ceux qui le gouvernaient. Acte raté s’il en est, car il s’était pris une pique dans le dos au même moment, ainsi sa main dérapa et la courte épée qu’il portait, au lieu de tuer la princesse, se contenta de glisser en travers de son visage, tailladant cette beauté en devenir. La Princesse s’effondra sans connaissance sous la douleur, et personne ne remarqua ce qu’il venait de se passer pour elle.

Quand aux hommes qui avaient fondus sur Sansa, en voyant la jolie Arianne dont ils ne savaient rien à part peut-être qu’elle était Dornienne se mettre entre eux et leur poids avec une dague entre les mains, ils ricanèrent avec un air mauvais. Qu’est qu’une faible femme comptait faire avec un simple couteau contre trois hommes faits armés d’épées et de masses ? L’un deux reprit son sérieux plus rapidement que les autres et se précipita sur la jeune femme avant de la frapper sur le côté avec sa masse pour qu’elle lui laisse le passage vers la jeune et jolie Stark. Il ne voulait pas la blesser, mais il n’était pas prêt à s’arrêter devant une gonzesse. Pour les deux autres, la rigolade fut de courte durée, l’un sentant une épée dans son dos juste avant de hurler de douleur, rendant l’âme quelques secondes plus tard alors que son ami faisait face à Jaime et l’attaquait à son tour. Bousculé par son ami mourant il rata son attaque et mit quelques secondes à reprendre l’équilibre. Quelques secondes qui suffirent à Jaime pour tuer l’assaillant d’Arianne Martel avant qu’il n’ait pu la frapper, lâchant sa masse dans le mouvement, elle vola et alla s’abattre sur un membre de l’assistance qui sous le choc mourut sur le coup. La gorge entaillée, il tomba sur la Dornienne cherchait de l’air, s’étouffant peu à peu dans son sang. Avant d'atteindre définitivement le sol, l'homme qui avait été transpercé dans le dos réussit à projeter sa dague vers l'avant, tentant apparemment d'atteindre le Régicide, mais il ne trouva que la petite faiblesse de l'épaule, dans laquelle la lame s'insinua, ne faisant qu'érafler les chairs sans provoquer de blessures conséquentes, après cela, l'homme s'effondre raide mort. Le gamin qui faisait, désormais seul, face à Jaime fit mine d’abandonner la bataille et se fondant dans la foule chaotique, il trouva refuge dans un coin sombre. Là, à l’abri des regards, il tua un serviteur qui lui aussi se cachait et prit ses vêtements et son plat avant de ressortir faisant mine de faire partie des domestiques du château. Il sortit de la pièce sans encombre, conscient qu’il valait mieux oublier la courte rébellion et fuir plutôt que de mourir, à moins qu’une autre occasion ne se présente…
Pendant ce temps, les quatre hommes qui voulaient s’attaquer à la Tyrell s’étaient heurtés à ses gardes, encore une fois, inattendu, mais ils étaient loin de se dégonfler. Jaime venu en renfort abattit les deux hommes restant, sauvant ainsi presque sans effort, la belle Margaery Tyrell confiante, et ses Dames apeurées.

Les dix hommes qui faisaient face au Roi se ruèrent en avant, se heurtant alors aux Blancs Manteaux, le combat fut engagé, sanglant, et peu à peu ils tombèrent, ne manquant pas de blesser les Gardes Royaux au passage, pour certains gravement. Pas étonnant à dix contre quatre. Dix dont un géant armé d’un double hache qui finit par passer les rangs des Chevaliers pour faire face à Robert Baratheon, premier du nom. Les membres de la garde royale étaient tous hors combat, sauf Jaime et Barristan, mais ils étaient encore loin.

« Roi de mon cul ! Roi des riches ! Tu es encore plus fou qu’Aerys avec tes Tournois et tes banquets. Tu dépenses sans compter pendant que ton peuple crève de faim. La révolte gronde Robert, tu étouffe celle-là dans le sang, mais les affamés sont nombreux, ils reviendront. Le jour viendra où c’est toi qui finira dans une marre de sang si tu ne redeviens pas l’homme qui a gagné le trône grâce au peuple lassé par les exactions du Roi Fou. »

Il plissa les yeux, plantant un regard haineux sur le Roi.

« Tu souviens tu seulement ? C’est ma sœur qui t’a soigné à Pierremoûtier, nous t’avons caché, puis je t’ai suivi et j’ai combattu avec toi à la bataille du Trident. Ma sœur, tu sais… Ma sœur qui élève ton fils et pour qui je dois risquer ma vie dans tes Tournois pour qu’elle ne meure pas de faim. Il s’appelle Robin si ça t’intéresse, et c’est mon écuyer. Il est à Port-Real et j’ai dû l’attacher dans sa chambre pour qu’il ne me suive pas jusqu’ici. »

Le dénommé Ser Farlon adoubé sur le Champ de bataille par Robert Barathéon lui même ramassa la masse d’un de ses compagnons et la lança au Roi avant de s’approcher d’avantage et de se mettre en garde.

« Voyons maintenant si tu as encore une once de courage en toi. »

Spoiler:

Invité « Invité »

Tout s'était passé extrêmement vite, Ades vit les deux guerriers restants se diriger vers les jeunes filles. Il commençait à se diriger de nouveau vers eux quand une armure blanche passa soudainement dans son champ de vision. Un chevalier de la garde Royale. Les deux hommes en armure de cuir réagirent à leur tout, mais beaucoup trop lentement. En quelques secondes, les deux étaient à terre, transpercés en un éclair par le chevalier. Une telle dextérité ne se retrouvait pas chez tout le monde, et Ades reconnut le chevalier dès que ce dernier eu terminé son travail. Barristan Selmy. L'un des plus grands chevalier que Westeros ait porté, et sans aucun doute le meilleur bretteur en vie actuellement, à l'exception peut-être de Jaime Lannister. C'était ce chevalier là qui était venu les sauver, et pire encore ; qui s'adressait maintenant à lui.

Ades déglutit doucement, il n'avait été le genre d'enfant à fantasmer sur les grands chevaliers en armure, à désirer en être un. Son infirmité l'avait toujours convaincue qu'il avait bien d'autres domaines dans lesquels se rendre dangereux. Aussi n'avait-il été que très peu gavé de ce genre d'histoire, il n'était pas réellement en admiration devant un bon bretteur. Mais dans ce cas-ci, il s'agissait tout de même du légendaire Barristan Selmy. Aussi le jeune homme resta-t-il un moment muet avant d'enfin retrouver sa langue, mais lorsqu'il le regarda, ses yeux étaient perdus dans le vague et semblaient ne pas le voir.

- Bien, bien … Merci.

Sa main tremblait légèrement lorsqu'il rangea sa lame dans sa canne, il y avait du sang sur ses doigts. Et c'était bien la première fois qu'il se retrouvait avec du sang humain étranger sur la main. Il n'aimait pas cela. Il n'aimait pas du tout ce qu'il avait fait. Mais il devait le faire, comme le soulignait le chevalier ; il avait eu la présence d'esprit de gagner du temps. Heureusement que le Roi, et Barristan, avait réagit très vite.

Alors que les yeux vairons d'Ades semblaient perdus dans le vague depuis un moment, ils retrouvèrent brusquement leur intensité quand le jeune homme se redressa, entendant Arya qui lui posait une question. Il s'avança rapidement pour contourner la servante, et faire face à la fille de son suzerain. Pour être plus exact, disons qu'il tenta de s'avancer rapidement. Mais sa jambe le trahit brutalement au bout de trois pas, et il s'effondra brusquement au sol, le souffle coupé. Lorsqu'il porta la main à sa jambe boiteuse, il comprit que quelque chose n'allait pas en sentant un liquide visqueux contre sa paume. Et lorsqu'il apporta sa main à ses yeux et qu'il vit la couleur du sang, il resta un moment immobile, les yeux écarquillés, comme fasciné. Il n'avait rien senti, et pourtant, il était clairement blessé. Sa jambe prenait d'habitude un malin plaisir à lui rappeler qu'il souffrait, mais cette fois-ci elle n'avait transmis aucun signal, comme si elle n'avait rien senti. Et pourtant, en baissant les yeux, il vit qu'il était plutôt bien entaillé. Rien de grave à priori, mais ça saignait pas mal. Alors que la douleur se frayait enfin un chemin jusqu'à son cerveau, il réprima un rire, pouffant sur place en grimaçant.

- Comme si elle ne marchait pas déjà assez mal ...

Il resta ainsi quelques secondes, comme si plus rien n'existait en dehors de la douleur qui lui parvenait de sa cuisse. Et pourtant, il ne cria pas, il ne gémit pas, c'était une sensation étrange, doucereuse et douloureuse. Puis, il cilla et son regard vairon revint se poser sur la jeune fille Stark, il retrouvait ses esprits. Se traînant sur quelques mètres, il réussit à se redresser, avançant très prudemment avec sa canne.

- Non, Arya, je n'ai pas vu ton père et ...

Il s'arrêta en plein milieu de sa phrase, son regard dépassant la petite fille. Il venait de voir la Princesse tombée au sol, apparemment évanouie. On aurait put penser à une réaction normale pour une petite fille au milieu d'un tel combat, sauf qu'elle avait du sang plein le visage.

- Par les Anciens Dieux … bordel de ...

Tentant d'accélérer, le jeune homme ne réussit qu'à s'étaler de tout son long à nouveau, et se traîner jusqu'à la jeune fille. Cela se confirmait : une plaie traversait son visage sur une diagonale presque parfaite. Une vague de dégoût envahie la bouche du jeune homme ; la pauvre enfant allait devoir vivre avec une cicatrice jusqu'à la fin de sa vie, même si on la soignait. Mais pour l'heure, il y avait des choses plus importantes.

- Un mestre, ordonna-t-il sans vraiment s'adresser à quelqu'un.

Reprenant de vieux réflexes, il déchira brutalement sa manche, ruinant d'un seul coup la plus belle de ses tenues. Le tissus était fin, et propre, ce serait parfait. Prenant aussi doucement que possible la Princesse, il l'attira à lui et posa sa tête sur son genou, celui qui ne saignait pas, épongeant délicatement la plaie avec le morceau de tissus. Il fallait éviter que ça saigne, et surtout éviter que le sang déjà là n’occulte ses yeux, ou ne bouche la plaie.

- Un Mestre !! Vite !

Cette fois-ci, il avait crié de façon bien plus convaincante, reprenant presque le rôle du maître des lieux qu'il avait à Fort-de-Glace, bien sûr, il n'était pas ici chez lui, mais la situation était un peu particulière. Le problème, c'est que c'était encore le bordel ; il entendait les beuglements d'un chevalier contre le Roi, on se battait encore dans la salle de réception. Quel Mestre s'aventurerait là-dedans ? Même pour une Princesse. Pour l'heure, il ne valait mieux pas y penser ; Ades n'étant pas Mestre, et n'ayant surtout pas les bon outils à proximité, il ne pouvait pas faire grand chose d'autre que limiter les dégâts.

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