Notre mestre possède un caractère fin, est relativement brillant et légèrement narquois. En effet, malgré une profonde bienveillance, Creylen n’en reste pas moins assez sarcastique. Il porte sur le monde un regard relativement pragmatique, ce qui ne l’empêche pas de s’impliquer dans les causes qu’ils considèrent justes. Il n’en reste pas moins prudent de nature et déteste les choix, et par extension le renoncement. Le mestre est également très curieux, ce qui le pousse parfois à agir de manière grossière, proche de la goujaterie. Il est cependant d’un naturel plutôt courtois, étant issu d’une famille noble. Il nourrit une profonde affection pour le travail bien fait, pour le labeur salvateur et productif. En effet, Creylen compare souvent l'existence humaine à un jardin : A l'instar de ce dernier, la vie doit être maîtrisée, surveillée, récoltée avec autant d'amour que de patience si l'on désire lui faire engendrer de délicieuses baies.
L'individu souffre cependant d'une légère tendance à la paranoïa, et subit une peur phobique de la mort, étant peut être dû à la violence de celle de son frère. C'est également un pacifiste convaincu, même s'il estime que le combat peut parfois s'avérer nécessaire. Ajoutons que la compagnie des hommes lui sied plus que celle des femmes.