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Uchronie du Trône de Fer de George R.R. Martin. Venez incarner un riche Lord, un noble chevalier, un seigneur ruiné ou un roturier dans le Royaume des Sept Couronnes !

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[Port-Real] Douleur partagée entre deux fiancés [PV Margaery Tyrell]

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Durran Baratheon




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Durran Baratheon
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MessageSujet: [Port-Real] Douleur partagée entre deux fiancés [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] Douleur partagée entre deux fiancés [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime08.04.17 13:14

An 299 – Lune 9 – Semaine 1 – Jour 4 (fin de matinée)
Donjon Rouge, Port-Real, Terres de la Couronne

Le soleil commençait à être haut dans le ciel tandis que Durran cheminait dans les couloirs du Donjon Rouge, entouré par les gardiens Nordiens que Lord Stark avait assigné à sa sécurité. Plusieurs heures s’étaient écoulées depuis qu’il avait appris la mort de son père de la bouche de la Main du Roi mais il imaginait que la plupart des habitants du château ne devaient pas encore être au courant.

Tout de noir vêtu, à l’exception du médaillon aux armoiries des Baratheon sur son torse, Durran avait appris la triste nouvelle à sa mère, ainsi qu’à sa sœur Myrcella et à son frère Tommen. Joffrey se trouvait actuellement à Accalmie avec sa nouvelle fiancée, la Princesse Arianne Martell donc il apprendrait la nouvelle un peu plus tard, par corbeau. Et dire qu’il avait lui-même été fiancé à la Dornienne… jamais Durran ne pourrait jamais assez remercier sa mère d’avoir persuadé le Prince Oberyn de rompre ces fiançailles, au profit d’une union avec son cadet.

Ce n’était pas qu’Arianne Martell ait été repoussante, bien au contraire. La princesse dornienne était certainement la volupté et la séduction incarnées mais elle était d’une nature très libre, qui se pliait mal aux contraintes d’un mariage et encore moins aux devoirs d’une reine. Dès leurs premières discussions, qui n’avaient pas été sans une certaine animosité de la part de la Dornienne, celle-ci avait témoigné de son désir de repartir à Dorne aussi souvent que possible. Sans doute serait-elle plus heureuse là-bas et tout indiquait qu’elle hériterait de Lancehélion à la mort de son père… et elle aurait un prince à ses côtés, ce qui représentait une compensation des plus honorables.

Doran Martell devait sans doute moins se réjouir de ce changement de plan mais il n’y avait rien que Durran ait pu faire pour changer son humeur en la matière. Pour être honnête, avoir été son prisonnier pendant une période puis son invité, dans des conditions assez similaires, le poussait à la plus grande prudence concernant le prince régnant de Dorne. Il n’oubliait pas non plus qu’il avait remis Daenerys Targaryen entre les mains de son père, ce qui avait coûté la vie à la princesse Targaryen.

Le prince aurait toujours une place pour la princesse aux cheveux blonds argentés et aux yeux améthyste dans son cœur mais il avait fait son deuil. Il n’arborait heureusement pas le même genre de sentiments envers la princesse Arianne, seulement un certain soulagement, probablement mutuel, à l’annonce de la rupture de leurs fiançailles.

Margaery était différente. La fille de Lord Tyrell était d’une beauté incontestable et d’une nature beaucoup plus compatible à ses yeux avec le trône. La Bieffoise était charmante et d’une nature généreuse, ce qui en ferait, il l’espérait, une reine aimée de son peuple. Ayant grandi ensemble à Hautjardin, ils se connaissaient assez mais c’était assez récemment qu’il avait commencé à avoir des sentiments pour elle, lorsqu’ils avaient pu discuter en tête à tête et échanger quelques baisers.

Durran n’était pas aveugle au fait qu’elle était sûrement la digne petite fille de sa grand-mère : intelligente, ambitieuse et attirée par le pouvoir. Cela ne représentait pas un défaut à ses yeux car il espérait justement pouvoir compter sur elle, tant pour les occasions publiques que pour ses conseils en privé. Il espérait simplement que leur couple survivrait aux épreuves que le trône mettrait sur leur route.

Lorsqu’il fut accueilli dans ses appartements, le jeune homme lui sourit et baisa sa main avant de prendre la parole.


- Bonjour Margaery, j’espère que vous me pardonnerez cette visite plus tardive que ce que nous avions convenu.

Son expression se fit ensuite plus sombre et plus solennelle, à l’image de la nouvelle qu’il venait lui apprendre.

- Je viens vous apprendre une terrible nouvelle, que je vous demande de garder pour vous dans un premier temps. Le Roi est décédé cette nuit, très probablement de mort violente.
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Douleur partagée entre deux fiancés [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] Douleur partagée entre deux fiancés [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime09.04.17 17:48

Il y avait bien de quoi ravir les cœurs en une journée sans nuage aucun, pleine de gazouillis d'oiseaux qui se pavanaient dans les jardins hauts en couleurs du Donjon rouge... D'ailleurs, Margaery était persuadée que le jardin n'avait jamais été aussi fleuri que depuis son arrivée à Port Réal. C'était aussi l'avis de certains autres, notamment certains hommes charmants de la Cour du Roi Baratheon qui étaient venus la complimenter en disant qu'il suffisait à Margaery de toucher une fleur pour que celle-ci ne s'ouvrît, de toucher un pétale pour que celui-ci ne rayonnât de ses couleurs. Et à toute cette belle ambiance s'ajoutait le doux parfum du jardin qui remontait, avec l'aide d'un peu de vent, jusqu'au balcon des appartements de lady Tyrell.

Pourtant, assise dans son fauteuil, un livre ouvert posé sur ses cuisses, les pages tournées vers le sol, Margaery ne se sentait pas bien. Elle n'arrivait pas à trouver son calme pour pouvoir aller se mettre sur le balcon à profiter du dehors. Elle n'arrivait pas non plus à trouver sa concentration pour lire. Elle était nerveuse.

La jeune lady balayait machinalement le salon du regard, tantôt le sol, tantôt le plafond et tantôt les murs, et elle grattait de ses doigts le velours du fauteuil pour apaiser son agacement.

Il fallait dire que c'était un état nerveux somme toute nigaud, et Margaery le savait. Il était très probable qu'elle était en train de se faire du souci pour rien, mais elle n'arrivait pourtant pas à se rassurer. En fait, lady Tyrell était nerveuse pour le prince Durran, cet homme avait qui elle avait commencé une relation prometteuse, avec qui elle s'était fiancée. Ce n'était pas la première fois que Margaery se mettait dans cet état par rapport à Durran. Etre sur la voie du mariage avec un prince héritier du plus haut trône était chose lourde de responsabilités et c'était bien cela qui préoccupait parfois Margaery. C'était aussi cette raison qui faisait que, au fond, il était difficile pour la jeune lady de savoir à quel point elle était attachée de sentiments pour Durran. Ô elle respectait profondément le jeune prince pour son esprit clair, ses bonnes volontés, sa bonté et son charme incontestable, mais c'était plutôt le statut tellement important de Durran, avec toutes les responsabilités et le danger que cela supposait, qui effrayait Margaery parfois. Enfin, et d'aucuns auraient peut-être dit que c'est en cela que résidait la marque d'amour, Margaery se sentait toujours apaisée, sereine, lorsqu'elle se trouvait en compagnie du jeune Baratheon. Rien qu'à le voir, elle en oubliait son statut et ne voyait que son intime personne.

Aujourd'hui, si Margaery était nerveuse, c'était parce que Durran était censé venir la voir, et que la fin de matinée approchait et qu'il n'était toujours pas là. C'était dans ce genre de moments que des idées plus affreuses les unes que les autres traversaient l'esprit de la jeune Tyrell...

Mais l'on vint frapper à la porte enfin, et, à en entendre les frappements, Margaery sut de suite deviner qu'il s'agissait de Durran. Elle le pria d'entrer et elle se leva pour l'accueillir. Aussitôt, le prince vint d'un pas précipité lui souhaiter le bonjour et s'excuser pour son retard en lui baisant la main. Le prince avait également souri à Margaery, mais cette dernière eut une réponse tout à fait inverse ; son visage s'assombrit. Voyant là un sourire forcé qui révélait les yeux fatigués de Durran, Margaery s'était inquiétée aussitôt ; et elle avait eu raison, car le visage de Durran s'assombrit à son tour. Le prince lui annonça la mort de son père, le roi Robert Baratheon.

A ce moment-là, et sans que Margaery n'eut encore dit mot depuis le début, elle se laissa retomber dans son fauteuil sous le poids de l'angoisse qui le prenait. Sur son visage, on pouvait lire son sentiment de terreur.


Par les Sept..., commença-t-elle par balbutier à mesure qu'elle prenait conscience que quelque part derrière ces murs s'était fait assassiner la plus importante personne du Royaume.

La pupille de ses yeux vacillait alors qu'elle essayait de retenir ses larmes d'effroi.


Je... Durran... Je suis désolée... confia-t-elle en levant ses yeux vers le prince.

Elle se leva aussitôt de son fauteuil et s'en alla dans les bras de son fiancé en le serrant fort. La nouvelle fut terrible pour Margaery, car s'il était vrai qu'elle n'appréciait pas Robert pour sa personne ridicule et grotesque, elle était profondément choquée de prendre conscience que même la personne la plus protégée du Royaume pouvait être l'objet d'un attentat, ce qui signifiait que Durran pouvait l'être aussi, et même elle, à vrai dire.

Des larmes discrètes commencèrent à s'écouler le long de ses joues, que Durran ne pouvait voir car Margaery avait posé sa tête sur les épaules de l'homme. La lady lui demanda d'une voix basse :


Durran, par pitié, dites-moi ce qu'il s'est passé. Sommes-nous en sécurité ?
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MessageSujet: Re: [Port-Real] Douleur partagée entre deux fiancés [PV Margaery Tyrell] [Port-Real] Douleur partagée entre deux fiancés [PV Margaery Tyrell] Icon_minitime24.04.17 15:10

Le prince vit différentes émotions passer sur le visage de sa promise tandis qu’elle s’asseyait précipitamment sur le fauteuil : la peur, la terreur même puis la compassion. Lorsqu’elle lui déclara qu’elle était désolée, il n’eut même pas le temps de lui répondre qu’elle s’était déjà jetée dans ses bras, le serrant fort contre elle.

Durran trouva du réconfort dans son geste et le sentiment qu’il témoignait. Il l’étreignit avec douceur et l’embrassa sur ses cheveux lorsqu’elle posa sa tête sur son épaule. Elle était naturellement inquiète, probablement pour lui autant que pour elle-même. Après tout, en tant que fiancée du prince héritier… non, fiancée du roi désormais, elle représentait une cible encore plus légitime. Ils ignoraient qui avait tué son père mais il devait se montrer réconfort et aussi rassurant que possible en cette occasion.


- Nous ne craignons rien. Lord Stark a fait poster des gardes et certains m’ont accompagné jusqu’ici. J’en ai fait mettre devant votre chambre, j’espère que vous me pardonnerez de l’avoir fait sans vous consulter.

Le jeune Baratheon caressa lentement son dos, en cercles concentriques, se rappelant de la façon dont Lady Olenna le réconfortait parfois quand il était petit. Il nota de lui écrire aussi tôt que possible, pour la rassurer quant à sa petite fille. Durran ne laisserait rien à Margaery, il la protégerait de tous les moyens possibles.

- Lord Stark diligente une enquête pour découvrir le ou les responsables, à l’heure où je vous parle. Ser Barristan Selmy a renforcé la sécurité dans le Donjon Rouge. Ils trouveront qui a fait ça.

Le prince s’efforçait d’être aussi fort que possible dans cette situation mais il ne pouvait pas nier qu’il était affecté lui aussi. Sentir la femme qu’il aimait dans ses bras le calmait et le rassurait d’une certaine façon, sur l’avenir. Pourtant, Durran ne souhaitait pas être égoïste pour autant, ni cacher son véritable sentiment. C’est pourquoi il reprit la parole d’un ton moins assuré, sentant ses propres barrières s’effriter quelque peu en présence de la jeune Tyrell.

- Margaery… je mentirais si je disais que je vais bien. Quand Lord Stark m’a appris la nouvelle, j’ai eu l’impression que le sol s’écroulait sous mes pieds. Je ne le connaissais pas très bien et ce n’était sans doute pas un modèle de vertu mais c’était mon père. Je pensais… je croyais que j’aurai le temps d’apprendre à mieux le connaître et peut-être de le faire changer un peu, de l’aider à retrouver en lui le guerrier dont Ser Raymar m’a souvent fait l’éloge… mais cet espoir est mort avec lui.

Plus jamais il ne pourrait lui parler, que ce soit pour entendre ses rires tonitruants ou ses éclats de colère. Plus jamais il ne froncerait ses sourcils broussailleux en le regardant, avec ce mélange de sévérité mais aussi de fierté qu’il n’arrivait pas totalement à cacher. Il avait eu encore tant de choses à apprendre, sur la fonction de roi bien sûr mais sur l’homme lui-même, l’homme réel derrière les mille et un visages qu’on lui avait présenté. Il avait longtemps méprisé l’ivrogne, avide de vin et de femmes, qu’était son père, avant de le rencontrer mais lorsqu’il avait posé les yeux sur lui pour la première fois… il était différent de ce qu’il avait imaginé.

Il était opulent, certes, et il y avait des choses à dire, sur ses mœurs comme sur ses manières, mais il n’était pas sot pour autant. C’était un homme usé qu’il avait rencontré mais pas dénué de vie. Ce père, qu’il avait détesté puis qu’il était venu à accepter, et peut-être même à aimer, quelqu’un le lui avait brusquement arraché. Pourquoi ?

Il lui fit écarter son visage de son épaule juste assez pour pouvoir contempler son visage en larmes. Il les écarta délicatement de ses doigts sur ses joues, posant sur elle un regard rempli d’affection et de tristesse.


- Je suis désolé, Margaery… je vous ai encore fait pleurer alors que je m’étais juré de tout faire pour l’éviter.

Le prince déposa un doux baiser sur sa joue, encore rougie par les larmes qu’elle venait de verser. Même ainsi, elle demeurait magnifique, peut-être davantage peut-être dans cette vulnérabilité qu’elle ne montrait guère d’ordinaire. Et pourtant, dès l’instant où elle avait récupéré de sa surprise, elle était venue le réconforter.

- Margaery, vous savez combien je vous aime. En cette heure sombre et incertaine, voulez-vous vraiment être avec moi ? Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous protéger mais c’est un début de règne tempétueux qui nous attend. J’ai besoin de votre aide, de votre force de caractère et de votre amour… mais je suis prêt à vous laisser partir, si tel est votre désir.

Il n’existait pas d’autre preuve d’amour qu’il ait pu lui donner en cet instant : risquer le soutien du Bief et l’ire de Lady Olenna, parmi d’autres mais il était sincère. Cette femme était la reine dont il avait besoin, dont les Sept Couronnes avaient besoin, il en était persuadé mais il ne souhaitait pas l’y forcer. Dans un monde où il n’avait que trop goûté aux obligations, dues au rang, à la naissance ou à la menace, il voulait lui donner ce choix.

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Le prince lui fit part de son accablement pour la mort de son père et il expliqua les mesures de précaution prises dans l'attente de la résolution de l'enquête. Bien évidemment, Margaery comprenait et était même reconnaissante envers Durran d'avoir pensé à demander une garde personnelle pour elle. Lorsqu'il vit les joues de la jeune lady ruisselantes de larmes, Durran dit qu'il n'était pas de son intention de la faire pleurer. A cela, Margaery répondit :

Vous n'y êtes pour rien, Durran. Je pleure pour votre père et pour vous aussi, car je perçois votre chagrin, et je me fais du soucis pour vous, car l'assassin est en vie et je n'en connais pas ses dessins. J'ai peur qu'il ne s'en prenne à vous.

Durran vint embrasser sa joue rougeoyante et pleine de larmes. Margaery se sentit regarder et le prince se réconforter un peu mais, à ce que ce dernier lui dit ensuite, elle ne s'y était pas attendue : le prince proposa à Margaery de partir, même s'il aurait souhaité qu'elle restât à ses côtés. A ce moment-là, la jeune lady prit une mine pour le moins perplexe. La jeune Tyrell essuya ses larmes contre la manche de sa robe et regarda derechef le prince mais cette fois-ci d'un air grave, presque outré. D'une voix qui se reprenait de ses émotions, et avec un brin de sévérité, Margaery répondit :

Comment pouvez-vous me proposer cela, Durran ? Nous voilà arrivés au premier sombre instant de notre relation et vous pensez que j'aurais pu vous laisser seul ? Non, Durran, je reste avec vous, et je ne vous laisserais jamais seul.

Margaery saisit les mains de Durran, mais non pas comme les fois lorsqu'ils s'étaient baladés main dans la main ; non, c'était d'une poigne forte qu'elle venait de l'attraper. Le regardant bien profondément dans ses yeux de sa pupille qui ne tremblait plus mais qui était fixe et montrait toute la détermination de la lady, cette dernière lui confia encore :

Aujourd'hui, l'important est que nous trouvions au plus vite le criminel, que nous l'interrogions et que nous le jugions pour ses actes. Vous pouvez vous assurer de moi que je saurais faire appui auprès de mon père pour qu'il nous fasse parvenir des forces armées si cela vous sera nécessaire.

Désormais, à voir son regard déterminé, et sa voix des plus sérieuses, on en oubliait presque qu'elle avait pleuré quelques instants auparavant. Margaery lâcha les mains de Durran et se rapprocha de son balcon pour voir si des personnes de la Cour se trouvaient dans le jardin, ce qui n'était pas le cas (peut-être l'accès au jardin avait-il était fermé en raison du tragique événement de la nuit). Tournant le dos à Durran et observant la ville de Port-Réal au loin, Margaery ajouta :

Quoi que nous fassions à présent, il nous faudra garder à l'esprit de ne faire confiance à personne, l'assassin ou ses complices pourraient être n'importe qui de ceux que nous croiserons.

Par "personne", Margaery pensait notamment à Cersei Lannister, la mère de Durran. Il fallait le reconnaître que, jusqu'à présent, Cersei avait considéré Margaery avec beaucoup de sympathie et était la première à avoir approuvé la relation entre elle et Durran. Mais la jeune Tyrell se réservait quand même ce que sa grand-mère Olenna avait toujours soutenu à propos de la Lannister ; qu'il s'agissait d'une femme rusée et qui était prête à tout pour arriver à ses fins. D'ailleurs, sa mésentente avec le roi Robert aurait pu justifier l'assassinat de celui-ci. Cependant, la jeune Tyrell n'osa pas parler de la mère de Durran à celui-ci car elle craignait de le froisser ou même simplement de le déstabiliser.

Margaery se retourna vers Durran et, pour lui faire comprendre qu'elle était avec lui et qu'elle était la seule et unique personne à qui il pouvait et devait se fier, elle lui demanda :


Promettez-le moi, Durran ; promettez-moi faire attention à votre entourage.

A voir le doux visage de son fiancé perdu dans un océan de problèmes tragiques, Margaery avait envie de pleurer à nouveau. Durran était si jeune et bon, et il était venu le temps pour lui de prendre ses plus hautes responsabilités en se confrontant au risque des plus grands dangers pervers du jeu du Trône. Il ne semblait pas prêt pour cela, pas encore. La lady connaissait le prince comme peu d'autres gens, et elle craignait que sa sincérité ne fût écrasée par la sournoiserie de certains qui allaient désormais faire partie de son entourage. Néanmoins, à ce moment-là, Margaery retint ses pleurs et se jura de ne plus faiblir, car elle se souvint qu'elle avait choisi de se lier à Durran, et que cela impliquait de l'accompagner là où lui rencontrait des faiblesses.

Ils furent finis les jours où ils étaient tous deux des enfants à s'amuser dans la même cour et finis ceux où ils vivaient leur relation de façon innocente. Approchaient maintenant les jours où ils devaient régner et s'imposer sur le plus haut trône.
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