Citation :

Peuvent participer tous les joueurs qui voudraient découvrir le Bief et s'y faire connaitre ; le RP se passe un peu avant le tournoi de la main.

La fête des récoltes avait été annoncée toute la journée durant par des crieurs de rue et promettait d’être somptueuse. Le soleil se couchait promettant le début officiel des festivités qui avaient pourtant déjà commencées depuis une bonne heure dans les rues et faubourg de la capitale du Bief. L’ensemble se déroulait dans une bonne humeur partagée entre les habitants du lieu, les visiteurs étrangers et les commerçants de la place qui réalisaient parfois en cette seule soirée les bénéfices de tout un mois.

La ville elle-même avait été apprêtée pour l’occasion. Ses vastes avenues organisant de coutume la circulation des denrées et autres cargaisons avaient été nettoyées et décorées de motifs représentant le travail des champs et des vergers parsemés des roses jaunes des maitres des lieux. Les petites rues adjacentes n’étaient bien souvent pas en reste car les habitants eux-mêmes se chargeaient de les décorer avec leurs propres moyens.

Au cœur de la ville sur l’un des deux plateaux qui la surplombaient, le palais Tyrell illuminait l’ensemble de la cité. Ses murs enserraient en réalité un vaste jardin inaccessible aux gens du commun que l’on nommait sans originalité le jardin intérieur. Construit pour partie sur le sommet du plateau il abritait l’un des travail les plus remarquables des Sept Couronnes. Un système de pompes permettaient de l’alimenter grâce aux réserves d’eau de pluie et à l’eau de la mander qui s’écoulait sur le flanc de la colline. Le jardin était complété d’un ensemble de paliers aménagés sur ce même flanc et encadrés par des murs de petite taille ou patrouillaient parfois des valets et des soldats.

L’ensemble était en réalité protégé par un mur d’enceinte datant de l’époque Jardinier qui était lui-même accolé à la mander qui constituait une douve naturelle permettant d’isoler le palais en cas de besoin. La demeure des Tyrell n’était toutefois pas une forteresse et hormis cette première défense seul un vieux donjon restauré demeurait au sommet de la colline  séparée du jardin par une aile du palais.

Les nobles et les personnes estimables invitées personnellement par le seigneur des lieux  progressaient à travers les jardins en attendant le début des festivités. Les musiciens et danseurs directement entretenus par la maison Tyrell procédaient à leurs dernières répétitions. Les valets et serviteurs les plus divers finissaient d’installer les grandes tables de banquet dans les jardins. A plusieurs endroits étaient entassés les fruits des récoltes ; melons, pêches et courges était disposés dans de vastes plats ou sous forme de pyramides pour rappeler la raison de la réception.

L’espace était en réalité réparti entre le jardin et la salle de réception, si bien que les invités pouvaient à loisir demeurer à l’intérieur ou à l’extérieur voir même s’isoler dans la partie inférieure du jardin qui comprenait des endroits plus isolés.

Nombre de nobles du Bief avaient fait le déplacement à la demande de leur seigneur. On reconnaissait Ser Garth le sénéchal de Hautjardin et Ser Victor tous deux cousins du seigneur des lieux. Ce dernier était accompagné de son fils Leo qui semblait discuter avec Baelor Hightower l’héritier de Villevieille. Les Redwyn et les Rowan avaient fait le déplacement  avec leurs épouses et leurs sœurs mais Tarly était demeuré à Corcolline pour s’occuper de ses affaires de famille. De nombreux chevaliers demeuraient à Hautjardin et nombre d’entre eux étaient aussi venus accompagnés de leurs conquêtes du moment si bien qu’il régnait une atmosphère bon enfant au sein des jardins.

Alors que les tablées étaient désormais remplies des hôtes attendus et que les entrées étaient servies l’ensemble des convives se leva pour saluer le maitre des lieux. Les chevaliers les plus expansifs tapaient de leurs deux poings sur les tables faisant trembler les coupes de vin et leurs épouses souvent gênées par le geste. D’un signe de la main Mace Tyrell apaisa les clameurs et commença son discours de bienvenue :

-Mes amis !

Nous sommes ici pour célébrer le travail et la richesse de nos terres. Je suis heureux de voir que tout le Bief est venu ce soir célébrer l’évènement et que nos voisins des Sept Couronnes nous font l’honneur de leur présence.

Je dédie cette réception à mon fils Loras qui est parti démontrer la vigueur de notre sang à Port-Réal.

Maintenant amusez vous. C’est un ordre !

Le trait d’humour fit son effet et certains des lords et chevaliers les plus avinés augmentaient les applaudissements des convives des mêmes démonstrations qui avaient précédées les paroles du seigneur. Les plus fins politiciens du lieu avaient pu remarquer que ni le Roi ni sa Main n’avaient été cités mais le vin leur fit vite oublier ces réflexions.

HRP: je poste ici avec l'autorisation d'Ashara, qui m'a confirmé que mon personnage pouvait être présent car le rp se déroule avant le Tournoi de la Main

-Hautjardin, mylord !

La petite troupe d’une vingtaine de cavaliers venait d’arriver au terme de son périple : devant eux se dressait la capitale du Bief, rayonnante sous le soleil couchant. Le château des Tyrell, habilement bâti à la fois à flanc et au sommet d’une colline, dominait le reste de la cité de son ombre. Renly Baratheon était déjà venu plusieurs fois par le passé, il savait qu’à l’intérieur des murailles château se déployait l’un des plus magnifique jardin des Sept Couronnes, alimenté en permanence par un ingénieux système de pompe qui prenait de l’eau en contre-bas. L’ingéniosité des Tyrell n’avait d’égal que leur goût en matière de flore. Mais après tout, la rose n’était-elle pas leur emblème ?

Face à l’immense cité qui se déployait à ses yeux, Renly se prit à penser à l’étrange relation qui le liait à
cette dynastie des Tyrell, l’une des plus riches des Sept Couronnes. Jadis il les avait hai de toute son âme, lorsque les armées de Mace Tyrell assiégeaient Accalmie, faisant régner une terrible famine à l’intérieur de la citadelle et poussant les défenseurs aux pires extrémités pour survivre. Son opinion n’avait guère évolué pendant longtemps, et ça n’avait été qu’avec une extrême réticence, et sous la pression du roi Robert, qu’il avait accepté de prendre le jeune Loras Tyrell pour écuyer. Mais alors tout avait changé. Très vite s’était instaurée une relation passionnée entre les deux jeunes gens, et tout à son amour pour Loras, Renly avait accepté de rencontrer sa famille. Alors son opinion avait définitivement basculé : il avait beaucoup apprécié Mace Tyrell, seigneur chaleureux et humain, et s’était également lié avec la jeune Margaery, une jeune fille à l’intelligence acérée. Par la suite Renly s’était rendu deux fois de plus à Hautjardin, et de ses séjours il avait gardé un souvenir impérissable. C’était pourquoi lorsque la nouvelle d’une fête à Hautjardin à laquelle tous les amis des Tyrell pouvaient participer s’était répandue à Port-Réal, le Seigneur d’Accalmie avait obtenu de son frère le roi l’autorisation de s’y rendre pour quelques jours seulement. Accompagné de son escorte, il avait caracolé en hâte à travers le Bief, non seulement pour respecter l’intervalle de temps restreint que Robert lui avait accordé, mais aussi dans l’espoir de rencontrer Loras avant que ce dernier ne s’en aille pour Port-Réal. A la pensée de retrouver son amant aux cheveux d’or, Renly sentit une douce chaleur envahir son cœur, et ce dernier se mit à battre plus vite.

-Très bien, ne tardons plus à présent. Au château !

La petite troupe s’élança sur le chemin, et pénétra rapidement dans la cité. Les petites gens s’écartaient au passage d’un cortège si richement apprêté, car Renly et ses hommes avait revêtu leurs tenus d’apparat pour l’occasion. Le benjamin des Baratheon portait sa tenue préférée, une tunique vert clair à parements d’or, des couleurs en harmonie avec les jardins qu’il s’apprêtait à rejoindre. Il avait également revêtu une légère cuirasse en bronze doré, mais celle-ci servait davantage à impressionner les convives et à affirmer son rang plutôt qu’à se défendre. D’ailleurs, Renly n’emporterait pas avec lui son épée, qui resterait accrochée à sa selle.

Parvenus à l’entrée des jardins, la petite troupe s’arrêta face aux gardes des Tyrell. Renly descendit de cheval, accompagné par un membre de son escorte qui s’adressa directement au premier garde :

-Salutations. Son Altesse Lord Renly Baratheon, Seigneur Suzerain des Terres de l’Orage et Maître des Lois, demande à Lord Mace Tyrell l’autorisation de rejoindre la Fête des moissons, ouverte à tous les amis du Bief.

Les deux amoureux se quittèrent et bientôt la lune succéda au soleil dans la voûte céleste. Le jeune homme c'était préparé en vue des festivités et pour l'occasion avait enfilé l'une de ses nobles tenues. Une chemise de soi d'un bleu foncé très sombre au reflet ténébreux, laquelle était ornée de bouton en or. Il portait également un pantalon en cuir noir ainsi qu'une paire de botte montante ornée de gravure en argent. En somme une tenue simple, décontracté et pourtant noble. Sous ses vêtements se trouvaient aussi caché une dague, juste au cas où. Alors qu'il s'avançait dans la ruelle en vue de rejoindre le lieu de festivité son capitaine et garde du corps resta en retrait derrière lui. Il portait lui toujours son armure de chevalier masquer par un vêtement ou figurée une licorne argentée l'emblème de la maison Brax. Une cape plus longue et plus coûteuse ornée maintenant son dos. Bien qu'il se rende à une fête son épée était toujours ceinte à sa ceinture. A cette occasion c'était plus un ornement qui allait avec tout le reste, néanmoins il convenait de rester prudent qui sait ce qui pouvait se passer en pleine rue. Il pouvait aussi bien se faire agresser sur le chemin de la demeure des Tyrell que lors de leur retour au petit matin.

Alïstair se mit en route jusqu'au point de rendez-vous qu'il avait convenue avec la jeune Aaliyah. Un peu plus tard deux autres chevaliers de Corval arrivèrent les bras bien chargés par de lourds coffrets. Il s'agissait de cadeau que Lord Düros le père d'Alïstair et le frère de lord Andros Brax avait décidé de confier à son fils le soin d'apporter ses présents à Lord Mace Tyrell en guise de cadeau en souvenir du passé. N'étant pu très jeune et ne pouvait faire le voyage jusqu'à Hautjardin c'est le fils héritier de Lord Düros qui eut l'insigne l'honneur de remplir cette tâche. Quand tout le monde fut là Alïstair donna les dernières consignes, puis quand il eut finit il attendit quelques minutes avant de voir arriver sa promise ...

Aaliyah frétillait d'excitation depuis qu'elle avait quitté les côtés du splendide chevalier Brax. La jeune jouvencelle s'était empêchée de courir du marché jusqu'à sa demeure en petite campagne. Le soleil était couché depuis déjà un moment et Aaliyah tardait à trouver une robe qui allait mettre son visage d'ange en valeur.

Il y avait, dans son humble penderie, que des robes de jour et parfaite pour le voyage. Nulle d'entre elle ne serait suffisamment élégante pour se pavaner au bras d'un lord au milieu de la cour! Azuria, sa chienne fidèle, était sagement assise au pieds de son lit, la langue pendante et le regard enjoué. Aaliyah lui adressa un sourire puis se pencha au niveau de l'animal pour lui caresser les oreilles.

- Je te promets que demain je t'emmenerai chasser... ce soir eh bien... je dois me montrer à la hauteur de la cour, soupira t-elle, mi-rêveuse mi-anxieuse.

Azuria aboya joyeusement et montra du nez, une robe de couleur saphir qui était juchée sur la dossier du fauteuil. Mais oui! Pourquoi n'y avait-elle pas pensé? Aaliyah venait tout juste de terminer cette merveille. Elle avait la ferme intention de la vendre à une cliente régulière, mais maintenant que l'occasion de se pavaner habillée telle une lady, la jeune femme se dit que cette robe-ci ferait parfaitement l'affaire.

Enfilant la robe à la vitesse de l'éclair, Aaliyah ne put s'empêcher d'aller scruter sa dernière création dans le mirroir. La jupe était simplette, d'un bleu magnifique. Lorsquelle marchait, les franges qu'elle produisait rappelait les vagues s'échouant sur la berge. Le corset était d'un bleu de nuit, où était tissés des motifs floraux aux filons d'or, tel était la couleur de sa chevelure soyeuse. C'était exactement ce que la jeune jouvencelle avait de besoins. Pour ses cheveux, Aaliyah ne voulait pas les laisser virevolter au gré de la brise nocturne. Elle oopta donc pour quelque chose de simple; un chignon bas entrelâcé de deux tresses ramenées vers l'arrière et quelques mèches qui encadrait son visage.

En jettant un coup d'oeil par la fenêtre, Aaliyah se rendit compte qu'elle allait être en retard si elle n'accélérait pas davantage le pas. Les étoiles étaient déjà hautes juchée dans le ciel et elle entendait déjà les musiciens de la cour, jouer au loins des mélodies festives. Il était donc le moment de se mettre en route. Consciente qu'elle ne pouvait se mettre au pas de course vêtue ainsi, Aaliyah tentait de marcher rapidement sans pourtant ruiner la beauté de sa robe.

Le marché était illuminé de milles feux. La musique emplissait les oreilles des invités et ne leur inculquait qu'une seule envie: danser. Tout était si bien planifié, que la jeune Flowers en était subjuguée. Des centaines de personnes se promenait dans les avenues et petite allées d'Hautjardin, célébrant le dur labeur de l'année qui venait de s'achever. Les décorations étaient à couper le souffle et mettaient les habitants dans l'humeur du jour.

Faisant les cents pas dans l'avenue principale, Aaliyah ne pouvait savoir si son prétendant était déjà sur les lieux; il y avait tellement de gens! Elle décida donc de partir en reconnaissance, marchant lentement le long de l'avenue. Puis son regard se posa sur le chavlier, tout vêtu de bleu qui lui faisait de l'oeil. Alïstair. Un sourire niais mais amoureux se dessina sur les lèvres de la jeune jouvencelle.

- Bien le bonsoir, messer, dit-elle doucement en effectuant une courte révérence.

Il était bien évident que c'était cet accoutrement, l'homme en sa compagnie et la soirée qui faisait ressortir en elle les bonnes manières. Quand elle y pensait, Aaliyah se disait qu'elle allait s'en servir plus d'une fois, de ses manières.

Spoiler:

Lorsqu'il là vit le coeur d'Alïstair s'emballa légèrement, elle était si belle et si gracieuse qu'on aurait facilement pu croire qu'il s'agissait d'une jeune fille de noble lignée. Vêtue d'une robe simple , mais élégante met en avant si silhouette gracieuse et svelte. Pour l'occasion elle avait coiffée ses cheveux de façon sommaire néanmoins le rendu était d'une beauté transcendant. C'était d'ailleurs ce qui l'avait attiré en premier lieu chez la jeune fille , elle était simple , souriante , et possédait un charme naturel, rare de nos jours. Quand elle arriva devant lui il la salua en s'inclinant légèrement sans dire un mot, elle était d'une beauté à couper le souffle il ne savait pas quoi dire. Il s'approcha alors d'elle pour la dévorer du regard et passa doucement sa main contre ça joue avant de lui déposa un léger et doux baisser avant de lui murmurer à l'oreille.

- Tu es resplendissante dans cette robe chuchota-il simplement avec amour

Alors que la musique se fait entre dans le lointain il prit délicatement le jeune fille par le bras et l'invita à le suivre à la fête donner par la maison Tyrell. Il espérait vraiment que cette soirée reste mémorable et que tout ce passe pour le mieux. Alors qu'il s'avançait avec la ravissante Aaliyah à ses côtés ses chevaliers le suivire et restèrent derrière lui l'oeil toujours vigilant observant les environs afin d'apercevoir un éventuel agresseur. Il transportait des présents de valeur pour le seigneur de Hautjardin qui sait n'importe quelle bande de voyou aurait pu leur tomber dessus profitant de la fête et des réjouissances pour se fondre dans la masse. Finalement après quelques minutes de marche ils arrivèrent devant la majestueuse et sublime demeure de la maison Tyrell là ou se tenait la réception. Des gardes se tenaient là et demandèrent à Alïstair Brax de s'identifier celui-ci remit à ses derniers l'invitation qu'il avait reçue même si à la base elle était destinée à son père Lord Düros. Les soldats qui gardaient l'entrée était loin d'être stupide et avec un simple coup d'oeil ils purent se rendre compte par eux-mêmes de l'identifier des chevaliers face à eux. Ils n'eurent donc aucun mal pour entrée et se joindre aux festivités.