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Boisdoré : Du sang sur les mains

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MessageSujet: Boisdoré : Du sang sur les mains Boisdoré : Du sang sur les mains Icon_minitime03.03.14 20:16

[ Date : An 298 - Lune 11 - Semaine 3 - Jour 6 ]


Le voyage avait commencé quelques semaines plus tôt, et le plus gros du trajet était fait. Swan et son cortège avait traversé les étendues désertiques de Dorne, franchit la chaîne de montagnes qui séparait leur pays du Bief, puis regagné la Mander qu'ils longeaient depuis Hautjardin. Les dorniens n'avaient plus qu'à traverser les terres du Lord de Boisdoré pour enfin pénétrer dans les Terres de l'Ouest. Ou plutôt, déjà, selon le point de vue de la future mariée, pas pressée d'entrer en terre ennemie... alors qu'elle se trouvait déjà dans une région peu amicale. De toutes évidences, Dorne avait beaucoup d'ennemi et peu d'ami sur lesquels ils pouvaient compter dans Westeros, la faute à une allégeance très forte pour les Targaryens.

La soleil atteignait son plus haut point dans le ciel lorsque le cortège entra dans un petit bois qu'un chemin visiblement mal entretenu traversait. Mais comme il était le seul à leur connaissance, ils décidèrent de le suivre comme convenu sur le dos de leur chevaux. Le chariot, qui transportait la septa Andrea et la suivante Beth, eut bien du mal à progresser, au point que deux hommes furent forcer de descendre de leur cheval pour le pousser lorsqu'il coinçait l'une des roues dans les ronces ou lorsqu'il lui arrivait de glisser dans un trou. L'avancée était lente et difficile, mais leur bonne humeur n'avait pas décidé de les quitter pour autant. Malgré la teneur du voyage, le groupe se connaissait bien. Ils discutaient tout au long de la journée et riaient même parfois, et puis s'extasiait devant les magnifiques paysages qui s'offraient à leurs yeux. A part les landes de désert, ils n'avaient pas connu autre chose de leur vie.

Du haut de son étalon noir, Swan avançait en tête de convoi, Andar à ses côtés. Ses pensées étaient encore toutes tournées vers Dorne ; elle s'était mise à regretter tant de choses depuis son départ, comme le fait de n'avoir pas rendu la vie facile à ses parents et de les avoir poussé à l'éloigner d'eux. Elle avait commis bien des erreurs lors de cet an de grâce 298 et aujourd'hui elle les assumait toutes en même temps. Si extérieurement elle évitait de faire en sorte de se montrer faible et inquiète, c'était bien deux sentiments qui prédominaient dans son esprit. « Attendez... », souffla alors Andar. « Halte ! » Ordonna-t-il au convoi, la main droite fermement levée en l'air. Swan le regarda avec étonnement ; Andar scrutait les environs en plissant les yeux pour essayer de mieux voir. Tout le monde se fit silencieux ; leur capitaine n'était pas du genre à s'inquiéter pour rien.

« - Qu'y a-t-il ? Demanda finalement la jeune dornienne tout bas.
- Une impression..., fit finalement le soldat, avant de soupirer un grand coup. Il reprit : Mais il n'y a rien. Aller, en avant ! Lança-t-il en même temps que le canasson qui lui servait de monture. »

Un trait fila alors juste sous le nez de la brune, qui en sursauta presque sur son cheval. Celui-ci hennit, apeuré et alertant Andar qui se retourna au même instant que deux flèches se plantèrent dans le flanc droit du chariot. L'état d'alerte était déclaré. « EMBUSCADE ! » Hurla le capitaine. Des cris d'hommes, nombreux, se firent entendre derrière les arbres du bois, jusqu'à ce qu'ils se firent visible en train de courir à travers les ronces et les buissons, l'arme à la main. Andar hurla ses ordres et fit se placer ses cavaliers en formation sur une ligne. En quelques secondes, la bataille s'engagea, et les premières gerbes sang giclèrent sur les branches d'arbres du bois, sous les yeux interdits de Swan, qui assistait là à son premier massacre. Son premier champ de bataille, ce dont elle avait toujours rêver d'apprendre de son père, mais qui se révélait aujourd'hui être un vrai cauchemar. Et une chose était sûr : pour Andar et ses huit cavaliers, la situation allait vite devenir ingérable, car l'ennemi était bien trop nombreux, même s'il était indiscipliné et mal équipé...
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MessageSujet: Re: Boisdoré : Du sang sur les mains Boisdoré : Du sang sur les mains Icon_minitime16.03.14 4:41


Ce matin là, Lord Mathis Rowan et lui, son héritier, tenait une séance de doléance, seigneurs, paysans, tous venaient en ce jour afin de se plaindre de tel ou tel chose, l'un se plaignait fils de son voisins avait tenté de lui voler des radis, et donc demandé justice, l'autre venait demander si l'on ne pouvait pas lui confier quelques enfants orphelin afin de l'aider dans les champs, lui qui avait perdus son fils ainé par la maladie quelques mois plus tôt et n'ayant pas d'enfant en âge de travailler. D'autres vinrent ce plaindre de quelques actes de brigandage sur le petit chemin joignant Boisdoré à l'un des petits villages alentour, il était pourtant peu fréquenté. C'est alors qu'un garde s'approcha de Renly et vint se pencher à l'oreille de l'héritier afin de lui chuchoter que des cavaliers étaient venus apporter que des brigands les avaient attaqué quelque heure avant cela, sur le même chemin de terre. Renly se tourna vers son père et lui souffla :

Renly : « Des brigands père, je vais prendre le commandement d'une troupes de cavalier afin de les traquer.»

Son père lui fit un signe d'approbation de la tête, et le jeune héritier se leva. Il prit d'un pas rapide la direction de la sortie, il commanda à l'un des gardes en faction d'aller quérir Ser Edmure Osgris, le chef des garde du Chateau, ainsi que , afin qu'il rejoigne, en arme, l'héritier dans ses appartement, de la même façons, qu'on lui envois quelqu'un pour l'aider à revêtir son armure. Il ordonna également que l'on prépare 30 chevaux ainsi que le sien et celui du chef de la garde, il n'y avait qu'une dizaine de brigands à peine d'après les témoignages, mais bon, les hommes qui l'avaient renseignés étaient dans le feu de l'action, et certains ne savaient sans doutes pas compter. Enfin, le jeune homme rentra dans ses apparemment et enfila sa cote de maille, ses jambière et autres accessoires qu'il pouvait enfiler lui même, il venait juste de finir de mettre ses bottes lorsqu'un servant entra afin de l'aider à mettre son plastron, l'héritier dit alors :

Renly : « Bientôt, j'aurais un écuyer pour m'aider dans ses tâches, je ne vous dérangerez plus pour si peu. Comment va votre femme Jon ?»

Jon : « Elle s'repose m'ssir, la naissance de note dernier marmot l'a épuisée, c't'émable à vous de vous en soucier.»

C'est à cet instant que Ser Edmure se présenta à la porte, Renly avança jusqu'à lui et prit la parole :

Renly : « Des brigands sèment la panique sur un petit chemin su nos terres, nous allons les traquer, rassemblez une troupe de 30 cavaliers, je les veux prêt d'ici 30 minutes. Nous mènerons la chasse nous même.»

Lorsque le jeune Hommes atteignis les écuries, les 32 chevaux étaient prêt, un palefrenier vint lui apporter le siens. Et quelques minutes plus tard les troupes commençaient à arriver, Renly monta sur son cheval, imité par les 30 Soldats et ser Edmure. Renly passa se mit face à ses troupes, avec à sa droite le chevalier chef des gardes et expliqua la situation, puis la troupe s'élança sur la route du dit chemin, il devait être un peu moins de 11 heure 30 quand le dernier cavalier franchis les portes de Boisdoré.


Ils arrivèrent à l'entrée d'un bois après une petite demie heure, c'était dans ce bois que les attaques se passaient, il reliés Boisdoré à un petit village, il n'y avait que rarement le passage de convois "important" et la route était relativement en mauvais état, peut être faudrait il lancer une rénovations des petites routes de campagnes bientôt, celle ci était vraiment très endommager, à croire que quelqu'un avait volontairement saboté cette route. Enfin, la troupe s'engagea doucement dans les bois, préférant éviter le découvert de la route, séparé en deux groupes de 16 Cavaliers, chacun d'un coté de la route, l'un dirigé par Ser Edmure, l'autre par lui même. Ils leur fallut une vingtaine de minute pour entre le bruit du fer et des cris, des femmes, des Hommes, Renly fit accélérer son cheval autant que faire se peu sous les bois, suivit par ses soldats et sans doutes imité par l'autre partie du groupe. Il ne fallut alors que quelques minutes pour être en vue des brigands, Renly sortit son épée et la brandit :

Renly : « Pour Boisdoré et pour le Bief, CHARGEZ !!!!!»

Dans l'autre groupe, Renly put entendre Edmure crier la même chose, les quelques archer qui étaient restés à la lisère du bois furent les premier à perdre la tête, Renly écrasa l'un d'eux sous son cheval, il l'entendit hurler de douleur puis, plus rien tandis que le jeune homme lançait un coup d'épée dans la tête de son voisin de droite. Les Brigands n'ont pas tout de suite compris qu'ils étaient alors prit en étaux, par les flancs et par derrière par les soldats de Renly et par devant par les soldats inconnus, il vit du coin de l'oeil l'étendard, trois léopards, sur un fond jaune et orange, des Dorniens, la famille Vaith si ses souvenir ne le trompait pas. Enfin, il ne se laissa pas distraire par ce détail, il avait du brigand à occire, et ce ne fut pas long, l'effet de surprise permis de mettre rapidement à genoux les pillards, à peine eurent ils le temps de se rendre compte de ce qui se passait, qu'une quinzaine d'hommes étaient déjà mort et rapidement le nombre diminua et les survivants se rendirent.

Il semblait bien que les témoins c'étaient trompé en affirmant qu'il y avait une dizaine de brigands, ils étaient vingt cinq, dix-huit étaient morts et les survivants étaient prisonniers. Renly remis l'épée au fourreau, descendit de son cheval et retira son heaume, il se dirigea vers la femme qui semblait être la noble accompagné par les Soldats, une jolie jeune femme d'une 20ène d'année environs. Renly prit doucement la main de la Dornienne et lui fit un baise main :

Renly : « Ma Lady, je suis Renly Rowan, Fils de Lord Mathis Rowan, sir de Boisdoiré, pour vous servir. Vous auriez dû nous prévenir de votre venus, nous aurions envoyé une escorte ... et des guides.»

Renly afficha un sourire, attendant la réponse de la jeune femme.



[hj : désolé du temps de réponse ^^]
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Boisdoré : Du sang sur les mains

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