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Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%)

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AuteurMessage
Talla




Personnage
Age du personnage: 21 ans
Surnom: La pucelle
Métier/Titre(s): Septa

Talla
« La Face Cachée de Corcolline »

Copyright : Walda & Luna
Citation : « Il faut savoir s'instruire dans la gaieté. Le savoir triste est un savoir mort. L'intelligence est joie. »
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 210
à Westeros depuis : 23/10/2013
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MessageSujet: Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Icon_minitime24.10.13 16:19


Talla Tarly


feat. Sophie Marceau
« Le sang s’hérite et la vertu s’acquiert, et la vertu vaut par elle seule ce que le sang ne peut valoir. »






© Jul’

Personnage

Appartenance : Bief
Age : 20 ans
Métier/Titre : Jouvencelle
Situation familiale : Célibataire
Famille : Famille Tarly
Lord Randyll Tarly (père)
Lady Melessa, née Florent (mère)
Samwell et Dickon (frères)
Leyïa et Visenya (sœurs)
Allégeance : Tyrell
Rang spécial : La Face Cachée de Corcolline

Histoire


La Première dans la Bataille
En l’an de grâce 278, une fille naquit entre les murs épais de la puissante forteresse de Corcolline, premier enfant de Randyll Tarly et Melessa Florent, première dans la bataille de la vie de cette illustre Maison. La jeune mère était heureuse, et le père aussi, même s’il aurait préféré un fils. Il savait qu’il restait encore de longues années à son épouse pour lui donner d’autres enfants, rien ne pressait et cette fille lui ressemblait déjà. C’était un beau bébé bien dodu, en très bonne santé, goulu et criard comme pas deux, pour sûr, un Tarly, fait pour survivre à tout. Elle fut nommée Talla en mémoire de la mère du Seigneur des lieux, une Ambrose de naissance, sœur de feu Lord Arys.

Des siècles durant, les Tarly se transmirent l’épée en Acier Valyrien qu’on appelait Corvenin, et avec elle, repoussèrent les intrusions Dorniennes venues des montagnes. Ils devaient protéger Hautjardin de leurs assauts sanglants et répétés, d’abord pour les Rois Jardinier, puis, après la conquête qui échoua à pacifier Dorne, pour la Maison Tyrell.
Voila tout le poids que portait déjà cette enfant lorsqu’elle prit son premier souffle dans ce monde pour pousser son premier cri. Celui d’une famille qui n’avait jamais faillit, qui se battait toujours aux avant postes et étaient d’une loyauté à faire pâlir la plupart des hommes et des femmes de Westeros. Alors, si pour une femme, la devise de la maison ne signifiait pas grand-chose, puisque jamais elle ne serait dans la mêlée d’une guerre, le passé n’en était pour autant pas moins lourd à porter. Surtout qu’elle dut le porter seule pendant cinq ans, cinq longues années où Lady Melessa enchaîna les fausses couches, comme si elle savait qu’un événement terrible allait survenir. 282, la rébellion de Robert Baratheon, qui vit, bien évidemment son époux partir au loin, sur les champs de bataille pour conduire l’avant-garde de Mace Tyrell. Il rentra victorieux et eut le temps d’engrosser son épouse avant de repartir pour le siège d’Accalmie dont il rentra énervé au possible par la stratégie attentiste choisie par Mace et par la victoire finale de Robert et le Sac de Port-Real. Heureusement, quelques mois plus tard, Melessa donna naissance à un fils, ce qui lui fit oublier ses déceptions de guerrier courageux maintenant en arrière par son suzerain qui en plus, s’octroya la victoire de Cendregué.  
Quoi qu’il en soit, après cela, ses relations avec la famille Tyrell qui avaient toujours été excellentes s’en trouvèrent refroidies. Heureusement, la grave blessure de l’aînée des Tyrell enterra l’animosité entre les deux hommes qui la retournèrent alors vivement vers le Prince Oberyn, Dornien, ennemi naturel et donc commun. Cela rapprocha d’autant plus le commandant et le suzerain que Randyll, après l’humiliation de la rébellion était devenu ambitieux, or quoi de mieux pour servir ses intérêts propres que d’être l’ami et le bras droit de Lord Mace ?




L’Ombre du Père
Il faut le dire, Lord Tarly est un homme exceptionnel sur un champ de bataille, un meneur d’hommes, un soldat émérite, un commandant respecté et un fin tacticien qui, pour contenter les hommes laisse libre court aux pillages après une victoire. Là, l’autorité, la dureté, la fierté et le peu de cas qu’il fait des manières sont des atouts indéniables, mais, il est exactement pareil à Corcolline, auprès de son épouse, de ses filles et de ses fils, et à vrai dire, il terrorise Talla depuis toujours. Enfin plus exactement depuis le jour où, du haut de ses cinq ans elle est venue le voir un soir, en tout innocence, à son retour d’Accalmie, pour lui dire qu’elle aussi, quand elle serait grande, elle serait première dans la bataille. Qu’il serait fier d’elle et qu’il n’aurait plus besoin d’être triste d’avoir perdu parce qu’elle tuerait Stannis Barathéon avec Corvenin.
Bien qu’on lui ait déjà vaguement parlé des différences entre les files et les garçons, elle n’en avait pas saisit grand-chose et en l’absence de frères, elle se disait qu’après tout, si elle devait être aussi courageuse que lui, elle le serait, parce qu’elle l’aimait. Mais il ne l’entendit pas de cette oreille, et en hurlant qu’il n’était pas triste, qu’un Tarly n’était jamais triste, et que si le Baratheon avait gagné, il pourrait leur couper tous la tête pour ce qu’elle venait de dire. Il abattit une puissante gifle sur le visage souriant de la petite Talla qui fut projetée à quelques mètres de là et se releva en pleurant et en tenant sa joue sous le coup de la douleur. Il hurla une nouvelle fois, lui interdisant de pleurer, elle ravala alors ses larmes ainsi que deux dents de lait qu’il venait de lui casser et plus jamais elle ne lui adressa la parole pour autre chose que pour acquiescer ou le saluer poliment.  

Après avoir été soigné par le Mestre de la Maison, la jeune enfant alla voir sa mère pour comprendre ce qui l’avait tant énervé et alors elle comprit et se promit de rester à sa place et pria beaucoup pour avoir un frère et pour qu’il la pardonne et oublie cette histoire. Le lendemain elle lui présenta ses excuses et montra à son géniteur qu’elle avait intégré la leçon, autant celle de sa place dans la famille et dans le monde que celle de la Maison Tarly qui lui interdisait de pleurer.
Il ne la frappa plus jamais et elle ne lui en donna plus jamais de raisons, s’efforçant de tout faire au mieux et comme il voulait. Elle étudiait avec sérieux, apprenant tout ce qu’une jeune fille de bonne famille doit savoir, se passionnant pour l’histoire, l’astrologie, l’élevage et la botanique. Elle brodait de jolis motifs, cousait des robes pour elle, pour sa mère et pour ses petites sœurs ainsi que des surcots pour ses frères et son père, elle tricotait même parfois et elle aidait beaucoup sa mère à l’intendance du château.

Pourtant, plus elle grandissait, plus elle se sentait différente de lui et étrangère à cette famille dont l’orgueil était démesuré et son père avait beau lui répéter de s’affirmer, elle n’y parvenait pas. Ainsi, malgré tous les efforts sont elle était capable pour lui plaire, malgré les sourires et les révérences exécutées à la perfection, ça n’était jamais assez. Pourtant elle était sage, elle obéissait, elle faisait tout comme on lui avait appris, mais sa démarche n’était probablement pas assez altière, son regard était fuyant, ses sourires timides, et Randyll cessa d’être fier d’elle et de l’aimer. « Arrêtes un peu de dire ‘c’est un honneur’ C’est toi l’honneur ! On n’a jamais vu une Tarly aussi maladroite et timide ! Tu n’es pas ma fille, ça n’est pas possible ! On dirait une Hightower avec tous tes bouquins. » Disait-il. La pire insulte pour lui qui haïssait les Hightower à peu près autant qu’eux l’exécraient. Les uns étaient garants de la culture et les autres de la défense, les uns étaient très à cheval sur le protocole et l’autre s’en contrefichait royalement. Ils n’étaient pas faits pour s’entendre, et même si la brune ressemblait à son père plus qu’il n’en fallait pour s’assurer de sa paternité, et plus encore en grandissant, grande et maigre qu’elle était, il était vrai qu’elle passait plus de temps à lire qu’à faire la belle en société. Devenant au fil du temps un peu solitaire et secrète.




L’Amour de la Mère
Heureusement, Melessa était une femme douce et aimante avec ces enfants, elle leur faisait la lecture et leur donnait tout l’amour et la tendresse qu’il leur était impossible d’attendre de père. Elle compensait très largement le manque d’attention de Lord Randyll par son coté mère poule et un laxisme absolu. Heureusement le deux grands étaient très sages, les autres beaucoup moins et ils la faisaient tourner en bourrique, mais, si elle adorait Talla et Sam, elle comprit bien vite que si elle ne voulait pas s’attirer les foudres de son époux, il ne fallait pas qu’elle les couve trop. Enfin, malgré tout, la brunette adorait sa mère qui était la seule à lui donner l’impression d’exister et d’être importante pour quelqu’un, la seule auprès de laquelle elle voulait être sans avoir envie de disparaître. Évidemment le regard du père lui manquait, inconsciemment tout du moins, mais elle se construisait tout de même grâce à celui de sa mère.

Elle enseigna à ses filles tout ce qu’elles devaient savoir sur le métier de femme, d’épouse et de mère, avec l’aide des septas et des Mestres chargés de l’éducation de toute la petite famille. Comment se comporter en société, comment tenir une maison, comment être belle, comment être agréable. Mais si Talla s’avérait douée pour bien des choses, être belle et se faire remarquer par des prétendants potentiels n’était vraiment pas son fort, au grand damne de sa génitrice qui elle aussi finit par perdre patience devant la timidité de sa fille. Ainsi, Melessa finit par la délaisser au profit des trois derniers en qui père et elle fondaient le plus d’espoirs.




L’Absence du Frère
Samwell fut donc le dernier rempart de Talla contre la solitude, mais lui aussi quitta la maison pour être élevé à la Treille. Heureusement se projet avorta et finalement il resta à Corcolline, mais pour être mieux maltraité et méprisé par père. Alors les deux jeunes gens se consolaient, mais la brune avait bien trop peur de Randyll pour prendre la défense de son cadet et le protéger, alors elle pria, mais rien n’y fit. Son frère ne devenait pas meilleur bretteur et elle était impuissante, se contentant de le ramasser à la petite cuillère après les entraînements féroces et soignant ses blessures avec patience et de l’écouter se plaindre. Elle le soutenait, essayait de trouver des hommes prêts à le former en secret pour qu’il ne se fasse pas encore laminer le lendemain, mais peu des soldats de Corcolline aurait osé œuvrer contre leur Sire et elle trouvait bien peu d’aide. Alors le lendemain elle le soignait encore et le prenait dans ses bras quand il pleurait, lui répétant qu’il n’était pas un pleutre et que le jour venu, il trouverait son courage dans ces épreuves qui traversait. Elle lui lisait des histoires, et parfois il lui en lisait aussi, et il était le seul à savoir qu’elle en écrivait elle-même ainsi que des poèmes qu’elle lui récitait sans complexe.

Mais voila, il arriva le jour où, n’y tenant plus, Randyll voulut évincer Samwell de l’héritage. Jamais au grand jamais il ne régénérait sur Corcolline et ses terres, jamais il ne conduirait la moindre avant garde sous le nom des Tarly, et surtout jamais il ne porterait Corvenin. Père laissa le choix au jeune homme, rejoindre al garde de nuit ou mourir. Cette nuit là, Sam et Talla pleurèrent longtemps, il était mort de peur, et à vrai dire elle aussi, mais elle essayait de ne pas lui montrer, de lui faire croire que toutes ses larmes n’étaient dues qu’à la tristesse de la voir partir. Car malgré sa peur il était évident qu’il valait mieux pour lui partir que d’être tué dans un soit disant accident de chasse. Elle essaya de lui redonner espoir, de lui dire que là-bas il pourrait accomplir de grande chose, qu’ils s’écriraient souvent et qu’il trouverait des amis et ainsi serait mieux traité qu’ici. Puis ils pleurèrent encore jusqu’au matin et son frère et seul ami qu’elle n’ait jamais eut partit pour le Mur quelques semaines plus tard. Semaines qu’elle mit à profit pour lui tricoter et lui coudre le plus de vêtements chauds et noirs possibles, semaines pendant lesquelles elle ne dormi pratiquement pas. Evidemment, Randyll qui voulait oublier jusqu’à l’existence de ce fils indigne de sa maison interdit à quiconque de lui écrire et il fit circuler la rumeur qu’il était mort, on n’avait donc même plus le droit d’en parler. Heureusement Talla possédait dans ses nouvelles et ses poèmes un jardin secret dont il n’avait pas connaissance et à qui elle pouvait confier tout le chagrin d’avoir perdu un frère et surtout le fait qu’il vivait, là haut au Mur, pour on ne sait combien de temps, et dans son cœur, pour toujours.

Elle lui écrivait des lettres qu’elle ne pouvait lui envoyer en se disant qu’un jour elle pourrait, que lorsqu’elle serait enfin mariée, elle pourrait, peut-être, et que même si c’tait pas sûr, c’était quand même peut-être et que ça valait le coup. Elle lui racontait ses journées, lui confiait ses peurs, ses doutes et ses angoisses, elle lui disait combien il lui manquait, et elle cachait tout cela avec le reste de ses écrits dans une malle fermée à clef et cachée dans une autre malle plus grande avec un tas de vêtements par-dessus.




La Beauté de la Sœur
Seule fille de Corcolline, Talla fut choyée et aimée pendant de très longues années avant que son univers où elle était promise au plus belle avenir ne s’effondre. Oh ça n’est pas en 285 que cela commença, car au contraire, quand Leyïa vit le jour, elle était si heureuse d’avoir une petite sœur qu’elle sortit de sa retenue pour. L’excitation était à son comble et elle attendait avec son père que les septas les autorisent à entrer dans la chambre. Elle avait alors sept ans, et Sam seulement deux, qui d’ailleurs ne se rendait pas trop compte, si ce n’est qu’il avait vu mère grossir et qu’elle était fatiguée et s’occupait donc moins de lui. La brunette avait déjà vécu la naissance de son frère, mais lorsque le mestre annonça qu’il s’agissait d’une fille elle sauta de joie devant les yeux sévères de Randyll qui était loin d’être aussi ravi qu’elle. Elle se précipita alors dans la chambre pour embrasser sa mère, en nage et regarder le nouveau né qu’elle aimait déjà de tout son cœur.
La première fois ces prières avaient été exaucées avec la naissance d’un garçon, et cette fois, voila que, alors même qu’elle n’avait pas prié, ils lui offraient une sœur adorable pour la contenter et qu’elle devienne à la fois sa meilleure amie, sa confidente et un guide pour elle. Au comble de la joie et pleine d’espoir, elle fixa ses yeux verts sur l’enfant emmailloté dans des linges propres et lui sourit, Leyïa avait encore les yeux fermés et elle dormait à présent après avoir tété. Comme tout les bébés elle était moche comme un pou, mais Talla ne douta pas un instant qu’elle deviendrait ravissante et elle était aux anges de la voir ainsi sucer son pouce et dormir paisiblement. Mais ce bonheur absolu ne dura pas…

Leyïa était blonde comme les blés, jolie comme un cœur et elle avait bien plus de caractère que sa sœur, rapidement, elle suivit les préceptes de père et devint fière et orgueilleuse, à tout point de vue bien différente de son aînée. Une vrai petite peste qui donnait du fil à retordre à Melassa mais aussi à Talla à qui elle n’avait de cesse de dire que ces cheveux étaient du caca et qu’elle était laide et ne trouverait jamais de mari. Ces remarques finirent par blesser la brune qui se renferma sur elle-même et abandonna son rêve d’être une bonne grande sœur pour la blondinette, peut-être même que cet espoir déchut lui fit plus mal encore que la langue de vipère de la petite. Mais au fur et à mesures qu’elles grandissaient, il devenait de plus en plus évident que la cadette était bien plus jolie et dotée de bien plus d’atout qu’elle, en tout cas à première vue, car Leyïa savait se tenir et taire son caractère quand il le fallait.
Elle faisait aussi tout un tas de bêtises et on lui passait tout, le laxisme de mère mêlé à l’admiration absolue pour sa blonde de fille rendait l’injustice plus flagrante encore pour Talla. Et comme si cela ne suffisait pas, était punie à la place de la benjamine qui d’ailleurs prenait un malin plaisir à manipuler tout le monde pour que la faire accuser, sachant son aînée trop réservée pour se défendre. Elle prenait sur elle, se disant qu’il valait mieux qu’elle soit punie elle plutôt que sa sœur qui était trop petite, que ça n’était pas si grave, et qu’après tout une punition n’était pas la mer à boire puisqu’il s’agissait la plupart du temps de rester dans sa chambre où elle pouvait lire et écrire.

Passé un certain âge, elle essaya de remettre Leyïa dans le droit chemin, mais rien n’y fit, en tout cas pas la manière douce, car elle était incapable d’user d’une quelconque autre manière. Et puis, Talla eut treize ans et son père commença à prospecter pour lui trouver un époux. Il eut quelques propositions, mais, pour une raison ou une autre, les négociations n’aboutirent pas, soit la dote était trop importante à son gout, ou l’alliance pas assez intéressante ou prestigieuse, et quand ça n’était pas cela, c’était Talla qui déplaisait au promis ou à ses parents. Trop effacée, trop timide, on chuchotait qu’elle serait incapable de tenir une maison en l’absence de son époux et qu’elle se ferait avoir par les marchands et par ses gens. On remettait rarement en cause sa beauté, mais père en rajoutait une couche avec ça et cela n’arrangeait rien évidemment, au contraire, elle était de plus en plus discrète, se faisant presque insignifiante aux yeux de ceux qu’elle était sensée charmer par ses manières et sa culture. Deux qualités dont elle ne manquait pas mais qu’elle n’avait pas l’habitude d’étaler au grand jour et qui, avec son père à ses côtés et les regards braqués sur elle s’évanouissait comme neige au soleil.
Elle n’arrivait même plus à jouer le jeu et pourtant elle savait combien cela était important, pour son père en tout cas et pour l’honneur de la Maison, car elle au fond s’en fichait. Elle ne croyait pas en l’amour et préférait les livres, elle n’avait pas de rêve de preux chevalier en tête, elle aimait trop apprendre pour s’en soucier. Et si vraiment elle avait besoin de rêver, elle allait lire un roman d’amour au bord de l’étang et regardait les herbes onduler sous ses yeux.

Il continua à chercher, mais moins assidûment, il se contentait de la sortir dans les bals et les banquets, de l’emmener aux Tournois, de la faire voyager pour que peut-être un homme se manifeste. Mais Leyïa elle aussi commençait à devenir une femme, et elle aussi accompagnait Randyll et Talla dans leurs voyages, sortait parée des plus beaux atours, plus beaux même que ceux de la brune qui était très pudique. Ainsi, tous les prétendants potentiels pour la plus âgée des deux étaient envoûtés par sa beauté, oubliant même que Lord Tarly avait une autre fille, et aucun ne proposa donc de l’épouser. Randyll reporta ses efforts sur la blonde et l’envoya à Port-Real pour qu’elle voit du beau monde sans pour autant continuer à faire de l’ombre à Talla qui commençait à prendre de l’âge et serait bientôt trop vieille pour trouver un époux. Il trouva rapidement un prétendant de bonne famille pour la plus jeune, un Tully d’une branche cadette, avec qui les négociations aboutirent, mais toujours rien pour Talla. Mais voila, son père n’était pas homme à essuyer autant de refus sans broncher et il cessa donc de lui chercher un époux, désormais elle devrait se débrouiller toute seule pour séduire un homme et l’amener à demander sa main. Comment pouvait-elle faire ça ? Elle n’en avait aucune idée….
Elle lui fit part de son incapacité à faire ce qu’il demandait et alors, il la menaça, comme il avait menacé Samwell : si elle ne trouvait pas d’époux dans l’année, elle entrerait chez les Sœurs du Silence ou se ferait Septa. C’était déjà mieux que pour Sam, elle avait plusieurs choix, mais aucun de cela ne l’enchantait, il fallait donc qu’elle trouve un mari, même si elle n’avait aucune idée du comment. Elle réfléchit longuement et se dit qu’avec les bonnes relations entre Lord Mace et son père, elle aurait peut-être plus de chance à Hautjardin qu’en restant à Corcolline. Elle suggéra l’idée à son père qui, contre toute attente, accepta. Elle irait donc à Hautjardin en tant que pupille de la Reine des Epines et en échange, Randyll prendrait Lyonel Tyrell et Luthor Tyrell comme pupilles et écuyers.

Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) 9_63m110


Personnalité

D’une nature extrêmement timide et réservée, Talla est très effacée. Elle obéit à tout sans jamais broncher et fait de son mieux pour être irréprochable à la hauteur de l’histoire glorieuse de sa Maison, mais au fond, elle se sent plus comme un vilain petit canard, le mouton noir de la famille, surtout depuis que Sam n’est plus là. Il endossait très bien ce rôle l’empêchant de se sentir rejetée et à part dans cette famille, en tout cas elle ne se donnait pas le droit de s’en plaindre vu la manière dont père le traitait. Mais si elle ne se plaint toujours pas, elle se sent plus que jamais seule et indigne d’être la fille du fameux Lord Randyll Tarly. Son complexe d’infériorité et son manque cruel de confiance en elle développés au fil des années n’ont en rien arrangés sa timidité et son anxiété. Parfois elle se dit qu’elle ferait mieux de se retirer du monde pour ne plus être un poids pour son père, car elle sait au fond qu’il ne sait pas à qui la marier et à honte d’elle. Ca n’est pas totalement vrai, mais il est conscient que Leyia est un bien meilleur atout pour la famille de par sa beauté, mais aussi grâce à un fort caractère mêlé d’intelligence qui lui permettront certainement de séduire le meilleur parti possible.

La jouvencelle travaille pourtant d’arrache pied pour tout connaître, tout savoir, tout apprendre, tout ce qu’on lui enseigne, et plus encore, elle lit beaucoup, elle se dit que si elle n’a pas la beauté au moins, elle doit avoir la culture pour faire une épouse correcte. Elle n’est pas plus intelligente qu’une autre, mais elle fait beaucoup d’efforts pour en savoir le plus long possible sur tous les sujets qu’une Dame se doit de connaître. Evidemment Corcolline est loin d’être Villevieille en la matière. Mais vu que les Hightower haïssent Randyll, elle ne peut décemment pas lui demander d’y aller, or sa loyauté est absolue envers sa famille, et jamais elle ne lui ferait l’affront de fricoter avec l’ennemi pour satisfaire sa curiosité. Talla met aussi un point d’honneur à broder et coudre le mieux possible et se débrouille plutôt bien dans ses domaines, elle assiste aussi souvent sa mère dans l’intendance et la tenue de la demeure familiale. Par contre, elle chante à peu près juste, et jour un peu de lyre et de clavecins, mais elle a beau essayer, elle n’est pad douée pour ça. Elle ne possède donc aucun talent spécifique pour les arts, à part peut-être l’écriture, passion dont elle se garde bien de parler à qui que se soit.

Quand à sa gentillesse, sa générosité et sa douceur, elle n’y peut rien, et elle ne sait pas si cela plaira à l’homme que son père lui choisira, elle l’espère néanmoins. A vrai dire, elle n’est jamais tombée amoureuse, et ne s’intéresse pas vraiment aux garçons, surtout ceux de son âge qu’elle trouve idiots et bien trop portés sur les armes et pas assez sur la culture et la réflexion. Elle aurait put se faire Septa ou sœur du silence, mais elle n’a pas la vocation, car au fond, elle est pleine de joie de vivre, même dans le silence et l’isolement, elle apprécie la vie et la beauté du monde. Cela dit, si on lui demande, elle rentrera dans les ordres sans broncher, elle espère malgré tout ne pas y être contrainte, car elle sait que cette vie ne lui conviendra pas et qu’elle devra faire une croix sur ses grandes passions. Mais pour cela, il faut qu’elle se marie, car père n’acceptera jamais qu’elle reste la vieille fille de Corcolline, heureusement, elle est encore jeune, il y a donc encore de l’espoir malgré ce qu’elle serait tentée de penser. Alors, elle espère que son père lui trouvera un mari, pas parce qu’elle désire ardemment fonder une famille mais plus pour l’honneur de la sienne et pour s’éviter un destin bien pire encore que le mariage.

Talla est incapable de faire du mal, d’être méchante, et même de se venger. Mais elle est dotée d’un grand sens de l’observation, et même si elle garde toutes ses réflexions pour elle, elle est loin d’être naïve et dupe. C’est une grande contemplatrice et elle adore observer la nature du haut des remparts de Corcolline ou du bord de l’étang en contrebas de la forteresse. Elle y descend d’ailleurs souvent pour s’isoler, quitter l’agitation de la maisonnée et les colères tonitruantes de père, elle prend un livre et lit un moment avant de s’évader en pensée dans l’eau verte ou dans la brise chaude du sud.


Physique

On ne peut pas dire que Talla soit laide, mais elle a un physique très banale à coté de celui de sa sœur, Leyïa, et à vrai dire, les tenues très chastes derrière lesquelles elle se cache n’arrangent rien. Ses traits sont moins fins, ses yeux moins clairs et sa peau moins blanche et ses cheveux bruns sont bien ternes à coté de ceux, dorés, de sa cadette, à coté de laquelle, elle a l’impression de faire vraiment tâche. Toutes sœurs soient elles, il est évidement qu’elles n’ont pas hérité des mêmes atouts, et alors que l’une a eut la chance de prendre le meilleur des deux lignées, elle sans prendre le pire, a hérité d’avantage de père. Ainsi possède-t-elle une mâchoire plus marquée, un nez plus long, et plus grossier, une bouche moins bien dessinée, des yeux plus petits, plus rapprochés et moins en amande, des sourcils plus épais, et un menton plus imposant. Sans compter qu’elle est nettement plus grande et un peu grassouillette, très loin du poids de Samwell, mais d’après elle, cela lui donne un air de jument poulinière mal dégrossie. Elle a les oreilles légèrement décollée, comme mère, heureusement, ses très longs cheveux épais et ondulés et ses coiffures cachent aisément ce défaut. Tout cela s’accompagne d’un front trop petit, de grosses joues, de pieds trop grands, de grosses fesses, d’un petit ventre et d’un cou trop épais. C’est en tout cas comme cela qu’elle se voit, probablement à force de s’entendre dire qu’elle est moins belle que Leyïa, qu’il est dommage qu’elle ne soit pas comme elle, que c’est à croire qu’elles ne sont pas issues du même ventre. Mais aussi et surtout de voir tous les époux pressentis par Randyll pour elle lui préférer sa cadette pourtant à peine femme faite. Toutes ses réflexions entendues depuis qu’elle est tout petite et qui ont forgées l’image qu’elle a d’elle-même, et on fait de Talla une jeune femme très complexée et dont le corps est devenu secondaire. Elle mise donc sur l’esprit, mais fait tout de même attention à ne pas prendre de poids pour ne pas devenir définitivement hideuse et immariable.
Enfin, la petite dernière, Visenya, semble avoir les oreilles décollées typiques des Florent, et ce bien plus marqué qu’elle, alors peut-être finalement qu’elle ne sera pas la moins jolie de la famille.

Mais, même si sa beauté est bien différente et bien plus discrète que celle de sa sœur, à n’en pas douter, et laisse la plupart des hommes indifférents, elle a aussi, si l’on sait regarder à travers les étoffes épaisses et les voiles dont elle se pare, les atouts d’une beauté simple. Une belle peau, des mains fines, un visage harmonieux, un corps apte à porter des enfants, un regard doux, un joli sourire, de belles dents, un nez fin. Alors certes, elle n’est pas la plus jolie des filles de Westeros, mais elle est loin d’être aussi repoussante qu’elle le pense, et au moins son humilité à ce sujet ne fait aucun doute.


Joueur

CC d’Ashara Arryn

Moi, Talla Tarly, je certifie sur l'honneur avoir plus de 16 ans et
avoir pris connaissance du règlement interne du forum.

© Ashara pour GoT Chronicles grâce à un tutoriel d'Orange de CSSActif



Dernière édition par Talla Tarly le 24.10.13 18:33, édité 1 fois
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Re Comme sa je te dis officiellement RE-BIENVENUE chère soeur. Au plaisir de te faire souffrir la moche Smile
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MessageSujet: Re: Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Icon_minitime24.10.13 16:58

Et moi de même : RE-Bienvenue Ash !!! lit
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MessageSujet: Re: Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Icon_minitime24.10.13 17:14

Re Bienvenue !!
Tout cela me semble comment dire...parfait ( comme d'habitude en fait !)
Allez file, je veux plus te voir ici Very Happy
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Ashara Arryn




Personnage
Age du personnage: 19 ans
Surnom: Le Faucon Blanc
Métier/Titre(s): Dame des Eyrié et de la Maison Arryn, Suzeraine et protectrice du Val d’Arryn

Ashara Arryn
« Devoir, Force & Honneur »
« ! Pour le Val ! »

Copyright : EdP, tumblr, Jon snow
Citation : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 8678
à Westeros depuis : 16/02/2013
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MessageSujet: Re: Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Icon_minitime24.10.13 17:48

LOL Merci Ley, se sera un plaisir absolu !!
Merci Lyo/Willos... Il nous faut un lien je pense.

Merci Dany, quelle rapidité !!!!
Moi non plus je veux plus me voir ici !!!
* va se flageller *
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MessageSujet: Re: Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Icon_minitime24.10.13 17:58

Mais de rien voyons et bravo pour ta validation !
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Talla




Personnage
Age du personnage: 21 ans
Surnom: La pucelle
Métier/Titre(s): Septa

Talla
« La Face Cachée de Corcolline »

Copyright : Walda & Luna
Citation : « Il faut savoir s'instruire dans la gaieté. Le savoir triste est un savoir mort. L'intelligence est joie. »
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 210
à Westeros depuis : 23/10/2013
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MessageSujet: Re: Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Icon_minitime24.10.13 18:04

Merci hihi, on va bien s'amuser. Si tu veux ouvrir, on peut faire un sujet Flashback à Corcolline.
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MessageSujet: Re: Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Icon_minitime24.10.13 19:03

cheers

Wohooo ! VALIDEE !!!
Bravo BB !
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Talla




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MessageSujet: Re: Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Icon_minitime24.10.13 19:23

Fais ta fiche toi roooh Razz
(Je plaisante, je sais...)
Mais que veux tu quand je vois James Franco je craaaaaaaaaaaque totalement
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MessageSujet: Re: Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Icon_minitime26.10.13 22:08

J'avais même pas vu avant de demander dans les rp xD
Donc oui, je te fais ça de suite, j'ai déjà quelques idées :p
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MessageSujet: Re: Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Talla Tarly || La discrétion est une vertu silencieuse (100%) Icon_minitime

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