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[Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel)

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Pamëllia
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MessageSujet: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime05.08.13 16:25

Le Val resplendissait depuis peu d'un nouveau souverain et donc, d'une nouvelle souveraine. En faite, c'était ce que Pamëllia appris de ses frères une fois le mariage de Lady Ashara et de Lord Lyonel fut conclut. Harlan avait en faite été faire un tour chez l'éleveur de chevaux de Grand Arc, par galère d'une blessure affligeant son bel étalon qu'il adorait tant. Harlan avait marchandé durant un moment pour une monture de remplacement. Il y en avait un, grand, costaud à robe noire, qui lui plaisait bien. Hélas, ceux-ci était en faite pour un riche seigneur. Là d'où venait ses information sur le mariage qui élut les nouveaux souverains.

Harlan, connaissant à quel point Lady Ashara et sa soeur était proche, ne s'était pas préservé de la nouvelle et la lui avait communiqué aussitôt qu'il revint à la demeure familiale. Enchantée pour son amie, Pamëllia avait manifesté un grand intérêt à se rendre à Cordial pour féliciter son amie. Ne restait plus que d'en aviser Gilbois, intendant de la maison depuis la crise de goutte de son paternel, Éon Veneur. Fidèle aux traditions et aux enseignements de son père, Gilbois laissait rarement sa soeur quitter les terres, mais maintenant qu'elle avait une raison valable de se balader (et un escorte en plus, Harlan), Pam croyait fortement qu'il ne pourrait lui refuser une telle requête.

Nul eut besoin de négocier jusqu'au coucher du soleil, Gilbois se montra d'une telle générosité que la jeune Veneur en fut reconnaissante. En effet, son frère ainé n'était pas aveugle ni dupe; la solitude qui accablait Pamëllia ne lui était pas inconnue. Harlan et Pam partiraient donc au lever du soleil pour Cordial.

Les deux seigneuries n'étant pas très éloignées, il fallait aisément au cortège un maximum de deux jours pour s'y rendre. Pamëllia adorait chevaucher sur les routes du Val. Elle qui avait rarement l'occasion d'explorer sa contrée natale, lorsqu'elle pouvait sortir de Grand Arc, elle en profitait au maximum. La chevauchée fut moins éprouvante qu'elle le croyait, et en approchant les remparts de Cordial, Pamëllia se surpris à éprouver une sorte de frénésie. Elle réalisa alors qu'elle n'avait pas vue Ashara depuis quelques années, et c'était la première fois qu'elle voyait son amie depuis la maladie de son père. Comme elle était heureuse. Son bonheur éradiait d'elle-même, et ça, Harlan ne tarda pas de le remarquer.

Une fois entre les murs de la seigneurie Corbray, Harlan se chargea immédiatement de sa cargaison spéciale et glissa mot à Pamëllia d'informer Lady Ashara de l'arrivé du cadeau. Alors que son frère se dirigeait vers les écuries, Pam se dirigea tout de suite vers la nouvelle demeure de son amie. Ce n'était pas la première fois que la jeune Veneur était de passage à Cordial, elle espérait donc que Lady Lyana se souvienne d'elle (bien que la dernière remonte à plus longtemps qu'elle ne l'aurait cru). Pam fut accueilli par quelques hommes de garde du seigneur Corbray, mais ne vit pas Lyonel nul part près de l'entrée du château. Eh bien tant pis, se dit Pamëllia, il aura mes meilleurs voeux plus tard. Trouvons Ashara.

Il y avait non loin de là, Mestre Erald. Après s'être échangé quelques mots très courtois et quelques vagues souvenir du dernier passage de la jeune Veneur, Pam lui demanda poliment, le sourire aux lèvres:

- Pouvez-vous me conduire à Lady Ashara, très cher Mestre?

Aussitôt dit, aussitôt fait. Parcourant les nombreux couloirs du château, Pamëllia offrait ses salutations aux habitants de ceux-ci, les conseillers de Lord Corbray, et le seul de ses frères qu'elle croisa, avec qui elle échangea quelques mots. Quelques minutes plus tard, Mestre Erald toqua à une porte massive de bois, que Pam soupçonnait être les quartiers personnels ou le bureau d'Ashara. Mestre Erald introduisit la nouvelle venue.

Le coeur de Pamëllia cognait fort dans sa poitrine alors qu'elle adressa son plus beau sourire à sa nouvelle amie. Elle était immensément contente de la revoir. La jeune femme n'avait pas changé, selon les souvenirs de Pam, et c'était très bien comme cela. La beauté d'Ashara restait toujours aussi étincelante.

-Ash, comme je suis contente de te revoir! s'exclama-t-elle.
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Ashara Arryn




Personnage
Age du personnage: 19 ans
Surnom: Le Faucon Blanc
Métier/Titre(s): Dame des Eyrié et de la Maison Arryn, Suzeraine et protectrice du Val d’Arryn

Ashara Arryn
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Copyright : EdP, tumblr, Jon snow
Citation : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime06.08.13 23:56

Depuis la veille et l’arrivée à Cordial des nouveaux suzerains du Val accompagnés d’une petite armée, dont une partie était logée dans Cordial et l’autre campait aux abords du château. Le coin avait prit des airs de joyeux bazar avec tout ce monde, et pire encore depuis que tout ceux qui n’étaient pas présents au mariage avaient décidé de venir présenter leurs hommages.

Quand à Ashara, elle était surexcitée. Elle essayait tant bien que mal de le cacher pour ne pas éveiller les soupçons. Mais elle était allée dès l’aube, avant même son petit déjeuner et son bain quotidien, dans l’écurie sans que personne ne sache pourquoi. Et ensuite, elle grimpa en haut du rempart et regardait l’horizon jusqu’à ce que des affaires plus urgentes la ramènent à la réalité. En effet, il fallait organiser le départ en bateau pour Port-Real, et avec toutes les incertitudes et les complots qui voyageraient avec eux, ça n’était pas de tout repos. De plus, la brune était un peu fatiguée et ses seins gonflés la faisaient souffrir. Rien d’étonnant à cela, d’après la lune, elle aurait ses saignées dans un peu plus d’une semaine et bien que les premiers symptômes apparaissent un peu plus tôt que d’habitude, elle ne s’en inquiétait pas le moins du monde. Quand à la fatigue, elle allait de paire avec le Sang de Lune. Et puis elle avait eut de courtes nuits aux Portes de la Lune avec toute cette histoire de prise de pouvoir, de trahison et de meurtre, et le mariage évidemment. D’ailleurs, son époux ne lui laissait aucun répit, mais elle adorait ça, un peu plus à chaque fois, et elle était de plus en plus à l’aise avec son corps et avec le sien et leur fusion. Et dire qu’une semaine auparavant elle haïssait cet homme presque autant que les Targaryen. Maintenant, elle l’aimait de tout son cœur, elle avait découvert en lui la figure du parfait époux et elle était certaine à présent qu’il ferait un excellent suzerain.

Ainsi, malgré sa fatigue, elle était d’excellente humeur tout le temps et attendait ses cadeaux avec une impatience grandissante, sans savoir qu’avec eux viendrait Pamëllia, sa plus grande amie. Une autre surprise de taille ! D’autant que les deux jeunes femmes n’avaient pas eut l’occasion de se voir depuis plus de deux ans. Pam, comme elle aimait la surnommer, voyageait beaucoup moins qu’Ashara, toujours cloitrés avec son père et ses frères à Grand Arc, comme si cela allait l’aider à trouver un mari et à s’ouvrir au monde. Peut-être que l’Arryn aurait dû la faire venir dans sa suite, trouver le courage de demander au moins, sans se préoccuper des relations tendues entre Veneurs et Royces, Yohn ayant une certaine aversion pour les fils d’Eon. Et de son coté, le Faucon Blanc avait eut beaucoup à faire, le voyage de Raymar pour le Mur, l’anniversaire du Prince, son oncle par-ci, les affaires du Val par-là, les clans des montagnes, les visites à Port-Real. Et voila qu’elle était Suzeraine maintenant ! Hé bien, son emploi du temps n’allait pas s’alléger, surtout avec ce qui se tramait à la cour. Mais il serait grand temps de s’inquiéter de tout cela lorsqu’ils seraient en route vers Port-Real, d’autant que le brune détestait le bateau et qu’elle avait choisi ce moyen de transport à contre cœur uniquement parce que c’était moins dangereux. Pour le moment Ashara faisait en sorte de profiter au maximum de quelques jours de répit qui leur étaient offerts et d’en faire profiter son homme ainsi que les membres de la Garde Ailée.

Lady Lyana avait réservé les appartements seigneuriaux de Cœurmanoir à son fils ainé et à sa belle fille. Une grande chambre au premier étage avec un bureau attenant et même une petite pièce dotée d’une baignoire et d’une coiffeuse et bien sur une antichambre sombre. Le bureau et la pièce étaient lumineux et joliment décorés, avec une grande simplicité, mais qui convenait parfaitement à Ashara. La mère du Corbray avait même eut la prévenance de faire placer le long du mur au dessus du lit, deux oriflammes, l’un bleu et blanc avec la lune et le Faucon pour la brune et l’un avec les armes de sa maison, blanc, noir et rouge. Tout le reste était un délicat mélange de leurs couleurs respectives dans une atmosphère douce et élégante. Chaque matin des servantes apportaient des fleurs fraiches et quelques feuillages joliment disposés pour remplacer, dans les nombreux vases disséminés dans la pièce, les fleurs de la veille. Il y avait des roses blanches et rouges, des arums, des clématites, des iris, des crocus, des lys rouges et blancs, des myosotis, des orchidées, des passiflores, des primevères et des tulipes rouges.

La brune portait une tunique blanche dont le col haut et serré était brodé de motifs floraux rouges et noirs  et dont l’avant était grillagé de fils argentés. Par-dessus, elle avait une robe en velours rouge et noire dont la jupe portait des motifs floraux. Le haut, très ajusté et corseté, lacé devant, dévoilait largement son décolleté couvert de la tunique blanche grillagée. Les manches à trouées ornées de bandes brodées blanches, noires et rouges portaient elles aussi un motif grillagé sur les épaules et les bras et révélaient les manches blanches de la tunique. Ses longs cheveux bruns tombaient en cascade dans son dos, divisés en deux épaisses mèches tressées sur les cotés de sa tête et réunies à l’arrière par des rubans blancs et rouges qui se mêlaient savamment à ses cheveux. Elle se reposait dans le calme, assis à son bureau, lisant avec lenteur un roman d’amour quand elle entendit quelqu’un ouvrir la lourde porte des appartements et frapper doucement depuis l’antichambre sur la seconde. Elle crut reconnaître la voix de Mestre Erald duquel elle avait fait connaissance la veille seulement et qui annonçait une certaine Lady Pamëllia Veneur… Pamëllia Veneur ? Mais…. La jeune femme se leva brusquement avec force bruit manquant de faire tomber le fauteuil sur lequel elle était installée et voulut courir jusqu’à la porte. Elle se retint et se contenta de joindre les mains devant elle et de lui faire face avec un large sourire et des étoiles dans les yeux avant d’autoriser le Mestre à ouvrir la porte.

La mine du Faucon Blanc s’assombrit soudain en entendant son amie et elle répondit lentement en détachant chaque mot d’un ton autoritaire. « On dit… Lady Ashara Arryn-Corbray maintenant… Pam » Lorsqu’elle avait dit ce dernier mot, surnom affectif qu’elle donnait à son amie, tut comme Ash pour elle, son sourit était réapparut encore plus large qu’avant. Elle s’approcha alors en riant et écarta les bras pour prendre Pamy dans ses bras. Qu’importe les convenances, elles étaient amies de longues dates et bien trop proches pour s’y plier, particulièrement en privé. Après une brève étreinte, Ashara prit Pamëllia par les épaules et la détailla quelques secondes. « Tu est splendide Pamy ! Je suis tellement contente que tu sois là ! Mais… comment ? Si tôt ? Non c’est impossible... » Ashara Lacha son amie et lui désigna un fauteuil avant de s’installer elle-même face au bureau. « J’aurais tellement aimé que tu sois présente à mon mariage, j’aurais eut moins peur… Enfin, je te raconterais. Mais d’abord toi, dis-moi tout. Qu’est-qui t’amène ici ? »


Spoiler:
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Pamëllia
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime09.08.13 15:30

Pamëllia reconnaissait le visage autoritaire et cette réponse détachée. C'était du Ashara tout craché!

« On dit… Lady Ashara Arryn-Corbray maintenant… Pam »

Mais comme la jeune femme se trouvait sotte! Bien sûr que son nom venais de changer, elle était maintenant la femme de Lyonel. D'ailleurs, elle ne l'avait toujours pas félicité pour ce fait. Pam se doutait qu'Ashara n'avait pas eu le choix d'épouser Lord Corbray; depuis le temps que la Veneur la connaissait, elle savait à quel point elle détestait Lyonel. Une vague de sympathie la submergea. Elle doutait que le mariage soit à ce jour très harmonieux en examinant les antécédents. Par contre, Pam savait que Lord Corbray ne serait pas un homme de rudesse envers sa femme. Peut-être y avait-il de l'espoir pour Ashara.

L'étreinte qui suivit réchauffa la coeur solitaire de Pamëllia. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas vu son amie. Si seulement Gilbois lui donnait plus souvent la permission de sortir! Peut-être qu'enfin elle trouverait un époux... Par contre, la jeune femme refusait de se laisser aller à ses pensées sombres en compagnie de son amie. Ne pouvait-elle pas être plus heureuse qu'en ce moment?

« Tu est splendide Pamy ! Je suis tellement contente que tu sois là ! Mais… comment ? Si tôt ? Non c’est impossible... J’aurais tellement aimé que tu sois présente à mon mariage, j’aurais eut moins peur… Enfin, je te raconterais. Mais d’abord toi, dis-moi tout. Qu’est-qui t’amène ici ? »

[color:d90d=#darkblue]« En fait, ce sont les étalons noirs qui m'amènent, mon frère et moi, à Cordial. Harlan est allé les reconduire à l'écurie, pour être certain que Lyonel n'en sache mot. »

Pam prit une pause pour évaluer Ashara. Elle fut surpris de la voir aussi souriante et vivifiante après ce mariage qui doit avoir été pour elle aussi infernal que les Sept Enfers.

« Pour une jeune mariée, tu m'as l'air aussi pétillante et vivante qu'une jeune jouvencelle, » dit-elle avec surprise. « Être présente à ton mariage m'aurais fait des plus grands plaisirs, mais je respecte ton choix de l'avoir gardé secret. Je comprends tes motivations pour avoir choisie cette voix; c'est évident que quand l'ont marie l'homme qu'on a méprisé durant des années, l'honneur peut en prendre un coup. Tout de même, Lyonel me semble être un homme tout à fait à ta hauteur. À en juger ton sourire qui ne t'as pas quitté depuis tout à l'heure, tu es plutôt une mariée heureuse. »

Il était vrai que le comportement d'Ashara était plutôt étrange vu ses antécédents avec Lyonel. Pourtant, elle n'écarta pas l'idée d'un changement de coeur. Peut-être son amie avait-elle trouver en son mari l'homme idéal? Qui sait? Pamëllia l'enviait, car elle avait toujours rêvée d'une vie semblable. Elle l'enviait, mais dans un sens très positif. Même plus jeune, Ashara avait toujours été un modèle pour elle.
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Ashara Arryn




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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime11.08.13 4:00

Ashara se fichait bien que Pamëllia se trompe de nom ou ne s’incline pas devant elle comme les autres le devaient et comme elle  l’aurait certainement fait, par convenance si elles s’étaient trouvées devant des témoins. Mais elles étaient amies et dans cette chambre, personne ne serait témoin de cette familiarité, aussi personne n’aurait l’idée de se permettre de faire de même.

« Ils sont arrivés ?! Oh ! Ils sont beaux ? »  Ashara joignit les mains devant sa poitrine et sautilla presque sur place tellement elle était excitée. Mais comme Pam reprenait, elle la laissa terminer et sourit.

« Ça n’est pas moi qui l’ait gardé secret, c’est cette… Lady Lysa… C’est elle qui a convoqué les Lords du Val, étrange d’ailleurs que ton frère n’ait pas été convoqué… Elle a dû vouloir éviter ta présence… Elle est là… Elle est dans les geôles… »  Ashara sourit et leva un sourcil amusé, sachant que la nouvelle serait surprenant pour quiconque n’avait pas assisté au mariage et à la rébellion qui s’en était suivie. « Tu vois ? Quand je te dis que j’ai des tas de choses à te raconter. Enfin, nous verrons cela plus tard. »

La brune sourit et reprit.

« Pour répondre à ta question, c’est ma tante qui a décidé de me marier avec Lyonel et l’a annoncé devant tout le monde aux Portes de la Lune sans nous avoir mis, ni mon époux ni moi au courant. Elle lui a offert une forte somme d’argent comme dote en pensant que cela suffirait à le faire taire. Et moi évidemment en étant été ainsi promise devant tous les Grands Seigneurs du Val, je ne pouvais pas me défiler. Mais elle c’est trompée, autant sur notre réaction à tous les deux que sur Lord Lyonel. Moi aussi je m’étais trompée. Je ne prétends pas qu’il n’est pas parfois un peu… rustre, mais… Oui. Je suis une jeune mariée heureuse. Je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie ! Sauf peut-être maintenant, car maintenant, j’ai un époux extraordinaire et ma meilleure amie auprès de moi et rien ne pouvait me faire plus plaisir. » Elle prit les mains de son amie dans les siennes. « J’ai découvert à quel point il est un homme bon et attentionné… Je suis vraiment heureuse ! Il est, je crois que je suis amoureuse… Tu te rends compte la chance que j’ai ? Enfin si on omet certains détails dont je te parlerais plus tard, mais qui n’ont rien à voir avec lui. J’aime mon mari ! Ça n’est pas donné à toutes les femmes, surtout les femmes de mon rang ! Un mariage avec de l’amour c’est… exaltant ! Tu devrais essayer ! »

Le Faucon Blanc rit doucement, ses yeux pétillaient.

« Ton père ne c’est toujours pas décidé ? Et Harlan ? Il ne démarche pas ? J’imagine qu’ils ont déjà reçu des propositions, mais pas assez bien pour toi, ou en tout cas pour eux… » Ashara se tut une seconde et se retint de dire : Se rendent ils comptent que tu n’es plus toute jeune ? pour ne pas blesser son amie. Elle était véritablement désolée qu’une telle femme n’ait pas déjà le meilleur des maris et se demandait la raison de tout cela. « A moins que se soit toi qui ne veuilles pas te marier ? Dis-moi et j’arrête de t’embêter avec ça ! Mais si tu veux fonder une famille, alors je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te trouver un bon époux, riche et de haute naissance, évidemment, mais aussi gentil et doux. Et cultivé ! Ou fort ! Comme tu préfères ! Ou les deux, même si c’est difficile… Enfin Lyonel est loin d’être idiot, mais contrairement à nous, il a passé bien plus de temps avec son Maitre d’arme qu’avec son Mestre. Je ne vais pas m’en plaindre, s’il doit un jour mener les troupes du Val à la bataille, je préfère qu’il soit l’homme qui est plutôt qu’un rat de bibliothèque. Et puis cela fait de nous un couple très complémentaire et je crois qu’il en est conscient, donc il m’écoute… » Elle sourit de nouveau d’un air espiègle. « Ça non plus ça n’est pas donné à toutes les femmes ! »

Elle se mit à rire et prit son amie par le bras pour l’emmener dehors, reprenant le sujet des chevaux.

« Ils sont beaux ? Allons les voir ! » Elle commença à se diriger vers la porte avant de se tourner vers son amie et d’ajouter, surexcitée. « J’ai tellement hâte de les voir ! » Elle continua à parler tout en faisant face à la porte et commença à l’ouvrir pour sortir. « Je fais toute confiance à Don pour son choix, je lui ai demandé les plus beaux, et évidemment je lui aie décrit un peu le caractère du Lord Lyonel. Tu sais… » Elle marqua un temps d’arrêt et claqua soudainement la porte. Elle se tourna vivement, appuya ses fesses sur ses mains et ses mains sur le battant, puis, se penchant en avant comme pour s’approcher de la Veneur, elle chuchota. « J’espère tellement qu’ils lui plairont ! Il a déjà un cheval évidemment, mais… » Elle se renfrogna. « Il n’est pas très beau… et puis… je me suis dit… C’est un chevalier, il a besoin de plusieurs chevaux… un cheval de tournoi, un cheval d’apparat. C’est normal non ? Je ne sais pas… le sien est un coursier je crois, enfin, il n’a rien de spécial… Il mérite tellement mieux ! Mais j’ai peur qu’il ne les aime pas ! Ou qu’il trouve que c’est inutile d’avoir trois chevaux et qu’il ne les monte pas ! » Elle reprit son air altier et commença à sortir pour aller aux écuries, en disant d’une voix plus assurée. « C’est le Suzerain du Val désormais, il doit avoir les meilleurs chevaux. Et puis j’ai vraiment envie de lui faire plaisir. Il y a une barde et un caparaçon en fabrication à Goëville en plus, j’espère que si les chevaux ne lui plaisent pas, les armures, elles, lui plairont. »
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime16.08.13 8:47


Qu’il était bon de retrouver Cordial après une semaine si trépidante et surprenante aux Portes de la Lune. Lyonel était parti là-bas à contrecoeur, certain qu’il s’agissait d’un voyage pendant lequel il perdrait son temps mais convaincu et obligé par l’insistance de sa mère quant à la nécessité de répondre à la mystérieuse invitation de Lady Lysa... celle qui était encore à c e moment-là une Arryn et la Régente du Val depuis la mort soudaine de son époux.

Oui mais voilà, tant de choses avaient changé en quelques jours et un si grand nombre de choses s’étaient jouées là-bas, au pieds des Montagnes de la Lune... Le Noire-Epée avait quitté son fief en grognant contre le fait de le quitter pour aller s’incliner devant cette barge de Lysa et voilà qu’il en revenait Lord Suzerain du Val et marié à une femme qu’il croyait ne pas supporter mais dont il ignorait en réalité tout et dont il commençait à s’éprendre follement.
Et lorsque, la veille et quelques minutes avant leur arrivée à Cordial, il avait fait stopper le convoi sur les hauteurs de la vallée de la citadelle de Coeurmanoir, aux limites de son fief, il avait embrassé d’un regard plein de fierté et de joie tout ce que ses yeux lui permettaient d’apercevoir de son domaine... Il avait admiré les remparts et les tours fiers de la forteresse, il avait épié ses gens qui oeuvraient dans les champs et les sentes, il avait observait les reflets changeants de la mer dans l’estuaire et les bateaux qui quittaient la rade de Cordial pour remonter le bras jusqu’à la pleine mer à son issue... Par les Sept qu’il était fier de revenir ainsi changé !



◊ ◊

Les pas précipités si reconnaissables du Borrell précédèrent de peu les claquements de son doigts contre le porte des appartements de Lyonel et Ashara. – Lord Lyonel ! C’est moi, Garry ! Lady Lyana m’envoie vous quérir ! Elle reçoit de la visite ! Elle dit que... – C’est bon Garry, c’est bon ! Tu peux dire à Dame ma Mère que je viens ! Lyonel n’avait jamais rien su refuser à sa mère qu’il aimait tendrement et avec une intensité redoublée depuis le décès soudain de celui qui l’avait laissé veuve et éplorée... Lord Harwyn manquait à tout le monde, ici. Mais c’était bien à son épouse qu’il manquait le plus... On entendit le bruits des pas s’éloigner tout aussi précipités que pour leur venue... Garry était un puîné de la famille Borrell, Maison de maîtres de l’île de Dolcesœur. Il avait débarqué à Cordial en quête d’une reconnaissance qu’il peinait à trouver auprès de ses parents et, après être parvenu à se faire embaucher à forteresse, avait su s’y rendre indispensable au point d’obtenir la charge d’Intendant de Cordial. Il œuvrait, depuis ce jour, et avec toujours le même souci de bien faire les choses, à ce que la grande cité de l’estuaire fonctionne pour le mieux et que les gens qui y vivent ne manquent de rien. Il avait toujours cet air emprunté et pressé qui faisait beaucoup rire Lyonel et que ce dernier avait pu déceler à l’instant sur le visage de l’intendant alors même qu’il n’était pas entré et était resté de l’autre côté de la porte dans l’attente de la réponse de celui qui était désormais le Lord Suzerain du Val en plus d’être son Seigneur et maître...



◊ ◊


Lorsque Lyonel déboula enfin dans la salle de réception de Cordial, il y trouva Lady Lyana en compagnie d’un homme de dos qui, bien qu’il lui semblât en reconnaître la silhouette, lui était pour l’instant inconnu... Ce dernier se retourna néanmoins lorsque Lady Lyana aperçu son fils et, radieuse, lui annonça :

– Oh, Lyonel, regarde qui est là ! L’homme se retourna et le Corbray put enfin découvrir le visage d’une vieille connaissance. Les deux hommes ne s’étaient pas revus depuis plusieurs années ! – Harlan ? C’est bien toi ?, s’étonna le Corbray qui ne s’attendait pas à trouver ici un ami de jeunesse qu’il n’avait pas revu depuis de longs mois... Le Noire-Epée vint lui donner l’accolade avant de s’écarter un peu de son ami et de le regarder de bas en haut pour finir par le houspiller comme il avait toujours eu l’habitude de le faire. – Mais dis donc !? Tu n’aurais pas grossi un peu, toi ? Le Lord Suzerain du Val partit dans un grand éclat de rire alors que sa mère secouait la tête d’une mine affligée et déplorant l’humour de son fils. – Que fais-tu ici ? Ca me fait plaisir de te revoir ! Tu vas rester un peu ? Es-tu venu seul ? Ou avec Eustace ou Gilbois ? Le Corbray était beaucoup moins proche des deux frères aînés d’Harlan... Mais il reconnaissait à ceux-ci la qualité irréfutable d’être les aînés d’un très bon ami à lui, alors...

Lorsque Lyonel apprit que son ami était venu avec sa jeune sœur et quelques gens, il insista alors pour aller retrouver celle-ci.

– Mais où est donc ta sœur ? Elle n’est pas avec toi ? Eh bien qu’attendons-nous ? Allons la trouver !

Et ce fut dans la cour principale de la forteresse que les deux amis trouvèrent enfin Lady Pamëllia Veneur qui déambulait au bras d’Ashara. Le Corbray ne put s’empêcher de contempler la beauté de son épouse et, la déshabillant discrètement du regard et à distance dit à Harlan Veneur, alors que les deux hommes se rapprochaient de la Suzeraine du Val et de son amie :

– Sais-tu qu’Ashara et moi sommes mariés ? Le sourire qui étirait son visage dévoilait une dentition parfaite en même temps qu’un réel bonheur de pouvoir annoncer cela... Et lorsqu’ils furent à leur hauteur et sans se départir de ce sourire charmeur, Lyonel prit la main d’Ashara et se tourna vers la jeune Veneur puis vers son frère.

– Je suis ravi de vous revoir, Lady Pamëllia ! Harlan, je te présente mon épouse, Lady Ashara Arryn ! Vous connaissiez-vous ? Puis revenant vers la petite brune. – Et vous Pamëllia ? Avez-vous donc fait bon voyage ? Dame ma Mère est aussi ravi que moi, vous vous en doutez, de vous accueillir ici !

Et c’était le cas ! Cordial n’avait pas connu pareille effervescence depuis bien longtemps...
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime19.08.13 17:07

La soudaine révélation d'Ashara ne parut pas ébranler Pamëllia autant qu'elle ne l'aurait cru. Elle connaissait cette Arryn depuis déjà très longtemps. Pamëllia se souvenait que, lorsqu'elles étaient plus jeunes, leurs deux personnalités semblait créer des étincelles sur leur amitié. Probablement que la même chose s'était produit avec ce cher Lyonel. Deux personnes relativement semblables se repoussent au début, incapable de s'entendre, mais au final, se complètent aisément aussi. La jeune Veneur reconnaissait ce patron dans la relation matrimoniale de son amie.

Elle sourit fièrement, heureuse qu'Ashara ait pu ressortir tout le positif qu'il y avait de ce mariage, qui au début, avait sûrement parut comme un allé simple pour les Sept Enfers. Ashara prit ses mains dans les siennes, ce qui valut à son amie son regard le plus compatissant. L'envie avait fait place à la joie, laissant Pamëllia d'une humeur rayonnante.

« Je souhaites de tout coeur pouvoir essayer, très chère. Par contre, mon père ne semble toujours pas s'être décidé. Mes frères semblent réticents à lui proposer des prétendants et je ne saurais dire pourquoi. Je dois dire que cela m'attriste beaucoup. La jeunesse ne me tiendras plus pour très longtemps, hélas. Je ne suis plus la jouvencelle que j'étais autrefois. J'ai souvent la crainte de voir le jour du départ arriver et de toujours me trouver seule. »

Ashara lui demanda, surprise, si Harlan avait prêté main fortes aux ainés de la maison sur cette décision importante.

« Harlan? Je l'ai entendu dire que le choix s'était enfin arrêté sur deux hommes. Un certain Jasper Rougefort, ou toutefois Merlock... non... Ah oui! Merwyn Belmore. Je ne saurais dire sur qui leur choix s'est arrêté. De toute manière, je suis dans l'incapabilité de trancher, je ne connais aucune de leur réputation, excepté leur titre de Ser. Il faut dire que je ne vois guère plus loin que les remparts de Grand Arc depuis des années. »

La mention d'aide provenant d'Ashara la touchait beaucoup. En effet, elle qui trouvait que les recherches avançait à une vitesse d'escargot, peut-être que son ami finirait réellement par l'aider davantage à trouver un époux que ses deux frères ainés et bornés. Ashara prit avec délicatesse le bras de Pamëllia, l'entraînant vers l'extérieur du fief, reprenant candidement le sujet pour laquelle la jeune Veneur était présente: les chevaux.

« Ils sont magnifique, vraiment! Harlan en était presque jaloux, » rigola-t-elle. « C'est d'ailleurs lui qui a percé votre secret, en marchandant avec le marchand pour ces magnifique montures. Je serais très surprise que ton mari ne les aimes pas; leur robe est parfaite et ils démontrent une musculature bien développée. Ils devraient facilement lui durer longtemps, selon l'utilité qu'il leur trouvera. Après tout, il est chevalier. »

Ψ¤Ψ

Harlan, ayant reconduit les deux étalons jusqu'à l'écurie et bien avisé les responsable de bien les cacher de la vue du seigneur Corbray, s'était retiré vers le fief. Cela faisait des années qu'il n'avait pas mis les pieds en ce lieu, et d'ailleurs, n'avait pas croisé ce vieil ami u'était Lyonel. Il était sagement debout dans la salle de réception, lorsque Lady Lyana l'accueillit à bras ouvert, engageant ainsi les formalité de bienvenue et s'échangeant des nouvelles.

Lady Corbray fit rapidement quérir son fils, conscient certainement qu'il apprécierait la courte visite d'Harlan et de sa soeur. Quelques minutes plus tard, le seigneur de Cordial les rejoignaient.

Harlan ne put s'empêcher d'éclater de rire lorsque Lyonel lui fit la remarque qu'il avait gagné du poids. Le jeune Veneur le savait ricaneur et blagueur, quoique Lady Lyana secouait la tête suivant cette plaisanterie.

Par contre, il lui fallait mentir sur le motif de sa présence à Cordial. Harlan n'était pas un menteur habile, contrairement à sa soeur. Il décida donc d'éviter la question et répondre
« Je suis venu avec ma soeur. Te souviens-tu de Pamëllia? Nous avions comme projet de rester quelque jours. Pam ne sort pas beaucoup des murs du fief depuis que Gilbois a pris l'intendance de Grand Arc suite aux crise de gouttes du seigneur, mon père. Je savais qu'elle serait contente de passer un moment en compagnie d'amis proche. »

À vrai dire, où était Pamëllia? Elle n'était clairement pas dans la salle de réception, ni dans les environs, c'était certain.

« Je n'en sait rien. Ce qui est certain, c'est qu'elle est en compagnie d'Ashara! »

Lyonel et Harlan empruntèrent le chemin vers l'extérieur du château, se rassemblant alors dans la cour principale. Pam était bel et bien en compagnie d'Ashara, et les deux dames semblaient se diriger vers les écuries. Harlan devina donc que la mariée était intéressée de voir la qualité de son achat. Lyonel interrompit le cours de ses pensées par la question fatidique.

« Je l'ai appris par des ragots. Il paraît que toute l'affaire avait été tenue secrète? »

C'est la que le quatuor se recontrèrent. Lyonel s'approcha de sa femme alors qu'Harlan salua sa soeur. Ce fut alors les présentations. C'était en réalité la première fois qu'Harlan rencontrait Ashara.

« J'avais longuement entendu parler de vous, Lady Arryn. Je suis heureux d'enfin avoir la chance de vous rencontrer. »

Pamëllia se sentit rougir. Il était évident que la source de potins et d'histoires sur son ami était bien elle. Qui d'autre? Elle baissa légèrement la tête, mais Lyonel s'adressa à elle. Pamëllia arborait son plus beau sourire, tentant de dissimuler sa gêne.

« J'ai fait très bon voyage, en effet. Je n'ai guère rencontré Lady Lyana, mais c'est bien un projet que j'ai bien l'intention d'accomplir. Cela fait si longtemps que je ne l'ai vu. »

Lady Lyana avait toute les qualités d'une fabuleuse hôte. Les deux jeune Veneur n'avait nul doute que leur petit séjour serait très agréable.
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Ashara Arryn




Personnage
Age du personnage: 19 ans
Surnom: Le Faucon Blanc
Métier/Titre(s): Dame des Eyrié et de la Maison Arryn, Suzeraine et protectrice du Val d’Arryn

Ashara Arryn
« Devoir, Force & Honneur »
« ! Pour le Val ! »

Copyright : EdP, tumblr, Jon snow
Citation : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 8678
à Westeros depuis : 16/02/2013
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime23.08.13 4:16

A leur arrivée Ashara avait remarqué le regard fier que son époux portait à son fief natal et se demandait à présent s’il était sage de lui demander de m’abandonner au profit du Val et de faire son frère Lyn sire de Cordial. A première vue, elle avait trouvé cela plus que logique, mais il semblait être si attaché à ses terres qu’elle craignait une réaction comme celle qu’il avait eut pour le nom. Après tut, il y avait une autre solution, faire de Cordial la résidence d’hiver de la Maison Arryn étant donné que désormais les Portes de la lune appartenaient à Lord Nestor. Et de son cadet l’intendant de la puissante forteresse grise…
La belle brune qui resplendissait plus que jamais avait regardé Lyonel et sourit avec tendresse quand il avait demandé à l’imposant cortège de s’arrêter en contre-haut de Coeurmanoir. Même si l’imposant château n’avait pas l’élégance gracieuse et la majesté des Eyrié, elle comprenait mieux que personne l’amour qu’on peut porter à un endroit et s’il aimait ce lieu, elle l’aimerait aussi, elle en était persuadée. Elle qui avait grandit à Roche aux Runes, elle appréciait l’air iodé venait du large et les pierres grises du fief de son grand père paternel. Cordial ressemblait un peu à ça, avec ces spécificités néanmoins, c’était plus petit, il avait le port, les remparts étaient moins épais, mais ils avaient tout autant les pieds dans l’eau, ce qu’elle constata avec bonheur.

Remettant la charité à plus tard, elle s’était contentée de poser des yeux bienveillants sur tous ceux qu’elle croisait. Et lorsqu’ils avaient fait leur entrée dans Cordial, elle avait embrassé du regard la cour intérieur qui paressait bien plus grande quand n y était. Puis une fois descendue de cheval elle s’était approchée de sa belle mère qui s’était agenouillée ainsi que toute la maisonnée et lui avait tendu la main pour la relever avant de dire en se tournant vers ceux qui les accompagnaient :

« Valois ! Cette femme est la mère de votre Suzerain ! Lady Lyana ! Vous lui devez respect et protection autant que vous me le devez à moi ! »

Tous s’étaient inclinés sauf évidement Lady Lysa qui était enfermée dans un chariot sous la surveillance de Brynden Tully et de quelques autres hommes de confiance et pendant ce temps Ashara avait fait signe à Lyn et Lucas de se redresser à leur tour. Elle avait sourit aux Corbray et à leurs gens présents derrière eux et laissé les chevaliers, écuyers et serviteurs remplir leur office en entrant dans le château.

« Lady Lyana, j’espère sincèrement que nous seront aussi proches que je l’étais avec ma mère et que vous ne m’en voudrez pas trop d’accaparer votre fils ainé. Je ferais en sorte d’être une aussi bonne épouse pour lui que vous l’avez été pour feu Lord Harwyn. Ser Lyn, Lucas, je n’ai jamais eut de frères. Mais si vous m’accueillez dans votre demeure et dans votre famille avec autant de sollicitude que mon seigneur époux, j’essaierais d’être une belle-sœur digne de votre confiance. »

Elle avait prit leurs mains en signe de confidence et était plus sincère que jamais consciente que l’intégration ne serait peut-être pas facile, d’autant plus qu’elle n’avait pas entièrement pris le nom de son époux. Et ce même si elle arborait depuis le jour son arrivée des robes aux couleurs de la maison de sa belle famille.

***

« Allons ! Ne dis pas ça tu es magnifique Pam ! Et je suis sure que les prétendants ne manquent pas, je vais essayer d’accélérer un peu le mouvement. Ne t’inquiète pas et surtout cesse de te dévaloriser. Nombre de jeunes filles sont loin d’avoir réuni ta beauté ton charme et ton intelligence. Parfois elles n’ont même aucun des trois, regardes Nyella ! »

Ashara éclata de rire.

« Merwyn Belmore ? Mais non, il n’est certainement pas assez bien pour toi, c’est un simple chevalier. Jasper oui, héritier de Rougefort, ça je veux bien. Je demanderais à mon époux d’en toucher un mot à ton frère et peut-être même à ton père s’il ne se décide pas rapidement. Et concernant Jasper, je l’ai vu quelques fois, mais je le connais mal. Il est très séduisant. Et pour son caractère, hé bien, je n’aurais qu’à interroger son frère, Creighton, qui est dans la Garde Ailée. En plus tu pourras te faire une bonne idée du physique de son aîné, ils se ressemblent assez si mes souvenirs son bons. Ça ne va pas du tout, il va falloir te sortir un peu de Grand Arc. Hum… très bien… bon… nous verrons ça plus tard. »

Les deux jeunes filles sortir enfin de la forteresse après leur discutions sur le mariage. Elles se dirigeaient vers les écuries en parlant de la beauté des chevaux qui seraient offerts bientôt au Suzerain du Val par son épouse lorsque Lyonel et Harlan firent leur apparition. La jeune femme gloussa comme une jouvencelle en murmurant à son amie après avoir jeté un coup d’œil furtif aux deux hommes.

« Mon époux à trouvé ton frère on dirait. Ne te retourne pas, je crois qu’ils nous regardent. Mais tu verras comme il est charmant à sa façon malgré ses manières un peu rustres. »

Ils approchèrent et la brune se laissa prendre la main et présenté comme si elle ne connaissait pas Harlan et lui sourit avant de dire.

« Arryn-Corbray. » répliqua-t-elle en prolongeant le plus possible ce contact de sa main dans la sienne. « Non, mais je suis ravie de vous rencontrer Harlan, c’est donc vous l’un des frères de mon amie, soyez assuré que j’ai autant entendu parler de vous que vous de moi. Du moins j’ose le croire… Mais j’ignorais que tu connaissais mon époux ! Tu m’avais caché ça Pamy !? » Termina-t-elle en se tournant vers l’intéressée. Jalouse par nature, elle craint pendant quelques instants qu’il ne se soit passé quelque chose entre eux vu les nombreuses conquêtes que Lyonel avait eut avant elle. Mais elle ne pensait pas que Pamëllia puisse fauter. Cependant saisissant les rougeurs de la belle, elle se posa des questions tout en se disant que s’il s’était passé quelque chose, le Corbray devait être un sacré acteur pour ne rien laisser paraître.

« Nous aurons le temps de discuter tous ce soir pendant le souper, mais Dame ta mère nous pardonnera, nous avons tant des choses à nous raconter avec Pam. Comprends nous, la dernière fis que nous nous sommes vues, j’étais encore une jouvencelle ! »

Ashara rit doucement, mais au fond, elle trépignait d’impatience de voir les chevaux et de les offrir à son époux, mais elle voulait faire ça bien et elle craignait à présent que tout capote à cause de son empressement. Elle se garda donc de prendre congé de manière trop brutale tout en évitant tout sujet de conversation qui puisse durer. 
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime01.09.13 17:01

Tous s’étaient inclinés face à Lady Lyana qui n’en revenait pas qu’on lui réservât pareille démonstration de respect. La Dame de Cordial n’en laissa rien paraître, toute drapée de mesure et de dignité qu’elle était, mais était particulièrement touchée par les mots de sa belle-fille à son égard. Elle était une lady d’un certain âge et qui appréciait par-dessus tout l’étiquette et le respect du protocole. Pour autant, elle n’avait pas pour habitude de voir autant de gens s’incliner devant elle. Certes, les servantes baissaient la tête respectueusement à son passage, mais nul n’avait pour habitude, ici à Cordial de s’appesantir autant sur les conventions...

Les mots d’Ashara semblaient sincères et elle évoqua sa mère avec tant d’ardeur dans les yeux que la douce Lady Lyana crut défaillir lorsque la jeune Suzeraine du Val formula le vœux qu’elles soient proches comme mère et fille. Car c’était bien là un rêve depuis longtemps évanoui, pour Lady Lyana, que d’avoir une fille. Elle avait longtemps essayé de satisfaire cette envie secrète, ne parvenant en réalité qu’à combler celles de son époux Lord Harwyn, qui lui, voulait des fils !
Elle hocha alors la tête en signe d’assentiment pour ce vœu si adorable. Et lorsque la jeune Suzeraine évoqua les deux autres fils de la maîtresse des lieux, cette dernière sentit son cœur s’embraser pour cette si parfaite jeune femme qu’elle avait là devant elle. – Quelles adorables manières que les vôtres, lady Ashara ! Votre mère est, j’en suis persuadée, très fière de vous d’où elle vous observe au côté de l’aïeule. Je serais enchantée que vous soyez pour moi la fille dont j’ai toujours secrètement espéré la venue ! Et elle lui sourit tendrement. De petites rides gracieuses conféraient à la Dame de Cordial, une bienveillance qu’elle possédait réellement. – Accaparez-vous donc mon fils autant que vous le souhaiterez ! Il a bien besoin d’une femme à ses côtés pour finir de lui faire entrer dans sa tête dure tout ce que j’ai toujours cherché à lui inculquer ! Elle observa sa belle-fille un instant en silence. – Je sais ce qu’on dit de lui, vous savez ! Mais croyez-moi ! Mon Lyo est tellement différent de ce qu’on dit à son propos ! Il suffit de le connaître, voilà tout ! Il est adorable avec moi vous savez ? Et lorsqu’il aime... il donne tout !

Elle lui sourit une nouvelle fois très tendrement.

– Mes fils Lyn et Lucas seront certainement ravis d’avoir une belle-sœur de votre qualité ! Je sais que vous serez parfaitement digne de tous les devoirs d’une épouse envers son mari ! Cela se voit ! Cela se sent ! Je reconnais tout de suite les gens de noble comportement ! Et vous en faites partie, Lady Ashara ! conclut-elle en s’inclinant devant sa suzeraine. – Garry !? Veuillez donc conduire notre Suzeraine jusqu’aux appartements que nous lui avons préparés ! claironna-t-elle alors à l’attention de l’Intendant de la forteresse. – Et veillez bien à ce qu’elle ne manque de rien !  


◊     ◊

Ce fut là, au milieu de la cour principale de la forteresse, que les quatre jeunes gens se retrouvèrent enfin. Lyonel était ravi de recevoir chez lui les Veneur. Bien qu’il se méfiait un peu de Gilbois, l’aîné des deux frères, il avait été assez proche du cadet, Harlan. Et c’était avec un plaisir non dissimulé qu’il avait trimballé celui-ci depuis la grande salle de réception jusqu’à cette cour. En chemin, il lui avait montré tout ce qui était pour lui motif de fierté et il s’était plu à commenter tout ce qu’ils croisaient et dont ils gardaient tous deux des souvenirs de jeunesse... Car ce n’était pas la première fois que les Veneur venaient à Cordial visiter la famille Corbray.

Et lorsque Harlan avait évoqué sa petite sœur Pamëllia, le Noire-Epée s’était là aussi laissé gagner par quelques souvenirs enfouis et subitement retrouvés dans lesquels il revoyait assez distinctement une petite fille de cinq ou six ans à la tignasse sombre jouer avec les chats dans les cuisines. Il était bien plus âgé qu’elle mais se souvenait parfaitement de cette enfant enjouée et en perpétuelle quête de jeu. – Si je me souviens d’elle ? Mais bien sûr ! répondit-il immédiatement, un sourire amusé sur les lèvres. – Et je crois bien que les chats doivent s’en souvenirs eux aussi ! compléta-t-il avant d’éclater de rire.

Juste avant de déboucher dans la cour, le Sire de Cordial avait révélé son mariage à son ami. Et celui-ci avait avoué dans un sourire gêné qu’il en avait effectivement eu vent par quelque rumeur parvenue jusqu’à Grand Arc. – L’affaire avait effectivement été tenue secrète ! répondit alors Lyonel. – Cette barge de Lysa Tully avait tout comploté dans notre dos et moi-même n’étais pas au courant de ce qui m’attendait en arrivant aux Portes de la Lune ! expliqua le Noire-Epée. *Et dire que j’ai bien failli ne jamais m’y rendre !* songea-t-il. – Tu sais que j’avais même refusé d’y aller !? demanda-t-il. – C’est finalement Mère qui m’a convaincu de répondre à l’invitation de cette grosse vache ! Le Corbray détestait l’ex-Arryn autant pour ce qu’elle était que pour le nom qu’elle portait. Et c’était finalement le comble de l’ironie pour qu’il portât à présent aussi le nom de son épouse pour présider avec elle aux destinées du Val ! – Je pense que Lysa voulait évincer Ashara de la ligne de succession ! Elle a sans doute voulu l’éloigner des Eyrié en la mariant de force à un homme qu’elle haïssait et dont elle pensait qu’il serait suffisamment conforme à la réputation qu’on lui colle souvent pour aller jusqu’à battre sa femme, avec un peu de chance ! Lyonel était encore très irrité qu’on puisse croire qu’il soit capable de battre une femme. Oh, il n’était certes pas un grand romantique et il était vrai qu’il faisait souvent preuve d'obstination et d’emportement voire d’une certaine violence... Mais de là à taper sur une femme ! C’était un comportement de lâche ! Et l’on pouvait bien l’accuser de toutes sortes de maux mais même ses ennemis ne pouvaient le traiter de lâche !

Lyonel était heureux que son ami soit ravi et pressé de rencontrer sa femme. La jeune Arryn avait été une jeune femme dont il s’était longtemps moqué, et qu’il avait même méprisée... Mais à présent qu’il la connaissait réellement il ne pouvait s’empêcher de ressentir pour elle un amour grandissant dont il ne savait pas jusqu’où il les emporterait ! Il ne pouvait s’empêcher de rêver de sa femme, si belle, si gentille et si gracieuse ! Comment avait-il donc pu être aussi stupide et la prendre à ce point pour tout ce qu’elle n’était pas ! Il avait été aveugle, assurément, et se félicitait que cette grosse courge de Lysa Arryn lui ait rendu la vue en voulant lui nuire... – Tiens ! La voilà ! s’enthousiasma-t-il lorsqu’il aperçut la silhouette parfaite de sa jeune épouse.

Le nouveau suzerain du Val fut aussi surprit que touché lorsque son épouse le corrigea en indiquant être lady Ashara Arryn-Corbray. Il n’en avait toujours pas l’habitude mais c’était exact ! Il s’étaient promis l’un à l’autre et avaient ensuite longuement discuté pour finir par s’accorder sur le fait que les nouveaux suzerain du Val porteraient le nom des anciens rois de la montagne au côté de celui du fief aux trois corbeaux.
Elle avait sourit tendrement en disant cela et Lyonel ne pouvait s’empêcher de la trouver adorable et désirable. Si les Veneur n’avaient pas été là, il l’aurait entraînée dans leurs appartements pour lui faire l’amour tant il avait appris à l’aimer. En peu de temps ils étaient devenus aussi proches et complices qu’il n’aurait jamais osé l’espérer.

– Oui. Nous nous connaissons déjà un peu ! avoua-t-il, amusé. – J’ai connu Pamëllia quand elle était haute comme ça ! fit-il en tentant d’estimer avec sa main la taille de la petite fille qui habitait encore ses souvenirs d’adolescence...

Il avait pris la main de sa femme et la douceur de sa peau ne faisait que grandir en lui le désir qu’il avait pour elle. La brune eut la bonne idée de laisser sa petite main blottie dans la sienne et il apprécia ce moment de complicité secrète.

Pamëllia avait rougi à la remarque de la brune. Elle se para ensuite d’un joli sourire pour tenter de dissimuler une gêne que la couleur de ses pommettes avait pourtant depuis longtemps révélée à tous, avant d’avouer à Lyonel qu’elle n’avait pas encore eu le temps de saluer lady Lyana tant elle s’était précipitée pour rejoindre Ashara dès son arrivée...

– Ton frère ne m’a pas répondu ! poursuivit le Corbray avec un coup d’œil malicieux en direction de Harlan. – Peut-être que sa petite sœur m’en dira un peu plus !? Nous sommes ravis de vous accueillir ici mais qu’est-ce qui vous amène ? Je sais que toi et Ashara vous connaissez bien et vous appréciez particulièrement mais qu’est-ce qui a bien pu convaincre Lord Eon de laisser sortir sa fille de Grand Arc ?

Ashara coupa court à toutes les questions de son époux avec ce petit rire qu’il adorait entendre.

« Nous aurons le temps de discuter tous ce soir pendant le souper, mais Dame ta mère nous pardonnera, nous avons tant des choses à nous raconter avec Pam. Comprends nous, la dernière fois que nous nous sommes vues, j’étais encore une jouvencelle ! »
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime05.09.13 19:09

Ashara semblait intriguée de savoir que Lyonel et Pamëllia se connaissaient, rendant la jeune Veneur plutôt mal à l'aise. En effet, ils se connaissaient, et non pas seulement depuis quelques années, mais environ plus d'une décénnie. Lyonel, de son côté, paraissait davantage amusé. Il était vrai qu'ils avaient partagé quelques souvenirs cocasse durant leur jeunesse. Ce que Pamëllia avait pourtant cachée à son amie, était qu'elle avait longtemps eu l'oeil sur Lyonel lors de son adolescence. Eh oui! Comment dire à sa confidente qu'on aimes l'homme que celle-ci détestait au pls haut point? On ne le dit simplement pas, répondit Pamëllia pour elle-même. Par contre, cette petite flamme passagère avait fait tôt de s'éteindre lorsqu'elle réalisa que les sorties étaient alors de plus en plus rares. Le seul amour qu'elle éprouva ensuite, fut celui qu'elle porta aux innombrables romans dans la bibliothèque de son paternel.

Lorsque Lyonel demanda, suite à l'absence de réponse d'Harlan, pourquoi les cadets Veneur étaient présents à Grand Arc, Pamëllia et Harlan s'échangèrent un regard qui voulait tout dire. Ils ne devait pas tout bousiller. il ne fallait, en aucun cas, vendre la mèche. Le regard de son frère voulait dire, avec urgence, quelque chose du genre: « Invente quelque chose, Pam! » La brunette pouvait bien tenter de trouver une raison, mais les seules qui lui venaient en tête s'avéraient plutôt fausse ou sembleraient très curieuse pour Lyonel, résultant en sore qu'il se douterait certainement de quelque chose. C'était un cadeau après tout, et un cadeau est, la plupart du temps une surprise. Pamëllia n'avait pas envie d'éveiller des soupçons.

Puis ce fut là qu'Ashara intervint. Par les Sept, ils furent sauvés! Harlan et Pamëllia s'échangea un second regard, cette fois-ci, visiblement soulagés. Bien que la question de Lyonel demeurait toujours sans réponse, Ashara avait habilement détourné le sujet de conversation.

« Vous êtes tous très gentils de nous inviter à votre table ce soir-même, » les remercia Pamëllia. « J'en conviendrai de remercier Lady Lyana en personne, surtout que tout ceci est de dernière minute. D'ailleurs, j'ai bien hâte de revoir Dame votre Mère, Lyonel, cela fait si longtemps que nous nous sommes revu. »

Pamëllia se contentait d'adresser ses plus sincères politesse à ses hôtes, et pendant ce temps, Harlan ne pouvait penser qu'à taquiner les demoiselles.

« Nous ne devrions pas les laisser trop longtemps dans la même pièce, mon cher Lyonel, sinon elles piailleront jusqu'à l'aube! » rigola son aîné.
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime06.09.13 1:55

Trois fils ! Lady Lyana devait être comblée ! Mais pour une mère, une fille est toujours un trésor précieux, comme un moyen, certainement, de revivre ses jeunes années, de lui transmettre ce que l’on sait, et bien sûr, de lui éviter les écueils qu’on a connu. Ça n’était jamais simple entre mère et fille, mais toujours fort. Tout cela, la jeune Ashara l’ignorait encore. Pour combien de temps ? Les dieux seuls le savaient. Mais elle pouvait néanmoins le deviner, le sentir déjà en elle, se désir de fonder une famille, de donner des héritiers au Val et à son époux et d’avoir des filles, aussi. Mais là n’était pas la seule raison de ses mots pour sa belle mère. Elle aussi avait manqué d’une mère en plus de manquer d’un père. Evidemment sa grand-mère avait été extraordinaire, et son grand-père aussi, mais il n’empêche, d’une certaine façon elle avait toujours su qu’elle ne faisait pas totalement partie de cette famille. Elle était née Arryn et l’tait restée, même quand elle vivait à Roches Aux runes. Et désormais, elle était une Arryn-Corbray, alors elle espérait sincèrement être ici dans sa famille et s’y sentir comme chez elle, aussi bien qu’à Roches aux Runes ou aux Eyrié ou aux Portes de la Lune.
Ashara sentit les larmes lui piquer le nez quand la femme évoqua sa mère et sa fierté de voir la brune de là où elle était, mais elle resta digne et sourit pour faire passer l’émotion. Heureusement les mots qui suivirent dans la bouche de sa belle mère la firent rire, elle connaissait bien son aîné, à n’en pas douter. Comment aurait-il pu en être autrement après tout ? Mais entendre de sa bouche combien Lyonel avait la tête dure était très amusant pour la jolie suzeraine, et se voir passer le relais pour l’assagir était un honneur qu’elle accueillit d’un signe de tête respectueux. Quand à l’amour de son époux, la brune ne doutait pas qu’il était capable du meilleur, elle l’avait d’ailleurs déjà constaté à plusieurs reprises, et pas seulement au lit ! Elle répondit simplement avec un doux sourire :

« Je le sais Ma Dame. »

Avec de se laisser guider par l’intendant jusqu’à ses appartements, elle remercia son hôte  avec déférence. Elle n’osa pas demander si elle dormirait avec Lyonel, mais en craignant d’en être séparé par bienséance et en se demandant comment faire pour dormir avec lui sans y contrevenir.

« Vos mots me vont droit au cœur Lady Lyana, et j’ose espérer que vous m’y aiderez. »

Elle hocha une dernière fois la tête avant de se détourner, heureuse de cette rencontre et ravie que Lyana soit aussi bien élevée, digne, belle, et elle semblait même déjà l’accepter ! La brune était sur un petit nuage. Et elle n’en descendit pas quand elle découvrit les appartements qui lui avaient été préparés avec soin. La chambre était magnifique, les fleurs partout embaumaient la pièce d’une fraîcheur printanière, tout était disposé avec gout, et à en croire les deux oriflammes qui surmontaient la tête de lit, Lyonel aurait certainement la permission de venir la rejoindre quand il lui plairait. Idée que la jeune femme accueillit avec grand-joie.

« Vous désirez quelque chose Dame Ashara ? »

A observer la beauté des lieux et toutes les petites attentions que la Dame de Cordial avait disposées un peu partout, elle en avait oublié la présence de l’intendant. Elle se retourna brusquement avant de répondre d’un air soulagé, car effectivement, elle désirait quelque chose du plus profond de son cœur.

« Oui… un bain. Faites appeler mes servantes aussi. Et dites à Lady Lyana que la chambre est magnifique et que je la rejoindrais pour la remercier dès que je me serais un peu reposée. Le voyage a été éprouvant. »

En fait le voyage avait été plutôt agréable mais elle se sentait terriblement sale d’avoir passer toutes ses heures à cheval.

« Et… heu… non rien… Allez… »

Elle se dit alors qu’elle avait aussi envie d’autre chose qu’un bain, et allait demander à l’homme qui se tenait toujours sur le seuil de la porte attendant les ordres d’aller chercher son époux. Mais il devait être tellement content d’être rentré chez lui, de retrouver les siens, de leur raconter son mariage. Non, elle n’allait pas le séparer d’eux pur le moment, qu’il profite de ses instants de paix en famille.

***

Ashara fut rassurée de savoir que Lyonel ne se souvenait de Pam que comme une enfant. Avec ces cinq années supplémentaires, elle avait toujours été pour la Arryn un objet de jalousie d’abord, puis un exemple de beauté et il n’aurait pas plut à la brune que son époux ait un jour désiré sa meilleure amie. Mais la suite fut plus embarrassante, le Corbray semblait absolument vouloir savoir ce qui amenait les deux veneurs et à priori, Harlan n’avait pas été capable de lui servir un mensonge satisfaisant. Il était absolument hors de question qu’il découvre le poteau rose !

« Allez ! Nous avons des secrets de femmes à nous raconter, filez avant d’entendre des choses qui pourraient vous faire rougir. »

Ashara se retourna en entraînant Pam et fit mine de lui dire un secret avant de glousser de manière à ne pas éveiller les soupçons. Elles firent ensuite le tour des écuries pour brouiller les pistes avant de s’y engouffrer enfin après s’être assuré que le Noire-Épée ne regardait pas.

Don, l’éleveur le plus réputé de Val chez qui Ashara achetait tous ses chevaux et qui résidait sur les terres de Grand Arc avait dû lui apporter ses deux plus beaux étalons noirs ici même dans les plus brefs délais. Un destrier, puissant et féroce, et un palefroi, racé et confortable. C’était en substance ce que contenait le corbeau envoyé au fermier avec quelques détails sur la corpulence et le caractère du futur propriétaire ainsi que sur son rang. Elle avait terriblement hâte de les voir et plus encore de les offrir à son mari. Elle devenait presque folle à force d’attendre, et elle angoissait que cela ne plaise pas à Lyonel. Ces présents marquaient pour elle tout l’amour qu’elle lui portait. Il méritait bien le plus beau des cadeaux tant il était bon et attentionné envers elle. Peut-être exagérait-elle un peu l’importance de tout cela, mais pour elle c’était devenu une sorte d’obsession. Elle voulait le remercier et lui faire savoir qu’elle l’aimait et qu’elle était heureuse d’être sa femme. Quoi de mieux que deux chevaux pour cela ? L’un pour les batailles et les tournois, l’autre pour les parades, les voyages, la chasse, les deux pour représenter la prestance, le haut rang, la beauté, la noblesse, la générosité et la virilité de son époux.

La brune entra et le temps que ses yeux s’habitudes à la peine ombre, elle découvrit alors les deux montures, magnifiques d’un noir de jais et à la robe brillante. Elle avança sa main vers les naseaux du palefroi et le caressa doucement en le regardant des les yeux. Il avait l’air aussi fier que beau, et probablement un poil chaud. Quand à l’autre, il était parfaitement proportionné, très grand et il semblait très bien dressé et obéissant, mais avec assez de fouge et de férocité pour toujours aller de l’avant. Elle sourit et se tourna vers son amie pour lui murmurer, encore sous le coup de l’émotion :

« Ils sont parfait Pam. Merci de me les avoir amenés, et merci mille fois d’être arrivée avec eux. Tu ne peux pas savoir comme ça me fait plaisir de partager ça avec toi. »

Elle se tourna une nouvelle fois et les observa longuement avant d’ordonner d’une voix assurée :

« Brossez les encore, ils doivent briller plus ! Et ensuite, sellez les deux, Mon Seigneur Époux voudra certainement les essayer. Mais surtout gardez les caché jusqu’à ce qu’une de mes servantes vous dise de les sortir. Vous les sortirez alors au trot et en main, tous les deux en même temps et côtes à côte parallèlement à la grande porte, le destrier devant… non, le… Heu… Bon… Palefroi devant. Et ensuite vous les ferez tourner face à nous, vous ferez un tour complet et vous reviendrez face à nous et vous vous approcherez avec les deux chevaux. »

Elle quitta les écuries et dit à son amie :

« Va donc saluer Lady Lyana, en attendant qu’ils soient prêts. Et quand tu auras terminé tu diras à tout le monde de venir dans la cour, mon époux y compris… »

Elle était plus excitée que jamais, folle de peur et d’enthousiasme après les avoir vus.
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime16.11.13 0:26

La présence d’Harlan et sa sœur ne pouvait pas mieux tomber pour le Noire-Epée. En effet, depuis que Lyonel avait nommé son ami Kendrik au rang prestigieux de Chevalier de la Porte, il comptait un élément de moins dans la Garde Grise, sa garde rapprochée personnelle. Il était à présent l’époux de la suzeraine du Val et, bien qu’il n’en avait absolument rien souhaité, il devenait par elle le Suzerain de la province... Et s’il aurait pu, avant cela, choisir de ne pas remplacer numériquement ser Kendrik dans les effectifs de la Garde Grise, il était à présent obligé de trouver quelqu’un de valeur et de confiance pour succéder au Hardyng. Et depuis le Conseil Secret qui s’était tenu aux Portes de la Lune juste avant leur départ pour Cordial, Lyonel ne cessait de penser aux dangers que représenterait le voyage jusqu’à Port Real. Ce n’était pas le genre de périple pour lequel il aurait tremblé, voilà tout juste quelques jours en arrière... Mais à présent qu’il était marié, il ne pouvait s’empêcher de penser à ce que serait sa vie s’il venait à perdre l’adorable épouse que les Sept avaient placée sur son chemin...
Et s’il n’avait pas du tout pensé à lui pour ce poste, l’évidence était pourtant devant ses yeux ! Harlan Veneur était l’homme parfait pour jouer ce rôle. Ils étaient amis depuis l’enfance, se connaissaient parfaitement, savaient pouvoir avoir confiance l’un envers l’autre et, bien que le Corbray n’avait pas croisé son ami depuis quelques bons mois, ce dernier était chevalier et était un combattant talentueux, autant que le Sire de Cordial pouvait en juger. Il ne l’avait plus vu arme en main depuis un bon bout de temps mais savait qu’Harlan n’était pas homme à végéter paresseusement sur ses lauriers et il était évident qu’il ne pouvait qu’avoir progressé depuis leur dernière rencontre.

Lyonel était très excité et pressé à l’idée d’offrir à son épouse les cadeaux qu’il avait prévu pour elle... Alors qu’il regagnait l’intérieur de la forteresse, il choisit pourtant de prendre le temps d’annoncer à son ami la proposition qu’il mûrissait pour lui et qu’il espérait le voir accepter.

– Ecoute Harlan , dit-il en s’immobilisant dans l’embrasure d’une porte, – Je voudrais que tu fasses partie de la Garde Grise ! Kendrik Hardyng laisse une place vacante que je ne peux confier qu’à quelqu’un de confiance et qui soit un très bon combattant. Qu’en penses-tu ?

Le Veneur eut un moment de stupeur muette à la fin duquel, un large sourire illuminant son visage, il tomba dans les bras de son ami pour lui donner une franche accolade de remerciement. Il semblait sincèrement ému que le Corbray pense à lui pour remplir cette fonction d’importance. – Et bien voilà qui est réglé ! annonça le Noire-Epée, satisfait. – Tu prononceras tes vœux et recevra ton manteau gris demain matin ! Viens ! Allons retrouver les autres ! Et la main sur l’épaule il le poussa vers l’intérieur de la forteresse.


◊ ◊


Il trouva Ashara assise dans le grand salon auprès de Pamëllia et de Dame sa mère... Toutes trois conversait en dégustant quelques petits gâteaux qu’accompagnait une boisson fumante et fruitée.

Il s’avança jusqu’à elles et prit les mains de sa femme dans les siennes. – Viens avec moi ! J’ai quelque chose à te montrer ! ne put-il s’empêcher de dire immédiatement. Et il l’attira à lui. Son regard plongea dans celui de sa ravissante épouse. Il avait envie de l’embrasser tant il repensait encore à la symbiose parfaite qu’étaient chacun de leurs moments intimes depuis les noces aux Portes de la Lune. Ses lèvres étaient adorables et son sourire le renversait dès lors qu’elle consentait à ne serait-ce que lui esquisser. Il l’entraîna derrière lui en la tenant par la main et en s’excusant auprès des autres. – Je vous la rends tout à l’heure ! Excusez-moi, Mère !

Une fois éloignés de la pièce où étaient restés les autres, Lyonel prit Ashara dans ses bras et l’embrassa. – Je n’en pouvais plus d’attendre cet instant ! lui murmura-t-il en l’adossant contre une lourde porte de bois sombre et en lui déposant plusieurs baisers dans le cou. – J’ai quelque chose pour toi !

Et il ouvrit la porte.
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Ashara Arryn




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Citation : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime29.11.13 0:50

Avec la promotion de Lord Lyonel Corbray et de Lady Ashara aux rangs de Suzerains du Val, il avait fallut réorganiser toute les forces du Val. Non seulement pour entourer au mieux Ser Kendrik à la Porte Sanglante, mais aussi pour protéger les suzerains ainsi que leurs intérêts dans le Val. En effet, un grand nombre de Chevaliers et hommes d’armes Valois s’étaient joints comme un seul homme au nouveau Sire des Eyrié, même ceux qui étaient dans l’ancienne garde de Lady Lysa, pour beaucoup par loyauté envers Jon, d’autres par opportunisme très certainement. La plupart avaient été envoyés en renfort à la Porte Sanglante ou laissés en garnison aux Portes de la Lune, et Ashara y avait joint Ser Selered Royce, Ser Dimedes Melcolm et Ser Kilian Belmore pour s’assurer que les places fortes du Val étaient entre de bonnes mains. D’autres avaient rejoint les Gardes Grise et Ailée, au total, quarante hommes dont la moitié de chevaliers, et le reste de reitre et de mercenaires.

La brune avait insisté pour que son époux bénéficie d’une garde aussi importante que la sienne et avait essayé de lui imposer ses meilleurs combattants, mais Lyonel n’était pas de cet avis et après une conversation houleuse, ils avaient trouvés un compromis. Seul Quentyn Tallhart avait renforcé la Garde Grise alors composée de quatre personnes et bientôt enrichie d’un nouveau chevalier : Harlan. Pendant ce temps, Jasper Ruthermont, Oliver Moore, Marwyn Belmore et Raynald Elesham avait avaient été intronisés par leurs pairs dans la Garde Ailée composée de quatre autres chevaliers, un homme d’arme et Gawin le mercenaire qui avait déjà prouvé sa valeur. Les sers Ronan Froideseaux et Pediflet Manning s’occuperaient de la surveillance de la prisonnière avec Ser Brynden Tully et deux autres chevaliers accompagnés de cinq hommes d’arme de la Garde Ailée en qui Ashara avait toute confiance. Les suivantes avaient chacune une épée lige et enfin, six mercenaires et trois reitres étaient assignés à la protection générale des membres de la suite. Evidemment, il y aurait Mestre Udo, Septa Eyline, le petit Will, plus si petit, les servantes, soit plus de cinquante personnes à faire et presque autant de chevaux à faire monter sur le bateau à partir du petit embarcadère de Cordial.

Cependant, même si Ashara aimant tout contrôler, gardait un œil sur l’organisation, le gros du travail avait été confié à l’intendant de Lord Lyonel et la jeune épouse pouvait profiter de ses derniers jours de répit avec son époux et ses amis. Enfin, il y avait encore tant à faire, rédiger la missive qui annoncerait leur venue au Roi, passé par Goëville pour récupérer les nouvelles broches et les capes de la Garde Ailée ainsi que le caparaçon et la barde aux couleurs Arryn-Corbray. D’ailleurs à ce propos, la jeune femme ne comprenait toujours pas pourquoi Lyonel n’avait pas encore renoncé à ses droits et titres sur Cordial, il était Suzerain du Val, Sire des Eyrié, il n’allait tout de même pas rester Sire de Cordial ! Mais vu ce que la conversation sur le nom avait donné, elle préférait attendre avant de lui parler de ça, après tout, pour le moment, il n’était pas encore confirmé dans son titre de Protecteur du Val, même si pour la brune, cela ne faisait aucun doute.

***

Ashara cherchait son époux dans toutes les pièces du château, elle avait mis la forteresse et l’ensemble de la maisonnée sans dessus dessous pour le retrouver. Mais après un certain temps, tout le monde était revenu bredouille et elle, elle avait été détournée de sa quête par Lady Lyanna et Pamëllia. Les chevaux devaient être largement prêts et les garçons d’écurie attendaient son signal, c’était une catastrophe, un fiasco absolu, voila, tout était raté, elle n’avait plus qu’à faire abattre les deux magnifiques montures, et se tuer par la même occasion. Il n’aimerait pas ce cadeau, il s’en fichait, il n’était pas là, il était parti. Désespérée par cette absence qui tombait plus que mal, elle conversait sans grand enthousiasme attendant une seule chose, que son bien aimé revienne de je ne sais où. C’est vrai ça, où était-il donc ? Avait-il osé aller au bordel ?! Ou pire, caché dans la grange pour troncher une servante dodue ?! Infamie !

Il entra enfin après un temps qui parut une éternité à la brune. Elle le vit, mais ne broncha pas, se contentant de bouder dignement et de plisser les yeux en essayant de sonder son âme pour savoir s’il l’avait trompée, s’il savait pour les chevaux, si… si… si. Quoi qu’il cache, il jouait bien les innocents, mais la colère grondait dans le cœur de la jeune femme. Elle saurait, d’une manière ou d’une autre, elle saurait ! Et les chevaux attendraient donc. Une mise en scène digne de l’amour qu’elle lui portait foutue en l’air à cause de ses conneries, pour ça aussi il paierait ! Perplexe et froide, elle se laissa faire et le suivit donc. Comment ça je vous la rends, rendez moi rien du tout ! Gardez-moi toujours auprès de vous, je m’en fiche pas mal de papoter avec ces dames si c’est pour que vous alliez faire je ne sais quoi ! Et d’ailleurs même. Vous me rendez dingue, c’est bien tout ce que vous rendez !

Le seul problème, c’est quand quand il l’embrassa, elle se reprit à penser à leur nuit de noces et les quelques nuits qui avaient suivies, et les jours aussi, bref, à son corps, à sa peau, à son odeur, à ses lèvres, à ses mains. Et à chaque fois qu’il faisait ça elle fondait et perdait toute notion de rancune et du temps et de raison. FAIBLE FEMME QUE JE SUIS ! Vilenie, honte, déshonneur, ne puis-je donc résister ? Argh. Non, je ne puis… bon, là je le laisse faire pour noyer le poisson, parce que je veux la vérité, oui voila, il va vouloir me prendre, et quand je serais nue, hop, je lui pose la question. Il sera déconcentré et il me dira la vérité. HAHA ! Pas si faible la pisseuse ! Nan mais oh ! Je suis une Arryn oui ou merde ? Tu perds rien pour attendre Lyo ! Je vais te… mais… non… continues… tu… c’était bien… Qu’est-qu’il fait ?
Le baiser avait pris fin et elle avait toujours ses vêtements, étrange. Voila ça y est il ne m’aime plus, ne me désire plus. Qui a-t-il retrouvé ici pour me délaisser de la sorte, je la tuerais, nan, d’abord je la ferais violé par l’ensemble de la Garnison présente ici, et ensuite, je la ferais décapité par Lyonel lui-même… non se serait trop d’honneur… je la ferais noyé tiens. Voila, avec une grosse pierre attachée à ses pieds et plouf dans le port. Sale pute !!!

Mais le temps qu’Ashara pense à sa vengeance, elle se rendit compte qu’elle était peut-être allée un peu vite en besogne pour lui en vouloir et s’imaginer le pire. Il faut dire que depuis son arrivée à Cordial la brune s’avérait un peu à fleur de peau, les émotions prenant plus que jamais une place un peu envahissante dans son esprit. Il venait de dire avoir quelque chose pour elle et il avait ouvert la porte… mais elle aussi elle avait quelque chose pour lui ? Son présent à elle ne méritait donc que si peu d’égards ? Elle l’avait cherché partout ! Et crotte et re-crotte ! Voila qu’il lui volait la primeur des présents et, pire encore, il était en train de pourrir définitivement sa mise en scène ! Elle avait envie de pleurer, de crier, de lui mettre une baffe, de l’embrasser, de se barrer, de se jeter dans ses bras, d’aller se coucher, de lui dire qu’elle aussi elle avait quelque chose pour lui, de se jeter du haut de la tour principale. Mais même si tout cela la mettait dans un état pas possible, elle savait qu’il était susceptible parfois et ne voulait pas se le mettre à dos, elle avait trop besoin de lui, et surtout, tout cela partait d’un bon sentiment, il avait pensé à elle, il avait préparé cela…

Ashara mit le temps, mais elle entra finalement en serrant les dents pour retenir ses larmes. Elle fit même mine de sourire tout en serrant les poings pour s’enfoncer les ongles dans les paumes et éviter ainsi de craquer. Elle ne voulait pas lui faire de peine, mais elle était tellement triste que tout son envie, tout son enthousiasme, toute son excitation pour ses propres présents pour lui avait disparu.
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime03.12.13 21:46

Quelques jours seulement s’étaient écoulés depuis son mariage inattendu aux Portes de la Lune mais Lord Lyonel avait déjà du mal à dissimuler l’impatience qui l’animait depuis qu’il avait trouvé les idées des cadeaux qu’il comptait offrir à sa jeune épouse.
Cela avait d’abord été une rude tâche, que de trouver ce qui aurait bien pu convenir à une femme de cette stature et qui avait déjà, en apparence, tout ce qu’elle pouvait désirer... Mais au fils des longues heures de réflexions discrètes qui avaient agité ses nuits, il était tout de même parvenu à trouver des choses qui le satisfaisaient assez et qui, espérait-il, conviendraient aussi à Ashara. Il avait longtemps tourné toutes ces questions dans sa tête avant de parvenir aux conclusions selon lesquelles, bien qu’il ne la connaissait réellement que depuis peu, il pouvait désormais avoir un avis sur ce qu’elle semblait apprécier ou non.

Et puis il y avait aussi eu le problème de la distance qui le séparait de son fief et de tout ce qui s’y trouvait, tant en terme de logistique que de ressources, pour mener à bien un tel projet sans en rien éventer ! Lyonel était un homme sûr et fier de lui, confiant en son jugement et ses intuitions, un fonceur, un bagarreur, un emporté... Oui. Il était tout cela ! Mais il savait aussi être attentif et observateur. Tout autant qu’altruiste et généreux... Et il était convaincu, pour commencer à la cerner un petit peu, que son adorable épouse était aussi une femme sensible qui était déjà suffisamment fort chagrinée de ne pas avoir connu de noces mieux préparées pour qu’on ne la satisfît qu’à moitié en lui offrant des présents peu enclins à lui offrir complet contentement...

Maintenant qu’il lui semblait mieux la connaître, Lyonel pensait qu’elle devait avoir longtemps rêvé de noces de princesses (voire de reine) avec un protocole, une organisation et un respect de la tradition aussi irréprochables les uns que les autres ! Elle devait être navrée de ne pas avoir eu ce dont elle avait pu rêver ; et il trouvait très touchante la façon si discrète qu’elle avait de taire tout cela et de le conserver à part elle, sans en faire part à qui que ce fût ! Il aurait aimé lui offrir un mariage aussi somptueux qu’elle le méritait. Il aurait aimé la revêtir d’un manteau aux couleurs de sa Maison et de dire pour elle et devant les siens, tous les engagements qu’ils avaient prononcés et qui les liaient désormais l’un à l’autre...

Et c’est avec tous ces scrupules et cette entière envie de bien faire pour la satisfaire au mieux, qu’il avait déployé, malgré les importantes affaires du moment, des trésors d’ingéniosité afin de lui faire préparer des présents dignes d’elle malgré la hâte qu’il se devait d’y mettre au vu des circonstances si particulières que l’urgence de leur union impliquait...

Au moment de pousser la porte, il était bien trop aveuglé par ses sentiments pour elle et l’impatience qui l’habitait depuis plusieurs jours et qui montait exponentiellement à mesure qu’approchait l’heure de lui offrir ce qu’il avait souhaité pour fêter leur mariage, pour voir que quelque chose tracassait la belle brune. Et ce fut ainsi, tout fier de lui, qu’il ouvrit la porte sur une petite pièce où étaient rassemblés trois présents pour sa belle.

Il posa sa main dans le creux de ses reins pour la pousser légèrement vers la table alors qu’elle semblait toujours ignorer de quoi il retournait.

– C’est pour toi ! Annonça-t-il plein d’enthousiasme.

Et il fit un geste en direction de la table. Lorsqu’ils furent tout contre le meuble rond sur lequel étaient disposés les présents, il choisit de prendre soin d’expliquer à son épouse ce qui se trouvait exposé face à elle.

– Il m’a semblé que tu étais assez coquette... Commença-t-il avec prudence. – Ceci est un diadème de perles noires et rubis qui a été expressément monté pour toi selon une description que j’ai faite envoyer à Garry ! Il la regarda afin de tenter de lire sur son visage si cela lui plaisait. Assurément, l’intendant de Cordial avait œuvré avec goût. – Les pierres étaient à moi. Mais elles n’étaient pas montées. Elles figuraient un oiseau sombre emportant en ses serres un cœur rouge et étincelant.

Il désigna l’ouvrage posé à côté.

– Ceci est un exemplaire rare du Compendium de Jade. Il appartient à ma famille depuis plusieurs générations. Il est à toi ! Lyonel avait cru déceler en sa jeune et ravissante épouse une femme pleine d’appétit pour les savoirs et les choses du monde... Il avait alors repensé à cet ouvrage si cher à sa grand-mère paternelle et qu’elle avait fait venir d’Essos, voilà plusieurs décennies...

Il l’invita enfin à ouvrir une pochette de cuir à l’intérieur de laquelle étaient enfermés plusieurs feuillets exposant les croquis préparatoires d’une robe qui, faute d’un délai plus large, était encore en confection dans un atelier de Goëville. Il l’avait fait commander par sa mère, au moyen d’un corbeau porteur d’une missive dans laquelle il expliquait brièvement ce qu’il imaginait pour elle. Lady Lyana s’était ensuite chargée d’apporter à l’idée naissante tous les soins d’une esquisse conséquente, forte de son goût exquis en matière d’élégance vestimentaire et de goût pour la mode...

Le Noire-Epée prit son épouse par la taille et lui déposa un baiser sur l’épaule. Il avait une furieuse envie d’embrasser son corps tout entier mais il se retint, en attente de la réaction de la jolie brune.
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime10.12.13 20:04

Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse…
Evidemment, depuis toute petite Ashara rêvait d’un mariage en grande pompe accompagné de nombreux cadeaux et en présence de sa famille, et certainement pas avec Lyonel Corbray. Alors le fait d’avoir été prévenue la veille, de ne pas avoir eut de véritable petit déjeuner de la mariée, et surtout que son grand père et ses oncles n’aient pas été présents n’était pas fait pour la contenter. Mais elle n’échangerait ce mariage qui s’était révélé plein de tendresse et d’affection pour rien au monde, et pas même ce vieux manteau usé que son époux avait posé sur ses épaules. Et encore moins le non respect de la tradition quand au coucher.

Bon certes, si elle avait été mal habillée, elle en aurait d’autant plus voulut à Lysa qu’elle tenait pour entière responsable de tout cela. Elle était aussi déçue de ne pas avoir pu profiter d’une véritable fête, d’autant qu’elle avait boudé pendant le banquet, ce qu’elle regrettait à présent, mais comment pouvait-elle savoir que la suite se passerait aussi bien. Après tout, cela marquait son entrée dans sa vie de femme, et surtout, il n’y en aurait pas d’autre, elle l’espérait en tout cas. Elle s’attendait à recevoir peu à peu les présents des invités, qui eux aussi avaient été prévenus à la dernière minute ainsi que des autres Lords et Ladies du Val et des Sept Couronne, et peut-être même de son époux. Mais elle ne lui en tenait en aucun cas rigueur et n’avait aucune raison de s’en plaindre auprès de lui, d’ailleurs à quoi bon se plaindre, cela ne changerait rien, à part muer les regrets en rancœurs ce qui était parfaitement contre-productif.
La cérémonie, les présents, tout cela ne durait qu’un jour, le mariage lui, était un engagement à vie, alors qu’importe la forme que pouvait prendre le début, l’important était de tenir la distance. Et jusqu’ici, elle trouvait qu’ils s’en sortaient plutôt bien malgré les petites frictions qui animaient leurs soirées, car Ashara avait toujours son petit caractère et sa propension à vouloir tout contrôler.

Mais, si elle commençait à véritablement tomber amoureuse du Noire-Épée, cela impliquait aussi qu’elle lui portait le respect le plus absolu, et donc, qu’elle voulait qu’il soit heureux et que tout soit parfait pour lui. D’où son attachement à la présentation des chevaux qu’elle avait fait amener, et l’absence de son époux au moment crucial qui avait faillit la rendre folle, la faisant imaginer le pire. Comme elle avait tendance à dramatiser assez facilement ce genre d’échec - surtout depuis la veille à vrai dire, étrange – et qu’elle tenait à lui faire une belle surprise. De fil en aiguille, tout ce qu’elle s’était imaginée tombant encore une fois à l’eau, cela avait, dans son esprit, prit des proportions parfaitement inadéquates. Elle n’avait pas eut le plus beau des mariages, il lui fallait les plus beaux présents pour son époux, et une présentation digne de lui.
Elle se sentait idiote désormais, elle qui avait pensé qu’il troussait la gueuse quelque part, le voila qui l’amenait dans une pièce pour lui offrir des présents. Elle ne s’y attendait même pas, la surprise fut donc totale, et quand elle entra elle mit quelques secondes à comprendre, d’autant que son esprit était ailleurs. Elle ne savait pas s’il était homme à faire des cadeaux et était très agréablement surprise qu’il y ait pensé et se soit hâté pour les lui offrir dès maintenant malgré toutes les autres affaires en cours.

Lorsqu’il lui annonça que ce qui était posé sur la table était pour elle, elle se retourna vivement vers lui avec de grands yeux étonnés et la bouche entrouverte. Elle resta ainsi quelques instants avant d’être rappelée à l’ordre par les paroles de son époux et de reporter son attention sur les présents. Mais… il n’est pas bleu ?! se dit elle à propos du diadème avant de se souvenir qu’elle avait épousé un Corbray et de remarquer que les pierres en formaient le blason. Le bijou était magnifique mais elle se demandait en quelles occasions elle pourrait bien le porter, car elle était son épouse, certes, mais elle était bien déterminée à rester une Arryn. Elle sourit en se disant qu’elle trouverait bien un moyen de lui faire plaisir, touchée par cette attention d’avoir fait ainsi monter des pierres qui étaient à lui et qu’il aurait pu garder pour lui. Mais quand il prononça « Compendium de Jade » elle cessa un instant de respirer et se retourna vers lui avec un immense sourire, elle allait parler, mais ça n’était pas terminé ! Les croquis d’une robe étaient étalés devant elle, elle la trouvait magnifique, et elle trouvait aussi qu’il l’avait beaucoup gâtée. Ses craintes quand à sa fidélité avaient disparues et bien qu’elle trouvât ses présents bien succincts désormais, et surtout trop peu personnels, elle avait de nouveau hâte de les lui montrer. Heureusement, d’autres viendraient qui étaient encore en fabrication à Goëville, cela donnerait le change.

Un frisson la parcourut lorsqu’il déposa un baiser sur son épaule, comme à chaque fois qu’il la touchait. Elle se retourna, ses yeux mouillés traduisaient son émotion, elle souriait, mais elle ne trouvait rien à dire, alors elle l’embrassa passionnément, mêlant sa bouche à la sienne. Le baiser dura longtemps, et si elle n’était pas obnubilée par l’idée de lui offrir les chevaux, il aurait pu durer encore et encore. Elle aimait tant ses baisers, ses étreintes, mais les chevaux étaient prêts depuis un moment déjà et si elle attendait trop, elle craignait qu’ils ne le soient plus, tout comme les palefreniers sensés les présenter.

« Je t’aime Lyonel, et c’est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire, un mariage heureux, plein d’amour et de tendresse, c’est tout ce que je veux. Mais tes attentions, tes présents, ils sont magnifiques et confirment que tu n’es pas l’homme que les rumeurs décrivent. C’est… je suis une femme comblée, le prestige, l’apparence, et tu n’as pas oublié l’esprit. Que pourrais-je bien demander de plus ? »

Par chance, et par respect envers son époux et son hôte, elle portait ce jour une robe rouge noire et blanche, alors, comme c’était assorti, elle n’hésita pas un instant de plus et prit le diadème avec délicatesse entre ses doigts fins et le tendit à son époux pour qu’il le pose sur sa tête. Elle déposa ensuite un doux baiser sur ses lèvres et demanda :

« Alors ? Comment me va-t-il ? »

Lorsqu’elle eut obtenu sa réponse, elle reprit.

« J’ai, moi aussi, quelque chose pour toi. Suis-moi. »

Elle l’entraina vers la sortie et glissa quelques mots à l’oreille du premier domestique qu’elle croisa avant qu’il ne se précipite dehors.
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime14.12.13 13:46

Cela faisait si longtemps qu’il attendait ce moment !

Tant de nuits passées à réfléchir et planifier, tant d’heure passées à œuvrer en secret pour préparer cette surprise et ces présents, depuis leur récent mariage ! Lyonel avait toujours été d’une impatience hors norme et, lui, le fort en gueule, l’impulsif, l’outrancier, avait toujours été habitué à obtenir, par les mots ou la force, tout ce qu’il voulait, tout de suite… Aussi les derniers jours d’une certaine façon et surtout les dernières heures, de façon encore plus évidente, avaient été pour lui un supplice absolu. Comment dissimuler tout ceci à une femme dont on est épris et à laquelle on souhaite tout donner et ne rien cacher !?

Après lui avoir enfin révélé les présents qu’il avait préparés pour elle, il l’avait embrassée sur l’épaule et observé, muet, attentif à toute réaction qu’elle aurait en découvrant la surprise.

Lorsqu’après un court moment de silence elle se retourna enfin vers lui, il remarqua qu’elle avait les yeux brillants d’émotion. Et bien qu’elle n’exprimât rien immédiatement, il aima croire que ce signe physique traduisait de la félicité plutôt qu’une possible déception. Elle était certes capricieuse, comme il l’avait toujours imaginé qu’elle devait être sans la connaître, mais elle ne l’était en réalité que très peu par rapport à tout ce qu’il s’était figuré d’elle sans la connaître véritablement.

Lorsqu’elle l’embrassa longuement, il se dit qu’elle devait être satisfaite par le choix qu’il avait fait. Et que cette surprise devait en être une bonne… Les mots qu’elle eut ensuite ne firent que le conforter dans ce qu’il imaginait. Il était comblé. Si son épouse était heureuse des choix qu’il avait faits, alors il était ravi !
Lorsqu’elle posa le diadème noir et rouge sur son front pour mettre en valeur ses traits splendides et ses longs et beaux cheveux sombres, il l’embrassa à son tour, heureux qu’elle se plaise à essayer de l’essayer sur elle, même si cela ne devait être que pour quelques instants. Il prit un doux plaisir à prolonger le baiser de longs moments durant, et à se délecter de ses lèvres et sa langue, si douces et sucrées…

– Il te va à ravir ! décréta-t-il en l’éloignant un peu de lui et la tenant à bout de bras afin de mieux la pouvoir contempler. – Tu es très belle ! Mais tu l’es tout autant sans ! ajouta-t-il en le lui retirant immédiatement après pour le reposer sur la table et l’embrasser à nouveau en la renversant en arrière dans ses bras puissants. Il passa la main dans ses longs cheveux de jais et se laissa aller à caresser sa nuque délicate alors qu’il l’embrassait de nouveau. – Je n’avais pas de perles ou de pierres à tes couleurs, expliqua-t-il à la brunette comme il libérait enfin les lèvres délicates qu’il avait longuement kidnappées… – Mais tu es mienne et il me plaît aussi de te voir porter mes couleurs ! Il la serra tendrement dans ses bras pour lui montrer à quel point il tenait à elle.

C’est le moment que choisit son épouse pour le prendre par la main et l’entraîner vers la sortie… Elle avait aussi quelque chose pour lui ? Il n’en revenait pas. Mais comment se pouvait-il ? Comment avait-elle fait ? Ils étaient à Cordial et les choses n’avaient déjà pas été simples pour lui. Alors elle ? Comment avait-elle bien pu procéder ?

Il la suivit sans mot dire. Ravi de voir que le sourire avait regagné le joli minois de sa femme.
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Ashara Arryn




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Alors qu’après un long baiser il répondait enfin, la trouvant donc ravissante avec ce bijou, Ashara esquissa un sourire des plus espiègles devant son époux qui l’observait comme s’il la voyait pour la première fois. Était-ce de l’amour qu’elle voyait dans ses yeux ? Elle le croyait en tout cas, elle voulait le croire, de tout son cœur. Une pensée fugace passa dans son esprit : et si tous deux se dirigeaient vers la mort à Port Real, si elle le perdait, comment survivrait-elle sans lui ? Pensée immédiatement chassée par le geste du Corbray qui après lui voir enlevé le diadème l’embrassa de plus belle.

« J’aime porter tes couleurs Lyonel, je ne porte encore les miennes que parce que je suis, avec toi, suzeraine du Val d’Arryn, et que je suis peut-être la dernière à pouvoir perpétuer la lignée des Rois de la Montagne et du Val. Comprends le, si je pouvais être une simple épouse, ton épouse, et oublier ma Maison, je le ferais sans hésiter. Mais je ne peux pas, Jon est mort et Robert, je le crains est trop faible pour concevoir un héritier. Et même s’il le peut, quand le fera-t-il ? Dans huit ans au mieux, c’est trop long, trop dangereux. »

Elle laissa là sa réflexion, un jour il faudrait qu’elle ait cette conversation avec lui, mais pas ce jour-ci. Son cœur était en joie et l’ambiance était à la fête, et elle aussi avec des présents pour son cher et tendre, présents qui devaient piaffer d’impatience dans les écuries.

La brune conduisit donc son époux dans la cour et serrant sa main dans la sienne s’arrêta en haut des marches de la grande entrée. D’un signe de tête, elle signifia qu’il était temps et un palefrenier entra dans l’écurie avant que deux chevaux en sortent. Tout d’abord on ne put en apercevoir qu’un, grand puissant, d’un noir de jais, qui trottait fièrement en renâclant d’un air féroce et semblait intimider tout le monde et particulièrement le jeune garçon qui le tenait avec pleine. Mais parfois, une oreille, un bout de tête quelques crins, noirs eux aussi, tout aussi luisants que ceux du premier, et surtout les huit jambes de ce dernier tendaient à indiquer qu’il y avait une autre bête cachée derrière le magnifique destrier. Arrivés au milieu de la cour, ils bifurquèrent pour faire face au seigneur des lieux et apparut alors un palefroi d’une rare beauté, un peu plus petit que le destrier, plus fin, aux allures majestueuses. Les deux chevaux désormais arrêtés en bas de l’escalier avaient l’œil vif et respiraient la noblesse. Le destrier soufflait bruyamment, tête haute, regardant Lyonel comme s’il attendait de pouvoir donner toute sa mesure sur un champ de bataille ou la lice d’un tournoi. Le palefroi, quand à lui, attendait calmement, l’encolure joliment arrondie et les oreilles pointées en avant. Tous deux étaient sellés.

En les désignant d’un large geste de la main, elle les présenta à leur nouveau propriétaire en se forçant à sourire malgré l’angoisse qui montait depuis qu’ils étaient entrés. Elle avait jeté quelques coups d’œil au Noire-Épée pour essayer de déceler ses pensées, mais sans y parvenir.

« Mon seigneur époux, je vous présente Montagne Noire et Val Cordial un destrier et un palefroi à la mesure de mon époux, Sire des Eyrié et de Cordial, défenseur du Val et gouverneur de l'Est. »

Hélas, les autres cadeaux étaient encore à Goëville et certainement pas terminés, enfin, même sans ses parures, ils étaient magnifiques et Ashara était contente de pouvoir les lui présenter dès aujourd’hui. Elle craignait encore qu’ils ne plaisent pas à son époux, ou qu’il n’apprécie simplement pas le présent, mais en tout cas, elle les trouvait encore plus beaux leur robe brillant sous le soleil de l’après-midi. Avec ce qu’il lui avait offert, elle espérait d’autant plus qu’il serait ravi, car elle, elle l’était. Elle se tourna vers lui et chuchota :

« Tu peux les renommer à ta guise bien sûr... Veux-tu les essayer ? »
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime31.12.13 11:23



Son épouse l’avait entraîné dans la cour principale de la forteresse. Il l’avait suivie, sans mot dire, heureux de sentir sa petite main douce dans la sienne, et était arrivé là sans qu’il se doutât un seul instant de ce qu’elle pouvait bien avoir pour lui, elle qui n’était sa femme que depuis quelques jours et qui était si loin de chez elle. Comment avait-elle bien pu organiser à distance un surprise pour lui, quelle qu’elle fût ?

Il aperçu sur son chemin, et quelques instants avant de déboucher dans la grande cour, les visages souriants de serviteurs de son fief qui semblaient savoir quelque chose sans pour autant qu’il pût parvenir à déceler le moindre élément de réponse dans leurs yeux. Quel était donc ce mystère si bien gardé, connu de certains mais inattendu pour lui et que beaucoup semblaient partager malicieusement avec la Suzeraine du Val ? A cet instant précis Lyonel se demandait ce qui pouvait bien mériter tant de secret et d’intrigue et qui semblaient avoir nécessité le recours de tous ici. Lorsqu’il la croisa, le Sire de Cordial dévisagea plusieurs sentinelles qui patientaient sur le chemin de ronde afin qu’elles lui livrassent quelques indices sur ce que tous semblaient savoir et que lui seul ignorait.

C’est alors qu’un palefrenier entre et sortit des écuries, immédiatement suivi dans la cour par deux grands et magnifiques chevaux noirs dont l’allure éblouit instantanément le Noire-Epée. Il y avait là un imposant destrier au port de tête impeccable et à la démarche sûre ainsi qu’un palefroi de robe sensiblement similaire à l’encolure d’une élégance rare et au pas majestueux. Lyonel resta interdit et, quelques secondes durant, sembla ne pas comprendre ce qui, pourtant, relevait de l’évidence. Voilà donc enfin ce que sa jeune épouse avait préparé pour lui en secret et lui cachait depuis leur arrivée dans le fief de l’estuaire !

Il sentit son regard sur lui et, ébahi par la beauté des chevaux, la regarda à son tour, définitivement charmé par tant de gentillesse de sa part, et plus amoureux que jamais.

De sa voix douce et enjouée, elle lui présenta alors son cadeau, Montagne Noire et Val Cordial. Les deux bêtes étaient splendides et Lyonel se demandait comment son épouse avait su faire un choix aussi judicieux pour le cadeau de mariage qu’elle lui offrait-là.

Le Noire-Epée était un jouteur talentueux, émérite et reconnu dans toutes les Sept-Couronnes et il aimait énormément les chevaux, allant très souvent jusqu’à les panser et les soigner lui-même... Il était émerveillé de se rendre compte à quel point sa jeune épouse avait su lire en lui les choses qu’il appréciait en seulement quelques jours. Bon, il se doutait bien que sa renommé sur la lice lui était peut-être déjà parvenue aux oreilles, peut-être bien avait-elle même eu l’occasion de le voir jouter, mais tout de même, son cadeau était incroyablement bien choisi !

Il se tourna vers elle et lui prit les mains avant de l’embrasser passionnément. Que ses lèvres étaient douces, qu’il aimait ce contact et cette proximité ! Qu’il avait envie d’elle subitement !

– Oh ! Merci beaucoup Ashara ! Tes présents sont... sont vraiment incroyables ! Ils sont magnifiques ! Je les trouve vraiment splendides ! Comment as-tu su ? Dans ses yeux pétillaient des éclats de ravissement de l’enfance. Il était vraiment très heureux. – Tu veux bien m’attendre quelques instants ? Je reviens vite ! Mais je ne peux pas m’empêcher de...

Et il la laissa là, plantée seule en haut des marches alors qu’il dévalait les escaliers pour s’approcher des deux chevaux splendides. Il flatta l’encolure de Val Cordial et l’apaisa très vite par quelques caresses et mots experts lorsque le palefroi s’ébroua à son contact. Puis il vint auprès de Montagne Noire, qui portait lui aussi très bien son nom. La bête était impressionnante. Sa musculature massive et robuste en faisait un animal solide et endurant qui serait certainement parfait pour la joute ou les campagnes militaires. Il vint poser sa tête quelques instant contre le poitrail du destrier pour ressentir la chaleur de son torse et vibrer aux battements sourds de son énorme cœur. Il frissonna à ce contact et sourit émerveillé. Il était tel un enfant à qui l’on promettait sa première chevauchée.

Il se tourna vers son épouse et lui sourit à pleines dents de ce sourire impeccable qui faisait une grande partie de son charme malgré son aspect rude de gros ours mal dégrossi. Il lui adressa un signe de la main avant d’agripper la crinière de Montagne Noire pour se hisser sur son dos à crue...

De là-haut il envoya à la jolie brune un baiser avec sa main gauche et employa la droite à conduire sa monture jusqu’au bas de l’escalier.

– C’est un cadeau magnifique ! lui cria-t-il avant de descendre et de laisser les deux bêtes aux bons soins du palefrenier qui était resté à proximité.

Il grimpa l’escalier quatre à quatre pour rejoindre son épouse. – Excuse-moi de t’avoir laissé ainsi mais je ne pouvais pas résister ! Tu me combles littéralement ! Merci beaucoup ! Et il l’embrassa à nouveau avant de la prendre par la main et de l’entraîner à l’intérieur.

Il était très heureux et ne pensait pas un seul instant aux jours qui viendraient bientôt et durant lesquels ils iraient tous deux vers cette périlleuse capitale au sein de laquelle il avait tout fait pour qu’elle ne l’accompagnât point. Il avait peur de la perdre. De perdre son amour et de tout perdre là-bas. Il ne craignait rien ni personne mais maintenant qu’il l’avait elle il se sentait à la fois étrangement plus fort et plus en danger. Il lui paraissait que désormais il avait quelque chose à perdre. Et cela le déstabilisait parfois.

Revenu au sein de la forteresse, dans l’intimité relative d’un couloir obscur, il s’arrêta à nouveau et la plaqua contre le mur froid pour l’embrasser fougueusement. Ses mains se perdaient dans la longue chevelure de sa belle comme lui tout entier dans son parfum fruité et les fièvres de cette passion pour elle qui le consumait.
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime02.01.14 2:45

L’organisation de ce présent n’avait pas été une mince affaire, prévenir Dom qui heureusement avait déjà deux chevaux parfaits pour Lyonel et prêts à être vendus, les faire venir ici. Grâce à l’adorable complicité de Lady Lyanna et des frères du Noire-Epée ainsi que d’un grand nombre de ses hommes et des domestiques de Cordial, le secret avait été bien gardé jusqu’au bout. Mais en voyant la réaction de son époux, ébahit sous son regard attendri, Ashara fut comblée de joie et de satisfaction. Le jeu en valait la chandelle, et en plus, il avait lui même penser à la couvrir de cadeaux. Quand au choix, c’était un heureux hasard. Elle avait beaucoup réfléchit et effectivement pris en compte le fait qu’il aimait les tournois et le combat, or comme remplacer Dame Affliction était impossible, elle avait opté pour des chevaux. En sa qualité de Suzerain du Val, il lui fallait les plus belles montures pour jouter guerroyer ou simplement parader. Et comme toujours, Dom ne l’avait pas déçue par son choix et elle s’était chargée de leur donner un nom.

Ravie oui. Et même par ce baiser passionné qui, en publique, était plutôt malvenu, mais tellement sincère qu’elle ne pouvait qu’y prendre gout. De toute façon elle adorait ses baisers et si elle s’écoutait, elle l’embrasserait tout le temps. Elle se retenait, mais lui non, et si elle commençait à comprendre sa personnalité, ça n’avait rien d’étonnant. Surtout que, malgré le monde qu’il y avait à Cordial, il était chez lui, avec sa famille alors… alors il pouvait bien faire ce dont il avait envie. Même si pour Ashara, c’était encore difficile à concevoir, de céder à ses envies devant autant de témoins. Quand leurs lèvres se délièrent, elle souriait et son cœur battait plus fort que jamais, observant les yeux pétillants de son cher et tendre. Elle n’eut pas vraiment le temps de répondre qu’il descendait déjà les marches pour faire connaissance avec ces chevaux, d’une bien étrange manière d’ailleurs, mais adorable. Ce qu’elle aimait cet homme ! Elle souriait toujours et de plus en plus en le voyant agir et continua de sourire quand il se tourna vers elle avant de grimper sur Montagne Noire. Ce qu’il était beau et majestueux sur ce cheval, avec lui, il viendrait à bout de tous les ennemis, sans aucun doute. Elle joignit les mains sur son cœur quand il lui envoya un baiser. Un prince, un Roi puissant.  A cet instant elle aurait aimé qu’il l’enlève, la prenne en croupe et l’emmène loin des dangers de ce monde et loin de tout et tous, qu’ils ne soient plus que tous les deux, seuls au monde.

__ Tu es tout pardonné, amour. »  Lui murmura-t-elle. « Je suis si heureuse de voir qu’ils te plaisent. »

Il l’entraina à l’intérieur et profita d’un couloir sombre et vide pour l’embrasser de toute sa fougue. Définitivement, ces deux chevaux lui iraient parfaitement. Elle avait envie de lui, à la folie.

__ Emmène moi mon amour. Emporte-moi au triple galop où tu voudras. Nous ferons l’amour toute la journée, toute la nuit, sur la falaise, dans la forêt. Emmène-moi. Je veux être à toi seul, loin de toute cette agitation. »

Lui dit elle au creux de l’oreille en caressant ses cheveux, ses épaules, sa nuque et en couvrant son cou et son visage de petits baisers.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime12.01.14 20:55

Elle semblait ravie que les cadeaux qu’elle avait imaginés pour lui lui plaisent autant… Son sourire avait illuminé son visage et elle resplendissait littéralement depuis ce moment-là. Elle lui avait aussi murmuré qu’elle était heureuse que cela lui plaise et lui était perché sur un nuage à la voir ainsi, radieuse et enjouée. Quelle était loin et oubliée, désormais, cette jeune femme hautaine et froide dont il avait si longtemps été agacé par les attitudes de petite princesse pourrie gâtée !

Elle s’était laissée entraînée par lui, sans doute heureuse, là encore, de le voir aussi comblé, et ils avaient presque couru pour parvenir dans ce coin de couloir sombre et tranquille où ils s’étaient enfin retrouvés seul à seule et laissé emportés par le désir qu’il partageaient l’un pour l’autre…
Le Noire-Epée l’avait plaqué au mur et embrassé avec passion, mêlant à ses cheveux sombres ses doigts avides d’elle toute entière. Lorsqu’elle lui eut glissé à l’oreille l’aveu de toute son envie de lui, aussi grande, semblait-il, que celle qu’il avait d’elle, le sang du Corbray semblait littéralement bouillir dans ses veines et son cœur s’animait aussi d’un embrasement lent et régulier.

L’emmener, l’emmener où il voudrait, là où ils seraient seul à seule entièrement libres l’un pour l’autre et libres de céder à leur désir… L’emmener pour lui faire l’amour, pour la posséder encore et toujours, pleinement et longuement, pour qu’elle soit à lui seul, toute entière et sans réserve, pour qu’ils fassent du temps une éternité cachée du monde et où ils pourraient se livrer l’un à l’autre à l’infini. Voilà qui achevait de consumer Lyonel de désir… Quelles étaient douces ces paroles, quelles étaient plaisantes ces pensées ! Et quelle était irrésistible cette proposition de la jolie brune !

Il l’embrassa de nouveau et passa sa main sur ses reins et ses hanches et l’attira à lui pour dévorer ses lèvres, goûter et capturer sa langue, et l’apprivoiser toute entière… Leurs doigts s’unirent et se croisèrent avant de se délier dans toute la fébrilité de leur passion. Il entreprit de dénuder son épaule, un peu, afin d’embrasser sa peau, sa nuque, sa gorge… Il la désirait plus que jamais et voulait la rendre sienne une nouvelle fois, et encore et toujours pour refaire d’elle sa plus belle conquête !

Il plongea alors en elle un regard enamouré et prit ses deux mains aux creux des siennes avant de les baiser.

– Viens avec moi ! Je vais te montrer quelque chose ! Et il l’entraîna, embrasé et conquis, vers le fond du couloir enténébré où il disparurent dans l’obscurité et passèrent à tâtons plusieurs petites portes successives avant de déboucher dans un pièce minuscule dont les murs aveugles et froid étaient entièrement recouverts de petites étagères encombrées et le long desquelles on entendait parfois goutter, discret et régulier, quelque frêle ruissellement invisible qui indiquait un ailleurs tout proche.

Le Sire de Cordial n’avait jamais indiqué à quiconque l’endroit. Et même ses frères ignoraient tout de l’existence du passage qui se dévoila à elle après qu’il eut discrètement actionné un mécanisme caché dans les étagères surchargées. Cette issue secrète devait rester inconnue de tous et ne se transmettait de génération en génération que de pères en fils et de mestres en mestres afin de préserver la perte irrémédiable du secret. Le long couloir pavé de pierres humides au creux desquelles serpentait un mince cordon d’eau pouvait permettre la fuite ou l’entrée discrète de toute personne en connaissant l’existence à la citadelle de Cordial. Il débouchait à flanc de falaise, et émergeait dans un rideau de verdure grimpante et touffue niché en amont de l’estuaire vers lequel serpentait en aval un petit cours d’eau qui se perdait dans les herbes folles et disparaissait dans un petit bois en contrebas. Si le mestre et le seigneur des lieux venaient à périr en même temps sans avoir transmis le secret à leur successeur, le passage se perdrait dans l’oubli et ne se révèlerait ensuite qu’a celui ou celle qui, par l’heureux hasard d’une découverte accidentelle s’en verrait révéler l’une des extrémités.

Au loin, à l’horizon, le soleil se rapprochait doucement de la mer et l’estuaire prenait, de cette place cachée, des atours lumineux et grisants d’évasion.
Le panorama était à couper le souffle et il l’embrassa de nouveau, irrépressiblement attiré par elle et consumé d’amour pour celle qui était désormais sa femme.
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Ashara Arryn




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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime18.01.14 21:09

Ashara rendit son baiser à Lyonel avec un long soupir de désir, lui offrant sa bouche gourmande avec un plaisir non dissimulé pendant qu’elle fermait les yeux en s’abandonnant entre ses bras. Elle n’aurait jamais pensé que le mariage soit si plaisant et que l’amour soit si enivrant, lui faisant oublier jusqu’à sa froideur de façade et sa retenue habituelle. Quand ils étaient, seuls, rien que tous les deux, elle n’était plus suzeraine du Val, elle n’était plus une Arryn, elle était juste une épouse amoureuse et comblée. Quand elle était avec lui, dans ses bras, ses lèvres caressant les siennes, le cœur, les sentiments l’emportaient très largement sur la raison.

Comme il aurait été plaisant qu’il puisse en être toujours ainsi, qu’ils puissent oublier les problèmes du royaume et les secrets atroces des Lannister et de Lysa et rester juste tous les deux, bien loin du danger. La réalité était parfois si dure et si cruelle.
Mais là, elle étai douce et chaude, aussi douce et chaude que les mains du Noire-Epée, aussi tendre et sensuelle que sa bouche le long de l’épaule et du cou de la brune. La jeune femme fut parcourut de frissons et sentit en elle l’envie monter d’un cran et elle s’accrocha à lui pour ne pas perdre pied. Comment faisait-il ça ? Lui enlever toute conscience ? A chaque fois c’était la même chose. Dès qu’elle ressentait son désir, dès qu’il l’embrassait avec ardeur, elle avait envie de lui en quelques secondes et à partir de ce moment elle lui appartenait entièrement et ne répondait plus de rien, incapable de lui dire non.

Il la regarda. Elle sourit. Nul besoin de mots pour comprendre qu’ils se désiraient comme deux adolescents fous d’amour l’un pour l’autre. Ashara le suivit donc sans un mot, en pleine confiance, mais loin de s’imaginer ce qui était sur le point de lui être révélé. Elle se colla à lui dans l’obscurité, une main dans sa ceinture et l’autre devant elle pour ne pas se cogner. Elle trébucha sur une pierre irrégulière, mais se rattrapa vite grâce à lui. Elle découvrit l’étrange pièce qui ressemblait à un bureau mais sans fenêtres et il lui sembla qu’ils étaient sous la surface, endroit saugrenu pour mettre un bureau. Le mystère subsista jusque au moment où il actionna un mécanisme dans les étagères pour emprunter un tunnel sous terrain. Un passage secret donc, mais où débouchait-il donc ? Cette aventure faisait battre son cœur et l’amusait beaucoup, tant et si bien qu’elle finit par glousser. Elle continua à le suivre tout au long du couloir aux murs froids et humides en clapotant parfois dans le petit ruisseau qui courrait au milieu.

En arrivant à l’extérieur et en se rendant compte du vide à ses pieds, la brune poussa un petit cri et recula d’un pas, reflexe inutile étant donné qu’ils n’étaient pas si près du vide en arrivant dans l’écrin de verdure. Une fois que ses yeux se furent réhabitués à la lumière, elle resta ébahie devant la beauté du paysage et du coucher de soleil sur l’estuaire. Elle cligna des yeux mais non, elle était bien là à cet endroit qui lui semblait alors encore plus beau que Roches Aux Runes et presque autant que les Eyrié. L’estuaire, la mer, celui lui rappelait tant son enfance.

Elle jeta un coup d’œil à Lyonel et lui sourit en serrant sa main dans la sienne. Elle n’avait rien à ajouter et cela tombait bien puisqu’il l’embrassa. Instant parfait d’amour absolu entre époux. Faites que cela dure toujours.

__ Essayez vous de me convaincre de faire de Cordial notre résidence d’hiver ? » dit elle en riant une fois le baiser achevé dans la tendresse.

La jeune femme lui caressa la joue en souriant.

__ A moins qu’une telle beauté ne soit la manière dont les Sept nous montrent qu’ils célèbrent cette union et béniront nos ébats d’un fils… »

Ashara recula d’un pas. La brise fraîche de l’estuaire soulevait les mèches libres de ses cheveux, elle en enleva doucement les rubans et en pris un entre son indexe et son pouce, elle le laissa s’envoler vers la mer. Elle en attacha un autre au poignet de Lyonel après avoir déposé un baiser dessus et posa les autres à terre. Elle commença à marcher nonchalamment vers le bois, non sans plonger son regard azur brûlant dans les prunelles grises du Corbray avec un large sourire.
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MessageSujet: Re: [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) [Le Val] Le jardin de l'alliance. (PV Ashara & Lyonel) Icon_minitime29.01.14 10:18


Le rire de la jeune femme était adorable. Le Noire-Epée aimait par-dessus tout l’entendre rire de la sorte. Elle lui avait demandé d’une voix pleine de malice s’il essayait de la convaincre de faire de Cordial leur résidence d’hiver et il avait ri avec elle et l’avait embrassé tendrement avant de reprendre un peu de son sérieux.

– Il me semble que ce serait effectivement une bonne chose ! confessa-t-il enfin. – Maintenant que tu as accordé les Portes de la Lune à Lord Nestor, je pense que nous serions bien ici ! La forteresse est solide et bâtie en surplomb de l’estuaire. Nous avons une position situationnelle stratégiquement irréprochable et l’ouverture sur la mer et les terres nous permettent d’anticiper toutes les difficultés éventuelles… Il sourit à nouveau. – Qu’en penses-tu ?

Ses lèvres vinrent à nouveau irrésistiblement s’unir à celles de son épouse et goûter avidement à la douceur de leur parfum. Elle porta sur sa joue une caresse tendre et lui sourit à son tour.
Elle eut quelques mots pour les Sept et l’espoir par lequel elle se berçait de les voir un jour consacrer leur union en leur offrant un fils.
Il la regarda un instant sans réagir. Bien trop surpris par cette idée pour être capable d’une quelconque réaction intelligente. *Un fils !?* Il n’y avait encore jamais songé. Mais maintenant que la jolie brune en parlait, il considéra l’idée sous un œil neuf et tout ce qui avait jusque là été vide de sens prit soudain un éclat particulier. Un fils ? Un fils... D’elle. Il lui sourit tendrement. L’ours, la brute ivrogne qu’il avait longtemps été venait de disparaître pour de bon. Sous le regard doux et les pensées tendres de sa jeune épouse. Lui le bagarreur, le frondeur, l’irréfléchi voyait se disloquer irrémédiablement tout ce que, jusque-là, était sa vie... Cette insouciance navrante, cette désolante inconséquence, cette façon si agaçante pour mère qu’il avait de vivre au jour le jour sans penser aux conséquences et sans voir plus loin que le bout de son nez...
Oh, certes, il avait bien un peu mûri de puis la mort de Lord Harwyn... C’était incontestable ! Il était devenu plus mesuré et avait essayé de se montrer moins entêté...

Mais jamais il ne lui avait semblé qu’il eût autant évolué comme il le faisait depuis quelques jours et ce mariage inattendu qui le comblait maintenant autant qu’il l’avait répugné dans les heures qui avaient suivi son annonce... Cette petite brune au caractère bien trempé était en train de le changer comme aucune armée, ni aucun combat, ni même comme aucune blessure n’avait su le faire jusqu’à présent ! Il avait appris à la connaître et voilà qu’il était à présent incapable d’imaginer une vie sans celle qu’il avait jadis adoré détester ! Elle n’était décidément pas celle qu’il avait cru et il n’aurait jamais su comment remercier les Sept pour cela. Pour avoir mis la jolie brune sur la route de sa vie chaotique et instable. Elle si douce, si petite et si frêle semblait désormais un roc plus puissant que les Montagnes du Val auquel il avait pu s’ancrer et se stabiliser.

Il l’observa libérer ses longues mèches brunes afin qu’elle s’épanouissent dans la brise du soir. L’un des rubans dont elle venait de délier ses cheveux s’échappa vers l’estuaire en tourbillonnant dans le vent espiègle et semblait crier au Corbray qu’il y avait bien un envol possible avec la Arryn. Celle-ci vint à lui et, après avoir déposé sur lui un baiser délicat, elle attacha l’un des rubans dont elle venait de se défaire au poignet de son époux.
Il ne put résister à l’embrasser à nouveau tant ce geste lui semblait porteur de symbole et de sens.
Il ramassa à leurs pieds l’un des rubans restants et fit de même sur le poignet de son épouse en un geste précautionneux qui, pour lui, voulait dire : « Je veux que tu sois à moi pour la vie ! Je veux que tu m’appartiennes ! Je te veux avec moi pour toujours ! ».

Il plongea une main dans ses cheveux et laissa aller ses doigts contre la nuque si gracieuse de son épouse alors qu’il l’embrassait de nouveau. Sa seconde main vint se poser sur la cambrure de ses reins et l’accompagna doucement dans le mouvement de bascule par lequel il l’amena à s’étendre dans l’herbe à flanc de falaise.
Le soleil empourprait doucement l’horizon et semblait vouloir leur laisser un peu de cette intimité dont ils se voyaient si souvent privés et dont il semblait bien que l’un comme l’autre recherchaient la moindre petite parcelle.

Dans le dos de son épouse, ses doigts épais commencèrent à délier maladroitement les laçages du corsage de la belle brune et ses lèvres gourmandes étaient désormais incapables de se défaire des lèvres délicieuses de la Arryn. Lorsqu’elles y parvenaient, c’était, à l’insu de toute action réfléchie, pour venir s’abreuver de la douceur de la peau d’Ashara ou pour se blottir dans les senteurs étourdissantes de sa peau, de son cou, de sa gorge, de sa poitrine.
Le laçage avait lentement cédé sous les assauts insistants du Noire-Epée et les mains du Sire de Cordial découvraient à présent les épaules de son épouse, la débarrassant peu à peu de tout ce qui le privait d’elle et de son corps, et qui se tenait en obstacle innocent entre lui et le désir qu’il avait d’elle.
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Ashara Arryn




Personnage
Age du personnage: 19 ans
Surnom: Le Faucon Blanc
Métier/Titre(s): Dame des Eyrié et de la Maison Arryn, Suzeraine et protectrice du Val d’Arryn

Ashara Arryn
« Devoir, Force & Honneur »
« ! Pour le Val ! »

Copyright : EdP, tumblr, Jon snow
Citation : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Pseudo : Jul'
Corbeaux : 8678
à Westeros depuis : 16/02/2013
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Ashara fut heureuse d’entendre son Seigneur époux rire à son tour. C’était une chose qu’elle ne trouvait que trop rare en ces heures sombres, mais apprécier le moment présent lui semblait d’autant plus important qu’ils pourraient bientôt tout perdre. Il admit être plutôt pour faire de Cordial leur résidence d’été et avança quelques arguments qui étaient justes mais qui n’effaçaient pas pour autant les doutes de la brune. Après les tendres baisers qu’ils échangèrent alors, elle lui murmura ces fameux doutes et les pensées qui les accompagnaient.

__ Certes, mais c’est un peu loin de la Porte Sanglante et des Eyrié je trouve. Ce sont nos deux places fortes les plus importantes pour les dangers venus de la terre et nous sommes à trois jours de chevauchée de l’une et quatre de l’autre. De plus, même si je sais que, jusqu’à preuve du contraire, tu restes Sire de Cordial, je pense qu’il serait plus sage de confier si ce n’est le titre au moins la gestion du fief à ton frère ainé. La tache de Suzerain du Val risque de te prendre trop de temps et il serait dommage de délaisser la demeure de tes ancêtres, surtout maintenant que vous avez les moyens de la remettre à neuf et de la développer. »

La brune se recula alors un peu et le regarda avec un doux sourire, elle n’attendait pas une réponse immédiate, juste qu’il y réfléchisse. A vrai dire, elle avait bien d’autres choses en tête que de poursuivre cette conversation. Mais il lui semblait que s’il y avait un moment pour lui parler d’une telle affaire, aussi importante et certainement difficile à accepter pour lui, c’était maintenant, alors qu’il était détendu, calme et à l’écoute.

Après qu’elle ait laissé s’envoler un ruban dans la brise d’été du détroit et qu’elle en ait noué un autre autour du poignet du Noire-Épée, son cher et tendre lui en noua un à son tour. Un ruban de satin comme un millier de promesses silencieuses. Aucun mot ne pourrait jamais remplacer cet instant et l’échange de regard qui suivit. Les yeux azurs de la jeune femme étaient emplis d’amour et de bonheur. Elle se souvenait vaguement avoir haït cet homme pour son manque de retenue autant que pour ce qu’avait fait son père. Sans y réfléchir, jamais elle n’aurait pu dire que cela ne faisait que quelques jours qu’elle avait accepté de le laisser entrer dans sa vie à contrecœur avant de se rendre compte que se serait finalement pour sa plus grande joie et une certaine fierté. Mais peu importait désormais, ce qui avait pu se passer entre eux. Ce qui se passait depuis était tellement plus fort et tellement plus réel. Votre rôle de Suzerain de père et d’époux vous prendra bien trop de temps. Si les dieux me prêtent fertilité et ne me tuent pas en couche, je veux bien vous pondre une dizaine d’héritier. se dit elle alors qu’il l’allongeait doucement dans l’herbe.

Ashara n’était pas prête à ne devenir qu’une épouse et une mère. Comment le pourrait-elle, elle était une Arryn, née, éduquée et formée pour gouverner. Et puis il avait tellement besoin d’elle et de ses conseils, elle ne pouvait décemment pas le laisser tout seul face à de telles responsabilités. Un jour peut-être le pourrait-elle, mais il avait encore bien des choses à apprendre. Pas qu’il ne soit pas capable ou assez intelligent, mais il n’était pas comme elle rompu à l’exercice et il était bien trop fier et honorable pour s’en sortir seul. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle tenait à l’accompagner à Port-Real. Sans cela et aussi sans le fait qu’elle l’aimait beaucoup trop pour le laisser partir tout seul dans une ville aussi dangereuse et pleine de tentation, elle serait bien restée ici pour éviter le danger.

Lui prenant le visage dans les mains en l’embrassant passionnément, elle le laissa la déshabiller avant de laisser tomber sa tête en arrière dans un long soupire sous ses baisers qui, le long de son cou albâtre, la faisaient frissonner de désir. Elle remonta les jambes jusqu’à la taille de son époux et laissa ses doigts se perdre dans ses cheveux et sa bouche se mêler à la sienne. Sa respiration, plus profonde et plus rapide gonflait, à un rythme régulier, sa poitrine écrasée contre le torse de son époux et amant. La chaleur de leurs peaux qui se touchaient, se frôlaient, se séparaient pour mieux se coller. Le souffle du jeune homme sur la gorge de la brune dont les cheveux s’étalaient sur le sol. Les lèvres de la jeune femme caressant doucement l’oreille de son amour, son cou, son visage. Sur son visage détendu aux traits souligné par le soleil rasant du soir se lisait la complicité et la confiance, l’envie et l’amour, l’éternité et l’éphémère. Entre les bras de Lyonel, Ashara oubliait tout. Le temps s’arrêtait et le monde n’existait plus. Seul l’amour physique et spirituel comptait, leur amour, lui et elle, leur passion, leurs sentiments, leur fusion, leurs corps, leur mariage, leurs esprits, leur avenir, ensemble. Avec pour seuls témoins, le soleil rougeoyant qui descendait derrière les montagnes et allongeait les ombres, le ciel orangé sillonné de nuages aussi légers que le vol du faucon. La terre entière se réduisait à se petit écrin verdoyant surplombé par le roc gris de la falaise et à pic sur l’estuaire et l’océan qui résumait à lui seul le Val d’Arryn.
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