Cersei rayonnait. Les troubles qui agitaient Westeros la tracassaient mais ils avaient au moins l’avantage d’occuper le conseil restreint. D’après ce qu’Aurore lui avait rapporté, tous les oiseaux de Varys étaient actuellement occupés à essayer de démêler le vrai du faux sur les différentes rumeurs qui courraient dans le royaume. Or, tout ce remue ménage lui donnait l’occasion de s’éclipser sans crainte. Bien entendu, elle devait rester prudente — c’est toujours quand on se croit en sécurité qu’on se fait avoir — mais elle se sentait suffisamment libre pour aller voir son frère.

À vrai dire, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion de se retrouver seul à seul avec lui, de laisser complètement tomber son masque. Il n’y avait qu’avec lui qu’elle pouvait se sentir parfaitement détendu, plus besoin de faux semblants, de rester droite : il la comprenait sans même qu’elle est besoin de prononcer un mot et elle se sentait toujours revigoré. Comme si son simple contact lui permettait de regagner toutes ses forces. Et par les sept, qu’est-ce qu’elle en avait besoin ! La blessure de Myrcella l’avait vraiment marquée et elle virait progressivement dans la paranoïa — non pas qu’elle ne se méfiait pas de tout le monde avant, mais disons que ça devenait presque obsessionnel.

Elle avait tout organisée avec minutie, lui glissant le lieu de rendez-vous à l’oreille la veille après s’être assuré qu’il serait libre, puis elle avait envoyé Aurore réserver la chambre d’une petite auberge pas trop miteuse de la ville. Dans la mesure où sa servante devait se rendre chez elle pour son jour de repos, elle était certaine que personne ne soupçonnerait rien. Le plus délicat restait de sortir du château, sans se faire remarqué… Elle avait finalement opté pour une robe rouge sombre et s’était emmitouflé dans une cape noire en prenant soin de dissimuler ses cheveux sous le capuchon. Comme elle s’y attendait, les gardes ne firent pas plus attention à elle qu’aux autres, et elle put sortir sans encombre, mais elle regretta son escorte à la seconde où elle mit un pied dehors.

Le chemin jusqu’à l’auberge lui paru interminable, tous les coins de rues lui semblaient inquiétant et l’obscurité n’aidant pas, elle devait faire extrêmement attention pour ne pas marcher dans un tas d’immondice chaque fois qu’elle faisait un pas. Elle était en train de se dire à quel point cela serait sordide si elle mourrait tuer par un gueux dans une ruelle sombres de Port-réal quand elle arriva enfin jusqu’au lieu de rendez vous. Après avoir donné quelques piécettes au tenancier pour s’assurer de sa discrétion, elle se glissa à l’étage dans la chambre réservée.

Le mobilier était sommaire, mais les draps semblaient propres et c’est tout ce qui l’importait. Retirant sa cape, et réajustant les cheveux, elle s’assit sur le bord du lit et attendit. Patiemment.

La journée avait été banale comme très souvent, les tours de rondes, les repas avec ses frères de la Garde et bien entendu des réflexions de la part de Robert Barathéon. Une journée des plus ordinaires à la seule exception que lorsque le soleil se couchera, Jaime pourra enfin revoir sa soeur tant aimée.
Personne ne pourrait l'empêcher de sortir cette nuit, personne ne pourrait l'empêcher d'aller au rendez vous et de passer une nuit avec la personne envahit ses rêves et qu'il aime plus que tout. Hélas cet amour ne peut être dévoilé au monde dans lequel ils vivent.

Le soleil était maintenant couché et Port Real ainsi que le donjon rouge devenaient déjà plus calmes et sombres, depuis une fenêtre des appartements de la tour de la Blanche Epée, Jaime regardait la ville qui, peu à peu, s'endormait.
Dans la ville, on pouvait voir quelques petites silhouettes passer d'un endroit à un autre, les marchands qui rangeaient leur affaire déballées pour les revendre le lendemain, des enfants courraient et rentraient rapidement dans leur maison respectives tandis que les hommes du Guet commençaient à marcher au pas dans les petites allées de la ville.

Jaime retirait sa brillante armure dorée et la déposait, pièces par pièces sur le porte armure ressemblant à une croix, l'éclairage des bougies faisait briller les pièces dorées de son armure dans toute la chambre du chevalier. Il enfila des braies pourpres qui étaient maintenant contre les jambes par des lanières de cuirs usées, son doublet était brun et serré à la taille par une ceinture sur laquelle était fixé un fourreau qui contenait une dague que pouvait porter un paysan et dissimula son dos ainsi que son visage par une longue cape munis d'un capuchon dont l'intérieur était noir et l'extérieur un vert très sombre.

Le chevalier descendait la tour de la Blanche Epée calmement et sans bruit jusqu'à l'extérieur du Donjon rouge où il n'avait pas eu à se faire stopper par un homme du Guet, et même si ça avait été le cas, le Régicide aurait facilement dissuadé l'homme de continuer son chemin et faire comme si il ne l'avait pas vu.
Son chemin jusqu'à l'auberge était long, en traversant Culpucier Jaime croisait le regard de différents pauvres et clochards qui dormaient à même le sol à l'extérieur des habitations, bien sur il n'avait pas peur de ces gens là, mais il n'avait pas envie de faire couler du sang alors qu'il se devait de voir sa soeur à l'auberge plus loin.
Jaime arriva enfin à l'auberge où la servante de Cersei avait réservait une chambre et il remarqua que l'auberge avait beau être petite, elle n'en restait pas moins agréable à regarder et le chevalier espérait que l'intérieur soit de même. une fois à l'intérieur, il se dirigea vers l'aubergiste d'un pas assuré et sans regarder si des personnes se trouvaient dans l'auberge mais à constater le calme qui y régnait il se dit qu'il ne devait y avoir personne ou alors des gens très peut bavards.
La tête baissée afin de cacher son visage dans le capuchon, Jaime déposa des pièces sur le comptoir et ordonna à l'aubergiste qu'on lui donne la chambre réservait plus tôt, lequel accepta après un petit temps de réponse dans lequel Jaime comprit que l'aubergiste s'interrogeait sur la présence de l'homme en capuchon dans son établissement mais qu'il est vite revenu à lui même en se disant surement qu'après tout les affaires sont les affaires et du moment qu'il est payé il n'a que faire de l'homme ici.

Jaime monta à l'étage où se trouvait la chambre puis arrivé à la porte, il toqua doucement et ouvrit la porte pour voir que Cersei se trouvait au bord du lit puis il fit un sourire au coin.

Cersei se trouva ridicule de sentir son cœur palpiter si follement dans sa poitrine quand quelques coups discrets se firent entendre, annonçant l’arrivée tant attendue de l’objet de ses désirs. Pour sa défense, il faut dire que la situation se prêtait particulièrement aux mystères et aux charmes ce qui redoublait les égarements de son cœur. Néanmoins, elle se trouvait un peu excessive et n’avez pas envie de ressembler à une adolescente enivré, aussi se ressaisit-t-elle rapidement, et faisant taire cette excitation fiévreuse qui s'était emparée d'elle.

Ces moments de complicité et de tendresses étaient trop rare, elle savait qu’elle devait en savourer chaque miette, et craignait que la nuit ne fut pas assez longue pour satisfaire tous ses projets. Car si bien sûre, c’est son affection qui avait motivé cette rencontre, elle venait à se rendez-vous nourrie de desseins peu glorieux mais dont elle voulait l’instruire, et surtout le convaincre. Tout autre femme qu’elle se serait sans doute sentie mal à l’aise de profiter de la situation pour mieux persuader, mais Cersei était plutôt du genre à profiter de l’occasion sans remord. Qu’elle sache que dans ces moments son frère ne pouvait rien lui refuser – n’avez-t-il pas accepter d’entré dans la garde grâce à une nuit comme celle-là ? – n’enlevait rien au fait qu’elle l’aimait sincèrement, et qu’elle le désirait ardemment.

Quoi qu’il en soit, c’est convaincue que le temps ne filait que trop rapidement, qu’elle décida de se passer de préambule - elle aurait tout loisir de le faire gentiment languir plus tard – et qu’elle se leva d’un mouvement vif pour se jeter dans ses bras et l’embrasser fougueusement. Les mains enfouis dans ses cheveux, elle ne le lâcha que quand le besoin de respirer se fit impérieux. Un peu plus tranquille, elle le dévora des yeux avec un sourire paré de milles expressions et d’une sincérité étonnante qu’elle n’offrait qu’à lui. Malgré ses joues enflammées, c’est avec un calme singulier qu’elle susurra à son oreille : « Je suis tellement heureuse de te voir, mon amour. »

Elle avait faillit dire « mon frère », mais elle s’était reprise suffisamment tôt pour qu’on ne se rende pas compte de son hésitation. Pendant longtemps mêler les deux ne l’avait pas dérangé, et encore aujourd’hui cela ne la gênait pas plus que cela, mais à force de s’entendre dire et répéter quel mal s’était que d’aimer ainsi un membre de sa famille, elle avait finie par préférer dissocier les deux. Il était tantôt son frère, tantôt son amant, mais malgré tout elle n’oubliait pas que ces deux entités ne faisait qu’une, de sorte que cela ne la troublait pas le moins du monde si lui venait à l’appeler « sœur ». De la même manière, elle était parfois bien heureuse qu’il fut les deux à la fois, car elle était persuadée que nul autre que son jumeau ne pouvait la connaître et la comprendre si parfaitement. Les moments où elle était envahi d’une certaine culpabilité était très rare : elle avait tant d’exemples et d’excuses à se fournir pour se justifier, et aujourd’hui ne faisait pas exception : pas un instant elle ne se posa la question de savoir si ce qu’elle faisait était correct ou pas. Il était là, rien que pour elle, rien qu’à elle, ils avaient la nuit tout entière rien que pour eux.
C’est tout ce qui importait.

Voir Cersei assise sur le lit fit bouillir le sang de Jaime qui ne fit qu'un tour et son coeur battait plus vite qu'auparavant.
En l'espace d'une seconde, il eut chaud au ventre et eut une petite pression au ventre en réalisant qu'il allait de nouveau être avec celle qu'il aime tant et qu'il désire depuis qu'il est enfant. La sensation étrange qu'il avait eu au ventre lui rappelait la même sensation qu'il avait eu plusieurs fois étant enfant, quand il revoyait Cersei après avoir rêvé d'elle ou quand ils se retrouvaient après des jours loin l'un de l'autre.

A peine avait il fermé la porte que, lorsqu'il se retourna, il sentit les douces lèvres de Cersei qui venaient violemment s'en prendre aux siennes pour l'embrasser.
Alors que Cersei avait ses mains dans les cheveux de son frère, Jaime ,lui, mis ses mains contre la taille de Cersei qui était si fine et n'avait pas pris en largeur malgré la mise en couche de 4 enfants. Ce que Jaime ressentait pour sa sœur était sincère et il le lui montra en l'embrassant, ne voulant pas quitter sa bouche de la sienne. Dommage que l'air vient à manquer dans ses moments là mais il gardait encore le goût des lèvres de Cersei.

Jaime et Cersei se fixaient dans les yeux, les yeux verts de Cersei qui se posent sur vous ne vous laisse pas indifférents, d'autant plus que le regard de la lionne était envoutant et encore plus quand elle souriait.
Sa chevelure, ses yeux, sa gestuelle, sa voix, sa grâce, son corps, tout ceci attirait Jaime et jamais il ne pourrait s'en passer. Déjà enfant les jumeaux étaient attirés l'un par l'autre et personne au monde ne comprendrait ce qu'il ressente, enlever un jumeau d'un autre procure un vide qu'on ne peut ni expliquer ni remplacer, certains jumeaux peuvent combler ce vide avec une personne dont deviennent amoureux, mais quand votre jumelle est votre amour rien ne peut changer cette personne. D'ailleurs les autres jumeaux ressentaient ils parfois ce que Jaime et Cersei vivaient ?

Quand Cersei vint susurrer à Jaime  « Je suis tellement heureuse de te voir, mon amour. », il fit glisser sa main de la taille jusqu'au visage de Cersei pour passer son pouce sous le menton de Cersei et y fit de petits cercles pour le lui caresser. Jaime lui sourit, il était ravi d'entendre qu'elle était heureuse de le voir et il porta son attention sur la suite "Mon amour" qui lui faisait chaud au cœur même si il savait que ce qu'elle ressentait pour lui était sincère, mais même un Chevalier, Lannister et Régicide aime entendre ces choses.

" Si tu savais comme j'attendais ce moment, mais on doit tous les deux supporter son époux... "

Deux personnes qui s'aiment et qui doivent obéir à une personnes qu'elles détestent n'est pas facile et voir un jour cette personne crever serait le bienvenu. Robert était vraiment un mauvais Roi et mauvais époux, surement aussi un mauvais père, bien qu'on ne puisse pas dire qu'il n'aime pas ses enfants. Mais en qualité de guerrier c'était autre chose, il se démerdait bien mieux sur un champ de bataille avec des idiots à commander, que de s'occuper de sa famille et de son royaume. Aucun Barathéon d'ailleurs pourrait gouverner, Stannis est froid et son honneur le conduirait à se qu'il se coupe lui même son propre membre  si il venait à tromper sa "femme", Renly lui tiendrait plus d'une Reine qu'un Roi, quant à Joffrey...Jaime ne souhaite pas le voir sur le Trône de Fer, cruel, râleur, grande gueule et incapable de faire quelque chose de ses dix doigts, mais comme il est le fils aîné de Robert nul doute que ça sera lui à la mort du gros.

Jaime pris le visage de Cersei à deux mains, il tenait à la fois fermement  le visage de sa sœur dans ses mains et à la fois tendrement pour caresser ses lèvres avec les siennes et, tout en frôlant les lèvres de Cersei pour lui dire :
" Je t'aime Cersei et l'espace d'une nuite oublions ton marri et son cher Ned, oublions tes enfants, Tyrion et tout ce Royaume."

" Si tu savais comme j'attendais ce moment, mais on doit tous les deux supporter ton époux... "

Elle se serait bien passée de penser à Robert, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir pour cette remarque si véridique. Robert l’humiliait constamment avec son comportement d’ivrogne pervers. Non seulement elle mourrait de honte et de dégout chaque fois qu’ils se rendaient en public, mais en plus elle ne tolérait pas son comportement avec elle. Cet homme qui se prétendait roi était tout juste bon à s’occuper d’un bordel. Capricieux, irresponsable et faible il laissait le royaume sombrer à cause de son incompétence. Si elle avait finalement obtenue que l’homme qui avait agressé Myrcella soit condamné à mort pour l’exemple, ce moment l’avait profondément marquée. Elle ne pouvait plus laissé un tel lâche à la tête du pouvoir… Quand à Jaime, elle comprenait aisément son aversion envers lui. En plus de ça, lui aussi devait supporter les répliques acerbes de son roi, et au fond, elle se demandait s’il n’était pas aussi un peu jaloux. Quoi qu’on en dise, Robert était son époux. Elle-même n’avait pas supporté la simple idée qu’il puisse épouser une autre femme…

" Je t'aime Cersei et l'espace d'une nuit oublions ton marri et son cher Ned, oublions tes enfants, Tyrion et tout ce Royaume."

Oublier ses enfants ? Si Cersei pouvait les reléguer au second plan le temps de cette soirée, les oublier lui était absolument impossible. Ils étaient son sang, sa chair, sa raison d’exister. Sans eux, elle se serait jetée du haut du Donjon Rouge depuis longtemps. D’ailleurs, elle ne tiqua nullement sur le « tes ». Si biologiquement ils étaient aussi ceux de Jaime, et officiellement ceux de Robert, elle les avait toujours considérées comme sa fierté personnelle. C’est elle qui les avait accouchés, élevé, surveillé. Les autres pouvaient dire ce qu’ils voulaient, ses enfants étaient les siens, sa lumière, sa responsabilité, son bonheur.

Ne faisant aucune remarque elle se contenta d’acquiescer et se détendit. Jaime avait raison, laisser de côté ses adversaires ne pouvait lui faire que du bien. Malgré tout son machiavélisme, la situation était angoissante. Toujours devoir tout surveiller, s’attendre au pire, se préparer à lutter contre des ennemis aussi surprenant qu’impitoyable. Au fond, elle ne se détendait que rarement, elle cogitait beaucoup… La plus petite rumeur l’angoissées sans qu’elle n’en laisse rien paraitre : elle s’y était habituée, elle était forte et se sentait sûre d’elle. Néanmoins, elle n’oubliait jamais que si quelqu’un venait à prouver sa liaison avec son frère, il en était fini d’elle. Et leur récente rencontre avec le petit Stark n’avait pas aidé à la tranquilliser, sans parler du Val qui s’agitait dangereusement…

Cersei enlaça plus fermement Jaime et l’embrassa à nouveau, plus doucement, plus tendrement. Plus sensuellement aussi. Pourquoi aimer était un crime ?
Jamais Cersei n’avait pu accepter ce fait, tout comme elle n’avait jamais pu tolérer le sexisme omniprésent dans les Sept Royaume. Jamais elle ne pourrait comprendre pourquoi les femmes étaient si méprisée, considérée comme inférieur aux hommes, ni pourquoi elle ne pouvait affectionner sa moitié comme un amant.

Malgré le tendre baiser de Cersei, Jaime sentait que quelque chose la tracassait.
A quoi pouvait-elle penser ? Bien que, vu le caractère de la lionne, elle pensait à une personne qui lui a causait un tord, une servante qui l’a déçue peut être et à qui Cersei a envie de passer les mais autour du cou ? Ou l’angoisse de leur relation secrète ? Tout est possible avec Cersei.

Délicatement, Jaime mit une main contre le dos de son amante en continuant de l’embrasser passionnément et allongea Cersei sur le lit. Il retira ses lèvres de celles de la Lannister et la regarda droit dans les yeux. Jaime avait tant attendu ce moment, son cœur battait fortement pour cet instant qu’il allait savourer avec pour compagnie la seule personne qu’il désire dans ce monde.
Ils devaient se voir en cachette, garder leur amour secret, supporter l’attente d’être enfin tous les deux. C’était certes difficile, mais du coup ils appréciaient plus la chose en question. Les choses interdites sont toujours plus appréciées une fois qu’on y goute.
Leur relation secrète allait être plus forte et leur amour plus sincère.

Jaime fixa sa sœur si magnifique dans sa robe rouge sombre qui faisait ressortir ses yeux verts.
Depuis toujours, Cersei était la plus belle créature qu’il ait vue et beaucoup de femmes de Westeros auraient à apprendre aux côtés de sa jumelle. Et vu certaines laides qui courent, le mariage arrangé n’est pas si horribles finalement pour elles.
La plus belle femme était là, dans la chambre avec Jaime. Il ne pouvait l’épouser mais il l’aimait et la désirait depuis l’enfance.

Lentement, Jaime passa une main sur une joue de Cersei et plaça son pouce sur le menton de cette dernière, comme si il ne voulait jamais lâcher son visage. Elle est à lui après tout.
Il la fixait toujours droit dans les yeux et respirait fortement.
Sa main gauche vint se placer sous les cotes de Cersei tandis que la droite alla sur la poitrine de Cersei pour que Jaime puisse sentir le cœur de sa sœur.
Malgré ce que certains disent, Cersei avait bien un cœur et Jaime le sentait battre contre sa main.
Qu’ils aillent tous brûler pour pouvoir ainsi juger sa sœur sans même la connaitre réellement, elle est la tendresse dont elle peut faire preuve.

Enfin, ses pensées s'envolaient très loin et cessaient de la tracassait. Elle aurait tout le temps d'exposer à Jaime ses inquiétudes plus tard, pour l'instant, elle ne voulait que profiter. Elle répondit avec ardeur à son baiser qu'elle sentait plus passionné, plus charnelle. Elle se laissa glisser sur le lit et en profita pour attirer son frère contre elle. Les yeux mis clos, elle le laissa faire et profita de l'instant. Être là, allongé sur un lit moins inconfortable que ce qu'elle craignait, Jaime au dessus d'elle brûlant de tendresse et de passion, délivrée de ses soucis et de ses frustrations. Elle frissonna quand posa une main sur ses côtes, et plus encore lorsqu'il en glissa une sur son cœur.

Un petit sourire se dessina sur son visage, un peu taquin et très affectueux. Son petit acte de romantisme l'avait amusée, elle avait trop l'habitude de leurs ébats passionnées fait dans une discrétion contraignante. Pour autant, elle choisie de l'imiter. Elle rouvrit complètement les yeux pour les plonger dans les siens, et sans le quitter du regard, sans précipitation, elle laissa ses doigts courir sous sa chemise pour poser à son tour une main sur son cœur. Elle le sentit battre à son tour, fort, vite. Ils étaient à l'unisson tous les deux, toujours. Une harmonie suprême que personne ne pouvait comprendre et ne voulait accepter.

Elle joua un instant sur son torse avant de s'en éloigner pour mieux l'enlacer. Solidement agrippée, elle se redressa légèrement afin de poser des léger baisers sur le creux de son coups. Des dizaines de papillons qu'elle déposait là comme des cadeaux. Puis, elle se laissa retomber en arrière pour le dévisager un peu.

Elle le trouvait beau, plus charmant que n'importe quel homme qu'elle avait eu l'occasion de rencontrer. Au delà des traits de son visage, de ses yeux verts profonds et de ses cheveux scintillants, il dégageait quelque chose. Une force de caractère, un courage, une assurance qu'elle adorait. Jaime était un lion à n'en pas douter.

Il n'y avait pas plus belle vision que celle de la lionne allongée sur le dos, sa longue crinière défaite, ses yeux verts envoutants plongés dans ceux de Jaime et ses courbes si parfaites troublaient toutes les pensés de Jaime.
Il n'avait qu'une envie, déchirer ses vêtements et ceux de Cersei pour se jeter sur elle et ne plus se retenir, ne faire plus qu'un avec elle, il avait envie de la prendre à cet instant même.

Jaime se retenait et essayait de cacher toute la sauvagerie que Cersei lui procurait en le regardant comme elle le faisait.
Le Lion adorait seulement deux choses, les combats et être en compagnie de Cersei, hors cette nuit nulle arme allait être dégainée et il allait enfin pouvoir profiter des moments avec son amante.
Jaime saisit le visage de Cersei entre ses mains pour l'embrasser à nouveau, collant ses lèves à celles de Cersei, il profitait de cet instant si particulier et si rare dont ils avaient tous les deux tant attendu et dont jamais ils ne pourraient se lasser.
Après avoir caressé et joué avec les lèvres de son amante, Jaime se redressa en la regardant toujours droit dans les yeux, son regard dévorait celui de Cersei et il lui sourit au coin des lèvres tout en retirant son haut qui ne servait plus à rien maintenant. La seule matière qu'il adorait avoir contre sa peau était le corps de Cersei. Doux et chaud il offrait la sensation d'être en vie, reflétait la beauté de sa jumelle et son odeur donnait d'agréable frissons.

Maintenant que son haut trainait au sol, Jaime pouvait sentir la fraicheur de la chambre et il se délectait déjà de la façon dont lui et Cersei allait se tenir l'un l'autre à bonne température dans une étreinte passionnée et sincère.
Délicatement, il se glissa sur elle puis l'embrassa au cou et à la clavicule à plusieurs reprises tout en sentant son envie de plus en plus intense.
Jaime glissa sa main droite sur la cheville de Cersei et remonta délicatement le long de la douce cuisse de sa moitié, accompagné dans son mouvement, d'une partie de la robe de Cersei.

" N'attendons plus, j'ai envie de toi. "

Murmurait il à Cersei, son visage collé dans le cou de sa soeur, humectant son parfum.