Tournée contre le soleil, ont habillais déjà la pauvre enfant de voiles et de parures .. Elle restait silencieuse et n'accordais que peu d'importance au vent chaud soufflant contre sa poitrine .Elle leva les bras, se tourna ,et redressa machinalement la tête. Tout ceci ce déroulant dans un silence presque habituelle et pesant pour chacune de ses suivantes . Elles étaient minutieuses et travaillaient avec délicatesse ( prenant un soin presque effrayant à ne pas comtempler la jeune fille ). Tout ce faisait bien selon l'usage de sa grand mère Georjina .. " Aucuns mots , et aucuns regards pour les gens de la populace "Quelques parures, des colliers de pierres et cela semblait ne jamais prendre fin.. Le rituel avait cette fois si duré plusieurs heures pour satisfaire la vieille folle . Quittant sa sompteuse chambre avant de se diriger vers le petit salon, elle attendit son père qui ,comme à son habitude, tenait à vérifier sa tenue sous la coupe de sa belle mère.

Quelques servantes étaient également dans la salle. Elle restaient silencieuses , scrutant inquiète la réaction de l'homme comme si leur vie en dépendait. Stafford inspectait avec une infime minutie sa fille. Il tira quelques colliers ici et là , tourna un instant autour d'elle puis l'embrassa sur le front ( ou du moins embrassa la soie qui enveloppait le haut de son visage ). Beaucoup pense que l'amour d'un père pousse à certaine choses inévitable pour leur fille.. Néanmoins petit chat ne savais plus quelle sentiment avoir à l'égard de ce père . Elle savait reconnaître la lueur de regret qui traversait de temps à autre son regard à chaque vérification , mais guère plus..

Ah ! les tournois ... À cette occasion,bon nombre de gens nobles avait sorti leur habits de" lumière", mais Myrielle était bien la seule à trouver la choses plutôt ennuyeuse et désolante de goût.. Elle qui avait si chaud sous ses parures.. et puis bon nombre la voyait comme un mystère ... Stafford son père fêtait en ce jour son quarante ième anniversaire..Ont fit donc , pour l'usage amener quelques danseuses , quelques musiciens .. Puis ont annonça enfin la jeune Myrielle après ses aînés qui fit son entrer dans un silence presque respectueux devant la foule. La suite fut d'ailleurs un peu prévisible, si je vous avait dit que Myrielle préférait un bon livre à tout cela ..<< Père, dit t-elle en le saluant après s'être levée, puis-je me retirer un instant ? >> Ce dernier accepta par un mouvement de tête sans regarder la jeune donzelle s'éloigner de la foule. Petit chat ne s'éloigna pas très longtemps, ( il faut dire qu'elle n'en eu pas le temps ..) car ce fut au détour d'un petit chemin seule et perdue que son regard, pour le moment aspirer par son roman récemment ouvert , rendit invisible les trois hommes étranges surgissant sur chemin..

<< Salut mam'zelle.. >> avait commencé par marmonné le premier aux dents jaunes.. << Elle est de la haute mon gars ! >> s'exclama le second fièrement.. << Lannister.. >> termina le dernier ..Si tôt chose faite, le troupeau assoiffé de plaisir n'eu alors qu'à se jetter sur la jeune proie arrachant soie et parures de son corps chétif ..

J’avais quitté mon Conflans natal pour d’autres terres plus hospitalières, en attendant que passe l’orage… Ou plutôt les hommes du brave seigneur chargé de me retrouver et de me faire la peau. Parfois, ça fait du bien de changer d’air. Et pour mieux brouiller les pistes, je m’étais fourré directement dans la gueule du lion. En effet, quel criminel notoire se rendrait sur les terres d’une famille aussi puissante que les Lannister, et donc un endroit bien tenu, où circulaient maints lames-liges et autres preux chevaliers ? Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, ils étaient tous partis festoyer, et s’amuser autour de la lice où se tenait le dernier tournoi en date.

Oh, il y aurait bien quelques brigands venus faire les poches des badauds sur place c’était certain. Moi, je préférais attendre qu’ils aient bien bu et bien mangé, qu’ils soient trop lourds pour me pourchasser avant d’attaquer. Je n’avais plus la force de mes vingt ans, et il faut savoir s’adapter. En plus, certains repartaient les poches bien pleines après avoir parié sur le bon cheval. Ou le bon chevalier, ce qui revient souvent au même, au vu de l’intelligence cachée sous les heaumes bosselés. Toujours est-il que je ne faisais pas partie de la foule, ce jour-là. Et je remarquai rapidement que je n’étais pas le seul à avoir pensé à attendre que la proie vienne à moi plutôt que de la pourchasser. Je me tenais aux abords d’un chemin qui n’était pour l’instant pas emprunté mais qui serait bondé une fois le tournoi terminé, quand je remarquai trois hommes qui devaient être des collègues ; sinon, que feraient-ils d’autre à cet endroit à ce moment de la journée ? Et comme moi, ils observaient et écoutaient les bruits de la foule lointaine, attendant avec plus ou moins de patience que se terminent les jeux. Je m’éloignai sans me faire repérer, inutile de les déranger, je ne braconne pas sur le territoire des autres. Je préférais rester en solo ; on a moins à partager quand il s’agit de butin, et on ne se retrouve pas enfermé dans une geôle humide à cause des erreurs stupides d’un collègue trop bête pour réfléchir avant d’agir. Je pestai intérieurement ; il faudrait que je me trouve un secteur en amont de ces crétins pour m’approvisionner, sinon, il ne me resterait que des copeaux à voler quand viendrait ma chance. Et ils étaient trois. Si je voulais qu’il me reste quelque chose, j’avais intérêt à chercher ailleurs.

J’avais à peine fait deux pas quand j’entendis la voix des malandrins qui venaient de repérer une victime. Et en plus, ils avaient choisi le meilleur coin pour pêcher le bourgeois ! J’allais continuer mon chemin quand j’en entendis un déclarer fièrement : « Lannister ! » Des gars du coin, pour reconnaître quelqu’un ainsi.

Je m’arrêtai et me retournai, avant de foncer au pas de charge sur les trois imbéciles. Bande d’idiots ! Ils ne se rendaient pas compte de ce qu’ils étaient en train de faire ?! Je rentrai dans le lard du plus proche, prenant soin de frapper du manche et du dos de ma hache pour ne pas les tuer, mais sans les ménager non plus. Ils auraient peut-être des côtes brisées et certainement plusieurs contusions, mais ça leur servirait de leçon. Ces crétins allaient nous attirer la garde sur le dos ! Une fois la demoiselle dépouillée, on trouverait le corps et on ferait ratisser la forêt, et après, on irait se planquer où, nous !? Eux avaient leurs planques, moi aucune qui vaille la peine d’être mentionnée. Cela ferait bien sûr un coup d’éclat, assez d’argent pour se vautrer dans les tavernes ou les bordels pendant des jours voire des mois, mais ma tête vaut plus que ça. Du moins, c’est mon avis.

Je les avertis d’un « Dégagez, canailles ! » en espérant qu’ils comprendraient que je leur laissais la chance de partir sans coup férir. Mais ils ne bougèrent pas et je fus sur eux avant qu’ils aient eu le temps de faire autre chose que de me regarder bêtement. Il faut dire que vu ma mise je ne ressemblais guère aux gardes bien payés des nobles qu’on peut trouver dans le coin. Pantalon et tunique en lin rapiécés et presque propres, et une hache qui tenait plus de l’outil que de l’arme de guerre. Normal, puisque c’était le cas... Je portais aussi une cape en laine verte délavée, et la fameuse épée qui ne me quittait que rarement ; même si j’aurais été bien en peine de devoir m’en servir.

Je n’hésitai guère à frapper, profitant de la surprise pour en mettre deux hors d’état de nuire, assommés. Malheureusement, le troisième était plus vif que ses compères, et eut le temps de voir ma tête avant de se décider à détaler et à laisser ses pauvres compagnons à ma merci. Il me prendrait peut-être pour un des hommes de la demoiselle… Avec beaucoup de chance. Je l’espérais, parce que si on se recroisait par la suite, il ne me porterait certainement pas dans son cœur, même si je venais de leur sauver la vie à tous les trois.

Après avoir jeté un œil aux collègues endormis et quand je fus certain qu’il n’y avait plus de danger immédiat, pas plus que de gardes à proximité, je me retournai vers la Lannister, sans trop savoir quoi lui dire. Je parlais rarement à ce genre de personnage haut placé sur l'échelle sociale.

« Ça va, ma Dame ? Pas blessée ? »

Je détaillai la demoiselle rapidement avant de reporter mon attention sur les alentours et jugeai qu’effectivement, les autres auraient pu vivre un bon moment sur les réserves fournies par la moitié des bijoux qu’elle trimbalait en plus de pouvoir se vanter d’avoir baisé une dame de la haute. Quelle inconsciente de se balader ainsi seule avec le poids de sa rançon et peut-être même plus sur le dos! J'aurais peut-être dû m'associer aux autres, finalement... Mais il était trop tard pour les regrets.

Nous y étions: Myrielle avait désormais perdu dans ses propres agissement .."Bien fait !" disait alors une petite voix aigu dans son esprit. " Ton père sera surement content tiens ! ". Eux n'avaient eu cas dérobé or et bijoux, mais fort heureusement ils n'eurent pas le temps de lui voler autre choses. Myrielle à terre, les genoux sales et les joues rouges, crut d'abord que celui qui s'avança après plus ample pas ne poursuive leur oeuvre à son tour. Les lèvres saignante et la mine désolé Myrielle resta alors à terre. Elle était un peu choquer , mais cela s'expliquait facilement . La moindre brise de vent aurait même pu la faire pliée d'avantage . Pauvre sotte qu'elle était ! .. Myrielle était pourtant de nature prude et logique d'ordinaire !. Après tout .., certains disent que les femmes ne connaissait pas la mesure des choses et même si la Lannister ne croyait pas en cela elle croyait au moins qu'elle avait eu ce qu'elle méritait . Notre petit chat n'était que bêtises lorsqu'elle se trouvait sous les coups de sa curiosité maladive ! mais qui mieux que les lion connaissent les cages après tout..

Néanmoins, ce fut sans doute sous l'effet du choc que Myrielle recula au mots de l'homme qui s'avançait devant elle. Elle traîna son petit corps en arrière puis le fixa un instant en tentant de déceler un peu de bienveillance . Non , lui ne pouvait pas mentir , elle ne voulais pas le croire . Noble, servant , Bâtards.. Myrielle ce fichait pas mal de ces choses là ! Et au diable si eux la jugeait trop "noble" pour mentir sur cela. C'était une enfant de part ses peu de vision du monde, mais elle était déjà une femme d'esprit et d'honneur si l'ont considérait la fiabilité de ses actes .Ainsi, elle regarda autour d'elle surveillant les alentours craintive. « Ça va, ma Dame ? Pas blessée ? »

<< Oui je.. je vous remarcie .. >> Fit subitement Myrielle en arrêtant de le fixer avec attention. Redressant comme elle le pouvait son petit corps, la Lannister fut d'ailleurs assez surprise quant à juger l'ossature imposante de ce sauveur si particulier lorsqu'elle pu enfin le voir sans l'effet du "choc". Elle lui sourit un petit peu, massa sa tignasse puis fut surprise par un simple frémissement de longues herbes à ses coté . ( c'était assez désolant ..) pendant un temps nous aurions pu dire que Myrielle Lannister avait perdue l'esprit ! en revanche sa conscience elle .. en avait prit un sacré coup

Se remettant donc sur ces jambes après maintes et maintes sanglots, Myrielle regarda l'inconnu presque désolée et le remercia << Merci pour votre courage mon ami , dit t-elle alors esquissant un sourire timide et impressionné, ces hommes auraient pu aller assez loin sans votre intervention >> Déclara t-elle avec sincérité et admiration. C'était assez facile de dire ça.. et à vrai dire Myrielle s'attendait aussi à ce qu'il souffle devant discour mile fois répété lors des sauvetage de demoiselle ! La seule différence à noter restait tout de même ce qui suiva << Pourrait-je connaitre votre nom ? afin dans mettre un sur celui de l'homme qui ma sauvée ? Je me doute que ce genre de discours doivent vous sembler .. "attendu" dans de tel circonstance, mais croyez moi monsieur si je vous dit que ma gratitude et mon respect son sincère >> Dit t-elle à la courageuse de mettre une jolie voix sur ses phrases dans cette tenue..

D'ailleurs, ce fut alors presque machinalement que le voyant saignez au bras, Myrielle se s'osa à une petite exclamation << Vous saignez mon pauvre ami >> dit t-elle la jeune femme d'une voix maternelle en osant lui proposer le reste de ses soierie pour bander son bras. Elle qui passait sa vie à lire avait toujours eu en elle l'art et la manière de savoir presque tout faire..

La pauvre recula en entendant ma voix et semblait sous le choc, ce que je pouvais comprendre. Heureusement, les autres n’avaient pas eu le temps de l’amocher de trop, même si elle saignait apparemment un peu à la lèvre. Ce qui m’inquiétait plus était le fait qu’un des trois ait pu s’échapper. Il pourrait ramener de l’aide, s’il était téméraire. Peu de chance qu’il le fasse, mais on ne sait jamais. Tout seul, je n’arriverais pas à protéger quiconque, ni moi, ni l’autre donzelle. On devait bouger et rapidement. Je restai à distance raisonnable, pour ne pas effrayer la demoiselle plus que nécessaire. Se faire rappeler que le monde ne tourne pas toujours comment on le veut doit faire une drôle d’impression ; et pour elle le retour à la réalité avait été violent. Ces nobles!… Je ne savais même pas comment terminer cette phrase de manière polie.

Elle finit par se relever, et me remercier. Je secouai la tête. Croyait-elle que je passais ma vie à sauver des filles de méchants brigands ? C’était une première pour moi aussi. Et honnêtement, j’étais un peu surpris qu’une noble de haute famille prenne la peine de me remercier, moi qui n’avait aucun nom derrière mon prénom ni aucun domaine si on exceptait la chaumière où vivaient aujourd’hui ma femme et mes enfants. Et encore, j’évitais de m’y rendre trop souvent. « On m’appelle Raff, Ma Dame, » J’ajoutai, un peu sèchement, « et vous êtes la première que je sauve de ce genre de situation. » La seule assez bête pour se balader seule à l’écart, sans gardes du corps et avec une fortune sur le dos. Si j’avais été son père, elle en aurait entendu des vertes et des pas mûres, mais je n’avais rien à lui dire, et c’était probablement mieux ainsi.

Je gardai un œil sur mes malheureux collègues, et me dit qu’on ferait bien de ne pas traîner plus longtemps dans les parages. C’est là qu’elle me fit remarquer que j’étais blessé. Ah ?!Surpris, je baissai les yeux pour voir la manche droite de ma tunique zébrée de rouge. La fièvre du combat m’avait fait ignorer ça, mais la douleur ne tarda pas à se rappeler à mon bon souvenir maintenant que le danger était écarté. Pour un temps.

La Lannister commença alors à s’occuper de la plaie, mais quand elle voulut faire un bandage, je me retins de hurler, me contentant de prendre un ton horrifié, et en la regardant avec de grands yeux ronds,

« Vous n’allez pas utiliser ça » dis-je en pointant un doigt valide vers un morceau de soie, « pour faire un bandage !? » C’était de la soie, par les Dieux ! De la soie ! Même déchirée elle aurait pu l’utiliser pour en faire des mouchoirs, des rubans, au pire du fil pour coudre une autre robe… Mais on ne gaspille pas des objets de valeur ainsi ! La manche de ma tunique pouvait tout aussi bien convenir, qu’est-ce qui lui prenait ? Elle avait pris un coup sur la tête en tombant ou quoi ? Je décidai de lui expliquer, au cas où elle n’aurait pas compris,

« Un morceau de ma tunique servira tout aussi bien, et au moins si ça se tache, ce ne sera pas trop grave. Nous devrions nous éloigner avant que ces deux là ne se réveillent. Ou que leur copain ne ramène des renforts. Je ne me sens pas prêt à affronter une horde de brigands. » Je me ferais peut-être passer pour un poltron, mais au moins, j’aurais la vie sauve, et la fille aussi. Mais d’abord… Je me baissai pour ramasser les effets personnels des deux hommes allongés par terre et les alléger de leur bourse. Cela leur apprendrait à ne pas s’attaquer à plus fort qu’eux, et moi, je serais dédommagé pour ma blessure. Je leur subtilisai aussi leurs dagues, tant qu'à faire, c'était toujours bon à prendre, et cela éviterait qu'on se retrouve avec l'une d'elles plantée dans le dos.

Je la regardai, immobile, en attendant de voir ce qu’elle pensait de mon idée.

La pauvre enfant resta longuement fixe sur ses mains. Combien d'hommes avaient t-ils bien pu tuer dans ses meilleurs jours ? se disait t-elle. Vingt ? , Trente ?, Myrielle observait son sauveur avec une idée bien étrange en tête. Le tout de son sauvetage la ramenant sans cesse à son erreur qu'elle voulue crier au monde entier tant elle en avait des remords. Elle se frotta timide la joue, puis elle regarda l'homme s'abaisser pour subtilser quelques bien à ses ravisseurs laisser sur place. Arf.. "Oeil pour oeil, dent pour dent" c'était aussi l'un des fondement de la lois du plus et de ce monde. Myrielle le laissa donc à son oeuvre souriant même de ce petit supplément bien mériter. Elle croisa le regard profond de Raff puis en passant une main timide dans ce qui restait de sa robe, fut presque surprise d'y découvrir quelques reste de pierres précieuse venant de son collier. 

La mine songeuse, petit chat zieuta Raff, puis le sol, puis encore Raff avant d'oser attraper lentement sa main pour y déposer le bien. << Je suis sur que vous avez des enfants, une femme,  une famille.., ou du moins des gens à satisfaire . Accepter au moins cela pour eux et en gage de ma reconnaissance  >> Dit Myrielle avec espérance. Raff avait de l'honneur dans sa démarche, Myrielle aurait au moins eu la chance de connaître une fois l'interprétation du terme "dignité" dans toute sa splendeur.

 Elle fixa longuement la petite pierre rouge et luisante brillant dans sa main, elle n'espérait pas moins qu'il accepte et qu'il rangerait un temps sa crainte des "grandes gens" pour la reconnaissance d'une enfant. Une minutes, deux , trois , Myrielle laissa passer le silence tout en insistant pour le seconder dans la préparation du bandage de sa blessure.

 Au diable la soie ! Une fois réduise en miette, qui ce souciait de la valeur d'un tissu ? Il faut dire que Myrielle n'avait jamais connue la misère et même si elle n'aimait pas la regarder sans agir.. Ce fut donc dépiter que Myrielle attrapa le morceau de tunique de Raff et s'agenouilla pour commencer son ouvrage. Un ruban dessus, un ruban dessous et encore un autre, Myrielle veillait à la bonne exécution de son oeuvre en utilisant tout le savoir que lui avait procurer ses livres. La vue du sang ne lui faisait rien, il faut qu'une femme en voit autant, sinon plus que certaines hommes.. << D'où venez-vous Raff ? mon intuition me dit que l'Ouest n'est pas votre terre natale ..  Questionna alors Myrielle curieuse et en se rendant compte d'une certaine différence indescriptible inscrite sur le parler et l'allure de son sauveur >> Myrielle penchait depuis un moment sur un homme du conflans, mais l'erreur pouvait être permise en ces temps ou les saisons ce confondait aussi bien que les bonne gens.

 La petite Lannister essuya donc le reste du sang sur sa robe, sachant au finale que c'était elle qui aurait du sang sur les mains. Pour l'heure, elle s'en fichait, car elle ne risquait rien , si ça n'est un gros mensonge à l'égard de son père.. Elle serra rapidement la fin de son bandage et fignola quelques détails avant de laisser Raff se relever.. << Vous ai-je fait mal ? , demanda t-elle soucieuse et bienséante, cela fait déjà longtemps que j'ai lu l'application du bandage dans mes ouvrages, j'espère qu'il ne vous serre pas trop ? >> Myrielle scruta son ouvrage encore inquiète et attendant la réaction de Raff avec intérêt..