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[Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre)

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MessageSujet: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime23.05.13 1:29

Une journée magnifique s’annonçait aujourd’hui et Diana était déjà réveillée pour se rendre au marché. En fait, ce n’était pas vraiment ce qu’elle avait prévu, mais une lettre transportée par un corbeau et livrée par le mestre de la maison ne lui donna pas vraiment le choix. Un mot, rien de plus simple, qui venait sûrement de son commandeur pour qu’elle aille guetter tout ce qui pouvait avoir l’air de suspect. Tout ce qu’il semblait vouloir c’était des informations sans aucun but initial. Donc, elle allait pouvoir en profiter pour se promener, profiter du beau temps et peut-être même acheter quelque chose d’intéressant. Cela faisait absolument longtemps que Diana n’avait pas pensé à se faire plaisir avec une petite dépense inutile. De plus, elle devait avouer qu’il lui plaisait de s’offrir un petit foulard qu’elle pourra mettre dans la journée histoire d’amener de la coquetterie dans ses journées. Coquetterie complètement absente de sa vie quotidienne. À part aider son frère dans le domaine et garder ses enfants, elle faisait son travail d’espionne 24 heures du 24 ce qui ne lui rendait pas la vie bien facile. Toutefois, c’était la seule chose qui l’a faisait sentir différente des autres avec son avenir entre les mains.

Alors, une fois certaine de sa destination de la journée, elle en avisa son frère, revêtit une longue robe à manche courte sertie de fils d’or et d’argent sur les coutures. La robe était simple telle la jeune lady qui l’a portait et confortable pour une longue marche. Un couteau pouvait facilement se cacher sous les pends de la robe ce qui était merveilleux pour une jeune combattante comme elle. Dans son sac en bandoulière, elle prit son argent et finit par partir pour le marché.

La marche était longue, mais agréable. Le vent n’était pas très fort et le soleil rougeoyait doucement ses bras nus et vulnérables. Une fois arrivés à destination, tous ses sens se mirent en alerte. L’espionne devait absolument déceler toute forme suspecte et faire son travail comme il faut. Tout cela sans se faire prendre. De toute façon, qui penserait que la jeune Diana Delaney, aussi simplette et fragile qu’elle puisse être pourrait venir déranger leur vie quotidienne? Personne en tout cas. La voilà qui regarde les multiples outils, la nourriture et les vêtements répandus dans les rues principales du marché. En restant à l’affut de tout ce qui se tramait autour d’elle, Diana trouvait le temps de regarder les beaux foulards. Ils étaient si fins et si colorés! La vendeuse admirait la jeune lady en se disant qu’avec un peu de chance, elle se ferait beaucoup plus d’argent aujourd’hui que les autres journées... une lady qui visite sa boutique de fortune était très rare. Diana s’efforçait de les regarder en souriant d’un air béat tout en se demandant si elle devait dépenser un peu d’argent dans cette folie.
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime23.05.13 3:22

Aaliyah était revenue de Roches-aux-Runes il y avait de cela trois jours, et ele les avait passé allongée dans son lit, à l'auberge d'Hautjardin. Oui, son humble auberge, mais aussi sa maison. Elle avait faite longue route et Aaliyah s'était complètement vidée d'énergie. Ce matin là, la jeune femme fut réveillée par la langue râpeuse d'Azuria, son chien de chasse qu'elle a adopté à Vivesaigues en revenant vers le Bief. Le chien gambadait dans une clairière environnante et lorsqu'elle attira l'Attention d'Aaliyah, la chienne était en train de chasser du petit gibier. Décidément, avait pensé Aaliyah, ce chien n'as pas de maître. Il doit être sauvage ou simplement perdue. La jeune jouvencelle avait dégainée son arc et avait décochée une flèche en direction du lièvre qu'Azuria tentait de tuer. La flèche avait transpercé la peau du lapin et surprise, Azuria s'était retournée vers Aaliyah. Elle avait approchée doucement le canin et vit qu'elle était anormalement maigre pour un chien. Aaliyah devina qu'elle n'Avait pas mangé depuis quelques jours. Elle se précipita d'enlever la flèche de sa proie et partagea ce jour là son repas avec Azuria. Puis, c'était devenue son chien.

La langue rude du chien lècha la joue rose d'Aaliyah en laissant sur sa peau douce une affreuse traîne de bave chaude. Son réveil ne fut pas complètement désagréable. Aaliyah esquissa un sourire niais et ne put s'empêcher de rire un peu en voyant l'expression excitée et enjouée d'Azuria. Aaliyah se leva, puis entreprit de caresser le cou poilu de son animal domestiqué. À moitié réveillée, les yeux encore entrouvert, Aaliyah se vêtit d'une robe simple, d'un bleu pâle mais radieux. Elle tressa ses cheveux blonds. Ensuite, elle prit son sac de tissus et sortit de son petit chez-elle en compagnie d'Azuria. Direction, le marché, fidèle à son habitude.

Il faisait très beau aujourd'hui. Le soleil illuminait le ciel et les nuages s'étaient estompé, donnant à Hautjardin une teinte de jaune et d'orangé. Les champs de blés brillaient alentour de la ville ainsi que les têtes blondes qui se promenaient dans le marché de la capitale du Bief. Beaucoup d'habitants circulaient dans le marché aujourd'hui et Aaliyah se disait que ce serait une très bonne idée pour s'installer et tenter de vendre ses produits artisanaux à des touristes ou à ses clients habituels.

Alors que la jeune femme se dirigeait vers le comptoir des sucreries, elle vit un visage familier du côté des artisans de foulards. Ses longs cheveux bruns et bouclés, Aaliyah pourrait les reconnaître d'un lieue à la ronde. Avec cette stature, qui ressemblait vaguement à la sienne, il ne pouvait s'agir nulle d'autre que de Diana. Sa demie-soeur semblait hésiter entre deux foulards, qui selon l'opinion d'Aaliyah, étaient magnifiques. Elle tendit le foulard bleu royal aux filons d'argents vers Diana en lui disant:

- Celui-ci fait ressortir tes yeux.

Aaliyah lui adressa un sourire franc et lorsque leurs regards se croisèrent, elle lui exprima sa joie de la revoir après une longue année sombre. De son côté, Azuria s'était assise à côté de sa maîtresse et attendait patiamment.

- Que je suis heureuse de te revoir, Diana, dit sa demie-soeur avec sincérité. Tu m'as vraiment manquée.

Azuria émit un aboiement enjoué, ce qui causa un petit rire cristallin de la part d'Aaliyah. Elle se souvint qu'elle tenait le foulard bleu dans ses mains puis, l'enroula alentour du cou de Diana amicalement.
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime23.05.13 14:49

Les flammes grandissaient à mon regard qui peu à peu s'éloignait de ce qui avait été mon foyer. J'avançais et pourtant je ne pouvais m'arrêter de nouveau pour contempler l'immensité du feu qui embrasait la demeure qui m'avait vu naître. Je ne contrôlais pas mes mouvements, seul le crépitement incessant du feu sur la demeure se détruisant dans un bruit répétitif et sourd venait à mes oreilles. Soudain, mes yeux s'ouvrèrent subitement. Ils contemplaient dans un silence sépulcrale le haut plafond de ce lieu si inconnu à mes yeux.

Encore ce souvenir...Lâchais je mollement reprenant mes esprits encore peu habitué à cet espace qui était aujourd'hui le mien. De part mon rang nouvellement acquis de chevalier au service du seigneur Tyrell j'avais droit à ma chambre personnel vivant près de la cour au cas ou mon seigneur aurait besoin de mes services. Ainsi je me résignais à me lever prenant le temps de manger quelque chose. J'avais encore du mal à m’accoutumer à ce climat supérieure à tout ce que j'avais connu jusqu'ici. S'en était déstabilisant, mais cela viendrait avec le temps. Je me regardais un court instant dans un miroir peu extravagant, s'était même tout le contraire, il était des plus simples de ceux que j'avais pu voir. La vie est plaisante, mais je n'en changerai pas mes habitudes pour autant. J'attrapais mon épée, la sortant délicatement de mon fourreau mes yeux contemplant les inscriptions suivantes, " Fier et Rusé " souriant légèrement bien que contenant ma tristesse de n'avoir plus aucune famille. Ni mon père ni ma malheureuse mère n'ont assistés à la cérémonie ou je suis devenu chevalier.
C'est sur cette pensé, que je sortais de mes appartements munit de mon épée solidement tenu par mon baudrier de cuire et rattaché à mon ceinturon. Je portais une cotte de maille légère et courte m'arrivant à la taille enfilant mon gambison en cuire brun par dessus.

Spoiler:

Mes vêtements étaient des plus simples. On aurait pu me prendre pour un de ces rustres venant du Nord bien que je sois propre sur moi et que j'avais une légère barbe de trois ou quatre jours maintenant. Je pensais que la moindre des choses à faire étant au service de la maison Tyrell serait de porter une ou deux tenues plus "extravagante" et plus "raffinée" bien que j'avais le gout pour les choses simples. Après avoir fait un détour vers les écuries ou mon cheval était entretenu avec soins je m'apprêtais à prendre l'air. La journée était propice, le soleil resplendissant illuminait tout Hautjardin en faisant une cité prestigieuse et radieuse ne pouvant être concurrencée dans tout le Bief et au delà de ses frontières.

Nous étions jour de marché, une bonne nouvelle moi qui avait presque le mal du pays entouré de toutes ces servantes, ces nobles et autres personnes distinguées auxquels j'avais encore du mal à m'accommoder. Les gens du peuple voila ceux qui ne me jugerons pas par rapport à mes habits ou par mon statut sociale. Une pensé bien naïve de ma part contenu du fait que j'étais aujourd'hui chevalier et qu'ils auraient aujourd'hui à mon un égard un certains respect mêlant crainte et angoisse à la fois à mon passage. Mes habitudes se tournèrent très vite vers les ustensiles des maîtres forgeron épiant le travail minutieux qui avait été fournis sur ces outils, ces armes et autres objets. Mais la raison pour laquelle j'étais venu était celle de trouver des vêtements plus "appropriés" pour la cour. Fier de mes origines et de mes gouts je ne voulais pas me fondre dans la masse sinon pour ne plus me faire remarqué des jeunes courtisanes qui allaient et venaient dans le château. Je devais d'abord me trouver des vêtements aux pigments sombres mais élégants. Je devrais aussi passé la commande à une brodeuse pour y broder le symbole de ma famille, un renard noir à la figure fier. J’abordais un marchand de tissu d'une manière naturelle et respectueuse posant ma main gauche sur le pommeau de mon épée.

Salutation à toi commerçant, j'aimerai m'entretenir avec toi si tu as du temps à me consacrer ?

Le commerçant était distingué par ses vêtements mille fois plus raffinés que les miens, il sortit la tête de ses draps et tissus aux couleurs chatoyantes acquiesçant d'un bref signe de tête me dévisageant un instant comprenant de quel stature et de quel rang j'étais.

Commerçant: Bien sur ser, que puis je pour vous ?

Je lui expliquais vaguement la situation, un chien aboyais juste à côté de nous et le vacarme naturelle du marché n'aidait pas à se faire comprendre. Je lui montrais sur le haut de mon gambison au niveau de ma poitrine sur le côté gauche le renard noir et poursuivait ma discutions d'un ton un peu plus fort.

J'aimerai savoir si tu pourrais me broder ce symbole sur mes vêtements ? Après leur achat bien sur je payerai ce qu'il faut.

J'avais encore l'habitude de justifier que j'étais de ces honnêtes gens qui payent sans en négocier le prix malgré que je sois chevalier à présent et qu'il ne m'aurait surement jamais demandé si j'avais de quoi payer ce que je lui demandais.

Commerçant: Pour les vêtements ser, je pourrais vous satisfaire mais pour la broderie impossible. Je suis commerçant de tissus pas brodeuse sans vouloir vous offenser.

J’acquiesçais d'un sourire léger comprenant la situation. Un peu déçu de ne pouvoir satisfaire mes deux demandes en même temps je devais me résigner à trouver une broderie dans cet océan humain pullulant dans les rues. Avant de m'éloigner du commerce je posais une dernière question à celui ci.

Saurais tu ou je pourrais trouver une broderie ? Une brodeuse de bonne réputation ?

Le commerçant répondit d'un signe de tête négatif ce qui m'affligeait et m'agaçait sur le coup. Que penserai les gens de la cour habillé de la sorte ?

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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime24.05.13 3:22

Du coin de l’œil, je remarquais un autre foulard bien plus beau que les autres que j’avais vu jusqu’à maintenant. Il était bleu avec des filons d’argent et Diana le tenait doucement entre ses mains pour le comparer aux autres qu’elle avait vus il y a quelques secondes. De ses yeux vigilants, elle évaluait le tissu et elle ne savait pas trop lequel choisir. Bien sûr, le foulard bleu était magnifique, mais il ne fallait pas faire les achats sur un coup de tête. En repensant à sa « mission », Diana se trouvait ridicule de vivre un débat intérieur aussi grand seulement pour deux bouts de tissus. « J’ai mieux à faire bon sang! Qu’est-ce qui me prend? » Exaspérée, elle reposa l’objet de son désir sur la table, avant qu’une main inconnue vienne le prendre.

— Celui-ci fait ressortir tes yeux.

Cette voix, ce visage et ce regard, je pouvais le reconnaître entre mille. Ma sœur, que je n’avais pas vue depuis des lustres, se tenait devant moi, le sourire aux lèvres et le regard pleins d’amour. Elle tenait le foulard bleu entre ses mains et elle semblait vraiment vouloir que la jeune Lady se l’offre. Un chien se tenait près d’elle et semblait très bien dressé puisqu’il restait calme et qu’il n’attaquait point tout ce qui bougeait. Diana le trouvait mignon et lui sourit en même temps qu’a sa sœur bien aimée.

— Que je suis heureuse de te revoir, Diana, Tu m’as vraiment manquée.

À ces mots, Diana la prit dans ses bras et comptait rester ainsi pendant plusieurs minutes. Elle serrait bien fort. Sa sœur lui avait tellement manqué! Diana et elle avaient une très belle relation depuis leur jeunesse. Tous les souvenirs lui revenaient à l’esprit et elle ne put s’empêcher de sortir un petit rire franc de sa gorge. À son oreille, Diana sortit un « Aaliyah... » à peine audible, tellement le bonheur l’empêchait de parler. Ainsi dans les bras de sa sœur, la jeune espionne retrouvait les heureux souvenirs et les sensations fraternelles qu’elle avait perdus il y a longtemps. Seulement, placée ainsi, elle voyait un homme qu’elle n’avait jamais vu auparavant discuter avec le commerçant. Il semblait vouloir broder un emblème sur ses vêtements.

Après quelques belles minutes d’accolade, Diana s’éloigna de sa sœur pour la regarder, ses yeux dégageant énormément d’amour. Elle prit la main de sa sœur et ne l’a lâcha plus.

— Moi aussi je suis contente de te voir. Et c’est d’accord. Je prendrais ce foulard.
Diana admirait sa sœur en se demandant la réelle raison de départ de cette dernière. Souffrait-elle au point de quitter sa famille? Allait-elle rester longtemps au Bief? La jeune Delanay l’espérait de tout son cœur ne voulant pas perdre une seule seconde loin de sa merveilleuse sœur. Sa mission semblait très loin dans son esprit maintenant.
Toujours avec le sourire innocent d’une jeune et heureuse lady, elle dut se diriger vers le commerçant pour payer son foulard vu que l’autre dame avait disparu à travers le brouhaha du marché.
— Excusez-moi Commerçant. Voilà mon dû pour ce foulard. Gardez la monnaie, dis-je en lui tendant le montant total.
Diana avait parlé avec une belle petite voix ferme; sa main toujours dans celle de sa jeune sœur. Tout près du chevalier, elle le regarda droit dans les yeux pour étudier son visage. Elle ne l’avait jamais vu dans ce village et c’était une erreur de sa part. En tant qu’espionne, elle se devait de connaître chaque visage suspicieux ou pas afin de bien rendre ses comptes rendus à son maître. Il était séduisant et une idée lui vint en tête. Il avait besoin d’une brodeuse? Sa sœur était la meilleure dans ce domaine! Peut-être que les faire rencontrer serait une bonne manière de garder sa sœur au Bief près d’elle! Laissant toutes ces priorités de côté, elle sourit au chevalier et baissa la tête pour s’excuser.

Navrée de vous interrompre Ser, mais ma sœur est la meilleure brodeuse de tout le Bief. Peut-être pourrait-elle vous être utile?

Sur ce, Diana se retourna vers sa sœur en se mettant dos à l’inconnu. Avec un regard plein de sous-entendus, elle lui fit un clin d’œil en le pointant. C’était à Aaliyah de jouer maintenant et Diana resta près d’elle pour s’assurer que tout allait bien se dérouler. L’homme avait un air séduisant, rusé et son corps dégageait une force incroyable. Les chances de garder sa sœur à ses côtés étaient minimes, mais elle pouvait bien essayer...
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime24.05.13 4:24

Aaliyah étreignit amicalement sa soeur. Il semblait s'être déroulé une éternité depuis la dernière fois qu'elle avait partagée ce genre de moment avec Diana. Qu'est-ce qui avait fait en sorte que les deux soeurs se soient éloigné de la sorte? Bien qu'Aaliyah avait quitté le nid familial à cause de Démétrius ―contre qui elle n'éprouvait aucune colère ni rancune― Aaliyah n'avait jamais réellement su ce qui l'avait disntanciée de Diana. Au début, elle avait crue à de la jalousie de la part de sa soeur, mais cette idée frivole s'était rapidement chassée de son esprit lorsque le soir, sa soeur revenait, le sourire aux lèvres et partageait volontier un repas avec elle. Maintenant était peut-être le meilleur moment pour renouer les liens éfrittés. Leurs mains entrelâcés indiquait à Aaliyah que sa soeur n'avait nullement l'intention de la laisser aller, et celle-ci en était heureuse.

— Moi aussi je suis contente de te voir. Et c’est d’accord. Je prendrais ce foulard.

La jeune Flowers était contente du choix final de sa soeur. Ce foulard allait réellement mettre ses yeux étincelent et jovial en valeur. S'il y avait bien une personne à qui Aaliyah souhaitait de trouver un homme noble à marier, c'était bien à cette chère Diana. Bien que leur père n'était plus de ce monde, le devoir de la jeune Lady restait tout de même de trouver un homme de noble famille à épouser. Il était certain que Diana avait autre chose en tête aujourd'hui, mais explorer ses options était toujours une bonne chose à considérer. Aaliyah se disait qu'elle garderait les yeux les yeux ouverts pour sa soeur. Il y avait plein de jeunes jouvenceux qui parcourait le marché lors des journées comme celles-ci.

Diana donna son dû au commercant, et Aaliyah crut la voir partir vers la droite. Rappelant Azuria au pied, la chienne suivit sa maîtresse jusqu'au comptoir de confiserie juste à côté de celui de tissus. Aaliyah s'acheta un petit quelque chose à manger, ainsi que pour sa compagne à quatre patte puis retourna vers le kiosque de tissus; elle avait grand besoin de nouveau matériel. Aaliyah se souvint alors qu'ele avait passé une commande spécial au commerçant avant d'aller entreprandre son grand voyage vers le Val.

― Bonjour, Aaliyah, dit le commerçant. Sur le coups, je ne t'avais pas vue! Comment c'est passé ton voyage dans ce vaste Val? s'enquit-il.

― Très bien! J'ai trouvé de nouveaux tissus et j'en ai ramené pour confectionner de nouveaux vêtements. D'ailleurs, avez vous les rouleaux de filons d'or que je vous avait commandé avant mon départ?

― Mais bien sûr ma petite dame! Ils sont arrivé hier de Port-Réal. Les voici.

Il sortit de derrière la table deux rouleaux, semblant à ceux de parchemins, qui étaient tissés de mince et long filons d'or, qu'Aaliyah utilisait pour sertir les robes commandé par les jeunes et pas si jeunes Lady de la ville. Elle sortit ses dragons d'or de sa bourse puis les tendit au commerçant, reconnaissante.

― Merci beaucoup! Mes clients en seront ravis!

Aaliyah rangea les rouleaux dans son sac de tissus et en sortit en même temps la gâterie pour Azuria, qui avait maîtrisé les technique de dressage rudimentaire qu'elle lui avait enseigné avec dur labeur depuis les derniers jours. La chienne se lècha les babines alors qu'elle effectua un joli tour pour obtenir sa gâterie. Aaliyah lui flatta le cou. Elle était fière d'elle-même.

Tenant toujours la main de sa soeur, Aaliyah pouvait entendre la jolie conversation qu'elle avait entâmé avec un charmant chevalier qui s'était aventuré dans le marché et qui souhaitait faire broder une insigne sur son gambison. Le commerçant lui indiqua qu'il était dans l'impossibilité de lui faire la broderie qu'il lui demandait. Une petite cloche sonna dans l'esprit d'Aaliyah: du boulot pour elle! Par contre Diana, avait déjà mentionnée son nom avant même que celle-ci ne put se retrouver vers le séduisant et honorable Ser.

— Navrée de vous interrompre Ser, mais ma sœur est la meilleure brodeuse de tout le Bief. Peut-être pourrait-elle vous être utile?

Aaliyah se retourna vers lui pour qu'il puisse la voir puis effectua une humble révérrence.

― Je suis Aaliyah Flowers. Comme ma chère demie-soeur vous l'a dit, je brode merveilleusement. Tout les vêtements que je porte sont de mon cru et je vends chez les Lord et Lady de ce pays. Une broderie tel que vous le désirez ne serait qu'un travail de deux heures, et ça, si je prends énormément mon temps. Je serais heureuse de vous aider, Ser.

La jeune jouvencelle lui offrit son plus beau et agréable sourire. Azuria elle, ne pouvait plus tenir sur ses pattes et renifla la main du nouveau venu avant de la couvrir de léchouilles. Aaliyah la rappela nerveusement et se mit à flatter sa chienne pour la calmer. Elle espérait que ce petit incident amical n'allait pas ruiner ses chances de faire une bonne affaire et d'aider un bon citoyen dans le besoin.
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Wiver
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime24.05.13 17:42

Une voix cristalline perceptible à mon ouïe obligea mon regard à se poser envers et contre toute attente sur celui d'une jeune femme m'épiant de ses grands yeux d'une couleur brunie mais éclatant à la lumière du soleil. Je la fixais écoutant attentivement ce qu'elle venait de déclarer à ma personne. La phrase exprimée je ne répondais pas, pas sur l'instant en tout cas. Mon retard du se faire sentir mais s'était malgré moi. Elle avait un visage aux traits fin, un visage doux et enjoué comme ces nombreuses femmes de la cour à Hautjardin.
Je sortais de cette rêverie ou plutôt de cet état de stagnation qui paraissait long et pourtant il ne se passa que quelques instants avant que je réponde en m'inclinant légèrement ma main gauche sur le pommeau de mon épée et ma main droite se courbant vers l'intérieur de mon buste ma main se posant sur mon cœur.

Cela me serait... Fort utile en effet d'acquérir les talents de votre sœur gente demoiselle...

Je lui offrit un sourire léger et amicale en tout bien tout honneur je voulais me montrer le plus courtois possible envers cette femme dont je ne connaissais pas la position ni le statut sociale. Quant à moi j'essayais de ne pas être trop familier réfléchissant au moindre de mes faits et gestes je me redressais une mèche de cheveux glissant sur mon front par ce mouvement maîtriser tant bien que mal.
Il fallut peu de temps pour voir apparaître la fameuse brodeuse aux talents si joliment vantés. Elle s'était retournée, elle était aussi plaisante à voir que ça sœur ? Il y avait en effet un trait de visage similaire aux deux jeunes femmes néanmoins elles étaient facilement distinguable l'une de l'autre part la couleur de leur cheveux. L'une avait des cheveux bruns scintillant à la lumière du jour alors que l'autre se distinguais par des cheveux blonds brillant eux aussi comme le miel.

Elle ne manqua pas de respect et me salua. J'inclinais cette fois ma tête en signe de reconnaissance laissant ma main droite béante le long de mon corps. Le destin m'était favorable en cette journée avoir la chance de trouver une brodeuse à seulement quelques pas n'était surement pas chose aisée. J'essayais de m'imposer en noble chevalier que je suis mais la réalité était telle que dans les contrées avoisinantes on ne me connaîtrais encore comme Wiver le fils d'Aldérias le forgeron. Un peu gêné et n'ayant pas l'habitude d'entretenir de discutions avec la gente féminine je lui offrais un sourire aimable et doux. De la plupart des métiers que j'ai en ma connaissance, celui de forgeron était élogieux et prestigieux dans un sens mais il était aussi connu pour être salissant chose que la plupart des femmes appréciaient guère. Depuis mon arrivé à Hautjardin je n'avais cessé d'essayer mais en vain d'enlever la noirceur aujourd'hui légèrement perceptible de mes mains ayant battu le fer et manipuler le feu comme tout bon forgeur durant environ 7 années.

Demoiselle Aaliyah je crois que nous allons pouvoir faire affaire ensemble ! Excusez mon impolitesse je me nomme Wiver Feünalk chevalier au service de mon seigneur, Mace Tyrell.

Je fus surpris par le contact d'une chose visqueuse au niveau de mes doigts puis au creux de ma main. Mon regard se posa sur la bête qui s'était aventuré vers ma personne sans aucune défiance. Mon visage s'étira légèrement lançant un sourire amical vers le chien. Au même instant alors que j'allais lui caresser le haut de son crâne demoiselle Aaliyah rappela l'animal vers elle. La femme pensa surement que l'animal avait causé une certaine gêne à mon égard. Se n'était pas le cas pour le moins du monde, à vrai dire j'avais souvent demandé à mon père d'acquérir un chien pour chasser en forêt sans grand succès. Je sortais d'une poche de mon pantalon un tissu, s'était celui que j'utilisais au sein de la forge familiale pour nettoyer les outils encrassés. Je m'essuyais rapidement la main droite sans réelle conviction à vrai dire je me fichais pas mal que la bave de l'animal colle ma peau pour l'instant et très vite je rangeais le chiffon de fortune la ou je l'avais trouvé.

Je vous payerai le prix que vous me demanderez Aaliyah, je suis loin d'être fortuné mais votre prix sera le mien.  

Mon regard se reposa sur la jeune femme qui m'avait abordée en première. Elle semblait heureuse mais je n'en connaissais pas la raison. En revanche je ne connaissais pas son nom et il est dans mes habitudes de mettre un nom sur un visage. Je sortais le petit parchemin sur lequel j'avais moi même dessiné le blason de ma famille. Je le tendais avec précaution à la jeune femme aux cheveux de miel.

Voici l'emblème que j'aimerai que vous brodiez sur mes habits... Il n'est pas très réussis mais j'espère que cela fera l'affaire.

Mon regard gris perçant restait fixé sur la sœur aux cheveux bruns. Je prenais un peu d'assurance malgré ma discrétion naturelle prenant  la parole dans un ton amicale mais encore distant ne voulant pas parraître rustre ou d'une quelconque manière présomptueux.

Puis je connaître votre nom gente demoiselle ?
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime24.05.13 19:33

Cet homme avait un gentil sourire et il semblait ne pas être dangereux ou suspicieux dans sa manière d’être. Diana pouvait reconnaître à la seconde ceux et celles qui mentaient ou qui manigançaient quelque chose et ce jeune chevalier était loin d’être menaçant. Elle pouvait donc enfin respirer et diriger son attention ailleurs. Cependant, elle n’en avait pas envie. Sa sœur était là maintenant et partir à la recherche d’une menace inconnue ne lui disait rien qui vaille pour l’instant... L’espionne sourit lorsque le chevalier lui fit une révérence et un petit rire lui échappa au moment où une mèche de cheveux lui était tombée sur le front. Il semblait ordinaire, poli et amical; parfait pour sa sœur.

La chère sœur de Diana la fit sourire lorsqu’elle se fit toute sérieuse pour se présenter au chevalier. La jeune jouvencelle prenait son travail au sérieux et Diana ne pouvait que se reconnaître dans sa détermination. « Je ne dois absolument pas oublier la raison de ma venue ici! » pensa-t-elle rapidement en baissant la tête. Même si cela ne lui tentait pas du tout, Diana se mit à balayer le marché du regard pendant qu’Aaliyah et le jeune chevalier s’entretenaient à l’élaboration de la broderie. Vers la gauche, elle aperçut des gardes qui surveillaient le marché et qui s’assuraient du bon vivre. Il y avait aussi plusieurs jeunes femmes tenant leurs maris par le bras pour faire leur commission de la semaine. Des enfants rigolaient en jouant au ballon tandis que leur mère achetait à dîner. Les observer ne donna aucune information à part lui confirmer son dégout du mariage. Les enfants étaient la partie amusante de la vie en couple sauf que tout ce phénomène irait à l’encontre de toutes ses convictions. Se marier et avoir des enfants était ce que son frère voulait absolument pour elle. C’était aussi ce que son père voulait ainsi que toute la population de son domaine. Mais pour Diana, c’était une tout autre histoire. De toute façon, un jour elle s’échapperait pour parfaire son travail d’espionne et plus personne ne l’obligera à se marier. Et puis, ce n’était pas comme si elle avait rencontré quelqu’un d’intéressant.

Vers la droite, le même phénomène se produisait, mais elle pouvait remarquer qu’un homme, un peu plus loin d’elle, ne la lâchait pas du regard. Était-il la raison de a venue dans ce marché? Peut-être avait-il des informations pour elle et que c’était son maître qui l’avait envoyé? Elle voulut se rendre à sa rencontre, mais le visage de cet homme changea tout d’un coup. Il souriait et lui faisait des clins d’œil pour attirer son attention. « Argh, fausse alerte. Cet insolent ne fait que me courtiser. » En réponse à ses sourires, Diana lui offrit le regard le plus sérieux et le plus menaçant qui soit. Elle ne le lâchait pas, les sourcils froncés en évitant de cligner ses yeux. Un regard et un visage crispé tel son entraineur lui avaient montré afin d’éloigner les indésirables de son chemin. Aucune jeune femme de bonne famille ne pouvait regarder un homme avec une telle abstraction de sens et de jugement. Comme prévu, l’homme ne trouva pas son attitude normale et lui tourna le dos. Satisfaite, Diana ramena son attention vers sa sœur et elle s’aperçut que c’était le chevalier maintenant qui ne l’a lâchait pas des yeux. Comment pouvait-il avoir un regard aussi profond avec des yeux aussi clairs? Et pourquoi la regardait-il maintenant? Sachant très bien qu’elle ne pouvait pas afficher le même visage désintéressé, elle se contenta de lui offrir un petit sourire gêné.

Puis-je connaître votre nom gente demoiselle?

Malgré la simplicité de cette question, Diana ne comprenait pas la raison pour laquelle il voulait connaitre son nom. Pourquoi cet intérêt soudain? « Il veut seulement être poli » tenta-t-elle de se convaincre. Puisqu’elle devait l’être aussi, une réponse simple et douce s’échappa d’entre ses lèvres.

Diana Delaney, Ser.

Ces paroles furent accompagnées d’une petite révérence avant de lui donner un autre petit sourire. Seulement, son attention ne resta pas sur lui et bifurqua vers sa sœur. Cette dernière regardait un parchemin qui contenait certainement le dessin qu’il voulait broder sur ses vêtements. L’attention que portait sa sœur sur ce parchemin était merveilleuse. Ses petites mains touchaient les inscriptions avec une délicatesse mémorable. Diana soupira d’aise en la voyant ainsi comptant le nombre de nuit où elle priait pour retrouver sa sœur. Ce jour était maintenant venu. Elle s’approcha d’elle et lui mit sa main sur l’épaule. Son autre main jouait avec le bas de son nouveau foulard bleu.

Aaliyah, dit-elle d’une petite voix douce. Que comptes-tu faire?

Diana espérait passer le peu de temps qu’il lui reste avec sa sœur puisqu’elle ne savait pas si sa venue était permanente ou non. Un petit vent agréable balaya doucement les cheveux de Diana vers son visage. D’une main distraite, elle enleva les mèches tout en effleurant le chevalier du regard. Remarquant sa maladresse, elle ramena vite son attention vers la jeune brodeuse. « Je dois éviter de le regarder et ne pas oublier ce qui est important », se disait-elle en se concentrant sur sa sœur.
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime25.05.13 20:59

Il était très rare qu'Aaliyah exécutait des commandes pour les chevaliers du Bief, mais à voir le désarroi de ce Ser, elle ne pouvait pas refuser l'occasion de l'aider. Bien qu'elle ne savait pas exactement les plans qu'il avait pour son écusson, mais Aaliyah était certaine qu'elle pourrait se débrouiller. Elle avait bien fabriquée des robes de bal pour des lady aux goûts très spéciaux et spécifique et ce ne l'avait pas empêcher d'avoir terminé le travail à temps pour le banquet de ces demoiselles.

— Demoiselle Aaliyah je crois que nous allons pouvoir faire affaire ensemble ! Excusez mon impolitesse je me nomme Wiver Feünalk chevalier au service de mon seigneur, Mace Tyrell.

— Enchanté, cher Ser.

Oh, au service des Tyrell! Alors ce jeune homme était très important. Aaliyah jetta un coup d'oeil à sa soeur. Étrangement, au lieu de se rincer l'oeil à propos du nouveau venu, elle regardait partout ailleurs dans le marché. Peut-être cherchait-elle un kioske qu'elle voulait visiter aujourd'hui? Aaliyah ne pouvait le savoir, mais ce qui était évident, c'est qu'elle avait quelque chose derrière la tête. Elle lui demanderait plus tard, maintenant n'était pas le meilleur moment pour parler de ceci; elle devait discuter affaire.

— Je vous payerai le prix que vous me demanderez Aaliyah, je suis loin d'être fortuné mais votre prix sera le mien.

— Tout dépendra des matériaux que vous souhaitez utiliser pour broder le blason. Le prix n'est relativement jamais très élevé.

Bien que le travail d'Aaliyah était méticuleux et joli, le prix qu'elle pouvait demander ne dépassait jamais les cinquantaine de cerfs d'or. Le prix en était raisonnable pour la bourse des petites gens, mais il fallait beaucoup de commandes à Aaliyah pour avoir assez d'économies pour dépenser sur quelques luxes. Depuis quelques jours, elle pensait que ses économies cette fois servirait pour voyager vers le Conflans. Elle espérait trouver dans ses contrées des rivières des tissus fins et légers, qui lui serait énormément utile pour les gens de ce pays, qui était souvent crevé de chaleur durant la canicule. Ce n'était pas comme les dorniens, qui ont habitude du sable et des rayons impitoyables du soleil.

— Voici l'emblème que j'aimerai que vous brodiez sur mes habits... Il n'est pas très réussis mais j'espère que cela fera l'affaire.

Aaliyah jeta un oeil sur le papier parchemin. C'était l'emblème d'un... loup? Loup garou? Non, les loup-garou étaient les Stark. Après évaluation des détails, son nez était beaucoup trop long pour être un loup. C'était un renard. Un renard noir sur fond bleu prussien. L'animal était très joli. Les détails étaient plutôt compliquer à reproduire, mais pas impossible. Si elle s'appliquait comme à son habitude, le délais de deux heures serait respecté (et elle épargnerait de longues heures d'ennui à ses invités alors qu'elle broderait ce charmant emblème).

— C'est parfait comme cela. Le travail sera méticuleux, mais j'en ai l'habitude. Ce projet est tout à fait exécutable.

Alors que le jeune chevalier demandait avec tant d'honneur et de politesse le nom de sa soeur, Aaliyah était déjà aspirée dans ses pensées. Elle cogitait sur les matériaux qu'elle pourrait employer pour broder le renard. La jeune jouvencelle avait l'intention de bien faire son travail, mais pour ce faire, elle devait penser à la manière d'y arriver. Peut-être les filons d'or qu'elle venait d'acheter pourrait entrer en jeu? Ce serait la premières fois qu'elle en utiliserais. En jetant un second coup d'oeil au croquis, Aaliyah se disait que ceci ornerait à merveille les vêtements du chevalier.

— Aaliyah, dit-elle de sa voix cristalline. Que comptes-tu faire?

Diana lui ramena les pieds dans le présent. Effectivement, Aaliyah devait informer sa soeur et son nouveau client des plans qu'elle avait pour l'après-midi.

— Je pensais vous inviter dans mon humble chez-moi. Tout mon matériel pour broder s'y trouve, et alors que je serai à la tâche, je vous offrirais du thé peut-être? J'espère seulement ne pas vous ennuyer... vous avez peut-être d'autre plans pour l'après-midi aussi, dont je n'ai pas connaissance. Je ne voudrait pas importuner aucun de vous deux.

Aaliyah sentait qu'Azuria, ses côtés, ressentait un extrème besoin de bouger. Elle avait une obéissance phénoménale, mais la jeune femme savait que tout animal avait besoin de liberté. C'est alors qu'elle se pencha au niveau de sa chienne et lui chuchota d'aller gambader dans les alentours. Fidèle son habitude, Azuria déambula dans le marché, la tête haute et les oreilles dansant dans le vent.
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Wiver
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime26.05.13 3:39

Diana Delaney, voila un magnifique nom pensais je alors qu'elle semblait plus préoccupée à regarder les alentours s'en en comprendre réellement la raison. Je l'imitais tournant légèrement mon cou curieux de savoir ce qui pouvait bien attirer son regard. En vain je ne distinguais en rien ce qui pouvait captiver son attention. Néanmoins je faisais le premier constat que j'avais la chance d'être en charmante compagnie même si le lieu n'était pas le plus approprié pour faire de telle rencontre. Après tout nous étions sur une place de marché tout pouvais s'y produire dans une rapidité déconcertante.

Je constatais le visage obscurcis de cette dernière, apparemment elle avait trouvée ce qu'elle cherchait. Ou bien s'était le contraire... Quelqu'un soutenait son regard dans l'amas populaire auquel nous faisions parties. Je compris vite la situation, l'épiant avec grand intérêt, je tournais mon regard dans la bonne direction y trouvant un individu du peuple plutôt... Ayant des intérêts... Ou des attentions peu respectueuse à son sourire malsain et ses yeux pétillants en attente de quelque chose qui me fit moi même froncé les sourcils. La jeune femme ne le lâchais pas, soutenant son regard qui semblait de plus en plus crispé et dur comme la pierre. Je me rapprochais furtivement de Diana Delaney alors que ça sœur contemplait avec grand intérêt le dessin que je lui avais soumis auparavant. Je captais l'attention de l'individu lui souriant à mon tour étirant mes fines lèvres, par ma position je lui faisais comprendre que j'accompagnais la demoiselle puis changeais soudainement de visage, lui lançant un regard perçant, froid et compréhensible en simplement deux mots: " Déguerpis " " Rapidement ".

A mon grand plaisir il tourna vite les talons et disparu dans la foule sans demandé son reste. Encore heureux bien que je lui aurais donné avec joie et en toute gratuité la leçon qu'il méritait. Je soupirais mêlant soulagement et en même temps un soupçon de joie content d'avoir pu aider la jeune femme qui n'avait pas l'air d'avoir assisté au peu d'aide que je lui avais donné.
Je retournais mon attentions écoutant attentivement demoiselle Aaliyah contemplant cet engouement qu'elle avait pour son propre travail. Il est appréciable de voir des gens qui attache autant d'importance à leur métier bien qu'il soit pour certains le seul moyen de survie et qu'ils aspireraient peut être à une autre occupation. Hélas dans ce monde, notre condition social était souvent la chose la plus oppressante qui soit. L'infime chance de devenir la personne que nous voulions être réellement était pour une grande partie impossible de touché et très peu devaient effleurer cette belle mais cruelle utopie. Je devais me rendre à l'évidence que je faisais parti de cette catégorie infime qui par les circonstances, les actes et la chance surement pouvaient d'une certaine manière obtenir la clef de leur salut, de leur liberté face à leur prison initiale.

La façon dont elle avait certainement l'habitude de conceptualiser son travail, de le visualiser avant de le mettre à l’œuvre était pour moi captivant. Je me répétais intérieurement que si j'avais la chance de répondre à des commandes en tant que forgeron je serais surement aussi minutieux que celle ci actuellement. Ses réponses à mon égard et face à la potentielle commande que je lui soumettais surent vite me combler.

Par l'initiative de sa sœur qui semblait se focaliser de façon plutôt étrange sur une chose puis une autre. Aaliyah prit la décision de mener à bien la commande, naturellement il fallait qu'elle puisse accomplir son travail dans les conditions nécessaires pour cet ouvrage. J'en étais soulagé et véritablement enjoué et je comptais bien lui faire comprendre malgré qu'elle puisse croire le contraire je répondais avec gaité mais gardant une certaine retenue dans ma gestuelle je lui offrais un sourire avant de répondre.

Et bien je serai honoré de vous voir accomplir  la tâche que je vous incombe. Je n'ai pas d'autres affaires qui me retienne en ces lieux mais si vous devez y faire autre chose je vous accompagne volontiers.
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime26.05.13 4:19

L’idée de sa soeur était intéressante, mais peut-être pas la meilleure. Elle était prête à inviter ce chevalier chez elle? Pourtant, elle venait tout juste de le rencontrer. C’était peut-être un client, mais... En fait, Diana ne trouvait pas cela normal, mais elle comprenait qu’Aaliyah devait effectuer son travail. Et il était tout à fait certain que Diana l’accompagne. Hors de question de la laisser seule avec un inconnu. Il disait être un chevalier, mais l’éventualité d’un mensonge était considérable. « Mmmm, un chevalier hein?. Voyons voir. » Aussi bizarre que cela puisse paraître, Diana commença à étudier discrètement l’inconnu minutieusement. Tout semblait en place. Il avait un teint pâle qui faisait ressortir la couleur de ses yeux et de ses cheveux. Son visage était très intéressant, pour éviter de dire qu’il était parfaitement séduisant. Diana préférait ne pas penser à cela. Ses vêtements étaient sombres et sa silhouette élancée. Son arme en place prête à être sortie pour découper un ennemi en morceau. Sa manière d’être, son aura et toutes ses particularités laissaient paraître un honnête homme. Seulement, il vaut mieux ne pas se fier aux apparences.

Toutefois, quelque chose attira son attention. Quelque chose qui pouvait lui donner un indice énorme sur son métier. Il prétendait être chevalier, mais depuis combien de temps? Ce sont les mains de l’homme qui l’ont trahi. Les bouts de ses doigts avaient des marques noires qui semblaient ne pas vouloir s’effacer malgré le temps. À moins qu’il ait laissé son ancien métier il n’y a pas si longtemps. « Un forgeron ». L’instinct de Diana ne s’était jamais trompé jusqu’à maintenant et elle était maintenant certaine d’elle. Cet homme est peut-être un chevalier maintenant, mais il n’y a pas longtemps, il était aussi forgeron. Comment un simple employé de la forge pouvait se rendre dans la noblesse en si peu de temps? L’esprit de Diana analysait toutes les possibilités dans une vitesse vertigineuse sans se rendre compte que ses yeux étaient sur le jeune chevalier. Elle ne regardait pas son visage, mais bien ses mains... « Je ne laisserai pas cet homme seul avec ma sœur. S’il tente un mouvement, je le hache en petit morceau. J’essaierais peut-être d’épargner son beau visage. »

Sortant de sa torpeur, Diana imprima un beau sourire sur son visage et regarda ses deux camarades franchement. Elle mit un bras sous celui de sa sœur avant de donner sa réponse.

J’adorerais aller chez toi, chère sœur! Allons-y!

Sur ce, ils se mirent en route vers la demeure d’Aaliyah en passant à travers le marché. Diana gardait le regard à l’affut de tout ce qui les environnait. La jeune espionne ne cessait de penser à sa mission, mais elle n’en avait que faire. « Il peut aller se faire voir pour aujourd’hui. J’ai quelqu’un d’autre à protéger. »

Tous les trois marchaient les uns à côté des autres. Diana jouait le jeu de la jeune lady à merveille, en souriant et en ayant l’air élégant et réservé à la fois. Bientôt, ils seraient tous les trois seuls dans une demeure et Diana espérait vraiment que tout se passe pour le mieux.
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime26.05.13 20:10

Chez elle? Alors chez Aaliyah ils iraient. Ses petits appartements n'étaient pas très loin du marché. Azuria menait la marche, elle qui avait vu sa maîtresse changer de cap de l'autre extrémité du marché public. En invitant sa soeur et son client à la suivre, le petit groupe traversa le marché en moins de dix minutes. Ils arrivèrent alors sur la grand route longeant les champs de blés et le jardin verdoyant derrière le flamboyant château des Tyrrell. L'auberge où elle habitait était humble mais très coquet. Aaliyah possédait sa propre porte qui menait derrière l'auberge; c'était très utile lors des occasions comme celle-ci. Cela lui évitait de prendre la longue route dans l'auberge et s'attirer des regards curieux, indiscrets.

Aaliyah longea le bâtiment et passa sous le saule pour tourner le coin. Là se trouvait la porte qui menait à l'humble mais chaleureuse demeure d'Aaliyah. Elle invita sa soeur et Wiver à y entrer, tenant la porte pour eux et la refermant derrière eux une fois à l'intérieur. Il y avait certes peu de lumière, celle-ci venait des lucarnes Nord, là ou rarement le soleil plombait. Il y avait près du petit feu de foyer deux fauteuils.

— Si je puis vous inviter à prendre un siège. Faites comme chez vous.

La jeune jouvencelle, de son côté, se dirigea vers la simple cuisine qu'elle possédait et entreprit de sortir de quoi faire du thé. Pendant que l'eau réchauffait, Aaliyah se dirigeait vers la table de chevet près de son lit (où Azuria était bien étendue) et sortit ses aiguilles et quelques bobines de fils, en plus des filons d'or qu'elle venait tout juste d'acquérir. Elle les étendit sur la table, en compagnie du thé qui était maintenant prêt. Aaliyah pris trois tasses qu'elle déposa sur la table et versa la boisson chaude à ses invités ainsi qu'à elle-même.

— Ce n'est pas le thé le plus savoureux et aromatisé, mais c'est tout ce que je possèdes.

Aaliyah prit quelques gorgée de son breuvage puis les aiguilles la rappela à l'ordre. Ce charmant et patient chevalier n'était pas ici pour seulement causer. Elle avait du travail à faire. Dans son sac se trouvait le croquis du renard qu'elle devait broder sur le gambison du brave Wiver. Il était évident qu'Aaliyah n'avait pas l'intention de broder le blason directement sur sa personne. Elle avait donc besoin de ce vêtement.

— Si vous n'y voyez aucun inconvénient, Ser, j'aurais besoin de votre gambison pour broder votre blason.

La jeune femme s'abstint de regarder alors qu'il l'enleva pour le lui donner. C'était bien la première fois qu'elle verrait un homme sans chemisier. Sa curiosité la poussa à agir puis en le remerciant à voix basse, se mit à l'oeuvre, assise à la petite table derrière les fauteuils où étaient confortablement assis Diana et Wiver. Le chevalier était plutôt bien musclé du torse, elle devait l'admettre. Mais les chevaliers ont-il une stature si découpée et forte? Aaliyah semblait que c'était plutôt étrange, mais ne le questionna point. C'est alors que son travail minutieux commença. De fil en aiguille, un renard se dessinerait.
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Wiver
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime26.05.13 22:16

Aussitôt la proposition émise, nous nous étions mis en route prenant la direction de l'habitation de la jeune brodeuse en compagnie de son chien ouvrant la marche. Nous nous éloignions de la place ou se trouvait le marché, je marchais en compagnie de demoiselle Diana d'un pas assuré et tranquille contemplant l'architecture des divers boutiques et habitations ou ateliers que nous croisions en chemin. Promptement je restais en retrait et peu bavard, encore une habitude à changer surtout auprès de la gente féminine qui restait encore pour moi un sujet plutôt difficile à aborder. Néanmoins je trouvais que ma prestation en tant que chevalier et en tant que nouveau noble avait été apprécié à sa juste valeur car après tout il s'agissait simplement d'être courtois et d'user des mots convenant  aux personnes auxquels vous êtes confrontés.
Les rues étaient parfaitement pavés, cela changeait des routes boueuses tracés comme de simple zone de passage dans la plupart des villages du Bief que Wiver avait pu arpenté durant son année de vagabondage. Bientôt la route pavée s'estompa sous leurs pas. La vue était plaisante et la proximité du château de la maison Tyrell surpris le jeune homme qui pouvait distinguer de sa position ses appartements. Mais sa plus grande surprise fut de voir que demoiselle Aaliyah habitait à proximité de la dite forteresse. Nous longions l'auberge Wiver contemplant un court instant les étendues flamboyantes des champs de blé qui nourrissaient à eux seul la majorité de la région que constituait le Bief. On comprenait à cette vue pourquoi cette région se distinguait d'autres régions plus au Nord. Accueillante et respirant la tranquillité voici ce qu'était le Bief aux yeux du chevalier qui longeait l'auberge suivant ses interlocutrices jusqu'à la porte d'entrée ou demeurait l'une des deux sœurs.

Elle avait les qualités d'une hôtesse vertueuse et soucieuse du bien être de ses convives. L'hospitalité voila un mot qu'on pouvait clairement mettre le long d'une phrase pour qualifié demoiselle Aaliyah et sa demeure bien que modeste, cela lui rappelait un souvenir vieux d'un peu plus d'un ans maintenant, respirant à plein poumons le jeune homme ressentait l'ambiance conviviale d'un véritable foyer. Ses yeux s’accoutumèrent rapidement à l'ombre qui régnait dans la grande pièce à vivre, remarquant Un manque de fenêtre et une orientation vers le Nord qui ne favorisait pas une énorme réception de quantité de lumière. Néanmoins il n'y avait pas à se plaindre, on y voyait très bien et cela changeait du soleil perpétuelle très haut dans le ciel illuminant Hautjardin et ses environs. Les yeux de Wiver se posèrent alors sur un espace en particulier, celui ou l'entretien du feu était désigné et ou deux fauteuils se tenaient fièrement prêt à soutenir le corps des convives. On pouvait y entendre le léger crépitement du bois se consumant lentement mais sûrement, une sensation auditive agréable pour le jeune forgeur qu'il fut durant ces 20 dernières années.

Alors qu'il défaisait son épée de son ceinturon posant l'arme contre le mur le plus proche, il s'assit dans un des fauteuils à sa disposition. Il croisa le regard de Diana songeant à son comportement qui n'était pas passé inaperçu. En effet celle ci parfois semblait porter une attention particulière envers le chevalier au point de le dévisager ou bien s'était le contraire et fuyait comme la peste le regard du jeune homme. Plusieurs questions vinrent à l'esprit de Wiver fronçant les sourcils faisant une légère grimace ces lèvres se recourbant son visage paraissant presque contrarié de ne pas comprendre cette sensation étrange d'être constamment surveillé sur le moindre de ses faits et geste. Mais quelque part cela lui semblait logique sur plusieurs aspects. Peut être était il le premier chevalier qu'elle voyait d'aussi prêt ? Ou bien celle ci surveillait son comportement comme l'idée malsaine et peu rassurante d'avoir fait entrer "un renard au sein du poulailler". Dans tout les cas, Wiver, ne pouvait blâmer se manque de confiance étant un simple invité de passage son rang pouvait sûrement s'imposer naturellement contrairement à sa personne qui préférait rester en retrait.

Une table remplissait l'espace au milieu, Wiver, quant à lui ne pouvait s'empêcher de poser son regard de part et d'autre de la pièce trouvant celle ci spacieuse et dégageant une atmosphère cosy agréable. Demoiselle Aaliyah revint alors rapidement vers son invité et sa sœur avec le thé. Se serait une première pour le jeune homme et il valait mieux que cela soit en compagnie de ces dames plutôt qu'avec les ladys de la cour qui avaient l'habitude d'en boire à longueur de temps. Wiver connaissait le principe du thé, mais n'y avait jamais goûté se contentant de l'eau qu'il puisait auprès du puit relié aux nappes souterraines près de son village natale. Wiver remercia la jeune femme pour l'attention qu'elle portait à son égard et pour la préparation du thé répondant d'un ton calme mais consciencieux prenant la tasse chaude mais ne lui brûlant pas pour autant ses doigts. Il posa ces doigts agrippant délicatement concentré sur l'épaisse vapeur et l'odeur délicate qui se dégageais de sa tasse.

Je vous remercie demoiselle Aaliyah, je suis sur que ce thé est très bon. Dit il faisant croire qu'il y connaissait un minimum bien que cela fut tout le contraire.

Par précaution il souffla un court instant sur la vapeur qui se dégageait en abondance de la tasse trouvant cela amusant mais n'en faisant rien remarquer à ces compagnes. Tenant la tasse comme son bol de soupe du soir, son côté roturier resurgit un bref instant buvant une longue gorgée prenant le temps de savourer cette première expérience qui lui réchauffa le gosier en une seule traite. Il laissa échapper une légère expiration n'ayant pas l'habitude d'avoir un tel goût en bouche avec simplement de l'eau chauffée. Il reprit une deuxième gorgée buvant plus de la moitié de ça tasse puis la posa méticuleusement sur la table.

Il est délicieux, je n'en avais jamais bu d'aussi bon auparavant. Dit il sachant pertinemment que ce qu'il disait était complètement stupide certes mais avec une cohérence burlesque déconcertante étant donné qu'il n'en avait jamais bu.

Très vite le devoir de la jeune femme la rappela à l'ordre et lui demanda respectueusement de se dévêtir pour qu'elle puisse broder le blason pour lequel il s'était déplacé ici même. Oui bien sur.
Il eut un temps d'attente puis se relevant du fauteuil rapidement il contempla le sol défaisant machinalement les lanières de cuire n'osant regarder dans les yeux sur le vif ni l'une ni l'autre. Une fois cette tâche accomplit il lui tendit son veston. Son attention se reporta sur demoiselle Diana cette fois cherchant à capter son regard de ses yeux gris perçant ne cessant de fixer celle ci en s'asseyant de nouveau dans le fauteuil. La chaleur du feu au sein du foyer était en parfaite harmonie avec son corps qui n'avait ni trop chaud ni trop froid. Un sourire émergea de ses lèvres pensant que s'étaient bien les premières femmes qui poseraient leur regards sur son corps élancé, à la peau plutôt pâle et musclé par les efforts du temps passé à battre le fer et l'acier. Il décida alors de contempler les doigts délicats et fins de la brodeuse n'ayant pas perdu de temps pour se plonger dans son ouvrage. Il lâcha malgré tout un nouuveau compliment n'aillant pas cesser d'observer l'espace ou il se trouvait depuis son entrée.

C'est une charmante habitation que vous avez la damoiselle Aaliyah.
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime27.05.13 1:12

L’humble demeure de la sœur bien-aimée était simplette, mais adorable. Dès qu’elle y était entrée, Diana pensa automatiquement qu’Aaliyah était la plus chanceuse. Tout ce qu’elle avait osé faire dans sa vie, Diana ne pouvait même pas y penser. Lorsque la brodeuse s’affirmait et vivait sa propre vie, l’espionne la menait en double ce qui rendait le tout complètement épuisant. Une pointe de jalousie se fit sentir dans le cœur de la menteuse avant de se changer en admiration. C’était bien ce qu’elle ressentait envers sa sœur, même si elle menait la vie libre que Diana voulait à tout prix. Sa maison correspondait exactement à la personnalité magnifique et ordinaire de sa sœur ce qui était très agréable. Deux fauteuils placés devant l’âtre offraient un bel effet au petit espace joliment logé. Diana souriait en assistant à ce spectacle et elle était tout particulièrement heureuse de connaître l’emplacement de la demeure de sa sœur. Elle pourrait maintenant lui rendre visite... si celle-ci allait rester. Soudain lui revint à l’esprit l’idée initiale d’encourager un amour naissant entre le chevalier et la jeune brodeuse. Diana pensait que cela laisserait sa sœur envisager de rester au Bief. Elle y repensait à deux fois maintenant. « Pas avant que je le connaisse un peu mieux. » Elle ne voulait pas qu’il nuise à sa sœur chérie, surtout depuis qu’elle avait remarqué le mystère de la forge. Comme pour se confirmer, le chevalier s’était approché du feu. Aiguisant ses sens, l’espionne remarqua la courbe de son dos assez large qui se calma dès qu’il se mit près de l’âtre. Il ne le quittait pas des yeux pendant un moment laissant sa main sur son épée comme s’il était prêt à la brûler. « Mon hypothèse se confirme de plus en plus », pensa-t-elle en se dirigeant vers le milieu de la pièce.

En hôte merveilleuse, sa sœur se rendit dans la cuisine pour leur préparer du thé. Automatiquement, Diana se demanda si elle allait le faire comme son père en avait l’habitude. Elle voulait bien l’aider, mais sa sœur s’en sortait à merveille et le fait que l’espionne ne connaissait pas l’emplacement de ses ingrédients n’allait que les déranger davantage. Elle se contenta donc de rester debout au milieu de la pièce, jetant des regards furtifs vers le prétendu chevalier tout en se demandant s’il allait leur donner l’honneur de partir bientôt. Une envie désespérée de parler à sa sœur s’était manifestée et Diana ne pouvait l’ignorer. Lorsque la brodeuse revint avec le thé, Diana laissa la brodeuse s’asseoir sur le deuxième fauteuil puisque cette dernière devait travailler sur le ganbison de Wiver. La combattante laissa l’homme se servir et prit une autre tasse pleine pour se placer devant la fenêtre qui se tenait près de l’endroit où les autres étaient assis. Elle resta donc debout et dans l’angle du chevalier. « Pourquoi est-ce que la fenêtre devait absolument être placé devant cet homme!... Je ne dois pas y penser. » Habituée à la chaleur du liquide, elle en but une gorgée pour vite remarquer que cela ne correspondait pas au thé de ses souvenirs. Le goût était différent et faisait vivre une véritable fête à ses papilles.

En regardant vers l’extérieur, Diana remarquait le bel emplacement de cette demeure. En effet, elle avait une vue sur un certain angle du château. Le quartier semblait calme et reposé et Diana ne remarquait rien de particulièrement dangereux. Sa sœur avait vraiment touché une fortune avec cette maison. En regardant vers l’extérieur, Diana sirotait son thé en écoutant attentivement ce qui se disait entre le client et la brodeuse. Ce qui lui valut un étouffement des plus gracieux lorsqu’elle entendit la fameuse demande de sa sœur. Il allait enlever son haut et le pire c’est qu’il commençait déjà à se dévêtir devant les deux jeunes femmes. Diana ne voulait définitivement pas regarder, mais un seul coup d’œil sur son corps lui confirmerait l’état de son ancienne profession. Devait-elle absolument le faire? Qu’est-ce que cela allait lui amener de confirmer son hypothèse? « Ah oui, protéger ma sœur... Non, mais, il ne pourrait pas faire cela plus discrètement? Un seul coup d’œil... » Ce qu’elle n’aurait jamais dû faire, car elle découvrit que les yeux du jeune homme étaient rivés sur elle. La clarté de son regard cherchait le sien tandis que la jeune combattante étudiait les yeux du jeune homme. Il avait un regard franc et adorable ce qui donna une envie pressant à la combattante de se frapper pour avoir eu cette pensée. Il avait l’air bon et gentil, ce qui soutira un petit sourire innocent de la part de Diana. « Ce n’est pas vrai! » Bizarrement, elle n’arrivait pas à détacher son regard du corps du jeune et beau chevalier. Se détachant de son enchantement, elle serra un poing. « Bon et bien... Oui, c’était un forgeron... je peux arrêter de regarder maintenant! Arrête de le regarder pauvre idiote! » Comme seule réponse à son ordre spirituel, ses yeux se fermèrent et elle tourna la tête rapidement. Son hypothèse était maintenant confirmée, mais cela n’expliquait pas comment il pouvait passer de forgeron à chevalier. Un mystère qu’elle se devait d’élucider... pour sa sœur bien sûr!

Finalement, elle décida de ne pas rester à l’écart et fragile devant les regards du chevalier. Diana remarqua qu’une chaise était placée près d’une table à dîner. Elle l’a pris d’une main avec facilité tandis que l’autre tenait sa tasse de thé et l’a plaça à côté de Wiver. Ainsi, elle pourrait regarder droit devant elle, vers sa sœur, et être loin des regards dérangeants. « C’est mieux ainsi ».

C’est une charmante habitation que vous avez la damoiselle Aaliyah.

En effet...

Étrangement, Diana ne savait pas quoi rajouter de plus. Toutes sortes d’émotions se jetaient dans les abaisses de ses pensées. Soudainement, elle sentait la chaleur lui monter à la tête. Diana ne comprenait pas pourquoi elle ressentait un malaise. Peut-être était-ce le choc de retrouver sa sœur et la peur de la perdre encore une fois? « Qu’est-ce que j’ai? » se demanda-t-elle mainte fois dans sa tête tandis que les yeux étaient sur elle. Diana leva donc la tête vers les autres et sourit franchement.

Je veux dire. Je suis contente de te voir à ton aise ici, chère sœur.

Tentant de ne pas paraître mal à l’aise, Diana entreprit de prendre ses longs cheveux entre ses doigts et de les tresser d’un côté. Minutieusement, elle enroulait les mèches les unes autour des autres de ses doigts fins et délicats. Une fois terminée, elle en enroula le bout avec une petite ficelle qu’elle gardait dans les pans de sa manche. Elle entreprit cela sans lâcher des yeux le travail de la jeune brodeuse.
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime28.05.13 2:39

Aaliyah était heureuse de savoir que tout plaisait à ses invités. Wiver semblait aimer le thé bien qu'il n'était pas de très haute qualité et non plus très infusé, mais le sourire qui creusa les fossettes de la jeune femme leur indiquait qu'elle était des plus comblées. C'était en effet la première fois qu'elle invitait des gens chez elle. Rarement avait-elle amené chez elle des clients. La plupart des fois où ses clients lui faisait des offres, elle se déplaçait chez eux suite à leur invitation ou elle se retirait pour la journée pour mieux effectuer son travail. En cette première visite d'étranger, Aaliyah était fière de ses qualités d'hôtes discutables.

­­C'est une charmante habitation que vous avez la damoiselle Aaliyah.

— En effet... Je veux dire. Je suis contente de te voir à ton aise ici, chère sœur.

— Merci beaucoup, tous les deux, gloussa Aaliyah en remarquant le malaise de sa soeur.

Comme leurs statures de jeunes jouvencelles pouvait les laisser aller a de pareilles émotions. La jeune femme n'en voulait guere a sa soeur, elle qui n'avait jamais ressenti quelque chose de telle comparé a elle-même. Aaliyah n'avait pas voulu espionner les faits et gestes de sa soeur, mais ses yeux furtifs qui balayait le torse du jeune chevalier était plutôt inévitable pour la jeune Flowers. Pour ce qui était d'elle-même, Aaliyah avait déjà trop de choses a penser pour s'attarder sur un sujet aussi... unique. Elle était très occupé a exécuter les motifs et lignes complexes qui dessinait le magnifique renard qui ornait le blason de la maison de Wiver. D'ailleurs, elle ne savait pas de quelle famille du Bief venait cet écusson. Elle se souvenait de ses cours donné par la Septa durant ses jeunes années, mais celui-ci lui échappait.

— J'aime bien ce petit endroit. C'est très chaleureux et convivial malgré le manque d'espace. Je dois dire que vous êtes tous les deux les premiers invités que je reçois depuis un an. Depuis que j'ai quitté la maison, en faites, dit-elle en jettant un coup d'oeil a sa soeur.

Aaliyah posa son travail pour quelques instants pour trouver dans son sac de tissus les rouleaux de filons d'or qu'elle venait tout juste d'acquérir du marchands. Ces touches dorées allait faire ressortir le contour de l'animal. Il serait dommage de laisser les seules couleur sur ce blason être le blanc de lin. Aaliyah n'avait pas l'intention de laisser ce Ser avec un écusson de sa maison fade, quel manque de respect cela serait-il! Reproduire le blason d'une maison était très important pour la fierté d'autrui et de soi-même.

— Ça va, Diana? dit-elle en reprenant son oeuvre. Comment va notre cher frère Démétrius et la famille? Bien je l’espère. Apprendre une sombre nouvelle m'attristerait pour le sort de mon sang.

Cela faisait plus d'un an qu'Aaliyah n'avait pas eut ouïe dire de l'état de son frère. La dernière fois qu'elle l'avait vu, tout semblait se porter pour le mieux, mais le souvenir qu'elle avait gardé de lui n'était pas sincèrement le meilleur. Elle ne voulait pas lui manquer de respect, certes, car ils étaient de la même famille. La seule pensée de leur dernière rencontre assombrissait le moral d'Aaliyah, chose qu'elle ne voulait guère faire transparaître a ses invités. C'était une trop belle journée pour se laisser aller a de pareilles émotions.

— De quelle famille êtes vous le fils, Ser Wiver? J'ai le blason de votre maison sous les yeux depuis déjà de longues minutes, mais aucune des familles nobles que l'on m'a enseigné semble me revenir a l'esprit. Les leçons prodigués par notre Septa sont certes de longues années derrière moi, j'ai peur que ma mémoire ne me joues de vilains tours.
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime28.05.13 20:36

Je pouvais entendre de ma position le travail méticuleux de la jeune femme soucieuse de son talent et sûrement de mon attente avant tout pour ce qui concernait la commande que je lui avais demandé. Je reprenais ma tasse au même instant ou j'avais réussis à capter le regard de la jeune demoiselle s'appelant Diana. Je jetais un œil furtif à celle ci, ses yeux, ses traits, son visage en lui même restait impassible et neutre. Elle semblait simplement entrain de m'observer, mais quelque chose d'autre, quelque chose de plus profond se produisait. Mais qui à l'heure actuelle pouvait savoir ce que demoiselle Diana pouvait pensé en me fixant ainsi ? Cette question sans réponse soumise à une certaine impuissance de réflexion de ma part me fit comprendre qu'il valait mieux  ne pas faire de supposition trop hâtive à l'égard de celle ci. J'en concluais tout en déposant mes lèvres contre le rebord de la tasse pour en prendre une nouvelle gorgée, qu'elle pouvait sans nulle doute avoir un certains attrait envers moi et plus particulièrement au fait que je sois à demi vêtu dans la pièce à vivre de sa sœur ce qui en soit paraissait irrévocablement logique.

Sa réaction néanmoins était plus que convaincante et me faisait comprendre que j'avais sûrement vu juste. En quelques pas elle changea de position prenant une chaise à mes côtés et seulement à côté de ma personne de sorte qu'... Qu'elle ne serait plus distraite part ma présence ? Cette pensée me fit naître sur mes lèvres un léger sourire dissimulé par la tasse que je continuais de boire à mon rythme. J'en étais intiment persuadé et quelque part je regrettais de l'avoir poussé malgré moi et sans aucune attention à changer de place. L'impression était telle que demoiselle Diana se mettait des œillères pour éviter tout contact entre sa vision et moi assis à quelques centimètres l'épiant à la fois amusé et sincèrement désolé... Non en faite cela était plaisant voila tout.

Je plongeais dans mes pensés me rappelant à ma condition de chevalier récemment acquise. En tant qu'homme nouvellement anobli j'avais des droits mais surtout des devoirs envers le seigneur que je servais. Je ne connaissais que trop bien l'histoire du Bief, s'était une région paisible ou le système féodale était dans tout Westeros le plus avancé du moins de ce que j'avais pu lire dans la maigre bibliothèque familiale. De toute la région et les contrées avoisinantes, Hautjardin était le lieu le plus prestigieux et ou la chevalerie avait une place des plus importantes... Port-Réal pour mon humble avis faisait pâle figure face ce qu'avait construit la maison Tyrell durant des décennies. Cette opinion me coûterait sûrement quelques remontrances si je devais exprimer mon avis face aux lords et ladys de la capitale.


Soudain demoiselle Aaliyah m'extirpa des pensés dans lesquelles j'étais plongé. Je reposais ma tasse vide cette fois sur la table délicatement réfléchissant aux paroles que j'allais bien pouvoir prononcer. L'improvisation se fit sentir quand j'eus droit aux regards non seulement de celle ci posé sur moi mais aussi celui de sa sœur, du moins j'en étais intiment persuadé. La situation actuelle ne me donnait pas l'envie de reposer mon regard sur demoiselle Diana, cette fois c'est moi qui mettait les œillères. Je pris une légère inspiration puis déclarais.

Votre mémoire ne vous joue aucun tour demoiselle Aaliyah. Répondais je calmement soutenant son regard je poursuivais sans réellement vouloir parler de mon passé mais je lui devais bien cela après tout.
Ce blason n'est connu de personne... Du moins pour l'instant, il appartient à la famille Feünalk dont je suis le seul et unique héritier. J'ai..J'ai été anobli par ser Tarly il y a de cela une semaine maintenant. Je suis le fils d'un forgeron qui travaillais aux forges de Hautjardin avant son décès il y a environ une année de cela maintenant. Aldérias c'est ainsi qu'il s'appelait... Voila pourquoi votre Septa ne vous a rien appris sur la maison du renard mes demoiselles. J'en suis le premier descendant officiellement parlant.

Je ne me sentais pas gêné de mes origines, à vrai dire j'en étais même fier. Il est important de se souvenir d’où nous venons et qui nous sommes, mais après tout cela n'était qu'un avis personnel. Je les laissais donc seules face à leur jugement qu'il soit bon ou mauvais car après tout qui étaient les Lannisters, les Starks, les Tyrells avant d'être de riches et de puissantes familles ? Je reprenais dans un ton amusé désignant mon gambison de la main droite.

Vous êtes donc la première brodeuse du blason de ma famille demoiselle Aaliyah. Cette idée me plaisait, elle ne devait pas s'en sentir honorée car après tout je n'étais qu'un simple chevalier parmi tant d'autres en ce monde. Allez savoir, je passerai sûrement d'autres commandes à cette charmante brodeuse quand je devrais broder le renard noir sur une bannière ou d'autres vêtements.
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime29.05.13 1:02

Maintenant que rien ne pouvait lui changer les idées, Diana se mis à écouter la conversation de sa soeur avec le jeune chevalier. De toute manière, les informations qu’il lui prodiguait étaient destinées aux deux jeunes dames qui étaient définitivement curieuses de le connaître. Plus le jeune homme parlait et plus Diana fut satisfaite d’elle-même puisque son hypothèse de toute à l’heure s’était avérée complètement vraie. D’abord, il n’était pas chevalier depuis si longtemps et, ensuite, il était forgeron avant de prêter allégeance. Diana savait tout de même qu’elle avait raison, mais de l’entendre de la propre bouche du jeune homme était un délice. Toutefois, cela voulait signifier qu’il n’avait rien à cacher et qu’il affirmait haut et fort ses origines sans en avoir honte et sans garder de secret. Résultat, il était sûrement très bien pour sa sœur et Diana était aussi contente de s’en rendre compte. « Bon, rien à signaler avec ce Wiver. Je peux enfin passer à autre chose. » De plus, l’histoire de sa famille et de ses origines était tout particulièrement intéressante; elle devait bien se l’avouer. Il est vrai qu’il pouvait bien mentir, mais Diana savait reconnaître les menteurs et il n’en était tout simplement pas un.

Contente de pouvoir souffler, elle s’assit plus confortablement sur sa chaise, afficha un sourire franc et confortable sur son visage tout en regardant sa sœur finir son travail. Ses doigts étaient très méticuleux et son sens artistique, grandiose. La jeune combattante commença à se demander si sa vie allait être différente sans son métier d’espionnage. Peut-être serait-elle devenue brodeuse comme sa sœur... ou peut-être même préceptrice puisqu’elle adorait les enfants. Toutefois, bien rapidement, sa réflexion changea : « Et je me serais mariée avec un vieux lord pour lui enfanter une bande de marmailles que je devrais éduquer moi-même sans l’aide de personne... tout en gardant mon attitude de Lady, bien sûr. » Cette pensée lui rappela donc le bienfait de son métier bien que secret et elle put se revenir à la réalité. Le jeune chevalier vantait les talents de sa sœur et lui disait à quel point il était heureux de l’avoir trouvé. Diana laissa échapper un petit rire plaisant pour signifier à quel point elle le soutenait sur cette idée.

Je crois que tu t’ais trouvé un client fiable, chère sœur! Dit Diana de manière joviale et douce.

Cela plaisait la jeune espionne que Wiver fasse des compliments à sa sœur. Son plan initial lui revint aussi vite que l’éclair et Diana espérait que cela allait marcher. Et puis, même si la liaison de sa sœur avec ce Ser n’était que professionnelle, il semblait assez fiable pour lui donner du travail à longs termes. Dans ses pensées, elle se croisa les doigts pour que l’une des options s’avère possible.

C’était maintenant au tour de Diana de répondre aux questions provenant de la brodeuse. Les yeux de l’espionne pétillaient pendant que sa sœur lui parlait et elle avait hâte de lui donner des nouvelles de leur famille.

Et bien, je vais très bien! Et je vois que tu vas bien aussi... Notre frère se porte pour le mieux, mais il est sollicité de
partout vu sa position de Lord.


Je guettais sa réaction pendant que Diana lui parlait de leur frère. Si seulement ils pouvaient se réconcilier afin de retrouver leur famille d’en temps. C’était ce que Diana désirait par-dessus tout maintenant.

Tu devrais voir ses enfants. Thomas, le plus vieux, a maintenant 10 ans et il promet d’être un magnifique Lord à son tour. Tilie a 6 ans et Tanya a 3 ans maintenant. Ils sont adorables, charmants et drôles! Je m’occupe d’eux la plupart du temps et j’adore cela... tu devrais les voir.

Diana murmura cette dernière phrase doucement et à regret. Sa tristesse d’avoir perdu sa sœur et sa famille lui était revenue et ses yeux se voilèrent un peu. Peut-être que sa sœur s’en rendrait compte, puisque le changement de ton de voix de l’espionne avait été radical. Un moment elle riait et parlait joyeusement et l’autre sa voix se cassa. Diana détestait de ne pas pouvoir contrôler ses émotions de la sorte et n’osait plus regarder sa sœur en face pendant un moment. Elle avait tourné la tête de sorte que personne ne voit son visage décomposé. Cependant, elle ne devait pas rester ainsi et briser le climat agréable qu’ils avaient il y a un moment.

Veuillez m'excuser, mais je reviens.

Sur ce, elle se leva et se rendit dans une autre pièce qui s’avérait à être la cuisine simplette de sa sœur. Prenant un verre qu’elle avait trouvé au hasard, elle le plongea dans le seau d’eau d’Aaliyah pour boire un bon coup. « Qu’est-ce qui me prend? Je dois absolument me calmer... » Diana respirait doucement en espérant ne pas avoir tout gâché... Sans oublier que sa sœur travaillait maintenant et que les émotions ne devaient pas être au rendez-vous devant les clients. « Ce que j’aimerai me foutre une raclée en ce moment! » Ses pensées négatives n’amélioraient pas la situation, mais c’était tout ce qu’elle avait pour l’instant.
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MessageSujet: Re: [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) [Lieu inconnu] Après tant d'années...(libre) Icon_minitime03.06.13 21:46

Aaliyah était plutôt contente d'apprendre que sa famille se portait relativement bien en son absence. Depuis son dépar l'an passé, la jeune jouvencelle n'Avait gu`re correspondue avec sa soeur ni reçue de nouvelles de la part d'eux. Ce n'était pas un sujet qui lui acaparait beaucoup de temps et qui l'empêchait de dormir la nuit, mais savoir que son sang se portait bien et était toujours en sécurtié allégeait toujours son moral. Un petit sourire creusa ses fossettes. Avec la venue soudaine de Diana à Hautjardin, quelque chose devait bien s'être produit, que ce soit de bonne augure ou non. Aaliyah espérait tout de même que ce soit pour une bonne raison plutôt qu'une mauvaise.

Ensuite vint le seconde famille qui était représenté en ces lieux, celle de Wiver. La découverte qu'elle fit à son sujet fut des plus intéressante. Ce n'était pas à tout les jours qu'elle croisait des gens qui s'ouvraient à elle de la sorte, et savoir que tout le peuple n'est pas là pour vous jouer dans le dos et ne déteste pas la seule vue de votre visage ou la mention de votre nom, redonnait espoir à la jeune Flowers.

-Ce blason n'est connu de personne... Du moins pour l'instant, il appartient à la famille Feünalk dont je suis le seul et unique héritier. J'ai..J'ai été anobli par ser Tarly il y a de cela une semaine maintenant. Je suis le fils d'un forgeron qui travaillais aux forges de Hautjardin avant son décès il y a environ une année de cela maintenant. Aldérias c'est ainsi qu'il s'appelait... Voila pourquoi votre Septa ne vous a rien appris sur la maison du renard mes demoiselles. J'en suis le premier descendant officiellement parlant.

Wiver avait donc confectionné son propre blason, et certainement dû inventer une devise qui accompagnait le sublime renard qui était presque achevé. Aaliyah posa son aiguille et coupa avec ses dents l'excédent de fil puis retourna le gambison pour voir l'intérieur et être certaine que tout était en ordre. La couture semblait être solide. Aaliyah le retourna une seconde fois, cette fois-ci, du bon côté.

-Vous êtes donc la première brodeuse du blason de ma famille demoiselle Aaliyah.

― C'est un titre qui m'honore, dit-elle en échappant un petit rire cristallin. C'est bien la première fois que quelque chose du genre se présente à moi. Je dois dire que c'est toujours très agréable de s'entretenir avec des gens ouvert, surtout ceux, qui, comme vous ser, ont le courage d'afficher leur blason peu connu et d'accompagner ce symbole d'une fierté palpable.

Elle lui tendit son gambison fraîchement terminé, ne s'étant toujours pas séparé de son sourire. Du coin de l'oeil, elle vit Diana, comme pris d'un malaise, se retirer à l'écart, dans la cuisine. Elle s'excusa poliment auprès de Wiver puis se dirigea vers sa soeur, qui, selon son évaluation, n'était pas dans son assiette.

Aaliyah posa sa main amicale sur l'épaule de sa soeur, sans pourtant aperçevoir son visage. De dos, elle ne pouvait fixer que ses boucles brunes qui tombaient en cascade.

― Diana, qu'est-ce qui se passe? Ais-je dit quelque chose qui ne convenait pas?

C'était la première fois qu'Aaliyah voyait Diana comme ça et elle devait avouer qu'elle était inquiète. Que ce passait-il?
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