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La Tigresse rencontre le Titan [PV Symeos]

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MessageSujet: La Tigresse rencontre le Titan [PV Symeos] La Tigresse rencontre le Titan [PV Symeos] Icon_minitime16.04.14 12:50

12éme lune semaine 4 jour 2

Noriko n'aimait pas particulièrement le fait d'être reine. D'autant plus qu'elle avait acquise ce rang avec douleur et souffrance. Au départ ce n'était que la vengeance d'une enfant devenant adulte. Aujourd'hui, elle avait la couronne, car même si elle était fragile, c'était elle qui avait renversé tout les pronostiques, qui avait eu les épaules pour assumer la mort de sa mère et rendre le peuple plus heureux. Son royaume ne manquait de rien. Pourtant, cette femme voyait quelque chose de plus grand. Sa mère faisait la guerre pour la gloire et le pouvoir. Noriko la ferrait pour tenter d'apporter la paix sur le long terme et unifier les peuples afin d'éviter des guerres futures inutiles et cupides. Visiblement elle portait bien son nom de reine guerrière et l'agilité, ainsi que la rapidité et la précision de la jeune femme n'avait rien à envier aux autres dirigeants. Au détail prêt qu'elle était encore jeune et qu'elle avait donc une certaine marge de progression.

En ces heures sombres du monde, la jeune femme naviguait avec une vingtaine de navires vers Braavos. Une escorte conséquente si l'on peut dire, mais la jeune femme n'était pas du genre à laisser quelque chose au hasard. Elle ne comptait pas donner à qui que ce soit l'occasion de la tuer, que ça soit en mer, sur terre ou l'or de négociation. En ce jour ensoleillé ou l'océan s'étendait à l'horizon. La belle faisait voile vers Braavos. Ses navires avaient des marchandises venant de son pays et des hommes pour la défendre. La bas elle y rencontrerait des dignitaires de la ville et y découvrirait l'idéologie de ses habitants. Cette rencontre était de taille entre Braavos et Yi-Ti. Elle allait déterminer si cette ville et le royaume, allait être alliés ou en guerre dans un futur proche.

Quand elle arriva à Braavos elle fut stupéfaite par la grandeur de la ville qui n'avait rien à envier à Yin, la capitale Yi-Tiennes. Cette immense statue, ce Titan de Braavos ou les navires passent entre ses jambes pour entrer. *Qu'elle merveille de voir cet édifice* pensas-t-elle avec des yeux ampli de joie en voyant cela. Une des rares merveilles qu'elle avait toujours voulu voir de ses propres yeux, Il était vrai que c'était une des merveilles du monde. Cette structure aussi défensive qu'artistique pouvait se targuer de faire rougir n'importe qu'elle autre cités libres. Une œuvre d'art digne des grands hommes, mais Braavos était elle tomber dans la décadence depuis?

Quand elle mit pied à terre dans le port, elle fut reçue par de haut dignitaire. Difficile de passer inaperçu quand on arrive dans un pays lointain avec ce genre d'arriver. La jeune avait la tête haute. Elle devait sembler bien hautaine et froide dans les apparences. Pourtant, celle-ci était enfaîte une adorable jeune femme, un chouilla trop fragile, mais au charisme débordant, un regard brillant d'une détermination sans faille, de long cheveux aussi noir que les ténèbres nocturnes et un sourire charmeur qu'on prête à la jeunesse et à la fraicheur. Elle était habillée d'une robe traditionnelle Yi-Tiennes rouge sang, nul doute qu'elle faisait son effet et que la tenu pouvait être jugé d'exotique. Après tout, homme et femme de Braavos n'avaient presque rien en commun au niveau de la culture et de l'histoire avec les habitants de Yi-Ti. Deux civilisations se rencontraient pour la première fois, que se passerait-il?

Elle s'inclina respectueusement en prenant la parole sur un ton à la fois sur et doux, de celle qu'ont les jeunes femmes fortes. « Je suis Noriko Qin, Reine guerrière du royaume de Yi-Ti » puis se relevant, plongeant son regard nocturne dans celui de l'homme qui lui faisait face. « Le Titan de Braavos est bien plus grandiose que ce que j'avais imaginé, c'est un magnifique édifice que vous avez la » dit-elle sur un ton plus enjoué, presque enfantin.
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MessageSujet: Re: La Tigresse rencontre le Titan [PV Symeos] La Tigresse rencontre le Titan [PV Symeos] Icon_minitime22.04.14 12:39

Une reine de l'Est. Il devait aller accueillir une reine de l'Est, à son arrivée au port pourpre, et ce afin que son oncle Seigneur de la Mer puisse mener de fructueuses négociations avec elle. Symeos restait interdit quand à ce qu'il pensait de ce projet, pour ainsi dire familial. De fait, son père en avait eu l'idée, son frère avait été chargé de nouer le contact avec Yi-Ti et à présent, son oncle allait tâcher de mener l'étape la plus ardue mais la plus décisive : l'affrontement diplomatique.
Symeos avait donc revêtu la robe noire des nobles de Braavos, tenue qu'il n'appréciait que peu mais dont il ne pourrait se passer, comme lors de chaque événement officiel. Tout ce cérémoniel lui pesait mais c'était le lot de son rang, et le moindre de ses devoirs était de s'y plier. Après tout, seuls les pauvres et les étrangers ne supportaient pas ce poids dans la cité, telle une marque de leur infériorité. Eux étaient réellement libres, de crever de faim ou de se faire tuer par un spadassin aviné.

Symeos avait obtenu son congé de la banque de fer pour la journée, mais il détestait tant l'ennuie qu'il avait décidé de conclure quelques affaires sur le port Échiqueté, comme si la journée n'était qu'un jour habituel et parfaitement normal... A ceci prés qu'il portait une tenue destinée aux grandes occasions et était suivit par une dizaine des spadassins d'élite réservés à la défense de son oncle. De fait, cela devait être plutôt impressionnant puisqu'il parvint à nouer prés de deux fois plus d'accords qu'il n'y parvenait d'ordinaire.
Mais tandis qu'il serrait la main d'un marchant de Westeros, il entendit le rugissement du titan, et sut que l'heure venait d'accueillir une fleure de l'Est. Son escorte sur les talents, il se dirigea d'une marche rapide vers le port pourpre, passant par des raccourcis étroits, coupant au plus court. Et de fait, le cor de l'arsenal résonnait seulement lorsqu'il arriva sur le quais, où attendaient les autres dignitaires.

Cet attroupement associé au cri du Titan avait commencé à attirer des passants et des curieux, qui commençaient à former une foule néanmoins aisément contenue par les nombreux spadassins qui se trouvaient là. Pour l'instant, le quais était encore silencieux, ce qui ne durerait certainement pas.
Et bientôt, les navires de la reine parvinrent au port pourpre, et le sien sur le quais où Symeos et d'autres l'attendaient. Le jeune homme était déjà intrigué par la forme étrange de ces vaisseaux, mais il fut encore plus curieux de ce royaume et de cette culture lorsqu'il vit la reine Noriko pour la première fois. Il émanait d'elle une aura d'autorité mais aussi d'élégance et de charme, aidée en cela par sa robe exotique, d'un rouge écarlate, et par sa beauté personnelle. C'était là quelque chose d'étrange, d'être confronté à un physique étranger et inconnu, qu'on sait pourtant être la fine fleur de son peuple. Sans nul doute Symeos faisait il face à l'une des plus belles orientales qui lui serait donné de voir, mais il n'était pas du genre à se laisser déstabiliser par cela. Il s'inclina, un long instant, et fut imité par les autres nobles.


« Je suis Noriko Qin, Reine guerrière du royaume de Yi-Ti. Le Titan de Braavos est bien plus grandiose que ce que j'avais imaginé, c'est un magnifique édifice que vous avez la »

Elle l'avait aussi salué et le fixait de son regard de nuit, fort étrange pour un homme comme Symeos, qui avait passé l'essentiel de ses voyages à l'Ouest. Rompu aux usages diplomatiques, il comprit que son compliment sur le titan était destiné à établir un premier contact mais il la cru sincère, quand à ce qu'elle déclara à son sujet. Le regard du Braavien se porta sur le monument qui l'avait vu naître, tout comme ses pères sur maintes générations. Comme le disait un proverbe du peuple : "Les puissants meurent, mais le titan ne tombe jamais". Comme toujours, il y avait du vrai dans ces mots.
Symeos se permis alors un léger sourire et répondit, le plus respectueusement du monde,


« Au nom de la cité toute entière de Braavos et du Seigneur de la Mer, je vous souhaite la bienvenue en ces eaux et en ces murs, très noble et puissant Noriko Qin. Nous attendions votre arrivée avec impatience. Mon nom est Symeos Antaryon, et j'ai été chargé par ma famille d'être votre hôte et votre guide le temps de votre séjour ici. Puis je me permettre de vous inviter à me suivre ? »

Symeos était curieux de cette femme, de son royaume, de sa culture... Il aurait aimé pouvoir en parler avec elle, d'autant que lui avait beaucoup à lui faire partager sur Braavos, sur les autres cités libres et même sur Westeros, qu'il connaissait mieux que bien d'autres à l'Est de la mer étroite. Seulement, son oncle semblait impatient de la rencontrer et il aurait été présomptueux de le faire attendre. Bien que de sa famille, il restait son maître, comme pour tout Braavien.
Et tandis que la singulière procession se mettait doucement en route, le jeune noble s'empressa de répondre, avec moins de rigidité puisque les règles strictes du protocole avaient été respectés, à propos du gigantesque guerrier qui trônait toujours à la porte de la cité,


« On raconte que le Titan fut bâti par les premières familles à s'être libéré du joug de l'antique Valyria, dont était la mienne. Une légende dit même qu'il fut commencé allongé mais qu'un rituel des Chantelunes lui aurait donné vie. Il se serait alors levé et dressé sur la roche, dominant la mer et effrayant tout ennemi que Braavos pourrait avoir à craindre.

Et tandis qu'il parlait, ils se mirent en marche vers le palais du Seigneur de la Mer.
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MessageSujet: Re: La Tigresse rencontre le Titan [PV Symeos] La Tigresse rencontre le Titan [PV Symeos] Icon_minitime19.05.14 14:47

L'homme en face d'elle portait une tenu bien sombre. C'était la un peuple à l'opposer du siens, des vêtements noirs pour les dignitaires? Cela lui semblait bien sobre et triste par rapport aux couleurs que les nobles Yi-Tiens pouvaient porter. Néanmoins, elle le comprenait sans mal, les cultures des deux peuples étaient si différentes. Tout comme la structure très rectangulaire, la ou les bâtiments Yi-Tiens alternait entre gracieuse rondeur et pique indomptable, les bâtiments de Braavos semblaient très... carrer. Ce n'était pas pour l'architecture qu'elle était venue, mais cela était assez frappant pour qu'elle le remarque.

Quand à l'émissaire qui fut envoyé pour la recevoir. Il devait être âgé d'une trentaine d'année, pas plus. Il était si différent des hommes que la jeune femme avait connu d'un point de vue physique, des yeux rond, bleu teinté de verre. Cela aussi était relativement surprenant et il possédait une barbe de quelque jour, ça aussi elle y était si peu habitué. Pour cet homme nommer Symeos, tout cela lui semblait certainement normal, et pourtant, presque tout ce que la jeune femme regarder servait de comparaison avec sa patrie. Tout était si différent pour elle. Elle craignait soudain d'avoir le mal du pays. Sa maison, les membres de sa famille qui n'étaient pas venu avec elle, son peuple et son royaume lui manquait soudain. Le jeune homme lui fit un rapide discours concernant le colosse de Braavos. Il expliqua par une simple phrase comment Braavos vit le jour et comment le colosse fut érigé.

« Les chantelunes c'est ça ? C'est un mot qui m'est grandement familier, c'est un culte très présent chez les Jogos Nhai. Ils sont presque voisins de mon royaume. Leurs zéquions sont d'une grande beauté et c'est un peuple aussi guerrier que respectueux. Quand à votre fuite des possessions de l'ancienne Valyria... et bien disons que la légende dit que mon peuple à fuis Ulthos il y 2000 ans. Les peuples souhaitant être libre sont parfois forcés de partir bien loin de chez eux pour être libre. En revanche, nous avons eu la chance ne pas avoir eu notre histoire influencer par les Valyriens. Sans doute que nos jungles leur on paru peu accueillante. Pourtant la richesse d'une terre ne ce juge pas à son apparence et il y a bien des secrets enfouis au coeur de la jungle » Puis se retournant vers son interlocuteur en lui souriant malicieusement. « Si vous êtes courageux et que vous n'avez pas peur, peut-être les verraient vous un jour »

Puis la jeune femme observa de plus belle ce qui l'entourait alors qu'elle marchait au côté de son hôte. Ses hommes et certains membres de sa famille la talonner de prêt. Ils n'étaient non pas tendu, mais d'une grande loyauté et ils ne prendraient pas le moindre risque qui laisserai une ouverture à un Braaviens de commettre l'irréparable. La jeune femme était curieuse et Braavos satisfaisait sa soif de connaissance. C'était un monde si différent du siens.
« Dites moi Symeos, que pouvez vous me dire sur ce que vous me réservez pour mon séjour ici? Votre famille, les Antaryon? La mentalité du peuple de Braavos et votre rôle dans le rouage de votre cité? »

Ça faisait beaucoup de questions en peu de temps, la jeune femme avait du mal à cacher sa curiosité et elle avait tout posé pratiquement d'une traite. Elle était impatiente d'en savoir plus et elle le faisait ressentir, involontairement certes, mais elle le faisait ressentir tout de même. Elle n'avait pas fait tout ce voyage pour se contenter de négocier un traité commercial avec une terre lointaine.


[comme pour notre quête, encore sorry pour l'attente ^^' comme tu peu le voir je carbure niveau Rp depuis 2/3 jours pour rattraper mon retard ^^ ]
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MessageSujet: Re: La Tigresse rencontre le Titan [PV Symeos] La Tigresse rencontre le Titan [PV Symeos] Icon_minitime25.05.14 18:40

La foule s'écartait sur leur passage, aisément repoussée par les spadassins en armure rutilante, leurs lames étincelantes au soleil. Très vite, le cortège se dégagea de la masse de curieux et put avancer à un rythme plus rapide vers le palais du Seigneur de la Mer. La distance était courte entre l'immense édifice et le port pourpre, à dessein d'ailleurs. Ce dernier représentait l'essence de Braavos : la richesse, la mer, le commerce. Rien d'étonnant à ce qu'il soit proche du centre du pouvoir dans la cité.
Symeos se laissait guider par leur escorte, ces hommes sachant parfaitement le chemin à emprunter, et écoutait avec toute l'attention du monde la reine de l'Est. C'était une attitude travaillée et obligatoire, même lorsque l'invité officiel était un vieux radotant ou un moulin à paroles inintéressantes. Cependant, cette fois ci, le noble ne dut pas se forcer à prêter l'oreille. Il était véritablement intéressé par ce que lui disait Noriko Qin à propos d'où elle venait et de ce qu'elle reconnaissait de l'histoire de son peuple dans celle de Braavos. L'Est lui était presque inconnu et attisait sa curiosité d'une manière qu'il n'aurait pas soupçonné. Mais la personne de la reine, la manière qu'elle et sa suite avait de se vêtir, la forme de leur navire... Tout cela avait un goût de mystère qui commençait à faire envie à Symeos.
Sans doute était ce dû à la lassitude qui commençait à s'emparer du jeune homme. Après dix ans à traverser la mer étroite pour se rendre chez des barbares incultes et rustres à l'Ouest, il se sentait de plus en plus fatigué par cette tache ingrate et peu honorable. Représenter la Banque de Fer à Pentos ou à Quarth était autant un plaisir qu'un honneur. Faire de même à Westeros était une corvée, à ses yeux du moins. Ainsi, la perspective de nouvelles destinations mystérieuses en Orient lointain l'intriguait et piquait sa curiosité au vif. Ainsi, il ne fut que plus troublé lorsque la reine, se tournant vers lui, déclara à son égard, à propos des jungles de son pays,


« Si vous êtes courageux et que vous n'avez pas peur, peut-être les verraient vous un jour »

Symeos fut surprit un instant par le sourire malicieux qu'elle lui montra. C'était une attitude inhabituelle à Braavos, de se montrer sincère avec un autre personnage politique. Les statues de la cité représentaient ses dirigeants tels qu'ils avaient apprit à l'être : froids et sévères. De fait, ôter son masque, c'était trop se dévoiler et donc s'exposer. Sans doute cette mentalité venait elle de plusieurs siècles à se cacher de Valyria. Dans un monde où l'esclavagisme faisait loi, les esclaves libérés qui avaient fondé Braavos n'avaient dû leur sécurité qu'à la discrétion. La cité avait survécu à ses antiques maîtres grâce au secret de son emplacement, et cela avait profondément influencé ses habitants. La ville marchande grouillait de secrets, et celui qui savait les capturer et en faire commerce pouvait monter très haut.
Toute la politique de Braavos n'était que cela : secrets et complots. Un instant, par sympathie, Symeos pensa le faire remarquer à la reine Noriko, puis il se ravisa. Le simple souvenir de ce que l'on disait d'elle, de son ascension au trône de Hi-Ti, l'avait fait changer d'avis. Une souveraine aussi forte n'avait pas besoin de lui pour savoir comment agir et se comporter auprès d'étranger. Une remarque, en plus d'être déplacée, pourrait faire croire à la reine d'Orient que le jeune homme était condescendant avec elle. Mieux valait se taire... Et imaginer les jungles qui avaient, selon elle, arrêté la frénétique marche sanglante de Valyria.

Malgré tout le respect qu'il avait pour elle, Symeos penchait plutôt pour les conflits internes à toute puissance de cette envergure. Ou peut être tout simplement les Valyriens ignoraient ils ce qui les attendaient aussi loin de chez eux ? Sans doute ces questions resteraient elles sans réponse, bien qu'elles fussent intéressantes. Tout ce qui se rapportaient aux antiques maîtres du monde fascinait le jeune homme depuis bien longtemps. Mais il fut brusquement tiré de ses pensées car la reine reprenait la parole.

« Dites moi Symeos, que pouvez vous me dire sur ce que vous me réservez pour mon séjour ici? Votre famille, les Antaryon? La mentalité du peuple de Braavos et votre rôle dans le rouage de votre cité? »

[i]Une série de questions simples, mais qui appelaient des réponses complexes. Symeos prit quelques instants pour penser à ce qu'il pouvait dire et ce qui n'était pas de son ressort. Il ne craignait pas de parler de lui, ni de son peuple. Mais il lui fallait garder à l'esprit que des négociations étaient une forme d'affrontement et que Noriko pourrait utiliser comme arme toute faiblesse de sa famille qu'il lui dévoilerait. Précautionneux, il commença donc par la fin, et répondit en tirant une pièce d'argent de sa poche, qu'il montra à la reine.


« Mon rôle se résume à ceci. Je siège au grand conseil de la Banque de Fer, qui produit et diffuse la monnaie de la cité. Je représente cette institution en permanence, et suis chargé de mener une certaines quantité de transactions commerciales en son nom. Enfin, j'en suis un délégué à l'étranger, notamment à l'Ouest, au delà de la mer, chez des brutes sans finesse qui se trouvent être très demandeurs mais mauvais payeurs. Au sein de ma cité, je suis donc de ceux qui nourrissent le peuple, et le dirige en retour. La noblesse, ici, n'est pas autre chose. Un riche marchant peut devenir noble, si il s'acquitte des devoirs que cela implique. »

Symeos lança d'un geste vif la pièce dans les mains d'un mendiant à quelques pieds, qui le remercia en posant son front sur le sol pavé tandis qu'il passait. C'était une démonstration éloquente de son propos. Il passa donc à sa seconde réponse,

« Le peuple de Braavos en est le rouage le plus important, en vérité, et ce depuis sa fondation. Nos ancêtres étaient des esclaves libérés d'un joug tyrannique et depuis, la liberté est ce qui nous tient le plus au coeur. Le Seigneur de la Mer exerce avant tout une charge et dédie sa vie au bien être du peuple. Il ne saurait y avoir de tyran à Braavos, cela est impossible. »

Symeos ne voyait pas forcément la royauté d'un mauvais oeil, et la reine Noriko lui prouvait qu'il avait raison. Mais il y avait une immense différence entre un souverain dédié à ses sujets, et des monarques égoïstes et incompétents, comme celui qui siégeait sur le trône de fer de Westeros. Tandis qu'il parlait, le cortège avait bien progressé et arrivait à une grande place parcourue de canaux, qui abritait le bassin de la lune. C'était un lieu réservé aux plus riches le jour, et aux spadassins belliqueux la nuit. Mais surtout, c'était une merveille pour les yeux. De grands et beaux bâtiments cerclaient la place dont les flots calmes reflétaient la lueur du soleil tandis que le bassin lui même, édifice circulaire de pierre blanche était orné de statues magistrales qui racontaient en frises l'histoire de la cité. Laissant quelques instants à la reine Noriko pour tout observer, Symeos finit par désigner un immense monument à l'autre bout de la place, qui dominait les autres.

« La Banque de Fer, ma seconde demeure pour ainsi dire. »

Le cortège fit le tour de la place par le Nord. Ils étaient à présent très proches du palais du Seigneur de la Mer. Le jeune homme se demandait si son oncle le congédierait et aurait une entrevue privée ou bien si la rencontre serait publique. Il supporterait sans doute assez mal de se voir ainsi écarté et renvoyé à des affaires comptables aussitôt après avoir rencontré cette reine qui commençait à l'intriguer fortement. Conscient que le temps à pouvoir lui parler diminuait, Symeos entreprit de conclure sa réponse,

« Quand à ma famille... Les Antaryons ont toujours eu à coeur de se dédier à cette cité, d'en être les premiers serviteurs et donc d'en assumer les plus lourdes charges. Nous comptons plusieurs Seigneurs de la Mer dans nos ancêtres et notre nom résonne souvent dans les murs du palais et dans les rues. Tous savent notre attachement aux coutumes et aux traditions originelles de Braavos. Je suis fier d'en être, et de porter ma part de ce fardeau. »

Bien sur, cet éloge n'avait rien d'objectif, mais Symeos ne mentait pas pour autant. Sans doute le peuple était il plus divisé sur l'oeuvre des Antaryons, et le jeu politique exigeait parfois de se détourner des anciennes voies. Mais ce jeu dangereux l'exigeait et il aurait fallu être naïf pour croire qu'une cité aussi importante se dirige avec de bons sentiments. De fait, le jeune noble pensait sincèrement que sa famille faisait au mieux. Et étant donné la faveur que la Fortune accordait à Braavos depuis des siècles, nul ne pouvait leur ôter un certain mérite.
Finalement, ils quittèrent la place pour arriver dans l'avenue du palais, une grande rue dépourvue de canal pavée de blanc qui menait à la demeure de son oncle. Se fendant du même sourire que la reine, peu auparavant, il l'invita d'un geste à s'avancer jusqu'au coeur du pouvoir de la plus grande cité libre,


« Quand à ce que Braavos vous réserve durant votre séjour, il ne tient qu'à vous de le découvrir. »
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MessageSujet: Re: La Tigresse rencontre le Titan [PV Symeos] La Tigresse rencontre le Titan [PV Symeos] Icon_minitime11.06.14 15:05

Symeos était un homme très intéressant pour Noriko. Il semblait surpris des sourires et de la façon de faire de la reine. Pourtant, Noriko était peut-être douce et ouverte, mais c'était aussi un monstre de politique, mais à sa manière. Etre une femme donnait de nombreux désavantage, mais s'en servir pouvait amener à des qualités destructrices et Symeos semblait choisir ses mots avec une grande prudence et une grande sagesse. Cela amusait grandement la jeune femme. D'autant plus que les deux jeunes gens échangeaient sur des sujets véritablement très intéressants.

Quand ils arrivèrent à la place cerclaient de grands bâtiments, plein de flot calme de fontaine et de bassin. Elle se sentit presque comme chez elle. C'était un de ces endroits agréables, beau et calme qu'elle avait l'habitude de côtoyé dans son palais dans les rues de sa capitale. Une sorte d'harmonie et d'amour de la nature existait dans la culture Yi-Tiennes, surement dut au fait qu'ils aient du s'adapter à la jungle aussi dangereuse que merveilleuse de leur contrée d'accueil. Elle prit le temps de profiter de l'odeur de fraicheur des cascades. C'était un endroit d'une grande beauté, comment n'aurait elle put ne pas en être intéressé. Symeos en profita d'ailleurs pour lui montrer la banque de fer.

« C'est un édifice des plus impressionnants Symeos, tout comme cette place qui me fait penser à certaine chose de ma patrie. Braavos est pleine de ressource, mais... »

Parce qu'il y avait un mais, Noriko se posait des questions, chez elle, son peuple jouissait d'une grande richesse et son amour pour la nature et le respect de l'être humain l'empêcher de sombrer dans la décadence, dans le fond, elle craignait que sous ses allures de grandes cités libre aussi noble que riche et aussi juste que sage. Braavos ne soit enfaîte qu'une cité cupide comme les autres, cherchant à écraser, autant ses voisins militaires que ses voisins de pallier.


« N'avez vous pas peur, ici, de sombrer dans la décadence de la richesse? Braavos est connu et reconnu pour sa justice, sa noblesse, son courage et sa sagesse. Entre nous Symeos, est-ce que toutes les personnes de votre cité peuvent venir se détendre sur cette place, ou Est-ce réserver à l'élite? »

Elle avait dit tout cela en marchant et en quittant la place. Symeos a ses côté. Elle voulait être franche avec lui et elle voulait qu'il en fasse de même. La politique était intéressante et il fallait être habile, mais quand on négociait avec une reine comme elle, il fallait prendre des risques, les informations uniquement bénéfique ne lui plaisait guère. Aussi elle reprit avant qu'il n'est le temps de répondre de façon aussi respectueuse et franche qu'elle l'avait été jusqu'à maintenant.

« Vous voyez se bijoux d'émeraude et de rubis Symeos? Pour beaucoup ce n'est qu'un bijou. A Yi-Ti il représente le bien d'un côté » Elle montra le symbole du côté face décoré de rouge rubis. « Et de l'autre le mal » Elle retourna le bijou et montra le symbole Yi-tiens décorer de vert émeraude puis repris en observant Symeos dans les yeux. « Vous êtes un joli garçon et vous parlez bien, je suis prête à vous croire, mais pas aveuglément. A Yi-Ti nous savons pertinemment que rien ne peut être entièrement bien ou mauvais et vous ne m'avez dit que des choses valorisantes pour votre cité. Le fait qu'il existe une monarchie et une hiérarchie n'est pas forcément un mal comme à Westeros dont j'entends sans cesse du mal. Je ne doute pas que votre façon de faire est bénéfique pour la ville, mais oser me dire qu'il n'y a pas de lutte de pouvoir ici entre les puissants. Si le seigneur de la mer change à chaque mort. Il est facile de deviner que vous vous affrontez de manière politique ou pire. Est-ce que vous, les nobles de Braavos, aidaient véritablement le peuple parce qu'il en a besoin. Ou Est-ce que vous l'aidez parce qu'il vaut mieux être bien vue et avoir le peuple en soutien pour diriger la ville? »


Elle avait fini sa phrase en plongeant son regard dans celui de Symeos. Elle l'observait, elle était aussi douce que dur. Une femme de Yi-Ti, reine qui plus est, se devait d'être ainsi. Aussi belle que forte, comme la nature en somme, c'était une façon de faire peut-être trop exotique pour un Braaviens, mais à Yi-Ti, être franc et direct, n'empêchai pas les dirigeants d'être habile. Il mettait plutôt mal à l'aise en montrant à chacun que rien ne sert de cacher des choses si en face, la personne connait assez bien les rouages du pouvoir.

« Ne vous méprenez pas, j'admire votre cité, pour son histoire et ses valeurs contre l'esclavage par exemple, ainsi que votre détermination, mais vous ne pouvez me faire croire à moi qu'un seul royaume est parfait et n'a pas de défaut. »


Il fallait la comprendre. Elle était là pour en apprendre d'avantage, savoir si Braavos et Yi-Ti pouvaient devenir des amis militaires et commerciaux pour l'avenir du monde. Symeos avait été très habile pour elle en ne disant que des choses valorisantes, mais il faisait face à une reine d'un royaume aussi grand que le bief, Dorne et l'orage réunis. Autant dire, que ce n'était pas le même genre de personne qu'il avait l'habitude de côtoyer ou de convaincre. D'autant plus que les richesses et marchandises de Yi-Ti étaient de bonne qualité et assez rare pour être vendu très chère. Puis ils poursuivirent et arrivèrent à destination.

« Quand à ce que Braavos vous réserve durant votre séjour, il ne tient qu'à vous de le découvrir. »

Elle rigola avec beaucoup de charme et répondit avec un grand sourire
« Très bien vue Symeos » elle se tourna vers lui « dans ce cas, j'y vais avec plaisir! » Curieuse? Le mot était encore très faible pour décrire ce que la reine dégager. Elle se demandait surtout ce qu'elle allait voir et affronter de son regard.
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