Hautjardin était en festivité depuis deux jours. Les petites gens fêtaient les bonne récoltes de cette année et le marché public de la capitale du pays de la verdure était décoré de fleurs. Partout où l'on s'aventurait, il était impossible de ne pas voir une plante ou une autre orner les fenêtres ou les kiosques des marchands du coin. Aaliyah déambulait dans le marché depuis le petit matin et avait volontiers apporté son aide aux marchands qu'elle connaissait, comme le marchand de sucrerie ainsi que sa femme et le marchand de tissus à qui elle rendait visite à chaque fois qu'elle avait une nouvelle commande d'un client ou d'une cliente. Qu'ils étaient minutieux et précis dans leurs choix, ces lords et lady. Bien qu'elle devait souvent se déplacer, elle ne s'en faisait guère de leurs petits caprices vestimentaires. Tant qu'elle pouvait se faire une bonne somme d'argent, c'était tout ce quoi Aaliyah portait attention.

La canicule finit par donner chaud à la jeune femme et Aaliyah décida de faire une pause de marchandage et de vagabondage. Bien que sa visite des lieux de festivités était loin d'être terminé, la chaleur qui l'envahissait l'empêchait de continuer sa randonnée. Toutes les auberges et les tavernes du coin en avait plein les bras à servir les habitants et les touristes des environs qui souffraient eux aussi de la chaleur de cette journée ensoleillée. Aaliyah trouvait une petite taverne près d'où elle se trouvait et prit place au comptoir.

— Tavernier! appela t-elle de sa voix cristalline. Serais-ce possible d'obtenir du jus d'agrumes pressés?

C'était bien la seule chose qui allait rafraîchir la belle blonde en cette chaleur accablante. En cette saison, c'était bien ces fruits que les marchands locaux aimaient offrir à leurs clients. Ils faisaient fureur chez les nobles, mais Aaliyah aimait s'en offrir de temps à autres. Le tavernier lui indiqua que c'était effectivement possible, et devant les yeux de la jeune jouvencelle, s'activa.

— Et voilà, mademoiselle.

Aaliyah le remercia et lui remis les quelques cerfs d'or qu'elle lui devait. Elle prit une gorgée de son jus pressé. Quel délice! Le jus était resté au frais, ni trop froid ni trop chaud. À l'ombre, en compagnie de son breuvage, elle se sentait maintenant beaucoup plus à l'aise. Elle prit son temps pour le boire, et sa soif ne semblait pas être comblée. Peut-être allait-elle en prendre un second? Aaliyah pouvait se l'offrir et en prit un second. Cette fois-ci, Aaliyah le but beaucoup plus lentement. Elle voulait en profiter le plus longtemps possible avant d'aller déambuler alentour des terrains festif de la ville, sous le soleil brûlant.

La jeune femme se leva et prit son breuvage avec elle, puis alla scruter l'horizon par la fenêtre sud. Elle pouvait y voir de là le jardin des Tyrell et les champs aux couleurs de miels. Son regard se perdit dans les couleurs chaudes qu'exposait le paysage riche du Bief. Aaliyah contempla la scène durant quelques minutes, le temps de terminer son jus pressé puis entreprit de quitter les lieux. Elle remit sa choppe au tavernier et en sortant de l'établissement, d'une maladresse et d'une coordoniation innée (que du sarcasme), Aaliyah fonça dans un homme devant elle tout en écrasant l'un de ses pieds sous les siens. Elle leva les yeux. D'une stature bien bâtit comme celle-ci et une arme à la ceinture, il s'agissait d'un chevalier. Elle avait peut-être de la chance...?

— Pardonnez-moi mon horrible maladresse, Ser.

Il n'avait pas le visage austère ni l'air à vouloir chercher les problèmes. Si le sort lui était favorable, elle pourrait effacer cette mésaventure de sa journée et retourner festoyer avec les habitants à l'extérieur. Tout de même, elle sentait que ce chevalier en question était différent des autres. Peut-être que son instinct ne lui faisait pas défaut, après tout...

Le lendemain il se prépara en vue du voyage et parti de bonne heure escorté par une 10aine de chevaliers de Corval tous vêtus d'armures. Hors mit cela ils portaient une cape légère ou figuré la licorne symbole de la maison brax. Leurs capes étaient attachées par un cercle doré au niveau de leur poitrine. Leurs gants de maille habituellement portés sur les champs de bataille avait laissé place à des gants en cuir souple. Les rênes de leurs chevaux avaient vu leur simple lanière de cuir remplacé par de jolies rênes plus volumineuses de couleur blanche dont la partie inférieure était colorée par une mosaïque de carrés violets faisant penser à des remparts de château. Ainsi le petit groupe fit route vers le sud afin de rejoindre cette belle et fleurissante région connue sous le nom de bief. En raison des charges qui étaient les siennes le jeune homme n'avait pas encore eu l'occasion de découvrir cet endroit qui se dévoila au fur et à mesure qu'il entra à l'intérieur. On aurait dit un immense jardin , dans lequel plus on s’enfonçait, plus la faune et la flore devenaient variées et sublimes. Les bosquets et les fontaines se succédèrent à leur arrivée à Hautjardin - ici il faisait bon vivre - c'était du moins ce qu'il ressentait , les gens étaient joyeux et souriants et le vent venait déposer mille senteurs agréables , un mélange de fleurs et de fruits en tout genre. L'architecture était également remarquable, composée pour la plupart d'un ravisant marbre blanc qui se mariait à merveille avec la luxuriante végétation.

Le capitaine de sa garde discuta avec Alïstair et après un si long voyage, il lui proposa de se reposer dans une taverne afin de se rafraîchir, car ici le soleil semblait plus intense encore que dans les terres de l'ouest. Le jeune chevalier acquiesça et ils confièrent leurs montures à une écurie et y laissèrent cinq de leur homme afin qu'ils veillent sur leurs destriers et sur le contenu des sacs qu'ils transportaient. Ses chevaliers s'installèrent et ne furent pas mécontent de pouvoir profiter un peu de l'ombre et d'un vent frais tellement agréable en cette journée.

- Chère amis, vous avez quartier libre , nous sommes en avance , et par cette journée il serait dommage de ne pas profiter un peu des festivités, dit-il sur un ton amical et chaleureux.

Son capitaine plus âgé que lui et plus austère, rappela à ses hommes qu'ils représentaient les chevaliers de Corval et qu'il convenait donc de se comporter comme tel. Il donna les derrières directives enfin que toutes les heures, cinq par cinq, ses hommes se relaient afin d'assurer la garde de leurs montures. Après quoi il parti avec le jeune Alïstair à le recherche d'une petite taverne. A peine entrée il fut bousculé ou plutôt intercepté par une demoiselle qui lui marcha sur le pied , plus que de surprise que de mal en réalité et une agréable surprise... La jeune femme était absolument sublime - un visage d'ange et une longue chevelure blonde - lui rappelant au passage les champs de blé si radieux éclairés par les rayons doré du soleil. Il n'eut pas le temps de dire un mot que déjà son rustre capitaine était déjà sur elle.

- Eh oh jeune fille , vous n'avez pas les yeux en face des trous ou quoi ? Ah moins que vous n'ayez un peu trop forcé sur la boisson ?, ]dit-il d'une voix ferme et grave au cas où vous ne le sauriez pas vous avez en face de vous Ser Alïstair Brax de Corval... dit-il sans avoir le temps de finir sa phrase.

- Capitaine cela suffit !, dit-il fermement coupant cours à la réprimande, son bras se détendit et se plaça devant le capitaine l'empêchant d'avancer plus loin, mademoiselle s'est excusée, inutile de l'enfoncer encore plus, dit-il plus calmement. Veuillez nous laisser maintenant dit-il pour finir.

LLe capitaine jeta un regard d'incompréhension à Alïstair qui lui fit comprendre par un signe de la tête et un regard ferme qu'il ne plaisantait pas et qu'il avait tout intérêt à s'exécuter. Celui-ci ne dit rien et s'enfonça dans la taverne , prit place à une table et commanda à boire tout en veillant sur Ser Alïstair Brax qu'il ne quitta pas du regard

- Veuillez pardonner mon ami , il prend beaucoup trop à coeur son rôle et en oublit parfois les règles de bien séance dit-il d'une voix noble avec un léger sourire , mais c'est un homme bien , un peu rustre mais , fidèle dit-il pour finir.

Il eut un léger silence pendant lequel Alïstair pu admirer la jeune fille qui lui avait marché dessus par inadvertance. Son regard ténébreux se plongea dans l'écume des pupilles bleutées de la jeune demoiselle , un regard à la fois profond et pourtant calme empreint de sérénitude. Il aurait pu rester longtemps comme ça à la regarder ...

- Veuillez m'excuser, fit-il un peu embarrassé, avec tout cela j'en oublie la politesse , il prit doucement la main de la jeune fille et lui déposa un doux baiser, Ser Alïstair Brax et à qui ai-je l'honneur ? demanda t-il simplement

Aaliyah s’attendait à tout, sauf ça:

- Eh oh jeune fille , vous n'avez pas les yeux en face des trous ou quoi ? Ah moins que vous n'ayez un peu trop forcer sur la boisson ? Dit-il d'une voix ferme et grave. Oh cas où vous ne le sauriez par vous avait en face de vous Ser Alïstair Brax de Corval, dit-il sans avoir le temps de finir sa phrase.

Quelle rudesse de la part de ce maître d’armes! Aaliyah ne savait pas comment réagir. Devait-elle être complètement dévastée ou démontrer son dégoût face à un tel comportement? Elle n’avait tout de même pas amputé son pied, par les sept enfers! Complètement déstabilisée, aucun son ne pouvait sortir de sa bouche, les yeux grands ouvert par la surprise.

- Capitaine cela suffit ! Dit-il fermement coupant cours à la réprimande, son bras se détendit et se plaça devant le capitaine l'empêchant d'avancer plus loin. Mademoiselle c'est excusé inutile de l'enfoncer encore plus, dit-il plus calmement veuillez nous laisser maintenant,dit-il pour finir.

Le capitaine en question se retira à l’écart et Aaliyah jugea bon de ne pas le suivre du regard. Elle admirait certes les hommes d’honneur, mais celui-ci était d’une intention bien déplacée malgré le fait qu’il tenait son rôle de porte banneret à coeur. Il était bien d’être fidèle à son blason, mais de là a en manquer de respect devant les autres... Aaliyah doutait que c’était quelque chose que Ser Alistaïr souhaitait.

- Veuillez pardonnez mon ami, il prend beaucoup trop à coeur son rôle et en oubli parfois les règles de bien séance, dit-il d'une voix noble avec un léger sourire, mais c'est un homme bien, un peu rustre mais, fidèle, dit-il pour finir.

― Ne vous inquiétez point de cela, j’ai largement l’habitude me faire adresser ce genre de paroles et de regards.

En effet, les Lady et grands Lord ne manquaient jamais l’occasion de lui rappeler que les enfants légitimes étaient ô combien méprisables et une vrai honte pour la famille. Aaliyah apprit rapidement à les ignorer, eux qui ne savait absolument rien de son passé ni de sa situation actuelle. Bien qu’elle n’était pas étrangère à ce genre de comportement, celui du Capitaine l’avait offensé davantage qu’à son habitude.

- Veuillez m'excuser, dit-il, visiblement embarrassé, avec tout cela j'en oublie la politesse.

Doucement, il prit la délicate main d’Aaliyah et y déposa un baiser. Les joues de la jeune jouvencelle s’empourprèrent bien malgré sa volonté. C’était la première fois qu’elle rencontrait un chevalier aussi charmant et doté du sens aiguisé des manières.

- Ser Alïstair Brax et à qui ai-je l'honneur ?

― Aaliyah Flowers, mes ser, dit-elle en effectuant une révérence, le sourire aux lèvres.

Aaliyah devait avouer que ce chevalier était plutôt charmant. « À deux reprises je rencontre des chevaliers aussi agréables à regarder qu’avec qui converser. Par les Sept, j’ai de la chance! » se dit-elle. Elle ne pouvait nier le charme évident de Ser Alïstair. Sa chevalerie, quant à elle, était à vous en faire tomber dans les pommes. La jeune Flowers évalua le chevalier pour quelques instants et ce fut son blason qui la retenu quelques moments dans ses pensées. Une licorne? Peu de temps auparavant elle avait vue un renard, mais une licorne? C’était des plus inusités mais très créatifs. La maison de laquelle venait Ser Alïstair devait être d’une grande importance. Sa famille, il venait de la mentionner, mais Aaliyah ne put dire d’où il venait, mais ce n’était pas du Bief.

― Vous avez un unique blason, Ser Alïstair. De quelle région est votre famille? (elle marqua un temps.) J’imagine que ce sont les grandes festivités d’Hautjardin qui vous ont amené dans ce charmant coin du Royaume.

D’un signe de la main, elle invita le brave chevalier à prendre place à une table.

Le jeune chevalier fut profondément navré de l'attitude de son capitaine vis-à-vis de la ravissante , élégante demoiselle qu'il venait de rencontrer. Son nom ne lui disait rien , quoi de plus normal il aurait été étonnant de croiser quelqu'un qu'il connaisse si loin de chez lui , et si cela avait été le cas il n'aurait sans doute jamais oublié se sourire , si radieux. Sa révérence noble et gracieuse signifiait qu'elle devait être une jeune fille de bonne famille bien éduquée, néanmoins le nom de famille « flowers » signifiait que c'était une « bâtarde » un mot que Alïstair n'aimait pas , il trouvait cela trop négatif. Selon lui on ne pouvait pas juger quelqu'un sur ce genre de chose ni même sur son statut ou son rang social , ce qui comptait pour lui avant tout, c'est le coeur , l'intérieur de la personne. Pour l'instant Aaliyah lui faisait fort belle impression , elle était divinement belle de l'extérieur et il ne doutait qu'elle le soit aussi intérieurement.

- Enchanté dame Aaliyah dit-il avec un sourire naturel et charmeur

Celle-ci accepta volonté son invitation à se joindre à elle autour d'une table

- la licorne représente la maison brax de Corval c'est une région prospère des terres de l'ouest non loin de Castral Roc expliqua t-il sur un ton posé et calme

Le jeune chevalier des terres de l'ouest prit le temps de répondre à la question de la séduisante fleur de Hautjardin. Cela lui permit d'apprécier sa beauté un peu plus longtemps.

- Effectivement , ma famille a été convié par la maison Tyrell à se joindre aux festivités , pour ma part c'est la 1ère fois que voyage dans le Bief , pourtant j'ai déjà voyagé beaucoup plus loin mais , comme le dit mon père , « on va souvent chercher loin ce qu'on a devant chez soi » je me rends compte aujourd'hui à quel point cela et vrai , j'ai souvent entendu les louanges sur la beauté du Bief et sur la splendeur des paysages de Hautjardin , mais le voir de ses propres yeux dit-en marquant une pause , c'est autre chose finit t-il presque ému

Cette belle rencontre lui avait presque fait oublier sa soif , même si dans la petite taverne l'air était plus frais. Il demanda le serveur et une fois que celui-ci fut arrivé il lui demanda de lui servir une boisson fruitée sans alcool la plus rafraîchissante possible. Le jeune serveur visiblement peut habitué à ce qu'on lui demande son avis reste un instant sans rien dire avant d'acquiescer pour se rendre au bar afin de servir le noble chevalier.

Alors que la foule semblait vaquer à ses occupations malgré le tumulte des visiteurs des régions voisines, quelque personnes se rassemblèrent autour d’un homme vêtu des armes Tyrell qui montait sur un promontoire pour que tout le monde puisse le voir. Il était précédé d’un roulement de tambours pour annoncer son message. Sa carrure plutôt frêle contrastait avec sa voix qui, très grave, permettait de capter l’attention.

Citation :

Bonnes gens du Bief et visiteurs des Sept couronnes !

Alors que l’été s’étend sans mesure et que le travail des paysans se poursuit j’ai la joie de vous annoncer que les présentes récoltes sont parmi les plus belles jamais enregistrées sous ces murs.

Pour célébrer l’évènement notre seigneur, Mace de la maison Tyell, a pris certaines mesures pour contenter l’ensemble de ses gens.

Dés cet après-midi les plus humbles pourront se rendre à la porte sud ou leur seront distribuées une partie des surplus.

Ce soir, la traditionnelle fête des moissons aura lieu sur l’ensemble des places et marchés de la ville. Les musiciens et artistes sont invités à venir faire démonstration de leurs talents tant que leur activité ne trouble pas la sécurité et la quiétude de nos gens.

Dans le jardin intérieur sera organisée une réception ou seront conviés tous les nobles et leurs épouses du Bief et d’ailleurs. Les nobles voyageant seuls pourront être accompagnés d’une jeune fille des environs si tel est leur bon plaisir.

L’homme se retira et but un peu d’eau alors que les tambours retentirent à nouveau pour marquer la fin de son allocution.

Lord Brax semblait aussi enchanté qu'elle de rencontré autrui.

- La licorne représente la maison brax de Corval c'est une région prospère des terres de l'ouest non loin de Castral Roc, expliqua t-il sur un ton posé et calme. Ma famille a été convié par la maison Tyrell à se joindre aux festivités , pour ma part c'est la 1ère fois que voyage dans le Bief , pourtant j'ai déjà voyagé beaucoup plus loin mais , comme le dit mon père , « on va souvent chercher loin ce qu'on a devant chez soi » je me rends compte aujourd'hui à quel point cela et vrai , j'ai souvent entendu les louanges sur la beauté du Bief et sur la splendeur des paysages de Hautjardin , mais le voir de ses propres yeux dit-en marquant une pause , c'est autre chose, finit t-il presque ému.

Effectivement, le Bief était une splendeur à voir une fois dans sa vie, mais Aaliyah doutait que cette magnificence à laquelle il faisait référence s'avérait être le riche paysage que cette contrée dévoila devant ses yeux lors de sa chevauchée. Était-il en train de lui faire la cour? La seule pensée de cette option fit rougir Aaliyah, elle qui n'en avait guère l'habitude. Elle en perdait presque tout ses moyens.

― Oh! Vous venez donc de bien loin! J'aimerais bien visiter les Terres de l'Ouest. J'ai entendu que c'était fort magnifique, dit-elle timidement.

Alïstair se commanda à boire, lui qui venait tout juste d'arriver, lorsque la jouvencelle y pensait. À l'extérieur, des gens semblaient se rassembler alentour d'un homme quelconque, qui monta sur un promontoire pour que tous et toutes puissent le voir. Il annonca haut et fort les lieux des festivités entourant la moisson et que ce soir, dans le majestueux jardin des Tyrell, un bal serait annoncé. Bien sûr, elle n'était pas une noble dame, Aaliyah ne pouvait donc pas y participer. Tout de même, elle y songea quelques instants.

Sa soeur elle, pourait y aller. Aaliyah imagina Diana se vêtir de sa plus belle et élégante robe pour se présenter à la fête, en compagnie d'un jeune lord important (peut-être serait-elle à la hauteur de Loras Tyrell? Qui ne voulait pas de Loras Tyrell comme partenaire de danse, toutes rêvaient de lui à leur bras...). Aaliyah imaginait Diana danser toute la nuit, rigoler en compagnie de lady qui se racontait des ragots à la cour. Aaliyah se surprit à ressentir un tenaillement dans l'estomac. Pour une soirée, elle souhaitait bien goûter à cette vie simplette et quoi qu'intéressante. Elle soupira. Cela lui était tout simplement impossible.

Aaliyah se retourna vers Alïstair et lui demanda:

― Vous, messer, allez-vous prendre place à la réception organisée par notre généreux suzerain? J'entends souvent dire que les fêtes organisées par les Tyrell sont d'un ampleur et d'une gaïeté inégalée. Certaines de mes clientes qui achètent ma marchandise reviennent de ses fêtes avec le coeur gonflé et un sourire qui ne saurais se voir effacer de leur visage.

La jeune jouvencelle ventait-elle les joyeux services des Tyrell pour espérer trouver un place auprès d'Alïstair à cette ladite fête ou était est-ce seulement pour qu'un voyageur de son ampleur ne sache pas manquer ls occasions entourant les festivités de la moisson? Aaliyah ne saurait le dire, elle qui profitait de cette magnifique occasion pour profiter des produits locaux et festoyer en compagnie d'autres.

Alïstair agissait toujours par instinct et surtout le plus naturellement du monde en compagnie des jeunes demoiselles. Il resta un instant surpris en voyage la sublime blondinette rougir , pensait-elle qu'il lui faisait la cour ? Ça n'est pas son intention première , même s'il devait bien avouer qu'il commençait à ressentir quelque chose pour la douce Aaliyah. Après qu'elle eut fait savoir au jeune chevalier qu'elle aurait bien aimé visiter les terres de l'Ouest d'où il était originaire il avança et posa délicatement sa main contre la sienne.


- Et bien à l'occasion , si un jour vous avec le temps venez me voir , je me ferais une joie de vous faire visiter dit-il plus doucement d'une voix presque amoureux

Alors que le serveur arriva avec la boisson il entendit un homme crier dans la rue attirant une foule assez nombreuse de personnes. Visiblement Lord Mace Tyrell allait organiser une grande fête , ça n'était pas vraiment nouveau pour lui , car il avait déjà été invité. Il contait d'ailleurs s'y rendre en début de soir un peu avant de début des festivités afin de prendre un peu de temps pour saluer leur hôte qui leur avait généreusement convié à cette fête. Il en profiterai pour donner les salutations de ses parents qui malheureusement n'avait pu venir à cause de leur santé.

- Effectivement , c'est pour cette raison que vous et mes chevaliers sommes venus à Hautjardin dit-il en réponse

Après avoir écouté avec attention des crieurs public sans avoir quitté des yeux l'adorable jeune fille il eut une idée.

- Les nobles voyageant seuls pourront être accompagnés d'une jeune fille des environs si tel est leur bon plaisir, dit-il tous bas , mais assez fort pour que la jeune fille entende sur un ton presque ironique en se frottant le menton j'ai bien fait de venir seul , de plus il me semble que vous habitez les « environs » finit-il avec un léger sourire Que diriez vous de m'accompagnez se soir ? Demanda t-il simplement si vous n'avez rien d'autre de prévu bien sûr ... finit-il

Alïstair espérait vraiment qu'elle accepte son invitation. Même si les festivités étaient joyeuses les soirées entre nobles tombaient au bout d'un moment dans une certaine routine et une monotonie des plus ennuyantes , enfin c'est ce que ressentait le jeune homme presque à chaque fois. En compagnie de la belle Aaliyah il pourrait passer une magnifique soirée et surtout en apprendre un peu plus sur celle pour qui son coeur avait déjà dit oui.

Bien sûr, Aaliyah aurait du y penser:

- Effectivement , c'est pour cette raison que vous et mes chevaliers sommes venus à Hautjardin, dit-il en réponse.

Il était évident que tous les conviés de Tyrell allaient être présent à cette petite fête privée. Pourquoi cette pensée s'était-elle égarée? Peut-être parce qu'elle avait la tête trop légère justement, à cause de toutes ces festivités, mais surtout grâce à la belle compagnie de laquelle Aaliyah était dotée depuis une dizaine de minutes.

- Les nobles voyageant seuls pourront être accompagnés d'une jeune fille des environs si tel est leur bon plaisir, dit-il tous bas , mais assez fort pour que la jeune fille entende sur un ton presque ironique en se frottant le menton j'ai bien fait de venir seul , de plus il me semble que vous habitez les « environs » finit-il avec un léger sourire Que diriez vous de m'accompagnez se soir ? Demanda t-il simplement si vous n'avez rien d'autre de prévu bien sûr..., finit-il.

Aaliyah resta bouche bée. Bien qu'elle était flattée de l'invitation, elle ne savait pas vraiment si cette fête était une bonne idée. qu'est-ce qu'une illégitime ferait è une soirée où lord et ladys danseraient et mangeraient tous ensemble et partageant les épopées de leur derniers voyages. Si elle était une fille du peuple, au moins, ce serait beaucoup plus acceptable, beaucoup plus normal. Aaliyah se sentait effroyablement embarrassée. C'était ce qu'elle avait secrètement, mais la voilà prise dans un fâcheux dilemme.

― Je suis flattée de votre invitation, messer, mais je ne crois pas qu'une illégitime comme moi ne soit la bienvenue dans ce genre de fête. Ne vous méprenez pas: j'ai bien l'intention d'accepter votre invitation, lord Brax... mais croyez-vous que ma présence à vos côté à cette fête ne causera pas d'inconvénient? Je ne voudrais pas que votre titre en prenne un coup à cause d'une soirée parmi tant d'autre.

La seule chose qu'Aaliyah avait besoin de cacher pour cette soirée était bien son nom de famille. Son patronyme était la seule disgrâce de tout son être. Tout d'elle était tout sauf ce patronyme gênant. Peut-être pourrait-elle emprunter le nom de famille de Diana et Démétrius, son demi-frère et sa demie-soeur... Mais la parcelle d'honneur qu'elle avait pour sa famille refaisait surface. Non, elle ne pourrait faire une telle chose. La seule option qu'elle pourrait envisager, pourrait de ne simplement adopter aucun patronyme. C'était la seule manière qu'elle ne souillerait aucun titre.

L'embarra de la jeune Aaliyah était tout à fait compréhensible , car ce genre de réception était réservé aux nobles et à l'élite de la bourgeoisie de Westeros. Voir arriver une bâtarde en plein milieu risquerait de poser quelques soucis , mais le jeune chevalier n'y prêta pas vraiment attention. Pour lui la véritable beauté se trouvait à l'intérieur. On pouvait faire partie de la plus puissante maison des 7 couronnes et être le plus grand des imbéciles , inversement le plus pauvre roturier pouvait avoir l'âme aussi noble qu'un chevalier. Le titre ne définit pas une personne , il ne fait que lui donner du pouvoir.

- Votre sollicitude me touche Demoiselle Aaliyah, néanmoins je pense que vous vous faites trop de soucis pour rien dit-il amicalement La missive émanant de la maison tyrell stipulait bien « Les nobles voyageant seuls pourront être accompagnés d'une jeune fille des environs si tel est leur bon plaisir » , si maintenant quelqu'un venait à dire le contraire il irait contre la volonté de la maison régente ... ce qui ne serait sûrement pas dans son intérêt , dit-il en marquant une pause faites-moi confiance restez près de moi et tout ira bien dit-il sa main toujours dans celle de la belle jeune fille

Alistaïr n'aurait pas aimé que ses parents soient là surtout son père, lui qui était tellement attaché au protocole et aux anciennes traditions. Il n'aurait pas vu cela d'un bon oeil. Mais Alïstair n'était pas comme lui et portait sur ce genre de choses un regard plus jeune et plus novateur. Au final ils étaient tous là pour s'amuser et faire la fête , avec un peu de chance personne ne remarquerait et ne dirait rien. Cela aurait été plus difficile s'il avait été convié à une soirée chez un noble dans les terres de l'Ouest là on l'aurait directement questionné sur la jeune fille qu'il avançait en lui tenant le bras.

Le questionnement et le tenaillement n'accablais plus Aaliyah, suite aux paroles sincères de l'humble chevalier qui lui tenait compagnie. La jeune jouvencelle pouvait ressentir qu'Alistaïr était sincèrement différent des autres, mais ne pouvait pas mettre le doigt sur cette particularité.

- Votre sollicitude me touche Demoiselle Aaliyah, néanmoins je pense que vous vous faites trop de soucis pour rien. La missive émanant de la maison Tyrell stipuler bien : « Les nobles voyageant seuls pourront être accompagnés d'une jeune fille des environs si tel est leur bon plaisir, »  si maintenant quelqu'un venait à dire le contraire il irait contre la volonté de la maison régente ... ce qui ne serait surement pas dans son intéret , dit-il en marquant une pause. Faites-moi confiance rester prêt de moi et tout ira bien.

Aaliyah était flatté de son attitude très positive à son égard. C'était bien le premier noble qui lui démontrait un intérêt de la sorte, et cela gênait la jeune Flowers, elle qui était habituée à des regards désaigneux et à ce que personne ne lui adresse la parole. Cette invitation au bal lui faisait chaud au coeur, et c,était avec toute gratitude qu'elle accepta officiellement l'invitation de lord Brax.

― D'accord! J'accepte votre invitation. Je suis certaine que cette petite sortie en votre compagnie sera très agréable. Vous en profiterez pour me montrer ce que la noblesse de Westeros a à offrir. Je tâcherai de rester près de vous pour éviter de me me faire excessivement remarquer. Je suis certaine que cette soirée sera des plus... intéressant, dit-elle alors que ses joues s'enflammèrent de nouveau.

La jeune femme ne pouvait croire qu'elle venait de se faire inviter au bal. C'était tout un honneur pour cette humble jouvencelle. Elle espérait seulement que la passée se passe bien, sans que trop de gens ne lui pose des questions sur son identité ou quoi que ce soit. Tout ce qu'Aaliyah souhaitait, c'était de se régaler d'un somptueux banquet et d'avoir la chance de partager un agréable moment de danse en compagnie d'Alistaïr. Bien qu'elle n'avait pas le pieds dansant, elle savait quand même se débrouiller.

L'après-midi était déjà très avancé et le soleil radiait toujours à l'extérieur. Il serait dommage de gaspiller une telle journée entre quatre murs d'une taverne publique.

― Je propose de vous accompagner alentour des terrains de festivités. Je serai votre guide, qu'en dites-vous? Il reste quelques heures avant le coucher de soleil et je pensais passer encore un moment avec vous avant la petite fête... bredouilla Aaliyah.

En effet, une petite promenade à travers le marché publique serait pour elle une excellente manière d'apprendre à connaître son cavalier de la soirée.

- Avec plaisir, dit-il sans cacher sa joie, nous pourrions ainsi faire plus ample connaissance avant la fête ce soir, dit-il pour finir.

Aaliyah était heureuse qu'Alïstair ait accepté sa proposition. Ils se levèrent donc puis quittèrent l'auberge bras dessus, bras dessous. Le capitaine, qui s'était assis à quelques table d'eux après l'altercation qui avait mené à la rencontre entre les deux jeunes gens, s'était joint à eux, gardant toujours ses distances. Il assurait bien la protection de son maître, mais laissant un peu d'intimité à ceux-ci pour discuter comme bon leur semblait.

Le soleil était radieux à l'extérieur et tous le monde circulaient dans les rues de la ville, le sourire aux lèvres et l'esprit festif. La fête des récoltes battait son plein alors que l'après-midi s'entamait. Il faisait toutefois très chaud, ce qui rappelait à Aaliyah pourquoi elle avait pris cette petite pause.

― Oh, je ne me souvenais pas qu'il faisait aussi chaud. Vous souvenez vous d'avoir vécu une telle canicule, ser Alïstair? La dernière fois pour moi, je crois, c'était lorsque j'étais petite. Je me souvenais que la seule chose qui me rafraîchissait c'était les raisins que j'écrasais dans le champ familial.

Une certaine nostalgie l'envahissait. Son enfance avait toujours été une période radieuse pour elle; elle avait noué des liens solides avec son frère et sa soeur à son époque. Ses souvenirs étaient maintenant la seule chose qui lui restait.

― Je dois avouer que ça me manque... aujourd'hui, tout est si différent...

Tout était différent, certes, mais Aaliyah ne regrettait rien. Son indépendance lui avait apporté beaucoup de bonheurs et de nouveaux souvenirs. De plus, elle venait de rencontrer un charmant chevalier, et allait, ce soir même, aller à une fête privé chez son souverain. Décidément, cette journée l'avait gâtée en nouvelles expériences.

- Maintenant que vous le dites Aaliyah il me semblant avoir connu bien pire canicule que celle-ci ... dit-il encore songeur afin de se rappeler les détails c'était il y a longtemps quand j'étais encore un adolescent nous étions partis avec mes parents dans les rudes contrées des neufs citées libres, le désert semblait infini et l'été interminable ... dit-il pour finir Hors mit se souvenir reprit t-il je ne crois pas avoir connus une telle canicule dans les terres de l'Ouest , ou ailleurs dit-il pour finir


- Oui ... dit-il presque songeur, comme s'il comprenait ce que voulait dire la jeune fille l'enfance et une période de bon souvenir, une période de paix ou tout nous semble merveilleux ... et puis un jour on grandit et on se rend compte que rien n'est comme on l'imaginait, le conte de fée prend fin dit-il presque triste ou plutôt nostalgique

Puis le chevalier s'arrête et se tourna vers Aaliyah et passa sa main avec douceur sur la joue de la jeune fille, une caresse affectueuse.

- J'espère vivre avec vous d'agréables moments Aaliyah ... chuchota t-il pour en garder de merveilleux souvenir ... finit-il en regardant la jeune fille d'un air amoureux.

Les voyages de ce bon chevaliers intéressaient certes Aaliyah, elle qui adorait parcourir les confins du Royaume la recherche de nouvelles aventures enrichissantes. La mention des Cités Libres éveilla sa curiosité. Il était certain qu'il faisait une chaleur écrasante dans les déserts, mais ce n'était pas ce petit détail qui l'empêcherait de partir à l'aventure! Sa soif de voyages ne serait certes jamais assouvie, si elle se fiait à son instinct. Bien que son travail rémunérait bien et qu'Aaliyah pouvait vivre confortablement, être toujours à l'extérieur du Bief était impensable. Il lui fallait, un jour ou l'autre, rentrer dans cette contrée de blés et de champs verdoyants.

― J'adorerais un jour visiter les Cités Libres... à vrai dire, rectifia-t-elle en riant, j'aimerais visiter tout les recoins et régions de Westeros.

Penseur, Alïstair ajouta:

- Oui ..., dit-il presque songeur, comme s'il comprenait ce que voulait dire la jeune fille, l'enfance et une période de bon souvenir, une période de paix ou tout nous semble merveilleux ... et puis un jour on grandit et on se rend compte que rien n'est comme on l'imaginait, le conte de fée prend fin, dit-il presque triste ou plutôt nostalgique.

Aaliyah se reconnaissait à merveille dans l'affirmation du jeune chevalier, peut-être même mieux que quiconque d'autre. Sa mention de bâtarde clouée à son nom de famille n'as pas trop affecté son enfance, mais en grandissant, la dure et cruelle réalité l'a bien abattue et accablée. Aaliyah avait été obligée de grandir et d'abandonner l'enfance plus tôt que son frère et sa soeur, refuge qu'elle n'aurait quitté pour rien au monde, si elle aurait su que la vie était aussi... injuste.

― Je comprends en effet ce sentiment, compatis Aaliyah.

Bien que les deux adultes n'irent nul part en particulier à vagabonder dans le marché, Alïstair s'arrêta doucement puis se retourna vivement vers Aaliyah, caressant sa joue délicatement d'une main, le regard amoureux.


- J'espère vivre avec vous d'agréables moments Aaliyah...

Elle lui sourit tendrement puis chuchota à son tour:

― Moi aussi.

Des frissons agréables parcoururent le corps de la jeune femme alors qu'elle ne pouvait détacher son regard du ténébreux chevalier. Dieu qu'il était beau... Mais non seulement il était agréablement séduisant, il était sincère avec elle et n'hésitait pas à se dévoiler tel qu'il était devant l'inconnue que restait Aaliyah. La jeune Flowers ressentait ce même sentiment de sécurité lorsqu'elle lui adressait la parole.

Un seul désir lui brûlait l'âme entière. Elle voulait partager avec ce chevalier un seul baiser. Eh oui. Qu'avait-elle à perdre? Aaliyah était une illégitime, et elle ne croyait pas que les petites gens présents ne savaient avec qui elle partagerait ce fabuleux moment. À moins qu'Alïstair soit immensément connu tel les Tyrell? Aaliyah en doutait. Sur un coup de tête, elle se mouilla.

Sans même que le preux chevaliers ne puisse glisser un autre mot, elle déposa doucement ses lèvres sur les siennes. Le baiser fut aussi léger que les ailes d'un papillon. Lorsque quelques secondes plus tard son regard se posa dans les yeux doux d'Alïstair, elle ne put s'empêcher de sentir ses joues s'empourprer. C'était son premier baiser.

Alors qu'il caressa doucement la chevelure blonde de la jeune fille il fut légèrement surprit par la réaction Aaliyah , une bien agréable surprise à vrai dire. Il était heureux qu'elle partage ses sentiments du coup il n'allait pas l'empêcher. Le baiser fut aussi bref qu'un coup de vent , mais très beau. Quelques secondes après Alïstair vis les joues de la jeune fille tournait au rouge , cela était t-il son premier baiser ? Une question qui se pose avant de la chasser de son esprit. Cela n'avait aucune importance , dans la mesure ou cela se serait avéré être le cas , cela n'aurait rendu que plus beau ce moment de bonheur.

Il ne voulait pas que cela s'arrête la , son regard amoureux toujours plonger dans les yeux de la sublime jeune fille du bief il s'exprima avec sincérité

- Je vous aime Aaliyah fit-il d'une voix douce et naturelle

Il s'avança et déposa un autre baiser sur les lèvres si douce de la jeune jouvencelle. C'était à son tour de montrer ses sentiments. Ce baiser fut fort , avec un élan de passion et de désir. Il dura plus longtemps ce qui n'en fut que plus beau. Quand se fut fini Alïstair reste nez à nez avec sa promisse la regardant toujours avec cette même envie. Il voulait rester avec elle le plus longtemps possible. Espérant que ce soir il pourrait se coucher avec celle que son coeur désirait ardemment.

Tout cela était... magique. Aaliyah n'aurais jamais cru vivre un tel moment dans sa vie. Bien sûr, elle s'était u amoureuse dans sa petite vie de bâtarde et roturière, mais pas amoureuse d'un noble seigneur! C'était pour elle un honneur, et même plus encore. C'était tout simplement irréel. La question qui trottait davantage dans sa tête, était celle de, justement, l'honneur du sieur Brax. De naissance, les nobles se mariaient entre eux, par honneur et pour titres. Aaliyah, qui n'en avait pas, était destinée à se marier à un homme du peuple où à tout simplement tomber dans l'oubli. La dernière chose qu'elle souhaitait, c'était d'entretenir avec Alïstair une relation cachée, qu'il ait épousé une femme ou non. Peut-être la jeune Flowers rêvait-elle en couleurs? Elle allait bientôt en avoir le coeur nette.

Les mots doux chuchoté du sieur Brax à son oreille sonnait telle une balade.

- Je vous aimes aussi, dit-elle d'une voix cristalline et pure.

Puis, leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau. Elles étaient douces et chaudes. Parfait. Aaliyah en profitait au maximum. Aaliyah s'accrocha à celui-ci comme si c'était la dernière fois qu'elle aurait ce privilège. Puis, lorsqu'elle rompit l'étreinte, les derniers rayons du soleil vinrent caresser sa joue de leur chaleur réconfortante. Il était bientôt l'heure de la fameuse fête de leur seigneur, Mace Tyrell.

- Je crois qu'il serait sage de se laisser, mes ser. Le soleil va bientôt faire place à la lune. Le banquet commence dans quelques heures. Je dois enfiler ma plus belle robe pour vous, ce soir.

Aaliyah gratifia son ténébreux chevalier d'un baiser sur la joue avant de se retirer pour es quartiers. Il était maintenant temps de rendre honneur à son cavalier. Cette fête était importante après tout.

HRP: