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[Les Eyrié] L'incertitude d'une union [Tyrion - Ysilla]

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MessageSujet: [Les Eyrié] L'incertitude d'une union [Tyrion - Ysilla] [Les Eyrié] L'incertitude d'une union [Tyrion - Ysilla] Icon_minitime20.03.15 7:44

An 299 – Lune 3 – Semaine 4 – Jour 1


[Les Eyrié] L'incertitude d'une union [Tyrion - Ysilla] 114


La captivité, c’était une chose assez abstraite parfois. Si les prisonniers pouvaient se targuer de savoir qu’ils étaient prisonniers, la plupart des gens ne s’en rendent parfois jamais compte. Au niveau de Tyrion, son père avait fait tout ce qu’il fallait pour qu’il soit prisonnier de sa propre existence et que rien ne vienne illuminer sa vie, sous quelque forme que ce soit. Un nain qu’il aurait mieux valu tuer à sa naissance plutôt que de le mépriser durant des années. Chaque geste, chaque chose qu’il était parvenu à avoir lui avait été finalement arraché sans la moindre pitié. L’amour et l’avenir, tout cela lui semblait interdit mais aujourd’hui, Tywin Lannister, son geôlier s’en était allé. La liberté était à portée de main mais bon, il se retrouvait à nouveau prisonnier de la suzeraine du Val. Si l’enveloppe était plus agréable, il n’en restait pas moins à sa merci et à le retenir ainsi, le nain ne pouvait s’empêcher de penser qu’il n’avait pas le choix dans ces négociations avec Ashara Arryn. Toujours soigneusement escorté comme un invité de marque, il n’en restait pas moins captif.

Durant la conversation, de nombreuses choses s’étaient dites mais bon au final, il en ressortait que Lady Arryn espérait bien placer Ysilla Royce, sa suivante, sur le trône de l’Ouest au côté du dernier Lannister. Bien que très agréable idée d’avoir une jouvencelle aussi belle à ses côtés et partageant sa couche, le souci dans cette affaire restait cette impression de non-choix. Une sensation d’échanger un geôlier pour un autre, même si Lady Ysilla était charmante et très douce mais bon, l’idée de renforcer les relations au sein des Terres de l’Ouest semblait être plus importante que de créer une alliance avec une région lointaine qui peinerait certainement à lui envoyer des troupes en cas de besoin. C’était donc en pleine réflexion sur la suite à donner à cette proposition que Tyrion resta assis à la table de sa chambre. Bien que la Suzeraine du Val semblait assez sûre de son coup, la nain n’avait pas encore accepté le mariage, tout comme Lord Royce qui ne devrait certainement pas voir d’un bon œil que sa fille épouse un monstre de l’Ouest.

Quoiqu’il en soit, en dehors de sa propre situation, celle de la famille Lannister au grand complet semblait être précaire. Il faut dire que son père et sa sœur étaient parvenus à leur faire énormément d’ennemis au cours des dernières années et la découverte de l’inceste par Robert n’était au final que la goutte d’eau faisant déborder le vase. S’il voulait remettre tout le monde au même niveau et surtout, éviter de se faire tuer au profit d’un pion plus manipulable, Tyrion savait très bien qu’il allait devoir peut-être se résoudre à accepter l’union avec Ysilla Royce, ce qui réduirait sensiblement son influence auprès des vassaux de l’Ouest. Perdu dans ses pensées et son élaboration d’un plan pouvant lui permettre de récolter le plus de bénéfices possibles de cette entrevue pour le moins forcée, il n’entendit pas immédiatement la porte s’ouvrir. Ce n’est que lorsqu’il sentit une présence dans la pièce qu’il se retourna en sursaut pour voir que sa jeune promise était là, apportant son repas.

« Oh ! Lady Ysilla. Je ne m’attendais pas à votre visite. Fort heureusement pour nous deux, vous ne m’avez pas surpris dans une posture moins flatteuse. Vous êtes de corvée aujourd’hui ? Je dois admettre que je m’attendais à un accueil plus chaleureux vu ce qu’on me demande aussi gentiment. »

Bien ignorant de ce que la jeune suivante pouvait bien connaître des négociations en cours, le nain blond espérait par cette petite pique recueillir la température de ce fruit qu’il aurait peut-être à cueillir. Lady Ashara souhaitait placer ses pions pour s’assurer une influence croissante mais bon, il fallait encore voir si ceux-ci étaient aussi réceptifs à ses objectifs pouvant les privés d’une liberté souvent désirée. De nombreuses femmes attendaient un époux sans se poser plus de question mais au final, celles qui étaient véritablement intéressantes et qu’il fallait épouser, c’était celles qui désiraient plus que ça. Bien sûr, il ne fallait pas non plus marier une folle avide de pouvoir qui ne chercherait qu’à diriger par l’intermédiaire de ses enfants car sinon, cela risquait fort de finir par une mort tragique. A ce niveau, Tyrion devait tirer son chapeau à Robert car il avait du certainement essuyer pas mal de tentatives de la part de Cersei et pourtant, il était toujours debout.

Observant la jolie brune déposer son plateau, le lutin de Castral Roc s’interrogea sur son successeur à la tête de l’Ouest. Ne sachant pas qui était encore en vie chez les Lannister vu la prise de Port-Lannis et de Castral Roc, la confusion permettrait certainement à une autre famille de prendre la tête de l’Ouest. Après, était-ce l’objectif d’Ashara dont la fille qu’elle proposait comme épouse possédait du sang de l’Ouest par sa mère ? Petit à petit, on en viendrait facilement paranoïaque et afin de dissiper les doutes concernant ce repas, Tyrion n’hésita pas à s’adresser à nouveau à Ysilla afin de jauger sa réaction.

« Lady Ysilla, pourquoi ne partageriez-vous pas ce repas avec moi ? Je ne suis pas bien grand et préfère le vin au pain. Il y en aura bien assez pour nous deux qu’en pensez-vous ? Cela nous permettra de parler un peu également car bon, ce n’est pas comme si j’avais énormément de distraction. »
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MessageSujet: Re: [Les Eyrié] L'incertitude d'une union [Tyrion - Ysilla] [Les Eyrié] L'incertitude d'une union [Tyrion - Ysilla] Icon_minitime22.03.15 18:42






L’incertitude d’une union
Tyrion Lannister et Ysilla Royce


Ysilla se sentait trahie et utilisée comme une vulgaire poupée. Sa nièce, sa très chère et adorée nièce avait tentée de la vendre aux Lannister. De la jeter en pâture à ces lions, un en particulier, le plus petit. Ashara était venue la voir pour lui annoncer la nouvelle : « Et si tu devenais la femme la plus riche » - « Une suzeraine. » Evidemment, tant qu’elle n’avait pas compris qu’il s’agissait d’épouser le nain, l’idée ne lui avait pas déplu. De l’argent, du pouvoir (même si sincèrement, elle doutait de ses capacités à être une suzeraine tout à fait efficace tout en sachant qu’elle ne devrait de toute façon jamais rien faire de bien important), un nom... Puis elle avait ouvert les yeux, pour cela il faudrait épouser Tyrion Lannister. Pour commencer, épouser un Lannister n’était pas foncièrement quelque chose de très réjouissant dans son esprit. Il y avait Tywin qui lui donnait des frissons, Jaime qui était leur prisonnier (comment l’épouser ?!) ainsi qu’un régicide doublé d’un forniqueur de sœur... enfin, on trouvait Tyrion. Le seul qui pouvait lui être « offert ».

Qand tout était devenu clair alors elle avait eu honte. Valait-elle si peu aux yeux de celle qu’elle considérait comme sa sœur pour que celle-ci veuille la marier à un être aussi laid et immorale que l’était le plus jeune Lannister ? Tout cela lui avait fait vraiment mal au cœur. Evidemment, elle avait envoyé paitre Ashara qui à son tour l’avait envoyée loin, à savoir à Winterfell. Bientôt Ysilla devrait partir dans le Nord et tenter de s’y trouver un mari... Elle avait mentionné Bran l’infirme quand Ashara avait prononcé le nom de Tyrion mais ce n’était en réalité pas vraiment celui que la jeune licorne avait en tête. Quitte à essayer d’épouser un Stark, autant prendre l’aîné, celui-là même qui avait jadis, fait battre le cœur d’Ashara. Ce serait compliqué, on ne pouvait pas dire qu’Ysilla était une jeune fille particulièrement douée pour l’art de la séduction.

Pas de cela aujourd’hui. Elle devait apporter son repas au Lannister. Pourrait-elle garder ses griefs pour elle ? Surement pas. Se taire n’avait jamais réellement été dans ses cordes, sauf cas d’extrême urgence. Ce n’était pas un cas d’extrême urgence.

Tyrion s’était toujours montré charmant avec elle. On pouvait même dire qu’elle avait apprécié sa compagnie, ce qu’elle préférait cacher à tout le monde d’ailleurs. L’épouser, pourtant, était l’idée la plus idiote qu’elle avait entendu jusqu’à ce jour. A son arrivée devant Tyrion, celui-ci, comme à son habitude, fit une remarque qui la mit pour quelques secondes mal à l’aise. « Une posture moins flatteuse », elle ne voulait connaître aucun détail !

__ « Etes-vous au courant alors ? Si je le suis... Je suppose que vous aussi... » Elle savait donc oui, lui aussi. Elle partait de ce principe. Il devait comprendre ce dont elle parlait. De plus, ce n’était pas comme si elle s’attendait à être celle que l’on mettait au courant en premier. Elle n’avait pas jugé bon de réellement le saluer comme elle l’avait toujours fait jusque-là ou même de dire un réel « bonjour ». Elle avait envie de parler de tout cela sérieusement. De se plaindre, comme toute petite fille « parfaite » qu’elle était. Très digne, droite et fermée, comme elle savait si bien l’être, elle ne bougeait plus. Le plateau avait pourtant été posé et à l’invitation de Tyrion de partager son repas, elle n’avait décliné l’invitation que par un léger sourire et un signe de main. Depuis que ce mariage lui avait été proposé elle n’avait quasiment rien mangé, ce n’était pas ace à lui que l’appétit lui reviendrait.

__ « J’ai refusé. Vous êtes quelqu’un de ... Fort sympathique mais je ne saurai être la risée de tout le royaume. Peut-être est-ce là une erreur mais je ne pense pas avoir les épaules pour supporter les railleries dont je pourrais être victime en m’unissant à vous. Votre réputation vous précède et si une jeune personne comme moi la connait... Comprenez-vous mon refus ? » Non pas qu’il était idiot, loin de là mais bien que parfois un peu trop franche, son but n’était pas de faire mal aux autres. Tyrion était gentil, parfois un peu trop trivial pour elle, elle ne comprenait pas toujours où il venait en venir à dire vrai mais il s’était toujours montré fort « plaisant ». Mais épouser un nain qui passe son temps à boire en compagnie de prostituées... ? Non.


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MessageSujet: Re: [Les Eyrié] L'incertitude d'une union [Tyrion - Ysilla] [Les Eyrié] L'incertitude d'une union [Tyrion - Ysilla] Icon_minitime27.03.15 15:29

[Les Eyrié] L'incertitude d'une union [Tyrion - Ysilla] 114


Le jeu des alliances était souvent très sensible et dans le cas présent, la complexité d’épouser un nain devait refroidir bien des ardeurs malgré le fait que l’Ouest soit la région la plus riche des Sept Couronnes. Les paroles d’Ysilla ne manquèrent pas de tout de suite faire comprendre à Tyrion que la jeune femme avait été mise au courant de la proposition qui lui avait été faite. Bien sûr, elle était ravissante mais bon, est-ce qu’une union avec une Valienne ne poserait pas un souci majeur au niveau des vassaux de l’Ouest, rien n’était moins sûr. Méfiant en voyant la mine fermée de la noble brune, la nain hésita un long moment avant d’attaquer son repas, surtout que la belle n’avait pas manqué d’esquiver son invitation à le partager. Après, s’il y pensait plus sereinement, il n’y avait aucune raison de le tuer pour le moment, il n’avait pas encore refusé l’union, ni même accepté et si Lady Ashara était découverte dans le complot visant son le chef de la Maison Lannister, même avec l’appui de Robert Barathéon, elle risquait de ne pas faire long feu.

Alors qu’il entama son repas, mordant du bout des dents ce qu’on lui proposait afin de voir s’il serait malade, Tyrion écouta avec attention et intérêt les paroles de la jeune fille. Visiblement, l’idée de cette union ne la ravissait pas, bien au contraire. Il était de quoi se demander si la suzeraine du Val avait consulté celle qu’elle comptait lui donner avant de faire cette proposition. En voyant sa réaction, il était clair qu’il ne risquait pas de s’amuser toutes les nuits, aussi grande soit sa réputation auprès des femmes. Il était clair que le fait d’épouser un nain terrorisait la pauvre Ysilla et il n’y avait pas lieu de le dire aussi clairement que pour qu’il le comprenne. Ce genre d’attitude avait été son quotidien depuis des années et ce n’est donc certainement pas une de plus qui allait le choquer. Au contraire, Tyrion accueillit les paroles de la suivante avec un calme peu commun, dégustant son plat qu’il n’avait plus peur de manger en observant la jeune fille essayer de lui faire comprendre son point de vue.

Déposant son morceau de poulet, il but une gorgée de vin, avant de s’adresser à Ysilla d’une voix calme et rassurante.

« Ne vous inquiétez pas Lady Ysilla. Je comprends parfaitement votre point de vue. Il n’y a nulle offense dans vos propos. Je connais ma condition et ma réputation me précède tellement, que j’en suis également conscient. Je pensais suivant les dires de Lady Ashara que cette union était déjà acceptée de votre côté mais si cela vous met à ce point mal, je ne puis l’accepter non plus. Malgré ce que l’on peut penser de moi, je me soucie du bonheur de celle qui partagera ma vie. Si ma présence devait à ce point vous rendre malheureuse, je ne puis l’envisager. Peut-être pourriez-vous m’en dire plus sur toute cette histoire afin que je puisse me faire une opinion plus juste de la personne avec qui je vais traiter ? »

Nain pervers et ivrogne, c’était l’image qu’il s’était efforcé de conserver afin de nuire aux entreprises de son géniteur. Aujourd’hui, cela semblait être un revers de médaille inattendu mais fort heureusement, il était un homme qu’on ne pouvait qu’apprécier qu’en lui parlant. Juste et très à l’écoute des autres, Tyrion était loin d’être juste ce qu’on disait de lui. Perspicace, il avait compris tout de suite que la fille Royce s’opposait à la volonté de sa suzeraine en refusant ce mariage, surtout vu comme cette dernière lui avait vendu la chose malgré ses réticences. Si une telle opposition entre les deux femmes avait eu lieu, cela représentait peut-être une occasion d’en apprendre plus. Tout en invitant Ysilla à s’asseoir, il continua à lui parler calmement, ne semblant pas du tout vexé ou touché par les propos de la brune.

« Peut-être pourriez-vous m’indiquer ce que recherche Lady Ashara dans cette union afin que je puisse la satisfaire pour que vous ne soyez pas surnommée « Mère Lutin » ? Nous avons tous deux à y gagner, j’en suis persuadé, surtout qu’il me serait difficile de rester fidèle à une femme ne voulant pas de moi. Vous seriez donc la risée de tous, mais également cocufiée aussi souvent qu’une pute gémit. »
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MessageSujet: Re: [Les Eyrié] L'incertitude d'une union [Tyrion - Ysilla] [Les Eyrié] L'incertitude d'une union [Tyrion - Ysilla] Icon_minitime04.04.15 18:12






L’incertitude d’une union
Tyrion Lannister et Ysilla Royce


Que tout cela était contrariant. Depuis toujours elle rêvait de se marier et se trouvait déjà bien vieille. Aujourd’hui, on lui proposait enfin une union et pourtant, elle la refusait. Que faire d’autre de toute façon ? Tyrion Lannister était un être bien sympathique mais pas le genre d’homme pour une jeune fille comme elle.

En réalité, elle n’était pas au niveau, évidemment. Tout ce qu’il pouvait dire la laissait dans un trouble qu’elle combattait sans pouvoir le dissiper. Il était très fin malgré tout ce que le monde pouvait en dire. Certes, ses blagues salasses refaisaient surface trop souvent au goût de la jeune pucelle, mais en dehors de cela il était fort instruit et très (trop) cultivé. Pour elle en tout cas. Cela, elle le voyait très bien et préférait se focaliser sur le fait que de toute façon, il était hors de question qu’elle épouse un être si laid. Parler avec lui avait été une expérience fatigante puisqu’elle finissait le plus souvent par retourner cent fois la conversation dans sa tête le soir avant de s’endormir, se demandait ce qu’elle n’avait peut-être pas compris comme il le fallait ou ce qu’elle aurait dû répondre. L’endormissement était donc difficile à trouver quand elle s’était entretenue avec lui un peu plus tôt.

Bref, aussi sympathique et intéressant soit-il (bien que perturbant) elle avait avait refusé et il n’y avait plus de retour en arrière possible. Elle ne le voulait pas. Comme elle l’avait dit à sa nièce et à Tyrion, il était absolument hors de question qu’elle devienne la risée de tout le royaume, couverte d’or ou non. Cependant, gentille comme elle pouvait l’être, elle se sentait presque triste pour lui, « presque » puisqu’il s’agissait tout de même toujours de la jeune Lady Royce, un peste invétérée... Bien trop souvent prise de remords... Heureusement que sa fierté la sauvait !

__ « Je suis rassurée de savoir que vous ne m’en voulez pas. » Elle n’avait pas envie de parler d’Ashara et elle avait toujours si peur de dire une bêtise, de révéler un secret que personne ne devait savoir qu’elle préféra ne pas répondre. Non, Ashara ne lui avait pas demandé avant et avait même surestimé les capacités d’Ysilla à accepter l’inacceptable.

__ « Vous ... Etes une personne que je ne pensais jamais connaître et encore moins... Encore moins apprécier. Je pense sincèrement qu’une épouse avec des épaules pus solides vous conviendra bien mieux. Vous êtes un bon parti, vous n’aurez pas de mal à vous unir... Je crois... » Elle n’en savait trop rien en fait. Elle était sincère dans ce qu’elle lui disait. Si seulement il avait fait une taille normale. Si seulement elle n’avait pas craint de mourir d’une maladie vénérienne rien qu’en le regardant aussi alors peut-être aurait-elle accepté... ? Allez savoir !

__ « En réalité, je ne peux vous être d’une grande aide. Ma nièce m’a proposé cette union, j’ai refusé, point à la ligne. Pour le reste je ne sais rien. Je ne suis d’ailleurs jamais réellement au courant de rien. Je ne suis qu’une jeune lady sans réellement trop d’importance. » Oui. Jamais elle n’était vraiment mise en courant de quoi que ce soit, de toute façon rien de tout cela ne l’intéressait et puis elle ne devait jamais rien révéler à personne sur quoi que ce soit non ? Encore moins à un Lannister ? Elle finit pourtant pas s’asseoir, ne pouvant en plus de refuser de l’épouser, refuser de rester un peu en sa compagnie ! Elle finit donc par sourire en l’écoutant puis par s’interroger. Seules les putes gémiraient ? Une lady ne pouvait donc pas le faire ? On lui avait expliqué cette notion de plaisir mais tout cela était réservé aux filles de joie. Evidemment.

__ « Je ne vous aurai effectivement pas laissé faire quoi que ce soit avec moi... » Elle avait commencé à rougir. Jamais elle n’avait été aussi familière avec un homme !
__ « Je ne sais pas ce que désire ma nièce. Elle aurait aimé surement me voir couverte d’or ? Je vous l’ai dit, je ne suis qu’une jeune lady bien ignorante de tout ce qu’il peut se passer plus haut. » Des choses elle en savait pourtant, elle avait été mise au courant de tout quand le Val s’était rendu chez le Roi. Elle avait tenu sa langue à l’époque, elle tenait à la tenir encore maintenant.

__ « Vous ne devriez pas vous entourer de ces « gémisseuses ». Cela vous nuit vraiment... » Ce qu’elle était mignonne. Mais elle avait pitié. Il était réellement sympathique !


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